Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] [Terminée sur BN]

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vampiredelivres

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 27

Message par vampiredelivres »

Florance a écrit :Sawubona !

(En Zoulou, donc.)
Il me reste une semaine de vacances... et on vous a déjà parlé des horreurs d'APB ? Et des parents trop intransigeants ?
Breef. Ma vie IRL est un bonheur. Ouais bah entre celle là et celle d'Elsa... De ton Elsa bien sûr. C'est pas faux... :lol: Mais je ne vais pas vous embêter avec mes bêtises.

Je vous dirai juste bonne lecture !

Image
Pas bon présage...
Chapitre 27

– Vous êtes sûre que vous pouvez faire ça ? Quoi ? Et qui ? Zeen, no stress ! Je sais que d'habitude, je suis casse-pieds avec mes personnages, mais là, c'est juste une petite discussion (presque) anodine. Presque. :D
Evvie se contenta d’acquiescer.
– Et vous alors ? murmura-t-elle d’une voix inaudible, pour éviter d’attirer l’attention des adultes.
Silvester hocha la tête.
– Je ressens toujours cette attirance pour elle. Mais je peux la contrôler, puisque je suis…
– Mort, termina la jeune princesse tranquillement. Bah purée quelle ambiance ! :lol:
L’ancien prince de Weselton grimaça. Je n’avais pas forcément besoin d’un tel rappel, grinça-t-il intérieurement. C’était déjà assez compliqué à comprendre comme ça. Ou du moins, à accepter. Parce qu’il n’avait pas vu son corps. Or il était logique que le corps reste en place après la mort. Ca fait combien de fois que tu regrettes ton Un petit moment, je pense.
Lorsqu’il avait finalement admis que personne ne l’entendait ni ne le voyait, Silvester avait paniqué. Il s’était mis en tête de suivre Elsa. Après tout, elle était magicienne. Elle allait trouver un moyen de le contacter… À cette occasion, il avait découvert plusieurs choses. Premièrement qu’être mort ne l’empêchait pas de ressentir de l’angoisse, de la peur, ou tout autre sentiment. Tristesse hein ? Ouais. Deuxièmement, qu’il ne pouvait pas traverser les murs. Ca c'est nul ! :lol: En même temps... Ni les surfaces solides. Ce qui l’empêchait de s’écraser au sol en marchant sur la passerelle qui menait au vaisseau. Pour autant, cette règle ne s’appliquait pas aux êtres vivants, qu’il ne pouvait pas toucher.
En arrivant au vaisseau, il avait croisé le regard de la princesse Evvie, posé sur lui. Au début, il avait cru qu’elle regardait au travers de lui, comme tout le monde depuis que l’étrange substance écarlate l’avait traversé. Puis, elle s’était approchée, avait tendu la main. Et il avait senti ses doigts se refermer sur sa manche. Elle lui avait frôlé la main. Elle l’entendait. Lui parlait.
– Je suis désolée, avait-elle dit d’emblée.
Il avait mis un moment à comprendre de quoi elle parlait. Difficilement, il avait haussé les épaules, affectant une fausse nonchalence. Le regard bleu d’Evvie était particulièrement déroutant : à la fois particulièrement aigü, paraissant sonder jusqu’au fond de son âme, et d’un autre côté, totalement absent. Elle arrivait à jongler à la perfection entre les discussions qu’elle avait avec les vivants et les quelques mots qu’elle échangeait avec lui.
Et elle avait une mission pour lui. Retrouver Lorelei. Ce qui, au regard de l’attirance que la rousse exerçait encore sur Silvester, n’allait pas être trop difficile. D’instinct, il savait exactement où aller.
Il fit une nouvelle grimace lorsqu’un petit détachement, composé d’Elsa, de Loki et d’Evvie, se mit en chasse. Si je suis mort, autant être utile à quelque chose… songea-t-il amèrement. C'est pas sympa mais... Pour une fois. :lol: La gentillesse légendaire...

Le monde autour de lui parut soudain se fragmenter. Il avait vaguement conscience qu’Elsa et Loki étaient en danger, se battaient face aux hommes de Lorelei. Lui était ailleurs. Evvie ayant disparu, il se rendait compte qu’il s’était d’une certaine manière nourri de son énergie durant tout ce temps. Cannibale ! Ok je me calme. Mais elle a été tellement sympa avec lui. En fait, ce n'est pas exactement de sa faute, mais why not. Et que, lors de son absence, il y avait un vide noir qui l’attirait. Les contours de la pièce s’étaient brouillés. Les sons qui lui parvenaient étaient étouffés, comme filtrés par un épais matelas. Et tout autour, le noir semblait gagner du terrain.
Au bord de l’inconscience, Silvester luttait pour ne pas se faire entraîner. Il serra les dents. Résister à l’attirance du vide était douloureux. Un début de migraine commençait déjà à poindre, il avait refermé les poings jusqu’à sentir ses ongles s’enfoncer dans ses paumes. Étrange sensation quand on savait qu’il n’avait plus de corps. Il cessa de réfléchir à sa mort, pour plutôt se focaliser sur la survie de son… âme ? esprit ? essence ? Là n’est pas la question !
Et soudain, la traction disparut. Evvie réapparut à côté de lui, en compagnie de son frère. À ce moment précis, Silvester se jura de ne plus la lâcher d’une semelle.

– Ne vous inquiétez pas, princesse, ça va aller.
– J’ai peur… murmura Evvie d’une voix presque inaudible.
Elle ne risquait pas réellement d’attirer l’attention de ses geôliers, enfermée dans une cage, mais elle murmurait malgré tout. La peur lui tordait les entrailles. Elle ne savait pas où elle était, quelles étaient ces étranges créatures qui rôdaient autour de sa prison. Lorelei l’avait traînée de force à travers l’astéroïde, jusqu’à mettre la main sur un vaisseau rapide. Elle l’avait ensuite laissée chez ces créatures horribles, qui communiquaient avec des hurlements effrayants. Elle avait essayé de se téléporter hors de la cage, mais impossible. Il y avait comme une barrière, qui bloquait ses pouvoirs magiques.
Sans Silvester à côté d’elle pour la rassurer, Evvie aurait très probablement paniqué, ou alors se serait effondrée en pleurs. Là, elle se retenait. Parce qu’il l’assurait que sa mère viendrait la chercher bientôt. Surprise. Du coup je suis encore plus triste pour lui de devoir se retrouver dans une telle situation. Viii... En vrai, il est cool, Silvester. C'est juste que vous ne l'aimez pas, en général. :mrgreen:
À la pensée de sa mère, les larmes lui montèrent aux yeux. Intérieurement, elle commença à se maudire d’avoir été aussi stupide. Elle avait besoin d’elle. De sa mère. De celle qu’elle avait vue dans le vaisseau. Pas de celle qu’elle avait cru côtoyer pendant onze ans. Sa mère, la vraie, celle qui voulait prendre soin d’elle, qui l’aimait. Celle qu’elle avait repoussée pendant onze ans parce qu’elle croyait qu’elle n’existait pas. Bah d'un autre côté... Existait-elle ? C'est vrai qu'Elsa a été dans les vapes pendant onze ans, donc... :?
Elle aurait aussi aimé avoir son père. Loki, pilier inébranlable qu’elle venait de rencontrer. Un appui sans précédent. Je me demande sa réaction face à une telle description. Il serait en mode "Euuh... what ?" :lol: Elle avait envie de pleurer à l’idée de ne jamais les revoir. Elle se mordit les lèvres, tendit la main dans l’espoir de faire apparaître une volute d’obscurité. Rien, absolument rien. Pas le moindre fourmillement au bout de ses doigts, pas la moindre torsion dans son ventre. Elle gémit, se recroquevilla en boule.

Brusquement, il y eut un grand cri au-dehors. Les créatures vertes qu’Evvie et Silvester avaient brièvement entrevues poussèrent des hurlements inhumains terrifiants. Evvie gémit, terrifiée, se replia encore davantage sur elle-même. À côté d’elle, Silvester prit de l’élan pour essayer, encore une fois, de passer à travers le mur de la cage. Au lieu de le traverser, comme il aurait dû, il s’écrasa durement contre le métal. Il cria de douleur. Au même moment, une pensée fusa dans son esprit, terriblement claire. Je ne suis pas mort. Il ne pouvait pas être mort, ce n’était physiquement pas possible. Les morts ne ressentent pas la douleur. Espoir. Doux espoir... Hé ! Pour une fois, je suis sérieuse.
Sans trop savoir comment, il savait qu’il avait compris quelque chose d’essentiel. S’il n’était pas mort… cela voulait dire qu’il était ailleurs. Et qu’il pouvait très certainement revenir. Il sourit, sa confiance retrouvée.

Evvie sentit soudain une main fantômatique se poser sur sa joue. Effrayée, elle faillit bondir sur place, Je ne sais pas pourquoi mais ça me fait rire de lire ça. L a demi-soeur de Hel. Peur des fantômes. :lol: réalisa rapidement que c’était Silvester. Et qu’elle pouvait le sentir.
Au même moment, une silhouette pâle traversa le mur de la cage, sans aucune difficulté. La princesse reconnut la vielle femme qu’elle avait vue pour la dernière fois à Arendelle. Elle écarquilla les yeux. Comment avait-elle…
– Prince Silvester ? murmura-t-elle d’une voix faible.
Il inclina la tête, attentif.
– Vous la voyez ? Hein ?
Elle garda les yeux fixés sur la femme. Le prince suivit son regard, revint à elle.
– Qui ça ?
– La femme…
– Il ne peut pas me voir, fit cette dernière au même moment. Et... ? C'est tout.
– Et vous, vous le voyez ?
La vielle femme hocha la tête, mais embraya aussitôt :
– Mais je dois être la seule, parmi les fantômes. Waouh ! La classe. Un fantôme avec pouvoirs spéciaux, quoi.
– Pourquoi ?
– Il n’est pas mort. Ni vivant. Il est pris quelque part entre ces deux dimensions. Entre deux réalités. Je crois qu'on a pigé. C'était au cas-où.. XD
– Et pourquoi vous le voyez ?
– Je suis une ancienne gardienne. Ça me confère des dons spéciaux dans la mort.
– Une gardienne ? Quelle question pertinante ! Tout le monde n'est pas obligé de savoir ce qu'est une gardienne...
– Comme ta mère. Je suis votre ancêtre, en fait. Ah cool. Salut arrière- arrière- arrière... J'crois qu'à ce stade, vaut mieux directement dore "aïeule"... :lol: D’ailleurs, c’est à propos d’elle que je viens. Rassure-toi, princesse, elle arrive.
Et l’aïeule repartit comme elle était venue, traversant la paroi qui posait tellement problème à Evvie et Silvester. La princesse se tourna vers l’ancien prince de Weselton.
– Vous n’êtes pas…
– Mort, compléta-t-il. Avec qui parliez-vous ?
– Un fantôme, répondit-elle du tac au tac.
À son tour, il ouvrit de grands yeux. Ouais. Cette famille est... Très bizarre. Et c'est un euphémisme. Puis hocha finalement la tête.
– Je suppose que c’est logique que je ne la voie pas, du coup. Et que je ne puisse pas sortir d’ici…
Evvie fit un pâle sourire. Et soudain, le prince se mit à sautiller sur place, un grand sourire aux lèvres.
– Je ne suis pas mort ! Je ne suis pas mort ! Vous entendez ! Je peux revenir ! Comment ça se fait, d’ailleurs ? demanda-t-il abruptement. Gamin. :lol:
– De quoi ?
– Que je ne sois pas mort. Que vous me voyiez, du coup. Parce Eevie c'est Eevie et que des cailloux magique c'est pas magique pour rien. C'est ça.
Evvie haussa les épaules d’un air nonchalent.
– Aucune idée. D’après la femme qui vient de passer, vous êtes coincé entre deux dimensions.
Silvester esquissa une grimace. Bah quoi ? Je trouve ça cool. Sauf la partie personne te vois. Pour lui, c'est pas cool.

Dans la tête du prince, les pensées tourbillonnaient à toute allure. Il n’était pas mort. Il pouvait toucher la princesse. Pourquoi seulement ici, dans cette cage, il n’en avait aucune idée. Le souvenir de l’obscurité, qui l’avait tant attiré, à un moment donné, lui revint fugitivement, aussi brusque que douloureux. Il se sentit brusquement vaciller. Les ombres dans la cage semblèrent s’allonger. Pourtant, il savait qu’ils étaient déjà dans le noir.
Il sentit une brusque traction dans son ventre, se plia en deux en grognant de douleur. Ferma les yeux, luttant contre l’attraction soudaine. Oulà. C'est quand même pas parce qu'il y a penser... Non, mais presque.
– Prince Silvester ?
La voix, inquiète, semblait lui parvenir de loin. Trop loin. Même les cris qui venaient de l’extérieur, pourtant perçants, s’étaient tus. Il se crispa. Ses oreilles vibraient, emplies d’un bourdonnement désagréable. Et, à côté de lui se profilait l’obscurité. Apaisante. Silencieuse. Il poussa un cri de rage, luttant contre cette torpeur qui l’envahissait.
Soudain, alors qu’il allait perdre pied, la lumière envahit les lieux. Blanche. Aveuglante. Douloureuse. Tellement douloureuse qu’elle le ramenait à la réalité. Sa réalité.
Il cilla. L’attraction de l’obscurité disparut progressivement, alors que ses sens lui revenaient progressivement. Il sentit d’abord une odeur fraîche, qu’il n’aurait su définir. Cilla plusieurs fois pour s’accoutumer à la nouvelle luminosité. Les pans de la cage dans laquelle il était enfermé depuis quelques heures venaient de voler en éclat. Et le silence fut rompu par un cri. Unique.
– MAMAN !
Evvie se jeta en avant, ignorant des années de principes de retenue, droit dans les bras de sa mère. Qui se refermèrent sur ses épaules comme un cocon protecteur. Silvester sourit. Mère et fille venaient de se réunir en une étreinte, qui compensait très probablement dix ans de silence mutuel. Il s’approcha en silence, fut stupéfait de voir qu’il y avait de la neige partout autour. Et qu’il laissait des traces dedans. Cool ! revenu ? Non, mais presque. (bis :lol: )
Une fois qu’Evvie et sa mère se furent séparées, il frôla délicatement l’épaule de la princesse. Sa main passa au travers, mais la jeune fille releva la tête brusquement, comme électrisée. Il croisa ses yeux bleus, si similaires à ceux d’Elsa, et lui sourit. Elle lui rendit son sourire. Se pencha pour murmurer quelque chose à l’oreille de sa mère. Le prince de Weselton n’entendit rien, mais vit le regard d’Elsa se poser sur l’endroit où il se tenait. Enfin, plus précisément sur les traces qu’il avait laissées dans la neige. Et un sourire sincèrement joyeux vint éclairer son visage.

Chapitre 26

§.§.§.§.§.§


Il est dans la quatrième dimention !!!!
Non mais ça me fait trop penser à l'explication de la troisième avec un mec 2D dessiner.
Désolée pour la qualité des commentaires, mais j'avais rien à dire.
Ouii, ça m'a fait délirer quand je l'ai écrit. Et j'avais exactement la même image en tête. ^^
Pas de souci :)
À bientôt !
Cazolie a écrit :CA Y EST JAI TOUT LU

Et je suis désolée du retard - et de mon absence de commentaire correct, parce que je suis présentement à la bourre

Mais quand même :

- C'est cool que Loki et Elsa communiquent vraiment !
- Elsa dans sa charge anti-Lorelei/pro-Evvie était plutôt stylée
- et c'était chouette aussi de voir Loki s'occuper un peu de son fils !
- Thor prend tellement cher ahahha
- J'ai trop aimé le dernier chapitre, d'abord pour la relation Evvie/Elsa, et aussi parce que Sylvester passe moins poiur un blaireau inutile, et il était mignon à être tout perdu. J'espère qu'il va revenir ! (je sais pas si tu connais la série Cavalier Vert, mais il est comme le personnage principal qui passe entre les voiles des mondes et y reste parfois bloqué :D Bref, tout ça pour dire que Cavalier Vert c'est grave bien)

Encore une fois, je suis vraiment désolée ! Et bon courage pour APB etc. Juin n'arrivera jamais assez vite !
Attention, attention, c'est le retour de Cazo ! Welcome back !! (Même si, bon, il paraît que tu n'es jamais réellement partie ;) )
Elsa et Loki communiquent toujours. La nuance, c'est si ça se fait par regards meurtriers ou par taquineries... :lol:
Oui, elle avait la classe ! XD
Pour une fois, en effet. Loki n'est pas exactement le genre de père idéal voire un peu surprotecteur, au contraire, c'est plus débrouille toi. Mais une fois n'est pas de coutume, avec Eirik sur les bras, il a pris ses responsabilités.
J'adore le dernier chapitre, parce que j'ai plus ou moins réussi à vous faire changer d'avis sur Silvester, alors que personne ne l'aimait, au départ... :mrgreen:
Aucun souci, je comprends parfaitement. Je suis moi-même souvent à la bourre, pour dire.
Merci beaucoup en tout cas, et à bientôt !

Flammeche7 a écrit :Sawubona !

(En Zoulou, donc.)
Il me reste une semaine de vacances... et on vous a déjà parlé des horreurs d'APB ? Et des parents trop intransigeants ? Ouais, je connais ça
Breef. Ma vie IRL est un bonheur. Mais je ne vais pas vous embêter avec mes bêtises.

Je vous dirai juste bonne lecture !

Image
Chapitre 27

– Vous êtes sûre que vous pouvez faire ça ?
Evvie se contenta d’acquiescer.
– Et vous alors ? murmura-t-elle d’une voix inaudible, pour éviter d’attirer l’attention des adultes.
Silvester hocha la tête.
– Je ressens toujours cette attirance pour elle. Euh, attirance pour qui? Pour Elsa? C'est un peu chelou de parler de ça avec sa fille non? haha Ce serait effectivement très, très bizarre, si c'était le cas. Mais nan, ce n'est pas de ça qu'on parle. Mais je peux la contrôler, puisque je suis…
– Mort, termina la jeune princesse tranquillement.
L’ancien prince de Weselton grimaça. Je n’avais pas forcément besoin d’un tel rappel, grinça-t-il intérieurement. C’était déjà assez compliqué à comprendre comme ça. Ou du moins, à accepter Pourtant il a l'air de bien y arriver. Perso si j'avais découvert que j'étais morte j'aurais été en totale panique Ben en fait, il a flippé les quinze premières minutes, puis il a vu Evvie, qui le voyait, et ça l'a un peu rassuré.. Parce qu’il n’avait pas vu son corps. Or il était logique que le corps reste en place après la mort.
Lorsqu’il avait finalement admis que personne ne l’entendait ni ne le voyait, Silvester avait paniqué. Ah quand même C'que j'disais. Il s’était mis en tête de suivre Elsa. Après tout, elle était magicienne. Elle allait trouver un moyen de le contacter… À cette occasion, il avait découvert plusieurs choses. Premièrement qu’être mort ne l’empêchait pas de ressentir de l’angoisse, de la peur, ou tout autre sentiment. Deuxièmement, qu’il ne pouvait pas traverser les murs. Ni les surfaces solides. Ce qui l’empêchait de s’écraser au sol en marchant sur la passerelle qui menait au vaisseau Ben pas que. En soit s'il pouvait traverser les surfaces solides il passerait à travers le sol tout le temps. Est-ce que la gravité s'applique sur les fantômes? C'est pour ça que la règle des surfaces solides me paraît foncièrement débile, à priori. À part dans les situations où les fantômes flottent, auquel cas ça paraît logique. Mais quand ils marchent mais qu'ils traversent les murs, sans passer à travers le sol... c'est pas logique. Et, pour la gravité, aucune fichtre idée. Je poserai la question si jamais je croise un fantôme un jour. :mrgreen: . Pour autant, cette règle ne s’appliquait pas aux êtres vivants, qu’il ne pouvait pas toucher.
En arrivant au vaisseau, il avait croisé le regard de la princesse Evvie, posé sur lui. Au début, il avait cru qu’elle regardait au travers de lui, comme tout le monde depuis que l’étrange substance écarlate l’avait traversé. Puis, elle s’était approchée, avait tendu la main. Et il avait senti ses doigts se refermer sur sa manche. Elle lui avait frôlé la main. Elle l’entendait. Lui parlait.
– Je suis désolée, avait-elle dit d’emblée.
Il avait mis un moment à comprendre de quoi elle parlait. Difficilement, il avait haussé les épaules, affectant une fausse nonchalence. Le regard bleu d’Evvie était particulièrement déroutant Peut être parce qu'un des ses yeux a pas de paupière Mouaiiis... là, elle est sous sa forme normale. : à la fois particulièrement aigü, paraissant sonder jusqu’au fond de son âme, et d’un autre côté, totalement absent. Elle arrivait à jongler à la perfection entre les discussions qu’elle avait avec les vivants et les quelques mots qu’elle échangeait avec lui.
Et elle avait une mission pour lui. Retrouver Lorelei. Ce qui, au regard de l’attirance que la rousse exerçait encore sur Silvester, n’allait pas être trop difficile. D’instinct, il savait exactement où aller.
Il fit une nouvelle grimace lorsqu’un petit détachement, composé d’Elsa, de Loki et d’Evvie, se mit en chasse. Si je suis mort, autant être utile à quelque chose… songea-t-il amèrement.

Le monde autour de lui parut soudain se fragmenter. Il avait vaguement conscience qu’Elsa et Loki étaient en danger, se battaient face aux hommes de Lorelei. Lui était ailleurs. Evvie ayant disparu, il se rendait compte qu’il s’était d’une certaine manière nourri de son énergie durant tout ce temps. Et que, lors de son absence, il y avait un vide noir qui l’attirait. Les contours de la pièce s’étaient brouillés. Les sons qui lui parvenaient étaient étouffés, comme filtrés par un épais matelas. Et tout autour, le noir semblait gagner du terrain.
Au bord de l’inconscience, Silvester luttait pour ne pas se faire entraîner. Il serra les dents. Résister à l’attirance du vide était douloureux. Un début de migraine commençait déjà à poindre, il avait refermé les poings jusqu’à sentir ses ongles s’enfoncer dans ses paumes. Étrange sensation quand on savait qu’il n’avait plus de corps. Il cessa de réfléchir à sa mort, pour plutôt se focaliser sur la survie de son… âme ? esprit ? essence ? Là n’est pas la question !
Et soudain, la traction disparut. Evvie réapparut à côté de lui, en compagnie de son frère. À ce moment précis, Silvester se jura de ne plus la lâcher d’une semelle.

– Ne vous inquiétez pas, princesse, ça va aller.
– J’ai peur… murmura Evvie d’une voix presque inaudible.
Elle ne risquait pas réellement d’attirer l’attention de ses geôliers, enfermée dans une cage, mais elle murmurait malgré tout. La peur lui tordait les entrailles. Elle ne savait pas où elle était, quelles étaient ces étranges créatures qui rôdaient autour de sa prison. J'ai mal à la dent :lol: Je compatis... Lorelei l’avait traînée de force à travers l’astéroïde, jusqu’à mettre la main sur un vaisseau rapide. Elle l’avait ensuite laissée chez ces créatures horribles, qui communiquaient avec des hurlements effrayants. Elle avait essayé de se téléporter hors de la cage, mais impossible. Il y avait comme une barrière, qui bloquait ses pouvoirs magiques.
Sans Silvester à côté d’elle pour la rassurer, Evvie aurait très probablement paniqué, ou alors se serait effondrée en pleurs. Là, elle se retenait. Parce qu’il l’assurait que sa mère viendrait la chercher bientôt. Il est gentil Sylvester Vii, il est adorable. C'est juste qu'en général, chais pas pourquoi, mais vous l'aimez pas trop.
À la pensée de sa mère, les larmes lui montèrent aux yeux. Intérieurement, elle commença à se maudire d’avoir été aussi stupide. Elle avait besoin d’elle. De sa mère. De celle qu’elle avait vue dans le vaisseau. Pas de celle qu’elle avait cru côtoyer pendant onze ans. Sa mère, la vraie, celle qui voulait prendre soin d’elle, qui l’aimait. Celle qu’elle avait repoussée pendant onze ans parce qu’elle croyait qu’elle n’existait pas.
Elle aurait aussi aimé avoir son père. Loki, pilier inébranlable qu’elle venait de rencontrer. Un appui sans précédent. Elle avait envie de pleurer à l’idée de ne jamais les revoir. Elle se mordit les lèvres, tendit la main dans l’espoir de faire apparaître une volute d’obscurité. Rien, absolument rien. Pas le moindre fourmillement au bout de ses doigts, pas la moindre torsion dans son ventre. Elle gémit, se recroquevilla en boule.

Brusquement, il y eut un grand cri au-dehors. Les créatures vertes qu’Evvie et Silvester avaient brièvement entrevues poussèrent des hurlements inhumains terrifiants. Evvie gémit, terrifiée, se replia encore davantage sur elle-même. À côté d’elle, Silvester prit de l’élan pour essayer, encore une fois, de passer à travers le mur de la cage. Au lieu de le traverser, comme il aurait dû, il s’écrasa durement contre le métal. Il cria de douleur. Au même moment, une pensée fusa dans son esprit, terriblement claire. Je ne suis pas mort. Il ne pouvait pas être mort, ce n’était physiquement pas possible. Les morts ne ressentent pas la douleur. C'est compliqué ces histoires de ressenti eurgh C'est bien le principe... :mrgreen:
Sans trop savoir comment, il savait qu’il avait compris quelque chose d’essentiel. S’il n’était pas mort… cela voulait dire qu’il était ailleurs. Et qu’il pouvait très certainement revenir. Ou pas Optimisme, voyons ! (Je suis très mal placée pour dire ça, vu ce que j'inflige à mes personnages...) Il sourit, sa confiance retrouvée.

Evvie sentit soudain une main fantômatique se poser sur sa joue. Effrayée, elle faillit bondir sur place, réalisa rapidement que c’était Silvester. Et qu’elle pouvait le sentir.
Au même moment, une silhouette pâle traversa le mur de la cage, sans aucune difficulté. La princesse reconnut la vielle femme qu’elle avait vue pour la dernière fois à Arendelle. Elle écarquilla les yeux. Comment avait-elle…
– Prince Silvester ? murmura-t-elle d’une voix faible.
Il inclina la tête, attentif.
– Vous la voyez ?
Elle garda les yeux fixés sur la femme. Le prince suivit son regard, revint à elle.
– Qui ça ?
– La femme…
– Il ne peut pas me voir, fit cette dernière au même moment.
– Et vous, vous le voyez ?
La vielle femme hocha la tête, mais embraya aussitôt :
– Mais je dois être la seule, parmi les fantômes.
– Pourquoi ?
– Il n’est pas mort. Ni vivant. Il est pris quelque part entre ces deux dimensions. Entre deux réalités.
– Et pourquoi vous le voyez ?
– Je suis une ancienne gardienne. Ça me confère des dons spéciaux dans la mort.
– Une gardienne ?
– Comme ta mère. Je suis votre ancêtre, en fait. D’ailleurs, c’est à propos d’elle que je viens. Rassure-toi, princesse, elle arrive.
Et l’aïeule repartit comme elle était venue, traversant la paroi qui posait tellement problème à Evvie et Silvester. La princesse se tourna vers l’ancien prince de Weselton.
– Vous n’êtes pas…
– Mort, compléta-t-il. Avec qui parliez-vous ?
– Un fantôme, répondit-elle du tac au tac. J'ai rien compris à qui voyait qui. Faut que je relise haha Evvie voit Silvester et la vieille femme (le fantôme). Le fantôme voit Evvie et Silvester. Silvester ne voit qu'Evvie.
À son tour, il ouvrit de grands yeux. Puis hocha finalement la tête.
– Je suppose que c’est logique que je ne la voie pas, du coup. Et que je ne puisse pas sortir d’ici…
Evvie fit un pâle sourire. Et soudain, le prince se mit à sautiller sur place, un grand sourire aux lèvres.
– Je ne suis pas mort ! Je ne suis pas mort ! Vous entendez ! Je peux revenir ! Comment ça se fait, d’ailleurs ? demanda-t-il abruptement.
– De quoi ?
– Que je ne sois pas mort. Que vous me voyiez, du coup.
Evvie haussa les épaules d’un air nonchalent.
– Aucune idée. D’après la femme qui vient de passer, vous êtes coincé entre deux dimensions.
Silvester esquissa une grimace.

Dans la tête du prince, les pensées tourbillonnaient à toute allure. Il n’était pas mort. Il pouvait toucher la princesse. Pourquoi seulement ici, dans cette cage, il n’en avait aucune idée. Le souvenir de l’obscurité, qui l’avait tant attiré, à un moment donné, lui revint fugitivement, aussi brusque que douloureux. Il se sentit brusquement vaciller. Les ombres dans la cage semblèrent s’allonger. Pourtant, il savait qu’ils étaient déjà dans le noir.
Il sentit une brusque traction dans son ventre, se plia en deux en grognant de douleur. Ferma les yeux, luttant contre l’attraction soudaine.
– Prince Silvester ?
La voix, inquiète, semblait lui parvenir de loin. Trop loin. Même les cris qui venaient de l’extérieur, pourtant perçants, s’étaient tus. Il se crispa. Ses oreilles vibraient, emplies d’un bourdonnement désagréable. Et, à côté de lui se profilait l’obscurité. Apaisante. Silencieuse. Il poussa un cri de rage, luttant contre cette torpeur qui l’envahissait.
Soudain, alors qu’il allait perdre pied, la lumière envahit les lieux. Blanche. Aveuglante. Douloureuse. Tellement douloureuse qu’elle le ramenait à la réalité. Sa réalité.
Il cilla. L’attraction de l’obscurité disparut progressivement, alors que ses sens lui revenaient progressivement. Il sentit d’abord une odeur fraîche, qu’il n’aurait su définir. Febreeze :lol: Ça m'a tuée ! Cilla plusieurs fois pour s’accoutumer à la nouvelle luminosité. Moi quand j'allume mon téléphone en pleine nuit haha Tu n'es pas la seule :lol: Les pans de la cage dans laquelle il était enfermé depuis quelques heures venaient de voler en éclat. Et le silence fut rompu par un cri. Unique.
– MAMAN !
Evvie se jeta en avant, ignorant des années de principes de retenue, droit dans les bras de sa mère. Qui se refermèrent sur ses épaules comme un cocon protecteur. Silvester sourit. Mère et fille venaient de se réunir en une étreinte, qui compensait très probablement dix ans de silence mutuel. Il s’approcha en silence, fut stupéfait de voir qu’il y avait de la neige partout autour. Et qu’il laissait des traces dedans.
Une fois qu’Evvie et sa mère se furent séparées, il frôla délicatement l’épaule de la princesse. Sa main passa au travers, mais la jeune fille releva la tête brusquement, comme électrisée. Il croisa ses yeux bleus, si similaires à ceux d’Elsa, et lui sourit. Elle lui rendit son sourire. Se pencha pour murmurer quelque chose à l’oreille de sa mère. Le prince de Weselton n’entendit rien, mais vit le regard d’Elsa se poser sur l’endroit où il se tenait. Enfin, plus précisément sur les traces qu’il avait laissées dans la neige. Et un sourire sincèrement joyeux vint éclairer son visage. Aaaaah, c'était mignon ce moment hahah Merki ^^
Merci beaucoup pour ton commentaire, à la prochaine !


Chapitre 26

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Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 28

Message par vampiredelivres »

Здраво !
(Zdravo, en Serbe)

Comment allez-vous ?
Moi, mieux. Clairement. Parce que les rentrées de vœux dans APB ne sont plus possibles, donc ça m'enlève un certain poids. Bon, j'ai quand même failli envoyer une lettre à une CPGE alors qu'il manquait un papier dedans. Pour tout vous dire, je m'en suis rendue compte après avoir déposé la lettre à la poste, quand je suis rentrée chez moi. Du coup, ça a été le sprint pour récupérer l'enveloppe avant que le bureau ne ferme, glisser le papier dedans avant que le bureau ne ferme et recacheter l'enveloppe... Vous sentez la galère.

Aussi, merci beaucoup pour vos réponses au chapitre précédent ! Vous avez commencé ('fin, je crois) à apprécier Silvester. Alors que presque personne ne l'aimait au début. Du coup, merci, parce que ça veut dire que je transmets bien ce que je veux transmettre via le personnage !

Allez, j'arrête. Bonne lecture :)

Image
Chapitre 28


Ils parvinrent sur les lieux du carnage après la bataille. Loki le vit tout de suite ; des corps de Chitauris étaient éparpillés partout autour. L’odeur du sang encore frais était particulièrement écœurante, il vit Eirik tressaillir à côté de lui. Il se baissa pour être à sa hauteur, arracha une bande de tissu au bas de sa tunique – les couturiers d’Asgard allaient pester – et la tendit à l’enfant en lui soufflant des indications. Suivant les conseils de son père, Eirik prit le tissu, l’attacha sur son visage de façon à couvrir son nez, et le frôla du bout des doigts. La bande verte se couvrit d’une couche de givre, assez fine pour laisser le prince respirer, assez épaisse pour filtrer les odeurs, qui se réduisirent à un léger désagrément.
– Merci, souffla l’enfant, sa voix étouffée par le masque.
Loki lui rendit un sourire, et se remit en marche. Mais Eirik n’en pouvait plus. Ils avaient parcouru une distance énorme, qu’il aurait d’habitude fait à cheval. Il resta sur place. Loki mit moins de deux pas à se rendre compte qu’il n’était pas suivi, se retourna. Eirik était debout, le fixait avec un regard mi-méfiant, mi-fatigué. Loki hésita à peine. Il attrapa son fils, le mit sur ses épaules, et se remit en marche.
Eirik, remis de sa surprise, se laissa rapidement bercer par le pas souple de son père. S’appuyant sur sa tête, il ferma les yeux. Sa sœur et lui avaient un lien spécial. Sans être de la télépathie, c’était assez puissant pour qu’il ressentent les émotions les plus fortes. Et là, pendant des heures, il avait senti qu’elle était au bord de la panique. Plus que la marche, c’était ça qui l’avait épuisé. Là, il ne ressentait plus rien. Leur connexion était souvent fluctuante, mais il avait l’intuition que sa sœur allait mieux.
– Loki ?
– Hmm ?
– Qu’est-ce qui s’est passé ici ?
Ils étaient encore en train de parcourir la lande couverte de cadavres. Loki mit un moment avant de répondre. Il attendit d’être arrivé au centre, où des débris d’acier brisés et gelés avaient été dispersés. Il passa une main au-dessus, se concentra.
– Ta sœur était ici. Ainsi que ta mère. Et…
Au même moment, Loki se crispa. Eirik se tendit, inquiet. Mais le dieu se contenta d’émettre un grognement de douleur, et se redressa.
– Elles se sont retrouvées, c’est certain, affirma-t-il.
– Comment le savez-vous ?
Loki fit un grand geste de la main, désigna l’ensemble de la zone.
– La magie laisse des traces, perceptibles pour certains. Celles de ta mère couvrent l’ensemble de la zone. Mais Evvie… elle a laissé son empreinte seulement ici. Et la sienne et celle de ta mère sont mêlées.
– Tout ça avec un seul geste de la main ?
Eirik devina plus qu’il ne vit le sourire de son père.
– Des siècles de pratique.
– Des siècles ?
– Trois millénaires en fait.
Le petit garçon garda le silence. Il avait entendu dire que Loki était vieux. Mais il ne pensait pas que c’était à ce point.
– Vous… vous vivez combien de temps ?
– Beaucoup.
– Et moi ?
– Aucune idée, admit-il honnêtement. Il faudra voir.
Et il se remit en marche en silence.

Loki souffrait. Beaucoup. Lorsqu’il s’était concentré pour percevoir les traces de magie, l’Æther avait réagi. Violemment. Comme un coup de poing dans l’estomac. Et il savait que ce n’étaient pas les traces d’Elsa qui faisaient cet effet. Ni celles d’Evvie. C’était une autre présence, dont il n’arrivait pas à distinguer la nature. Une présence liée à la pierre de la réalité. Une présence qui le faisait souffrir. L’Æther était attiré par cette présence. Voulait la suivre.
Ce fut cette impression qui guida Loki lorsqu’il se remit en marche. Il suivit la voie que lui indiquait la substance dans ses veines. Elle le tractait, dans une direction précise. Il poussa un soupir.
– Est-ce que tu as froid ? s’enquit-il auprès de son fils, faisant un effort pour maîtriser sa voix.
Il sentait que, sans cet effort, elle aurait probablement tremblé.
– Non. Je n’ai jamais eu froid, d’aussi loin que je me souvienne.
Loki étouffa un sourire, malgré la douleur. Son fils était le portrait exact d’Elsa. Ils avaient les mêmes capacités, les mêmes réactions à son égard. Elsa aussi l’avait considéré avec ce mélange de curiosité et de méfiance, au début. Longtemps auparavant. Les souvenirs revinrent, sans qu’il ne le veuille réellement. Il la revit, debout dans la cour de son château, altière et fière. Royale. Puis, le brusque changement, lorsque le marteau de Thor avait jailli dans sa direction. Le mur de glace qui s’élevait presque instantanément pour le protéger, lui.
À ce moment, il avait éprouvé un profond respect pour celle qui se dressait sans hésitation face à Thor. Il ne l’aimait pas encore. Il ne l’appréciait même pas réellement. Ça n’avait jamais été un coup de foudre, entre eux. Il ne pensait encore qu’à la manipuler pour s’en sortir. Mais il la respectait déjà.
Respect bafoué. Deux fois, maintenant. La première avec Thanos, la seconde avec Lorelei.
Et, d’une certaine manière, il sentait qu’elle lui faisait quand même confiance. D’une étrange manière. Elle lui avait laissé Eirik, sans hésitation.
Elsa. Sa Elsa.
Imbécile nostalgique ! s’admonesta-t-il.
La douleur avait reflué. Les souvenirs la tenaient à l’écart. Ou du moins, il l’occultait parce qu’il se laissait porter par les souvenirs.
– Loki ?
La petite voix venait d’en-haut. Il s’arracha à ses réminescences.
– Comment vous avez connu maman ?
Étrange qu’il le demande ainsi, surtout maintenant. À croire qu’ils étaient liés, d’une certaine manière.
– Elle était déjà reine d’Arendelle depuis deux ans, répondit-il, veillant à garder un souffle égal pour ne pas perdre son rythme de marche. J’étais… j’ai été envoyé à son service. Pour réparer mes torts, obtenir le pardon de ma souveraine.
– Qu’est-ce que vous aviez fait ?
Loki garda le silence. Il n’avait pas exactement envie d’en parler. L’œil unique d’Odin, empli de tristesse et de reproches, lorsque la lame avait ouvert sa gorge, lui revint brusquement en mémoire. Il le chassa en sentant la douleur revenir au grand galop.
– Vous ne voulez pas en parler ?
– Non.
– Pourquoi ?
– C’était mal. C’était cruel. Même si je ne le regrette pas, parce que ça m’a permis de rencontrer ta mère.
Petite mortelle à qui je n’aurais probablement jamais fait attention, sinon. L’année qu’il avait passée là-bas avait été meilleure que les trois millénaires qui l’avaient précédée. Une année pour gagner plus qu’on ne pourrait jamais espérer… et le perdre ensuite en quelques heures.
Qu’est-ce que je suis devenu ?
Il poussa un soupir discret.
– Vous avez tué ?
– Oui.
Et pas qu’une personne. Il faisait rarement le compte, mais entre les victimes de l’attaque de New York, les soldats de Hans, Odin… Il avait même la mort des Chitauris sur la conscience, en théorie. Mais bon, celle-là ne pesait pas lourd.
Loki entreprit de gravir la colline. Ils avaient fini de parcourir la grande plaine qui s’étalait près des bordures de Knowhere. Ils allaient bientôt arriver au bout de l’astéroïde. Et il sentait qu’ils se rapprochaient progressivement de ce qui agitait tant l’Æther.
Lorsqu’il arriva au sommet, il aperçut, à la limite de son champ de vision, une masse grise tourbillonnante, gigantesque. Une tempête de neige.

§.§.§.§.§.§


Après avoir récupéré sa fille, Elsa avait avancé, accompagnée d’une petite armée de femmes d’autant plus déteminées qu’elles avaient vaincu les Chitauris sans trop de difficultés. Les femmes avançaient pour récupérer leurs maris. Elsa était motivée par une raison bien plus simple : la vengeance. Elle avait retrouvé Evvie. Mais elle n’avait aucune intention de laisser passer cet affront.
La troupe, guidée par Evvie, elle-même guidée par Silvester, finit par arriver en bordure d’un camp.
– Comment on les récupère ? demanda une femme juste avant l’assaut.
Elle avait une peau verte, comme Gamora, et des cheveux teints en bleu. Elle s’était occupée de la traduction juste avant l’assaut sur les Chitauris. Et se débrouillait plutôt bien à l’épée.
– Il faut les assomer. Quand ils se réveilleront, ils seront à nouveau en pleine possession de leurs moyens.
La femme verte traduisit. La traduction fut reprise dans d’autres langues par d’autres femmes. Elsa craignit, un instant, que le sens général se perde, mais les femmes hochèrent la tête d’un air entendu.

Elsa fut la première à s’avancer. Evvie était restée à l’arrière, tapie derrière une tente, invisible. Elle tendit les mains. Deux boules de glace, parfaitement modelées, frappèrent deux hommes juste devant elle. Ils s’effondrèrent dans une épaisse couche de poudreuse, créée à la dernière seconde pour amortir leur chute. Derrière, les autres femmes se mirent en marche. Pour l’occasion, leurs armes affûtées avaient été remplacées par des gourdins. Une dizaine d’hommes tombèrent avant que l’alarme ne soit sonnée. Et alors, tout le camp leur tomba dessus.
Rapidement, Lorelei apparut à la tête de l’armée. Vêtue de pied en cap, armée d’une double-épée, elle élimina presque sans regarder les trois femmes qui s’étaient élancées vers elle. Immédiatement, un cercle se forma autour d’elle. Elsa serra les poings de fureur. Des nuages s’accumulèrent en un instant, commencèrent à déverser de la neige. Une tempête de neige s’annonçait, monstrueuse et incontrôlable, à l’image de son humeur.
– Viens donc te battre à la loyale ! provoqua la rousse, debout au centre du no man’s land.
Elsa lança d’abord deux jets de glace, qui s’écrasèrent sur l’armure dorée en projetant de la neige autour, aveuglant temporairement l’ennemi. Elle en profita pour se jeter en avant. Deux dagues apparurent dans ses mains. Elle put ainsi taillarder une fois l’avant-bras de Lorelei, avant de devoir reculer sous l’assaut. Elles échangèrent quelques coups, brefs et violents. Chaque fois, les lames dessinaient une courbe parfaite pour frapper mortellement, et chaque fois, elles étaient arrêtées en pleine course.
Elsa gardait son rythme. Elle essayait de deviner celui de Lorelei. Mais la combattante était vive. Imprévisible. Elle prenait un rythme, le modifiait quelques secondes plus tard. Déstabilisait son adversaire. La blonde sentit rapidement qu’elle n’avait pas le niveau. Elle se ferait déborder en quelques secondes, à la première erreur.
– La solution est évidente.
– Je sais
, répondit-elle à Sylvi. Mais elle est malhonnête.
– Et alors ?
– Pas faux.

Lorelei fit un nouveau mouvement, et pour la première fois, Elsa ne para pas. Elle bondit hors de portée. Un sourire moqueur vint s’afficher sur le visage de la rousse. Disparut rapidement lorsque les mains d’Elsa s’illuminèrent. Elle plia les genoux, sauta. Les yeux de Lorelei s’écarquillèrent. Un phénix étincelant déploya ses ailes derrière la blonde, alors qu’elle se maintenait en l’air. Elsa étendit la main. Le phénix, suivant ses mouvements, fit un ample mouvement de l’aile. Des plumes de glace, acérées comme des poignards, en jaillirent. Trois s’enfoncèrent dans le plastron de Lorelei. Une quatrième perfora son ventre, une cinquième traversa son cou. Elsa retomba au sol souplement, en même temps qu'un corps inerte s’effondrait.
La rousse ne mourut pas sur le coup. Elle se vidait de son sang lentement, se tordant sur le sol, luttant pour chaque respiration. Elsa s’approcha à pas mesurés. Dans les yeux de son adversaire, emplis de douleur, elle lut une volonté féroce. Indomptable. Même à l’article de la mort, elle gardait une certaine fierté.
– Fais… le… souffla Lorelei d’une voix rauque.
Elsa comprit la prière muette. Elle l’acheva, d’un geste précis, gardant ses yeux fichés dans ceux de Lorelei jusqu’à la fin. Lorelei garda les yeux ouverts. Jusqu’au bout. Jusqu’à ce que leur lumière se ternisse définitivement.

Chapitre 27
§.§.§.§.§.§
Dernière modification par vampiredelivres le mer. 12 avr., 2017 12:46 pm, modifié 1 fois.
Florance

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 28

Message par Florance »

vampiredelivres a écrit :Здраво !
(Zdravo, en Serbe Et la Serbie c'est proche de la Russie ? )

Comment allez-vous ? Bah, j'ai du temps mais je n'arrive pas à me motiver à bosser, je ne fais que lire.
D'un autre côté, j'avais Magnus Chase dans les mains.

Moi, mieux. Clairement. Parce que les rentrées de vœux dans APB ne sont plus possibles, donc ça m'enlève un certain poids. Bon, j'ai quand même failli envoyer une lettre à une CPGE alors qu'il manquait un papier dedans. Pour tout vous dire, je m'en suis rendue compte après avoir déposé la lettre à la poste, quand je suis rentrée chez moi. Du coup, ça a été le sprint pour récupérer l'enveloppe avant que le bureau ne ferme, glisser le papier dedans avant que le bureau ne ferme et recacheter l'enveloppe... Vous sentez la galère.

Aussi, merci beaucoup pour vos réponses au chapitre précédent ! Vous avez commencé ('fin, je crois) à apprécier Silvester. Perso je ne le déteste pas, mais il apparait vraiment comme un gros fardeau. Alors que presque personne ne l'aimait au début. Du coup, merci, parce que ça veut dire que je transmets bien ce que je veux transmettre via le personnage !

Allez, j'arrête. Bonne lecture :)

Image
Chapitre 28


Ils parvinrent sur les lieux du carnage après la bataille. Loki le vit tout de suite ; des corps de Chitauris étaient éparpillés partout autour. Difficile de ne pas tilter en effet. L’odeur du sang encore frais était particulièrement écœurante, il vit Eirik tressaillir à côté de lui. Il se baissa pour être à sa hauteur, arracha une bande de tissu au bas de sa tunique – les couturiers d’Asgard allaient pester – et la tendit à l’enfant en lui soufflant des indications. Suivant les conseils de son père, Eirik prit le tissu, l’attacha sur son visage de façon à couvrir son nez, et le frôla du bout des doigts. La bande verte se couvrit d’une couche de givre, assez fine pour laisser le prince respirer, assez épaisse pour filtrer les odeurs, qui se réduisirent à un léger désagrément. Pratique. Mais bon. Des femmes sont passées par là et je ne pense pas qu'ils ont prit cette peine. Enfin... Vu qu'Eirik est trop génial, on passe.
– Merci, souffla l’enfant, sa voix étouffée par le masque.
Loki lui rendit un sourire Par contre cette scène est cool., et se remit en marche. Mais Eirik n’en pouvait plus. Ils avaient parcouru une distance énorme, qu’il aurait d’habitude fait à cheval. Il resta sur place. Loki mit moins de deux pas à se rendre compte qu’il n’était pas suivi, se retourna. Eirik était debout, le fixait avec un regard mi-méfiant, mi-fatigué. Loki hésita à peine. Il attrapa son fils, le mit sur ses épaules, et se remit en marche. Moi aussi je veux monter sur ses épaules. Enfin... Pas lui en particulier, mais...
Eirik, remis de sa surprise, se laissa rapidement bercer par le pas souple de son père. S’appuyant sur sa tête, il ferma les yeux. Sa sœur et lui avaient un lien spécial. Sans être de la télépathie, c’était assez puissant pour qu’il ressentent les émotions les plus fortes. Le lien magique entre les jumeaux !!! Et là, pendant des heures, il avait senti qu’elle était au bord de la panique. En même temps elle a juste un fantôme comme compagnie.
Et son arrière-...
Plus que la marche, c’était ça qui l’avait épuisé. Là, il ne ressentait plus rien. Leur connexion était souvent fluctuante, mais il avait l’intuition que sa sœur allait mieux.
– Loki ?
– Hmm ?
– Qu’est-ce qui s’est passé ici ? Devine champion. Ta mère a invité les mecs du coin à manger des cookies avec du thé autour d'une adorable petite table.
Ils étaient encore en train de parcourir la lande couverte de cadavres. Loki mit un moment avant de répondre. Il attendit d’être arrivé au centre, où des débris d’acier brisés et gelés avaient été dispersés. Pour l'effet hein ?
Il passa une main au-dessus, se concentra.
– Ta sœur était ici. Ainsi que ta mère. Et…
Au même moment, Loki se crispa. Eirik se tendit, inquiet. Mais le dieu se contenta d’émettre un grognement de douleur, et se redressa.
– Elles se sont retrouvées, c’est certain, affirma-t-il.
– Comment le savez-vous ?
Loki fit un grand geste de la main, désigna l’ensemble de la zone.
– La magie laisse des traces, perceptibles pour certains. Celles de ta mère couvrent l’ensemble de la zone. Mais Evvie… elle a laissé son empreinte seulement ici. Et la sienne et celle de ta mère sont mêlées.
– Tout ça avec un seul geste de la main ?
Eirik devina plus qu’il ne vit le sourire de son père.
– Des siècles de pratique. Eh ouais. Faut bien s'accuper quand on est un dieu qui ne veut pas devenir dinguo (même si c'est pas trop réussi).
– Des siècles ?
– Trois millénaires en fait.
Le petit garçon garda le silence. Il avait entendu dire que Loki était vieux. Mais il ne pensait pas que c’était à ce point.
– Vous… vous vivez combien de temps ?
– Beaucoup.
– Et moi ?
– Aucune idée, admit-il honnêtement. Il faudra voir.
Et il se remit en marche en silence.
J'adore cette scène, vraiment.

Loki souffrait. Là beaucoup moins. Beaucoup. Lorsqu’il s’était concentré pour percevoir les traces de magie, l’Æther avait réagi. Violemment. Comme un coup de poing dans l’estomac. Et il savait que ce n’étaient pas les traces d’Elsa qui faisaient cet effet. Ni celles d’Evvie. C’était une autre présence, dont il n’arrivait pas à distinguer la nature. Une présence liée à la pierre de la réalité. Une présence qui le faisait souffrir. L’Æther était attiré par cette présence. Voulait la suivre. L'ancêtre de ton fils. Et je ne parle pas de toi. (D'accord c'était nul)
Ce fut cette impression qui guida Loki lorsqu’il se remit en marche. Il suivit la voie que lui indiquait la substance dans ses veines. Elle le tractait, dans une direction précise. Il poussa un soupir.
– Est-ce que tu as froid ? s’enquit-il auprès de son fils, faisant un effort pour maîtriser sa voix.
Il sentait que, sans cet effort, elle aurait probablement tremblé.
– Non. Je n’ai jamais eu froid, d’aussi loin que je me souvienne.
Loki étouffa un sourire, malgré la douleur. Son fils était le portrait exact d’Elsa. Ils avaient les mêmes capacités, les mêmes réactions à son égard. Elsa aussi l’avait considéré avec ce mélange de curiosité et de méfiance, au début. Longtemps auparavant. Les souvenirs revinrent, sans qu’il ne le veuille réellement. Il la revit, debout dans la cour de son château, altière et fière. Royale. Puis, le brusque changement, lorsque le marteau de Thor avait jailli dans sa direction. Le mur de glace qui s’élevait presque instantanément pour le protéger, lui.
À ce moment, il avait éprouvé un profond respect pour celle qui se dressait sans hésitation face à Thor. Il ne l’aimait pas encore. Il ne l’appréciait même pas réellement. Ça n’avait jamais été un coup de foudre, entre eux. Il ne pensait encore qu’à la manipuler pour s’en sortir. Mais il la respectait déjà. C'est Elsa.
Respect bafoué. Deux fois, maintenant. La première avec Thanos, la seconde avec Lorelei.
Et, d’une certaine manière, il sentait qu’elle lui faisait quand même confiance. D’une étrange manière. Elle lui avait laissé Eirik, sans hésitation.
Elsa. Sa Elsa.
Imbécile nostalgique ! s’admonesta-t-il.Ouais mais trop mignon. Même si Elsa ne t'appartient pas.
Pas plus que le monde.

La douleur avait reflué. Les souvenirs la tenaient à l’écart. Ou du moins, il l’occultait parce qu’il se laissait porter par les souvenirs.
– Loki ?
La petite voix venait d’en-haut. Il s’arracha à ses réminescences.
– Comment vous avez connu maman ?
Étrange qu’il le demande ainsi, surtout maintenant. J'allais le dire. À croire qu’ils étaient liés, d’une certaine manière.
– Elle était déjà reine d’Arendelle depuis deux ans, répondit-il, veillant à garder un souffle égal pour ne pas perdre son rythme de marche. J’étais… j’ai été envoyé à son service. Pour réparer mes torts, obtenir le pardon de ma souveraine.
– Qu’est-ce que vous aviez fait ? Oh mais trois fois rien. Surtout comparé à vos bêtises. (la deuxième phrase gache un peu l'effet non ?)
Loki garda le silence. Il n’avait pas exactement envie d’en parler. L’œil unique d’Odin, empli de tristesse et de reproches, lorsque la lame avait ouvert sa gorge, lui revint brusquement en mémoire. Il le chassa en sentant la douleur revenir au grand galop.
– Vous ne voulez pas en parler ?
– Non.
– Pourquoi ?
– C’était mal. C’était cruel. :shock: Il... Même si je ne le regrette pas, parce que ça m’a permis de rencontrer ta mère.
Petite mortelle à qui je n’aurais probablement jamais fait attention, sinon. L’année qu’il avait passée là-bas avait été meilleure que les trois millénaires qui l’avaient précédée. Une année pour gagner plus qu’on ne pourrait jamais espérer… et le perdre ensuite en quelques heures. La perfection est visiblement encore plus difficile à avoir quand il y a des dieux dans l'histoire.
Qu’est-ce que je suis devenu ? Un mec un presque pitoyable, mais génial.
Il poussa un soupir discret.
– Vous avez tué ?
– Oui. C'est le cas de le dire. (je crois que l'expression exacte n'est pas ça...)
Et pas qu’une personne. Il faisait rarement le compte, mais entre les victimes de l’attaque de New York, les soldats de Hans, Odin… Il avait même la mort des Chitauris sur la conscience, en théorie. Mais bon, celle-là ne pesait pas lourd.
Loki entreprit de gravir la colline. Ils avaient fini de parcourir la grande plaine qui s’étalait près des bordures de Knowhere. Ils allaient bientôt arriver au bout de l’astéroïde. Et il sentait qu’ils se rapprochaient progressivement de ce qui agitait tant l’Æther.
Lorsqu’il arriva au sommet, il aperçut, à la limite de son champ de vision, une masse grise tourbillonnante, gigantesque. Une tempête de neige. Grace à qui ? On se demande.

§.§.§.§.§.§


Après avoir récupéré sa fille, Elsa avait avancé, accompagnée d’une petite armée de femmes d’autant plus déteminées qu’elles avaient vaincu les Chitauris sans trop de difficultés. Les femmes avançaient pour récupérer leurs maris. Elsa était motivée par une raison bien plus simple : la vengeance. Elle avait retrouvé Evvie. Mais elle n’avait aucune intention de laisser passer cet affront. Pourtant ça aurait été pas mal de continuer quand même, mais sans la haine.
Enfin... Personne n'aurait pu mieux faire je pense.

La troupe, guidée par Evvie, elle-même guidée par Silvester, finit par arriver en bordure d’un camp.
– Comment on les récupère ? demanda une femme juste avant l’assaut.
Elle avait une peau verte, comme Gamora, et des cheveux teints en bleu. Elle s’était occupée de la traduction juste avant l’assaut sur les Chitauris. Et se débrouillait plutôt bien à l’épée.
– Il faut les assomer. Quand ils se réveilleront, ils seront à nouveau en pleine possession de leurs moyens.
La femme verte traduisit. La traduction fut reprise dans d’autres langues par d’autres femmes. Elsa craignit, un instant, que le sens général se perde Le jeu avec le téléphone. haha., mais les femmes hochèrent la tête d’un air entendu.

Elsa fut la première à s’avancer. Evvie était restée à l’arrière, tapie derrière une tente, invisible. Elle tendit les mains. Deux boules de glace, parfaitement modelées, frappèrent deux hommes juste devant elle. Ils s’effondrèrent dans une épaisse couche de poudreuse, créée à la dernière seconde pour amortir leur chute. Derrière, les autres femmes se mirent en marche. Pour l’occasion, leurs armes affûtées avaient été remplacées par des gourdins. Une dizaine d’hommes tombèrent avant que l’alarme ne soit sonnée. Et alors, tout le camp leur tomba dessus.
Rapidement, Lorelei apparut à la tête de l’armée. Vêtue de pied en cap, armée d’une double-épée, elle élimina presque sans regarder les trois femmes qui s’étaient élancées vers elle. C'est... Immédiatement, un cercle se forma autour d’elle. Elsa serra les poings de fureur. Des nuages s’accumulèrent en un instant, commencèrent à déverser de la neige. Une tempête de neige s’annonçait, monstrueuse et incontrôlable, à l’image de son humeur.
– Viens donc te battre à la loyale ! C'est Lorelei qui dit ça ? provoqua la rousse, debout au centre du no man’s land.
Elsa lança d’abord deux jets de glace, qui s’écrasèrent sur l’armure dorée en projetant de la neige autour, aveuglant temporairement l’ennemi. Elle en profita pour se jeter en avant. Deux dagues apparurent dans ses mains. Elle put ainsi taillarder une fois l’avant-bras de Lorelei, avant de devoir reculer sous l’assaut. Elles échangèrent quelques coups, brefs et violents. Chaque fois, les lames dessinaient une courbe parfaite pour frapper mortellement, et chaque fois, elles étaient arrêtées en pleine course.
Elsa gardait son rythme. Elle essayait de deviner celui de Lorelei. Mais la combattante était vive. Imprévisible. Elle prenait un rythme, le modifiait quelques secondes plus tard. Déstabilisait son adversaire. La blonde sentit rapidement qu’elle n’avait pas le niveau. Elle se ferait déborder en quelques secondes, à la première erreur. J'ai trop peur alors que ça n'a que duré quelques lignes.
– La solution est évidente.
– Je sais
, répondit-elle à Sylvi. Mais elle est malhonnête.
– Et alors ?
– Pas faux.
On me traduit ?
Lorelei fit un nouveau mouvement, et pour la première fois, Elsa ne para pas. Elle bondit hors de portée. Un sourire moqueur vint s’afficher sur le visage de la rousse. Disparut rapidement lorsque les mains d’Elsa s’illuminèrent. Elle plia les genoux, sauta. Les yeux de Lorelei s’écarquillèrent. Un phénix De feu ou de glace ? étincelant déploya ses ailes derrière la blonde, alors qu’elle se maintenait en l’air. Elsa étendit la main. Le phénix, suivant ses mouvements, fit un ample mouvement de l’aile. Des plumes de glace, acérées comme des poignards, en jaillirent. Trois s’enfoncèrent dans le plastron de Lorelei. Une quatrième perfora son ventre, une cinquième traversa son cou. Elsa retomba au sol souplement, en même temps qu'un corps inerte s’effondrait. Elle est morte ?
La rousse ne mourut pas sur le coup. Elle se vidait de son sang lentement, se tordant sur le sol, luttant pour chaque respiration. Elsa s’approcha à pas mesurés. Dans les yeux de son adversaire, emplis de douleur, elle lut une volonté féroce. Indomptable. Même à l’article de la mort, elle gardait une certaine fierté.
– Fais… le… souffla Lorelei d’une voix rauque.
Elsa comprit la prière muette. Elle l’acheva, d’un geste précis, gardant ses yeux fichés dans ceux de Lorelei jusqu’à la fin. Lorelei garda les yeux ouverts. Jusqu’au bout. Jusqu’à ce que leur lumière se ternisse définitivement. Tu l'as vraimanet fait ! :shock: Je n'ai pas vu la série, mais tuer un personnage qui devait être important...

Chapitre 27

§.§.§.§.§.§
J'ai adore le début du chapitre. La suite, beaucoup moins, mais le début, si. Enormément.
J'ai hâte de lire la suite. De revoir l'ange quantique aussi.
vampiredelivres

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 28

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Florance a écrit :
vampiredelivres a écrit :Здраво !
(Zdravo, en Serbe Et la Serbie c'est proche de la Russie ? Ce n'est pas trop loin... mais ce n'est pas exactement la porte d'à-côté.)

Comment allez-vous ? Bah, j'ai du temps mais je n'arrive pas à me motiver à bosser, je ne fais que lire.
D'un autre côté, j'avais Magnus Chase dans les mains.
Ça t'excuse à moitié ^^ La lecture, c'est la vie.
Moi, mieux. Clairement. Parce que les rentrées de vœux dans APB ne sont plus possibles, donc ça m'enlève un certain poids. Bon, j'ai quand même failli envoyer une lettre à une CPGE alors qu'il manquait un papier dedans. Pour tout vous dire, je m'en suis rendue compte après avoir déposé la lettre à la poste, quand je suis rentrée chez moi. Du coup, ça a été le sprint pour récupérer l'enveloppe avant que le bureau ne ferme, glisser le papier dedans avant que le bureau ne ferme et recacheter l'enveloppe... Vous sentez la galère.

Aussi, merci beaucoup pour vos réponses au chapitre précédent ! Vous avez commencé ('fin, je crois) à apprécier Silvester. Perso je ne le déteste pas, mais il apparait vraiment comme un gros fardeau. À première vue, je dois l'admettre ^^ Alors que presque personne ne l'aimait au début. Du coup, merci, parce que ça veut dire que je transmets bien ce que je veux transmettre via le personnage !

Allez, j'arrête. Bonne lecture :)

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Chapitre 28


Ils parvinrent sur les lieux du carnage après la bataille. Loki le vit tout de suite ; des corps de Chitauris étaient éparpillés partout autour. Difficile de ne pas tilter en effet. :lol: L’odeur du sang encore frais était particulièrement écœurante, il vit Eirik tressaillir à côté de lui. Il se baissa pour être à sa hauteur, arracha une bande de tissu au bas de sa tunique – les couturiers d’Asgard allaient pester – et la tendit à l’enfant en lui soufflant des indications. Suivant les conseils de son père, Eirik prit le tissu, l’attacha sur son visage de façon à couvrir son nez, et le frôla du bout des doigts. La bande verte se couvrit d’une couche de givre, assez fine pour laisser le prince respirer, assez épaisse pour filtrer les odeurs, qui se réduisirent à un léger désagrément. Pratique. Mais bon. Des femmes sont passées par là et je ne pense pas qu'ils ont prit cette peine. Enfin... Vu qu'Eirik est trop génial, on passe. Ben disons que les femmes sont passées pour taper, et se sont barrées ensuite.
– Merci, souffla l’enfant, sa voix étouffée par le masque.
Loki lui rendit un sourire Par contre cette scène est cool. :D Contente que ça te plaise ^^, et se remit en marche. Mais Eirik n’en pouvait plus. Ils avaient parcouru une distance énorme, qu’il aurait d’habitude fait à cheval. Il resta sur place. Loki mit moins de deux pas à se rendre compte qu’il n’était pas suivi, se retourna. Eirik était debout, le fixait avec un regard mi-méfiant, mi-fatigué. Loki hésita à peine. Il attrapa son fils, le mit sur ses épaules, et se remit en marche. Moi aussi je veux monter sur ses épaules. Enfin... Pas lui en particulier, mais... :lol:
Eirik, remis de sa surprise, se laissa rapidement bercer par le pas souple de son père. S’appuyant sur sa tête, il ferma les yeux. Sa sœur et lui avaient un lien spécial. Sans être de la télépathie, c’était assez puissant pour qu’il ressentent les émotions les plus fortes. Le lien magique entre les jumeaux !!! Voui, c'est trop bien, ça ! Et là, pendant des heures, il avait senti qu’elle était au bord de la panique. En même temps elle a juste un fantôme comme compagnie.
Et son arrière-...
:lol: Plus que la marche, c’était ça qui l’avait épuisé. Là, il ne ressentait plus rien. Leur connexion était souvent fluctuante, mais il avait l’intuition que sa sœur allait mieux.
– Loki ?
– Hmm ?
– Qu’est-ce qui s’est passé ici ? Devine champion. Ta mère a invité les mecs du coin à manger des cookies avec du thé autour d'une adorable petite table. Le thé et les gâteaux étaient juste respectivement acide et tranchant. :lol:
Ils étaient encore en train de parcourir la lande couverte de cadavres. Loki mit un moment avant de répondre. Il attendit d’être arrivé au centre, où des débris d’acier brisés et gelés avaient été dispersés. Pour l'effet hein ?
Même pas... enfin presque ! :lol: Il passa une main au-dessus, se concentra.
– Ta sœur était ici. Ainsi que ta mère. Et…
Au même moment, Loki se crispa. Eirik se tendit, inquiet. Mais le dieu se contenta d’émettre un grognement de douleur, et se redressa.
– Elles se sont retrouvées, c’est certain, affirma-t-il.
– Comment le savez-vous ?
Loki fit un grand geste de la main, désigna l’ensemble de la zone.
– La magie laisse des traces, perceptibles pour certains. Celles de ta mère couvrent l’ensemble de la zone. Mais Evvie… elle a laissé son empreinte seulement ici. Et la sienne et celle de ta mère sont mêlées.
– Tout ça avec un seul geste de la main ?
Eirik devina plus qu’il ne vit le sourire de son père.
– Des siècles de pratique. Eh ouais. Faut bien s'accuper quand on est un dieu qui ne veut pas devenir dinguo (même si c'est pas trop réussi). Oui, faut bien ^^ Après, ça ne garantit rien... !
– Des siècles ?
– Trois millénaires en fait.
Le petit garçon garda le silence. Il avait entendu dire que Loki était vieux. Mais il ne pensait pas que c’était à ce point.
– Vous… vous vivez combien de temps ?
– Beaucoup.
– Et moi ?
– Aucune idée, admit-il honnêtement. Il faudra voir.
Et il se remit en marche en silence.
J'adore cette scène, vraiment. Merci ! J'ai adoré l'écrire !

Loki souffrait. Là beaucoup moins. :lol: Je ne peux pas écrire seulement des trucs joyeux. Beaucoup. Lorsqu’il s’était concentré pour percevoir les traces de magie, l’Æther avait réagi. Violemment. Comme un coup de poing dans l’estomac. Et il savait que ce n’étaient pas les traces d’Elsa qui faisaient cet effet. Ni celles d’Evvie. C’était une autre présence, dont il n’arrivait pas à distinguer la nature. Une présence liée à la pierre de la réalité. Une présence qui le faisait souffrir. L’Æther était attiré par cette présence. Voulait la suivre. L'ancêtre de ton fils. Et je ne parle pas de toi. (D'accord c'était nul) C'était assez violent :lol:
Ce fut cette impression qui guida Loki lorsqu’il se remit en marche. Il suivit la voie que lui indiquait la substance dans ses veines. Elle le tractait, dans une direction précise. Il poussa un soupir.
– Est-ce que tu as froid ? s’enquit-il auprès de son fils, faisant un effort pour maîtriser sa voix.
Il sentait que, sans cet effort, elle aurait probablement tremblé.
– Non. Je n’ai jamais eu froid, d’aussi loin que je me souvienne.
Loki étouffa un sourire, malgré la douleur. Son fils était le portrait exact d’Elsa. Ils avaient les mêmes capacités, les mêmes réactions à son égard. Elsa aussi l’avait considéré avec ce mélange de curiosité et de méfiance, au début. Longtemps auparavant. Les souvenirs revinrent, sans qu’il ne le veuille réellement. Il la revit, debout dans la cour de son château, altière et fière. Royale. Puis, le brusque changement, lorsque le marteau de Thor avait jailli dans sa direction. Le mur de glace qui s’élevait presque instantanément pour le protéger, lui.
À ce moment, il avait éprouvé un profond respect pour celle qui se dressait sans hésitation face à Thor. Il ne l’aimait pas encore. Il ne l’appréciait même pas réellement. Ça n’avait jamais été un coup de foudre, entre eux. Il ne pensait encore qu’à la manipuler pour s’en sortir. Mais il la respectait déjà. C'est Elsa. Ça justifie tout, n'est-ce pas ?
Respect bafoué. Deux fois, maintenant. La première avec Thanos, la seconde avec Lorelei.
Et, d’une certaine manière, il sentait qu’elle lui faisait quand même confiance. D’une étrange manière. Elle lui avait laissé Eirik, sans hésitation.
Elsa. Sa Elsa.
Imbécile nostalgique ! s’admonesta-t-il.Ouais mais trop mignon. Même si Elsa ne t'appartient pas.
Pas plus que le monde.
Je crois que tu l'as gardée en travers de la gorge, l'histoire de la conquête du monde, non ? :mrgreen:
La douleur avait reflué. Les souvenirs la tenaient à l’écart. Ou du moins, il l’occultait parce qu’il se laissait porter par les souvenirs.
– Loki ?
La petite voix venait d’en-haut. Il s’arracha à ses réminescences.
– Comment vous avez connu maman ?
Étrange qu’il le demande ainsi, surtout maintenant. J'allais le dire. ;) À croire qu’ils étaient liés, d’une certaine manière.
– Elle était déjà reine d’Arendelle depuis deux ans, répondit-il, veillant à garder un souffle égal pour ne pas perdre son rythme de marche. J’étais… j’ai été envoyé à son service. Pour réparer mes torts, obtenir le pardon de ma souveraine.
– Qu’est-ce que vous aviez fait ? Oh mais trois fois rien. Surtout comparé à vos bêtises. (la deuxième phrase gache un peu l'effet non ?)Un tout petit peu seulement...
Loki garda le silence. Il n’avait pas exactement envie d’en parler. L’œil unique d’Odin, empli de tristesse et de reproches, lorsque la lame avait ouvert sa gorge, lui revint brusquement en mémoire. Il le chassa en sentant la douleur revenir au grand galop.
– Vous ne voulez pas en parler ?
– Non.
– Pourquoi ?
– C’était mal. C’était cruel. :shock: Il... Même si je ne le regrette pas, parce que ça m’a permis de rencontrer ta mère.
Petite mortelle à qui je n’aurais probablement jamais fait attention, sinon. L’année qu’il avait passée là-bas avait été meilleure que les trois millénaires qui l’avaient précédée. Une année pour gagner plus qu’on ne pourrait jamais espérer… et le perdre ensuite en quelques heures. La perfection est visiblement encore plus difficile à avoir quand il y a des dieux dans l'histoire. Les barres sont placées plus haut, donc oui...
Qu’est-ce que je suis devenu ? Un mec un presque pitoyable, mais génial.
Il poussa un soupir discret.
– Vous avez tué ?
– Oui. C'est le cas de le dire. (je crois que l'expression exacte n'est pas ça...) Si, c'est ça ^^
Et pas qu’une personne. Il faisait rarement le compte, mais entre les victimes de l’attaque de New York, les soldats de Hans, Odin… Il avait même la mort des Chitauris sur la conscience, en théorie. Mais bon, celle-là ne pesait pas lourd.
Loki entreprit de gravir la colline. Ils avaient fini de parcourir la grande plaine qui s’étalait près des bordures de Knowhere. Ils allaient bientôt arriver au bout de l’astéroïde. Et il sentait qu’ils se rapprochaient progressivement de ce qui agitait tant l’Æther.
Lorsqu’il arriva au sommet, il aperçut, à la limite de son champ de vision, une masse grise tourbillonnante, gigantesque. Une tempête de neige. Grace à qui ? On se demande. :lol: Bizarrement...

§.§.§.§.§.§


Après avoir récupéré sa fille, Elsa avait avancé, accompagnée d’une petite armée de femmes d’autant plus déteminées qu’elles avaient vaincu les Chitauris sans trop de difficultés. Les femmes avançaient pour récupérer leurs maris. Elsa était motivée par une raison bien plus simple : la vengeance. Elle avait retrouvé Evvie. Mais elle n’avait aucune intention de laisser passer cet affront. Pourtant ça aurait été pas mal de continuer quand même, mais sans la haine.
Enfin... Personne n'aurait pu mieux faire je pense.
Quand tu vois ta fille se faire kidnapper sous tes yeux...
La troupe, guidée par Evvie, elle-même guidée par Silvester, finit par arriver en bordure d’un camp.
– Comment on les récupère ? demanda une femme juste avant l’assaut.
Elle avait une peau verte, comme Gamora, et des cheveux teints en bleu. Elle s’était occupée de la traduction juste avant l’assaut sur les Chitauris. Et se débrouillait plutôt bien à l’épée.
– Il faut les assomer. Quand ils se réveilleront, ils seront à nouveau en pleine possession de leurs moyens.
La femme verte traduisit. La traduction fut reprise dans d’autres langues par d’autres femmes. Elsa craignit, un instant, que le sens général se perde Le jeu avec le téléphone. haha. Exactement !, mais les femmes hochèrent la tête d’un air entendu.

Elsa fut la première à s’avancer. Evvie était restée à l’arrière, tapie derrière une tente, invisible. Elle tendit les mains. Deux boules de glace, parfaitement modelées, frappèrent deux hommes juste devant elle. Ils s’effondrèrent dans une épaisse couche de poudreuse, créée à la dernière seconde pour amortir leur chute. Derrière, les autres femmes se mirent en marche. Pour l’occasion, leurs armes affûtées avaient été remplacées par des gourdins. Une dizaine d’hommes tombèrent avant que l’alarme ne soit sonnée. Et alors, tout le camp leur tomba dessus.
Rapidement, Lorelei apparut à la tête de l’armée. Vêtue de pied en cap, armée d’une double-épée, elle élimina presque sans regarder les trois femmes qui s’étaient élancées vers elle. C'est... Oui ? Immédiatement, un cercle se forma autour d’elle. Elsa serra les poings de fureur. Des nuages s’accumulèrent en un instant, commencèrent à déverser de la neige. Une tempête de neige s’annonçait, monstrueuse et incontrôlable, à l’image de son humeur.
– Viens donc te battre à la loyale ! C'est Lorelei qui dit ça ? C'est bien l'ironie de la chose ^^ provoqua la rousse, debout au centre du no man’s land.
Elsa lança d’abord deux jets de glace, qui s’écrasèrent sur l’armure dorée en projetant de la neige autour, aveuglant temporairement l’ennemi. Elle en profita pour se jeter en avant. Deux dagues apparurent dans ses mains. Elle put ainsi taillarder une fois l’avant-bras de Lorelei, avant de devoir reculer sous l’assaut. Elles échangèrent quelques coups, brefs et violents. Chaque fois, les lames dessinaient une courbe parfaite pour frapper mortellement, et chaque fois, elles étaient arrêtées en pleine course.
Elsa gardait son rythme. Elle essayait de deviner celui de Lorelei. Mais la combattante était vive. Imprévisible. Elle prenait un rythme, le modifiait quelques secondes plus tard. Déstabilisait son adversaire. La blonde sentit rapidement qu’elle n’avait pas le niveau. Elle se ferait déborder en quelques secondes, à la première erreur. J'ai trop peur alors que ça n'a que duré quelques lignes. :lol: Ça veut dire que j'ai réussi mon job ^^
– La solution est évidente.
– Je sais
, répondit-elle à Sylvi. Mais elle est malhonnête.
– Et alors ?
– Pas faux.
On me traduit ? Magie, et pas combat à la loyale.
Lorelei fit un nouveau mouvement, et pour la première fois, Elsa ne para pas. Elle bondit hors de portée. Un sourire moqueur vint s’afficher sur le visage de la rousse. Disparut rapidement lorsque les mains d’Elsa s’illuminèrent. Elle plia les genoux, sauta. Les yeux de Lorelei s’écarquillèrent. Un phénix De feu ou de glace ? Connaissant Elsa, je doute sincèrement que ce soit du feu. étincelant déploya ses ailes derrière la blonde, alors qu’elle se maintenait en l’air. Elsa étendit la main. Le phénix, suivant ses mouvements, fit un ample mouvement de l’aile. Des plumes de glace, acérées comme des poignards, en jaillirent. Trois s’enfoncèrent dans le plastron de Lorelei. Une quatrième perfora son ventre, une cinquième traversa son cou. Elsa retomba au sol souplement, en même temps qu'un corps inerte s’effondrait. Elle est morte ? Pas encore.
La rousse ne mourut pas sur le coup. Elle se vidait de son sang lentement, se tordant sur le sol, luttant pour chaque respiration. Elsa s’approcha à pas mesurés. Dans les yeux de son adversaire, emplis de douleur, elle lut une volonté féroce. Indomptable. Même à l’article de la mort, elle gardait une certaine fierté.
– Fais… le… souffla Lorelei d’une voix rauque.
Elsa comprit la prière muette. Elle l’acheva, d’un geste précis, gardant ses yeux fichés dans ceux de Lorelei jusqu’à la fin. Lorelei garda les yeux ouverts. Jusqu’au bout. Jusqu’à ce que leur lumière se ternisse définitivement. Tu l'as vraimanet fait ! :shock: Je n'ai pas vu la série, mais tuer un personnage qui devait être important... En vrai, Lorelei apparaît très peu (deux épisodes je crois, si ce n'est pas un seul, et jamais dans les films). Mais je l'adorais.

Chapitre 27

§.§.§.§.§.§
J'ai adore le début du chapitre. La suite, beaucoup moins, mais le début, si. Enormément.
J'ai hâte de lire la suite. De revoir l'ange quantique aussi.

Merci beaucoup pour ton commentaire ! Engill, ce ne sera pas tout de suite, mais il va revenir brièvement d'ici quelques chapitres. À très bientôt ^^
vampiredelivres

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Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 29

Message par vampiredelivres »

صباح الخير
(Sabah alkhyr, et je pense que vous aviez deviné que c'est de l'arabe ^^)

Comment allez-vous ?
De mon côté, grande nouvelle, j'ai eu un coup d'inspiration pour cette fic (je planchais depuis quelques semaines déjà, et mes chapitres devenaient assez laborieux), donc normalement, il reste encore quelques chapitres avant la fin de la partie deux, et ensuite, on passe à la partie 3...
Enfin, à moins que vous ne vouliez pas que je continue... ? (Honnêtement, je prie très fort pour que la réponse soit un "non" unanime...)

Aussi, il y a une référence à un film (un Disney, mais pas un animé), dans ce chapitre. Je ne sais pas si certains la retrouveront. La réponse sera dans l'image du prochain chapitre^^

Sur ce, bonne lecture !

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Chapitre 29


Loki avait presque atteint le lieu de la tempête, maintenant calmée, et Elsa avait rebroussé chemin, laissant là les femmes occupées à réveiller leurs maris. Normalement, la mort de Lorelei avait définitivement mis terme aux enchantements. Mais les hommes allaient être surpris de se retrouver au beau milieu d’une lande presque déserte.
En voyant Elsa revenir, Loki sentit le tiraillement de l’Æther dans son ventre. Brusque, douloureux. La sensation était devenue presque familière au cours de ces heures de marche. Il sentit qu’il était proche. Proche de la source de cette agitation. Il ferma les yeux brièvement. À ses côtés, Eirik marchait à nouveau. Dès qu’il aperçut sa sœur, saine et sauve, il se précipita en avant, délaissant son père. Loki suivit plus lentement, un peu plus hésitant sur l’accueil qu’Elsa allait lui réserver. Elle avait été particulièrement rogue à son départ. Est-ce que…
– T’es-tu décidé ?
Oui. Elle était toujours aussi irritée. Sauf que ses yeux brillaient étrangement, reflétant une sorte de tristesse et de vide abyssal. Loki reconnut immédiatement cette lueur.
– Tu as tué, affirma-t-il, ignorant à la fois la question et la douleur toujours plus intense qui irradiait maintenant dans tout son corps. Lorelei est morte. Et ça ne t’apporte rien.
Elsa se mordilla la lèvre inférieure, fixant le sol. Loki lui prit une main.
– La vengeance n’apporte rien. Crois-moi, j’ai essayé plus d’une fois d’en tirer quelque chose de bon. Mais elle ne fait rien d’autre que creuser un grand vide autour de toi.
Et, brusquement, Elsa se jeta à son cou, et éclata en sanglots. Déversa des torrents de larmes glacées, le nez enfoui dans son cou. Loki l’attira contre lui, l’emprisonna dans son étreinte. Elle ne chercha même pas à s’en dégager, s’accrocha à lui encore plus fort.
– Je me sens tellement vide… hoqueta-t-elle entre deux reniflements. Je suis fatiguée, Loki… Fatiguée de lutter… de m’obliger à me méfier… Je te veux à côté de moi… J’ai besoin de toi. J’ai besoin de te faire confiance… Mais je ne sais pas si je peux… Je n’ose plus…
L’écho, violent, de ce qu’elle lui avait dit ce soir-là, après Thanos, fut comme un coup de poignard en plein cœur, plus violent que la douleur de l’Æther s’agitant dans ses veines. Il tourna la tête, quelques degrés à peine, pour murmurer à son oreille :
– Je t’aime. Ça, ça n’a jamais changé.
– Alors pourquoi est-ce que ça fait aussi mal… ?
Il n’y avait aucune réponse à cela. Alors il se contenta de faire la chose la plus naturelle. Il l’embrassa. Doucement, sans essayer de la forcer. Baiser chaste, qui les laissa pourtant étrangement à bout de souffle. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, elle resta accrochée à lui comme une enfant.

§.§.§.§.§.§


À quelques mètres de là seulement, Evvie et Eirik se tenaient debout, face à face, mains jointes. Aucune étreinte, aucun sourire. Ils se regardaient, chacun ayant l’impression de redécouvrir l’autre.

Eirik voyait sa sœur, à la fois tellement ressemblante à leur père et tellement différente. Une ombre, fragile, tremblotante, qui venait de voir quelqu’un mourir devant elle pour la première fois. Elle aurait dû rester à l’écart, comme sa mère le lui avait dit. Pourtant, elle n’avait pas pu s’en empêcher.
Lorsque le corps avait arrêté de respirer, une ombre s’était détachée du corps de Lorelei. Seule Evvie l’avait vue. Elle s’était éloignée de quelques pas, pendant que sa mère restait à genoux. Le fantôme de Lorelei s’était approché d’Evvie. Elle s’était retournée vers son corps. Absolument pas choquée par son décès.
– C’est ça, la mort ?
Elle avait parcouru son environnement d’un long regard mélancolique. Tout autour d’elle, le monde des vivants, à la fois si proche et si éloigné. Et puis, une petite lumière s’était allumée au fond de ses yeux fantomatiques.
– Sans rancœur, princesse ? avait-elle souri. Après tout, c’est ta mère qui m’a tuée.
Et elle s’était éloignée pour laisser la jeune fille tranquille.

Evvie, elle, revoyait son frère. Tellement similaire à leur mère. Mêmes cheveux, même attitude. Juste des yeux verts tirant sur le bleu, hérités de son père.
Ils ne s’étaient quittés que pour quelques heures, pourtant la fatigue avait assombri ses traits, lui donnant deux ou trois années de plus. Il avait passé des heures avec leur père, sur ses épaules ou à marcher avec lui, en quête des deux personnes les plus importantes pour eux deux. Il avait compris que, malgré tout ce qui pouvait les éloigner, lui et Loki étaient proches, d’une certaine manière. Ils tenaient tous les deux à protéger leur famille. Même si famille était un mot que Loki admettait ne pas réellement connaître.
À bien y réfléchir, Eirik avait admis qu’il ne signifiait pas grand chose pour lui non plus, pour l’instant. Toutes les personnes qui évoluaient dans son entourage lui avaient garanti une relative sérénité et lui avaient offert l’amour dont il avait besoin… mais une famille, c’était différent. Ça supposait une unisson. Qu’il avait été loin d’éprouver, petit.
Il se tenait maintenant devant sa sœur, une nouvelle lueur dans le regard. Il se tenait plus franc, mieux affirmé. Plus confiant. Plus sûr de son nouveau rôle dans la famille qu’il entrevoyait maintenant.

– Tu m’as manqué.
Les mots ne portèrent pas loin, murmurés dans un souffle. Juste assez pour qu’Evvie réponde sur le même ton.
– Toi aussi.
Il la tira vers lui, la serra contre sa poitrine. Elle se raccrocha à lui, ferma les yeux. C’était tellement plus simple ainsi… tellement plus simple de s’abandonner…
Lorsqu’ils se séparèrent, leurs regards convergèrent d’un même ensemble vers leurs parents, qui se tenaient enlacés à quelques mètres de là. Leur mère tremblait. Et leur père semblait… à la fois préoccupé, et étrangement satisfait alors qu’il la tenait dans ses bras. Evvie leva les yeux vers son frère, un brin plus grand qu’elle.
– Tu penses qu’ils vont se réconcilier ?
– Peut-être.

§.§.§.§.§.§


Loki avait arrêté de prêter attention à l’Æther. Grossière erreur. La sensation de douleur s’atténua brièvement… puis la Pierre d’Infinité jaillit hors de son corps dans une explosion retentissante. Elsa fut projetée dix mètres plus loin, atterrit durement sur le sol, tandis que Loki tombait à terre. L’Æther fut dispersé en centaines de petit cristaux, qui se rassemblèrent rapidement en un tourbillon rouge.
Sonnés, Elsa et Loki mirent un certain temps à se relever. Pendant ce temps, le tourbillon avait enflé, enroulé autour d’une personne qu’aucun des deux ne pouvait voir. Silvester.
Silvester sentait le pouvoir qui l’environnait. Il sentait que l’Æther l’attirait, mais il avait peur. Il ne voulait pas laisser cette… chose… le toucher une seconde fois. La dernière fois, il avait été éjecté hors de la réalité des autres. Il vivait dans son monde, un monde à part, où personne à part Evvie ne l’entendait. Il ne voulait pas être envoyé encore plus loin, quelque part où plus personne ne le verrait. Mais, confusément, il sentait aussi que ce n’était pas la même attraction que celle de l’obscurité. L’obscurité le tirait à elle, il n’arrivait pas à s’y soustraire. Elle était uniquement tenue en retrait par la présence d’Evvie. Là, en revanche, il pouvait se permettre de refuser. De ne pas toucher l’Æther.
Hésitant, il finit par tendre la main. Quelques éclats, poussés par le vent, frôlèrent sa peau. Il ressentit leur contact, la morsure de la Gemme. Le tourbillon entier changea de direction, s’enfonça dans sa peau. Se glissa dans son corps, envahit ses veines. Silvester hurla de souffrance.
Et puis, la douleur reflua progressivement, jusqu’à ne devenir qu’un tiraillement sourd, à peine perceptible. Silvester ouvrit lentement les yeux, effrayé. Où allait-il encore…
Elsa et Loki le fixaient avec stupeur. Le fixaient. Il se racla la gorge.
– Vous… vous m’entendez ?
Silence. Pendant un moment, il crut qu’il était encore dans un autre monde. Hors de portée, inaudible, invisible. Et, finalement, Elsa murmura :
– Oui… On vous entend.
Silvester cilla. Puis poussa un grand cri de joie et de soulagement.
– OUIIIII ! ENFIN !
Loki esquissa une ombre de sourire, apparemment pas dérangé par le fait de perdre une telle puissance. En le voyant sourire ainsi, d’un air presque satisfait, Silvester se rappela soudain de la fois où il avait failli se faire étouffer. Sa colère fusa brusquement hors de lui comme un raz-de-marée destructeur, percuta Loki, le soulevant dans les airs. Le dieu pâlit brusquement, et il porta une main à sa gorge en haletant. Enivré par le pouvoir qu’il sentait jaillir de ses mains, Silvester serra. Loki hoqueta.
Et, soudain, Silvester perdit pied. Il roula sur le côté, dans une chute incontrôlée, termina le nez dans la poussière. Grinçant de douleur, il se redressa. Elsa venait de lui envoyer un jet de magie droit dans le ventre, et se précipitait déjà aux côtés de Loki. Silvester grogna, tendit la main. Rien ne se passa. Frustré, il réessaya. Absolument rien. Pas le moindre tiraillement, pas la plus petite étincelle de magie dans ses doigts. Lui qui la ressentait si clairement quelques secondes auparavant se retrouvait à nouveau aussi démuni qu’un humain quelconque. Il aurait voulu hurler, s’en abstint difficilement en voyant le regard assassin dont le gratifiait Elsa. Loki s’était redressé, le fixait aussi, mais étrangement calme.
– Un pouvoir, ça met des années à se maîtriser, expliqua-t-il, glacial.
Silvester frémit, étrangement intimidé par celui qu’il tenait à sa merci encore quelques secondes plus tôt. Elsa se releva à son tour, s’approcha du prince de Weselton. Froide et terrifiante, comme la sorcière des glaces que dépeignaient certaines légendes de son pays natal. Alors qu’il croyait qu’elle allait l’assassiner sur place, elle se contenta de lui tendre une main. Il la prit, hésitant et effrayé. Elle le tira vers le haut. Comme s’il ne pesait rien. Il sentit l’angoisse lui étreindre le cœur, encore plus que quand elle s’était avancée vers lui. Pour la première fois, il voyait l’éventuel monstre derrière le masque. La combattante derrière l’humaine. La sorcière derrière la reine.
– Je vous apprécie, fit-elle, tout aussi glacée que son compagnon. Je suis vraiment contente que vous soyez vivant.
Dits sur ce ton, les mots n’avaient aucun sens. Mais ils n’admettaient aucune réplique.
– Mais je vous jure que si vous agressez Loki encore une fois, vous le regretterez.
– Il m’a bien agressé, lui, protesta Silvester.
Il avait conscience que c’était ridicule comme excuse, mais il se sentait paralysé et terrifié.
– Et je vous ai défendu. Tout comme je le défendrai lui, si c’est nécessaire.
– Merci, mon ange, mais je sais me défendre, intervint Loki avec un léger sourire suffisant.
– Tu ne disais pas ça, il y a une minute, suspendu dans les airs, répliqua-t-elle.
Elle souriait, elle aussi. Presque amusée par leur dispute. Elle se tourna à nouveau vers Silvester en se recomposant une façade plus sérieuse, et reprit :
– J’ai fait une erreur en vous amenant ici. Je vous ai exposé à des dangers qui ne convenaient pas. J’en suis réellement navrée. Mais nous avons besoin de vous, maintenant.
– De cette… Gemme, releva le concerné avec un ricanement.
Elsa inclina la tête.
– Certes. Ce qui ne change rien aux faits, vu que vous la possédez. J’apprécierais juste que vous ne vous en preniez pas au père de mes enfants.
Silvester tourna la tête pour voir Evvie, qui observait la scène, main dans la main avec Eirik. Elle dardait sur lui un regard venimeux, à mille lieues de la relative sympathie qu’elle lui avait témoigné précédemment. Il déglutit, hocha la tête. Le message était assez clair. S’il s’en prenait à un seul membre de cette famille, peu importe lequel, il en paierait les douloureuses conséquences.
Sentant le malaise de Silvester, Loki posa une main sur l’épaule d’Elsa, un sourire presque… attendri aux lèvres.
– Bon. C’est pas qu’on ait un long chemin à faire pour revenir au vaisseau, mais… on a vraiment un long chemin à faire.
Elsa se tourna vers son ancien amant, ricanant légèrement, et tendit la main. Un jet de neige en jaillit, se condensa pour former deux ours de glace harnachés à un grand traîneau de la même matière. Les ours poussèrent, en prenant vie, un rugissement retentissant, criant de réalisme, et lacérèrent profondément le sol de leurs griffes. Silvester émit une exclamation stupéfaite. La reine d’Arendelle fit signe à ses enfants d’approcher. Ils s’embarquèrent tous ensemble sur le traîneau, sur lequel Elsa créa une toiture aérodynamique d’un geste pour les protéger du vent. Elle claqua de la langue.
Même à travers la paroi de glace, les ours l’entendirent. Ils s’élancèrent à la vitesse du vent vers l’autre bout de Knowhere.

Chapitre 28
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Dernière modification par vampiredelivres le mer. 26 avr., 2017 8:16 pm, modifié 1 fois.
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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 29

Message par Florance »

vampiredelivres a écrit :صباح الخير
(Sabah alkhyr, et je pense que vous aviez deviné que c'est de l'arabe ^^) L'arabe, ça se met à droite.


Comment allez-vous ? Mal, toujours à peine travaillé. Mais j'arrive pas à commencer ! Pourtant il faudrait...
De mon côté, grande nouvelle, j'ai eu un coup d'inspiration pour cette fic (je planchais depuis quelques semaines déjà, et mes chapitres devenaient assez laborieux), donc normalement, il reste encore quelques chapitres avant la fin de la partie deux, et ensuite, on passe à la partie 3...
Enfin, à moins que vous ne vouliez pas que je continue... ? (Honnêtement, je prie très fort pour que la réponse soit un "non" unanime...) Eh bien... Je rigole, NON, bien sûr.

Aussi, il y a une référence à un film (un Disney, mais pas un animé), dans ce chapitre. Je ne sais pas si certains la retrouveront. La réponse sera dans l'image du prochain chapitre^^

Sur ce, bonne lecture !

Image
C'est qui ?
Chapitre 29


Loki avait presque atteint le lieu de la tempête, maintenant calmée, et Elsa avait rebroussé chemin, laissant là les femmes occupées à réveiller leurs maris. Normalement, la mort de Lorelei avait définitivement mis terme aux enchantements. Mais les hommes allaient être surpris de se retrouver au beau milieu d’une lande presque déserte. Et en plus le paysage n'est pas de la meilleure qualité.
En voyant Elsa revenir, Loki sentit le tiraillement de l’Æther dans son ventre. Brusque, douloureux. La sensation était devenue presque familière au cours de ces heures de marche. Il sentit qu’il était proche. Proche de la source de cette agitation. Il ferma les yeux brièvement. À ses côtés, Eirik marchait à nouveau. Dès qu’il aperçut sa sœur, saine et sauve, il se précipita en avant, délaissant son père. Loki suivit plus lentement, un peu plus hésitant sur l’accueil qu’Elsa allait lui réserver. Des cris, et des hurlements. (C'est synonyme et alors ?) Peut-être un peu de glace, mais très peu probablement au chocolat. (Je sais c'est dommage) Elle avait été particulièrement rogue à son départ. Est-ce que…
– T’es-tu décidé ? De ? Son camp ?
Oui. Elle était toujours aussi irritée. Sauf que ses yeux brillaient étrangement, reflétant une sorte de tristesse et de vide abyssal. Loki reconnut immédiatement cette lueur.
– Tu as tué Mais quel tact mon cher, quel tact ! , affirma-t-il, ignorant à la fois la question et la douleur toujours plus intense qui irradiait maintenant dans tout son corps. Lorelei est morte. Et ça ne t’apporte rien.
Elsa se mordilla la lèvre inférieure, fixant le sol. Loki lui prit une main.
– La vengeance n’apporte rien. Crois-moi, j’ai essayé plus d’une fois d’en tirer quelque chose de bon. Sérieux ! Mais elle ne fait rien d’autre que creuser un grand vide autour de toi.
Et, brusquement, Elsa se jeta à son cou, et éclata en sanglots. Wha ! C'est trop beau ! Et triste.
Déversa des torrents de larmes glacées, le nez enfoui dans son cou. Loki l’attira contre lui, l’emprisonna dans son étreinte. Elle ne chercha même pas à s’en dégager, s’accrocha à lui encore plus fort.
– Je me sens tellement vide… hoqueta-t-elle entre deux reniflements. Je suis fatiguée, Loki… Fatiguée de lutter… de m’obliger à me méfier… Je te veux à côté de moi… J’ai besoin de toi. J’ai besoin de te faire confiance… Mais je ne sais pas si je peux… Je n’ose plus… Quelques rappels ne feront pas de mal, mais je pense qu'il commence
à piger le truc.

L’écho, violent, de ce qu’elle lui avait dit ce soir-là, après Thanos, fut comme un coup de poignard en plein cœur, plus violent que la douleur de l’Æther s’agitant dans ses veines. Il tourna la tête, quelques degrés à peine, pour murmurer à son oreille :
– Je t’aime. Ça, ça n’a jamais changé.
– Alors pourquoi est-ce que ça fait aussi mal… ? C'est ça l'amour quand c'est elle est pas idéal.
Il n’y avait aucune réponse à cela. Alors il se contenta de faire la chose la plus naturelle. Il l’embrassa. Doucement, sans essayer de la forcer. Baiser châste, qui les laissa pourtant étrangement à bout de souffle. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, elle resta accrochée à lui comme une enfant. Trop mimi.

§.§.§.§.§.§


À quelques mètres de là seulement, Evvie et Eirik se tenaient debout, face à face, mains jointes. Aucune étreinte, aucun sourire. Ils se regardaient, chacun ayant l’impression de redécouvrir l’autre. Là, ça fait pas presque pitié,
mais carrément flipper.


Eirik voyait sa sœur, à la fois tellement ressemblante à leur père et tellement différente. Une ombre, fragile, tremblotante, qui venait de voir quelqu’un mourir devant elle pour la première fois. Elle aurait dû rester à l’écart, comme sa mère le lui avait dit. Pourtant, elle n’avait pas pu s’en empêcher.
Lorsque le corps avait arrêté de respirer, une ombre s’était détachée du corps de Lorelei. Seule Evvie l’avait vue. Elle s’était éloignée de quelques pas, pendant que sa mère restait à genoux. Le fantôme de Lorelei s’était approché d’Evvie. Elle s’était retournée vers son corps. Absolument pas choquée par son décès.
– C’est ça, la mort ?
Elle avait parcouru son environnement d’un long regard mélancolique. Tout autour d’elle, le monde des vivants, à la fois si proche et si éloigné. Et puis, une petite lumière s’était allumée au fond de ses yeux fantomatiques.
– Sans rancœur, princesse ? avait-elle souri. Après tout, c’est ta mère qui m’a tuée.
Et elle s’était éloignée pour laisser la jeune fille tranquille. Tellement blasé haha.

Evvie, elle, revoyait son frère. Tellement similaire à leur mère. Mêmes cheveux, même attitude. Juste des yeux verts tirant sur le bleu, hérités de son père.
Ils ne s’étaient quittés que pour quelques heures, pourtant la fatigue avait assombri ses traits, lui donnant deux ou trois années de plus. Il avait passé des heures avec leur père, sur ses épaules ou à marcher avec lui, en quête des deux personnes les plus importantes pour eux deux. Il avait compris que, malgré tout ce qui pouvait les éloigner, lui et Loki étaient proches, d’une certaine manière. Deux mecs. Ya déjà ça. Ils tenaient tous les deux à protéger leur famille. Même si famille était un mot que Loki admettait ne pas réellement connaître.
À bien y réfléchir, Eirik avait admis qu’il ne signifiait pas grand chose pour lui non plus, pour l’instant. Ah bon ! D'un autre côté... Toutes les personnes qui évoluaient dans son entourage lui avaient garanti une relative sérénité et lui avaient offert l’amour dont il avait besoin… mais une famille, c’était différent. Ça supposait une unisson. Qu’il avait été loin d’éprouver, petit.
Il se tenait maintenant devant sa sœur, une nouvelle lueur dans le regard. Il se tenait plus franc, mieux affirmé. Plus confiant. Plus sûr de son nouveau rôle dans la famille qu’il entrevoyait maintenant.

– Tu m’as manqué.
Les mots ne portèrent pas loin, murmurés dans un souffle. Juste assez pour qu’Evvie réponde sur le même ton.
– Toi aussi.
Il la tira vers lui, la serra contre sa poitrine. Ah bah quand même ! Elle se raccrocha à lui, ferma les yeux. C’était tellement plus simple ainsi… tellement plus simple de s’abandonner…
Lorsqu’ils se séparèrent, leurs regards convergèrent d’un même ensemble vers leurs parents, qui se tenaient enlacés à quelques mètres de là. Trop mignon hein ? J'espérais un autre lieu beaucoup plus beau, mais bon. Leur mère tremblait. Et leur père semblait… à la fois préoccupé, et étrangement satisfait alors qu’il la tenait dans ses bras. Bah... Evvie leva les yeux vers son frère, un brin plus grand qu’elle.
– Tu penses qu’ils vont se réconcilier ?
– Peut-être. J'espère.

§.§.§.§.§.§


Loki avait arrêté de prêter attention à l’Æther. Ah oui il y a aussi lui. Grossière erreur. La sensation de douleur s’atténua brièvement… puis la Pierre d’Infinité jaillit hors de son corps dans une explosion retentissante. Elsa fut projetée dix mètres plus loin, atterrit durement sur le sol, tandis que Loki tombait à terre. L’Æther fut dispersé en centaines de petit cristaux, qui se rassemblèrent rapidement en un tourbillon rouge.
Sonnés, Elsa et Loki mirent un certain temps à se relever. Pendant ce temps, le tourbillon avait enflé, enroulé autour d’une personne qu’aucun des deux ne pouvait voir. Silvester. Ah. Je croyais que c'était l'ancêtre. JE me demandais aussi quand est-ce qu'ils ce sont rencontrés le cailloux et elle.
Silvester sentait le pouvoir qui l’environnait. Il sentait que l’Æther l’attirait, mais il avait peur. Il ne voulait pas laisser cette… chose… le toucher une seconde fois. La dernière fois, il avait été éjecté hors de la réalité des autres. Il vivait dans son monde, un monde à part, où personne à part Evvie ne l’entendait. Il ne voulait pas être envoyé encore plus loin, quelque part où plus personne ne le verrait. Mais, confusément, il sentait aussi que ce n’était pas la même attraction que celle de l’obscurité. L’obscurité le tirait à elle, il n’arrivait pas à s’y soustraire. Elle était uniquement tenue en retrait par la présence d’Evvie. Là, en revanche, il pouvait se permettre de refuser. De ne pas toucher l’Æther.
Hésitant, il finit par tendre la main. Quelques éclats, poussés par le vent, frôlèrent sa peau. Il ressentit leur contact, la morsure de la Gemme. Le tourbillon entier changea de direction, s’enfonça dans sa peau. Se glissa dans son corps, envahit ses veines. Silvester hurla de souffrance. Et on l'entend ? Parce que sinon c'est trop triste.
Et puis, la douleur reflua progressivement, jusqu’à ne devenir qu’un tiraillement sourd, à peine perceptible. Silvester ouvrit lentement les yeux, effrayé. Où allait-il encore… être ?
Elsa et Loki le fixaient avec stupeur. Le fixaient. Il se racla la gorge.
– Vous… vous m’entendez ?
Silence. Pendant un moment, il crut qu’il était encore dans un autre monde. Hors de portée, inaudible, invisible. Et, finalement, Elsa murmura :
– Oui… On vous entend. c'est quoi cette question chelou ? Et qu'est-ce qu'il fout là lui ? pensa-t-elle en même temps.
Silvester cilla. Puis poussa un grand cri de joie et de soulagement.
– OUIIIII ! ENFIN ! Trop mignon ! mais fardeau quand même. Enfin plus maintenant je suppose.
Loki esquissa une ombre de sourire, apparemment pas dérangé par le fait de perdre une telle puissance. En le voyant sourire ainsi, d’un air presque satisfait, Silvester se rappela soudain de la fois où il avait failli se faire étouffer. Sa colère fusa brusquement hors de lui comme un raz-de-marée destructeur, percuta Loki, le soulevant dans les airs. Eh ! Il est méchant et con et... mais pas touche ! Le dieu pâlit brusquement, et il porta une main à sa gorge en haletant. Enivré par le pouvoir qu’il sentait jaillir de ses mains, Silvester serra. Loki hoqueta.
Et, soudain, Silvester perdit pied. Il roula sur le côté, dans une chute incontrôlée, termina le nez dans la poussière. Grinçant de douleur, il se redressa. Elsa venait de lui envoyer un jet de magie droit dans le ventre Eh ouais. Tu peux rêver pour avoir sa main. Si tu veux encore., et se précipitait déjà aux côtés de Loki. Silvester grogna, tendit la main. Rien ne se passa. Frustré, il réessaya. Absolument rien. Pas le moindre tiraillement, pas la plus petite étincelle de magie dans ses doigts. Lui qui la ressentait si clairement quelques secondes auparavant se retrouvait à nouveau aussi démuni qu’un humain quelconque. Il aurait voulu hurler, s’en abstint difficilement en voyant le regard assassin dont le gratifiait Elsa. Loki s’était redressé, le fixait aussi, mais étrangement calme. Des gens qui venlent sa mort, il doit être habitué. Tant qu'on touche pas à Elsa et ses petits chous.
– Un pouvoir, ça met des années à se maîtriser, expliqua-t-il, glacial.
Silvester frémit, étrangement intimidé par celui qu’il tenait à sa merci encore quelques secondes plus tôt. Elsa se releva à son tour, s’approcha du prince de Weselton. Froide et terrifiante, comme la sorcière des glaces que dépeignaient certaines légendes de son pays natal. Alors qu’il croyait qu’elle allait l’assassiner sur place, elle se contenta de lui tendre une main. Il la prit, hésitant et effrayé. Elle le tira vers le haut. Comme s’il ne pesait rien. Il sentit l’angoisse lui étreindre le cœur, encore plus que quand elle s’était avancée vers lui. Pour la première fois, il voyait l’éventuel monstre derrière le masque. La combattante derrière l’humaine. La sorcière derrière la reine.
– Je vous apprécie, fit-elle, tout aussi glacée que son compagnon. Je suis vraiment contente que vous soyez vivant. Mais ouvrez la bouche et je vous transforme en gros cousin d'Olaf.
Dits sur ce ton, les mots n’avaient aucun sens. Mais ils n’admettaient aucune réplique.
– Mais je vous jure que si vous agressez Loki encore une fois, vous le regretterez.
Olaf : oui un nouveau copain !
– Il m’a bien agressé, lui, protesta Silvester. Certes, mais si tu avais écouté, tu sauras que se vanger,
c'est irrésistible et complètement con. Bon d'accord à ta place...

Il avait conscience que c’était ridicule comme excuse, mais il se sentait paralysé et terrifié. Tu es face à une fille en colère (Et puis quelle fille!), c'est normal.
– Et je vous ai défendu. Tout comme je le défendrai lui, si c’est nécessaire.
– Merci, mon ange, mais je sais me défendre, intervint Loki avec un léger sourire suffisant. Ha ha ha !

– Tu ne disais pas ça, il y a une minute, suspendu dans les airs, répliqua-t-elle. Ouais !
Elle souriait, elle aussi. Presque amusée par leur dispute. Elle se tourna à nouveau vers Silvester en se recomposant une façade plus sérieuse, et reprit :
– J’ai fait une erreur en vous amenant ici. Je vous ai exposé à des dangers qui ne convenaient pas. Yep !
J’en suis réellement navrée. Mais nous avons besoin de vous, maintenant.
– De cette… Gemme, releva le concerné avec un ricanement. Certes.
Elsa inclina la tête.
– Certes. Ce qui ne change rien au fait, vu que vous la possédez. J’apprécierais juste que vous ne vous en preniez pas au père de mes enfants.
Silvester tourna la tête pour voir Evvie, qui observait la scène, main dans la main avec Eirik. Elle dardait sur lui un regard venimeux, à mille lieues de la relative sympathie qu’elle lui avait témoigné précédemment. Il déglutit, hocha la tête. Le message était assez clair. S’il s’en prenait à un seul membre de cette famille, peu importe lequel, il en paierait les douloureuses conséquences. Du moins pire que ce que peut te faire le cailloux, vu qu'il y aura aussi des sentiments et que des tortures psychologiques, c'est dévastateur.
Sentant le malaise de Silvester, Loki posa une main sur l’épaule d’Elsa, un sourire presque… attendri aux lèvres. Tant qu'elle ne lui jette plus de regard remplit de haine hein ? Aux anges le seigneur du mal.
– Bon. C’est pas qu’on ait un long chemin à faire pour revenir au vaisseau, mais… on a vraiment un long chemin à faire. :lol:
Elsa se tourna vers son ancien amant, ricanant légèrement, et tendit la main. Un jet de neige en jaillit, se condensa pour former deux ours de glace harnachés à un grand traîneau de la même matière. Les ours poussèrent, en prenant vie, un rugissement retentissant, criant de réalisme, et lacérèrent profondément le sol de leurs griffes. Silvester émit une exclamation stupéfaite. La reine d’Arendelle fit signe à ses enfants d’approcher. Ils s’embarquèrent tous ensemble sur le traîneau, sur lequel Elsa créa une toiture aérodynamique d’un geste pour les protéger du vent. Elle claqua de la langue.
Même à travers la paroi de glace, les ours l’entendirent. Ils s’élancèrent à la vitesse du vent vers l’autre bout de Knowhere. J'aurais préféré des cerfs, des loups ou des lapins... Non pas les lapins. Pas pour tirer en tout cas.

Chapitre 28

§.§.§.§.§.§
Je préfère le dabut du précédent chapitre, mais celui là est pas mal non plus.
Et si tu t'es demandé dans quel camp je suis, plus du côté d'Eirik, mais sinon, d'aucun.
J'ai hâte de lire la suite. Du moins si c'est aussi "tranquille".
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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen]

Message par TardisWho »

Ca y est j'ai enfin pu rattraper mon retard. C'est tellement bien. J'ai adore lire chacun des chapitres qui me manquaient. Tu m'as rendu heureuse. Quand j'ai vu ton message sur mon mur et le chapitre 29 j'ai saute de joie. Enfin!!!!!! J'attendais depuis un long moment se rapprochement entre Elsa et Loki. Mais bon tout ne pouvait pas être parfait. Malheureusement ce Silvester est toujours là mais bon c'est pas grave car Elsa et Loki se sont réconciliés. J'ai vraiment hâte de lire le prochain chapitre.
Elicia

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen]

Message par Elicia »

toujours là évidemment.
plus vraiment le temps de commenter désolée.
continue surtout!
enfin le rapprochement, on y croyait plus !! Loki remonte dans mon estime petit à petit.
J'adore les jumeaux, mais j'ai eu une furieuse envie de taper Sylvester.
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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen]

Message par Amethystes »

Coucou !
Évidemment, je suis encore là !! Mais en ce moment j'ai vraiment pas le temps et la motivation pour commenter désolée :?
Mon ordi beugue vraiment beaucoup là donc je vais pas faire long
Juste j'aime toujours autant ta fic et continue surtout !!
Voilà c'est pas long désolée mais c'est pas possible là je vois pas ce que j'écris :| :lol:
vampiredelivres

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen]

Message par vampiredelivres »

Florance a écrit :صباح الخير
(Sabah alkhyr, et je pense que vous aviez deviné que c'est de l'arabe ^^) L'arabe, ça se met à droite.
Ça diminue un peu la visibilité... mais je penserai à modifier ^^

Comment allez-vous ? Mal, toujours à peine travaillé. Mais j'arrive pas à commencer ! Pourtant il faudrait... Va bosser, toi ! XD
De mon côté, grande nouvelle, j'ai eu un coup d'inspiration pour cette fic (je planchais depuis quelques semaines déjà, et mes chapitres devenaient assez laborieux), donc normalement, il reste encore quelques chapitres avant la fin de la partie deux, et ensuite, on passe à la partie 3...
Enfin, à moins que vous ne vouliez pas que je continue... ? (Honnêtement, je prie très fort pour que la réponse soit un "non" unanime...) Eh bien... Je rigole, NON, bien sûr. Aww, merci ! :)

Aussi, il y a une référence à un film (un Disney, mais pas un animé), dans ce chapitre. Je ne sais pas si certains la retrouveront. La réponse sera dans l'image du prochain chapitre^^

Sur ce, bonne lecture !

Image
C'est qui ?
Chapitre 29


Loki avait presque atteint le lieu de la tempête, maintenant calmée, et Elsa avait rebroussé chemin, laissant là les femmes occupées à réveiller leurs maris. Normalement, la mort de Lorelei avait définitivement mis terme aux enchantements. Mais les hommes allaient être surpris de se retrouver au beau milieu d’une lande presque déserte. Et en plus le paysage n'est pas de la meilleure qualité. Si, il est de qualité pour une scène de mauvais augure... :lol:
En voyant Elsa revenir, Loki sentit le tiraillement de l’Æther dans son ventre. Brusque, douloureux. La sensation était devenue presque familière au cours de ces heures de marche. Il sentit qu’il était proche. Proche de la source de cette agitation. Il ferma les yeux brièvement. À ses côtés, Eirik marchait à nouveau. Dès qu’il aperçut sa sœur, saine et sauve, il se précipita en avant, délaissant son père. Loki suivit plus lentement, un peu plus hésitant sur l’accueil qu’Elsa allait lui réserver. Des cris, et des hurlements. (C'est synonyme et alors ?) Peut-être un peu de glace, mais très peu probablement au chocolat. (Je sais c'est dommage) Ça me semble pas mal, comme accueil, pour l'instant ^^ Elle avait été particulièrement rogue à son départ. Est-ce que…
– T’es-tu décidé ? De ? Son camp ? Oui.
Oui. Elle était toujours aussi irritée. Sauf que ses yeux brillaient étrangement, reflétant une sorte de tristesse et de vide abyssal. Loki reconnut immédiatement cette lueur.
– Tu as tué Mais quel tact mon cher, quel tact ! On parle de Loki, je te signale ! :lol: , affirma-t-il, ignorant à la fois la question et la douleur toujours plus intense qui irradiait maintenant dans tout son corps. Lorelei est morte. Et ça ne t’apporte rien.
Elsa se mordilla la lèvre inférieure, fixant le sol. Loki lui prit une main.
– La vengeance n’apporte rien. Crois-moi, j’ai essayé plus d’une fois d’en tirer quelque chose de bon. Sérieux ! Mais elle ne fait rien d’autre que creuser un grand vide autour de toi.
Et, brusquement, Elsa se jeta à son cou, et éclata en sanglots. Wha ! C'est trop beau ! Et triste.
Déversa des torrents de larmes glacées, le nez enfoui dans son cou. Loki l’attira contre lui, l’emprisonna dans son étreinte. Elle ne chercha même pas à s’en dégager, s’accrocha à lui encore plus fort.
– Je me sens tellement vide… hoqueta-t-elle entre deux reniflements. Je suis fatiguée, Loki… Fatiguée de lutter… de m’obliger à me méfier… Je te veux à côté de moi… J’ai besoin de toi. J’ai besoin de te faire confiance… Mais je ne sais pas si je peux… Je n’ose plus… Quelques rappels ne feront pas de mal, mais je pense qu'il commence
à piger le truc.
Ouais, il a plus ou moins capté l'idée, là.
L’écho, violent, de ce qu’elle lui avait dit ce soir-là, après Thanos, fut comme un coup de poignard en plein cœur, plus violent que la douleur de l’Æther s’agitant dans ses veines. Il tourna la tête, quelques degrés à peine, pour murmurer à son oreille :
– Je t’aime. Ça, ça n’a jamais changé.
– Alors pourquoi est-ce que ça fait aussi mal… ? C'est ça l'amour quand c'est elle est pas idéal. :?:
Il n’y avait aucune réponse à cela. Alors il se contenta de faire la chose la plus naturelle. Il l’embrassa. Doucement, sans essayer de la forcer. Baiser châste, qui les laissa pourtant étrangement à bout de souffle. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, elle resta accrochée à lui comme une enfant. Trop mimi. :P

§.§.§.§.§.§


À quelques mètres de là seulement, Evvie et Eirik se tenaient debout, face à face, mains jointes. Aucune étreinte, aucun sourire. Ils se regardaient, chacun ayant l’impression de redécouvrir l’autre. Là, ça fait pas presque pitié,
mais carrément flipper.
Mais nan voyons !

Eirik voyait sa sœur, à la fois tellement ressemblante à leur père et tellement différente. Une ombre, fragile, tremblotante, qui venait de voir quelqu’un mourir devant elle pour la première fois. Elle aurait dû rester à l’écart, comme sa mère le lui avait dit. Pourtant, elle n’avait pas pu s’en empêcher.
Lorsque le corps avait arrêté de respirer, une ombre s’était détachée du corps de Lorelei. Seule Evvie l’avait vue. Elle s’était éloignée de quelques pas, pendant que sa mère restait à genoux. Le fantôme de Lorelei s’était approché d’Evvie. Elle s’était retournée vers son corps. Absolument pas choquée par son décès.
– C’est ça, la mort ?
Elle avait parcouru son environnement d’un long regard mélancolique. Tout autour d’elle, le monde des vivants, à la fois si proche et si éloigné. Et puis, une petite lumière s’était allumée au fond de ses yeux fantomatiques.
– Sans rancœur, princesse ? avait-elle souri. Après tout, c’est ta mère qui m’a tuée.
Et elle s’était éloignée pour laisser la jeune fille tranquille. Tellement blasé haha. C'est ça qui m'a toujours tuée avec le personnage de Lorelei, dans Marvel. Elle est tout le temps blasée XD

Evvie, elle, revoyait son frère. Tellement similaire à leur mère. Mêmes cheveux, même attitude. Juste des yeux verts tirant sur le bleu, hérités de son père.
Ils ne s’étaient quittés que pour quelques heures, pourtant la fatigue avait assombri ses traits, lui donnant deux ou trois années de plus. Il avait passé des heures avec leur père, sur ses épaules ou à marcher avec lui, en quête des deux personnes les plus importantes pour eux deux. Il avait compris que, malgré tout ce qui pouvait les éloigner, lui et Loki étaient proches, d’une certaine manière. Deux mecs. Ya déjà ça. Pas faux ^^ Ils tenaient tous les deux à protéger leur famille. Même si famille était un mot que Loki admettait ne pas réellement connaître.
À bien y réfléchir, Eirik avait admis qu’il ne signifiait pas grand chose pour lui non plus, pour l’instant. Ah bon ! D'un autre côté... Entre une mère qui t'ignore pendant la moitié de ton enfance, un père dieu-psychopathe brillant par son taux d'absentéisme, une tante hyperactive toujours gamine dans sa tête et une sœur avec de sérieux problèmes de self-control... Toutes les personnes qui évoluaient dans son entourage lui avaient garanti une relative sérénité et lui avaient offert l’amour dont il avait besoin… mais une famille, c’était différent. Ça supposait une unisson. Qu’il avait été loin d’éprouver, petit.
Il se tenait maintenant devant sa sœur, une nouvelle lueur dans le regard. Il se tenait plus franc, mieux affirmé. Plus confiant. Plus sûr de son nouveau rôle dans la famille qu’il entrevoyait maintenant.

– Tu m’as manqué.
Les mots ne portèrent pas loin, murmurés dans un souffle. Juste assez pour qu’Evvie réponde sur le même ton.
– Toi aussi.
Il la tira vers lui, la serra contre sa poitrine. Ah bah quand même ! :lol: Elle se raccrocha à lui, ferma les yeux. C’était tellement plus simple ainsi… tellement plus simple de s’abandonner…
Lorsqu’ils se séparèrent, leurs regards convergèrent d’un même ensemble vers leurs parents, qui se tenaient enlacés à quelques mètres de là. Trop mignon hein ? J'espérais un autre lieu beaucoup plus beau, mais bon. Leur mère tremblait. Et leur père semblait… à la fois préoccupé, et étrangement satisfait alors qu’il la tenait dans ses bras. Bah... Evvie leva les yeux vers son frère, un brin plus grand qu’elle.
– Tu penses qu’ils vont se réconcilier ?
– Peut-être. J'espère. Moi aussi !
Hein, de quoi ? C'est moi l'auteu... ah, oui, mince ! Oublie ce que je viens de dire ! :lol:


§.§.§.§.§.§


Loki avait arrêté de prêter attention à l’Æther. Ah oui il y a aussi lui. :lol: Faut pas oublier Ætherichou, voyons ! Grossière erreur. La sensation de douleur s’atténua brièvement… puis la Pierre d’Infinité jaillit hors de son corps dans une explosion retentissante. Elsa fut projetée dix mètres plus loin, atterrit durement sur le sol, tandis que Loki tombait à terre. L’Æther fut dispersé en centaines de petit cristaux, qui se rassemblèrent rapidement en un tourbillon rouge.
Sonnés, Elsa et Loki mirent un certain temps à se relever. Pendant ce temps, le tourbillon avait enflé, enroulé autour d’une personne qu’aucun des deux ne pouvait voir. Silvester. Ah. Je croyais que c'était l'ancêtre. JE me demandais aussi quand est-ce qu'ils ce sont rencontrés le cailloux et elle. Nah, c'était Silvester qui l'attirait depuis le début.
Silvester sentait le pouvoir qui l’environnait. Il sentait que l’Æther l’attirait, mais il avait peur. Il ne voulait pas laisser cette… chose… le toucher une seconde fois. La dernière fois, il avait été éjecté hors de la réalité des autres. Il vivait dans son monde, un monde à part, où personne à part Evvie ne l’entendait. Il ne voulait pas être envoyé encore plus loin, quelque part où plus personne ne le verrait. Mais, confusément, il sentait aussi que ce n’était pas la même attraction que celle de l’obscurité. L’obscurité le tirait à elle, il n’arrivait pas à s’y soustraire. Elle était uniquement tenue en retrait par la présence d’Evvie. Là, en revanche, il pouvait se permettre de refuser. De ne pas toucher l’Æther.
Hésitant, il finit par tendre la main. Quelques éclats, poussés par le vent, frôlèrent sa peau. Il ressentit leur contact, la morsure de la Gemme. Le tourbillon entier changea de direction, s’enfonça dans sa peau. Se glissa dans son corps, envahit ses veines. Silvester hurla de souffrance. Et on l'entend ? Parce que sinon c'est trop triste. Pour l'instant, non, mais bientôt.
Et puis, la douleur reflua progressivement, jusqu’à ne devenir qu’un tiraillement sourd, à peine perceptible. Silvester ouvrit lentement les yeux, effrayé. Où allait-il encore… être ? :lol:
Elsa et Loki le fixaient avec stupeur. Le fixaient. Il se racla la gorge.
– Vous… vous m’entendez ?
Silence. Pendant un moment, il crut qu’il était encore dans un autre monde. Hors de portée, inaudible, invisible. Et, finalement, Elsa murmura :
– Oui… On vous entend. c'est quoi cette question chelou ? Et qu'est-ce qu'il fout là lui ? pensa-t-elle en même temps. :lol:
Silvester cilla. Puis poussa un grand cri de joie et de soulagement.
– OUIIIII ! ENFIN ! Trop mignon ! mais fardeau quand même. Enfin plus maintenant je suppose. Un peu moins, on va dire.
Loki esquissa une ombre de sourire, apparemment pas dérangé par le fait de perdre une telle puissance. En le voyant sourire ainsi, d’un air presque satisfait, Silvester se rappela soudain de la fois où il avait failli se faire étouffer. Sa colère fusa brusquement hors de lui comme un raz-de-marée destructeur, percuta Loki, le soulevant dans les airs. Eh ! Il est méchant et con et... mais pas touche ! :lol: Team Loki en force. Le dieu pâlit brusquement, et il porta une main à sa gorge en haletant. Enivré par le pouvoir qu’il sentait jaillir de ses mains, Silvester serra. Loki hoqueta.
Et, soudain, Silvester perdit pied. Il roula sur le côté, dans une chute incontrôlée, termina le nez dans la poussière. Grinçant de douleur, il se redressa. Elsa venait de lui envoyer un jet de magie droit dans le ventre Eh ouais. Tu peux rêver pour avoir sa main. Si tu veux encore. Là, ça dépend pas tant d'eux que des nécessités d'Arendelle... mais c'est un détail ! XD, et se précipitait déjà aux côtés de Loki. Silvester grogna, tendit la main. Rien ne se passa. Frustré, il réessaya. Absolument rien. Pas le moindre tiraillement, pas la plus petite étincelle de magie dans ses doigts. Lui qui la ressentait si clairement quelques secondes auparavant se retrouvait à nouveau aussi démuni qu’un humain quelconque. Il aurait voulu hurler, s’en abstint difficilement en voyant le regard assassin dont le gratifiait Elsa. Loki s’était redressé, le fixait aussi, mais étrangement calme. Des gens qui venlent sa mort, il doit être habitué. Tant qu'on touche pas à Elsa et ses petits chous. Ouais, les gens qui l'ont déjà menacé de mort, il y en a une liste longue comme pas possible (tout ceux du NewYork du MCU, pour commencer)
– Un pouvoir, ça met des années à se maîtriser, expliqua-t-il, glacial.
Silvester frémit, étrangement intimidé par celui qu’il tenait à sa merci encore quelques secondes plus tôt. Elsa se releva à son tour, s’approcha du prince de Weselton. Froide et terrifiante, comme la sorcière des glaces que dépeignaient certaines légendes de son pays natal. Alors qu’il croyait qu’elle allait l’assassiner sur place, elle se contenta de lui tendre une main. Il la prit, hésitant et effrayé. Elle le tira vers le haut. Comme s’il ne pesait rien. Il sentit l’angoisse lui étreindre le cœur, encore plus que quand elle s’était avancée vers lui. Pour la première fois, il voyait l’éventuel monstre derrière le masque. La combattante derrière l’humaine. La sorcière derrière la reine.
– Je vous apprécie, fit-elle, tout aussi glacée que son compagnon. Je suis vraiment contente que vous soyez vivant. Mais ouvrez la bouche et je vous transforme en gros cousin d'Olaf. C'est l'idée ! XD
Dits sur ce ton, les mots n’avaient aucun sens. Mais ils n’admettaient aucune réplique.
– Mais je vous jure que si vous agressez Loki encore une fois, vous le regretterez.
Olaf : oui un nouveau copain ! :lol:
– Il m’a bien agressé, lui, protesta Silvester. Certes, mais si tu avais écouté, tu sauras que se vanger,
c'est irrésistible et complètement con. Bon d'accord à ta place...

Il avait conscience que c’était ridicule comme excuse, mais il se sentait paralysé et terrifié. Tu es face à une fille en colère (Et puis quelle fille!), c'est normal.
– Et je vous ai défendu. Tout comme je le défendrai lui, si c’est nécessaire.
– Merci, mon ange, mais je sais me défendre, intervint Loki avec un léger sourire suffisant. Ha ha ha !

– Tu ne disais pas ça, il y a une minute, suspendu dans les airs, répliqua-t-elle. Ouais !
Elle souriait, elle aussi. Presque amusée par leur dispute. Elle se tourna à nouveau vers Silvester en se recomposant une façade plus sérieuse, et reprit :
– J’ai fait une erreur en vous amenant ici. Je vous ai exposé à des dangers qui ne convenaient pas. Yep !
J’en suis réellement navrée. Mais nous avons besoin de vous, maintenant.
– De cette… Gemme, releva le concerné avec un ricanement. Certes. C'est un détail,
voyons !

Elsa inclina la tête.
– Certes. Ce qui ne change rien au fait, vu que vous la possédez. J’apprécierais juste que vous ne vous en preniez pas au père de mes enfants.
Silvester tourna la tête pour voir Evvie, qui observait la scène, main dans la main avec Eirik. Elle dardait sur lui un regard venimeux, à mille lieues de la relative sympathie qu’elle lui avait témoigné précédemment. Il déglutit, hocha la tête. Le message était assez clair. S’il s’en prenait à un seul membre de cette famille, peu importe lequel, il en paierait les douloureuses conséquences. Du moins pire que ce que peut te faire le cailloux, vu qu'il y aura aussi des sentiments et que des tortures psychologiques, c'est dévastateur. :lol:
Sentant le malaise de Silvester, Loki posa une main sur l’épaule d’Elsa, un sourire presque… attendri aux lèvres. Tant qu'elle ne lui jette plus de regard remplit de haine hein ? Aux anges le seigneur du mal. Ouais, elle a trouvé quelqu'un d'autre à engueuler, donc ça lui va plutôt bien.
– Bon. C’est pas qu’on ait un long chemin à faire pour revenir au vaisseau, mais… on a vraiment un long chemin à faire. :lol:
Elsa se tourna vers son ancien amant, ricanant légèrement, et tendit la main. Un jet de neige en jaillit, se condensa pour former deux ours de glace harnachés à un grand traîneau de la même matière. Les ours poussèrent, en prenant vie, un rugissement retentissant, criant de réalisme, et lacérèrent profondément le sol de leurs griffes. Silvester émit une exclamation stupéfaite. La reine d’Arendelle fit signe à ses enfants d’approcher. Ils s’embarquèrent tous ensemble sur le traîneau, sur lequel Elsa créa une toiture aérodynamique d’un geste pour les protéger du vent. Elle claqua de la langue.
Même à travers la paroi de glace, les ours l’entendirent. Ils s’élancèrent à la vitesse du vent vers l’autre bout de Knowhere. J'aurais préféré des cerfs, des loups ou des lapins... Non pas les lapins. Pas pour tirer en tout cas. :lol:

Chapitre 28

§.§.§.§.§.§


Je préfère le dabut du précédent chapitre, mais celui là est pas mal non plus.
Et si tu t'es demandé dans quel camp je suis, plus du côté d'Eirik, mais sinon, d'aucun.
J'ai hâte de lire la suite. Du moins si c'est aussi "tranquille".

C'est vrai que la question de ton "camp" s'est posée plusieurs fois... Bon, au moins, je suis fixée.
Merci beaucoup !
(Entre nous, je ne sais pas si ce sera plus tranquille, mais je vais essayer de ne pas trucider tout le monde à la fin XD)
À bientôt !
Flamboyante a écrit :صباح الخير

صباح الخير(Sabah alkhyr, et je pense que vous aviez deviné que c'est de l'arabe ^^) Dommage, baby, je connais quelques mots de turc ! Enfin, plus sérieusement, j'ai raté quelques chapitres et je m'en excuse, sincèrement. D'où le commentaire-citation, j'ai eu envie de te faire plaisir ! Heyy ! Ça fait plaisir de te revoir ici ! Et merci beaucoup !
:D


Comment allez-vous ?
De mon côté, grande nouvelle, j'ai eu un coup d'inspiration pour cette fic (je planchais depuis quelques semaines déjà, et mes chapitres devenaient assez laborieux), donc normalement, il reste encore quelques chapitres avant la fin de la partie deux, et ensuite, on passe à la partie 3...
Enfin, à moins que vous ne vouliez pas que je continue... ? (Honnêtement, je prie très fort pour que la réponse soit un "non" unanime...) Un "non" totalement acquis, dans mon cas. Tu mérites de respirer un peu !^^ Aww, merci !

Aussi, il y a une référence à un film (un Disney, mais pas un animé), dans ce chapitre. Je ne sais pas si certains la retrouveront. La réponse sera dans l'image du prochain chapitre^^ Je vais essayer de la trouver alors. Du moment que c'est pas Pretty Woman... *Va vomir* C'est pas Disney, ça, donc tu es tranquille.

Sur ce, bonne lecture !


Chapitre 29


Loki avait presque atteint le lieu de la tempête, maintenant calmée, et Elsa avait rebroussé chemin, laissant là les femmes occupées à réveiller leurs maris. Normalement, la mort de Lorelei avait définitivement mis terme aux enchantements. Mais les hommes allaient être surpris de se retrouver au beau milieu d’une lande presque déserte. Cool qu'ils lui aient botté le cul, à celle-là ! C'tte violence ! :lol:
En voyant Elsa revenir, Loki sentit le tiraillement de l’Æther dans son ventre. Brusque, douloureux. La sensation était devenue presque familière au cours de ces heures de marche. Il sentit qu’il était proche. Proche de la source de cette agitation. Il ferma les yeux brièvement. À ses côtés, Eirik marchait à nouveau. Dès qu’il aperçut sa sœur, saine et sauve, il se précipita en avant, délaissant son père. Loki suivit plus lentement, un peu plus hésitant sur l’accueil qu’Elsa allait lui réserver. Elle avait été particulièrement rogue Elle doit sentir que leur histoire risque potentiellement de virer au tragique aussi. Mais cette fois, ils auront eu le temps de s'envoyer en l'air, c'est déjà ça... Tragique, peut-être, me connaissant. à son départ. Est-ce que…
– T’es-tu décidé ?
Oui. Elle était toujours aussi irritée Bah ! Un p'tit tour à la pharmacie et elle n'y paraîtra plus ! :lol: . Sauf que ses yeux brillaient étrangement, reflétant une sorte de tristesse et de vide abyssal. Loki reconnut immédiatement cette lueur.
– Tu as tué, affirma-t-il, ignorant à la fois la question et la douleur toujours plus intense qui irradiait maintenant dans tout son corps. Lorelei est morte. Et ça ne t’apporte rien.
Elsa se mordilla la lèvre inférieure, fixant le sol. Loki lui prit une main.
– La vengeance n’apporte rien. Crois-moi, j’ai essayé plus d’une fois d’en tirer quelque chose de bon. Mais elle ne fait rien d’autre que creuser un grand vide autour de toi. Pas d'accord, surtout si le vide existait déjà avant. Peut-être qu'il regrette la mort de Baldr et de beaucoup d'autres, remarque, sans oser le dire à voix haute. Euh... Loki, regretter,
c'est quand même un concept abstrait. Les seules choses qu'il doit probablement regretter, c'est la mort de sa mère, sa trahison envers Elsa, et son absence auprès de ses enfants. Sinon... :ugeek:

Et, brusquement, Elsa se jeta à son cou, et éclata en sanglots. Déversa des torrents de larmes glacées, le nez enfoui dans son cou. Ça devient chaud entre eux... nan, Vamp, pas taper !!! Loki l’attira contre lui, l’emprisonna dans son étreinte. Elle ne chercha même pas à s’en dégager, s’accrocha à lui encore plus fort.
– Je me sens tellement vide… hoqueta-t-elle entre deux reniflements. Je suis fatiguée, Loki… Fatiguée de lutter… de m’obliger à me méfier… Je te veux à côté de moi… J’ai besoin de toi. J’ai besoin de te faire confiance… Mais je ne sais pas si je peux… Je n’ose plus…
L’écho, violent, de ce qu’elle lui avait dit ce soir-là, après Thanos, fut comme un coup de poignard en plein cœur, plus violent que la douleur de l’Æther s’agitant dans ses veines. Il tourna la tête, quelques degrés à peine, pour murmurer à son oreille :
– Je t’aime. Ça, ça n’a jamais changé.
– Alors pourquoi est-ce que ça fait aussi mal… ?
Il n’y avait aucune réponse à cela. Alors il se contenta de faire la chose la plus naturelle. Il l’embrassa. Doucement, sans essayer de la forcer. Baiser chaste Merki ^^, qui les laissa pourtant étrangement à bout de souffle. Lorsque leurs lèvres se séparèrent, elle resta accrochée à lui comme une enfant.

§.§.§.§.§.§


À quelques mètres de là seulement, Evvie et Eirik se tenaient debout, face à face, mains jointes. Aucune étreinte, aucun sourire. Ils se regardaient, chacun ayant l’impression de redécouvrir l’autre. Heureusement qu'on sait qu'ils sont frère et sœur, ces deux-là, dis donc ! Hein, de quoi ? :lol:
Eirik voyait sa sœur, à la fois tellement ressemblante à leur père et tellement différente. Une ombre, fragile, tremblotante, qui venait de voir quelqu’un mourir devant elle pour la première fois. Elle aurait dû rester à l’écart, comme sa mère le lui avait dit. Pourtant, elle n’avait pas pu s’en empêcher. Tant mieux. Elle n'en deviendra que plus forte.
Lorsque le corps avait arrêté de respirer, une ombre s’était détachée du corps de Lorelei. Seule Evvie l’avait vue. Elle s’était éloignée de quelques pas, pendant que sa mère restait à genoux. Le fantôme de Lorelei s’était approché d’Evvie. Elle s’était retournée vers son corps. Absolument pas choquée par son décès.
– C’est ça, la mort ?
Elle avait parcouru son environnement d’un long regard mélancolique. Tout autour d’elle, le monde des vivants, à la fois si proche et si éloigné. Et puis, une petite lumière s’était allumée au fond de ses yeux fantomatiques.
– Sans rancœur, princesse ? avait-elle souri. Après tout, c’est ta mère qui m’a tuée.
Et elle s’était éloignée pour laisser la jeune fille tranquille. Plutôt cool pour un fantôme. Et plus cool que lorsqu'elle était vivante. Oui, elle était chiante quand elle était vivante. Mais elle en avait un peu raz les pâquerettes d'une vie trop longue qui tournait en rond.

Evvie, elle, revoyait son frère. Tellement similaire à leur mère. Mêmes cheveux, même attitude. Juste des yeux verts tirant sur le bleu, hérités de son père.
Ils ne s’étaient quittés que pour quelques heures, pourtant la fatigue avait assombri ses traits, lui donnant deux ou trois années de plus. Il avait passé des heures avec leur père, sur ses épaules ou à marcher avec lui, en quête des deux personnes les plus importantes pour eux deux. Il avait compris que, malgré tout ce qui pouvait les éloigner, lui et Loki étaient proches, d’une certaine manière. Ils tenaient tous les deux à protéger leur famille. Même si famille était un mot que Loki admettait ne pas réellement connaître. Si Elsa l'épouse, il apprendra. Un jour, peut-être... :lol:
À bien y réfléchir, Eirik avait admis qu’il ne signifiait pas grand chose pour lui non plus, pour l’instant. Toutes les personnes qui évoluaient dans son entourage lui avaient garanti une relative sérénité et lui avaient offert l’amour dont il avait besoin… mais une famille, c’était différent. Ça supposait une unisson. Bizarrement dit Qu’il avait été loin d’éprouver, petit.
Il se tenait maintenant devant sa sœur, une nouvelle lueur dans le regard. Il se tenait plus franc, mieux affirmé. Plus confiant. Plus sûr de son nouveau rôle dans la famille qu’il entrevoyait maintenant. Normal. C'est un peu moins le bordel, il a appris qui était réellement son père et a vu ses parents se réconcilier doucement. Ça, et le fait qu'il air subi une sorte d'épreuve initiatique. Ça change. Ouais.

– Tu m’as manqué.
Les mots ne portèrent pas loin, murmurés dans un souffle. Juste assez pour qu’Evvie réponde sur le même ton.
– Toi aussi.
Il la tira vers lui, la serra contre sa poitrine. Elle se raccrocha à lui, ferma les yeux. C’était tellement plus simple ainsi… tellement plus simple de s’abandonner…
Lorsqu’ils se séparèrent, leurs regards convergèrent d’un même ensemble vers leurs parents, qui se tenaient enlacés à quelques mètres de là. Leur mère tremblait. Et leur père semblait… à la fois préoccupé, et étrangement satisfait alors qu’il la tenait dans ses bras. I've got the girl, biatch ! :lol: Evvie leva les yeux vers son frère, un brin plus grand qu’elle.
– Tu penses qu’ils vont se réconcilier ?
– Peut-être. Encore un ou deux titres de The Weekend, une bouteille de champagne. Ajoutez une poignée de chandelles aux huiles essentielles. Laissez reposer le tout. Puis passez à la casserole à feu vif, avant de mettre l'émulsion obtenue au congélateur pour une nuit entière afin de figer la préparation.

§.§.§.§.§.§


Loki avait arrêté de prêter attention à l’Æther. Grossière erreur. La sensation de douleur s’atténua brièvement… puis la Pierre d’Infinité jaillit hors de son corps dans une explosion retentissante. Par quelle sortie ? Telle est la question. Elsa fut projetée dix mètres plus loin, atterrit durement sur le sol, tandis que Loki tombait à terre. L’Æther fut dispersé en centaines de petit cristaux, qui se rassemblèrent rapidement en un tourbillon rouge.
Sonnés, Elsa et Loki mirent un certain temps à se relever. Pendant ce temps, le tourbillon avait enflé, enroulé autour d’une personne qu’aucun des deux ne pouvait voir. Silvester.
Silvester sentait le pouvoir qui l’environnait. Il sentait que l’Æther l’attirait, mais il avait peur. Il ne voulait pas laisser cette… chose… le toucher une seconde fois. La dernière fois, il avait été éjecté hors de la réalité des autres. Il vivait dans son monde, un monde à part, où personne à part Evvie ne l'entendait. Bref, t'es mort, quoi. C'est ça ^^. Il ne voulait pas être envoyé encore plus loin, quelque part où plus personne ne le verrait. Mais, confusément, il sentait aussi que ce n’était pas la même attraction que celle de l’obscurité. L’obscurité le tirait à elle, il n’arrivait pas à s’y soustraire. Elle était uniquement tenue en retrait par la présence d’Evvie. Là, en revanche, il pouvait se permettre de refuser. De ne pas toucher l’Æther.
Hésitant, il finit par tendre la main. Quelques éclats, poussés par le vent, frôlèrent sa peau. Il ressentit leur contact, la morsure de la Gemme. Gemme, Gemme, Gemme, Gémo !!! Gémaux ? Géronimo ? :mrgreen: Le tourbillon entier changea de direction, s’enfonça dans sa peau. Se glissa dans son corps, envahit ses veines. Silvester hurla de souffrance. Oh-oh.
Et puis, la douleur reflua progressivement, jusqu’à ne devenir qu’un tiraillement sourd, à peine perceptible. Silvester ouvrit lentement les yeux, effrayé. Où allait-il encore…
Elsa et Loki le fixaient avec stupeur. Le fixaient. Il se racla la gorge.
– Vous… vous m’entendez ?
Silence. Pendant un moment, il crut qu’il était encore dans un autre monde. Hors de portée, inaudible, invisible. Et, finalement, Elsa murmura :
– Oui… On vous entend.
Silvester cilla. Puis poussa un grand cri de joie et de soulagement.
– OUIIIII ! ENFIN !
Loki esquissa une ombre de sourire, "Et merde, il est là..." :lol: apparemment pas dérangé par le fait de perdre une telle puissance. En le voyant sourire ainsi, d’un air presque satisfait, Silvester se rappela soudain de la fois où il avait failli se faire étouffer. Sa colère fusa brusquement hors de lui comme un raz-de-marée destructeur, percuta Loki, le soulevant dans les airs. Le dieu pâlit brusquement, et il porta une main à sa gorge en haletant. Enivré par le pouvoir qu’il sentait jaillir de ses mains, Silvester serra. Loki hoqueta.
Et, soudain, Silvester perdit pied. Il roula sur le côté, dans une chute incontrôlée, termina le nez dans la poussière. Tu utilises beaucoup cette expression. Possible. Grinçant de douleur, il se redressa. Elsa venait de lui envoyer un jet de magie droit dans le ventre, et se précipitait déjà aux côtés de Loki. Silvester grogna, tendit la main. Rien ne se passa. Frustré, il réessaya. Absolument rien. Pas le moindre tiraillement, pas la plus petite étincelle de magie dans ses doigts. Lui qui la ressentait si clairement quelques secondes auparavant se retrouvait à nouveau aussi démuni qu’un humain quelconque. Il aurait voulu hurler, s’en abstint difficilement en voyant le regard assassin dont le gratifiait Elsa. Loki s’était redressé, le fixait aussi, mais étrangement calme.
– Un pouvoir, ça met des années à se maîtriser, expliqua-t-il, glacial.
Silvester frémit, étrangement intimidé par celui qu’il tenait à sa merci encore quelques secondes plus tôt. Elsa se releva à son tour, s’approcha du prince de Weselton. Froide et terrifiante, comme la sorcière des glaces que dépeignaient certaines légendes de son pays natal. Alors qu’il croyait qu’elle allait l’assassiner sur place, elle se contenta de lui tendre une main. Il la prit, hésitant et effrayé. Elle le tira vers le haut. Comme s’il ne pesait rien. Il sentit l’angoisse lui étreindre le cœur, encore plus que quand elle s’était avancée vers lui. Pour la première fois, il voyait l’éventuel monstre derrière le masque. La combattante derrière l’humaine. La sorcière derrière la reine. Ce passage est trop classe. Et l'allusion au film Disney, c'est Star Wars, avec l'étranglement de force. Je crois. Ce n'est pas à ça que je pensais, a priori, mais ça aurait pu.
– Je vous apprécie, fit-elle, tout aussi glacée que son compagnon. Je suis vraiment contente que vous soyez vivant.
Dits sur ce ton, les mots n’avaient aucun sens. Mais ils n’admettaient aucune réplique.
– Mais je vous jure que si vous agressez Loki encore une fois, vous le regretterez. Leurs fiançailles sont-elles compromises ? J'espère que non. Politiquement, ce serait une mauvaise idée. Je doute que les bonnes gens d'Arendelle acceptent Loki sur le trône. Elsa peut faire ce qu'elle veut grâce à ses pouvoirs, mais la géopolitique reste. Politiquement,
c'est une très, très mauvaise idée.

– Il m’a bien agressé, lui, protesta Silvester.
Il avait conscience que c’était ridicule comme excuse, mais il se sentait paralysé et terrifié. Très adulte, surtout !
– Et je vous ai défendu. Tout comme je le défendrai lui, si c’est nécessaire.
– Merci, mon ange, AAAAH ! Wait, il prend pas un peu vite ses aises, lui ? Si... XD mais je sais me défendre, intervint Loki avec un léger sourire suffisant.
– Tu ne disais pas ça, il y a une minute, suspendu dans les airs, répliqua-t-elle.
Elle souriait, elle aussi. Presque amusée par leur dispute. Elle se tourna à nouveau vers Silvester en se recomposant une façade plus sérieuse, et reprit :
– J’ai fait une erreur en vous amenant ici. Je vous ai exposé à des dangers qui ne convenaient pas. J’en suis réellement navrée. Mais nous avons besoin de vous, maintenant.
– De cette… Gemme, releva le concerné avec un ricanement.
Elsa inclina la tête.
– Certes. Ce qui ne change rien aux faits Merci !, vu que vous la possédez. J’apprécierais juste que vous ne vous en preniez pas au père de mes enfants.
Silvester tourna la tête pour voir Evvie, qui observait la scène, main dans la main avec Eirik. Elle dardait sur lui un regard venimeux, à mille lieues de la relative sympathie qu’elle lui avait témoigné précédemment. Le complexe d'Œudipe risque d'être compliqué à gérer, dans cette famille ! Compliqué est un euphémisme, à ce stade... :mrgreen: Il déglutit, hocha la tête. Le message était assez clair. S’il s’en prenait à un seul membre de cette famille, peu importe lequel, il en paierait les douloureuses conséquences.
Sentant le malaise de Silvester, Loki posa une main sur l’épaule d’Elsa, un sourire presque… attendri aux lèvres.
– Bon. C’est pas qu’on ait un long chemin à faire pour revenir au vaisseau, mais… on a vraiment un long chemin à faire.
Elsa se tourna vers son ancien amant Pas si ancien que ça... quoique, à trois mille ans et des brouettes... Il a l'âge d'être son ancêtre... , ricanant légèrement, et tendit la main. Un jet de neige en jaillit, se condensa pour former deux ours de glace harnachés à un grand traîneau de la même matière. Les ours poussèrent, en prenant vie, un rugissement retentissant, criant de réalisme, et lacérèrent profondément le sol de leurs griffes. Silvester émit une exclamation stupéfaite. La reine d’Arendelle fit signe à ses enfants d’approcher. Ils s’embarquèrent tous ensemble sur le traîneau, sur lequel Elsa créa une toiture aérodynamique d’un geste pour les protéger du vent. Elle claqua de la langue. Pratique. Et plus classe qu'un taxi. Ouais.
Même à travers la paroi de glace, les ours l’entendirent. Ils s’élancèrent à la vitesse du vent vers l’autre bout de Knowhere.

Merci beaucoup, miss !

Chapitre 28

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Chapitre 28

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TardisWho a écrit :Ca y est j'ai enfin pu rattraper mon retard. C'est tellement bien. J'ai adore lire chacun des chapitres qui me manquaient. Tu m'as rendu heureuse. Quand j'ai vu ton message sur mon mur et le chapitre 29 j'ai saute de joie. Enfin!!!!!! J'attendais depuis un long moment se rapprochement entre Elsa et Loki. Mais bon tout ne pouvait pas être parfait. Malheureusement ce Silvester est toujours là mais bon c'est pas grave car Elsa et Loki se sont réconciliés. J'ai vraiment hâte de lire le prochain chapitre.
Hey, bon retour ! Merci beaucoup, ça fait très plaisir, ce genre de commentaire !
Promis, un rapprochement entre Elsa et Loki, ça arrive. Ils ne sont pas encore totalement au point avec eux-mêmes, encore moins entre eux, mais ça va venir.
Ah, Silvester, le boulet que tout le monde déteste ! :lol: Le comble, c'est que je l'adore, moi ^^ Enfin, je l'adore dans son côté casse-pieds...
Brefouille. Merci beaucoup pour ton commentaire, et à bientôt !

Elicia a écrit :toujours là évidemment.
plus vraiment le temps de commenter désolée.
continue surtout!
enfin le rapprochement, on y croyait plus !! Loki remonte dans mon estime petit à petit.
J'adore les jumeaux, mais j'ai eu une furieuse envie de taper Sylvester.
Cool ^^ Pas de souci, hein ! Laisse juste un petit mot de temps à autre, même si ce n'est qu'un smiley, ça fait toujours plaisir !
Ah, mais tout le monde déteste Silvester, ma parole ! XD
Merci beaucoup !

Amethystes a écrit :Coucou !
Évidemment, je suis encore là !! Mais en ce moment j'ai vraiment pas le temps et la motivation pour commenter désolée :?
Mon ordi beugue vraiment beaucoup là donc je vais pas faire long
Juste j'aime toujours autant ta fic et continue surtout !!
Voilà c'est pas long désolée mais c'est pas possible là je vois pas ce que j'écris :| :lol:
Hello !
Pas de souci ! Mais comment ça pas la motivation ?! C'est quoi cette excuse bidon ? :lol:
Je blague, t'inquiète. Je comprends ^^
Courage, j'espère que tes problèmes d'ordi vont s'arranger ^^
vampiredelivres

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Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 30

Message par vampiredelivres »

هيلو
(Et je n'ai absolument aucune idée de comment ça se dit, puisque Google Traduction n'a pas eu la décence de me mettre la prononciation. Mais c'est en Sindhî, la langue d'une région du Sind, en Asie du Sud, aujourd'hui province pakistanaise.)

Bref. J'ai eu une magnifique panne d'internet chez moi pendant toute la journée, un vrai bonheur. Je me demandais presque si j'allais pouvoir poster, en fait... Mais dieu merci, internet est revenu !
C'est un chapitre assez calme, aujourd'hui. Transitoire, presque. En fait, j'ai besoin de passer à la phase suivante. Ensuite, ça deviendra réellement fun. :mrgreen: (Vous avez peur ? Vous avez entièrement raison!)
Aussi, l'image de ce chapitre n'a pas grand chose – voire totalement rien – à voir avec le récit. C'est juste la réponse à la question de la semaine dernière (la référence à un Disney). C'était Narnia, avec les ours et la reine des glaces. ;)

Voili-voilou, bonne lecture !

Image
Chapitre 30


Thor tournait en rond dans son vaisseau, nerveux. Il sentait confusément que la situation avait totalement dégénéré quand Evvie était apparue, avait attrapé son frère, et avait disparu à nouveau. Et même sans ça, il savait pertinemment que partir à la poursuite de Lorelei était dangereux. Et risqué. C’était exactement pour cela qu’il avait voulu faire partie de l’expédition. Mais la reine Elsa avait réussi à le convaincre en jouant sur la corde sensible. Jane. Cela faisait maintenant plus de six heures qu’elle était partie.
Il serra les dents. Confiance, se répéta-t-il, confiance. Il devait faire confiance à Loki. Son frère avait beaucoup changé depuis qu’il avait rencontré cette humaine. Un peu comme lui, au final. Même s’il ne se permettrait jamais de faire cette remarque à haute voix. Il savait que Loki rejetait systématiquement tout ce qui pouvait les rapprocher. Et il détestait ça. Il aurait voulu être à nouveau proche de son frère, comme auparavant.
Mais peut-être que tout ça n’était au final qu’une ruse. Encore. Loki avait toujours été jaloux. Il avait toujours envié Thor, d’une certaine manière. Ce n’était que ces dernières années que le blond avait pu commencer à le comprendre, au cours des nombreuses disputes qu’ils avaient eues. Tant de secrets, enfouis depuis si longtemps, étaient sortis… Des secrets qu’il aurait peut-être préféré ne pas entendre. Même si, en fin de compte, ils en disaient long sur ce qui s’était déroulé pendant deux millénaires.
Il poussa un soupir, se décida à quitter son vaisseau, pour aller voir les Gardiens de la Galaxie. En entrant chez eux, il eut l’impression de pénétrer dans un sanctuaire, un peu comme si eux l’avaient fait dans la Tour Stark. Stark… cela ne faisait pas si longtemps qu’il avait été avec les Avengers. Ils s’étaient encore réunis récemment, pour sauver – encore – Midgard d’un énième villain avide de pouvoir. Ça devenait lassant, à la longue.
Remarque, il valait mieux ça qu’avoir à affronter Loki à nouveau. Combattre un quelconque humain, même modifié, ça passait sans problème. Combattre son frère… Non. Décidément, non.
Peter Quill vint l’accueillir.
– Thor ? Le célèbre Thor ? Je ne savais pas que le banditisme permettait de fréquenter l’élite des neuf mondes !
– À croire que, parfois, les situations les plus inattendues font les meilleurs alliés…
– Ouais. À ce propos, j’ai bien cru que j’allais devoir retaper tout le vaisseau après ton intervention ! fit un raton-laveur agacé en débarquant, arme à la main. La folle-dingue n’est pas là ?
– Qui ça, la reine Elsa ?
– Nan, Lore-machin-chose. Celle qui a tapé Gamora. J’ai bien envie qu’elle goûte à mon laser pour ça.
Thor sourit. Tellement différents, mais tellement solidaires. Un peu comme les Avengers. Même si eux l’étaient moins. Ils étaient moins souvent ensemble, à combattre des méchants, que seuls, à agir dans leur coin de l’univers.
– D’ailleurs, comment va-t-elle ? demanda Thor.
– Mieux, fit la femme verte en apparaissant à son tour dans le couloir. Mais un manche de dague dans le crâne, ça vous met dans les vapes pour un certain temps. Cette femme est un danger public ! J’espère que vous avez fait le nécessaire.
– C’est en cours ?
– Encore ?!
Gamora passa une main dans ses cheveux rouges, légèrement nerveuse.
– Je croyais que ce serait réglé, maintenant…
Thor se tendit. Elle avait raison, bien évidemment. En fait, Lorelei n’aurait jamais dû sortir de prison. Elle était en sécurité en bas du Labyrinthe, où Sif la gardait depuis une dizaine d’années. Enfin… les neuf mondes étaient en sécurité quand elle était là-bas.
– Je suis inquiet, confessa-t-il avec une grimace. Loki et la reine Elsa tardent à revenir.
Gamora esquissa une ombre de sourire.
– Je ne m’en ferais pas trop, à votre place. Ils m’ont l’air de former une plutôt bonne équipe… quand ils arrivent à se mettre d’accord.
Thor acquiesça, encore perturbé, et préféra mettre fin à sa visite pour ne pas les gêner. Il n’appartenait pas à ce groupe, il n’avait pas sa place dans ce vaisseau.
Au moment où il rejoignait sa propre passerelle, avec une terrible envie d’étouffer Loki parce qu’il n’avait pas de nouvelles de sa part, un sifflement, à peine audible, se fit entendre. Il tourna la tête, juste à temps pour voir une calèche tirée par des ours s’arrêter juste devant lui. Le sommet se fendit en deux, laissant apparaître une famille au grand complet, ainsi que… le prince Silvester ? Thor ne put s’empêcher de ciller. Si les morts revenaient de Valhalla maintenant…
– Loki ! s’exclama-t-il en apercevant son frère.
Le concerné sauta souplement à terre en marmonnant ce qui semblaient être des injures dans sa barbe, et s’approcha de son frère adoptif.
– Oui, nous avons maîtrisé la situation, soupira-t-il, las. Enfin, Elsa surtout, mais bref. Lorelei n’est plus un danger, tout le monde est sain et sauf, bla, bla, bla…
Thor haussa un sourcil, puis sourit.
– Ce n’est pas ce que je voulais te demander, mais d’accord. Content de te revoir.
Et, sans prévenir, il l’enferma dans une accolade fraternelle qui faillit bien briser les os de Loki sur le coup. Le dieu de la malice batailla un instant pour s’extraire de l’étreinte, et grommela en fusillant le blond du regard :
– Ne refais jamais ça. Surtout pas en public. Ma crédibilité vient de partir en fumée.
– Ce n’était pas déjà le cas ? releva Thor avec un grand sourire. Bon, c’est pas tout, mais faudrait qu’on bouge. Donc tout le monde à bord, en vitesse s’il vous plaît.

Elsa, qui aidait ses enfants à descendre, les envoya directement au vaisseau, puis se retourna vers sa calèche. Ou traineau. C’était un traineau à la base, mais en route, il s’était transformé pour être plus confortable. Elle ferma les yeux, posa la main sur la tête de l’un des ours, qui se désagrégea, tout comme la calèche.
– J’arrive, lança-t-elle à Silvester, qui la fixait d’un air interrogateur.
Elle s’accroupit, posa la main sur la tête du deuxième ours. Le regard de la créature était plein d’intelligence, absolument sans peur. Elsa se concentra. Sous ses doigts, les poils de glace rêches s’assouplirent, devinrent aussi doux que de la soie. Elle sourit en voyant qu’elle avait totalement réussi, prit l’ourson dans ses bras, et se dirigea à son tour vers le vaisseau. Thor était déjà aux commandes, il ne remarqua donc pas la présence de l’animal.
Elsa sourit, se rapprocha de ses enfants, un doigt sur ses lèvres pour leur intimer le silence. Ils émirent des couinements de joie étouffés en voyant l’ourson. Loki, absolument pas concentré sur le décollage en cours, tourna la tête. Avisant les jumeaux, il esquissa à son tour un sourire, et se concentra à nouveau sur le pilotage du vaisseau. Thor n’avait même pas tourné la tête.
Délaissant Evvie et Eirik avec l’ourson – qu’elle avait « programmé » au besoin pour se transformer en garde du corps façon Guimauve, le bonhomme de neige – Elsa alla s’asseoir à côté de Silvester. Le prince avait le regard tourné vers la porte du vaisseau, mais la fixait sans la voir. Avec une certaine horreur, Elsa constata que ses yeux étaient entièrement noirs.
Puis, brusquement, il se secoua, et revint au monde réel. Sans un cri, sans se plaindre.
– Pas mal, pour un humain, souffla Sylvi.
– De quoi ?
– À petites doses de visions, comme ça, en général assez douloureuses, l’Æther te rend progressivement fou.
– Ah… d’accord.
– Tu croyais quoi ? Petit caillou, tout joli. Nah, c’est des armes de destruction massive, ces machins !

– Reine Elsa ?
Absorbée dans sa discussion mentale avec son armure, Elsa mit un moment à se rendre compte que le prince lui parlait. Elle se tourna vers lui, plaquant un sourire avenant sur son visage.
– Je… je voulais vous dire… merci.
– Pour ? releva-t-elle, surprise.
Nerveusement, il passa une main dans ses cheveux blonds pour les ramener en arrière. En croisant son regard, Elsa sentit un un léger tressaillement dans son ventre.
– Pour ne pas m’avoir gelé sur place. Pour avoir été aussi… tolérante. Je ne sais pas ce qui m’est arrivé, je me suis comporté comme un imbécile.
Elle sourit gentiment.
– Ce n’est rien. Cette Pierre vous en fera encore voir de belles avant qu’on en finisse avec tout ceci.
Silvester cilla.
– Oui, d’ailleurs. Une fois que ce sera fini…
– Alerte, ennuis en approche !
– Merci, Sylvi, mais je crois que j’avais compris…

Elsa fixa Silvester dans les yeux, grimaçant intérieurement. Le mariage. Évidemment que c’était à propos de cela, il n’y avait rien d’autre qui les liait. Elle l’avait elle-même organisé, afin de garantir une paix durable pour Arendelle. Weselton se sentait menacé par sa présence. Un mariage scellerait une alliance officielle. Sans le retour de Loki, elle aurait probablement accepté. Là, elle recommençait à hésiter.
Mais Silvester semblait deviner ses pensées, puisqu’il esquissa une ombre de sourire.
– Je ne vous demande pas une réponse immédiate. J’aimerais juste avoir une assurance pour mon royaume.
– Je vous la promets, jura-t-elle sans hésiter.
Il hocha la tête, se retourna, et reprit sa contemplation du vague. Elsa le regarda encore un instant avec un plaisir coupable. Il était beau. Un visage fin, presque efféminé, aux traits harmonieux. Aucune nuance mesquine dans ses yeux émeraude, au contraire de ceux de Loki. Des cheveux blonds en bataille, un léger sourire aux lèvres. Elle l’appréciait. Sans l’aimer. Mais l’amour n’était pas nécessaire à un mariage arrangé.
Et puis, de l’autre côté, il y avait Loki. Dieu. Celui qu’elle avait aimé pendant presque un an. Qu’elle avait continué à aimer, envers et contre tout, malgré les hauts et les bas, les trahisons. Loki, le père de ses enfants. Loki, son âme sœur.
Loki.
Loki, qui brisait toutes ses convictions, qui lui faisait encore et toujours revenir sur ses acquis. Et elle était partagée, dans un dilemme vieux comme le monde : amour ou devoir ? Elsa réclamait Loki, mais la reine en elle demandait la sécurité de son pays.
Et puis, il y avait Evvie et Eirik. Les jumeaux qui, malgré leur jeune âge, avaient aussi leur mot à dire. C’était de leur père, après tout, dont il était question. Elsa poussa un soupir.
– C’est moi ou on n’est pas sortis de l’auberge ? ricana Sylvi.
– Que tu crois…

§.§.§.§.§.§


Assis sur le siège du second, Loki laissait son regard errer sur les étoiles au loin. Thor pilotait en silence, heureux du calme qui régnait dans le vaisseau. Il se sentait bien plus serein depuis que Lorelei n’était plus là, c’était visible dans son attitude. Loki la regrettait, d’une certaine manière. Mais pas trop. Durant toute son existence, elle avait été un danger permanent, une bombe à retardement humaine. Maintenant disparue, elle laissait derrière elle l’ombre d’un souvenir, mais rien de plus. Loki n’aimait pas s’attarder sur le passé. Aussi, il rangea la pensée dans un coin de son esprit, l’enterra sous des couches d’autres souvenirs. Lorelei n’était plus, fin de l’histoire.
D’une certaine manière, il avait perdu une amie. Une amie qui le considérait comme un jouet, mais une amie tout de même. C’est la loi des choses, se dit-il avec un soupir.
Il se concentra. Au loin se profilaient les astéroïdes reliés qui constituaient Xandar, la planète d’origine des Nova Corps. Quelque part là-bas se trouvait l’Orbe. La pierre suivante. En espérant que ça ne se passerait pas comme avec l’Æther…

Chapitre 29
§.§.§.§.§.§
Dernière modification par vampiredelivres le mer. 10 mai, 2017 2:19 pm, modifié 1 fois.
Florance

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 30

Message par Florance »

Je ne voulais pas commencer pour ne pas perdre trop de temps (toujours les devoirs), mais bon.
vampiredelivres a écrit :
هيلو
(Et je n'ai absolument aucune idée de comment ça se dit, puisque Google Traduction n'a pas eu la décence de me mettre la prononciation. Mais c'est en Sindhî, la langue d'une région du Sind, en Asie du Sud, aujourd'hui province pakistanaise.)

Bref. J'ai eu une magnifique panne d'internet chez moi pendant toute la journée, un vrai bonheur. Je me demandais presque si j'allais pouvoir poster, en fait... Mais dieu merci, internet est revenu !
C'est un chapitre assez calme, aujourd'hui. Transitoire, presque. En fait, j'ai besoin de passer à la phase suivante. Ensuite, ça deviendra réellement fun. :mrgreen: (Vous avez peur ? Vous avez entièrement raison!)
Aussi, l'image de ce chapitre n'a pas grand chose – voire totalement rien – à voir avec le récit. C'est juste la réponse à la question de la semaine dernière (la référence à un Disney). C'était Narnia, avec les ours et la reine des glaces. ;)
Ca me dit vaguement quelque chose. En tout cas, je dois bien profiter du chapitre alors.

Voili-voilou, bonne lecture !

ImageJoli.
Chapitre 30


Thor tournait en rond dans son vaisseau, nerveux. Il sentait confusément que la situation avait totalement dégénéré Parce qu'il fallait en plus que quelque chose vienne le lui dire ?! quand Evvie était apparue, avait attrapé son frère, et avait disparu à nouveau. Et même sans ça, il savait pertinemment que partir à la poursuite de Lorelei était dangereux. Et risqué. Quand même ! C’était exactement pour cela qu’il avait voulu faire partie de l’expédition. Mais la reine Elsa avait réussi à le convaincre en jouant sur la corde sensible. Jane. Ha ha. Cela faisait maintenant plus de six heures qu’elle était partie.
Il serra les dents. Confiance, se répéta-t-il, confiance. Il devait faire confiance à Loki. Ca change hein ? Son frère avait beaucoup changé depuis qu’il avait rencontré cette humaine. Un peu comme lui, au final. Même s’il ne se permettrait jamais de faire cette remarque à haute voix. Il savait que Loki rejetait systématiquement tout ce qui pouvait les rapprocher. Et il détestait ça. Il aurait voulu être à nouveau proche de son frère, comme auparavant. Ah.
Mais peut-être que tout ça n’était au final qu’une ruse. Encore. Loki avait toujours été jaloux. Il avait toujours envié Thor, d’une certaine manière. Ce n’était que ces dernières années que le blond avait pu commencer à le comprendre, au cours des nombreuses disputes qu’ils avaient eues. Tant de secrets, enfouis depuis si longtemps, étaient sortis… Des secrets qu’il aurait peut-être préféré ne pas entendre. Même si, en fin de compte, ils en disaient long sur ce qui s’était déroulé pendant deux millénaires.
Il poussa un soupir, se décida à quitter son vaisseau, pour aller voir les Gardiens de la Galaxie. VOUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !! En entrant chez eux, il eut l’impression de pénétrer dans un sanctuaire, un peu comme si eux l’avaient fait dans la Tour Stark. Connais pas, mais intéressée. Stark… cela ne faisait pas si longtemps qu’il avait été avec les Avengers. Ils s’étaient encore réunis récemment, pour sauver – encore – Midgard d’un énième villain avide de pouvoir. Ça devenait lassant, à la longue. Tu préfères une vie au bord d'un lac paisible si un bon petit fauteur avec une pile de livre, de cookies et de chocolat chaud sur une adorable petite table ? Même moi je m'en lasserai.
Remarque, il valait mieux ça qu’avoir à affronter Loki à nouveau. Combattre un quelconque humain, même modifié, ça passait sans problème. Combattre son frère… Non. Décidément, non. Ah.
Peter Quill vint l’accueillir.
– Thor ? Le célèbre Thor ? Je ne savais pas que le banditisme permettait de fréquenter l’élite des neuf mondes ! Ils étaient pas si loin ya pas si longtemps non ? Et puis les Gardiens de la Galaxie, c'est autre chose.
– À croire que, parfois, les situations les plus inattendues font les meilleurs alliés…
– Ouais. À ce propos, j’ai bien cru que j’allais devoir retaper tout le vaisseau après ton intervention ! Quelle intervention ? J'ai pas raté un épisode avec eux dans l'historie quand même ! fit un raton-laveur agacé en débarquant, arme à la main. La folle-dingue n’est pas là ?
– Qui ça, la reine Elsa ? Pourquoi elle ? Il y en a une autre pire pas si loin que ça.
– Nan, Lore-machin-chose. Celle qui a tapé Gamora. J’ai bien envie qu’elle goûte à mon laser pour ça.
Thor sourit. Tellement différents, mais tellement solidaires. C'set beau hein ? Et pis ils sont trop marrant !
Un peu comme les Avengers. Même si eux l’étaient moins. Ils étaient moins souvent ensemble, à combattre des méchants, que seuls, à agir dans leur coin de l’univers.
– D’ailleurs, comment va-t-elle ? demanda Thor.
– Mieux, fit la femme verte en apparaissant à son tour dans le couloir. Mais un manche de dague dans le crâne, ça vous met dans les vapes pour un certain temps. Cette femme est un danger public ! J’espère que vous avez fait le nécessaire.
Lui non. Quelqu'un d'autre, oui.

– C’est en cours ? Pourquoi un point d'interrogation ?
– Encore ?! Capito toujours pas.
Gamora passa une main dans ses cheveux rouges, légèrement nerveuse.
– Je croyais que ce serait réglé, maintenant…
Thor se tendit. Elle avait raison, bien évidemment. En fait, Lorelei n’aurait jamais dû sortir de prison. Elle était en sécurité en bas du Labyrinthe, où Sif la gardait depuis une dizaine d’années. Enfin… les neuf mondes étaient en sécurité quand elle était là-bas. Maintenant il l'est encore plus vu qu'elle n'est plus nulle part.
– Je suis inquiet, confessa-t-il avec une grimace. Loki et la reine Elsa tardent à revenir.
Gamora esquissa une ombre de sourire.
– Je ne m’en ferais pas trop, à votre place. Ils m’ont l’air de former une plutôt bonne équipe… quand ils arrivent à se mettre d’accord. Et pis ils sont trop attendrissant à voir aussi.
Thor acquiesça, encore perturbé, et préféra mettre fin à sa visite pour ne pas les gêner. Il n’appartenait pas à ce groupe, il n’avait pas sa place dans ce vaisseau. Un peu d'effort voyons.
Au moment où il rejoignait sa propre passerelle, avec une terrible envie d’étouffer Loki parce qu’il n’avait pas de nouvelles de sa part Quelle fraternité ! Que c'est beau..., un sifflement, à peine audible, se fit entendre. Il tourna la tête, juste à temps pour voir une calèche tirée par des ours s’arrêter juste devant lui. Le sommet se fendit en deux, laissant apparaître une famille au grand complet, ainsi que… le prince Silvester ? Thor ne put s’empêcher de ciller. Si les morts revenaient de Valhalla maintenant… Va voir Magnus Chase, ça va te faire des révélations. Surtout à propos de ta futur passion et de la futur fonction de ton marteau.
– Loki ! s’exclama-t-il en apercevant son frère.
Le concerné sauta souplement à terre en marmonnant ce qui semblaient être des injures dans sa barbe, et s’approcha de son frère adoptif.
– Oui, nous avons maîtrisé la situation, soupira-t-il, las. Enfin, Elsa surtout, mais bref. Lorelei n’est plus un danger, tout le monde est sain et sauf, bla, bla, bla… J'arrive pas à expliquer pourquoi, mais ça façon de parler est trop marrante.
Thor haussa un sourcil, puis sourit.
– Ce n’est pas ce que je voulais te demander, mais d’accord. Content de te revoir.
Et, sans prévenir, il l’enferma dans une accolade fraternelle qui faillit bien briser les os de Loki sur le coup. Moi qui croyais que c'est quelque chose d'autre qui sera d'abord touché... Genre... Sa raison. Le dieu de la malice batailla un instant pour s’extraire de l’étreinte, et grommela en fusillant le blond du regard :
– Ne refais jamais ça. Surtout pas en public. Ma crédibilité vient de partir en fumée.
– Ce n’était pas déjà le cas ? Euh... Si. Pourquoi ? releva Thor avec un grand sourire. Bon, c’est pas tout, mais faudrait qu’on bouge. Donc tout le monde à bord, en vitesse s’il vous plaît.

Elsa, qui aidait ses enfants à descendre, les envoya directement au vaisseau, puis se retourna vers sa calèche. Ou traineau. C’était un traineau à la base, mais en route, il s’était transformé pour être plus confortable. Elle ferma les yeux, posa la main sur la tête de l’un des ours, qui se désagrégea, tout comme la calèche.
– J’arrive, lança-t-elle à Silvester, qui la fixait d’un air interrogateur.
Elle s’accroupit, posa la main sur la tête du deuxième ours. Le regard de la créature était plein d’intelligence, absolument sans peur. Elsa se concentra. Sous ses doigts, les poils de glace rêches s’assouplirent, devinrent aussi doux que de la soie. Elle sourit en voyant qu’elle avait totalement réussi, prit l’ourson dans ses bras, et se dirigea à son tour vers le vaisseau. Thor était déjà aux commandes, il ne remarqua donc pas la présence de l’animal. D'ailleurs elle va en faire quoi ?
Elsa sourit, se rapprocha de ses enfants, un doigt sur ses lèvres pour leur intimer le silence. Ils émirent des couinements de joie étouffés en voyant l’ourson. Loki, absolument pas concentré sur le décollage en cours, tourna la tête. Avisant les jumeaux, il esquissa à son tour un sourire, et se concentra à nouveau sur le pilotage du vaisseau. Thor n’avait même pas tourné la tête. Bah dis donc. Ou il est trop sérieux. Ou il manque cruellement de curiosité.
Délaissant Evvie et Eirik avec l’ourson – qu’elle avait « programmé » au besoin pour se transformer en garde du corps façon Guimauve, le bonhomme de neige Mais elle va les traumatisés ! – Elsa alla s’asseoir à côté de Silvester. Le prince avait le regard tourné vers la porte du vaisseau, mais la fixait sans la voir. Avec une certaine horreur, Elsa constata que ses yeux étaient entièrement noirs. Wha ! Cool... mais flippant.
Puis, brusquement, il se secoua, et revint au monde réel. Sans un cri, sans se plaindre.
– Pas mal, pour un humain, souffla Sylvi.
– De quoi ? Bonne question très cher ? Je me la posais aussi.
– À petites doses de visions, comme ça, en général assez douloureuses, l’Æther te rend progressivement fou.
– Ah… d’accord.
– Tu croyais quoi ? Petit caillou, tout joli. Nah Nah ? Dommage... , c’est des armes de destruction massive, ces machins !

– Reine Elsa ?
Absorbée dans sa discussion mentale avec son armure, Elsa mit un moment à se rendre compte que le prince lui parlait. Elle se tourna vers lui, plaquant un sourire avenant sur son visage.
– Je… je voulais vous dire… merci.
– Pour ? releva-t-elle, surprise. Vois pas non plus pour quoi. Il en doit surtout une à la petite.
Nerveusement, il passa une main dans ses cheveux blonds pour les ramener en arrière. En croisant son regard, Elsa sentit un un léger tressaillement dans son ventre.
– Pour ne pas m’avoir gelé sur place. Pour avoir été aussi… tolérante. Je ne sais pas ce qui m’est arrivé, je me suis comporté comme un imbécile. J'ai envie de répliquer mais après c'est vraiment pas sympa pour lui.

Elle sourit gentiment.
– Ce n’est rien. Cette Pierre vous en fera encore voir de belles avant qu’on en finisse avec tout ceci.
Ouaip. Attend toi à tout sauf à rien.

Silvester cilla.
– Oui, d’ailleurs. Une fois que ce sera fini…
– Alerte, ennuis en approche !
– Merci, Sylvi, mais je crois que j’avais compris…

Elsa fixa Silvester dans les yeux, grimaçant intérieurement. Le mariage. Évidemment que c’était à propos de cela, il n’y avait rien d’autre qui les liait. Elle l’avait elle-même organisé, afin de garantir une paix durable pour Arendelle. Weselton se sentait menacé par sa présence. Un mariage scellerait une alliance officielle. Sans le retour de Loki, elle aurait probablement accepté. Là, elle recommençait à hésiter. Au pire ne te marie pas.
Mais Silvester semblait deviner ses pensées, puisqu’il esquissa une ombre de sourire.
– Je ne vous demande pas une réponse immédiate. J’aimerais juste avoir une assurance pour mon royaume.
– Je vous la promets, jura-t-elle sans hésiter.
Il hocha la tête, se retourna, et reprit sa contemplation du vague. Elsa le regarda encore un instant avec un plaisir coupable. Il était beau. Un visage fin, presque efféminé, aux traits harmonieux. Aucune nuance mesquine dans ses yeux émeraude, au contraire de ceux de Loki. Des cheveux blonds en bataille, un léger sourire aux lèvres. Elle l’appréciait. Sans l’aimer. Mais l’amour n’était pas nécessaire à un mariage arrangé. Mouais... Et ça donne quoi ?
Des trégédies, encore et toujours.

Et puis, de l’autre côté, il y avait Loki. Dieu. Celui qu’elle avait aimé pendant presque un an. Qu’elle avait continué à aimer, envers et contre tout, malgré les hauts et les bas, les trahisons. Loki, le père de ses enfants. Loki, son âme sœur.
Loki.
Loki, qui brisait toutes ses convictions, qui lui faisait encore et toujours revenir sur ses acquis. Et elle était partagée, dans un dilemme vieux comme le monde : amour ou devoir ? Elsa réclamait Loki, mais la reine en elle demandait la sécurité de son pays.
Et puis, il y avait Evvie et Eirik. Les jumeaux qui, malgré leur jeune âge, avaient aussi leur mot à dire. C’était de leur père, après tout, dont il était question. Elsa poussa un soupir.
– C’est moi ou on n’est pas sortis de l’auberge ? ricana Sylvi. C'est pas toi. J'ai toujours détesté ce genre de problèmes. Et pour moi, il viennent de commencer. Misère...
– Que tu crois…

§.§.§.§.§.§


Assis sur le siège du second, Loki laissait son regard errer sur les étoiles au loin. C'est beau hein ? C'est petit truc jaune dans le ciel bleu profond. Thor pilotait en silence, heureux du calme qui régnait dans le vaisseau. C'est cool. Même si... Enfin bref. Il se sentait bien plus serein depuis que Lorelei n’était plus là, c’était visible dans son attitude. Loki la regrettait Prie pour qu'Elsa n'entend pas ça., d’une certaine manière. Mais pas trop. Durant toute son existence, elle avait été un danger permanent, une bombe à retardement humaine. Maintenant disparue, elle laissait derrière elle l’ombre d’un souvenir, mais rien de plus. Loki n’aimait pas s’attarder sur le passé. Aussi, il rangea la pensée dans un coin de son esprit, l’enterra sous des couches d’autres souvenirs. Lorelei n’était plus, fin de l’histoire.
D’une certaine manière, il avait perdu une amie. Une amie qui le considérait comme un jouet C'est pas ma définition de l'amitié, mais bon., mais une amie tout de même. C’est la loi des choses, se dit-il avec un soupir.
Il se concentra. Au loin se profilaient les astéroïdes reliés qui constituaient Xandar, la planète d’origine des Nova Corps. Quelque part là-bas se trouvait l’Orbe. La pierre suivante. En espérant que ça ne se passerait pas comme avec l’Æther… Espère ou fait en sorte que la Sadique ne puisse plus continuer l'histoire avec toutes les droits qu'elle s'accorde.

Chapitre 29

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vampiredelivres

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 30

Message par vampiredelivres »

Flamboyante a écrit :
هيلو
(Et je n'ai absolument aucune idée de comment ça se dit, puisque Google Traduction n'a pas eu la décence de me mettre la prononciation. Mais c'est en Sindhî, la langue d'une région du Sind, en Asie du Sud, aujourd'hui province pakistanaise.) Qui a parlé de pakistanaise ??? *sort d'un long sommeil et regarde autour l'air vivement intéressée* AAAGRG, je kiffe leur cuisine, bordel ! J'ai jamais goûté... j'y penserai, à l'occasion !

Bref. J'ai eu une magnifique panne d'internet chez moi pendant toute la journée, un vrai bonheur. Je me demandais presque si j'allais pouvoir poster, en fait... Mais dieu merci, internet est revenu ! Alléluia ! Tu as réussi à survivre sans MMORPG dans la journée ? T'inquiète, j'en suis pas encore à là... Pas encore ! :mrgreen:
C'est un chapitre assez calme, aujourd'hui. Transitoire, presque. En fait, j'ai besoin de passer à la phase suivante. Ensuite, ça deviendra réellement fun. :mrgreen: (Vous avez peur ? Vous avez entièrement raison!) T'inquiète, Bichette. Tata Flamby a pensé à se calfeutrer dans un bunker ou deux. C'est bien !
Aussi, l'image de ce chapitre n'a pas grand chose – voire totalement rien – à voir avec le récit. C'est juste la réponse à la question de la semaine dernière (la référence à un Disney). C'était Narnia, avec les ours et la reine des glaces. ;)
Ah, oui. Je ne me souvenais plus que la Reine des Glaces se déplaçait en traîneau, tu vois ! :lol:

Voili-voilou, bonne lecture !

Image
Chapitre 30


Thor tournait en rond dans son vaisseau, nerveux. Il sentait confusément que la situation avait totalement dégénéré quand Evvie était apparue, avait attrapé son frère, et avait disparu à nouveau. Et même sans ça, il savait pertinemment que partir à la poursuite de Lorelei était dangereux. Et risqué. C’était exactement pour cela qu’il avait voulu faire partie de l’expédition. Mais la reine Elsa avait réussi à le convaincre en jouant sur la corde sensible. Jane. Cela faisait maintenant plus de six heures qu’elle était partie.
Il serra les dents. Confiance, se répéta-t-il, confiance. C'est vrai que Loki est un vrai Kâà... Hum ! :lol: Il devait faire confiance à Loki. Son frère avait beaucoup changé depuis qu’il avait rencontré cette humaine. Pas si humaine que ça... en fait, ça ne reste pas très clair, malgré tes explications. Elsa est une magicienne humaine mais garde une longévité comparable à celle d'un Asgradien, où est-elle carrément d'une autre espèce ? C'est vrai que je ne suis pas hyper-claire dans mes explications. En fait, elle descend d'une Jötunne, les géants des glaces. Dans la famille, c'est la première à avoir hérité des dons/gènes magiques. Faut voir ça comme un truc qui saute plusieurs générations. Un peu comme lui, au final. Même s’il ne se permettrait jamais de faire cette remarque à haute voix. Il savait que Loki rejetait systématiquement tout ce qui pouvait les rapprocher. Et il détestait ça. Il aurait voulu être à nouveau proche de son frère, comme auparavant. Ils ont été proches, à un moment ? Me souviens pas...
Mais peut-être que tout ça n’était au final qu’une ruse. Encore. Loki avait toujours été jaloux. Il avait toujours envié Thor, d’une certaine manière. Ce n’était que ces dernières années que le blond avait pu commencer à le comprendre, au cours des nombreuses disputes qu’ils avaient eues. Tant de secrets, enfouis depuis si longtemps, étaient sortis… Des secrets qu’il aurait peut-être préféré ne pas entendre. Même si, en fin de compte, ils en disaient long sur ce qui s’était déroulé pendant deux millénaires. Ils devraient prendre un psy... OMG, le pauvre ! :D Ouais, pauvre psy...
Il poussa un soupir, se décida à quitter son vaisseau, pour aller voir les Gardiens de la Galaxie. En entrant chez eux, il eut l’impression de pénétrer dans un sanctuaire, un peu comme si eux l’avaient fait dans la Tour Stark. Stark… cela ne faisait pas si longtemps qu’il avait été avec les Avengers. Ils s’étaient encore réunis récemment, pour sauver – encore – Midgard d’un énième villain avide de pouvoir. Ça devenait lassant, à la longue. D'ailleurs, ils sont où, exactement, ces foutus Gardiens ? C'est une des (petites) faiblesses de ton récit. J'ai loupé quelques chapitres, mais pas assez pour ne pas voir qu'à force de faire des crossovers - on est quand même sur trois univers différents ! - il est difficile de se faire une idée des lieux si l'on a pas en tête la géographie des Neuf Mondes et des connaissances sur l'univers Marvel en plus de celui de La Reine des Neiges et de Disney en général. Et comme ton style d'écriture est "froid" et assez descriptif, ça se voit. Genre, beaucoup. Plus l'univers des Gardiens de la Galaxie, que je ne prends pas en compte, puisque je ne le connais pas. C'est juste que tu es une personne très logique. Du coup, quand tu pars en live comme ça... ça se voit Alors déjà, merci pour la remarque ! Ensuite, on reste sur deux univers différents, même si Avengers et Gardiens n'ont pas l'air liés, comme ça, mais vu que Marvel a déjà des plans pour bricoler un truc, ils sont dans la même zone. Et, pour plus de détails, réponse correcte pour tout le monde dans le début du chapitre suivant. ;)
Remarque, il valait mieux ça qu’avoir à affronter Loki à nouveau. Combattre un quelconque humain, même modifié, ça passait sans problème. Combattre son frère… Non. Décidément, non.
Peter Quill vint l’accueillir.
– Thor ? Le célèbre Thor ? Je ne savais pas que le banditisme permettait de fréquenter l’élite des neuf mondes !
– À croire que, parfois, les situations les plus inattendues font les meilleurs alliés…
– Ouais. À ce propos, j’ai bien cru que j’allais devoir retaper tout le vaisseau après ton intervention ! fit un raton-laveur agacé en débarquant, arme à la main. La folle-dingue n’est pas là ?
– Qui ça, la reine Elsa ? Sympa ! ^^ Il a grandi avec Loki et il la trouve dingue ? Been... c'est la première femme qui lui vient en tête, de l'équipage.
– Nan, Lore-machin-chose. Celle qui a tapé Gamora. J’ai bien envie qu’elle goûte à mon laser pour ça.
Thor sourit. Tellement différents, mais tellement solidaires. Un peu comme les Avengers. Même si eux l’étaient moins. Ils étaient moins souvent ensemble, à combattre des méchants, que seuls, à agir dans leur coin de l’univers.
– D’ailleurs, comment va-t-elle ? demanda Thor.
– Mieux, fit la femme verte en apparaissant à son tour dans le couloir. Mais un manche de dague dans le crâne, ça vous met dans les vapes pour un certain temps. Cette femme est un danger public ! J’espère que vous avez fait le nécessaire. Il semblerait, d'après Seigneur Internet, que cette Gamora soit le personnage des Gardiens de la Galaxie qui me ressemble le plus. Mais bon, j'ai eu Loki comme méchant Avenger, donc... En tout cas, j'adore la réplique ! :lol: Je l'adore, perso, elle a la classe infuse.
– C’est en cours ?
– Encore ?!
Gamora passa une main dans ses cheveux rouges, légèrement nerveuse.
– Je croyais que ce serait réglé, maintenant…
Thor se tendit. Elle avait raison, bien évidemment. On dirait qu'elle parle d'une mise à jour !^^ :lol: En fait, Lorelei n’aurait jamais dû sortir de prison. Elle était en sécurité en bas du Labyrinthe, où Sif la gardait depuis une dizaine d’années. Enfin… les neuf mondes étaient en sécurité quand elle était là-bas. Nuance ! Oui, ce n'est pas exactement la même chose :mrgreen:
– Je suis inquiet, confessa-t-il avec une grimace. Loki et la reine Elsa tardent à revenir.
Gamora esquissa une ombre de sourire.
– Je ne m’en ferais pas trop, à votre place. Ils m’ont l’air de former une plutôt bonne équipe… quand ils arrivent à se mettre d’accord. J'imaginais autre chose, mwâ... Penser au cul H24 ? Jamais... :geek: :mrgreen: Hum...
Thor acquiesça, encore perturbé, et préféra mettre fin à sa visite pour ne pas les gêner. Il n’appartenait pas à ce groupe, il n’avait pas sa place dans ce vaisseau. Mais si, mec, t'es sanguin. Vaisseau et toi, c'est fait pour aller ensemble...^^ Ouais, enfin... :lol: Au moment où il rejoignait sa propre passerelle, avec une terrible envie d’étouffer Loki parce qu’il n’avait pas de nouvelles de sa part, un sifflement, à peine audible, se fit entendre. Il tourna la tête, juste à temps pour voir une calèche tirée par des ours s’arrêter juste devant lui. Le sommet se fendit en deux, laissant apparaître une famille au grand complet, ainsi que… le prince Silvester ? Thor ne put s’empêcher de ciller. Si les morts revenaient de Valhalla maintenant… Valhalla, qu'c'est chiant, toutes ces résurrections... Pas mal !
– Loki ! s’exclama-t-il en apercevant son frère.
Le concerné sauta souplement à terre en marmonnant ce qui semblaient être des injures dans sa barbe, et s’approcha de son frère adoptif.
– Oui, nous avons maîtrisé la situation, soupira-t-il, las. Enfin, Elsa surtout, mais bref. Avec mon état d'esprit actuel ô combien tordu, j'avais presque compris "J'ai maitrisé Elsa" ! Parfois, c'est une vraie plaie d'avoir des livres pour adultes dans sa bibliothèque et de s'en servir pour s'endormir le soir... :mrgreen: Ouh là... Doucement, toi ! Lorelei n’est plus un danger, tout le monde est sain et sauf, bla, bla, bla…
Thor haussa un sourcil, puis sourit.
– Ce n’est pas ce que je voulais te demander, mais d’accord. Content de te revoir.
Et, sans prévenir, il l’enferma dans une accolade fraternelle qui faillit bien briser les os de Loki sur le coup. Le dieu de la malice batailla un instant pour s’extraire de l’étreinte, et grommela en fusillant le blond du regard :
– Ne refais jamais ça. Surtout pas en public. Ma crédibilité vient de partir en fumée. "Mon street cred, man !" Nan, sérieux, t'aurais pas recyclé une des répliques d'Igor, pour le coup ? Un (tout petit, tout petit) peu. :mrgreen:
– Ce n’était pas déjà le cas ? POPOPOOO ! :lol: releva Thor avec un grand sourire. Bon, c’est pas tout, mais faudrait qu’on bouge. Donc tout le monde à bord, en vitesse s’il vous plaît.

Elsa, qui aidait ses enfants à descendre, les envoya directement au vaisseau, puis se retourna vers sa calèche. Ou traineau. C’était un traineau à la base, mais en route, il s’était transformé pour être plus confortable. Elle ferma les yeux, posa la main sur la tête de l’un des ours, qui se désagrégea, tout comme la calèche.
– J’arrive, lança-t-elle à Silvester, qui la fixait d’un air interrogateur.
Elle s’accroupit, posa la main sur la tête du deuxième ours. Le regard de la créature était plein d’intelligence, absolument sans peur. Elsa se concentra. Sous ses doigts, les poils de glace rêches s’assouplirent, devinrent aussi doux que de la soie. Elle sourit en voyant qu’elle avait totalement réussi, prit l’ourson dans ses bras, et se dirigea à son tour vers le vaisseau. Thor était déjà aux commandes, il ne remarqua donc pas la présence de l’animal. Trop mignon, le bébé !^^ :lol:
Elsa sourit, se rapprocha de ses enfants, un doigt sur ses lèvres pour leur intimer le silence. Ils émirent des couinements de joie étouffés en voyant l’ourson. Loki, absolument pas concentré sur le décollage en cours, tourna la tête. Avisant les jumeaux, il esquissa à son tour un sourire, et se concentra à nouveau sur le pilotage du vaisseau. Thor n’avait même pas tourné la tête.
Délaissant Evvie et Eirik avec l’ourson – qu’elle avait « programmé » au besoin pour se transformer en garde du corps façon Guimauve, le bonhomme de neige – pas conne, la Zaza... Ouais, vu le nombre de fois où les jumeaux risquent d'être en danger... Elsa alla s’asseoir à côté de Silvester. Le prince avait le regard tourné vers la porte du vaisseau, mais la fixait sans la voir. Avec une certaine horreur, Elsa constata que ses yeux étaient entièrement noirs.
Puis, brusquement, il se secoua, et revint au monde réel. Sans un cri, sans se plaindre.
– Pas mal, pour un humain, souffla Sylvi.
– De quoi ?
– À petites doses de visions, comme ça, en général assez douloureuses, l’Æther te rend progressivement fou.
– Ah… d’accord.
– Tu croyais quoi ? Petit caillou, tout joli. Nah, c’est des armes de destruction massive, ces machins !
J'aime ta manière de résumer les choses. Mais elle ne devrait pas s'inquiéter, du coup ? Si. Beaucoup, même.
– Reine Elsa ?
Absorbée dans sa discussion mentale avec son armure, Elsa mit un moment à se rendre compte que le prince lui parlait. Elle se tourna vers lui, plaquant un sourire avenant sur son visage.
– Je… je voulais vous dire… merci.
– Pour ? releva-t-elle, surprise.
Nerveusement, il passa une main dans ses cheveux blonds pour les ramener en arrière. En croisant son regard, Elsa sentit un léger tressaillement dans son ventre.
– Pour ne pas m’avoir gelé sur place. Pour avoir été aussi… tolérante. Je ne sais pas ce qui m’est arrivé, je me suis comporté comme un imbécile.
Elle sourit gentiment.
– Ce n’est rien. Cette Pierre vous en fera encore voir de belles avant qu’on en finisse avec tout ceci.
Silvester cilla.
– Oui, d’ailleurs. Une fois que ce sera fini…
– Alerte, ennuis en approche !
– Merci, Sylvi, mais je crois que j’avais compris…

Elsa fixa Silvester dans les yeux, grimaçant intérieurement. Le mariage. Évidemment que c’était à propos de cela, il n’y avait rien d’autre qui les liait. Elle l’avait elle-même organisé, afin de garantir une paix durable pour Arendelle. Weselton se sentait menacé par sa présence. Un mariage scellerait une alliance officielle. Sans le retour de Loki, elle aurait probablement accepté. Là, elle recommençait à hésiter.
Mais Silvester semblait deviner ses pensées, puisqu’il esquissa une ombre de sourire.
– Je ne vous demande pas une réponse immédiate. J’aimerais juste avoir une assurance pour mon royaume.
– Je vous la promets, jura-t-elle sans hésiter. Mais elle va l'épouser quand même. Je pense. :mrgreen: Je ne vais rien pronostiquer là-dessus, parce que moi-même, je suis encore dans le vague...
Il hocha la tête, se retourna, et reprit sa contemplation du vague. Elsa le regarda encore un instant avec un plaisir coupable. Il était beau. Un visage fin, presque efféminé, aux traits harmonieux. Aucune nuance mesquine dans ses yeux émeraude, au contraire de ceux de Loki. Des cheveux blonds en bataille, un léger sourire aux lèvres. Elle l’appréciait. Sans l’aimer. Mais l’amour n’était pas nécessaire à un mariage arrangé.
Et puis, de l’autre côté, il y avait Loki. Dieu. Celui qu’elle avait aimé pendant presque un an. Qu’elle avait continué à aimer, envers et contre tout, malgré les hauts et les bas, les trahisons. Loki, le père de ses enfants. Loki, son âme sœur.
Loki. Vamp, ce passage était attendu, mais je ne m'attendais pas à ce que tu le fasses aussi bien...
Loki, qui brisait toutes ses convictions, qui lui faisait encore et toujours revenir sur ses acquis. Et elle était partagée, dans un dilemme vieux comme le monde : amour ou devoir ? Elsa réclamait Loki, mais la reine en elle demandait la sécurité de son pays. Ben, épouse le temps de ta vie "humaine" en gardant Loki pour amant, et va le rejoindre quand ce sera fini, idiote ! Nan, sérieux, je la plains. Mais pas besoin de se torturer autant l'esprit. Les gens oublient vite, et la savoir mariée par raison serait la punition de Loki pour l'avoir trahie.
Et puis, il y avait Evvie et Eirik. Les jumeaux qui, malgré leur jeune âge, avaient aussi leur mot à dire. C’était de leur père, après tout, dont il était question. Elsa poussa un soupir.
– C’est moi ou on n’est pas sortis de l’auberge ? ricana Sylvi.
– Que tu crois…
Sois pragmatique, Elsa, merde ! Un mariage avec Silvester et un amant avec Loki. Elle est assez forte pour prendre cet engagement et s'y tenir, je crois. Le seul truc auquel II faudrait faire gaffe, c'est la jalousie de Loki. Ouais, c'est le truc le plus logique. Mais bon, clairement... Elle n'est pas exactement motivée. :lol:

§.§.§.§.§.§


Assis sur le siège du second, Loki laissait son regard errer sur les étoiles au loin. Thor pilotait en silence, heureux du calme qui régnait dans le vaisseau. Il se sentait bien plus serein depuis que Lorelei n’était plus là, c’était visible dans son attitude. Loki la regrettait, d’une certaine manière. Mais pas trop. Durant toute son existence, elle avait été un danger permanent, une bombe à retardement humaine. Maintenant disparue, elle laissait derrière elle l’ombre d’un souvenir, mais rien de plus. Loki n’aimait pas s’attarder sur le passé. Aussi, il rangea la pensée dans un coin de son esprit, l’enterra sous des couches d’autres souvenirs. Lorelei n’était plus, fin de l’histoire.
D’une certaine manière, il avait perdu une amie. Une amie qui le considérait comme un jouet, mais une amie tout de même. C’est la loi des choses, se dit-il avec un soupir. Là, je compatis. Vraiment. Awww...
Il se concentra. Au loin se profilaient les astéroïdes reliés qui constituaient Xandar, la planète d’origine des Nova Corps. Quelque part là-bas se trouvait l’Orbe. La pierre suivante. En espérant que ça ne se passerait pas comme avec l’Æther…

Merci !

Chapitre 29

§.§.§.§.§.§
Florance a écrit :Je ne voulais pas commencer pour ne pas perdre trop de temps (toujours les devoirs), mais bon. Évidemment, tu bosses en ce moment même pour compenser... :mrgreen:
هيلو
(Et je n'ai absolument aucune idée de comment ça se dit, puisque Google Traduction n'a pas eu la décence de me mettre la prononciation. Mais c'est en Sindhî, la langue d'une région du Sind, en Asie du Sud, aujourd'hui province pakistanaise.)

Bref. J'ai eu une magnifique panne d'internet chez moi pendant toute la journée, un vrai bonheur. Je me demandais presque si j'allais pouvoir poster, en fait... Mais dieu merci, internet est revenu !
C'est un chapitre assez calme, aujourd'hui. Transitoire, presque. En fait, j'ai besoin de passer à la phase suivante. Ensuite, ça deviendra réellement fun. :mrgreen: (Vous avez peur ? Vous avez entièrement raison!)
Aussi, l'image de ce chapitre n'a pas grand chose – voire totalement rien – à voir avec le récit. C'est juste la réponse à la question de la semaine dernière (la référence à un Disney). C'était Narnia, avec les ours et la reine des glaces. ;)
Ca me dit vaguement quelque chose. En tout cas, je dois bien profiter du chapitre alors.

Voili-voilou, bonne lecture !

ImageJoli. La reine Jadis aura toujours la classe, pour moi.
Chapitre 30


Thor tournait en rond dans son vaisseau, nerveux. Il sentait confusément que la situation avait totalement dégénéré Parce qu'il fallait en plus que quelque chose vienne le lui dire ?! Nan, il le sent. Pour une fois. :lol: quand Evvie était apparue, avait attrapé son frère, et avait disparu à nouveau. Et même sans ça, il savait pertinemment que partir à la poursuite de Lorelei était dangereux. Et risqué. Quand même ! C'était le moment "intelligent" de Thor. À dans deux ans pour le prochain ! :lol: (En vrai, je suis trop violente. Il n'est pas si méchant et débile que ça... C’était exactement pour cela qu’il avait voulu faire partie de l’expédition. Mais la reine Elsa avait réussi à le convaincre en jouant sur la corde sensible. Jane. Ha ha. :?: Cela faisait maintenant plus de six heures qu’elle était partie.
Il serra les dents. Confiance, se répéta-t-il, confiance. Il devait faire confiance à Loki. Ca change hein ? Ouais, ça fait bizarre. Son frère avait beaucoup changé depuis qu’il avait rencontré cette humaine. Un peu comme lui, au final. Même s’il ne se permettrait jamais de faire cette remarque à haute voix. Il savait que Loki rejetait systématiquement tout ce qui pouvait les rapprocher. Et il détestait ça. Il aurait voulu être à nouveau proche de son frère, comme auparavant. Ah. Faut savoir que dans le tas, c'est toujours Loki qui rembarre son frère.
Mais peut-être que tout ça n’était au final qu’une ruse. Encore. Loki avait toujours été jaloux. Il avait toujours envié Thor, d’une certaine manière. Ce n’était que ces dernières années que le blond avait pu commencer à le comprendre, au cours des nombreuses disputes qu’ils avaient eues. Tant de secrets, enfouis depuis si longtemps, étaient sortis… Des secrets qu’il aurait peut-être préféré ne pas entendre. Même si, en fin de compte, ils en disaient long sur ce qui s’était déroulé pendant deux millénaires.
Il poussa un soupir, se décida à quitter son vaisseau, pour aller voir les Gardiens de la Galaxie. VOUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !! :lol: :lol: En entrant chez eux, il eut l’impression de pénétrer dans un sanctuaire, un peu comme si eux l’avaient fait dans la Tour Stark. Connais pas, mais intéressée. Une sorte de gros bâtiment avec marqué Stark dessus, reconstruit après l'attaque de New York en Tour Avengers. Un Q.G. de héros, en somme.Stark… cela ne faisait pas si longtemps qu’il avait été avec les Avengers. Ils s’étaient encore réunis récemment, pour sauver – encore – Midgard d’un énième villain avide de pouvoir. Ça devenait lassant, à la longue. Tu préfères une vie au bord d'un lac paisible si un bon petit fauteur avec une pile de livre, de cookies et de chocolat chaud sur une adorable petite table ? Même moi je m'en lasserai. Ouais, c'est pas faux. Mais on regrette toujours ce qu'on n'a pas, n'est-ce pas ?
Remarque, il valait mieux ça qu’avoir à affronter Loki à nouveau. Combattre un quelconque humain, même modifié, ça passait sans problème. Combattre son frère… Non. Décidément, non. Ah.
Peter Quill vint l’accueillir.
– Thor ? Le célèbre Thor ? Je ne savais pas que le banditisme permettait de fréquenter l’élite des neuf mondes ! Ils étaient pas si loin ya pas si longtemps non ? Et puis les Gardiens de la Galaxie, c'est autre chose. Ouais, les Gardiens, c'est la crème de la crème des bandits. XD
– À croire que, parfois, les situations les plus inattendues font les meilleurs alliés…
– Ouais. À ce propos, j’ai bien cru que j’allais devoir retaper tout le vaisseau après ton intervention ! Quelle intervention ? J'ai pas raté un épisode avec eux dans l'historie quand même ! Oui, c'est un non-dit, en fait, que j'ai imaginé en écrivant ça, puis totalement zappé plus tard dans les explications. En fait, quand ils ont essayé de passer de force à travers le dôme protecteur d'Asgard, c'est Thor qui est venu les récupérer, et il a failli détruire le vaisseau au passage. Désolée. fit un raton-laveur agacé en débarquant, arme à la main. La folle-dingue n’est pas là ?
– Qui ça, la reine Elsa ? Pourquoi elle ? Il y en a une autre pire pas si loin que ça. :lol:
– Nan, Lore-machin-chose. Celle qui a tapé Gamora. J’ai bien envie qu’elle goûte à mon laser pour ça.
Thor sourit. Tellement différents, mais tellement solidaires. C'set beau hein ? Et pis ils sont trop marrant !
Un peu comme les Avengers. Même si eux l’étaient moins. Ils étaient moins souvent ensemble, à combattre des méchants, que seuls, à agir dans leur coin de l’univers.
– D’ailleurs, comment va-t-elle ? demanda Thor.
– Mieux, fit la femme verte en apparaissant à son tour dans le couloir. Mais un manche de dague dans le crâne, ça vous met dans les vapes pour un certain temps. Cette femme est un danger public ! J’espère que vous avez fait le nécessaire. Lui non. Quelqu'un d'autre, oui. Ouais :lol:
– C’est en cours ? Pourquoi un point d'interrogation ? Parce qu'il est en mode "Euh... peut-être ?"
– Encore ?! Capito toujours pas. Ben en fait, il sait rien. Et Gamora, ça l'énerve.
Gamora passa une main dans ses cheveux rouges, légèrement nerveuse.
– Je croyais que ce serait réglé, maintenant…
Thor se tendit. Elle avait raison, bien évidemment. En fait, Lorelei n’aurait jamais dû sortir de prison. Elle était en sécurité en bas du Labyrinthe, où Sif la gardait depuis une dizaine d’années. Enfin… les neuf mondes étaient en sécurité quand elle était là-bas. Maintenant il l'est encore plus vu qu'elle n'est plus nulle part. :lol: Fin, elle reste un fantôme... Et tu sais pertinemment que je peux bricoler tout et n'importe quoi rien que pour casser les pieds à mes persos. :mrgreen:
– Je suis inquiet, confessa-t-il avec une grimace. Loki et la reine Elsa tardent à revenir.
Gamora esquissa une ombre de sourire.
– Je ne m’en ferais pas trop, à votre place. Ils m’ont l’air de former une plutôt bonne équipe… quand ils arrivent à se mettre d’accord. Et pis ils sont trop attendrissant à voir aussi. Ouiii !
Thor acquiesça, encore perturbé, et préféra mettre fin à sa visite pour ne pas les gêner. Il n’appartenait pas à ce groupe, il n’avait pas sa place dans ce vaisseau. Un peu d'effort voyons. Bah, il a sa propre team, normalement.
Au moment où il rejoignait sa propre passerelle, avec une terrible envie d’étouffer Loki parce qu’il n’avait pas de nouvelles de sa part Quelle fraternité ! Que c'est beau..., un sifflement, à peine audible, se fit entendre. Il tourna la tête, juste à temps pour voir une calèche tirée par des ours s’arrêter juste devant lui. Le sommet se fendit en deux, laissant apparaître une famille au grand complet, ainsi que… le prince Silvester ? Thor ne put s’empêcher de ciller. Si les morts revenaient de Valhalla maintenant… Va voir Magnus Chase, ça va te faire des révélations. Surtout à propos de ta futur passion et de la futur fonction de ton marteau. :lol:
– Loki ! s’exclama-t-il en apercevant son frère.
Le concerné sauta souplement à terre en marmonnant ce qui semblaient être des injures dans sa barbe, et s’approcha de son frère adoptif.
– Oui, nous avons maîtrisé la situation, soupira-t-il, las. Enfin, Elsa surtout, mais bref. Lorelei n’est plus un danger, tout le monde est sain et sauf, bla, bla, bla… J'arrive pas à expliquer pourquoi, mais ça façon de parler est trop marrante. Ben il est juste blasé, en fait. :P
Thor haussa un sourcil, puis sourit.
– Ce n’est pas ce que je voulais te demander, mais d’accord. Content de te revoir.
Et, sans prévenir, il l’enferma dans une accolade fraternelle qui faillit bien briser les os de Loki sur le coup. Moi qui croyais que c'est quelque chose d'autre qui sera d'abord touché... Genre... Sa raison. Le dieu de la malice batailla un instant pour s’extraire de l’étreinte, et grommela en fusillant le blond du regard :
– Ne refais jamais ça. Surtout pas en public. Ma crédibilité vient de partir en fumée.
– Ce n’était pas déjà le cas ? Euh... Si. Pourquoi ? :lol: releva Thor avec un grand sourire. Bon, c’est pas tout, mais faudrait qu’on bouge. Donc tout le monde à bord, en vitesse s’il vous plaît.

Elsa, qui aidait ses enfants à descendre, les envoya directement au vaisseau, puis se retourna vers sa calèche. Ou traineau. C’était un traineau à la base, mais en route, il s’était transformé pour être plus confortable. Elle ferma les yeux, posa la main sur la tête de l’un des ours, qui se désagrégea, tout comme la calèche.
– J’arrive, lança-t-elle à Silvester, qui la fixait d’un air interrogateur.
Elle s’accroupit, posa la main sur la tête du deuxième ours. Le regard de la créature était plein d’intelligence, absolument sans peur. Elsa se concentra. Sous ses doigts, les poils de glace rêches s’assouplirent, devinrent aussi doux que de la soie. Elle sourit en voyant qu’elle avait totalement réussi, prit l’ourson dans ses bras, et se dirigea à son tour vers le vaisseau. Thor était déjà aux commandes, il ne remarqua donc pas la présence de l’animal. D'ailleurs elle va en faire quoi ? Le laisser en garde du corps / jouet pour ses enfants.
Elsa sourit, se rapprocha de ses enfants, un doigt sur ses lèvres pour leur intimer le silence. Ils émirent des couinements de joie étouffés en voyant l’ourson. Loki, absolument pas concentré sur le décollage en cours, tourna la tête. Avisant les jumeaux, il esquissa à son tour un sourire, et se concentra à nouveau sur le pilotage du vaisseau. Thor n’avait même pas tourné la tête. Bah dis donc. Ou il est trop sérieux. Ou il manque cruellement de curiosité. :lol:
Délaissant Evvie et Eirik avec l’ourson – qu’elle avait « programmé » au besoin pour se transformer en garde du corps façon Guimauve, le bonhomme de neige Mais elle va les traumatisés ! Mais nan ! J'te signale que sa fille voit des fantômes dès le p'tit déj', elle ne risque rien. Et son fils voit sa sœur sous forme de demi-cadavre, donc... :lol: – Elsa alla s’asseoir à côté de Silvester. Le prince avait le regard tourné vers la porte du vaisseau, mais la fixait sans la voir. Avec une certaine horreur, Elsa constata que ses yeux étaient entièrement noirs. Wha ! Cool... mais flippant.
Puis, brusquement, il se secoua, et revint au monde réel. Sans un cri, sans se plaindre.
– Pas mal, pour un humain, souffla Sylvi.
– De quoi ? Bonne question très cher ? Je me la posais aussi. ;)
– À petites doses de visions, comme ça, en général assez douloureuses, l’Æther te rend progressivement fou.
– Ah… d’accord.
– Tu croyais quoi ? Petit caillou, tout joli. Nah Nah ? Dommage... :lol: Qu'es-ce que tu croyais ?, c’est des armes de destruction massive, ces machins !

– Reine Elsa ?
Absorbée dans sa discussion mentale avec son armure, Elsa mit un moment à se rendre compte que le prince lui parlait. Elle se tourna vers lui, plaquant un sourire avenant sur son visage.
– Je… je voulais vous dire… merci.
– Pour ? releva-t-elle, surprise. Vois pas non plus pour quoi. Il en doit surtout une à la petite. Ouais, surtout.
Nerveusement, il passa une main dans ses cheveux blonds pour les ramener en arrière. En croisant son regard, Elsa sentit un un léger tressaillement dans son ventre.
– Pour ne pas m’avoir gelé sur place. Pour avoir été aussi… tolérante. Je ne sais pas ce qui m’est arrivé, je me suis comporté comme un imbécile. J'ai envie de répliquer mais après c'est vraiment pas sympa pour lui. :lol:
Elle sourit gentiment.
– Ce n’est rien. Cette Pierre vous en fera encore voir de belles avant qu’on en finisse avec tout ceci.
Ouaip. Attend toi à tout sauf à rien.
C'est joliment formulé !
Silvester cilla.
– Oui, d’ailleurs. Une fois que ce sera fini…
– Alerte, ennuis en approche !
– Merci, Sylvi, mais je crois que j’avais compris…

Elsa fixa Silvester dans les yeux, grimaçant intérieurement. Le mariage. Évidemment que c’était à propos de cela, il n’y avait rien d’autre qui les liait. Elle l’avait elle-même organisé, afin de garantir une paix durable pour Arendelle. Weselton se sentait menacé par sa présence. Un mariage scellerait une alliance officielle. Sans le retour de Loki, elle aurait probablement accepté. Là, elle recommençait à hésiter. Au pire ne te marie pas. :lol: J'ai les deux solutions opposées, avec toi et Flamb'.
Mais Silvester semblait deviner ses pensées, puisqu’il esquissa une ombre de sourire.
– Je ne vous demande pas une réponse immédiate. J’aimerais juste avoir une assurance pour mon royaume.
– Je vous la promets, jura-t-elle sans hésiter.
Il hocha la tête, se retourna, et reprit sa contemplation du vague. Elsa le regarda encore un instant avec un plaisir coupable. Il était beau. Un visage fin, presque efféminé, aux traits harmonieux. Aucune nuance mesquine dans ses yeux émeraude, au contraire de ceux de Loki. Des cheveux blonds en bataille, un léger sourire aux lèvres. Elle l’appréciait. Sans l’aimer. Mais l’amour n’était pas nécessaire à un mariage arrangé. Mouais... Et ça donne quoi ?
Des trégédies, encore et toujours.
;)
Et puis, de l’autre côté, il y avait Loki. Dieu. Celui qu’elle avait aimé pendant presque un an. Qu’elle avait continué à aimer, envers et contre tout, malgré les hauts et les bas, les trahisons. Loki, le père de ses enfants. Loki, son âme sœur.
Loki.
Loki, qui brisait toutes ses convictions, qui lui faisait encore et toujours revenir sur ses acquis. Et elle était partagée, dans un dilemme vieux comme le monde : amour ou devoir ? Elsa réclamait Loki, mais la reine en elle demandait la sécurité de son pays.
Et puis, il y avait Evvie et Eirik. Les jumeaux qui, malgré leur jeune âge, avaient aussi leur mot à dire. C’était de leur père, après tout, dont il était question. Elsa poussa un soupir.
– C’est moi ou on n’est pas sortis de l’auberge ? ricana Sylvi. C'est pas toi. J'ai toujours détesté ce genre de problèmes. Et pour moi, il viennent de commencer. Misère... Écoute, tu t'es engagée volontairement à lire mes bêtises.
– Que tu crois…

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Assis sur le siège du second, Loki laissait son regard errer sur les étoiles au loin. C'est beau hein ? C'est petit truc jaune dans le ciel bleu profond. Trop beau. Surtout quand tu es en plein milieu, à mon avis. Thor pilotait en silence, heureux du calme qui régnait dans le vaisseau. C'est cool. Même si... Enfin bref. Tu veux que je leur lâche une autre bombe sur la figure, c'est ça ? Allez, avoue ! :lol: Il se sentait bien plus serein depuis que Lorelei n’était plus là, c’était visible dans son attitude. Loki la regrettait Prie pour qu'Elsa n'entend pas ça. Ouais., d’une certaine manière. Mais pas trop. Durant toute son existence, elle avait été un danger permanent, une bombe à retardement humaine. Maintenant disparue, elle laissait derrière elle l’ombre d’un souvenir, mais rien de plus. Loki n’aimait pas s’attarder sur le passé. Aussi, il rangea la pensée dans un coin de son esprit, l’enterra sous des couches d’autres souvenirs. Lorelei n’était plus, fin de l’histoire.
D’une certaine manière, il avait perdu une amie. Une amie qui le considérait comme un jouet C'est pas ma définition de l'amitié, mais bon. Chacun sa manière de voir les choses. :lol: (Entre nous, je te soutiens à cent pour cent. Mais bref.), mais une amie tout de même. C’est la loi des choses, se dit-il avec un soupir.
Il se concentra. Au loin se profilaient les astéroïdes reliés qui constituaient Xandar, la planète d’origine des Nova Corps. Quelque part là-bas se trouvait l’Orbe. La pierre suivante. En espérant que ça ne se passerait pas comme avec l’Æther… Espère ou fait en sorte que la Sadique ne puisse plus continuer l'histoire avec toutes les droits qu'elle s'accorde. Ah, c'est mon nouveau surnom ?
J'aime bien !

Merci beaucoup pour ton commentaire, tu m'as bien fait rire !


Chapitre 29

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vampiredelivres

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Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 31

Message par vampiredelivres »

Habari !

(Toujours la même rengaine, hein, mais en Swahili, cette fois-ci. Quoi qu'on ne parle pas tant de Swahili comme langue, mais plutôt de langues swahiliennes, parce que c'est un ensemble de dialectes proches utilisés surtout en Afrique subsaharienne. Voilà, c'était le moment culture de la journée ! :mrgreen: )

Alors, merci Flamb’ pour la remarque, mais effectivement, je n’avais pas vraiment fait gaffe. Mais effectivement, dans la topographie des neuf mondes, c'est le bazar le plus absolu. Alors, déjà, pour voir comment je me le représente, cette image et celle-ci.
En fait, faut voir ça comme une sorte d'arbre avec un axe central, sur lequel on retrouve du bas vers le haut Helheim, Svartalfheim, Midgard, Ljösalfheim et Asgard. Et, autour de Migard, un peu comme sur un plateau horizontal, on a les quatre mondes qui restent, donc Vanaheim, Niflehim, Muspellheim et Jötunheim. Et, dans les zones qui restent, c'est "l'espace" éloigné, une sorte de vide intersidéral. Ou du moins je le vois comme ça. C'est des endroits où Heimdall ne voit que très peu, voire pas du tout, un peu en bordure, qui n'appartiennent à aucun monde en particulier.
Pour le reste, je fais au mieux pour mettre ça dans les Informations complémentaires au plus tôt.

Breef. Juste pour vous prévenir. Ça part en cacahuètes.
(Mais vous commenciez à me connaître, nan ? :mrgreen: )

Bonne lecture !

Image
Chapitre 31


Sylvi termina ses ajustements autour du corps d’Elsa. Elle ressemblait maintenant à une combinaison, comme celle de Gamora. Apparemment, c’était la mode des lieux. L’armure poussa un soupir mental, demanda à Elsa de se regarder dans le miroir de la salle de bains du vaisseau.
– Ça m’a l’air pas mal, lui répondit sa porteuse d’un ton reconnaissant.
– Je sais, je suis géniale.
Elsa sourit. Brusquement, une question inattendue fusa dans sa tête, que Sylvi prit le temps de considérer avant de répondre. Son âge avait toujours intrigué sa porteuse, mais jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais répondu, ou alors était restée très évasive.
J’ai vu la naissance de Buri, le premier Asgardien. À l’époque, je devais déjà avoir autour de deux ou trois millénaires. J’étais encore jeune.
– Jeune ?
– Dans mon cas, oui.
– Il y en a d’autres que toi ?

Les images, souvenirs de Sylvi qu’elle tenait elle-même d’autres Örvas qui l’avaient porté, défilèrent dans l’esprit d’Elsa. Elle vit ainsi les apparences d’autres armures, notamment à des rencontres périodiques qui ne semblaient pas avoir lieu souvent. Les armures étaient toujours identiques, mais les porteurs variaient. Et deux silhouettes revenaient à chaque fois : un ange de lumière, qu’Elsa reconnut comme Engill, et son exact opposé, aussi noir que la nuit, semblant aspirer la lumière autour de lui.
– Qu’est-ce que c’est ? Ces cérémonies ? précisa Elsa, sentant que Sylvi ne comprenait pas ses interrogations muettes.
– Des intronisations. Ce qui t’attend aussi.
– Et tu n’aurais pas pu…
– Prévenir avant ? Ce n’était pas à moi de le faire.

Elsa soupira, et capitula. Elle détacha ses cheveux, puis, après une longue hésitation devant le miroir, les ramena en chignon à l’arrière de son crâne.
– Un air plus sérieux conviendra mieux, convint Sylvi.
Puis, l’armure se retira, laissant le silence dans l’esprit d’Elsa, qui poussa un soupir, étonnée. Elle devait se rendre à l’évidence, sa relation avec Sylvi n’était plus aussi parfaite qu’avant. Elles ne s’entendaient pas moins bien, il y avait juste une certaine froideur entre les deux esprits. Elles ne communiquaient plus autant. Sylvi s’était sentie ignorée pendant un long moment. Ça l’avait rendue aigrie. Pour une armure, s’entendait.
Elle soupira, ramena une mèche échappée du chignon derrière son oreille, jeta un dernier regard à la glace. Dix ans, et elle n’avait pas vieilli. Alors qu’Anna affichait à son départ d’Arendelle un air plus mature – même si elle ne l’était toujours pas – Elsa, elle, n’avait pas pris une ride. De trois ans son aînée, pourtant, elle aurait dû avoir l’apparence de sa mère. Mais non. Elle avait deux millénaires à vivre, peut-être plus, vieillissait moins vite que les autres. Je vais voir ma sœur mourir, réalisa-t-elle soudain. Une douleur sourde lui comprima la poitrine, faisant jaillir des larmes incontrôlées de ses yeux. Après tout ce qui s’était passé entre elles, tout ce qu’elles avaient vécu… ce serait Anna qui partirait la première.
– Je suis désolée, souffla Sylvi, réellement sincère.
Elsa ne répondit pas. Elle releva la tête vers le miroir, s’essuya les yeux d’un revers de la manche. Pas tout de suite. Ce n’était pas pour tout de suite. Et elle allait s’assurer que sa sœur aurait la meilleure vie possible.
Elle chassa, au prix d’un intense effort, cette idée de sa tête, et se focalisa sur la mission : récupérer la Pierre d’Infinité suivante.

Devant le vaisseau, Gamora attendait patiemment que la jeune reine apparaisse enfin. La voyant, elle esquissa un semblant de sourire satisfait, et, sans poser plus de questions, s’engagea sur la passerelle qui les reliait à l’astéroïde le plus proche. Il avait été convenu que les deux femmes se rendraient seules dans la capitale de Xandar pour négocier l’Orbe. Lorelei n’étant plus d’actualité, il fallait trouver un plan B, qui passât par la diplomatie élémentaire. Avant, éventuellement, d’en venir à d’autres méthodes.
Bien évidemment, si l’approche diplomatique ne réussissait pas, la sécurité allait être triplée. Les Nova Corps, la police locale, connaissaient assez les Gardiens de la Galaxie pour savoir qu’ils ne renonçaient que trop rarement. Voire jamais. De ce fait, un entretien avec leur commandante, Nova Prime, pouvait être à double tranchant.
Gamora sourit. Ça faisait un certain temps qu’ils n’étaient pas passés par Xandar. Ils avaient sévi dans d’autres coins de la galaxie, volant des objets, détruisant des systèmes stellaires et sauvant le monde tour à tour, en fonction de ce qui se présentait en face. Une activité qui s’était révélée agréable et fructueuse, après le presque fiasco qu’avait été leur première opération en commun. Avec Thanos disparu, Gamora pouvait oublier ses problèmes. Personne ne la poursuivrait. Nébula était perdue quelque part, probablement à négocier des contrats avec d’éventuels anciens partisans de son grand-père. Mais ça ne préoccupait plus personne parmi les Gardiens. Le moment venu, ils l’enverraient en prison. D’ici-là, ils ne l’avaient pas encore recroisée.
En traversant l’immense capitale xandarienne, Gamora fut stupéfaite de constater que rien n’indiquait qu’il y avait eu un cataclysme presque interplanétaire des années plus tôt. Ronan l’Accusateur, l’ancien empereur Kree, particulièrement vindicatif, avait voulu anéantir les xandariens à l’aide de l’Orbe. L’équipe de Star-Lord l’en avait empêché, de justesse, au prix de la destruction de nombreux bâtiments et d’une guerre aérienne dont les pertes avaient été lourdes. Pourtant, la cité semblait aujourd’hui intacte. Les hautes tours détruites avaient été reconstruites, les jardins replantés. Xandar était une planète paisible, où tous cohabitaient plus ou moins tranquillement. Les conflits ethniques n’étaient certes jamais très loin, mais les Nova Corps étaient toujours présents en cas d’attaque.
Gamora jeta un coup d’œil à la dérobée à Elsa. La jeune femme était plus forte qu’elle ne le paraissait. Elle se déplaçait d’une démarche assurée, se fondant sans souci dans une foule qu’elle ne connaissait pas sans laisser paraître le moindre signe d’inconfort. Comme si la sécurité d’un royaume, voire l’équilibre des neuf mondes, ne reposait pas sur ses épaules. La femme verte secoua la tête, impressionnée. Elsa avait un charisme, une force de caractrère, peu communs. Impressionnants. Même Rocket le disait, dans l’intimité de leur vaisseau, même s’il ne l’aurait jamais admis en public.
Des soldats vêtus de bleu et d’or les accueillirent à l’entrée de la tour mère de la corporation. Ils les escortèrent en silence jusqu’à une grande salle vide, dans laquelle arriva très rapidement une femme. Vêtue d’un tailleur bleu, cheveux relevés en une étrange coiffure composée de boucles lâches qui s’enroulaient les unes autour des autres au-dessus de son front, elle affichait un air sérieux, mais avenant.
– Mesdames. À qui ai-je l’honneur ?
Gamora s’abstint de se présenter, sachant pertinemment que Nova Prime la connaissait déjà. Elle surveillait discrètement les gardes postés aux environs, établissant déjà un plan de fuite au cas où la situation s’envenime.
– Je suis la reine Elsa d’Arendelle.
– Je n’avais pas encore entendu parler d’Arendelle.
– C’est un petit royaume de… Midgard. Mais nous venons de la part de Son Altesse Royale la reine Sif d’Asgard.
Nova Prime se crispa imperceptiblement.
– Je n’aime pas quand les Asgardiens interfèrent dans nos affaires, fit-elle, froide mais courtoise. Que désirez-vous ?
– Il s’agit d’un problème urgent. Le royaume d’Asgard est en péril.
Nova Prime fronça un sourcil. Sa grimace s’accentua au fur et à mesure qu’Elsa lui expliquait ce qui se passait sur Asgard. Elle insista notamment sur le fait que s’ils n’arrivaient pas à arrêter la tempête bientôt, le phénomène s’étendrait rapidement aux autres mondes. Ce qui n’était pas du tout réjouissant. Pour appuier ses propos, Elsa matérialisa entre ses mains une représentation de Xandar recouverte de neiges éternelles.
– Nous ne pouvons rien faire sans l’Orbe, conclut-elle finalement, tirant de sa poche la lettre d’Engill, ainsi qu’une recommandation que Sif lui avait écrit à la dernière seconde.
La directrice de la police xandarienne les prit, les lut avec attention.
– Vous avez parlé à Engill Light ? finit-elle par demander.
Elsa hocha la tête.
– Vous le connaissez ?
– Chaque Nova Prime connaît son existence. Je ne l’ai jamais rencontré, personnellement. Mais j’imagine que…
Elle se mordilla les lèvres, regard dans le vague. Puis, elle se retourna, appela une jeune femme brune qui semblait être son assistante, et lui demanda d’aller activer les protocoles de déverrouillage du coffre fort. La brune acquiesça, et partit au pas de course.
– Ça ne me plaît pas, marmonna Nova Prime dans sa barbe. Mais j’ai comme l’impression que je n’ai pas le choix. En plus, j’imagine que si je ne vous la donne pas volontairement, vous viendrez vous servir.
Elle jeta un regard en biais à Gamora, qui ne broncha pas, puis leva les yeux vers Elsa, qui la dominait par ses talons hauts.
– Vous avez des alliés puissants. J’espère juste qu’ils sauront vous contrôler.
– Vous n’avez rien à craindre de moi, assura Elsa.
Gamora esquissa une ombre de sourire. Si Nova Prime était au courant que Loki était dans le vaisseau d’à-côté, elle aurait probablement été un peu plus réticente. Mais ce n’était pas sa place de divulguer de telles informations. La reine Sif les avait laissés partir en échange d’un service. Contrairement à ce qu’aurait fait Peter, Gamora, elle, tiendrait parole. Mais une fois là, ils avaient fini leur service. Elle se glissa à côté de la reine Elsa, qui marchait maintenant vers la salle des coffres juste derrière Nova Prime.
– Elle n’a pas tort sur un point. Avec toutes ces pierres en votre possession… qui saura vous contrôler ?
Elsa sembla se retenir de la fusiller du regard. Mais au même moment, Nova Prime s’arrêta, devant la porte de la salle des coffres, et fixa la jeune reine.
– Reine Elsa, avez-vous quelque chose à quoi vous tenez ? Plus qu’à quoi que ce soit d’autre ?
Elsa se mordit les lèvres, voyant exactement où ceci allait la mener. Elle lança un regard à Gamora, qui lui rendit un hochement de tête imperceptible pour la convaincre d’aller jusqu’au bout.
– Mes enfants.
– C’est une très mauvaise idée, souffla Sylvi.
– Je sais.
Elle était déjà parée à la situation. Elle savait ce que Nova Prime allait demander. Savait déjà ce qu’elle répondrait, et ce qui adviendrait ensuite. C’était tellement prévisible.
– Qu’est-ce que tu comptes faire ?
Sylvi paraissait réellement inquiète. Elle étendit ses perceptions mentales pour capter la moindre pensée de sa porteuse, puis couina, stupéfite :
– Tu es sérieuse ?
Elsa se contenta d’approuver, et se reconcentra sur la réalité au moment où la commandante des Nova Corps parlait à nouveau :
– Je souhaite que l’un d’entre eux reste ici, à Xandar. Il sera traité comme tout héritier royal qui se doit. C’est uniquement afin de m’assurer que la Pierre reviendra ici.
– C’est hors de question ! s’exclama immédiatement Elsa.
Nova Prime ne parut même pas surprise. Elle se contenta de hausser un sourcil, et de déclarer d’une voix froide et pragmatique :
– Alors notre collaboration s’arrête ici, reine Elsa d’Arendelle.
Elle se tourna vers les gardes qui encadraient la porte devant laquelle les trois femmes se tenaient.
– Et puisque vous êtes là pour prendre l’Orbe à n’importe quel prix, vous représentez un danger pour Xandar. Messieurs, veuillez escorter ces dames jusqu’aux appartements du deuxième étage.
Elsa et Gamora échangèrent un long regard.

Chapitre 30
§.§.§.§.§.§
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Amethystes

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen]

Message par Amethystes »

Coucou ! :D
Hier je suis allée voir les gardiens de la galaxie 2 !!! :D :D :D C'est juste le meilleur film de toute ma vie !!! Il est tellement trop bien !!!!!!!!! Groot est trop trop chou !! Et Rocket je l'aime encore plus du coup !! :D :D :D
Et la je me dis que je vais aller commenter les TDNC et je vois que l'image est des gardiens de la galaxie !! J'avais oublié. Et puis il y aussi Gamora dans ce chapitre c'est juste trop bien !!
J'attends le prochain chapitre !! Je veux une bataille !!
Je ne sais pas trop quoi dire,désolée... :roll:
Florance

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 31

Message par Florance »

vampiredelivres a écrit :Habari !

(Toujours la même rengaine, hein, mais en Swahili, cette fois-ci. Quoi qu'on ne parle pas tant de Swahili comme langue, mais plutôt de langues swahiliennes, parce que c'est un ensemble de dialectes proches utilisés surtout en Afrique subsaharienne. Voilà, c'était le moment culture de la journée ! :mrgreen: )*facinée* Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaouh.


Alors, merci Flamb’ pour la remarque, mais effectivement, je n’avais pas vraiment fait gaffe. Mais effectivement, dans la topographie des neuf mondes, c'est le bazar le plus absolu. Alors, déjà, pour voir comment je me le représente, cette image et celle-ci. Woooooooaaaaah.
En fait non rien.

En fait, faut voir ça comme une sorte d'arbre avec un axe central, sur lequel on retrouve du bas vers le haut Helheim, Svartalfheim, Midgard, Ljösalfheim et Asgard. Et, autour de Migard, un peu comme sur un plateau horizontal, on a les quatre mondes qui restent, donc Vanaheim, Niflehim, Muspellheim et Jötunheim. Et, dans les zones qui restent, c'est "l'espace" éloigné, une sorte de vide intersidéral. Ou du moins je le vois comme ça. C'est des endroits où Heimdall ne voit que très peu, voire pas du tout, un peu en bordure, qui n'appartiennent à aucun monde en particulier.
Pour le reste, je fais au mieux pour mettre ça dans les Informations complémentaires au plus tôt.

Breef. Juste pour vous prévenir. Ça part en cacahuètes. -_-
(Mais vous commenciez à me connaître, nan ? :mrgreen: ) Quand même !


Bonne lecture !

Image
Chapitre 31


Sylvi termina ses ajustements autour du corps d’Elsa. Elle ressemblait maintenant à une combinaison, comme celle de Gamora. Apparemment, c’était la mode des lieux. L’armure poussa un soupir mental Elle est bizarre l'armure., demanda à Elsa de se regarder dans le miroir de la salle de bains du vaisseau.
– Ça m’a l’air pas mal, lui répondit sa porteuse d’un ton reconnaissant.
– Je sais, je suis géniale.
Elsa sourit. Brusquement, une question inattendue fusa dans sa tête, que Sylvi prit le temps de considérer avant de répondre. Son âge avait toujours intrigué sa porteuse, mais jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais répondu, ou alors était restée très évasive.
J’ai vu la naissance de Buri, le premier Asgardien. À l’époque, je devais déjà avoir autour de deux ou trois millénaires. J’étais encore jeune. Haha. Et l'éternité, c'est court aussi ?
– Jeune ?
– Dans mon cas, oui.
– Il y en a d’autres que toi ?

Les images, souvenirs de Sylvi qu’elle tenait elle-même d’autres Örvas qui l’avaient porté, défilèrent dans l’esprit d’Elsa. Elle vit ainsi les apparences d’autres armures, notamment à des rencontres périodiques qui ne semblaient pas avoir lieu souvent. Les armures étaient toujours identiques, mais les porteurs variaient. Et deux silhouettes revenaient à chaque fois : un ange de lumière, qu’Elsa reconnut comme Engill Vouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! , et son exact opposé, aussi noir que la nuit, semblant aspirer la lumière autour de lui. C'est qui ?
– Qu’est-ce que c’est ? Ces cérémonies ? précisa Elsa, sentant que Sylvi ne comprenait pas ses interrogations muettes.
– Des intronisations. Et en français on comprend quoi ?Ce qui t’attend aussi.
– Et tu n’aurais pas pu…
– Prévenir avant ? Ce n’était pas à moi de le faire.

Elsa soupira, et capitula. Elle détacha ses cheveux, puis, après une longue hésitation devant le miroir, les ramena en chignon à l’arrière de son crâne.
– Un air plus sérieux conviendra mieux, convint Sylvi.
Puis, l’armure se retira, laissant le silence dans l’esprit d’Elsa, qui poussa un soupir, étonnée. Elle devait se rendre à l’évidence, sa relation avec Sylvi n’était plus aussi parfaite qu’avant. Pourquoi ? Elles ne s’entendaient pas moins bien, il y avait juste une certaine froideur entre les deux esprits. Elles ne communiquaient plus autant. Sylvi s’était sentie ignorée pendant un long moment. Ça l’avait rendue aigrie. Pour une armure, s’entendait.
Elle soupira, ramena une mèche échappée du chignon derrière son oreille, jeta un dernier regard à la glace. Dix ans, et elle n’avait pas vieilli. Alors qu’Anna affichait à son départ d’Arendelle un air plus mature – même si elle ne l’était toujours pas – Elsa, elle, n’avait pas pris une ride. De trois ans son aînée, pourtant, elle aurait dû avoir l’apparence de sa mère. Mais non. Elle avait deux millénaires à vivre, peut-être plus, vieillissait moins vite que les autres. Je vais voir ma sœur mourir, réalisa-t-elle soudain. Une douleur sourde lui comprima la poitrine, faisant jaillir des larmes incontrôlées de ses yeux. Après tout ce qui s’était passé entre elles, tout ce qu’elles avaient vécu… ce serait Anna qui partirait la première. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnn !
– Je suis désolée, souffla Sylvi, réellement sincère.
Elsa ne répondit pas. Elle releva la tête vers le miroir, s’essuya les yeux d’un revers de la manche. Pas tout de suite. Ce n’était pas pour tout de suite. Et elle allait s’assurer que sa sœur aurait la meilleure vie possible.
Elle chassa, au prix d’un intense effort, cette idée de sa tête, et se focalisa sur la mission : récupérer la Pierre d’Infinité suivante.

Devant le vaisseau, Gamora attendait patiemment que la jeune reine apparaisse enfin. La voyant, elle esquissa un semblant de sourire satisfait, et, sans poser plus de questions, s’engagea sur la passerelle qui les reliait à l’astéroïde le plus proche. Il avait été convenu que les deux femmes se rendraient seules dans la capitale de Xandar pour négocier l’Orbe. Lorelei n’étant plus d’actualité, il fallait trouver un plan B, qui passât par la diplomatie élémentaire. Avant, éventuellement, d’en venir à d’autres méthodes. Eventuellement ?
Bien évidemment, si l’approche diplomatique ne réussissait pas, la sécurité allait être triplée. Les Nova Corps, la police locale, connaissaient assez les Gardiens de la Galaxie pour savoir qu’ils ne renonçaient que trop rarement. Voire jamais. De ce fait, un entretien avec leur commandante, Nova Prime, pouvait être à double tranchant.
Gamora sourit. Ça faisait un certain temps qu’ils n’étaient pas passés par Xandar. Ils avaient sévi dans d’autres coins de la galaxie, volant des objets, détruisant des systèmes stellaires et sauvant le monde tour à tour, en fonction de ce qui se présentait en face. Une activité qui s’était révélée agréable et fructueuse, après le presque fiasco qu’avait été leur première opération en commun. Avec Thanos disparu, Gamora pouvait oublier ses problèmes. Personne ne la poursuivrait. Nébula était perdue quelque part, probablement à négocier des contrats avec d’éventuels anciens partisans de son grand-père. Mais ça ne préoccupait plus personne parmi les Gardiens. Le moment venu, ils l’enverraient en prison. Ou l'intégrer dans la famille si j'ai bien compris les trailer. D’ici-là, ils ne l’avaient pas encore recroisée.
En traversant l’immense capitale xandarienne, Gamora fut stupéfaite de constater que rien n’indiquait qu’il y avait eu un cataclysme presque interplanétaire des années plus tôt. Ronan l’Accusateur, l’ancien empereur Kree, particulièrement vindicatif, avait voulu anéantir les xandariens à l’aide de l’Orbe. L’équipe de Star-Lord l’en avait empêché, de justesse, au prix de la destruction de nombreux bâtiments et d’une guerre aérienne dont les pertes avaient été lourdes. Pourtant, la cité semblait aujourd’hui intacte. Les hautes tours détruites avaient été reconstruites, les jardins replantés. Xandar était une planète paisible, où tous cohabitaient plus ou moins tranquillement. Les conflits ethniques n’étaient certes jamais très loin, mais les Nova Corps étaient toujours présents en cas d’attaque. Bande de bisounours.
Gamora jeta un coup d’œil à la dérobée à Elsa. La jeune femme était plus forte qu’elle ne le paraissait. Elle se déplaçait d’une démarche assurée, se fondant sans souci dans une foule qu’elle ne connaissait pas sans laisser paraître le moindre signe d’inconfort. Comme si la sécurité d’un royaume, voire l’équilibre des neuf mondes, ne reposait pas sur ses épaules. La femme verte secoua la tête, impressionnée. Elsa avait un charisme, une force de caractrère, peu communs. Impressionnants. Même Rocket le disait, dans l’intimité de leur vaisseau, même s’il ne l’aurait jamais admis en public.
Des soldats vêtus de bleu et d’or les accueillirent à l’entrée de la tour mère de la corporation. Ils les escortèrent en silence jusqu’à une grande salle vide, dans laquelle arriva très rapidement une femme. Vêtue d’un tailleur bleu, cheveux relevés en une étrange coiffure composée de boucles lâches qui s’enroulaient les unes autour des autres au-dessus de son front, elle affichait un air sérieux, mais avenant.
– Mesdames. À qui ai-je l’honneur ? Deux bombes nova.
Gamora s’abstint de se présenter, sachant pertinemment que Nova Prime la connaissait déjà. Elle surveillait discrètement les gardes postés aux environs, établissant déjà un plan de fuite au cas où la situation s’envenime. haha.
– Je suis la reine Elsa d’Arendelle.
– Je n’avais pas encore entendu parler d’Arendelle.
– C’est un petit royaume de… Midgard. Mais nous venons de la part de Son Altesse Royale la reine Sif d’Asgard.
Nova Prime se crispa imperceptiblement.
– Je n’aime pas quand les Asgardiens interfèrent dans nos affaires, fit-elle, froide mais courtoise. Que désirez-vous ? Une bombe presque aussi dangereuse que moi.
– Il s’agit d’un problème urgent. Le royaume d’Asgard est en péril.
Nova Prime fronça un sourcil. Sa grimace s’accentua au fur et à mesure qu’Elsa lui expliquait ce qui se passait sur Asgard. Elle insista notamment sur le fait que s’ils n’arrivaient pas à arrêter la tempête bientôt, le phénomène s’étendrait rapidement aux autres mondes. Ce qui n’était pas du tout réjouissant. Pour appuier ses propos, Elsa matérialisa entre ses mains une représentation de Xandar recouverte de neiges éternelles.
– Nous ne pouvons rien faire sans l’Orbe, conclut-elle finalement, tirant de sa poche la lettre d’Engill, ainsi qu’une recommandation que Sif lui avait écrit à la dernière seconde.
La directrice de la police xandarienne les prit, les lut avec attention.
– Vous avez parlé à Engill Light ? finit-elle par demander.
Elsa hocha la tête.
– Vous le connaissez ? Chavais pas non plus.
– Chaque Nova Prime connaît son existence. Je ne l’ai jamais rencontré, personnellement. Mais j’imagine que…
Elle se mordilla les lèvres, regard dans le vague. Puis, elle se retourna, appela une jeune femme brune qui semblait être son assistante, et lui demanda d’aller activer les protocoles de déverrouillage du coffre fort. La brune acquiesça, et partit au pas de course.
– Ça ne me plaît pas, marmonna Nova Prime dans sa barbe. Mais j’ai comme l’impression que je n’ai pas le choix. En plus, j’imagine que si je ne vous la donne pas volontairement, vous viendrez vous servir. Est-il besoin de le demander ?
Elle jeta un regard en biais à Gamora, qui ne broncha pas, puis leva les yeux vers Elsa, qui la dominait par ses talons hauts.
– Vous avez des alliés puissants. J’espère juste qu’ils sauront vous contrôler.
– Vous n’avez rien à craindre de moi, assura Elsa. haha.
Gamora esquissa une ombre de sourire. Si Nova Prime était au courant que Loki était dans le vaisseau d’à-côté, elle aurait probablement été un peu plus réticente Un peu ? D'ailleurs qu'est-ce qu'il leur a fait ?. Mais ce n’était pas sa place de divulguer de telles informations. La reine Sif les avait laissés partir en échange d’un service. Lequel déjà .Contrairement à ce qu’aurait fait Peter, Gamora, elle, tiendrait parole. Mais une fois là, ils avaient fini leur service. Elle se glissa à côté de la reine Elsa, qui marchait maintenant vers la salle des coffres juste derrière Nova Prime.
– Elle n’a pas tort sur un point. Avec toutes ces pierres en votre possession… qui saura vous contrôler ? Euh. Laisse moi réfléchir... Personne. Un problème ?
Elsa sembla se retenir de la fusiller du regard. Mais au même moment, Nova Prime s’arrêta, devant la porte de la salle des coffres, et fixa la jeune reine.
– Reine Elsa, avez-vous quelque chose à quoi vous tenez ? Plus qu’à quoi que ce soit d’autre ? Oh non...
Elsa se mordit les lèvres, voyant exactement où ceci allait la mener. Elle lança un regard à Gamora, qui lui rendit un hochement de tête imperceptible pour la convaincre d’aller jusqu’au bout.
– Mes enfants.
– C’est une très mauvaise idée, souffla Sylvi.
– Je sais.
Elle était déjà parée à la situation. Elle savait ce que Nova Prime allait demander. Savait déjà ce qu’elle répondrait, et ce qui adviendrait ensuite. C’était tellement prévisible.
– Qu’est-ce que tu comptes faire ?
Sylvi paraissait réellement inquiète. Elle étendit ses perceptions mentales pour capter la moindre pensée de sa porteuse, puis couina, stupéfite :
– Tu es sérieuse ?
Elsa se contenta d’approuver, et se reconcentra sur la réalité au moment où la commandante des Nova Corps parlait à nouveau :
– Je souhaite que l’un d’entre eux reste ici, à Xandar. Il sera traité comme tout héritier royal qui se doit. C’est uniquement afin de m’assurer que la Pierre reviendra ici.
– C’est hors de question ! s’exclama immédiatement Elsa. Ah. Je ne m'attendais pas à ça. D'un autre côté c'est plus prudent. Mais qu'est-ce qu'il veulent faire de la pierre. C'est même les gardiens qui l'a récupérée.
Nova Prime ne parut même pas surprise. Elle se contenta de hausser un sourcil, et de déclarer d’une voix froide et pragmatique :
– Alors notre collaboration s’arrête ici, reine Elsa d’Arendelle.
Elle se tourna vers les gardes qui encadraient la porte devant laquelle les trois femmes se tenaient.
– Et puisque vous êtes là pour prendre l’Orbe à n’importe quel prix, vous représentez un danger pour Xandar. Messieurs, veuillez escorter ces dames jusqu’aux appartements du deuxième étage. Euh... Moi j'aurais dis foutez le camp ou tuer les...
Elsa et Gamora échangèrent un long regard.

Chapitre 30

§.§.§.§.§.§
C'est moi où c'était super court ?
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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen]

Message par vampiredelivres »

Amethystes a écrit :Coucou ! :D
Hier je suis allée voir les gardiens de la galaxie 2 !!! :D :D :D C'est juste le meilleur film de toute ma vie !!! Il est tellement trop bien !!!!!!!!! Groot est trop trop chou !! Et Rocket je l'aime encore plus du coup !! :D :D :D
Et la je me dis que je vais aller commenter les TDNC et je vois que l'image est des gardiens de la galaxie !! J'avais oublié. Et puis il y aussi Gamora dans ce chapitre c'est juste trop bien !!
J'attends le prochain chapitre !! Je veux une bataille !!
Je ne sais pas trop quoi dire,désolée... :roll:
MINI GROOT !!! Mon dieu qu'est-ce qu'il est adorable ! Bon, le film en général est trop bien, mais les scènes de baby Groot sont juste top !
Ha, le prochain chapitre, c'est la grande surprise. Bataille, pas bataille ?
Merci beaucoup pour ton commentaire ;)

Florance a écrit :
vampiredelivres a écrit :Habari !

(Toujours la même rengaine, hein, mais en Swahili, cette fois-ci. Quoi qu'on ne parle pas tant de Swahili comme langue, mais plutôt de langues swahiliennes, parce que c'est un ensemble de dialectes proches utilisés surtout en Afrique subsaharienne. Voilà, c'était le moment culture de la journée ! :mrgreen: )*facinée* Waaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaouh. ;)


Alors, merci Flamb’ pour la remarque, mais effectivement, je n’avais pas vraiment fait gaffe. Mais effectivement, dans la topographie des neuf mondes, c'est le bazar le plus absolu. Alors, déjà, pour voir comment je me le représente, cette image et celle-ci. Woooooooaaaaah.
En fait non rien.
:lol:
En fait, faut voir ça comme une sorte d'arbre avec un axe central, sur lequel on retrouve du bas vers le haut Helheim, Svartalfheim, Midgard, Ljösalfheim et Asgard. Et, autour de Migard, un peu comme sur un plateau horizontal, on a les quatre mondes qui restent, donc Vanaheim, Niflehim, Muspellheim et Jötunheim. Et, dans les zones qui restent, c'est "l'espace" éloigné, une sorte de vide intersidéral. Ou du moins je le vois comme ça. C'est des endroits où Heimdall ne voit que très peu, voire pas du tout, un peu en bordure, qui n'appartiennent à aucun monde en particulier.
Pour le reste, je fais au mieux pour mettre ça dans les Informations complémentaires au plus tôt.

Breef. Juste pour vous prévenir. Ça part en cacahuètes. -_- À quoi est-ce que tu t'attendais.
(Mais vous commenciez à me connaître, nan ? :mrgreen: ) Quand même ! Tu me rassures !


Bonne lecture !

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Chapitre 31


Sylvi termina ses ajustements autour du corps d’Elsa. Elle ressemblait maintenant à une combinaison, comme celle de Gamora. Apparemment, c’était la mode des lieux. L’armure poussa un soupir mental Elle est bizarre l'armure. Mouais, juste un tout petit peu..., demanda à Elsa de se regarder dans le miroir de la salle de bains du vaisseau.
– Ça m’a l’air pas mal, lui répondit sa porteuse d’un ton reconnaissant.
– Je sais, je suis géniale.
Elsa sourit. Brusquement, une question inattendue fusa dans sa tête, que Sylvi prit le temps de considérer avant de répondre. Son âge avait toujours intrigué sa porteuse, mais jusqu’à maintenant, elle n’avait jamais répondu, ou alors était restée très évasive.
J’ai vu la naissance de Buri, le premier Asgardien. À l’époque, je devais déjà avoir autour de deux ou trois millénaires. J’étais encore jeune. Haha. Et l'éternité, c'est court aussi ? Nan, c'est chiant et c'est long.
– Jeune ?
– Dans mon cas, oui.
– Il y en a d’autres que toi ?

Les images, souvenirs de Sylvi qu’elle tenait elle-même d’autres Örvas qui l’avaient porté, défilèrent dans l’esprit d’Elsa. Elle vit ainsi les apparences d’autres armures, notamment à des rencontres périodiques qui ne semblaient pas avoir lieu souvent. Les armures étaient toujours identiques, mais les porteurs variaient. Et deux silhouettes revenaient à chaque fois : un ange de lumière, qu’Elsa reconnut comme Engill Vouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! :lol: Le retour de ton "ange quantique" !, et son exact opposé, aussi noir que la nuit, semblant aspirer la lumière autour de lui. C'est qui ?
– Qu’est-ce que c’est ? Ces cérémonies ? précisa Elsa, sentant que Sylvi ne comprenait pas ses interrogations muettes.
– Des intronisations. Et en français on comprend quoi ? Une intronisation, c'est quand quelqu'un prend son poste durant une cérémonie officielle. Ce qui t’attend aussi.
– Et tu n’aurais pas pu…
– Prévenir avant ? Ce n’était pas à moi de le faire.

Elsa soupira, et capitula. Elle détacha ses cheveux, puis, après une longue hésitation devant le miroir, les ramena en chignon à l’arrière de son crâne.
– Un air plus sérieux conviendra mieux, convint Sylvi.
Puis, l’armure se retira, laissant le silence dans l’esprit d’Elsa, qui poussa un soupir, étonnée. Elle devait se rendre à l’évidence, sa relation avec Sylvi n’était plus aussi parfaite qu’avant. Pourquoi ? Parce qu'Elsa passe son temps à l'ignorer. Elles ne s’entendaient pas moins bien, il y avait juste une certaine froideur entre les deux esprits. Elles ne communiquaient plus autant. Sylvi s’était sentie ignorée pendant un long moment. Ça l’avait rendue aigrie. Pour une armure, s’entendait.
Elle soupira, ramena une mèche échappée du chignon derrière son oreille, jeta un dernier regard à la glace. Dix ans, et elle n’avait pas vieilli. Alors qu’Anna affichait à son départ d’Arendelle un air plus mature – même si elle ne l’était toujours pas – Elsa, elle, n’avait pas pris une ride. De trois ans son aînée, pourtant, elle aurait dû avoir l’apparence de sa mère. Mais non. Elle avait deux millénaires à vivre, peut-être plus, vieillissait moins vite que les autres. Je vais voir ma sœur mourir, réalisa-t-elle soudain. Une douleur sourde lui comprima la poitrine, faisant jaillir des larmes incontrôlées de ses yeux. Après tout ce qui s’était passé entre elles, tout ce qu’elles avaient vécu… ce serait Anna qui partirait la première. Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiinnnn ! :cry:
– Je suis désolée, souffla Sylvi, réellement sincère.
Elsa ne répondit pas. Elle releva la tête vers le miroir, s’essuya les yeux d’un revers de la manche. Pas tout de suite. Ce n’était pas pour tout de suite. Et elle allait s’assurer que sa sœur aurait la meilleure vie possible.
Elle chassa, au prix d’un intense effort, cette idée de sa tête, et se focalisa sur la mission : récupérer la Pierre d’Infinité suivante.

Devant le vaisseau, Gamora attendait patiemment que la jeune reine apparaisse enfin. La voyant, elle esquissa un semblant de sourire satisfait, et, sans poser plus de questions, s’engagea sur la passerelle qui les reliait à l’astéroïde le plus proche. Il avait été convenu que les deux femmes se rendraient seules dans la capitale de Xandar pour négocier l’Orbe. Lorelei n’étant plus d’actualité, il fallait trouver un plan B, qui passât par la diplomatie élémentaire. Avant, éventuellement, d’en venir à d’autres méthodes. Eventuellement ? Ben, si la diplomatie échoue... faut quand même récupérer l'Orbe au bout du compte, sinon c'est la galère.
Bien évidemment, si l’approche diplomatique ne réussissait pas, la sécurité allait être triplée. Les Nova Corps, la police locale, connaissaient assez les Gardiens de la Galaxie pour savoir qu’ils ne renonçaient que trop rarement. Voire jamais. De ce fait, un entretien avec leur commandante, Nova Prime, pouvait être à double tranchant.
Gamora sourit. Ça faisait un certain temps qu’ils n’étaient pas passés par Xandar. Ils avaient sévi dans d’autres coins de la galaxie, volant des objets, détruisant des systèmes stellaires et sauvant le monde tour à tour, en fonction de ce qui se présentait en face. Une activité qui s’était révélée agréable et fructueuse, après le presque fiasco qu’avait été leur première opération en commun. Avec Thanos disparu, Gamora pouvait oublier ses problèmes. Personne ne la poursuivrait. Nébula était perdue quelque part, probablement à négocier des contrats avec d’éventuels anciens partisans de son grand-père. Mais ça ne préoccupait plus personne parmi les Gardiens. Le moment venu, ils l’enverraient en prison. Ou l'intégrer dans la famille si j'ai bien compris les trailer. Ouais. Mais bon. D’ici-là, ils ne l’avaient pas encore recroisée.
En traversant l’immense capitale xandarienne, Gamora fut stupéfaite de constater que rien n’indiquait qu’il y avait eu un cataclysme presque interplanétaire des années plus tôt. Ronan l’Accusateur, l’ancien empereur Kree, particulièrement vindicatif, avait voulu anéantir les xandariens à l’aide de l’Orbe. L’équipe de Star-Lord l’en avait empêché, de justesse, au prix de la destruction de nombreux bâtiments et d’une guerre aérienne dont les pertes avaient été lourdes. Pourtant, la cité semblait aujourd’hui intacte. Les hautes tours détruites avaient été reconstruites, les jardins replantés. Xandar était une planète paisible, où tous cohabitaient plus ou moins tranquillement. Les conflits ethniques n’étaient certes jamais très loin, mais les Nova Corps étaient toujours présents en cas d’attaque. Bande de bisounours. :lol:
Gamora jeta un coup d’œil à la dérobée à Elsa. La jeune femme était plus forte qu’elle ne le paraissait. Elle se déplaçait d’une démarche assurée, se fondant sans souci dans une foule qu’elle ne connaissait pas sans laisser paraître le moindre signe d’inconfort. Comme si la sécurité d’un royaume, voire l’équilibre des neuf mondes, ne reposait pas sur ses épaules. La femme verte secoua la tête, impressionnée. Elsa avait un charisme, une force de caractrère, peu communs. Impressionnants. Même Rocket le disait, dans l’intimité de leur vaisseau, même s’il ne l’aurait jamais admis en public.
Des soldats vêtus de bleu et d’or les accueillirent à l’entrée de la tour mère de la corporation. Ils les escortèrent en silence jusqu’à une grande salle vide, dans laquelle arriva très rapidement une femme. Vêtue d’un tailleur bleu, cheveux relevés en une étrange coiffure composée de boucles lâches qui s’enroulaient les unes autour des autres au-dessus de son front, elle affichait un air sérieux, mais avenant.
– Mesdames. À qui ai-je l’honneur ? Deux bombes nova. Bien résumé ! :lol:
Gamora s’abstint de se présenter, sachant pertinemment que Nova Prime la connaissait déjà. Elle surveillait discrètement les gardes postés aux environs, établissant déjà un plan de fuite au cas où la situation s’envenime. haha.
– Je suis la reine Elsa d’Arendelle.
– Je n’avais pas encore entendu parler d’Arendelle.
– C’est un petit royaume de… Midgard. Mais nous venons de la part de Son Altesse Royale la reine Sif d’Asgard.
Nova Prime se crispa imperceptiblement.
– Je n’aime pas quand les Asgardiens interfèrent dans nos affaires, fit-elle, froide mais courtoise. Que désirez-vous ? Une bombe presque aussi dangereuse que moi. Pour que je puisse faire exploser l'univers.
– Il s’agit d’un problème urgent. Le royaume d’Asgard est en péril.
Nova Prime fronça un sourcil. Sa grimace s’accentua au fur et à mesure qu’Elsa lui expliquait ce qui se passait sur Asgard. Elle insista notamment sur le fait que s’ils n’arrivaient pas à arrêter la tempête bientôt, le phénomène s’étendrait rapidement aux autres mondes. Ce qui n’était pas du tout réjouissant. Pour appuier ses propos, Elsa matérialisa entre ses mains une représentation de Xandar recouverte de neiges éternelles.
– Nous ne pouvons rien faire sans l’Orbe, conclut-elle finalement, tirant de sa poche la lettre d’Engill, ainsi qu’une recommandation que Sif lui avait écrit à la dernière seconde.
La directrice de la police xandarienne les prit, les lut avec attention.
– Vous avez parlé à Engill Light ? finit-elle par demander.
Elsa hocha la tête.
– Vous le connaissez ? Chavais pas non plus.
– Chaque Nova Prime connaît son existence. Je ne l’ai jamais rencontré, personnellement. Mais j’imagine que…
Elle se mordilla les lèvres, regard dans le vague. Puis, elle se retourna, appela une jeune femme brune qui semblait être son assistante, et lui demanda d’aller activer les protocoles de déverrouillage du coffre fort. La brune acquiesça, et partit au pas de course.
– Ça ne me plaît pas, marmonna Nova Prime dans sa barbe. Mais j’ai comme l’impression que je n’ai pas le choix. En plus, j’imagine que si je ne vous la donne pas volontairement, vous viendrez vous servir. Est-il besoin de le demander ? Ne sait-on jamais...
Elle jeta un regard en biais à Gamora, qui ne broncha pas, puis leva les yeux vers Elsa, qui la dominait par ses talons hauts.
– Vous avez des alliés puissants. J’espère juste qu’ils sauront vous contrôler.
– Vous n’avez rien à craindre de moi, assura Elsa. haha.
Gamora esquissa une ombre de sourire. Si Nova Prime était au courant que Loki était dans le vaisseau d’à-côté, elle aurait probablement été un peu plus réticente Un peu ? D'ailleurs qu'est-ce qu'il leur a fait ? Euuuuh... comme d'hab, il aura fichu le bordel là où il pouvait. :mrgreen: . Mais ce n’était pas sa place de divulguer de telles informations. La reine Sif les avait laissés partir en échange d’un service. Lequel déjà .Contrairement à ce qu’aurait fait Peter, Gamora, elle, tiendrait parole. Mais une fois là, ils avaient fini leur service. Elle se glissa à côté de la reine Elsa, qui marchait maintenant vers la salle des coffres juste derrière Nova Prime.
– Elle n’a pas tort sur un point. Avec toutes ces pierres en votre possession… qui saura vous contrôler ? Euh. Laisse moi réfléchir... Personne. Un problème ? :mrgreen: C'est exactement l'idée.
Elsa sembla se retenir de la fusiller du regard. Mais au même moment, Nova Prime s’arrêta, devant la porte de la salle des coffres, et fixa la jeune reine.
– Reine Elsa, avez-vous quelque chose à quoi vous tenez ? Plus qu’à quoi que ce soit d’autre ? Oh non... Oh si :twisted:
Elsa se mordit les lèvres, voyant exactement où ceci allait la mener. Elle lança un regard à Gamora, qui lui rendit un hochement de tête imperceptible pour la convaincre d’aller jusqu’au bout.
– Mes enfants.
– C’est une très mauvaise idée, souffla Sylvi.
– Je sais.
Elle était déjà parée à la situation. Elle savait ce que Nova Prime allait demander. Savait déjà ce qu’elle répondrait, et ce qui adviendrait ensuite. C’était tellement prévisible.
– Qu’est-ce que tu comptes faire ?
Sylvi paraissait réellement inquiète. Elle étendit ses perceptions mentales pour capter la moindre pensée de sa porteuse, puis couina, stupéfite :
– Tu es sérieuse ?
Elsa se contenta d’approuver, et se reconcentra sur la réalité au moment où la commandante des Nova Corps parlait à nouveau :
– Je souhaite que l’un d’entre eux reste ici, à Xandar. Il sera traité comme tout héritier royal qui se doit. C’est uniquement afin de m’assurer que la Pierre reviendra ici.
– C’est hors de question ! s’exclama immédiatement Elsa. Ah. Je ne m'attendais pas à ça. D'un autre côté c'est plus prudent. Mais qu'est-ce qu'il veulent faire de la pierre. C'est même les gardiens qui l'a récupérée. J'ai pas compris le sens de ta question... ?
Nova Prime ne parut même pas surprise. Elle se contenta de hausser un sourcil, et de déclarer d’une voix froide et pragmatique :
– Alors notre collaboration s’arrête ici, reine Elsa d’Arendelle.
Elle se tourna vers les gardes qui encadraient la porte devant laquelle les trois femmes se tenaient.
– Et puisque vous êtes là pour prendre l’Orbe à n’importe quel prix, vous représentez un danger pour Xandar. Messieurs, veuillez escorter ces dames jusqu’aux appartements du deuxième étage. Euh... Moi j'aurais dis foutez le camp ou tuer les... :lol: On est quand même dans une terre civilisée... Enfin, majoritairement civilisée XD
Elsa et Gamora échangèrent un long regard.

Merci beaucoup pour ton commentaire !

Chapitre 30

§.§.§.§.§.§
C'est moi où c'était super court ?
vampiredelivres

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Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 32

Message par vampiredelivres »

Helo !

(Du gallois, une langue celtique.)

Je ne sais pas... je ne suis pas satisfaite de ce chapitre. En plus, je suis à la bourre sur mon rythme d'écriture à cause de mes révisions, donc c'est un peu la galère.

Enfin. Je vous laisse juger. Mais ce chapitre, ainsi que le prochain, me semblent très brouillons. Pas assez bien écrits. Je retravaillerai ça quand j'aurai le temps, mais je m'en excuse par avance.

Bonne lecture !

Image
Chapitre 32


Elsa fut menée à une petite pièce au cinquième étage de la tour, par des gardes muets. Elle avait perdu Gamora de vue au quatrième étage, probablement parce qu’ils avaient décidé de les séparer. Ce qui, en soi, était logique. Mais rageant. Un claquement de verrous plus tard, elle était seule. Ils n’avaient même pas pensé à ses pouvoirs. Ou peut-être…
Elle frôla du bout des doigts les barreaux qui bloquaient sa fenêtre. Immédiatement, elle fut parcourue par une décharge électrique qui l’envoya bouler contre le mur, la respiration haletante, le cœur battant à tout rompre. Ses oreilles tintaient douloureusement. Même Sylvi gémissait, en arrière plan. Elsa poussa un grondement rageur, tendit la main. Un jet de glace percuta les barreaux, les gelant instantanément. Mais, au moment où elle serra les doigts pour les faire exploser d’un simple geste, rien ne se passa. Elsa grinça des dents en même temps que Sylvi, se redressa péniblement. Son corps faillit la trahir. Elle se raccrocha aux montants du petit lit juste à côté, et y resta accrochée jusqu’à ce qu’elle sente qu’elle ne vacillait plus. Étrangement, ses genoux flageolaient. Elle tremblait, encore secouée par la décharge.
– Comment ça se fait qu’ils aient résisté ? souffla Sylvi, stupéfaite.
– Absolument aucune idée… mais ça ne présage rien de bon.
Elsa fit apparaître un flocon de neige dans sa paume, le laissa tourbillonner un instant, se mordillant les lèvres. Avec son armure, elle envisagea plusieurs possiblités, sans qu’aucune ne lui plaise réellement.
– Tu n’as pas exactement le choix, à ce stade… l’équilibre de l’univers en dépend.
– Mouais. J’ai surtout l’impression de m’être faite punir comme une vulgaire gamine.
– C’est plus ou moins ce qui s’est passé…
– Merci du soutien !

Sylvi sourit mentalement. Et, malgré la tension qui l’habitait, Elsa ne put s’empêcher de sourire à son tour. Cela faisait longtemps qu’elle et son armure n’avaient pas été aussi parfaitement coordonnées dans leur vision des choses.
– Trop longtemps. M’enfin, si tu m’ignores tout le temps…
– Je suis désolée.
– Je sais.

Elsa lâcha un rire nerveux, à moitié surprise par le ton sarcastique de Sylvi et amusée par la réplique. Mais l’amure n’attendit pas qu’elle commente ce brusque revirement de situation pour parler à nouveau.
– Bon… tu essaies ?
– Tu es sûre ?
– Bah, dans le pire des cas, tu risques juste de provoquer la première ère glaciaire de Xandar. Crois-moi, ça ne leur fera pas de mal.

La jeune reine soupira, sourire aux lèvres, et alla se placer au centre de la pièce, avant de fermer les yeux. Elle plaça les mains en coupe devant elle, inspira profondément. Ses doigts se couvrirent de givre, s’emplirent d’une boule de lumière blanche qui irradiait de puissance contenue. Elle l’alimenta progressivement, l’intensifiant sans cesse, jusqu’à ne plus être capable de la contenir. Alors, elle la lâcha brutalement.
Tout autour d’elle, la glace se répandit instantanément, recouvrant les murs d’une pellicule épaisse, s’infiltrant dans la moindre faille, dans la moindre lézarde. Et Elsa serra les doigts.
La pièce explosa dans une myriade d’éclats tranchants, pierre et glace mêlés. Mais Sylvi était prête. Dans la seconde où les particules s’envolèrent, elle se déploya comme une gangue protectrice, couvrant le corps entier de sa propriétaire, de la pointe des pieds à la pointe des cheveux. Les éclats vinrent s’effriter sur le métal gris, incapables de le rayer. Un morceau plus gros que les autres, tombé du toit, s’écrasa sur l’épaule d’Elsa. Elle tressaillit à peine.
Quelques secondes suivirent, dans un silence absolu. Le cœur d’Elsa battait la chamade. Elle s’obligea à respirer profondément, regarda du côté de la fenêtre. Plus de mur. Elle pouvait sortir. Comment ils allaient récupérer l’Orbe, c’était une autre question. Là, elle avait juste besoin de sortir d’ici. Elle s’approcha du bord, jeta un regard curieux dehors. Vingt bons mètres la séparaient du sol.
– Tu es toujours aussi sûre ? interrogea-t-elle son armure.
– Dans le pire des cas, tu feras un grand tas de neige, rétorqua Sylvi, moqueuse.
Elle ferma les yeux, inspira profondément. Déjà, des cris et des cliquetis d’armes se faisaient entendre non loin. Elle s’élança, bondit dans le vide. L’air siffla à ses oreilles, aigu et désagréable, alors que la gravité la rattrapait soudainement, incurvant sa courbe vers le sol. Elle serra les dents, se concentra intensément. Un matelas de poudreuse apparut soudainement, épais de cinq mètres. Elle s’écrasa dessus avec un bruit sourd, leva les yeux vers l’endroit d’où elle était tombée. De petites silhouettes sombres, en contre-jour, apparaissaient une à une dans les décombres, se penchaient en avant en braquant leurs armes vers elle. Elle grimaça, projeta un jet de neige dans leur direction. Ils reculèrent, temporairement aveuglés.
Elsa fit brusquement disparaître la neige sous ses pieds, appela à elle un nuage de tempête qui vint la masquer, et s’élança vers l’entrée principale.
Alors qu’elle courait, des bruits de pas et des ordres criés lui parvinrent juste avant un angle. Elle se jeta sur le côté, droit dans une haie, juste à temps. Un instant plus tard, une escouade passait devant elle au pas de charge, se dirigeant vers le lieu de l’explosion. Elle sourit, attendit que les hommes l’aient dépassée, et repartit.
Toutefois, en voyant l’agitation qui régnait dans l’entrée du quartier général des Nova Corps, elle fut bien obligée d’abandonner son idée de récupérer l’Orbe par elle-même. Au lieu de cela, elle tourna les talons, et fila se réfugier en ville.

Elle trouva abri dans une petite taverne, au fond d’une ruelle sombre et sans issue, à une table isolée. Elle avait demandé à éteindre la lumière qui éclairait sa table, et le tenacier n’avait pas insisté. Moins de consommation d’électricité pour lui, même sur quelques dizaines de minutes seulement, lui convenaient parfaitement. Surtout que, dans les bas-fonds de Xandar, tout était toujours hors de prix.
Maintenant installée dans l’armosphère enfumée, et habituée à l’odeur rance qui suintait par tous les pores du mur, elle prit le temps de réfléchir. Durant sa fuite, son instinct – et Sylvi – avaient pris le dessus, la guidant vers les zones les moins fréquentées, l’incitant à couvrir ses traces. Cependant, il fallait qu’elle rentre au vaisseau. Et rapidement, sinon ils seraient obligés de fuir et de la laisser ici.
– Evvie… murmura-t-elle. Evvie…
Seul le silence lui répondit. Elle soupira, dépitée. Elle aurait aimé pouvoir communiquer avec sa fille. Mais il n’y avait personne pour lui répondre. Elle se mordit les lèvres, croisa ses bras devant elle, et cala sa tête entre ses bras.
– Ça va aller… souffla Sylvi, pour une fois étrangement optimiste.
– Je sais.

§.§.§.§.§.§


Quelques heures plus tard, les gardes débarquaient dans la taverne. Même masquée par l’obscurité, Elsa sut que ça allait dégénérer rapidement. Ils braquèrent leurs armes sur elle. Elle se contenta de lever les yeux, flegmatique, et de les dévisager tranquillement. Surpris par cette réaction, ils marquèrent un temps d’arrêt. L’un d’entre eux marmonna quelque chose, un autre s’écarta, un petit appareil en main. Il glissa quelques mots dedans, puis retourna vers ses compagnons. Et le temps sembla se figer. Les hommes attendaient, Elsa aussi. Personne ne bougeait. Sauf Sylvi, qui riait dans la tête d’Elsa, amusée par la situation. Elsa s’obligeait à afficher un visage neutre, alors que les coins de ses lèvres se relevaient furieusement. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, ou presque. Les gardes paraissaient maintenant la craindre.
L’attente s’étirait, longue et monotone. Elsa, similaire à une statue de glace, ne bougeait plus. Enfin, jusqu’à ce que Nova Prime arrive à son tour, encadrée par quatre soldats apparemment très à cran sur la sécurité. Ils ne s’écartèrent que lorsqu’elle leur en donna expressément l’ordre, et gardèrent des regards furieux braqués sur Elsa. Qui se contenta d’un sourire.
– Nova Prime.
– Reine Elsa d’Arendelle.
Le ton était froid, et non plus neutre, comme la dernière fois.
– Vous nous avez fait courir.
– Ce n’est pas la seule chose que je ferai si vous vous obstinez à me garder ici, répliqua Elsa, glaciale.
Nova Prime haussa les sourcils, mais ne répondit pas. Elle fit simplement un signe des mains, et les soldats avancèrent d’un pas. Puis d’un autre. Elsa esquissa un sourire, se leva, épousseta la poussière de bois qui s’était déposée sur son armure.
– T’es sérieuse ? Tu te refais prendre ?
– Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais.
Ou alors, j’espère très fort que Loki le sait
, songea-t-elle.
Cette fois-ci, les gardes furent moins compréhensifs. Ils lui attrapèrent les bras, les tordirent dans son dos. Elle grimaça à peine, se retenant difficilement de les frapper. Il était essentiel qu’elle ne fasse rien. Même si elle en avait terriblement envie.
Le gérant de la taverne l’observa alors qu’elle sortait, méfiant. Elle lui fit une ombre de sourire, puis s’arrêta en parvenant dans la ruelle. Un vaisseau volant l’y attendait, paré à l’emmener à nouveau en prison. Or c’était hors de question. Du moins pas tout de suite. Aussi, elle s’arrêta brusquement.
Le soldat qui la suivait lui rentra dedans, la faisant vaciller, mais elle demeura debout, immobile. Les hommes la considérèrent, jaugeant sans doute si ça en valait réellement la peine de la pousser à avancer. Puis, ils semblèrent se dire que non. Elsa faillit pousser un soupir, rassurée. Même si elle aurait préféré être libre de ses mouvements, elle ne voulait pas leur faire de mal. Pas au fond d’elle en tout cas. Parce qu’en surface, son corps n’aspirait qu’à une chose : rendre coup pour coup tout ce qu’elle recevait.
Au moment où Nova Prime ressortait à leur suite de la taverne, ses gardiens esquissèrent un mouvement vers elle. Elle claqua son talon contre le sol. La glace jaillit, silencieuse, leur faisant perdre l’équilibre pour la plupart. Ils se rattrapèrent difficilement les uns aux autres. Elsa se tourna vers l’autre femme, une ombre de sourire aux lèvres.
– J’apprécierais vraiment que vous accédiez à ma requête.
L’autre haussa les épaules.
– Vu comment vous agissez, je doute que nous puissions collaborer.
Elsa poussa un soupir, dépitée.
– Alors je vais devoir faire encore pire. Mes excuses.
– Tu es vraiment sûre de toi ?
– J’ai confiance en Loki.
– La dernière fois, ça s’est très mal terminé.
– Je sais.
– Et tu es prête à réessayer ?
– Je n’ai pas trop le choix, à ce stade.

Elsa contint la pointe d’angoisse qui venait essayer de percer sa façade sereine. Elle n’était pas tout à fait sûre d’elle. Elle avait vu Loki, la manière dont il se comportait avec ses enfants. Elle avait espoir. Mais l’espoir n’était pas suffisant ici. S’ils n’avaient pas été aussi pressés, elle aurait probablement eu besoin de plus de certitudes pour agir comme elle allait le faire. Mais elle n’avait pas le temps.
Rien n’excluait que Loki récupère l’Orbe et s’en aille, tout simplement. Il avait déjà l’Æther, il pouvait rapidement devenir surpuissant.
– J’ai des doutes sur sa sincérité. Et toi aussi.
– Alors prie pour que ce ne soient que des doutes
, répondit simplement Elsa.
La glace s’étendit, et le brouillard tomba sur le petit groupe. Il s’épaissit rapidement, jusqu’à devenir aussi dense qu’un nuage. Les premiers flocons virevoltèrent autour du petit groupe de soldats, qui haussèrent les sourcils, interloqués. Nova Prime parut grincer des dents, et s’enquit en essayant de contenir la colère dans sa voix.
– Qu’est-ce que vous faites ?
Elsa prit une brève inspiration, s’assura que sa voix était aussi détachée que possible.
– Je vous avais prévenue que si vous me faisiez barrage, Xandar finirait dans la même situation qu’Asgard…
Loki, à toi de jouer.

Chapitre 31
§.§.§.§.§.§
Dernière modification par vampiredelivres le mar. 27 juin, 2017 10:34 am, modifié 1 fois.
Florance

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 32

Message par Florance »

vampiredelivres a écrit :Helo !

(Du gallois, une langue celtique.) Moi qui croyais qu'il manquait un l.

Je ne sais pas... je ne suis pas satisfaite de ce chapitre. En plus, je suis à la bourre sur mon rythme d'écriture à cause de mes révisions, donc c'est un peu la galère. Tu étais obligée de me rappeler que j'ai aussi des choses à revoir ?

Enfin. Je vous laisse juger. Mais ce chapitre, ainsi que le prochain, me semblent très brouillons. Pas assez bien écrits. Je retravaillerai ça quand j'aurai le temps, mais je m'en excuse par avance.

Bonne lecture !

ImageVieux souvenirs

Chapitre 32


Elsa fut menée à une petite pièce au cinquième étage de la tour, par des gardes muets. Elle avait perdu Gamora de vue au quatrième étage, probablement parce qu’ils avaient décidé de les séparer. Ce qui, en soi, était logique. Certes. Mais rageant. Ouais. Un claquement de verrous plus tard, elle était seule. Ils n’avaient même pas pensé à ses pouvoirs. Ou peut-être…
Elle frôla du bout des doigts les barreaux qui bloquaient sa fenêtre. Immédiatement, elle fut parcourue par une décharge électrique qui l’envoya bouler contre le mur, la respiration haletante, le cœur battant à tout rompre. Ses oreilles tintaient douloureusement. Dommage. Même Sylvi gémissait, en arrière plan. Elsa poussa un grondement rageur, tendit la main. Un jet de glace percuta les barreaux, les gelant instantanément. Mais... Mais, au moment où elle serra les doigts pour les faire exploser d’un simple geste, rien ne se passa. Elsa grinça des dents en même temps que Sylvi, se redressa péniblement. Son corps faillit la trahir. Elle se raccrocha aux montants du petit lit juste à côté, et y resta accrochée jusqu’à ce qu’elle sente qu’elle ne vacillait plus. Étrangement, ses genoux flageolaient. Elle tremblait, encore secouée par la décharge.
– Comment ça se fait qu’ils aient résisté ? souffla Sylvi, stupéfaite. Pige pas non plus. Ce truc a quand même enseveli tout un royaume sous la neige.
– Absolument aucune idée… mais ça ne présage rien de bon.
Elsa fit apparaître un flocon de neige dans sa paume, le laissa tourbillonner un instant, se mordillant les lèvres. Avec son armure, elle envisagea plusieurs possiblités, sans qu’aucune ne lui plaise réellement.
– Tu n’as pas exactement le choix, à ce stade… l’équilibre de l’univers en dépend.
– Mouais. J’ai surtout l’impression de m’être faite punir comme une vulgaire gamine.
– C’est plus ou moins ce qui s’est passé…
– Merci du soutien !
Mais de rien, tout le plaisir est pour moi chère partenaire.
Sylvi sourit mentalement. Et, malgré la tension qui l’habitait, Elsa ne put s’empêcher de sourire à son tour. Cela faisait longtemps qu’elle et son armure n’avaient pas été aussi parfaitement coordonnées dans leur vision des choses.
– Trop longtemps. M’enfin, si tu m’ignores tout le temps… Parler dans le vide après des années de solitude, pas tip top.
– Je suis désolée.
– Je sais.

Elsa lâcha un rire nerveux, à moitié surprise par le ton sarcastique de Sylvi et amusée par la réplique. Mais l’amure n’attendit pas qu’elle commente ce brusque revirement de situation pour parler à nouveau.
– Bon… tu essaies ? Je vais le voir mais... Quoi au fait ?
– Tu es sûre ?
– Bah, dans le pire des cas, tu risques juste de provoquer la première ère glaciaire de Xandar. Crois-moi, ça ne leur fera pas de mal.
Yep. De la neige partout. C'est vrai que chez les dieux, c'était un entrainement. Je ne vais quand même pas détruire ma maison ! Déjà qu'il y a mes petits jumeaux...
La jeune reine soupira, sourire aux lèvres, et alla se placer au centre de la pièce, avant de fermer les yeux. Elle plaça les mains en coupe devant elle, inspira profondément. Ses doigts se couvrirent de givre, s’emplirent d’une boule de lumière blanche qui irradiait de puissance contenue. Elle l’alimenta progressivement, l’intensifiant sans cesse, jusqu’à ne plus être capable de la contenir. Alors, elle la lâcha brutalement.
Tout autour d’elle, la glace se répandit instantanément, recouvrant les murs d’une pellicule épaisse, s’infiltrant dans la moindre faille, dans la moindre lézarde. Et Elsa serra les doigts.
La pièce explosa dans une myriade d’éclats tranchants, pierre et glace mêlés. Mais Sylvi était prête. Dans la seconde où les particules s’envolèrent, elle se déploya comme une gangue protectrice, couvrant le corps entier de sa propriétaire, de la pointe des pieds à la pointe des cheveux. Les éclats vinrent s’effriter sur le métal gris, incapables de le rayer. Un morceau plus gros que les autres, tombé du toit, s’écrasa sur l’épaule d’Elsa. Elle tressaillit à peine. Trop fort !
Quelques secondes suivirent, dans un silence absolu. Le cœur d’Elsa battait la chamade. Elle s’obligea à respirer profondément, regarda du côté de la fenêtre. Plus de mur. Elle pouvait sortir. Comment ils allaient récupérer l’Orbe, c’était une autre question. Là, elle avait juste besoin de sortir d’ici. Elle s’approcha du bord, jeta un regard curieux dehors. Vingt bons mètres la séparaient du sol.
– Tu es toujours aussi sûre ? interrogea-t-elle son armure.
– Dans le pire des cas, tu feras un grand tas de neige, rétorqua Sylvi, moqueuse. Ouaip.
Confiance ma chère.

Elle ferma les yeux, inspira profondément. Déjà, des cris et des cliquetis d’armes se faisaient entendre non loin. Bah... Si ce n'est que ça... Elle s’élança, bondit dans le vide. L’air siffla à ses oreilles, aigu et désagréable, alors que la gravité la rattrapait soudainement, incurvant sa courbe vers le sol. Elle serra les dents, se concentra intensément. Un matelas de poudreuse apparut soudainement, épais de cinq mètres. Elle s’écrasa dessus avec un bruit sourd, leva les yeux vers l’endroit d’où elle était tombée. De petites silhouettes sombres, en contre-jour, apparaissaient une à une dans les décombres, se penchaient en avant en braquant leurs armes vers elle. Elle grimaça, projeta un jet de neige dans leur direction. Ils reculèrent, temporairement aveuglés.
Elsa fit brusquement disparaître la neige sous ses pieds, appela à elle un nuage de tempête qui vint la masquer, et s’élança vers l’entrée principale.
Alors qu’elle courait, des bruits de pas et des ordres criés lui parvinrent juste avant un angle. Elle se jeta sur le côté, droit dans une haie, juste à temps. Un instant plus tard, une escouade passait devant elle au pas de charge, se dirigeant vers le lieu de l’explosion. Elle sourit, attendit que les hommes l’aient dépassée, et repartit.
Toutefois, en voyant l’agitation qui régnait dans l’entrée du quartier général des Nova Corps, elle fut bien obligée d’abandonner son idée de récupérer l’Orbe par elle-même. Au lieu de cela, elle tourna les talons, et fila se réfugier en ville. N'oublie pas Gamora. Même si elle peut se débrouillée...

Elle trouva abri dans une petite taverne, au fond d’une ruelle sombre et sans issue, à une table isolée. Elle avait demandé à éteindre la lumière qui éclairait sa table, et le tenacier n’avait pas insisté. Moins de consommation d’électricité pour lui, même sur quelques dizaines de minutes seulement, lui convenaient parfaitement. Surtout que, dans les bas-fonds de Xandar, tout était toujours hors de prix.
Maintenant installée dans l’armosphère enfumée, et habituée à l’odeur rance qui suintait par tous les pores du mur, elle prit le temps de réfléchir. Durant sa fuite, son instinct – et Sylvi – avaient pris le dessus, la guidant vers les zones les moins fréquentées, l’incitant à couvrir ses traces. Cependant, il fallait qu’elle rentre au vaisseau. Et rapidement, sinon ils seraient obligés de fuir et de la laisser ici.
– Evvie… murmura-t-elle. Evvie…
Seul le silence lui répondit. Elle soupira, dépitée. Elle aurait aimé pouvoir communiquer avec sa fille. Mais il n’y avait personne pour lui répondre. Elle se mordit les lèvres, croisa ses bras devant elle, et cala sa tête entre ses bras.
– Ça va aller… souffla Sylvi, pour une fois étrangement optimiste.
– Je sais. Ah. Je devrais être rassurée ?

§.§.§.§.§.§


Quelques heures plus tard, les gardes débarquaient dans la taverne. Même masquée par l’obscurité, Elsa sut que ça allait dégénérer rapidement. Ils braquèrent leurs armes sur elle. Elle se contenta de lever les yeux, flegmatique, et de les dévisager tranquillement. Surpris par cette réaction, ils marquèrent un temps d’arrêt. L’un d’entre eux marmonna quelque chose, un autre s’écarta, un petit appareil en main. Il glissa quelques mots dedans, puis retourna vers ses compagnons. Et le temps sembla se figer. Les hommes attendaient, Elsa aussi. Personne ne bougeait. Sauf Sylvi, qui riait dans la tête d’Elsa, amusée par la situation. Ah bon ? Pourquoi ? Elsa s’obligeait à afficher un visage neutre, alors que les coins de ses lèvres se relevaient furieusement. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, ou presque. Les gardes paraissaient maintenant la craindre. N'est-ce pas naturel ?
L’attente s’étirait, longue et monotone. Elsa, similaire à une statue de glace, ne bougeait plus. Enfin, jusqu’à ce que Nova Prime arrive à son tour, encadrée par quatre soldats apparemment très à cran sur la sécurité. Ils ne s’écartèrent que lorsqu’elle leur en donna expressément l’ordre, et gardèrent des regards furieux braqués sur Elsa. Qui se contenta d’un sourire.
– Nova Prime.
– Reine Elsa d’Arendelle.
Le ton était froid, et non plus neutre, comme la dernière fois.
– Vous nous avez fait courir. Oh mais vous auriez pu marcher.
– Ce n’est pas la seule chose que je ferai si vous vous obstinez à me garder ici, répliqua Elsa, glaciale.
Nova Prime haussa les sourcils, mais ne répondit pas. Elle fit simplement un signe des mains, et les soldats avancèrent d’un pas. Puis d’un autre. Elsa esquissa un sourire, se leva, épousseta la poussière de bois qui s’était déposée sur son armure.
– T’es sérieuse ? Tu te refais prendre ?
– Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais.
Ou alors, j’espère très fort que Loki le sait
, songea-t-elle. C'est censé être rassurant ?
Cette fois-ci, les gardes furent moins compréhensifs. Ils lui attrapèrent les bras, les tordirent dans son dos. Elle grimaça à peine, se retenant difficilement de les frapper. Il était essentiel qu’elle ne fasse rien. Même si elle en avait terriblement envie.
Le gérant de la taverne l’observa alors qu’elle sortait, méfiant. Elle lui fit une ombre de sourire, puis s’arrêta en parvenant dans la ruelle. Un vaisseau volant l’y attendait, paré à l’emmener à nouveau en prison. Or c’était hors de question. Du moins pas tout de suite. Aussi, elle s’arrêta brusquement.
Le soldat qui la suivait lui rentra dedans, la faisant vaciller, mais elle demeura debout, immobile. Les hommes la considérèrent, jaugeant sans doute si ça en valait réellement la peine de la pousser à avancer. Puis, ils semblèrent se dire que non. Elsa faillit pousser un soupir, rassurée. Même si elle aurait préféré être libre de ses mouvements, elle ne voulait pas leur faire de mal. Pas au fond d’elle en tout cas. Parce qu’en surface, son corps n’aspirait qu’à une chose : rendre coup pour coup tout ce qu’elle recevait. Jusque là, je trouve que ça passe largement.
Au moment où Nova Prime ressortait à leur suite de la taverne, ses gardiens esquissèrent un mouvement vers elle. Elle claqua son talon contre le sol. La glace jaillit, silencieuse, leur faisant perdre l’équilibre pour la plupart. Ils se rattrapèrent difficilement les uns aux autres. Elsa se tourna vers l’autre femme, une ombre de sourire aux lèvres.
– J’apprécierais vraiment que vous accédiez à ma requête.
L’autre haussa les épaules.
– Vu comment vous agissez, je doute que nous puissions collaborer.
Elsa poussa un soupir, dépitée.
– Alors je vais devoir faire encore pire. Mes excuses. Toujours être courtois. Toujours. Haha.
– Tu es vraiment sûre de toi ?
– J’ai confiance en Loki. Nouveau ça. Enfin... Depuis récemment en tout cas.
– La dernière fois, ça s’est très mal terminé.
– Je sais.
– Et tu es prête à réessayer ?
– Je n’ai pas trop le choix, à ce stade.

Elsa contint la pointe d’angoisse qui venait essayer de percer sa façade sereine. Elle n’était pas tout à fait sûre d’elle. Elle avait vu Loki, la manière dont il se comportait avec ses enfants. Elle avait espoir. Mais l’espoir n’était pas suffisant ici. S’ils n’avaient pas été aussi pressés, elle aurait probablement eu besoin de plus de certitudes pour agir comme elle allait le faire. Mais elle n’avait pas le temps.
Rien n’excluait que Loki récupère l’Orbe et s’en aille, tout simplement. Il avait déjà l’Æther, il pouvait rapidement devenir surpuissant.
– J’ai des doutes sur sa sincérité. Et toi aussi.
– Alors prie pour que ce ne soient que des doutes
, répondit simplement Elsa. Et je prie avec vous.

La glace s’étendit, et le brouillard tomba sur le petit groupe. Il s’épaissit rapidement, jusqu’à devenir aussi dense qu’un nuage. Les premiers flocons virevoltèrent autour du petit groupe de soldats, qui haussèrent les sourcils, interloqués. Nova Prime parut grincer des dents, et s’enquit en essayant de contenir la colère dans sa voix.
– Qu’est-ce que vous faites ?
Elsa prit une brève inspiration, s’assura que sa voix était aussi détachée que possible.
– Je vous avais prévenue que si vous me faisiez barrage, Xandar finirait dans la même situation qu’Asgard… Je ne suis pas certaine que tu as bien précisé tous les détails, mais bon. Un si grand pouvoir ! Faut bien s'entrainer un jour.
Loki, à toi de jouer. Et comment il est censé savoir quand c'est à son tour ?
Et Gamora alors ?


§.§.§.§.§.§
J'ai toujours l'impression que c'est super court. Même si c'est pas plus mal.
Et puis côté qualité, pour moi, ça va. En plus c'est plus tranquille. Juste un peu.
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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 32

Message par Flammeche7 »

vampiredelivres a écrit :Helo ! Moi, le retouuur

(Du gallois, une langue celtique.)

Je ne sais pas... je ne suis pas satisfaite de ce chapitre. En plus, je suis à la bourre sur mon rythme d'écriture à cause de mes révisions, donc c'est un peu la galère.

Enfin. Je vous laisse juger. Mais ce chapitre, ainsi que le prochain, me semblent très brouillons. Pas assez bien écrits. Je retravaillerai ça quand j'aurai le temps, mais je m'en excuse par avance.

Bonne lecture !

Image
Chapitre 32


Elsa fut menée à une petite pièce au cinquième étage de la tour, par des gardes muets. Elle avait perdu Gamora de vue au quatrième étage, probablement parce qu’ils avaient décidé de les séparer. Ce qui, en soi, était logique. Mais rageant. Un claquement de verrous plus tard, elle était seule. Ils n’avaient même pas pensé à ses pouvoirs. Ou peut-être…
Elle frôla du bout des doigts les barreaux qui bloquaient sa fenêtre. Immédiatement, elle fut parcourue par une décharge électrique qui l’envoya bouler contre le mur, la respiration haletante, le cœur battant à tout rompre. Ses oreilles tintaient douloureusement. Même Sylvi gémissait, en arrière plan. Elsa poussa un grondement rageur, tendit la main. Un jet de glace percuta les barreaux, les gelant instantanément. Mais, au moment où elle serra les doigts pour les faire exploser d’un simple geste, rien ne se passa. Elsa grinça des dents en même temps que Sylvi, se redressa péniblement. Son corps faillit la trahir. Elle se raccrocha aux montants du petit lit juste à côté, et y resta accrochée jusqu’à ce qu’elle sente qu’elle ne vacillait plus. Étrangement, ses genoux flageolaient. Elle tremblait, encore secouée par la décharge. wtf
– Comment ça se fait qu’ils aient résisté ? souffla Sylvi, stupéfaite.
– Absolument aucune idée… mais ça ne présage rien de bon.
Elsa fit apparaître un flocon de neige dans sa paume, le laissa tourbillonner un instant, se mordillant les lèvres. Avec son armure, elle envisagea plusieurs possiblités, sans qu’aucune ne lui plaise réellement.
– Tu n’as pas exactement le choix, à ce stade… l’équilibre de l’univers en dépend. Mais on te fout pas la pression, t'inquiète
– Mouais. J’ai surtout l’impression de m’être faite punir comme une vulgaire gamine.
– C’est plus ou moins ce qui s’est passé… Perspicace l'armure
– Merci du soutien !

Sylvi sourit mentalement. Et, malgré la tension qui l’habitait, Elsa ne put s’empêcher de sourire à son tour. Cela faisait longtemps qu’elle et son armure n’avaient pas été aussi parfaitement coordonnées dans leur vision des choses.
– Trop longtemps. M’enfin, si tu m’ignores tout le temps…
– Je suis désolée.
– Je sais.
On dirait un couple
Elsa lâcha un rire nerveux, à moitié surprise par le ton sarcastique de Sylvi et amusée par la réplique. Mais l’amure n’attendit pas qu’elle commente ce brusque revirement de situation pour parler à nouveau.
– Bon… tu essaies ?
– Tu es sûre ?
– Bah, dans le pire des cas, tu risques juste de provoquer la première ère glaciaire de Xandar. Crois-moi, ça ne leur fera pas de mal.
Bye bye le réchauffement climatique
La jeune reine soupira, sourire aux lèvres, et alla se placer au centre de la pièce, avant de fermer les yeux. Elle plaça les mains en coupe devant elle, inspira profondément. Ses doigts se couvrirent de givre, s’emplirent d’une boule de lumière blanche qui irradiait de puissance contenue.Est-ce qu'Elsa peut mourir de froid? Elle l’alimenta progressivement, l’intensifiant sans cesse, jusqu’à ne plus être capable de la contenir. Alors, elle la lâcha brutalement.
Tout autour d’elle, la glace se répandit instantanément, recouvrant les murs d’une pellicule épaisse, s’infiltrant dans la moindre faille, dans la moindre lézarde. Et Elsa serra les doigts.
La pièce explosa dans une myriade d’éclats tranchants, pierre et glace mêlés. Mais Sylvi était prête. Dans la seconde où les particules s’envolèrent, elle se déploya comme une gangue protectrice, couvrant le corps entier de sa propriétaire, de la pointe des pieds à la pointe des cheveux. Les éclats vinrent s’effriter sur le métal gris, incapables de le rayer. Un morceau plus gros que les autres, tombé du toit, s’écrasa sur l’épaule d’Elsa. Elle tressaillit à peine.
Quelques secondes suivirent, dans un silence absolu. Le cœur d’Elsa battait la chamade. Elle s’obligea à respirer profondément, regarda du côté de la fenêtre. Plus de mur. Rien que ça haha Elle pouvait sortir. Comment ils allaient récupérer l’Orbe, c’était une autre question. Là, elle avait juste besoin de sortir d’ici. Elle s’approcha du bord, jeta un regard curieux dehors. Vingt bons mètres la séparaient du sol.
– Tu es toujours aussi sûre ? interrogea-t-elle son armure.
– Dans le pire des cas, tu feras un grand tas de neige tu t'es bien cassé la tête à ce que je vois, rétorqua Sylvi, moqueuse.
Elle ferma les yeux, inspira profondément. Déjà, des cris et des cliquetis d’armes se faisaient entendre non loin. Elle s’élança, bondit dans le vide. L’air siffla à ses oreilles, aigu et désagréable, alors que la gravité la rattrapait soudainement, incurvant sa courbe vers le sol. Elle serra les dents, se concentra intensément. Elle peut pas genre faire un chemin de glace et surfer dessus comme Frozone? Un matelas de poudreuse apparut soudainement, épais de cinq mètres. Elle s’écrasa dessus avec un bruit sourd, leva les yeux vers l’endroit d’où elle était tombée. De petites silhouettes sombres, en contre-jour, apparaissaient une à une dans les décombres, se penchaient en avant en braquant leurs armes vers elle. Elle grimaça, projeta un jet de neige dans leur direction. Ils reculèrent, temporairement aveuglés.
Elsa fit brusquement disparaître la neige sous ses pieds, appela à elle un nuage de tempête qui vint la masquer, et s’élança vers l’entrée principale.
Alors qu’elle courait, des bruits de pas et des ordres criés lui parvinrent juste avant un angle. Elle se jeta sur le côté, droit dans une haie, juste à temps. Un instant plus tard, une escouade passait devant elle au pas de charge, se dirigeant vers le lieu de l’explosion. Elle sourit, attendit que les hommes l’aient dépassée, et repartit.
Toutefois, en voyant l’agitation qui régnait dans l’entrée du quartier général des Nova Corps, elle fut bien obligée d’abandonner son idée de récupérer l’Orbe par elle-même. Au lieu de cela, elle tourna les talons, et fila se réfugier en ville.

Elle trouva abri dans une petite taverne, au fond d’une ruelle sombre et sans issue, à une table isolée. Elle avait demandé à éteindre la lumière qui éclairait sa table, et le tenacier n’avait pas insisté. Moins de consommation d’électricité pour lui, même sur quelques dizaines de minutes seulement, lui convenaient parfaitement. Surtout que, dans les bas-fonds de Xandar, tout était toujours hors de prix.
Maintenant installée dans l’armosphère enfumée, et habituée à l’odeur rance qui suintait par tous les pores du mur Ca a des pores un mur?, elle prit le temps de réfléchir. Durant sa fuite, son instinct – et Sylvi – avaient pris le dessus, la guidant vers les zones les moins fréquentées, l’incitant à couvrir ses traces. Cependant, il fallait qu’elle rentre au vaisseau. Et rapidement, sinon ils seraient obligés de fuir et de la laisser ici.
– Evvie… murmura-t-elle. Evvie…
Seul le silence lui répondit. Elle soupira, dépitée. Elle aurait aimé pouvoir communiquer avec sa fille. Mais il n’y avait personne pour lui répondre. Elle se mordit les lèvres, croisa ses bras devant elle, et cala sa tête entre ses bras.
– Ça va aller… souffla Sylvi, pour une fois étrangement optimiste.
– Je sais.

§.§.§.§.§.§


Quelques heures plus tard, les gardes débarquaient dans la taverne. Même masquée par l’obscurité, Elsa sut que ça allait dégénérer rapidement. Ils braquèrent leurs armes sur elle. Elle se contenta de lever les yeux, flegmatique, et de les dévisager tranquillement. Surpris par cette réaction, ils marquèrent un temps d’arrêt. L’un d’entre eux marmonna quelque chose, un autre s’écarta, un petit appareil en main. Il glissa quelques mots dedans, puis retourna vers ses compagnons. Et le temps sembla se figer. Les hommes attendaient, Elsa aussi. Personne ne bougeait. Sauf Sylvi, qui riait dans la tête d’Elsa, amusée par la situation. Elsa s’obligeait à afficher un visage neutre, alors que les coins de ses lèvres se relevaient furieusement. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, ou presque. Les gardes paraissaient maintenant la craindre.
L’attente s’étirait, longue et monotone. Elsa, similaire à une statue de glace, ne bougeait plus. Enfin, jusqu’à ce que Nova Prime arrive à son tour, encadrée par quatre soldats apparemment très à cran sur la sécurité. Ils ne s’écartèrent que lorsqu’elle leur en donna expressément l’ordre, et gardèrent des regards furieux braqués sur Elsa. Qui se contenta d’un sourire.
– Nova Prime.
– Reine Elsa d’Arendelle.
Le ton était froid, et non plus neutre, comme la dernière fois.
– Vous nous avez fait courir.
– Ce n’est pas la seule chose que je ferai si vous vous obstinez à me garder ici, répliqua Elsa, glaciale.
Mamie Nova Prime haussa les sourcils, mais ne répondit pas. Elle fit simplement un signe des mains, et les soldats avancèrent d’un pas. Puis d’un autre. Elsa esquissa un sourire, se leva, épousseta la poussière de bois qui s’était déposée sur son armure.
– T’es sérieuse ? Tu te refais prendre ?
– Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais.
Ou alors, j’espère très fort que Loki le sait
, songea-t-elle.
Cette fois-ci, les gardes furent moins compréhensifs. Ils lui attrapèrent les bras, les tordirent dans son dos. Elle grimaça à peine, se retenant difficilement de les frapper. Il était essentiel qu’elle ne fasse rien. Même si elle en avait terriblement envie.
Le gérant de la taverne l’observa alors qu’elle sortait, méfiant. Elle lui fit une ombre de sourire, puis s’arrêta en parvenant dans la ruelle. Un vaisseau volant l’y attendait, paré à l’emmener à nouveau en prison. Or c’était hors de question. Du moins pas tout de suite. Aussi, elle s’arrêta brusquement.
Le soldat qui la suivait lui rentra dedans, la faisant vaciller, mais elle demeura debout, immobile. Les hommes la considérèrent, jaugeant sans doute si ça en valait réellement la peine de la pousser à avancer. Puis, ils semblèrent se dire que non. Elsa faillit pousser un soupir, rassurée. Même si elle aurait préféré être libre de ses mouvements, elle ne voulait pas leur faire de mal. Pas au fond d’elle en tout cas. Parce qu’en surface, son corps n’aspirait qu’à une chose : rendre coup pour coup tout ce qu’elle recevait.
Au moment où Une Nova Sion Prime ressortait à leur suite de la taverne, ses gardiens esquissèrent un mouvement vers elle. Elle claqua son talon contre le sol. La glace jaillit, silencieuse, leur faisant perdre l’équilibre pour la plupart. Ils se rattrapèrent difficilement les uns aux autres. Elsa se tourna vers l’autre femme, une ombre de sourire aux lèvres.
– J’apprécierais vraiment que vous accédiez à ma requête.
L’autre haussa les épaules.
– Vu comment vous agissez, je doute que nous puissions collaborer.
Elsa poussa un soupir, dépitée.
– Alors je vais devoir faire encore pire. Mes excuses.
– Tu es vraiment sûre de toi ?
– J’ai confiance en Loki.
– La dernière fois, ça s’est très mal terminé.
– Je sais.
– Et tu es prête à réessayer ?
– Je n’ai pas trop le choix, à ce stade.
En effet
Elsa contint la pointe d’angoisse qui venait essayer de percer sa façade sereine. Elle n’était pas tout à fait sûre d’elle. Elle avait vu Loki, la manière dont il se comportait avec ses enfants. Elle avait espoir. Mais l’espoir n’était pas suffisant ici. S’ils n’avaient pas été aussi pressés, elle aurait probablement eu besoin de plus de certitudes pour agir comme elle allait le faire. Mais elle n’avait pas le temps. On a PAS LE TEMPS
Rien n’excluait que Loki récupère l’Orbe et s’en aille, tout simplement. Il avait déjà l’Æther, il pouvait rapidement devenir surpuissant.
– J’ai des doutes sur sa sincérité. Et toi aussi.
– Alors prie pour que ce ne soient que des doutes
, répondit simplement Elsa.
La glace s’étendit, et le brouillard tomba sur le petit groupe. Il s’épaissit rapidement, jusqu’à devenir aussi dense qu’un nuage. Les premiers flocons virevoltèrent autour du petit groupe de soldats, qui haussèrent les sourcils, interloqués. Nova Prime parut grincer des dents, et s’enquit en essayant de contenir la colère dans sa voix.
– Qu’est-ce que vous faites ?
Elsa prit une brève inspiration, s’assura que sa voix était aussi détachée que possible.
– Je vous avais prévenue que si vous me faisiez barrage, Xandar finirait dans la même situation qu’Asgard…
Loki, à toi de jouer.



§.§.§.§.§.§
Elicia

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen]

Message par Elicia »

ça sent la réconciliation tout ça !!
vampiredelivres

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen]

Message par vampiredelivres »

Helloooo,
Désolée, je ne posterai pas aujourd'hui. Période de bac, plus panne d'inspiration qui perdure depuis environ deux mois. Croyez-moi, ça me casse vraiment les pieds, et ce depuis un moment. Dès que j'ai un instant, je m'y remets, mais en ce moment... c'est compliqué.
Merci beaucoup pour les commentaires que vous avez postés ^-^
Bisous !
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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen]

Message par vampiredelivres »

Florance a écrit :Helo !

(Du gallois, une langue celtique.) Moi qui croyais qu'il manquait un l. Eh, non. :lol:

Je ne sais pas... je ne suis pas satisfaite de ce chapitre. En plus, je suis à la bourre sur mon rythme d'écriture à cause de mes révisions, donc c'est un peu la galère. Tu étais obligée de me rappeler que j'ai aussi des choses à revoir ? Un peu, un minimum, quand même. :mrgreen:

Enfin. Je vous laisse juger. Mais ce chapitre, ainsi que le prochain, me semblent très brouillons. Pas assez bien écrits. Je retravaillerai ça quand j'aurai le temps, mais je m'en excuse par avance.

Bonne lecture !

ImageVieux souvenirs
Ouiii, tellement !
Chapitre 32


Elsa fut menée à une petite pièce au cinquième étage de la tour, par des gardes muets. Elle avait perdu Gamora de vue au quatrième étage, probablement parce qu’ils avaient décidé de les séparer. Ce qui, en soi, était logique. Certes. Mais rageant. Ouais. Sentez cette personne qui approuve. Un claquement de verrous plus tard, elle était seule. Ils n’avaient même pas pensé à ses pouvoirs. Ou peut-être…
Elle frôla du bout des doigts les barreaux qui bloquaient sa fenêtre. Immédiatement, elle fut parcourue par une décharge électrique qui l’envoya bouler contre le mur, la respiration haletante, le cœur battant à tout rompre. Ses oreilles tintaient douloureusement. Dommage. Même Sylvi gémissait, en arrière plan. Elsa poussa un grondement rageur, tendit la main. Un jet de glace percuta les barreaux, les gelant instantanément. Mais... Mais, au moment où elle serra les doigts pour les faire exploser d’un simple geste, rien ne se passa. Elsa grinça des dents en même temps que Sylvi, se redressa péniblement. Son corps faillit la trahir. Elle se raccrocha aux montants du petit lit juste à côté, et y resta accrochée jusqu’à ce qu’elle sente qu’elle ne vacillait plus. Étrangement, ses genoux flageolaient. Elle tremblait, encore secouée par la décharge.
– Comment ça se fait qu’ils aient résisté ? souffla Sylvi, stupéfaite. Pige pas non plus. Ce truc a quand même enseveli tout un royaume sous la neige. Ben les gens de Xandar sont intelligents. Ils savent qu'il y a des psychopathes dotés de pouvoirs sur leur planète, donc ils adaptent leurs prisons en conséquence.
– Absolument aucune idée… mais ça ne présage rien de bon.
Elsa fit apparaître un flocon de neige dans sa paume, le laissa tourbillonner un instant, se mordillant les lèvres. Avec son armure, elle envisagea plusieurs possiblités, sans qu’aucune ne lui plaise réellement.
– Tu n’as pas exactement le choix, à ce stade… l’équilibre de l’univers en dépend.
– Mouais. J’ai surtout l’impression de m’être faite punir comme une vulgaire gamine.
– C’est plus ou moins ce qui s’est passé…
– Merci du soutien !
Mais de rien, tout le plaisir est pour moi chère partenaire. :lol:
Sylvi sourit mentalement. Et, malgré la tension qui l’habitait, Elsa ne put s’empêcher de sourire à son tour. Cela faisait longtemps qu’elle et son armure n’avaient pas été aussi parfaitement coordonnées dans leur vision des choses.
– Trop longtemps. M’enfin, si tu m’ignores tout le temps… Parler dans le vide après des années de solitude, pas tip top. Ça prouve qu'il y a quelques failles dans la mentalité de la personne, je pense...
– Je suis désolée.
– Je sais.

Elsa lâcha un rire nerveux, à moitié surprise par le ton sarcastique de Sylvi et amusée par la réplique. Mais l’amure n’attendit pas qu’elle commente ce brusque revirement de situation pour parler à nouveau.
– Bon… tu essaies ? Je vais le voir mais... Quoi au fait ? De détruire la pièce, pardi ! :lol:
– Tu es sûre ?
– Bah, dans le pire des cas, tu risques juste de provoquer la première ère glaciaire de Xandar. Crois-moi, ça ne leur fera pas de mal.
Yep. De la neige partout. C'est vrai que chez les dieux, c'était un entrainement. Je ne vais quand même pas détruire ma maison ! Déjà qu'il y a mes petits jumeaux... Ouais, enfin...
La jeune reine soupira, sourire aux lèvres, et alla se placer au centre de la pièce, avant de fermer les yeux. Elle plaça les mains en coupe devant elle, inspira profondément. Ses doigts se couvrirent de givre, s’emplirent d’une boule de lumière blanche qui irradiait de puissance contenue. Elle l’alimenta progressivement, l’intensifiant sans cesse, jusqu’à ne plus être capable de la contenir. Alors, elle la lâcha brutalement.
Tout autour d’elle, la glace se répandit instantanément, recouvrant les murs d’une pellicule épaisse, s’infiltrant dans la moindre faille, dans la moindre lézarde. Et Elsa serra les doigts.
La pièce explosa dans une myriade d’éclats tranchants, pierre et glace mêlés. Mais Sylvi était prête. Dans la seconde où les particules s’envolèrent, elle se déploya comme une gangue protectrice, couvrant le corps entier de sa propriétaire, de la pointe des pieds à la pointe des cheveux. Les éclats vinrent s’effriter sur le métal gris, incapables de le rayer. Un morceau plus gros que les autres, tombé du toit, s’écrasa sur l’épaule d’Elsa. Elle tressaillit à peine. Trop fort ! :lol: Elle n'a pas une armure magique pour rien !
Quelques secondes suivirent, dans un silence absolu. Le cœur d’Elsa battait la chamade. Elle s’obligea à respirer profondément, regarda du côté de la fenêtre. Plus de mur. Elle pouvait sortir. Comment ils allaient récupérer l’Orbe, c’était une autre question. Là, elle avait juste besoin de sortir d’ici. Elle s’approcha du bord, jeta un regard curieux dehors. Vingt bons mètres la séparaient du sol.
– Tu es toujours aussi sûre ? interrogea-t-elle son armure.
– Dans le pire des cas, tu feras un grand tas de neige, rétorqua Sylvi, moqueuse. Ouaip.
Confiance ma chère.
:lol:
Elle ferma les yeux, inspira profondément. Déjà, des cris et des cliquetis d’armes se faisaient entendre non loin. Bah... Si ce n'est que ça... Ce ne sont pas tant les bruits qui sont dérangeants... C'est ce qui risque de suivre. Elle s’élança, bondit dans le vide. L’air siffla à ses oreilles, aigu et désagréable, alors que la gravité la rattrapait soudainement, incurvant sa courbe vers le sol. Elle serra les dents, se concentra intensément. Un matelas de poudreuse apparut soudainement, épais de cinq mètres. Elle s’écrasa dessus avec un bruit sourd, leva les yeux vers l’endroit d’où elle était tombée. De petites silhouettes sombres, en contre-jour, apparaissaient une à une dans les décombres, se penchaient en avant en braquant leurs armes vers elle. Elle grimaça, projeta un jet de neige dans leur direction. Ils reculèrent, temporairement aveuglés.
Elsa fit brusquement disparaître la neige sous ses pieds, appela à elle un nuage de tempête qui vint la masquer, et s’élança vers l’entrée principale.
Alors qu’elle courait, des bruits de pas et des ordres criés lui parvinrent juste avant un angle. Elle se jeta sur le côté, droit dans une haie, juste à temps. Un instant plus tard, une escouade passait devant elle au pas de charge, se dirigeant vers le lieu de l’explosion. Elle sourit, attendit que les hommes l’aient dépassée, et repartit.
Toutefois, en voyant l’agitation qui régnait dans l’entrée du quartier général des Nova Corps, elle fut bien obligée d’abandonner son idée de récupérer l’Orbe par elle-même. Au lieu de cela, elle tourna les talons, et fila se réfugier en ville. N'oublie pas Gamora. Même si elle peut se débrouillée... Gamora, elle est prévue ailleurs.

Elle trouva abri dans une petite taverne, au fond d’une ruelle sombre et sans issue, à une table isolée. Elle avait demandé à éteindre la lumière qui éclairait sa table, et le tenacier n’avait pas insisté. Moins de consommation d’électricité pour lui, même sur quelques dizaines de minutes seulement, lui convenaient parfaitement. Surtout que, dans les bas-fonds de Xandar, tout était toujours hors de prix.
Maintenant installée dans l’armosphère enfumée, et habituée à l’odeur rance qui suintait par tous les pores du mur, elle prit le temps de réfléchir. Durant sa fuite, son instinct – et Sylvi – avaient pris le dessus, la guidant vers les zones les moins fréquentées, l’incitant à couvrir ses traces. Cependant, il fallait qu’elle rentre au vaisseau. Et rapidement, sinon ils seraient obligés de fuir et de la laisser ici.
– Evvie… murmura-t-elle. Evvie…
Seul le silence lui répondit. Elle soupira, dépitée. Elle aurait aimé pouvoir communiquer avec sa fille. Mais il n’y avait personne pour lui répondre. Elle se mordit les lèvres, croisa ses bras devant elle, et cala sa tête entre ses bras.
– Ça va aller… souffla Sylvi, pour une fois étrangement optimiste.
– Je sais. Ah. Je devrais être rassurée ? Non, pas spécialement ! :lol:

§.§.§.§.§.§


Quelques heures plus tard, les gardes débarquaient dans la taverne. Même masquée par l’obscurité, Elsa sut que ça allait dégénérer rapidement. Ils braquèrent leurs armes sur elle. Elle se contenta de lever les yeux, flegmatique, et de les dévisager tranquillement. Surpris par cette réaction, ils marquèrent un temps d’arrêt. L’un d’entre eux marmonna quelque chose, un autre s’écarta, un petit appareil en main. Il glissa quelques mots dedans, puis retourna vers ses compagnons. Et le temps sembla se figer. Les hommes attendaient, Elsa aussi. Personne ne bougeait. Sauf Sylvi, qui riait dans la tête d’Elsa, amusée par la situation. Ah bon ? Pourquoi ? Parce que le but était justement d'éloigner le maximum de monde de la tour principale. Et qu'elle a réussi. Elsa s’obligeait à afficher un visage neutre, alors que les coins de ses lèvres se relevaient furieusement. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, ou presque. Les gardes paraissaient maintenant la craindre. N'est-ce pas naturel ? Si, quand même. :mrgreen:
L’attente s’étirait, longue et monotone. Elsa, similaire à une statue de glace, ne bougeait plus. Enfin, jusqu’à ce que Nova Prime arrive à son tour, encadrée par quatre soldats apparemment très à cran sur la sécurité. Ils ne s’écartèrent que lorsqu’elle leur en donna expressément l’ordre, et gardèrent des regards furieux braqués sur Elsa. Qui se contenta d’un sourire.
– Nova Prime.
– Reine Elsa d’Arendelle.
Le ton était froid, et non plus neutre, comme la dernière fois.
– Vous nous avez fait courir. Oh mais vous auriez pu marcher. :lol: Je garde la réplique dans un coin, je la ressortirai à l'occasion !
– Ce n’est pas la seule chose que je ferai si vous vous obstinez à me garder ici, répliqua Elsa, glaciale.
Nova Prime haussa les sourcils, mais ne répondit pas. Elle fit simplement un signe des mains, et les soldats avancèrent d’un pas. Puis d’un autre. Elsa esquissa un sourire, se leva, épousseta la poussière de bois qui s’était déposée sur son armure.
– T’es sérieuse ? Tu te refais prendre ?
– Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais.
Ou alors, j’espère très fort que Loki le sait
, songea-t-elle. C'est censé être rassurant ? Non. Mais tu sais que je suis spécialisée dans les moments rassurants-mais-en-fait-pas-du-tout.
Cette fois-ci, les gardes furent moins compréhensifs. Ils lui attrapèrent les bras, les tordirent dans son dos. Elle grimaça à peine, se retenant difficilement de les frapper. Il était essentiel qu’elle ne fasse rien. Même si elle en avait terriblement envie.
Le gérant de la taverne l’observa alors qu’elle sortait, méfiant. Elle lui fit une ombre de sourire, puis s’arrêta en parvenant dans la ruelle. Un vaisseau volant l’y attendait, paré à l’emmener à nouveau en prison. Or c’était hors de question. Du moins pas tout de suite. Aussi, elle s’arrêta brusquement.
Le soldat qui la suivait lui rentra dedans, la faisant vaciller, mais elle demeura debout, immobile. Les hommes la considérèrent, jaugeant sans doute si ça en valait réellement la peine de la pousser à avancer. Puis, ils semblèrent se dire que non. Elsa faillit pousser un soupir, rassurée. Même si elle aurait préféré être libre de ses mouvements, elle ne voulait pas leur faire de mal. Pas au fond d’elle en tout cas. Parce qu’en surface, son corps n’aspirait qu’à une chose : rendre coup pour coup tout ce qu’elle recevait. Jusque là, je trouve que ça passe largement. Ouais.
Au moment où Nova Prime ressortait à leur suite de la taverne, ses gardiens esquissèrent un mouvement vers elle. Elle claqua son talon contre le sol. La glace jaillit, silencieuse, leur faisant perdre l’équilibre pour la plupart. Ils se rattrapèrent difficilement les uns aux autres. Elsa se tourna vers l’autre femme, une ombre de sourire aux lèvres.
– J’apprécierais vraiment que vous accédiez à ma requête.
L’autre haussa les épaules.
– Vu comment vous agissez, je doute que nous puissions collaborer.
Elsa poussa un soupir, dépitée.
– Alors je vais devoir faire encore pire. Mes excuses. Toujours être courtois. Toujours. Haha. :lol: La mentalité de reine.
– Tu es vraiment sûre de toi ?
– J’ai confiance en Loki. Nouveau ça. Enfin... Depuis récemment en tout cas. Oui, c'est tout récent.
– La dernière fois, ça s’est très mal terminé.
– Je sais.
– Et tu es prête à réessayer ?
– Je n’ai pas trop le choix, à ce stade.

Elsa contint la pointe d’angoisse qui venait essayer de percer sa façade sereine. Elle n’était pas tout à fait sûre d’elle. Elle avait vu Loki, la manière dont il se comportait avec ses enfants. Elle avait espoir. Mais l’espoir n’était pas suffisant ici. S’ils n’avaient pas été aussi pressés, elle aurait probablement eu besoin de plus de certitudes pour agir comme elle allait le faire. Mais elle n’avait pas le temps.
Rien n’excluait que Loki récupère l’Orbe et s’en aille, tout simplement. Il avait déjà l’Æther, il pouvait rapidement devenir surpuissant.
– J’ai des doutes sur sa sincérité. Et toi aussi.
– Alors prie pour que ce ne soient que des doutes
, répondit simplement Elsa. Et je prie avec vous. Nous prierons toutes ensemble.
La glace s’étendit, et le brouillard tomba sur le petit groupe. Il s’épaissit rapidement, jusqu’à devenir aussi dense qu’un nuage. Les premiers flocons virevoltèrent autour du petit groupe de soldats, qui haussèrent les sourcils, interloqués. Nova Prime parut grincer des dents, et s’enquit en essayant de contenir la colère dans sa voix.
– Qu’est-ce que vous faites ?
Elsa prit une brève inspiration, s’assura que sa voix était aussi détachée que possible.
– Je vous avais prévenue que si vous me faisiez barrage, Xandar finirait dans la même situation qu’Asgard… Je ne suis pas certaine que tu as bien précisé tous les détails, mais bon. Un si grand pouvoir ! Faut bien s'entrainer un jour.
Loki, à toi de jouer. Et comment il est censé savoir quand c'est à son tour ?
Et Gamora alors ?
Réponse dans le prochain chapitre !

§.§.§.§.§.§


J'ai toujours l'impression que c'est super court. Même si c'est pas plus mal.
Et puis côté qualité, pour moi, ça va. En plus c'est plus tranquille. Juste un peu.

D'une certaine manière, tu me rassures. Mais je ne sais pas... personnellement, je ne suis pas si satisfaite que ça de ce chapitre. Et du suivant encore moins. Mais bref.
Merci beaucoup !
Flammeche7 a écrit :Helo ! Moi, le retouuur Oooh, coucou toi !

(Du gallois, une langue celtique.)

Je ne sais pas... je ne suis pas satisfaite de ce chapitre. En plus, je suis à la bourre sur mon rythme d'écriture à cause de mes révisions, donc c'est un peu la galère.

Enfin. Je vous laisse juger. Mais ce chapitre, ainsi que le prochain, me semblent très brouillons. Pas assez bien écrits. Je retravaillerai ça quand j'aurai le temps, mais je m'en excuse par avance.

Bonne lecture !

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Chapitre 32


Elsa fut menée à une petite pièce au cinquième étage de la tour, par des gardes muets. Elle avait perdu Gamora de vue au quatrième étage, probablement parce qu’ils avaient décidé de les séparer. Ce qui, en soi, était logique. Mais rageant. Un claquement de verrous plus tard, elle était seule. Ils n’avaient même pas pensé à ses pouvoirs. Ou peut-être…
Elle frôla du bout des doigts les barreaux qui bloquaient sa fenêtre. Immédiatement, elle fut parcourue par une décharge électrique qui l’envoya bouler contre le mur, la respiration haletante, le cœur battant à tout rompre. Ses oreilles tintaient douloureusement. Même Sylvi gémissait, en arrière plan. Elsa poussa un grondement rageur, tendit la main. Un jet de glace percuta les barreaux, les gelant instantanément. Mais, au moment où elle serra les doigts pour les faire exploser d’un simple geste, rien ne se passa. Elsa grinça des dents en même temps que Sylvi, se redressa péniblement. Son corps faillit la trahir. Elle se raccrocha aux montants du petit lit juste à côté, et y resta accrochée jusqu’à ce qu’elle sente qu’elle ne vacillait plus. Étrangement, ses genoux flageolaient. Elle tremblait, encore secouée par la décharge. wtf :lol:
– Comment ça se fait qu’ils aient résisté ? souffla Sylvi, stupéfaite.
– Absolument aucune idée… mais ça ne présage rien de bon.
Elsa fit apparaître un flocon de neige dans sa paume, le laissa tourbillonner un instant, se mordillant les lèvres. Avec son armure, elle envisagea plusieurs possiblités, sans qu’aucune ne lui plaise réellement.
– Tu n’as pas exactement le choix, à ce stade… l’équilibre de l’univers en dépend. Mais on te fout pas la pression, t'inquiète C'était l'idée :mrgreen:
– Mouais. J’ai surtout l’impression de m’être faite punir comme une vulgaire gamine.
– C’est plus ou moins ce qui s’est passé… Perspicace l'armure Comme toujours !
– Merci du soutien !

Sylvi sourit mentalement. Et, malgré la tension qui l’habitait, Elsa ne put s’empêcher de sourire à son tour. Cela faisait longtemps qu’elle et son armure n’avaient pas été aussi parfaitement coordonnées dans leur vision des choses.
– Trop longtemps. M’enfin, si tu m’ignores tout le temps…
– Je suis désolée.
– Je sais.
On dirait un couple C'est un peu l'idée. J'ai dit un peu.
Elsa lâcha un rire nerveux, à moitié surprise par le ton sarcastique de Sylvi et amusée par la réplique. Mais l’amure n’attendit pas qu’elle commente ce brusque revirement de situation pour parler à nouveau.
– Bon… tu essaies ?
– Tu es sûre ?
– Bah, dans le pire des cas, tu risques juste de provoquer la première ère glaciaire de Xandar. Crois-moi, ça ne leur fera pas de mal.
Bye bye le réchauffement climatique Faudrait la ramener sur Terre, en fait... :ugeek:
La jeune reine soupira, sourire aux lèvres, et alla se placer au centre de la pièce, avant de fermer les yeux. Elle plaça les mains en coupe devant elle, inspira profondément. Ses doigts se couvrirent de givre, s’emplirent d’une boule de lumière blanche qui irradiait de puissance contenue.Est-ce qu'Elsa peut mourir de froid? J'cris pas, non. Elle l’alimenta progressivement, l’intensifiant sans cesse, jusqu’à ne plus être capable de la contenir. Alors, elle la lâcha brutalement.
Tout autour d’elle, la glace se répandit instantanément, recouvrant les murs d’une pellicule épaisse, s’infiltrant dans la moindre faille, dans la moindre lézarde. Et Elsa serra les doigts.
La pièce explosa dans une myriade d’éclats tranchants, pierre et glace mêlés. Mais Sylvi était prête. Dans la seconde où les particules s’envolèrent, elle se déploya comme une gangue protectrice, couvrant le corps entier de sa propriétaire, de la pointe des pieds à la pointe des cheveux. Les éclats vinrent s’effriter sur le métal gris, incapables de le rayer. Un morceau plus gros que les autres, tombé du toit, s’écrasa sur l’épaule d’Elsa. Elle tressaillit à peine.
Quelques secondes suivirent, dans un silence absolu. Le cœur d’Elsa battait la chamade. Elle s’obligea à respirer profondément, regarda du côté de la fenêtre. Plus de mur. Rien que ça haha Baah, elle a juste fait sauter la pièce... Elle pouvait sortir. Comment ils allaient récupérer l’Orbe, c’était une autre question. Là, elle avait juste besoin de sortir d’ici. Elle s’approcha du bord, jeta un regard curieux dehors. Vingt bons mètres la séparaient du sol.
– Tu es toujours aussi sûre ? interrogea-t-elle son armure.
– Dans le pire des cas, tu feras un grand tas de neige tu t'es bien cassé la tête à ce que je vois Ah, tu as remarqué ? :lol: , rétorqua Sylvi, moqueuse.
Elle ferma les yeux, inspira profondément. Déjà, des cris et des cliquetis d’armes se faisaient entendre non loin. Elle s’élança, bondit dans le vide. L’air siffla à ses oreilles, aigu et désagréable, alors que la gravité la rattrapait soudainement, incurvant sa courbe vers le sol. Elle serra les dents, se concentra intensément. Elle peut pas genre faire un chemin de glace et surfer dessus comme Frozone? Si... mais ce n'est pas exactement discret. Un matelas de poudreuse apparut soudainement, épais de cinq mètres. Elle s’écrasa dessus avec un bruit sourd, leva les yeux vers l’endroit d’où elle était tombée. De petites silhouettes sombres, en contre-jour, apparaissaient une à une dans les décombres, se penchaient en avant en braquant leurs armes vers elle. Elle grimaça, projeta un jet de neige dans leur direction. Ils reculèrent, temporairement aveuglés.
Elsa fit brusquement disparaître la neige sous ses pieds, appela à elle un nuage de tempête qui vint la masquer, et s’élança vers l’entrée principale.
Alors qu’elle courait, des bruits de pas et des ordres criés lui parvinrent juste avant un angle. Elle se jeta sur le côté, droit dans une haie, juste à temps. Un instant plus tard, une escouade passait devant elle au pas de charge, se dirigeant vers le lieu de l’explosion. Elle sourit, attendit que les hommes l’aient dépassée, et repartit.
Toutefois, en voyant l’agitation qui régnait dans l’entrée du quartier général des Nova Corps, elle fut bien obligée d’abandonner son idée de récupérer l’Orbe par elle-même. Au lieu de cela, elle tourna les talons, et fila se réfugier en ville.

Elle trouva abri dans une petite taverne, au fond d’une ruelle sombre et sans issue, à une table isolée. Elle avait demandé à éteindre la lumière qui éclairait sa table, et le tenacier n’avait pas insisté. Moins de consommation d’électricité pour lui, même sur quelques dizaines de minutes seulement, lui convenaient parfaitement. Surtout que, dans les bas-fonds de Xandar, tout était toujours hors de prix.
Maintenant installée dans l’armosphère enfumée, et habituée à l’odeur rance qui suintait par tous les pores du mur Ca a des pores un mur? Oui. Enfin, la pierre qui compose les murs a des pores, souvent, donc le mur en a, par métonymie., elle prit le temps de réfléchir. Durant sa fuite, son instinct – et Sylvi – avaient pris le dessus, la guidant vers les zones les moins fréquentées, l’incitant à couvrir ses traces. Cependant, il fallait qu’elle rentre au vaisseau. Et rapidement, sinon ils seraient obligés de fuir et de la laisser ici.
– Evvie… murmura-t-elle. Evvie…
Seul le silence lui répondit. Elle soupira, dépitée. Elle aurait aimé pouvoir communiquer avec sa fille. Mais il n’y avait personne pour lui répondre. Elle se mordit les lèvres, croisa ses bras devant elle, et cala sa tête entre ses bras.
– Ça va aller… souffla Sylvi, pour une fois étrangement optimiste.
– Je sais.

§.§.§.§.§.§


Quelques heures plus tard, les gardes débarquaient dans la taverne. Même masquée par l’obscurité, Elsa sut que ça allait dégénérer rapidement. Ils braquèrent leurs armes sur elle. Elle se contenta de lever les yeux, flegmatique, et de les dévisager tranquillement. Surpris par cette réaction, ils marquèrent un temps d’arrêt. L’un d’entre eux marmonna quelque chose, un autre s’écarta, un petit appareil en main. Il glissa quelques mots dedans, puis retourna vers ses compagnons. Et le temps sembla se figer. Les hommes attendaient, Elsa aussi. Personne ne bougeait. Sauf Sylvi, qui riait dans la tête d’Elsa, amusée par la situation. Elsa s’obligeait à afficher un visage neutre, alors que les coins de ses lèvres se relevaient furieusement. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, ou presque. Les gardes paraissaient maintenant la craindre.
L’attente s’étirait, longue et monotone. Elsa, similaire à une statue de glace, ne bougeait plus. Enfin, jusqu’à ce que Nova Prime arrive à son tour, encadrée par quatre soldats apparemment très à cran sur la sécurité. Ils ne s’écartèrent que lorsqu’elle leur en donna expressément l’ordre, et gardèrent des regards furieux braqués sur Elsa. Qui se contenta d’un sourire.
– Nova Prime.
– Reine Elsa d’Arendelle.
Le ton était froid, et non plus neutre, comme la dernière fois.
– Vous nous avez fait courir.
– Ce n’est pas la seule chose que je ferai si vous vous obstinez à me garder ici, répliqua Elsa, glaciale.
Mamie :lol: Nova Prime haussa les sourcils, mais ne répondit pas. Elle fit simplement un signe des mains, et les soldats avancèrent d’un pas. Puis d’un autre. Elsa esquissa un sourire, se leva, épousseta la poussière de bois qui s’était déposée sur son armure.
– T’es sérieuse ? Tu te refais prendre ?
– Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais.
Ou alors, j’espère très fort que Loki le sait
, songea-t-elle.
Cette fois-ci, les gardes furent moins compréhensifs. Ils lui attrapèrent les bras, les tordirent dans son dos. Elle grimaça à peine, se retenant difficilement de les frapper. Il était essentiel qu’elle ne fasse rien. Même si elle en avait terriblement envie.
Le gérant de la taverne l’observa alors qu’elle sortait, méfiant. Elle lui fit une ombre de sourire, puis s’arrêta en parvenant dans la ruelle. Un vaisseau volant l’y attendait, paré à l’emmener à nouveau en prison. Or c’était hors de question. Du moins pas tout de suite. Aussi, elle s’arrêta brusquement.
Le soldat qui la suivait lui rentra dedans, la faisant vaciller, mais elle demeura debout, immobile. Les hommes la considérèrent, jaugeant sans doute si ça en valait réellement la peine de la pousser à avancer. Puis, ils semblèrent se dire que non. Elsa faillit pousser un soupir, rassurée. Même si elle aurait préféré être libre de ses mouvements, elle ne voulait pas leur faire de mal. Pas au fond d’elle en tout cas. Parce qu’en surface, son corps n’aspirait qu’à une chose : rendre coup pour coup tout ce qu’elle recevait.
Au moment où Une Nova Sion :lol: Faut que Cazo revienne, y'a un chapitre avec Thor qui arrive, elle pourra faire plein de jeux de mots. Prime ressortait à leur suite de la taverne, ses gardiens esquissèrent un mouvement vers elle. Elle claqua son talon contre le sol. La glace jaillit, silencieuse, leur faisant perdre l’équilibre pour la plupart. Ils se rattrapèrent difficilement les uns aux autres. Elsa se tourna vers l’autre femme, une ombre de sourire aux lèvres.
– J’apprécierais vraiment que vous accédiez à ma requête.
L’autre haussa les épaules.
– Vu comment vous agissez, je doute que nous puissions collaborer.
Elsa poussa un soupir, dépitée.
– Alors je vais devoir faire encore pire. Mes excuses.
– Tu es vraiment sûre de toi ?
– J’ai confiance en Loki.
– La dernière fois, ça s’est très mal terminé.
– Je sais.
– Et tu es prête à réessayer ?
– Je n’ai pas trop le choix, à ce stade.
En effet :ugeek:
Elsa contint la pointe d’angoisse qui venait essayer de percer sa façade sereine. Elle n’était pas tout à fait sûre d’elle. Elle avait vu Loki, la manière dont il se comportait avec ses enfants. Elle avait espoir. Mais l’espoir n’était pas suffisant ici. S’ils n’avaient pas été aussi pressés, elle aurait probablement eu besoin de plus de certitudes pour agir comme elle allait le faire. Mais elle n’avait pas le temps. On a PAS LE TEMPS C'est seulement moi ou tu as craqué ?
Rien n’excluait que Loki récupère l’Orbe et s’en aille, tout simplement. Il avait déjà l’Æther, il pouvait rapidement devenir surpuissant.
– J’ai des doutes sur sa sincérité. Et toi aussi.
– Alors prie pour que ce ne soient que des doutes
, répondit simplement Elsa.
La glace s’étendit, et le brouillard tomba sur le petit groupe. Il s’épaissit rapidement, jusqu’à devenir aussi dense qu’un nuage. Les premiers flocons virevoltèrent autour du petit groupe de soldats, qui haussèrent les sourcils, interloqués. Nova Prime parut grincer des dents, et s’enquit en essayant de contenir la colère dans sa voix.
– Qu’est-ce que vous faites ?
Elsa prit une brève inspiration, s’assura que sa voix était aussi détachée que possible.
– Je vous avais prévenue que si vous me faisiez barrage, Xandar finirait dans la même situation qu’Asgard…
Loki, à toi de jouer.

Merci beaucoup pour ce petit retour !


§.§.§.§.§.§
Elicia a écrit :ça sent la réconciliation tout ça !!
Peut-être... :lol:

Flamboyante a écrit :Helo !

(Du gallois, une langue celtique.)

Je ne sais pas... je ne suis pas satisfaite de ce chapitre. En plus, je suis à la bourre sur mon rythme d'écriture à cause de mes révisions, donc c'est un peu la galère.

Enfin. Je vous laisse juger. Mais ce chapitre, ainsi que le prochain, me semblent très brouillons. Pas assez bien écrits. Je retravaillerai ça quand j'aurai le temps, mais je m'en excuse par avance. Je vois à peu près pourquoi, mais non, ton chapitre est plus que postable. C'est déjà courageux de continuer à publier avec le bac en ligne de mire. Bises ! Awww, merci ! Bises !

Bonne lecture !

Image
Chapitre 32


Elsa fut menée à une petite pièce au cinquième étage de la tour, par des gardes muets. Elle avait perdu Gamora de vue au quatrième étage, probablement parce qu’ils avaient décidé de les séparer. Ce qui, en soi, était logique. Mais rageant. Un claquement de verrous plus tard, elle était seule. Gné ? Elsa est en prison ? OK... *on sent la nana qui n'a pas trop suivi*
Ben alors, c'est quoi cette lectrice pas du tout assidue ?! (Je blague, hein.) Ils n’avaient même pas pensé à ses pouvoirs. Ou peut-être…
Elle frôla du bout des doigts les barreaux qui bloquaient sa fenêtre. Immédiatement, elle fut parcourue par une décharge électrique qui l’envoya bouler contre le mur, la respiration haletante, le cœur battant à tout rompre. Aïe, pauvre bébé ! :lol: Ses oreilles tintaient douloureusement. Même Sylvi gémissait, en arrière plan. Elsa poussa un grondement rageur, tendit la main. Un jet de glace percuta les barreaux, les gelant instantanément. Mais, au moment où elle serra les doigts pour les faire exploser d’un simple geste, rien ne se passa. Elsa grinça des dents en même temps que Sylvi, se redressa péniblement. Son corps faillit la trahir. Elle se raccrocha aux montants du petit lit juste à côté, et y resta accrochée jusqu’à ce qu’elle sente qu’elle ne vacillait plus. Étrangement, ses genoux flageolaient. Elle tremblait, encore secouée par la décharge. Du moment qu'on ne te met pas à la poubelle... Oh, reine Elsa, vous êtes la poubelle de toutes ! ======>[] Pitié, dis-moi que tu n'as pas fait cette blague...
– Comment ça se fait qu’ils aient résisté ? souffla Sylvi, stupéfaite.
– Absolument aucune idée… mais ça ne présage rien de bon. Nan, tu crois ?
Elsa fit apparaître un flocon de neige dans sa paume, le laissa tourbillonner un instant, se mordillant les lèvres. Avec son armure, elle envisagea plusieurs possibilités, sans qu’aucune ne lui plaise réellement.
– Tu n’as pas exactement le choix, à ce stade… l’équilibre de l’univers en dépend.
– Mouais. J’ai surtout l’impression de m’être faite punir comme une vulgaire gamine. :lol: :lol: :lol: :lol:
– C’est plus ou moins ce qui s’est passé…
– Merci du soutien !
Gorge ? =========> [] Alors, vu que tu as si gentiment indiqué la direction de la porte, tu peux aussi... non, oublie, en fait.
Sylvi sourit mentalement. Et, malgré la tension qui l’habitait, Elsa ne put s’empêcher de sourire à son tour. Cela faisait longtemps qu’elle et son armure n’avaient pas été aussi parfaitement coordonnées dans leur vision des choses.
– Trop longtemps. M’enfin, si tu m’ignores tout le temps…
– Je suis désolée.
– Je sais.

Elsa lâcha un rire nerveux, à moitié surprise par le ton sarcastique de Sylvi et amusée par la réplique. Mais l’amure n’attendit pas qu’elle commente ce brusque revirement de situation pour parler à nouveau.
– Bon… tu essaies ?
– Tu es sûre ?
– Bah, dans le pire des cas, tu risques juste de provoquer la première ère glaciaire de Xandar. Crois-moi, ça ne leur fera pas de mal.
#LaGentillesse :lol: C'est une armure, faut pas oublier, elle n'a pas les mêmes problèmes existentiels que les êtres vivants normaux.
La jeune reine soupira, sourire aux lèvres, et alla se placer au centre de la pièce, avant de fermer les yeux. Elle plaça les mains en coupe devant elle, inspira profondément. Ses doigts se couvrirent de givre, s’emplirent d’une boule de lumière blanche qui irradiait de puissance contenue. Elle l’alimenta progressivement, l’intensifiant sans cesse, jusqu’à ne plus être capable de la contenir. Alors, elle la lâcha brutalement.
Tout autour d’elle, la glace se répandit instantanément, recouvrant les murs d’une pellicule épaisse, s’infiltrant dans la moindre faille, dans la moindre lézarde. Et Elsa serra les doigts.
La pièce explosa dans une myriade d’éclats tranchants, pierre et glace mêlés. Mais Sylvi était prête. Dans la seconde où les particules s’envolèrent, elle se déploya comme une gangue protectrice, couvrant le corps entier de sa propriétaire, de la pointe des pieds à la pointe des cheveux. Les éclats vinrent s’effriter sur le métal gris, incapables de le rayer. Un morceau plus gros que les autres, tombé du toit, s’écrasa sur l’épaule d’Elsa. Elle tressaillit à peine. #Badass :D
Quelques secondes suivirent, dans un silence absolu. Le cœur d’Elsa battait la chamade. Elle s’obligea à respirer profondément, regarda du côté de la fenêtre. Plus de mur. Elle pouvait sortir. Comment ils allaient récupérer l’Orbe, c’était une autre question. Là, elle avait juste besoin de sortir d’ici. Elle s’approcha du bord, jeta un regard curieux dehors. Vingt bons mètres la séparaient du sol.
– Tu es toujours aussi sûre ? interrogea-t-elle son armure.
– Dans le pire des cas, tu feras un grand tas de neige, rétorqua Sylvi, moqueuse. Cette armure a-t-elle un instinct de survie ? Bon, dans le pire des cas, si Elsa se transforme en tas de neige, Loki tiendra sans doute la seule occasion de peloter sa belle sans qu'elle ne se plaigne... voire même la ramener à la vie. En mode Frankenstein, tu sais... dans un cabinet chelou d'alchimiste de l'extrême... C'est beau, non ? :mrgreen: Instinct de survie, non, ou presque pas. Et, en terme de beauté, j'crois qu'on n'a pas la même définition... mais pas grave. :mrgreen:
Elle ferma les yeux, inspira profondément. Déjà, des cris et des cliquetis d’armes se faisaient entendre non loin. Elle s’élança, bondit dans le vide. L’air siffla à ses oreilles, aigu et désagréable, alors que la gravité la rattrapait soudainement, incurvant sa courbe vers le sol. Elle serra les dents, se concentra intensément. Un matelas de poudreuse apparut soudainement, épais de cinq mètres. Elle s’écrasa dessus avec un bruit sourd, leva les yeux vers l’endroit d’où elle était tombée. De petites silhouettes sombres, en contre-jour, apparaissaient une à une dans les décombres, se penchaient en avant en braquant leurs armes vers elle. Elle grimaça, projeta un jet de neige dans leur direction. Ils reculèrent, temporairement aveuglés. Elsa's mind : "Laissez-moi tranquille, merde !" C'est l'idée. Elsa fit brusquement disparaître la neige sous ses pieds, appela à elle un nuage de tempête qui vint la masquer, et s’élança vers l’entrée principale.
Alors qu’elle courait, des bruits de pas et des ordres criés lui parvinrent juste avant un angle. Elle se jeta sur le côté, droit dans une haie, juste à temps. Un instant plus tard, une escouade passait devant elle au pas de charge, se dirigeant vers le lieu de l’explosion. Elle sourit, attendit que les hommes l’aient dépassée, et repartit.
Toutefois, en voyant l’agitation qui régnait dans l’entrée du quartier général des Nova Corps, elle fut bien obligée d’abandonner son idée de récupérer l’Orbe par elle-même. Au lieu de cela, elle tourna les talons, et fila se réfugier en ville.

Elle trouva abri dans une petite taverne, au fond d’une ruelle sombre et sans issue, à une table isolée. Elle avait demandé à éteindre la lumière qui éclairait sa table, et le tenancier Merci ^^ n’avait pas insisté. Moins de consommation d’électricité pour lui, même sur quelques dizaines de minutes seulement, lui convenaient parfaitement. Surtout que, dans les bas-fonds de Xandar, tout était toujours hors de prix.
Maintenant installée dans l’atmosphère enfumée, et habituée à l’odeur rance qui suintait par tous les pores du mur, elle prit le temps de réfléchir. Durant sa fuite, son instinct – et Sylvi – avaient pris le dessus, la guidant vers les zones les moins fréquentées, l’incitant à couvrir ses traces. Cependant, il fallait qu’elle rentre au vaisseau. Et rapidement, sinon ils seraient obligés de fuir et de la laisser ici.
– Evvie… murmura-t-elle. Evvie…
Seul le silence lui répondit. Elle soupira, dépitée. Elle aurait aimé pouvoir communiquer avec sa fille. Mais il n’y avait personne pour lui répondre. Elle se mordit les lèvres, croisa ses bras devant elle, et cala sa tête entre ses bras.
– Ça va aller… souffla Sylvi, pour une fois étrangement optimiste.
– Je sais.
C'est vrai que si sa fille est morte ou en visite chez le royaume des morts, elle a son Skype perso, la petite ! :mrgreen: Eh, ouais, c'est la classe ! En terme de contact à distance, elle est à la pointe de la technologie. :mrgreen:

§.§.§.§.§.§


Quelques heures plus tard, les gardes débarquaient dans la taverne. Même masquée par l’obscurité, Elsa sut que ça allait dégénérer rapidement. Ils braquèrent leurs armes sur elle. Elle se contenta de lever les yeux, flegmatique, et de les dévisager tranquillement. "Sérieusement, les gars ? Vous vous croyez de taille ?" Surpris par cette réaction, ils marquèrent un temps d’arrêt. L’un d’entre eux marmonna quelque chose, un autre s’écarta, un petit appareil en main. Il glissa quelques mots dedans, puis retourna vers ses compagnons. Et le temps sembla se figer. Les hommes attendaient, Elsa aussi. Personne ne bougeait. Sauf Sylvi, qui riait dans la tête d’Elsa, amusée par la situation. Elsa s’obligeait à afficher un visage neutre, alors que les coins de ses lèvres se relevaient furieusement. Elle ne pouvait pas s’en empêcher, ou presque. Les gardes paraissaient maintenant la craindre. Tu m'étonnes ! Mais nan, elle est toute gentille, Elsa... Elle n'a pas du tout fait exploser l'une de leurs prisons...
L’attente s’étirait, longue et monotone. Elsa, similaire à une statue de glace, ne bougeait plus. Enfin, jusqu’à ce que Nova Prime arrive à son tour, encadrée par quatre soldats apparemment très à cran sur la sécurité. Ils ne s’écartèrent que lorsqu’elle leur en donna expressément l’ordre, et gardèrent des regards furieux braqués sur Elsa. Qui se contenta d’un sourire.
– Nova Prime.
– Reine Elsa d’Arendelle.
Le ton était froid, et non plus neutre, comme la dernière fois.
– Vous nous avez fait courir. "Normal, vous êtes obèse, prenez-le bien, voyons !" :lol: Cette violence !
– Ce n’est pas la seule chose que je ferai si vous vous obstinez à me garder ici, répliqua Elsa, glaciale. Bien dit !
Nova Prime haussa les sourcils, mais ne répondit pas. Elle fit simplement un signe des mains, et les soldats avancèrent d’un pas. Puis d’un autre. Elsa esquissa un sourire, se leva, épousseta la poussière de bois qui s’était déposée sur son armure.
– T’es sérieuse ? Tu te refais prendre ?
– Ne t’inquiète pas, je sais ce que je fais.
Ou alors, j’espère très fort que Loki le sait
, songea-t-elle. MAIS C'EST QUOI CE BORDEL ?! ENFIN, ELSA, ON NE T'A JAMAIS APPRIS À NE JAMAIS COMPTER SUR TON MEC/PLAN FESSES POUR TE SAUVER DES GRIFFES D'UNE HYPOTÉTIQUE PRISON/MAFIA ? MERDE À LA FIN ! Hmm... J'ai presque l'impression de voir ma réaction quand Shell a fait la paix avec Nico, dans Marquée... Je crois qu'en terme de frustration, on est sur une échelle assez similaire...
Cette fois-ci, les gardes furent moins compréhensifs. Ils lui attrapèrent les bras, les tordirent dans son dos. Elle grimaça à peine, se retenant difficilement de les frapper. Il était essentiel qu’elle ne fasse rien. Même si elle en avait terriblement envie.
Le gérant de la taverne l’observa alors qu’elle sortait, méfiant. Elle lui fit une ombre de sourire, puis s’arrêta en parvenant dans la ruelle. Un vaisseau volant l’y attendait, paré à l’emmener à nouveau en prison. Or c’était hors de question. Du moins pas tout de suite. Aussi, elle s’arrêta brusquement.
Le soldat qui la suivait lui rentra dedans, la faisant vaciller, mais elle demeura debout, immobile. Les hommes la considérèrent, jaugeant sans doute si ça en valait réellement la peine de la pousser à avancer. Puis, ils semblèrent se dire que non. Elsa faillit pousser un soupir, rassurée. Même si elle aurait préféré être libre de ses mouvements, elle ne voulait pas leur faire de mal. Pas au fond d’elle en tout cas. Parce qu’en surface, son corps n’aspirait qu’à une chose : rendre coup pour coup tout ce qu’elle recevait. Pourquoi de tels scrupules, ma petite Elsa ? Ah, oui, t'as censée être gentille... re-merde. Ouais, c'est pas une vilaine, au fond.Au moment où Nova Prime ressortait à leur suite de la taverne, ses gardiens esquissèrent un mouvement vers elle. Elle claqua son talon contre le sol. La glace jaillit, silencieuse, leur faisant perdre l’équilibre pour la plupart. Ils se rattrapèrent difficilement les uns aux autres. Elsa se tourna vers l’autre femme, une ombre de sourire aux lèvres.
– J’apprécierais vraiment que vous accédiez à ma requête.
L’autre haussa les épaules.
– Vu comment vous agissez, je doute que nous puissions collaborer.
Elsa poussa un soupir, dépitée.
– Alors je vais devoir faire encore pire. Mes excuses.
– Tu es vraiment sûre de toi ?
– J’ai confiance en Loki.
– La dernière fois, ça s’est très mal terminé. Merci Sylvi ! Enfin une qui réfléchit, ce qui est un comble pour une reine des glaces ! C'est un peu sa petite voix de la raison.
– Je sais.
– Et tu es prête à réessayer ?
– Je n’ai pas trop le choix, à ce stade.
Ah bon ?
Elsa contint la pointe d’angoisse qui venait essayer de percer sa façade sereine. Elle n’était pas tout à fait sûre d’elle. Elle avait vu Loki, la manière dont il se comportait avec ses enfants. Elle avait espoir. Mais l’espoir n’était pas suffisant ici. S’ils n’avaient pas été aussi pressés, elle aurait probablement eu besoin de plus de certitudes pour agir comme elle allait le faire. Mais elle n’avait pas le temps.
Rien n’excluait que Loki récupère l’Orbe et s’en aille, tout simplement. Il avait déjà l’Æther, il pouvait rapidement devenir surpuissant.
– J’ai des doutes sur sa sincérité. Et toi aussi.
– Alors prie pour que ce ne soient que des doutes
, répondit simplement Elsa. Sinon, mets-toi en marche pour le tuer et qu'il te voie agoniser lentement avec tes enfants en sachant qu'il aurait pu influencer différemment les choses s'il avait été moins mégalo. J'dis ça comme ça. C'est une option. :lol:
La glace s’étendit, et le brouillard tomba sur le petit groupe. Il s’épaissit rapidement, jusqu’à devenir aussi dense qu’un nuage. Les premiers flocons virevoltèrent autour du petit groupe de soldats, qui haussèrent les sourcils, interloqués. Nova Prime parut grincer des dents, et s’enquit en essayant de contenir la colère dans sa voix.
– Qu’est-ce que vous faites ?
Elsa prit une brève inspiration, s’assura que sa voix était aussi détachée que possible.
– Je vous avais prévenue que si vous me faisiez barrage, Xandar finirait dans la même situation qu’Asgard…
Loki, à toi de jouer.
*Danse de la joie* Ouuuuiiii, agissez comme un vrai couple, ouiiii !*fangirlisage en cours, veillez patienter.* Sinon, comme dans la plupart des jeux... c'est quitte ou double. On va donc partir sur un joli petit quitte ou double... :lol:

En tout cas, merci pour ce passage !


§.§.§.§.§.§
vampiredelivres

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Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 33

Message par vampiredelivres »

Merhaba !

(Du turc.)

*danse de la joie*
J'ai fini toutes mes épreuves de bac, toutes mes options, tous mes oraux... J'AI FINI ! Et j'ai bouclé un autre chapitre de la parti III, donc je suis trop contente !
D'ailleurs, faut voir la blague. Ça faisait trois semaines que je planchais sur un chapitre du point de vue d'Eirik. Hier, je le termine enfin, et, dans la foulée, j'écris une moitié de chapitre... du point de vue de Loki. Comme quoi, avec les jeux de points de vue, je peux traînasser comme pas possible, puis avancer à 200 à l'heure la minute d'après. Quelle blague...
Breeeef... Et vous du coup, pour ceux/celles qui ont passé des épreuves, ça va ? En tout cas, j'espère que ça s'est bien passé. ;)

Bonne lecture !
vamp'

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Chapitre 33


Loki esquissa un sourire en voyant la jeune reine disparaître à la suite de Gamora. Il savait déjà que ça allait échouer. La nouvelle Nova Prime n’était pas exactement le genre de personne à faire des concessions si son royaume n’était pas compromis. Ce qui pouvait être réglé en quelques secondes, simplement avec la magie d’Elsa. Ça, c’était la première partie du plan. Le reste lui incombait.
Parmi ses souvenirs les plus récents revint la discussion qu’il venait d’avoir avec Elsa. Il poussa un soupir, sourire aux lèvres. Elle commençait à revenir vers lui. Plus rapidement qu’il ne l’aurait cru, d’ailleurs. Vu ses réactions, à son retour, il avait pensé que ça prendrait des semaines. Là, en quelques jours à peine, tout semblait être plus simple. Quoique, il y avait encore le problème de son voisin, le prince blond. Qui d’ailleurs l’observait en silence, ses yeux émeraude assombris par l’Æther.
À la réflexion, les blonds et blondes semblaient toujours vouloir interférer dans ses plans. Entre Thor qui avait arrêté sa conquête du monde, Silvester qui venait menacer son retour, et Elsa qui l’avait détourné dans ses plans de conquête presque dès leur première rencontre… Loki sourit. Le dernier renversement de situation n’était pas forcément mauvais. Au contraire, même.
– Prince Loki ?
Ça, c’était Silvester. Mais Thor releva la tête instantanément, curieux. Dans le silence de l’habitacle du vaisseau, la question venait de résonner. Même les jumeaux s’interrompirent un instant dans leurs messes basses. D’après les petits coups d’œil dans sa direction, Loki avait deviné qu’ils parlaient de lui. Il se tourna vers le midgardien.
– Oui ?
– Ces visions… est-ce que…
Loki poussa un soupir, le voyant aussi démuni face au pouvoir de l’Æther. Thor lança un regard d’avertissement à son frère, qui l’ignora totalement.
– Elles pourraient très bien advenir, si les évènements concordent en leur faveur. Mais ce n’est pas exactement une bonne idée.
Silvester hocha lentement la tête, concentré.
– Et j’imagine qu’il n’y a aucun moyen de les arrêter ?
– En fait, elles s’arrêteront d’elles-mêmes. Lorsque la puissance de la Pierre vous aura consumé.
Double regard d’avertissement de la part de Thor. Loki lui rendit un clin d’œil amusé. Mais le pire était qu’il ne mentait pour une fois même pas.
– D’une certaine manière, je vous ai sauvé la vie… soupira Silvester.
Loki acquiesça.
– J’aurais juste tenu un peu plus longtemps.
– Rassurant.
– N’est-ce pas ?
Evvie s’approcha à petits pas mesurés, frôla le dos de la main du prince de Weselton. Elle ferma les yeux. Il tressaillit, mais ne se soustraignit pas au contact. Elle inspira profondément. Une mèche de ses cheveux parut s’éclaircir, mais dans la faible luminosité, Loki attribua cette impression à un jeu de lumière.
– En fait, non. Vous ne mourrez pas aussi rapidement que vous le pensez. La Pierre vous maintient en vie, pour l’instant. Elle se sert de vous comme catalyseur, mais d’ici quelques années, le processus devrait s’inverser.
Loki se pencha vers sa fille, à son tour intrigué.
– Comment est-ce que tu peux affirmer ça ?
Elle se mordilla les lèvres, baissa les yeux.
– Je… je ne sais pas… Je le sens.
Son père hocha la tête. Son regard revint à Silvester, qui essayait de digérer l’information. Une fillette de onze ans venait de lui annoncer quelque chose qu’elle-même ne comprenait pas réellement. Mais elle semblait déjà savoir quand il allait mourir. C’était à la fois choquant et terrifiant.
Evvie lança un dernier regard à son père, et recula à nouveau auprès de son frère, qui sourit, et passa les bras autour de ses épaules.

Les heures s’étaient lentement écoulées, étirant chaque seconde à l’infini. Loki guettait le signal. Comme convenu. Même s’il rongeait maintenant son frein, parce qu’il voulait agir. Il savait qu’Elsa était probablement en danger, voulait l’aider. Et il ne pouvait rien faire.
Du moins jusqu’à ce qu’Evvie se redresse brusquement. Elle avait passé son temps à écouter les voix dans les ombres, essayant de distinguer celle de sa mre au moment où elle l’appellerait. Apparemment, cela venait d’arriver. Loki se redressa presque d’un bond, jaillit hors du vaisseau. Les deux autres hommes ne bougèrent même pas. Ils étaient au courant du plan. Comme presque tout le monde. Sauf peut-être Gamora.
À sa sortie, il tomba sur les célèbres Gardiens de la Galaxie, presque au complet. Un arbrisseau se trémoussait dans son pot de fleurs, sous les réprimandations du raton-laveur. Star-Lord et Drax le Destructeur se chamaillaient au sujet de l’utilité d’une hache. Mais dès qu’ils le virent, ils cessèrent tous de bouger, pour l’interroger du regard. Il se contenta de hocher la tête.
– On va casser la baraque ! hurla Rocket, au comble de la joie.
Il empoigna à pleines pattes quelque chose qui ressemblait à un canon-laser apparemment retouché par ses soins, et s’élança au pas de course vers la ville. Loki sourit, alors que le reste de l’équipe partait à sa suite, et s’élança derrière eux, juste après avoir légèrement modifié son apparence.

Juste avant de parvenir au haut bâtiment qui servait de base aux Nova Corps, Loki et les Gardiens se séparèrent. Loki se faufila directement jusqu’au hall d’entrée, et prit l’apparence de Nova Prime elle-même, alors que les Gardiens contournaient la tour pour trouver la cellule de Gamora. À partir de là, le dieu se concentra uniquement sur sa mission : récupérer Elsa.
Il ralentit, prit une allure digne, et, suivant son instinct, monta jusqu’au dernier étage. Normalement, Nova Prime était partie à la poursuite d’Elsa. Sinon, il faudrait s’en occuper. Et, même si ça ne le dérangeait pas, il préférait ne pas en arriver à là, parce qu’à ce moment, il aurait l’ensemble des Nova Corps sur le dos. Pas forcément la meilleure stratégie pour sauver le monde. Là, les soldats l’accueillirent avec quelques regards surpris, mais ne firent aucun commentaire.
Une jeune femme brune à la peau chocolat s’approcha de lui.
– Nova Prime ? Vous n’êtes pas partie ?
Loki fit semblant d’hésiter, puis demanda en retour :
– Rappelez-moi les mesures de sécurité qui ont été mises en place ?
L’assistante haussa un sourcil, mais s’exécuta. Elle décrivit les différents mécanismes de défense activés, les gardes triplées autour des coffres forts, une sécurité augmentée près de la cellule de Gamora… Alors qu’elle était en train de parler du bouclier déflecteur qui pouvait être activé autour de la tour, une explosion se fit entendre. La jeune femme tressaillit, se jeta sur sa tablette, puis souffla :
– Intrusion au quatrième étage, dans la cellule trente-neuf. Gamora.
– C’est les Gardiens, murmura Loki, feignant la stupeur et l’inquiétude.
Il parut réfléchir, alors que dans sa tête, tout était parfaitement clair. Restait juste à l’amener correctement.
– Je vais récupérer l’Orbe, décida-t-il finalement à voix basse.
– Madame ?
Loki retint un éclat de rire. Encore, quand elle l’avait appelé Nova Prime, ça allait, c’était plutôt flatteur. Mais « madame »… Ça faisait longtemps qu’on ne l’avait plus vu sous l’apparence d’une femme. C’était toujours aussi étrange à entendre.
– Je partirai avec l’Orbe et un petit escadron. Il faudra la mettre dans un emplacement plus sécurisé.
– Mais madame…
Loki lança à l’assistante un regard d’avertissement. Elle ravala ses protestations en silence, hocha la tête.
– Bien madame. Est-ce que vous voulez que je vous prépare un vaisseau ?
– Faites-le. En toute discrétion, évidemment.
Elle hocha la tête, se détourna, laissant la tablette sur la table. Loki la regarda s’en aller, et, mû par un pressentiment, s’engagea à sa suite en récupérant la tablette au passage. Au lieu d’aller vers le sommet de la tour, où étaient en général entreposés les vaisseaux, elle se dirigeait plutôt vers une zone éloignée. Plusieurs fois, elle se retourna pour vérifier qu’elle n’était pas suivie. À chaque fois, le dieu parvint à se cacher ou à se rendre invisible à la dernière seconde. Enfin, voyant qu’il n’était vraiment pas bon qu’il la laisse vadrouiller ainsi, il se rapprocha furtivement d’elle, invisible, alors qu’elle s’arrêtait à nouveau à un angle, et frappa. Une seule fois, à la tempe. Elle s’effondra, comme foudroyée, inconsciente.
Pianotant sur la tablette, Loki chercha un plan des lieux. L’une des seules zones non répertoriées se situait sous terre, dans un espace presque inaccessible. C’était là qu’était probablement dissimulée la salle des coffres. Il réfléchit au trajet le plus court, avisa un ascenseur non loin de sa position actuelle, et se dirigea par là. Tout en marchant, il s’interrogeait sur l’impair qu’il avait pu commettre. L’assistante l’avait presque immédiatement identifié comme ennemi. Il y avait forcément un protocole dont elle n’avait pas parlé, instauré probablement parlé Nova Prime elle-même. Il aurait fallu qu’il sache précisément, mais il n’avait pas le temps. Toute cette opération avait été montée à la hâte, trop vite pour être assez précise. Il grimaça. D’habitude, il aimait prévoir. Et il sentait qu’ici, il allait y avoir un problème. Une mauvaise impression, un instinct fugace mais percutant, qui lui tordit le ventre brièvement, avant de se dissiper.
Il grimaça, mais poursuivit son chemin. La salle des coffres. Il fallait qu’il récupère l’Orbe avant que les Nova ne retrouvent Elsa. Donc rapidement, pour pouvoir la ramener ensuite en sécurité. Odin savait ce qu’ils pourraient lui faire sinon.
Loki parvint devant la porte avec une étonnante facilité. L’attaque des Gardiens avait mobilisé l’ensemble des Nova Corps, et seuls deux hommes gardaient la porte. Il les salua, les traits figés dans un calme olympien. Ils le saluèrent à leur tour, à la manière des soldats, les deux poings serrés, contre leur torse. Il s’approcha du coffre, hésita un bref instant. Le mauvais pressentiment était là à nouveau, de plus en plus pressant. Il l’ouvrit d’un geste sec. Et cilla, comme foudroyé.
Le coffre était vide. Le socle sur lequel aurait dû reposer la gemme, dans son écrin d’acier, était bien là, mais aucune Orbe au-dessus.
Au même moment, un bataillon entier se déploya dans son dos, armes dégainées et chargées, prêt à en découdre. Loki pivota sur ses talons, faisant face à la nouvelle menace. Mais, même s’ils étaient tendus à se rompre, les soldats ne bougèrent pas d’un pouce. Ils attendaient.
Loki devina qui allait arriver un instant avant que les rangs ne se fendent pour laisser passer une silhouette solitaire. Il soupira. La personne qui venait de faire son entrée lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Ou plutôt il lui ressemblait.
Nova Prime se permit un sourire satisfait, alors que le dieu abandonnait son déguisement pour reprendre sa propre apparence.
– Seigneur Loki. Je me doutais que vous alliez nous rendre visite à un moment ou à un autre. Si vous voulez bien me suivre…
Elle se détourna, et le bataillon vint encadrer l’intrus d’un même mouvement. Lequel soupira, et se mit en route sans protester. Case prison. Encore. Ça devenait vraiment fatigant, à force. Et, évidemment, aucun plan de secours, aucun moyen de faire signe à Elsa de se cacher.
Son instinct ne mentait jamais. Il aurait dû l’écouter.
Il fut conduit dans une cellule froide, impersonnelle, très similaire à celles que l’on trouvait dans les cachots asgardiens. Dès qu’il eut passé le seuil, il sentit ses pouvoirs l’abandonner, causant comme un vide dans l’ensemble de son corps, drainant ses forces. Il vacilla, parvint à rester debout. Sa magie était aussi sa source d’énergie. Dès qu’elle lui était retirée, il se sentait aussi vulnérable qu’un nouveau-né.
Nova Prime lui adressa un dernier regard, puis tourna les talons sans mot dire.

Quelques heures plus tard, une nouvelle personne pénétrait dans la cellule à son tour. Dès qu’elle l’avisa, ses yeux s’emplirent de larmes. Elle se mordit les lèvres. Ignorant les gardes qui fermaient derrière elle, mais restaient pour observer, elle se jeta à son cou.
– Ils l’avaient prévu… murmura-t-il à son oreille. Ne te blâme pas.
Elle renifla, recula d’un pas pour le regarder dans les yeux, mais détourna le regard au bout de quelques secondes seulement.
– Elsa ?
Elle fuyait maintenant le contact visuel délibérément. Il lui attrapa le poignet alors qu’elle allait lui tourner le dos.
– Elsa ? Qu’est-ce qui se passe ?
Elsa pivota, son armure étincelant dans la lumière de la cellule, regard fixé au sol. Puis murmura, comme une gamine prise en faute.
– J’ai peut-être déclenché une ère glaciaire sur Xandar… Volontairement.

Chapitre 32
§.§.§.§.§.§
Dernière modification par vampiredelivres le mer. 26 juil., 2017 9:14 pm, modifié 1 fois.
Florance

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 33

Message par Florance »

vampiredelivres a écrit :Merhaba !

(Du turc.)J'ai du m'y prendre à plusieurs avant de ne plus lire "Merkaba". Mais que cela veut-il dire ? Euh...
chais plus.
Déso si je n'ai pas répondu tout de suite, mais j'essaie maintenant d'attaquer le rangement et répondre à la question est-ce que ça sert vraiment de garder les cours ? Une proposition ?


*danse de la joie*
J'ai fini toutes mes épreuves de bac, toutes mes options, tous mes oraux... J'AI FINI ! Et j'ai bouclé un autre chapitre de la parti III, donc je suis trop contente ! Ouais bah moi je dois conclure ça l'année prochaine... Avant d'avoir pire. Je me demande si j'ai vraiment hate de passer tout ça...
D'ailleurs, faut voir la blague. Ça faisait trois semaines que je planchais sur un chapitre du point de vue d'Eirik. Hier, je le termine enfin, et, dans la foulée, j'écris une moitié de chapitre... du point de vue de Loki. Comme quoi, avec les jeux de points de vue, je peux traînasser comme pas possible, puis avancer à 200 à l'heure la minute d'après. Quelle blague...
Breeeef... Et vous du coup, pour ceux/celles qui ont passé des épreuves, ça va ? En tout cas, j'espère que ça s'est bien passé. ;)

Bonne lecture !
vamp'

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Chapitre 33


Loki esquissa un sourire en voyant la jeune reine disparaître à la suite de Gamora. Et comment est-elle apparue ? Il savait déjà que ça allait échouer. Quoi ? Le plan B ou l'initial ? La nouvelle Nova Prime n’était pas exactement le genre de personne à faire des concessions si son royaume n’était pas compromis. Ce qui pouvait être réglé en quelques secondes, simplement avec la magie d’Elsa. Ça, c’était la première partie du plan. Le reste lui incombait. D'ailleurs il a été fait quand ce plan ?
Parmi ses souvenirs les plus récents revint la discussion qu’il venait d’avoir avec Elsa. Il poussa un soupir, sourire aux lèvres. Elle commençait à revenir vers lui. Plus rapidement qu’il ne l’aurait cru, d’ailleurs. Vu ses réactions, à son retour, il avait pensé que ça prendrait des semaines. Là, en quelques jours à peine, tout semblait être plus simple. Bah...
Si ça trainne trop les lecteurs risquent de disparaitre [comparaison à compléter].
Quoique, il y avait encore le problème de son voisin, le prince blond. Qui d’ailleurs l’observait en silence, ses yeux émeraude assombris par l’Æther.
À la réflexion, les blonds et blondes semblaient toujours vouloir interférer dans ses plans. Entre Thor qui avait arrêté sa conquête du monde, Silvester qui venait menacer son retour, et Elsa qui l’avait détourné dans ses plans de conquête presque dès leur première rencontre… Loki sourit. Donc depuis toujours, mais seulement depuis vampiredelivre. Le dernier renversement de situation n’était pas forcément mauvais. Au contraire, même.
– Prince Loki ?
Ça, c’était Silvester. Mais Thor releva la tête instantanément, curieux. Dans le silence de l’habitacle du vaisseau, la question venait de résonner. Même les jumeaux s’interrompirent un instant dans leurs messes basses. D’après les petits coups d’œil dans sa direction, Loki avait deviné qu’ils parlaient de lui. Il se tourna vers le midgardien.
– Oui ?
– Ces visions… est-ce que… Il voit le futur ?! C'est le cailloux de quoi d'ailleurs celui qu'il a ?
Loki poussa un soupir, le voyant aussi démuni face au pouvoir de l’Æther. Thor lança un regard d’avertissement à son frère, qui l’ignora totalement. Pas nouveau.
– Elles pourraient très bien advenir, si les évènements concordent en leur faveur. Mais ce n’est pas exactement une bonne idée.
Silvester hocha lentement la tête, concentré.
– Et j’imagine qu’il n’y a aucun moyen de les arrêter ?
– En fait, elles s’arrêteront d’elles-mêmes. Lorsque la puissance de la Pierre vous aura consumé.
Double regard d’avertissement de la part de Thor. Loki lui rendit un clin d’œil amusé. Mais le pire était qu’il ne mentait pour une fois même pas. Pourquoi mentir quand la réalité suffit à faire son effet ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? me répondra-t-on.
– D’une certaine manière, je vous ai sauvé la vie… soupira Silvester pleins de regret.
Loki acquiesça.
– J’aurais juste tenu un peu plus longtemps. Hein ?
– Rassurant.
– N’est-ce pas ?
Evvie s’approcha à petits pas mesurés, frôla le dos de la main du prince de Weselton. Elle ferma les yeux. Il tressaillit, mais ne se soustraignit pas au contact. Elle inspira profondément. Une mèche de ses cheveux parut s’éclaircir, mais dans la faible luminosité, Loki attribua cette impression à un jeu de lumière.
– En fait, non. Vous ne mourrez pas aussi rapidement que vous le pensez. La Pierre vous maintient en vie sympa, pour l’instant. Elle se sert de vous comme catalyseur, mais d’ici quelques années, le processus devrait s’inverser.
Loki se pencha vers sa fille, à son tour intrigué.
– Comment est-ce que tu peux affirmer ça ?
Elle se mordilla les lèvres, baissa les yeux.
– Je… je ne sais pas… Je le sens. TGCM. Toujours.
Son père hocha la tête. Son regard revint à Silvester, qui essayait de digérer l’information. Une fillette de onze ans venait de lui annoncer quelque chose qu’elle-même ne comprenait pas réellement. Mais elle semblait déjà savoir quand il allait mourir. C’était à la fois choquant et terrifiant. L'est-ce plus que de savoir qu'on risque de mourir rapidement mais sans savoir quand et comment ? Au moins là...
Evvie lança un dernier regard à son père, et recula à nouveau auprès de son frère, qui sourit, et passa les bras autour de ses épaules.

Les heures s’étaient lentement écoulées, étirant chaque seconde à l’infini. Loki guettait le signal. Comme convenu. Même s’il rongeait maintenant son frein, parce qu’il voulait agir. Il savait qu’Elsa était probablement en danger, voulait l’aider. Et il ne pouvait rien faire.
Du moins jusqu’à ce qu’Evvie se redresse brusquement. Elle avait passé son temps à écouter les voix dans les ombres, essayant de distinguer celle de sa mère au moment où elle l’appellerait. Apparemment, cela venait d’arriver. Loki se redressa presque d’un bond, jaillit hors du vaisseau. Les deux autres hommes ne bougèrent même pas. Ils étaient au courant du plan. Comme presque tout le monde. Sauf peut-être Gamora. Et les autres gardiens ?
À sa sortie, il tomba sur les célèbres Gardiens de la Galaxie, presque au complet. Un arbrisseau se trémoussait dans son pot de fleurs, sous les réprimandations du raton-laveur. Je veux voir ça ! Star-Lord et Drax le Destructeur se chamaillaient au sujet de l’utilité d’une hache. Pour sûr ! Je veux voir !!! Mais dès qu’ils le virent, ils cessèrent tous de bouger, pour l’interroger du regard. Il se contenta de hocher la tête.
– On va casser la baraque ! hurla Rocket, au comble de la joie. Finit d’hiberner les roquettes.
Il empoigna à pleines pattes quelque chose qui ressemblait à un canon-laser apparemment retouché par ses soins, et s’élança au pas de course vers la ville. Loki sourit, alors que le reste de l’équipe partait à sa suite, et s’élança derrière eux, juste après avoir légèrement modifié son apparence.

Juste avant de parvenir au haut bâtiment qui servait de base aux Nova Corps, Loki et les Gardiens se séparèrent. Loki se faufila directement jusqu’au hall d’entrée, et prit l’apparence de Nova Prime elle-même, alors que les Gardiens contournaient la tour pour trouver la cellule de Gamora. À partir de là, le dieu se concentra uniquement sur sa mission : récupérer Elsa.
Il ralentit, prit une allure digne, et, suivant son instinct, monta jusqu’au dernier étage. Normalement, Nova Prime était partie à la poursuite d’Elsa. Sinon, il faudrait s’en occuper. Et, même si ça ne le dérangeait pas, il préférait ne pas en arriver à là, parce qu’à ce moment, il aurait l’ensemble des Nova Corps sur le dos. Pas forcément la meilleure stratégie pour sauver le monde. Là, les soldats l’accueillirent avec quelques regards surpris, mais ne firent aucun commentaire.
Une jeune femme brune à la peau chocolat s’approcha de lui.
– Nova Prime ? Vous n’êtes pas partie ?
Loki fit semblant d’hésiter, puis demanda en retour :
– Rappelez-moi les mesures de sécurité qui ont été mises en place ?
L’assistante haussa un sourcil, mais s’exécuta. Elle décrivit les différents mécanismes de défense activés, les gardes triplées autour des coffres forts, une sécurité augmentée près de la cellule de Gamora… Alors qu’elle était en train de parler du bouclier déflecteur qui pouvait être activé autour de la tour, une explosion se fit entendre. La jeune femme tressaillit, se jeta sur sa tablette, puis souffla :
– Intrusion au quatrième étage, dans la cellule trente-neuf. Gamora.
– C’est les Gardiens, murmura Loki, feignant la stupeur et l’inquiétude.
Il parut réfléchir, alors que dans sa tête, tout était parfaitement clair. Restait juste à l’amener correctement.
– Je vais récupérer l’Orbe, décida-t-il finalement à voix basse.
– Madame ?
Loki retint un éclat de rire. Encore, quand elle l’avait appelé Nova Prime, ça allait, c’était plutôt flatteur. Mais « madame »… Ça faisait longtemps qu’on ne l’avait plus vu sous l’apparence d’une femme. C’était toujours aussi étrange à entendre. Pareil. Pourtant je suis une fille. Mais je n'ai pas 100ans par les cieux !
– Je partirai avec l’Orbe et un petit escadron. Il faudra la mettre dans un emplacement plus sécurisé.
– Mais madame…
Loki lança à l’assistante un regard d’avertissement. Elle ravala ses protestations en silence, hocha la tête.
– Bien madame. Est-ce que vous voulez que je vous prépare un vaisseau ?
– Faites-le. En toute discrétion, évidemment.
Elle hocha la tête, se détourna, laissant la tablette sur la table. Loki la regarda s’en aller, et, mû par un pressentiment, s’engagea à sa suite en récupérant la tablette au passage. Au lieu d’aller vers le sommet de la tour, où étaient en général entreposés les vaisseaux, elle se dirigeait plutôt vers une zone éloignée. Plusieurs fois, elle se retourna pour vérifier qu’elle n’était pas suivie. À chaque fois, le dieu parvint à se cacher ou à se rendre invisible à la dernière seconde. Enfin, voyant qu’il n’était vraiment pas bon qu’il la laisse vadrouiller ainsi, il se rapprocha furtivement d’elle, invisible, alors qu’elle s’arrêtait à nouveau à un angle, et frappa. Une seule fois, à la tempe. Elle s’effondra, comme foudroyée, inconsciente.
Pianotant sur la tablette, Loki chercha un plan des lieux. L’une des seules zones non répertoriées se situait sous terre, dans un espace presque inaccessible. C’était là qu’était probablement dissimulée la salle des coffres. Il réfléchit au trajet le plus court, avisa un ascenseur non loin de sa position actuelle, et se dirigea par là. Tout en marchant, il s’interrogeait sur l’impair qu’il avait pu commettre. L’assistante l’avait presque immédiatement identifié comme ennemi. Il y avait forcément un protocole dont elle n’avait pas parlé, instauré probablement parlé ? Nova Prime elle-même. Il aurait fallu qu’il sache précisément, mais il n’avait pas le temps. Toute cette opération avait été montée à la hâte, trop vite pour être assez précise. Il grimaça. D’habitude, il aimait prévoir. Le temps n'est jamais dans le bon camp. Ou si justement ? Et il sentait qu’ici, il allait y avoir un problème. Une mauvaise impression, un instinct fugace mais percutant, qui lui tordit le ventre brièvement, avant de se dissiper.
Il grimaça, mais poursuivit son chemin. La salle des coffres. Il fallait qu’il récupère l’Orbe avant que les Nova ne retrouvent Elsa. Donc rapidement, pour pouvoir la ramener ensuite en sécurité. Odin savait ce qu’ils pourraient lui faire sinon.
Loki parvint devant la porte avec une étonnante facilité. L’attaque des Gardiens avait mobilisé l’ensemble des Nova Corps, et seuls deux hommes gardaient la porte. Il les salua, les traits figés dans un calme olympien. Ils le saluèrent à leur tour, à la manière des soldats, les deux poings serrés, contre leur torse. Il s’approcha du coffre, hésita un bref instant. Le mauvais pressentiment était là à nouveau, de plus en plus pressant. Il l’ouvrit d’un geste sec. Et cilla, comme foudroyé.
Le coffre était vide. Le socle sur lequel aurait dû reposer la gemme, dans son écrin d’acier, était bien là, mais aucune Orbe au-dessus.
Au même moment, un bataillon entier se déploya dans son dos, armes dégainées et chargées, prêt à en découdre. Loki pivota sur ses talons, faisant face à la nouvelle menace. Mais, même s’ils étaient tendus à se rompre, les soldats ne bougèrent pas d’un pouce. Ils attendaient.
Loki devina qui allait arriver un instant avant que les rangs ne se fendent pour laisser passer une silhouette solitaire. Il soupira. La personne qui venait de faire son entrée lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Ou plutôt il lui ressemblait.
Nova Prime se permit un sourire satisfait, alors que le dieu abandonnait son déguisement pour reprendre sa propre apparence.
– Seigneur Loki. Je me doutais que vous alliez nous rendre visite à un moment ou à un autre. Si vous voulez bien me suivre…
Elle se détourna, et le bataillon vint encadrer l’intrus d’un même mouvement. Lequel soupira, et se mit en route sans protester. Case prison. Encore. Ça devenait vraiment fatigant, à force. Et, évidemment, aucun plan de secours, aucun moyen de faire signe à Elsa de se cacher.
Son instinct ne mentait jamais. Il aurait dû l’écouter. On se dit toujours qu'on aurait pu le prévoir après. Je crois...
Il fut conduit dans une cellule froide, impersonnelle, très similaire à celles que l’on trouvait dans les cachots asgardiens. Dès qu’il eut passé le seuil, il sentit ses pouvoirs l’abandonner, causant comme un vide dans l’ensemble de son corps, drainant ses forces. Il vacilla, parvint à rester debout. Sa magie était aussi sa source d’énergie. Dès qu’elle lui était retirée, il se sentait aussi vulnérable qu’un nouveau-né. Mais comment il a fait pour causer des problèmes pendant des millénaires ?
Nova Prime lui adressa un dernier regard, puis tourna les talons sans mot dire.

Quelques heures plus tard, une nouvelle personne pénétrait dans la cellule à son tour. Dès qu’elle l’avisa, ses yeux s’emplirent de larmes. Elle se mordit les lèvres. Ignorant les gardes qui fermaient derrière elle, mais restaient pour observer, elle se jeta à son cou.
– Ils l’avaient prévu… murmura-t-il à son oreille. Ne te blâme pas.
Elle renifla, recula d’un pas pour le regarder dans les yeux, mais détourna le regard au bout de quelques secondes seulement.
– Elsa ?
Elle fuyait maintenant le contact visuel délibérément. Il lui attrapa le poignet alors qu’elle allait lui tourner le dos.
– Elsa ? Qu’est-ce qui se passe ?
Elsa pivota, son armure étincelant dans la lumière de la cellule, regard fixé au sol. Puis murmura, comme une gamine prise en faute.
– J’ai peut-être déclenché une ère glaciaire sur Xandar… Volontairement. Peut-être ? Bah. Au moins ils devront vous passer les cailloux voire vous aider à les reprendre. S'ils ne sont pas débiles au point de vous supprimer avant.
Je dis ça mais d'un autre point de vue... Une reine qui s'amuse à faire rentrer le monde dans des ères glacières avec des enfants non moins dangereux sans parler des petits amis. Un groupe de personnes pas plus recommandable (et en même temps tellement plus). Même avec la présence de Thor, ça n'en fait pas un groupe flagrant de gentils.


Chapitre 32

Soit je ne suis vraiment pas exigeante, soit tu n'as rien à te reprocher. Le reste est une question d'optimisme ou pas.
§.§.§.§.§.§
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Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 34

Message par vampiredelivres »

Buongiorno !

(Pour une fois, je ne me complique pas la vie avec de l'italien...)

J'étais en camp de vacances, raison pour laquelle je n'ai pas posté la semaine dernière, mais... je constate que ce sujet reste désespérément vide... (Hommage à toi, Florance, je te réponds dès que je peux. Merci beaucoup pour ton commentaire ! :) ) Du coup, sincèrement, je me demande si ça en vaut vraiment la peine...

À ce stade, c'est à vous de me le dire.
D'ici là, bonne lecture !

PS : Ce chapitre est inspiré de ce clip.

Image
Chapitre 34


À l’instant même où Loki et les Gardiens se séparèrent, les choses tournèrent mal.
Tout d’abord, Gamora étant en prison, ils n’avaient pas leur meilleure combattante au corps-à-corps, même si Drax se débrouillait au mieux pour la remplacer. Ensuite, les environs du bâtiment principal étaient submergés par les gardes des Nova Corps, ce qui rendait l’opération de sauvetage bien plus difficile. Et ensuite, parce que les Nova Corps, en plus d’être bien plus présents que d’habitude, étaient aussi bien mieux préparés à l’assaut.
Cachés derrière un buisson après une énième escarmouche avec un petit escadron, que Drax avait réussi à faire taire avant qu’ils n’alertent tous les autres, ils s’entre-regardèrent. Rocket, par habitude, commença à fouiller dans la sacoche qu’il portait en bandouillère, en sortit tout un tas de boulons, de vis et d’objets divers.
– Je s’appelle Groot ?
– Je ne sais pas encore… répondit le raton-laveur en fronçant la truffe.
Il finit par sortir une petite seringue emplie d’un liquide verdâtre à l’aspect peu rassurant, ainsi qu’une bille grise et terne, en apparence inoffensive.
– Qu’est-ce que c’est ? interrogea Star-Lord.
L’idée d’une réponse ne le rassurait pas exactement outre-mesure, mais il préférait tout de même demander. Pour éviter les mauvaises surprises. Rocket répondit, l’air absent :
– Du gaz. Et ça, c’est un somnifère assez puissant pour mettre Drax dans les vapes pour une semaine.
– Au moins, je saurai où aller quand j’en aurai vraiment besoin… marmotta le roux avec un regard fugitif vers son compagnon à la peau bleue tatouée.
Celui-ci lui adressa un regard d’avertissement, mais ne protesta pas. Il se contenta de jeter un regard à travers le buisson, d’attraper par le poignet un imprudent qui passait par là seul, et de l’assomer de l’autre main, avant de le tirer à l’abri des regards indiscrets.
Soudain, le raton-laveur dressa les oreilles.
– À couvert, souffla-t-il, un brin d’urgence dans sa voix.
Star-Lord jeta un bref regard à côté de lui, avisa un petit balcon à quelques mètres de là. Raffermissant sa prise sur son arme de poing, il s’élança en faisant signe aux autres, qui suivirent le mouvement. Pour une fois ! songea-t-il, surpris. Tapi sous la saillie, il observa une quinzaine de navettes des Nova Corps, chacune pilotée par un homme, se déployer autour du bâtiment telles des abeilles surveillant leur ruche.
– Rocket ! Il va nous falloir une diversion.
– Deux secondes.
Même en potentiel danger de mort, l’animal continuait de bricoler, totalement focalisé sur sa tâche. En quelques gestes, il termina d’assembler un ensemble de rouages, reliés à une charge quelconque, sur laquelle reposait le narcoleptique. Jetant un regard satisfait sur son ouvrage, une construction irrégulière, bien loin de ce qu’il leur avait présenté comme inventions ces quelques dernières années, il esquissa un large sourire.
– Dites-moi que je suis un génie. Et ensuite, je vous explique.
Star-Lord leva les yeux au ciel, mais grommela malgré tout un semblant d’approbation.
– Tu n’es pas idiot, glissa Drax, un sourire narquois aux lèvres.
– Je s’appelle Groot.
– Merci. Et, Drax, tu es sûr que tu n’es pas malade ?
Le colosse haussa un sourcil.
– Non, je ne crois pas… pourquoi ?
Rocket haussa les épaules, esquissant un ricanement.
– J’aurais presque cru que, pendant un moment, tu comprenais le second degré… Oublie.
– Bon, tu nous expliques… c’est pas que je n’aime pas Xandar… mais Xandar ne nous aime pas.
Rocket sembla méditer la question un bref instant, avant de hausser les épaules.
– Pas faux. Bref. Il faut réussir à caser ce dispositif en plein milieu de la place là-bas (il désigna vaguement un endroit où les Nova Corps étaient amassés en masse) puis l’activer à l’aide de ceci.
Il leva sa petite bille grise à la vue de tous.
– Et ensuite ?
– Et ensuite, on fait notre taf, super-héros de l’espace, et on récupère Gamora. En priant pour qu’elle ne soit pas assez stupide pour se faire toucher par les explosions.
– Quelles explosions ?
Une détonnation parvint soudain à leurs oreilles, provenant de l’endroit près du buisson où ils s’étaient tenus auparavant.
– Cette explosion. Et… celle-ci.
Une autre déflagration, plus puissante mais plus éloignée, pulvérisa un bout de bâtiment, envoyant des éclats de béton acérés dans toutes les directions.
– Ok, on y va !
Rocket attrapa une mitraillette, qui le suivait maintenant depuis quelques années, savamment modifiée par ses soins, et s’élança, avec Groot, sous sa forme de petit arbrisseau à la forme vaguement humaine, sur son épaule. Star-Lord jeta un regard las à Drax, qui haussa les épaules, dégaina une paire de dagues effilées, et se jeta à la suite du raton-laveur.
Les Nova Corps, alertés par les deux explosions, avaient déserté la place principale en rang, au pas de course. Cependant, les vaisseaux n’avaient pas exactement suivi le mouvement. En voyant les quatre Gardiens qui jaillissaient de l’aspérité du bâtiment, droit vers la place principale, ils firent feu. Avec, toutefois, un instant de flottement. Star-Lord, leva la tête vers les pilotes dans ce bref moment, avisa leurs expressions stupéfaites. Ils devaient probablement les prendre pour des suicidaires, à courir vers l’endroit le plus découvert de la zone. Puis, les tirs crépitèrent autour de lui, et il se reconcentra sur sa course.
Rocket plongea derrière un camion, lança à vue d’œil le dispositif en priant très fort pour qu’il retombe correctement. Mais Groot veillait au grain. Même sous sa forme d’arbrisseau, il étendit les ramifications de ses mains vers le mécanisme tourbillonnant. Les lianes s’enroulèrent autour, et le déposèrent sur le sol, droit comme un piquet.
Un soldat resté en retrait choisit ce moment pour avancer, probablement conscient que la situation allait dégénérer s’il laissait la petite machine en plein milieu de la place. Une petite bille, sortie de nulle part, rebondit contre la visière de son casque, et s’écrasa sur un petit levier circulaire prévu à cet effet. L’homme se figea, attendant une troisième explosion.
Au lieu de cela, la petite bille se désagrégea en une fine fumée, qui s’épaissit en quelques secondes seulement, pour devenir un brouillard aveuglant, lourd et opaque. Là-dessus, le mécanisme s’activa, projetant des gouttelettes d’anesthésiant à une dizaine de mètres à la ronde.
– Ce n’était pas un peu hasardeux, comme tir ? protesta Star-Lord.
– Ai-je oublié de préciser à couvert ? demanda Rocket en se tournant vers ses compagnons, ignorant délibérément l’autre question.
Ses amis grimacèrent, et firent demi-tour à toute vitesse pour courir vers le bâtiment principal.
– Drax ? Tu as toujours ton lance-roquettes ?
Le colosse émit un grognement d’approbation en arrachant de son dos l’engin, et le tendit au raton-laveur. Celui-ci sourit, s’arrêta en pleine course, et visa l’endroit où il se souvenait avoir vu le bâtiment pour la dernière fois, juste avant d’être aveuglé par son propre brouillard.
– Ça risque d’être un peu hasardeux, fit-il en appuyant sur le bouton.
La roquette percuta le mur non loin avec une nouvelle déflagration, qui aurait probablement alerté la moitié de la ville si elle n’avait pas déjà été au courant des ennuis. Rocket lâcha un éclat de rire triomphal, puis reprit sa course pour se glisser furtivement dans le bâtiment à travers une ouverture qui résultait des fissures dans les murs.
– Et maintenant ? reprit Star-Lord une fois qu’ils furent à nouveau tous les quatre côte à côte.
– Comme d’hab’. On improvise.
– Pour ne pas changer…
Drax, muet, se contenta de se mettre en marche vers le couloir le plus proche.
– Je s’appelle Groot ?
– Absolument aucun idée… j’imagine qu’il n’y a pas de panneau avec « Gamora » marqué sur la cellule… Hé, Quill, tu sais comment on va retrouver ta copine ?
L’homme se retourna, tout en continuant à marcher, sourit, et sortit de la poche de son manteau un petit appareil rectangulaire qui ressemblait vaguement à un téléphone.
– Hé ! Mais c’est mon localisateur ! s’insurgea Rocket.
– Et Gamora a le traceur dans sa poche.
Star-Lord se permit un sourire satisfait, ayant pour une fois réussi à surprendre le raton-laveur qui lui faisait office de coéquipier, et consulta l’écran bleuté. Les données du traqueur indiquaient quinze mètres plus haut, et une cinquantaine vers le nord-ouest. Parcourant les couloirs au hasard, le petit groupe parvint finalement à se frayer un chemin jusqu’à la cellule, avec quelques commotions cérébrales de soldats en guise de prime. Drax se faisait un plaisir tout particulier de les assomer de différentes manières pour les neutraliser. Quand son ami lui en fit la remarque, il se contenta de hausser les épaules et de désigner Star-Lord et Rocket.
– J’aime bien expérimenter de nouvelles techniques. Vous le faites tout le temps.

La serrure de la cellule, un digicode à cinq chiffres, ne posa aucun problème à Rocket, puisqu’il se contenta de faire griller les circuits de la zone à coups en arrachant le boîtier et en traficotant deux ou trois câbles. La porte blindée s’ouvrit avec un grincement désagréable, révélant une silhouette féminine qui sortit tranquillement.
– Vous êtes en retard, fit-elle, faussement désapprobatrice.
– Je n’étais pas au courant qu’on avait un planning serré, répliqua Peter Quill, narquois. Enfin, à part les… soldats.
Il pivota sur ses talons, tira deux coups précis en direction des deux hommes qui accouraient. Ils s’effondrèrent l’un sur l’autre. Drax soupira.
– J’aurais bien aimé m’en occuper…
– Les prochains sont à toi, promit le roux. De toute façon, le temps que le vaisseau arrive…
– Qui pilote ? s’enquit Gamora.
Star-Lord lui retourna un regard blasé, presque déçu.
– Tu crois sérieusement que, depuis le temps, je n’ai pas pensé à installer un auto-pilote pour nous sortir de situations compliquées ?
– Ouais, enfin, c’est surtout moi qui l’ai installé, pesta Rocket, mais vas-y, attribue-toi le mérite !
Au moment où Star-Lord allait répliquer, des pas se firent entendre dans le couloir. Les cinq amis s’entre-regardèrent, puis Drax se mit en marche d’un pas pesant. Ainsi de dos, il ressemblait à une montagne de muscles bleue, tatouée de rouge. Il s’arrêta près d’une intersection, attendit, puis tourna brusquement, et disparut de la vue de ses compagnons, qui attendirent en silence.
Même s’il n’en montrait rien, Peter Quill était inquiet. Son cœur battait plus vite que la normale, il luttait pour garder une façade tranquille et amusée, comme d’habitude. Les faits étaient que cette mission avait été préparée trop rapidement, n’était pas assez aboutie. Et ils n’avaient pas de plan de secours.
Des cris retentirent depuis l’angle où avait disparu Drax. Ils furent suivi par des chocs, des craquements, et enfin, le silence. Le colosse revint, ses deux dagues rengainées, ouvrant et fermant ses poings pour détendre ses articulations. Il esquissa un semblant de sourire.
Au même instant, le mur derrière eux explosa.
Par réflexe, Gamora s’accroupit en position de défense… puis se détendit. C’était leur vaisseau qui, traversant la couche de brouillard, venait les récupérer. Elle se mit en marche à la suite des trois autres, l’arbrisseau ayant déjà étendu ses mains pour s’accrocher et bondir à l’intérieur du cockpit.
– On ne va pas les aider ? s’enquit-elle toutefois juste avant de grimper, en songeant à Elsa et Loki.
Peter Quill referma les doigts sur les manettes de pilotage.
– Nan. Tu as vu leur coordination ? Enfin, quand ils arrivent à se mettre d’accord… Ils se débrouilleront.
Gamora hocha la tête, et bondit dans le vaisseau. Dans le fond, elle n’aimait pas l’idée de laisser quelqu’un derrière, surtout si c’était une femme, mais à priori, les deux avaient l’air bien parti. Elle boucla sa ceinture. Ce n’était plus de son ressort. Leur objectif avait été de les amener ici, à Xandar. Le reste dépendait d’eux uniquement.
Star-Lord mit les gaz. Le vaisseau s’éleva à toute vitesse dans l’atmosphère xandarienne, plaquant tous ses passager au fond de leurs sièges.
– Et puis, dans le pire des cas, on interviendra à la dernière seconde !

Chapitre 33
§.§.§.§.§.§
Dernière modification par vampiredelivres le mer. 02 août, 2017 7:51 pm, modifié 1 fois.
Florance

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Re: Les ténèbres dans nos cœurs [Films : Marvel-Frozen] : Partie II / Chapitre 34

Message par Florance »

vampiredelivres a écrit :Buongiorno !

(Pour une fois, je ne me complique pas la vie avec de l'italien...) Je ne savais pas que ça s’écrivait comme ça. Je me suis même demandée si tu as inséré des erreurs pour rire. Mais c'est juste moi qui n'a pas du culture générale italienne (en même temps quand on pense que la française laisse à désirer...).

J'étais en camp de vacances, raison pour laquelle je n'ai pas posté la semaine dernière, mais... je constate que ce sujet reste désespérément vide... (Hommage à toi, Florance, je te réponds dès que je peux. Merci beaucoup pour ton commentaire ! :) ) Du coup, sincèrement, je me demande si ça en vaut vraiment la peine... Courage, je t'assure que ce que tu écris n'est pas trop catastrophique. En fait j'en sais rien mais si chuis encore là... Après, j'ai pas encore lu le chapitre.

À ce stade, c'est à vous de me le dire.
D'ici là, bonne lecture !

PS : Ce chapitre est inspiré de ce clip. Chuis allée voir. En pascifiste, je ne devrais pas le sentir bien mais... J'en ai déjà les larmes (de joie) aux yeux et un grand sourire aux lèvres (où est-ce à cause de ce que je viens de voir...).

Image
Chapitre 34


À l’instant même où Loki et les Gardiens se séparèrent, les choses tournèrent mal. C'est normal. Comment s'en sortir sans ces magnifiques et talentueux anges gardiens.
Tout d’abord, Gamora étant en prison Ah. Oui, c'est vrai. Bon bah ouais ça va mal., ils n’avaient pas leur meilleure combattante au corps-à-corps, même si Drax se débrouillait au mieux pour la remplacer. Ensuite, les environs du bâtiment principal étaient submergés par les gardes des Nova Corps, ce qui rendait l’opération de sauvetage bien plus difficile. Et ensuite, parce que les Nova Corps, en plus d’être bien plus présents que d’habitude, étaient aussi bien mieux préparés à l’assaut. Mouais bon. Ils vont tout casser. Sur ce point il n'y a pas de doute, obligé dans un truc d'action. La question, c'est à quel point. Et ils en faut du monde pour contenir toutes ces bombes.
Cachés derrière un buisson après une énième escarmouche avec un petit escadron, que Drax avait réussi à faire taire avant qu’ils n’alertent tous les autres, ils s’entre-regardèrent. Rocket, par habitude, commença à fouiller dans la sacoche qu’il portait en bandouillère, en sortit tout un tas de boulons, de vis et d’objets divers. Pas mal le sac. Même si je ne vois pas ce qu'il va faire avec. Après, c'est Rocket. Ils ont réussi à sauver l'univers sans ruban adhésif. Ça devrait aller je pense.
– Je s’appelle Groot ? Ça fait trop bizarre de le voir écrit.
– Je ne sais pas encore… répondit le raton-laveur en fronçant la truffe.
Il finit par sortir une petite seringue emplie d’un liquide verdâtre à l’aspect peu rassurant, ainsi qu’une bille grise et terne, en apparence inoffensive.
– Qu’est-ce que c’est ? interrogea Star-Lord.
L’idée d’une réponse ne le rassurait pas exactement outre-mesure, mais il préférait tout de même demander. Pour éviter les mauvaises surprises. Rocket répondit, l’air absent :
– Du gaz. Ca, c'est le truc qu'on peut deviner. Mais sinon, tu ne peux pas donner un peu plus de détails ? Genre la nature du gaz et ses effets si son nom n'est pas assez explicite. Et ça, c’est un somnifère assez puissant pour mettre Drax dans les vapes pour une semaine. C'est si dur que ça de le faire dormir ?
– Au moins, je saurai où aller quand j’en aurai vraiment besoin… marmotta le roux avec un regard fugitif vers son compagnon à la peau bleue tatouée.
Celui-ci lui adressa un regard d’avertissement, mais ne protesta pas. Il se contenta de jeter un regard à travers le buisson, d’attraper par le poignet un imprudent qui passait par là seul, et de l’assomer de l’autre main, avant de le tirer à l’abri des regards indiscrets.
Soudain, le raton-laveur dressa les oreilles.
– À couvert, souffla-t-il, un brin Seulement ? Tu es certaine qu'il n'y en avait pas deux des brins ? d’urgence dans sa voix.
Star-Lord jeta un bref regard à côté de lui, avisa un petit balcon à quelques mètres de là. Raffermissant sa prise sur son arme de poing, il s’élança en faisant signe aux autres, qui suivirent le mouvement. Pour une fois ! songea-t-il, surpris. :lol: Faut bien une première. T'es le chef ou pas ? Tapi sous la saillie, il observa une quinzaine de navettes des Nova Corps, chacune pilotée par un homme, se déployer autour du bâtiment telles des abeilles surveillant leur ruche.
– Rocket ! Il va nous falloir une diversion.
– Deux secondes.
Même en potentiel danger de mort, l’animal Quelqu'un va te taper je pense... continuait de bricoler, totalement focalisé sur sa tâche. Je vois tellement ça. En quelques gestes, il termina d’assembler un ensemble de rouages, reliés à une charge quelconque, sur laquelle reposait le narcoleptique. Jetant un regard satisfait sur son ouvrage, une construction irrégulière, bien loin de ce qu’il leur avait présenté comme inventions ces quelques dernières années, il esquissa un large sourire.
– Dites-moi que je suis un génie. Et ensuite, je vous explique.
Star-Lord leva les yeux au ciel, mais grommela malgré tout un semblant d’approbation.
– Tu n’es pas idiot, glissa Drax, un sourire narquois aux lèvres. :o :shock: :o :shock: :shock: :o :shock: J'ai bien entendu. Enfin je veux dire lu ? Je ne regrette pas de le préférer à Gamora. Chais pas pourquoi je ne l'aime pas trop. Quant à Star Lord... Son humour le place tout juste au dessus.
– Je s’appelle Groot.
– Merci. Et, Drax, tu es sûr que tu n’es pas malade ? Très bonne question.
Le colosse haussa un sourcil.
– Non, je ne crois pas… T'es sûr ? Vraiment, vraiment sûr ? pourquoi ?
Rocket haussa les épaules, esquissant un ricanement.
– J’aurais presque cru que, pendant un moment, tu comprenais le second degré… Oublie.
– Bon, tu nous expliques… c’est pas que je n’aime pas Xandar… mais Xandar ne nous aime pas. :lol: Fantastique. C'est qui qui parle ? Si c'est Star Lord, je suis surprise qu'il ait besoin d'explication. D'un autre côté, même après ce qu'il vient de dire, je ne vois pas Drax dire ça.
Rocket sembla méditer la question un bref instant, avant de hausser les épaules.
– Pas faux. Bref. Il faut réussir à caser ce dispositif en plein milieu de la place là-bas (il désigna vaguement un endroit où les Nova Corps étaient amassés en masse :lol: ) puis l’activer à l’aide de ceci.
Il leva sa petite bille grise à la vue de tous.
– Et ensuite ?
– Et ensuite, on fait notre taf, super-héros de l’espace, et on récupère Gamora. En priant pour qu’elle ne soit pas assez stupide pour se faire toucher par les explosions.
– Quelles explosions ?
Une détonnation parvint soudain à leurs oreilles, provenant de l’endroit près du buisson où ils s’étaient tenus auparavant.
– Cette explosion. Et… celle-ci.
Une autre déflagration, plus puissante mais plus éloignée, pulvérisa un bout de bâtiment, envoyant des éclats de béton acérés dans toutes les directions. Tu ne devais pas que t'en faire pour Gamora on dirait.
– Ok, on y va !
Rocket attrapa une mitraillette, qui le suivait maintenant depuis quelques années, savamment modifiée par ses soins, et s’élança, avec Groot, sous sa forme de petit arbrisseau à la forme vaguement humaine, sur son épaule. Star-Lord jeta un regard las Pourquoi las ? Enfin... Pense que tu rencontreras ton père après. Et ne me demande pas dans quel sens tu dois le prendre. :lol: à Drax, qui haussa les épaules, dégaina une paire de dagues effilées, et se jeta à la suite du raton-laveur.
Les Nova Corps, alertés par les deux explosions, avaient déserté la place principale en rang, au pas de course. Cependant, les vaisseaux n’avaient pas exactement suivi le mouvement. En voyant les quatre Gardiens qui jaillissaient de l’aspérité du bâtiment, droit vers la place principale, ils firent feu. Avec, toutefois, un instant de flottement. Star-Lord, leva la tête vers les pilotes dans ce bref moment, avisa leurs expressions stupéfaites. Ils devaient probablement les prendre pour des suicidaires C'est le surnom de tous les héros. Faut pas être si surpris que ça., à courir vers l’endroit le plus découvert de la zone. Puis, les tirs crépitèrent autour de lui, et il se reconcentra sur sa course.
Rocket plongea derrière un camion, lança à vue d’œil le dispositif en priant très fort pour qu’il retombe correctement. :lol: Mais Groot veillait au grain. Trop mignon. Mais c'est vraiment sûr ? Même sous sa forme d’arbrisseau, il étendit les ramifications de ses mains vers le mécanisme tourbillonnant. Les lianes s’enroulèrent autour, et le déposèrent sur le sol, droit comme un piquet.
Un soldat resté en retrait choisit ce moment pour avancer, probablement conscient que la situation allait dégénérer s’il laissait la petite machine en plein milieu de la place. Très bon instinct soldat. Une petite bille, sortie de nulle part, rebondit contre la visière de son casque, et s’écrasa sur un petit levier circulaire prévu à cet effet. L’homme se figea, attendant une troisième explosion.
Au lieu de cela, la petite bille se désagrégea en une fine fumée, qui s’épaissit en quelques secondes seulement, pour devenir un brouillard aveuglant, lourd et opaque. Là-dessus, le mécanisme s’activa, projetant des gouttelettes d’anesthésiant à une dizaine de mètres à la ronde.
– Ce n’était pas un peu hasardeux, comme tir ? protesta Star-Lord.
– Ai-je oublié de préciser à couvert ? demanda Rocket en se tournant vers ses compagnons, ignorant délibérément l’autre question. Je crois oui que t'étais occupé à prier le père de ton ami même si tu ne le sais pas. (L'autre disait qu'il était un dieu ? )
Ses amis grimacèrent, et firent demi-tour à toute vitesse pour courir vers le bâtiment principal.
– Drax ? Tu as toujours ton lance-roquettes ?
Le colosse émit un grognement d’approbation en arrachant de son dos l’engin, et le tendit au raton-laveur. Celui-ci sourit, s’arrêta en pleine course, et visa l’endroit où il se souvenait avoir vu le bâtiment pour la dernière fois, juste avant d’être aveuglé par son propre brouillard.
– Ça risque d’être un peu hasardeux, fit-il en appuyant sur le bouton. C'est moi où il y a beaucoup de hasard ? Après, c'est plus fun que quand tout a été calculé. M'enfin quand même !
La roquette percuta le mur non loin avec une nouvelle déflagration, qui aurait probablement alerté la moitié de la ville si elle n’avait pas déjà été au courant des ennuis. :lol: Rocket lâcha un éclat de rire triomphal, puis reprit sa course pour se glisser furtivement dans le bâtiment à travers une ouverture qui résultait des fissures dans les murs.
– Et maintenant ? reprit Star-Lord une fois qu’ils furent à nouveau tous les quatre côte à côte.
– Comme d’hab’. On improvise.
– Pour ne pas changer… Je me demande comment j'ai su que j'allais beaucoup rire.
Drax, muet Effectivement, il ne parle pas beaucoup, même si plus que Groot. Il a trop abusé avec son cerveau tout à l'heure ? Il a grillé ? , se contenta de se mettre en marche vers le couloir le plus proche.
– Je s’appelle Groot ? Ah bah... Quand on parle du loup.
– Absolument aucun idée… j’imagine qu’il n’y a pas de panneau avec « Gamora » marqué sur la cellule… Hé, Quill, tu sais comment on va retrouver ta copine ?
L’homme se retourna, tout en continuant à marcher, sourit, et sortit de la poche de son manteau un petit appareil rectangulaire qui ressemblait vaguement à un téléphone.
– Hé ! Mais c’est mon localisateur ! s’insurgea Rocket.
– Et Gamora a le traceur dans sa poche.
Star-Lord se permit un sourire satisfait, ayant pour une fois réussi à surprendre le raton-laveur qui lui faisait office :lol: de coéquipier, et consulta l’écran bleuté. Les données du traqueur indiquaient quinze mètres plus haut, et une cinquantaine vers le nord-ouest. Parcourant les couloirs au hasard, le petit groupe parvint finalement à se frayer un chemin jusqu’à la cellule, avec quelques commotions cérébrales de soldats en guise de prime. Drax se faisait un plaisir tout particulier de les assomer de différentes manières pour les neutraliser. Les arts martiaux, c'est avant tout un sport est un art. Quand son ami lui en fit la remarque, il se contenta de hausser les épaules et de désigner Star-Lord et Rocket.
– J’aime bien expérimenter de nouvelles techniques. Vous le faites tout le temps. Vamp' ? J'aime vraiment bien Drax alors s'il-te-plait, grille pas son cerveau.

La serrure de la cellule, un digicode à cinq chiffres, ne posa aucun problème à Rocket, puisqu’il se contenta de faire griller les circuits de la zone à coups en arrachant le boîtier et en traficotant deux ou trois câbles. :lol: La porte blindée s’ouvrit avec un grincement désagréable, révélant une silhouette féminine qui sortit tranquillement.
– Vous êtes en retard, fit-elle, faussement désapprobatrice. Parce que vous avez pris rendez-vous ? De tout de façon, depuis l'école, les retards est obligatoire pour tout bon rendez-vous.
– Je n’étais pas au courant qu’on avait un planning serré Moi non plus., répliqua Peter Quill, narquois. Enfin, à part les… soldats.
Il pivota sur ses talons, tira deux coups précis en direction des deux hommes qui accouraient. Ils s’effondrèrent l’un sur l’autre. Drax soupira.
– J’aurais bien aimé m’en occuper…
– Les prochains sont à toi, promit le roux. De toute façon, le temps que le vaisseau arrive…
– Qui pilote ? s’enquit Gamora. Bonne question. Certains sont moins fiables que d'autres. Mais c'est toujours mieux que personne.
Star-Lord lui retourna un regard blasé, presque déçu.
– Tu crois sérieusement que, depuis le temps, je n’ai pas pensé à installer un auto-pilote Ou pas... pour nous sortir de situations compliquées ?
– Ouais, enfin, c’est surtout moi qui l’ai installé, pesta Rocket, mais vas-y, attribue-toi le mérite ! Ouais. C'est pas sympa !
Au moment où Star-Lord allait répliquer, des pas se firent entendre dans le couloir. Les cinq amis s’entre-regardèrent, puis Drax se mit en marche d’un pas pesant. Ainsi de dos, il ressemblait à une montagne de muscles bleue, tatouée de rouge. Il s’arrêta près d’une intersection, attendit, puis tourna brusquement, et disparut de la vue de ses compagnons, qui attendirent en silence.
Même s’il n’en montrait rien, Peter Quill était inquiet. Son cœur battait plus vite que la normale, il luttait pour garder une façade tranquille et amusée, comme d’habitude. Les faits étaient que cette mission avait été préparée trop rapidement, n’était pas assez aboutie. Et ils n’avaient pas de plan de secours. Ils en font d'habitude ?
Des cris retentirent depuis l’angle où avait disparu Drax. Ils furent suivi par des chocs, des craquements, et enfin, le silence. Le colosse revint, ses deux dagues rengainées, ouvrant et fermant ses poings pour détendre ses articulations. Il esquissa un semblant de sourire.
Au même instant, le mur derrière eux explosa.
Par réflexe, Gamora s’accroupit en position de défense… puis se détendit. C’était leur vaisseau qui, traversant la couche de brouillard, venait les récupérer. Elle se mit en marche à la suite des trois autres, l’arbrisseau ayant déjà étendu ses mains pour s’accrocher et bondir à l’intérieur du cockpit.
– On ne va pas les aider ? s’enquit-elle toutefois juste avant de grimper, en songeant à Elsa et Loki.
Peter Quill referma les doigts sur les manettes de pilotage.
– Nan. Tu as vu leur coordination ? Enfin, quand ils arrivent à se mettre d’accord… Ils se débrouilleront. Certes. Mais ont-ils eu assez de temps pour ne serait ce que penser à ce mettre d'accord ?
Gamora hocha la tête, et bondit dans le vaisseau. Dans le fond, elle n’aimait pas l’idée de laisser quelqu’un derrière, surtout si c’était une femme, mais à priori, les deux avaient l’air bien parti. Elle boucla sa ceinture. Ce n’était plus de son ressort. Leur objectif avait été de les amener ici, à Xandar. Le reste dépendait d’eux uniquement.
Star-Lord mit les gaz. Le vaisseau s’éleva à toute vitesse dans l’atmosphère xandarienne, plaquant tous ses passager au fond de leurs sièges.
– Et puis, dans le pire des cas, on interviendra à la dernière seconde ! Toujours. Sinon c'est pas drôle.

Chapitre 33

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Je ne vois pas ce que tu te reproches. Je ne vois pas d'allusion au clip mais j'ai adoré ce chapitre. Même si tu as insulté Rocket et jouer avec le cerveau de Drax.
Vivement un autre chapitre avec eux. Ils me manquent déjà.
J'espère que les vacances ont été cool jusque là.
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