Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

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mae29

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par mae29 »

Désolée de pas avoir commenté le 1er chapitre :?
Le test du Sorcière Hebdo :lol: J'adore la réaction de Regulus :lol: J'ai eu trop peur au match de Quidditch! Genre j'ai cru que Lucinda était tombée et qu'elle se relevait plus! Les arguments de "Luce" par rapport aux Mangemorts sont vrais mais ça n’empêche pas qu'ils TUENT. :evil:
Super chapitres! (avec un "s") (et tu ne m'as pas prévenue!)
annabethfan

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par annabethfan »

mae29 a écrit :Désolée de pas avoir commenté le 1er chapitre :?
Le test du Sorcière Hebdo :lol: J'adore la réaction de Regulus :lol: J'ai eu trop peur au match de Quidditch! Genre j'ai cru que Lucinda était tombée et qu'elle se relevait plus! Les arguments de "Luce" par rapport aux Mangemorts sont vrais mais ça n’empêche pas qu'ils TUENT. :evil:
Super chapitres! (avec un "s") (et tu ne m'as pas prévenue!)
T'inquiète, c'est pas grave, c'est hyper gentil de commenter cette semaine!! (Et puis tu ne pouvais pas savoir si je ne t'ai pas prévenue, honte à moi, tu es ajoutée à la liste c'est bon ^^)
NoEtJess

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par NoEtJess »

OUIIIIII ATDM de retour :D :D :D !!
Bon j'ai tout oublié ce qui s'est passé avant :lol:. Du coup, je crois que vais relire vite les premiers chapitres du deuxième tome avant de lire la suite !
Trop contente en tout cas :D
annabethfan

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Yo!!!! Ca va? Merci pour tous vos commentaires, c'est hyper gentil :D Finalement deux semaines ça passe grave vite :lol: Comme je m'en doutais j'ai pas réussi à terminer le chapitre mais c'est pas grave, j'en ai encore un peu d'avance ^^

A la la cette semaine est bizarre... Je regarde les championnats du monde de gymnastique, j'ai l'impression qu'il y a plus de blessures que de médailles! Bref...

Voici le chapitre!


Chapitre XI : Mauvaise journée

Un coude posé sur le coin de la table, Remus joua distraitement avec sa fourchette sans toucher à son petit déjeuner. Ce n’était pas qu’il n’avait pas faim, après tout il était un adolescent de dix-sept ans en pleine croissance donc par définition il avait toujours faim, mais la conversation qu’il avait eu avec Sirius hier soir lui restait dans la tête. Ça, et le fait qu’Anaïs était dans son champ vision, assise à la table des Serdaigle.
Remus détourna les yeux. Ce n’était pas le moment de se laisser distraire. Il voulait sincèrement prendre le temps de réfléchir à la confession que Sirius lui avait faite hier. C’était un peu avant minuit et James, Peter et Frank étaient encore dans la salle commune en train de terminer un devoir pour le cours d’option Soin aux Créatures Magiques qu’il avait lui-même terminé et que Sirius n’avait évidemment pas à faire puisqu’il faisait Etudes des Moldus et Divination. Ils étaient donc tous les deux seuls dans le dortoir pour une fois. Remus avait bien vu que quelque chose perturbait Sirius et il l’observait du coin de l’œil par-dessus son livre, sans dire un mot. Au bout d’une demi-heure, Sirius avait paru enfin mettre fin à son débat intérieur pour lui demander de l’aide.
Il ne pouvait pas dire qu’il était réellement surpris. Il savait pertinemment que Sirius éprouverait bientôt le besoin de partir de chez les Potter, d’avoir un appartement à lui. Il n’avait, par contre, pas venu venir ses doutes concernant James. Pourtant, il aurait dû y penser lui-même plus tôt. La lettre que James lui avait envoyé le lendemain de la fugue de Sirius et son arrivée à Godric’s Hollow était encore cachée dans le tiroir de son bureau, chez lui. Il se rappelait parfaitement de son contenu, de la rage de James envers les Black et sa façon de répéter que désormais sa maison était aussi celle de Sirius. Connaissant James, il allait avoir une assez forte réaction en apprenant la nouvelle.
Malgré tout, il voulait aider Sirius avec ses doutes et son conflit entre son envie d’indépendance et sa volonté de ne pas blesser James. D’habitude, Sirius se tournait automatiquement vers ce dernier quand il avait un problème et il était plutôt content qu’il lui fasse confiance.
- Remus ?
La voix de Lily le tira de ses pensées.
- Pardon ?
- Remus, fais quelque chose toi !
Remus observa les autres une seconde, histoire de comprendre ce qui passait avant que la lumière ne s’allume dans son esprit. Il soupira puis se tourna vers James qui arborait une tête de boursouflet battu.
- Bon, écoute-moi, tu dois rester fort, déclara-t-il de sa plus belle voix de préfet. Quand de mauvaises choses arrivent, il faut savoir en tirer le meilleur parti pour s’améliorer dans la vie, d’accord ?
- Mais il n’y pas plus de tarte au citron, y’a rien de positif là-dedans. Rien !
Remus se tourna vers Lily.
- J’ai essayé, dit-il avec lassitude.
- C’était une belle tentative, reconnut-elle. Tu vas manger ce muffin au chocolat ou pas ?
- Euh…oui.
- C’est ton troisième ! Comment est-ce que tu fais ?
- J’aime le chocolat, répondit-il avec évidence.
James éclata de rire.
- Lunard, tu es chocoholic !
- Ce mot n’existe pas…
- Et alors ?
Il n’eut pas le temps de répondre. Son attention fut détournée par un mouvement à la table des professeurs et il se rendit compte avec une seconde de retard que Dumbledore s’était levé, attendant le silence paisiblement.
Dès que les murmures se furent évanouie dans la Grande Salle, il prit la parole.
- Je suis désolé de vous interrompre au milieu de votre repas, commença-t-il d’un ton léger, j’ai quelques informations à vous communiquer sur le Tournoi de Poudlard. Tout d’abord, je tiens à féliciter une nouvelle fois les quatre élèves qui ont participé à la première épreuve de métamorphose, ils s’en sont tous sorti brillamment. Serpentard est actuellement en tête du classement avec 150 points, suivi de Gryffondor avec 120 points, Serdaigle prend la troisième place avec 80 points et enfin en dernière position, provisoirement je n’en doute pas, Poufsouffle avec 50 points. N’oubliez pas que les points gagnés par les maisons tout au long de l’année seront ajouté à ceux du Tournoi afin de déterminer le gagnant.
Les élèves hochèrent la tête de concert.
- Bien, reprit le directeur. Après ces rappels importants, je vous informe que la date pour la deuxième épreuve a été choisi. L’épreuve de botanique aura donc lieu dans deux semaines, le 16 novembre. J’espère que les quatre élèves participants seront prêts d’ici là, il est facile de se perdre mais je suis certain que chacun d’entre eux arrivera à trouver le chemin vers la réussite. Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite un bon appétit et vous recommande chaudement les petites tartelettes à la fraise qui sont délicieuses.
- Elles le seraient encore plus si elles étaient au citron, grommela James. Aïe ! Tu viens de me frapper ?
- Non, mentit Lily l’air de rien. Mon pied a juste dérapé…
Un battement d’aile empêcha Lily de se justifier plus amplement. Elle leva la tête juste à temps pour se décaler et ne pas se faire heurter par une chouette aux plumes blanches mouchetées de tâches marrons.
Remus avait presque oublié que c’était déjà l’heure du courrier. Il savait qu’il ne recevrait rien cette semaine, sa mère lui avait envoyé un colis remplis de chocolat mardi dernier (même s’il n’en restait plus beaucoup après que Peter y ait pioché « une ou deux chocogrenouilles ») et il regarda avec envie Alexia déballer un paquet de bonbon moldu.
- T’en veux un ? Demanda-t-elle en remarquant son regard.
- Je vais d’abord terminer mon muffin au chocolat, sourit-il. Eh James, c’est pas ton hibou ?
Surpris, James se retourna. C’était effectivement le hibou de sa mère qui venait de s’engouffrer par la fenêtre et descendait vers eux. Il se posa en douceur sur la table devant James avant de lui tendre la patte d’un air digne.
- Remus, file-lui un bout de muffin, il sera content.
- Quoi ? Mais c’est mon muffin !
- Il ne repartira pas si je ne lui donne rien.
- Tu m’énerves, Cornedrue, marmonna-t-il en donnant le reste de son petit déjeuner au hibou.
James rigola en ouvrant la lettre alors que le volatile repartait en direction de la volière, satisfait. Il la parcourut du regard une dizaine de seconde et son sourire s’effaça lentement de son visage. Fronçant les sourcils, il la relu une fois de plus. Remus, qui ne l’avait pas quitté des yeux, su que quelque chose n’allait pas en voyant ses épaules se tendre. Discrètement, il donna un coup de coude à Sirius et lui indiqua leur ami d’un mouvement de menton.
- C’est Euphemia ? Interrogea ce dernier.
- Oui…
Cette fois, même les filles arrêtèrent leur discussion. La voix de James avait tremblé sur ce simple mot et il paraissait plus pâle qu’il y a une minute.
- James ? Appela Lily. Tout va bien ?
- Je…
- James ?
- Mon père…je ne sais pas, il y a eu une attaque…
Sirius se redressa.
- Quoi ?
- Ma mère ne dit pas grand-chose, juste qu’il était en mission depuis hier soir et qu’elle a reçu un patronus ce matin très tôt. Il est à St-Mangouste, mais elle ne sait pas grand-chose de plus. Elle voulait me prévenir avant que je le lise dans la Gazette.
Effectivement, les quelques élèves qui avaient déjà reçu leur exemplaire du journal commençaient à chuchoter en jetant des regards peu discrets dans leur direction et Remus se pencha par-dessus la table pour se saisir de la lettre sans que James ne fasse un geste pour l’en empêcher. Aussitôt, Sirius et Peter vinrent lire par-dessus son épaule.

James,

Je dois me dépêcher de me rendre à l’hôpital et je suis désolée d’être aussi brusque mais je préfère que tu apprennes la nouvelle par moi plutôt que par la Gazette. Ton père a été blessé après être parti en mission hier avec plusieurs de ses collègues. Ne t’inquiète pas pour le moment, je ne connais pas la gravité de son état et je te promets de te donner des nouvelles quand les médecins m’en auront dit plus.
Le patronus qui m’a prévenu a été assez lapidaire et je ne sais pas ce qui s’est passé à l’heure actuelle. Surtout ne fais rien d‘idiot et ne crois rien de ce que tu pourrais lire ou entendre jusqu’à ce que je recontacte.

Je t’aime fort,
Maman


Après avoir relu avec attention les mots d’Euphemia Potter, Remus reposa la lettre dont s’empressa de s’emparer Alexia pour que les filles puissent la lire à leur tour. James n’en paraissait pas gêné et regardait dans le vague, l’air déconnecté.
- Est-ce que ça pourrait être les mangemorts ? Se demanda Peter à voix-haute.
- Peut-être, répondit Remus prudemment, mais comme elle le dit, on ne connaît rien de la mission. Ça pourrait tout autre chose.
- Il y a quand même de fortes chances pour que le second en chef du Bureau des Aurors travaille sur la question de Tu-Sais-Qui, intervint Marlène avec douceur. La Gazette annonçait encore une disparition il y a deux jours.
Lily leva les mains.
- Et elle a aussi dit de ne pas écouter la Gazette tant qu’on n’aura pas plus d’informations…
- Je sais bien mais…
Brusquement, James bondit sur ses pieds. Ils levèrent tous la tête vers lui pour le dévisager.
- James…
- Je… J’ai juste besoin… s’étrangla-t-il.
Mais les mots moururent dans sa gorge et il tourna les talons, livide. Alors qu’il dépassait les tables des autres maisons, des murmures le suivirent jusqu’à ce qu’il quitte la Grande Salle, la tête basse et les mains fermement enfoncées dans ses poches. Remus était sûr qu’autrement elles auraient tremblé.
Un long silence s’abattit sur leur petit groupe.
- Je ne voulais pas… commença Marlène, coupable.
- Il vient d’apprendre que son père est blessé, possiblement dans un état grave, coupa Dorcas avec sa brusquerie habituelle mais bienveillante malgré tout. Tu n’y es pour rien, Marlène. Il avait juste besoin d’être seul.
- James n’a jamais besoin d’être seul, répliqua Lily. Ces deux mots sont même des oxymores ! Quelqu’un devrait aller le voir, non ?
Remus soupira.
- Il ne parlera qu’à une seule personne, déclara-t-il, fataliste.
Il y eut un moment de flottement puis à côté de lui, Sirius se leva, le regard dur, tandis que les autres le regardaient. Il embrassa doucement Alexia sur le front avant donner une tape dans le dos à Remus et il s’éloigna à son tour.
Comme James, le reste de la Grande Salle sembla le suivre des yeux mais il ne leur accorda aucune attention, passant les lourdes portes avec sa nonchalance coutumière.

**
*


Lorsque James atteignit la salle commune de Gryffondor, il s’étonna d’être essoufflé. En tant que sportif, il pouvait monter jusqu’en haut de la tour d’astronomie sans en être particulièrement affecté, mais il réalisa avec un temps de retard qu’il avait juste du mal à respirer depuis qu’il avait ouvert la lettre de sa mère, le ventre et la gorge noués par un sentiment indescriptible.
Ce n’était pas la première fois que son père était blessé. Petit, il l’avait vu revenir plus d’une fois de sa journée de travail avec des cicatrices ou des blessures qui mettaient toujours sa mère dans tous ses états. Pourtant, Fleamont la rassurait immédiatement, affirmant que ce n’était pas grand-chose. En grandissant, il avait compris que c’était un peu plus compliqué que ça.
Malgré tout, et c’était sans doute enfantin de sa part, son père lui avait toujours paru invincible. Il était celui qui allait arrêter les méchants, qui le protégeait… Ces derniers temps, il avait bien remarqué qu’il rentrait toutefois plus fatigué, les traits tirés, grimaçait lorsqu’il pliait le genou gauche à cause du sortilège qu’il avait reçu l’année précédente. Son père n’était pas techniquement vieux, mais il n’était pas tout jeune non plus. Ses parents l’avaient eu sur le tard alors même qu’ils s’étaient résignés à ne pas avoir d’enfant. C’était sans doute pour cela qu’il avait été autant aimé, autant gâté.
Avec l’envie de vomir, James se laissa tomber dans le canapé. Au moins il était seul, tout le monde étant en train de terminer le petit déjeuner. L’écriture de sa mère, désordonnée sûrement à cause de sa précipitation, jouait dans son esprit tandis qu’il se répétait la lettre pour essayer d’y chercher un indice. Rien. Comme sa mère l’avait dit, ils ne savaient rien pour l’instant. Son père pouvait soit être légèrement blessé soit proche de la mort.
James sentit les larmes lui monter aux yeux et il enfouit sa tête entre ses bras, les mains dans les cheveux et les jambes ramenées contre lui. Il resta dans cette position un long moment, même s’il ne savait pas combien de temps exactement, perdu dans ses pensées. A vrai dire il n’arrivait pas vraiment à « penser », c’était plutôt une angoisse sourde qui pulsait dans tout son corps et lui oppressait la poitrine.
- Cornedrue ?
Il reconnut la voix sans relever la tête. Trois personnes seulement l’appelaient ainsi et une seule d’entre elle aurait osé venir le chercher.
- Eh James…
Il sentit une main sur son épaule.
- Va-t’en, Patmol.
- Ne me dis pas que tu crois vraiment que je vais t’écouter ! Dit-il d’un ton faussement léger.
- Sérieusement, laisse-moi…
- James… Tu n’as pas à faire ça, pas avec moi. Ça va aller. Je suis sûr que ton père va bien.
- Comment tu pourrais le savoir ?
Un rictus se dessina sur le visage de Sirius.
- Quoi ? Tu n’as jamais entendu parler de mon don pour la divination ?
- Si, le jour où j’ai entendu parler du don de Lily pour le Quidditch.
- Touché.
James soupira et tourna la tête vers son meilleur ami.
- J’ai juste besoin d’être un peu seul…
- C’est faux. Ne t’isole pas comme ça, ça ne t’apportera rien.
- Tu es bien placé pour donner ce conseil, répliqua-t-il.
Il ne comptait plus les fois où il avait dû forcer l’armure que Sirius se construisait à chaque fois qu’il avait un problème avec sa mère, son frère, sa cousine…sa famille en générale, voire Alexia ou le monde entier.
- Et tu es bien placé pour savoir que comme toi je ne laisserais pas tomber. James, ajouta-t-il après un temps d’arrêt pour rassembler ses idées, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Ton père n’a pas le métier le moins risqué qui soit…
- Il n’avait jamais été à St-Mangouste.
- Vraiment ?
- Bon si peut-être deux ou trois fois, mais jamais au point que ça inquiète ma mère et qu’elle m’envoie carrément une lettre.
- Elle-même a dit qu’on ne savait rien, il va sans doute parfaitement bien. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles non ?
James ne paraissait pas convaincu. Agité, il se releva en s’ébouriffant les cheveux. « Rien ». Ce mot commençait à l’agacer. C’était justement le fait de ne rien savoir qui l’inquiétait et pourtant ces amis semblaient croire que c’était une bonne chose.
- Vous allez le répéter combien de fois ?
- Jusqu’à ce que tu te calmes…
- Je ne veux pas rester calme !
- Cornedrue, crois-moi, je comprends ce que tu ressens mais…
- Tu ne sais pas ce que c’est, coupa James dans un filet de voix.
Sirius le dévisagea.
- Je connais ton père depuis sept ans, je vis avec vous ! Evidemment que je me soucie de ce qui peut lui arriver.
- Non… Tu ne sais pas ce que c’est de s’inquiéter pour ces parents !
Ses mots parurent se suspendre au-dessous d’eux et résonner dans la pièce vide. Sirius encaissa le coup mais il ne put empêcher une légère tristesse de transparaître sur ses traits.
- Désolé…Je ne voulais pas dire ça. Patmol…
James regarda Sirius se lever à son tour, une expression indéchiffrable plaquée sur le visage tandis qu’il secouait la tête.
- Je vais te laisser tout seul dans ce cas, murmura-t-il. Si un hibou arrive je viendrais te chercher.
- Sirius !
A nouveau seul, James resta planté où il était, frustré. Cette fois-ci la solitude n’avait rien de réconfortant. Comme souvent, il avait parlé avant de réfléchir. Il n’était pas habitué à ce renversement des rôles entre lui et Sirius, et toute la situation le rendait irritable. Il avait aussi du mal à dormir depuis plusieurs nuits, stressé aussi bien par la Tournoi que par des sortes d’images de l’attaque de Pré-au-Lard qui lui revenaient en rêve. Ce n’était pas rare qu’il se réveille à trois heures du matin et mette une seconde à se rappeler que Sirius était bien vivant ou que Lily n’avait pas été touché par un sortilège.
En parlant de Lily, elle franchit le trou du portrait comme si elle savait qu’il venait de penser à elle. Elle hésita avant de s’arrêter là où elle était et de le regarder droit dans les yeux. James lui en fut reconnaissant, elle lui laissait son espace, mais en même temps il savait qu’il ne s’en sortirait pas avec une blague ou autre.
- Tu ne vas pas bien… souffla-t-elle.
- Toi aussi tu as un don pour la divination ?
- Non, j’ai juste croisé Black qui avait l’air d’un chien battu.
Sans pouvoir s’en empêcher James éclata de rire.
- Qu’est-ce que j’ai dit ? S’étonna Lily, confuse.
- Rien… Désolé…
- Ok… Tu viens avec moi ?
- Où ça ?
- Quelque part où tu iras mieux !
**
*
- La cuisine ? S’exclama James une fois devant le portrait de la fameuse coupelle de fruit. Tu m’as emmené en cuisine ?
- Tu as accepté de me suivre, souligna-t-elle en souriant. Allez viens !
James lui emboîta le pas. Il ne savait pas trop pourquoi il avait décidé de la suivre hors de la salle commune, sûrement parce que les élèves allaient revenir bientôt après le petit déjeuner, parce qu’il avait peur d’affronter les Maraudeurs et les filles, parce que c’était tout simplement Lily et qu’il n’allait pas louper une occasion d’être ensemble.
Dix minutes plus tard, il se retrouva donc en face d’elle, une tasse de chocolat chaud dans les mains et une part de tarte entre eux.
- Tu m’as amené ici pour me faire manger du chocolat ?
Lily sourit.
- Le meilleur remède !
- Ça fait grossir, objecta-t-il en entrant dans son jeu.
- Je suis une Gryffondor. Je ne recule pas devant le danger, je l’affronte, dit-elle avant de mordre à pleine dent dans la tarte.
- La belle excuse pour ne pas culpabiliser.
Il attrapa une fourchette malgré tout et se força à manger un peu. Avec l’arrivée du hibou ce matin, il n’avait pas réellement pris de petit déjeuner.
- Lily ?
- Oui ?
- Pourquoi tu fais ça ? Pour moi je veux dire ?
Lily garda les yeux rivés sur sa tasse, jouant avec l’anse sans s’en rendre compte. Elle se renfonça un peu plus dans son siège, mal à l’aise, et se servit une nouvelle part de tarte avant de répondre :
- Parce que j’ai vu ton expression tout à l’heure quand tu as reçu la lettre. Tu… Je ne t’avais jamais vu perdre tes moyens avant, même à Pré-au-Lard. Je ne sais même pas ce que tu peux ressentir tous les jours en sachant que ton père doit les affronter. Quand mes parents me demandent des détails sur la politique ou la situation du monde des sorciers, je… je ne leurs mens pas, je…
- Tu ne dis juste pas la vérité, compléta-t-il.
- On peut dire ça. Et puis, tu as été là pour moi l’année dernière pendant l’attaque et après toute l’histoire avec Kevin Mells. Tu n’étais pas obligée de rester avec moi pendant les interrogatoires mais tu l’as fait. Je suppose que je peux bien faire pareil aujourd’hui si tu as besoin de quelqu’un.
James ressentit une fois de plus sa gorge se serrer et une envie de vomir. Il avait repoussé Sirius tout à l’heure mais laissait Lily rester. Lily et sa douceur, Lily et son sourire, Lily et sa compréhension. Lily qui n’était pas brisée, pas encore. Il avait l’impression qu’il allait se mettre à pleurer d’une seconde à l’autre et il posa la question qui le hantait depuis l’ouverture de la lettre :
- Et s’il meurt ?
- Ne dis pas ça…
- Mais…
Brusquement, ils entendirent un bruit de course précipité juste avant que Remus entre en fracas, Sirius et Peter dans son dos. Tous les trois avaient la respiration haletante comme s’ils venaient de courir jusqu’à la cuisine.
- James ! Ta mère vient d’envoyer une nouvelle lettre !

Voilà! J'espère que vous avez aimé ;)
Bisous et à dans deux semaines! (Faut que j'aille commenter les chapitres de Cazo et Perri!!
Cazolie

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Cazolie »

annabethfan a écrit :Yo!!!! Ca va? Merci pour tous vos commentaires, c'est hyper gentil :D Finalement deux semaines ça passe grave vite :lol: Comme je m'en doutais j'ai pas réussi à terminer le chapitre mais c'est pas grave, j'en ai encore un peu d'avance ^^

A la la cette semaine est bizarre... Je regarde les championnats du monde de gymnastique, j'ai l'impression qu'il y a plus de blessures que de médailles! Bref... Pour moi aussi c'est bizarre, je passe ma vie en BU et ça craint :lol: Je dois dire que j'attendais ton chapitre avec impatience !

Voici le chapitre!


Chapitre XI : Mauvaise journée


Ouais Perri, je sais, Anna a un commentaire citation et pas toi. Mais figure toi que tes chapitres sont vraiment longs :lol: (eurgh je switch entre deux ordis entre la semaine et le week-end et le clavier est hyper différent c'est affreux. Je vais peut-être me lasser de corriger mes fautes de frappe à un moment donné)

Un coude posé sur le coin de la table, Remus joua distraitement avec sa fourchette sans toucher à son petit déjeuner. Ce n’était pas qu’il n’avait pas faim, après tout il était un adolescent de dix-sept ans en pleine croissance donc par définition il avait toujours faim, mais la conversation qu’il avait eu avec Sirius hier soir lui restait dans la tête. Ça, et le fait qu’Anaïs était dans son champ vision, assise à la table des Serdaigle. AH CA FAISAIT LONGTEMPS DIDON
Remus détourna les yeux. Ce n’était pas le moment de se laisser distraire. Il voulait sincèrement prendre le temps de réfléchir à la confession que Sirius lui avait faite hier. C’était un peu avant minuit Ah ok on a pas déjà eu cette partie de l'histoire, I was confused ahah et James, Peter et Frank étaient encore dans la salle commune en train de terminer un devoir pour le cours d’option Soin aux Créatures Magiques qu’il avait lui-même terminé et que Sirius n’avait évidemment pas à faire puisqu’il faisait Etudes des Moldus et Divination. Ils étaient donc tous les deux seuls dans le dortoir pour une fois. Remus avait bien vu que quelque chose perturbait Sirius et il l’observait du coin de l’œil par-dessus son livre, sans dire un mot. Au bout d’une demi-heure, Sirius avait paru enfin mettre fin à son débat intérieur pour lui demander de l’aide.
Il ne pouvait pas dire qu’il était réellement surpris. Il savait pertinemment que Sirius éprouverait bientôt le besoin de partir de chez les Potter, d’avoir un appartement à lui. Il n’avait, par contre, pas venu venir ses doutes concernant James. Pourtant, il aurait dû y penser lui-même plus tôt. La lettre que James lui avait envoyé le lendemain de la fugue de Sirius et son arrivée à Godric’s Hollow était encore cachée dans le tiroir de son bureau, chez lui. Il se rappelait parfaitement de son contenu, de la rage de James envers les Black et sa façon de répéter que désormais sa maison était aussi celle de Sirius. Connaissant James, il allait avoir une assez forte réaction en apprenant la nouvelle.
Malgré tout, il voulait aider Sirius avec ses doutes et son conflit entre son envie d’indépendance et sa volonté de ne pas blesser James. D’habitude, Sirius se tournait automatiquement vers ce dernier quand il avait un problème et il était plutôt content qu’il lui fasse confiance.
- Remus ?
La voix de Lily le tira de ses pensées.
- Pardon ?
- Remus, fais quelque chose toi !
Remus observa les autres une seconde, histoire de comprendre ce qui passait avant que la lumière ne s’allume dans son esprit. Il soupira puis se tourna vers James qui arborait une tête de boursouflet battu.
- Bon, écoute-moi, tu dois rester fort, déclara-t-il de sa plus belle voix de préfet. Quand de mauvaises choses arrivent, il faut savoir en tirer le meilleur parti pour s’améliorer dans la vie, d’accord ?
- Mais il n’y pas plus de tarte au citron, y’a rien de positif là-dedans. Rien ! Ahahahahahaha sweet jesus je m'y attendais pas
Remus se tourna vers Lily.
- J’ai essayé, dit-il avec lassitude.
- C’était une belle tentative, reconnut-elle. Tu vas manger ce muffin au chocolat ou pas ?
- Euh…oui.
- C’est ton troisième ! Comment est-ce que tu fais ?
- J’aime le chocolat, répondit-il avec évidence.
James éclata de rire.
- Lunard, tu es chocoholic !
- Ce mot n’existe pas…
- Et alors ? Aucun rapport mais je suis chez mes parents là et ma chambre est juste UN FRIGIDAIRE the perks of not leaving at home anymore, I guess. Evidemment le chauffage a pas encore été remis en route
Il n’eut pas le temps de répondre. Son attention fut détournée par un mouvement à la table des professeurs et il se rendit compte avec une seconde de retard que Dumbledore s’était levé, attendant le silence paisiblement.
Dès que les murmures se furent évanouie dans la Grande Salle, il prit la parole.
- Je suis désolé de vous interrompre au milieu de votre repas, commença-t-il d’un ton léger, j’ai quelques informations à vous communiquer sur le Tournoi de Poudlard. Tout d’abord, je tiens à féliciter une nouvelle fois les quatre élèves qui ont participé à la première épreuve de métamorphose, ils s’en sont tous sorti brillamment. Serpentard est actuellement en tête du classement avec 150 points, suivi de Gryffondor avec 120 points, Serdaigle prend la troisième place avec 80 points et enfin en dernière position, provisoirement je n’en doute pas T AS PLUTOT INTERET A PAS EN DOUTER, POUFSOUFFLE FOREVER, Poufsouffle avec 50 points. N’oubliez pas que les points gagnés par les maisons tout au long de l’année seront ajouté à ceux du Tournoi afin de déterminer le gagnant.
Les élèves hochèrent la tête de concert.
- Bien, reprit le directeur. Après ces rappels importants, je vous informe que la date pour la deuxième épreuve a été choisi. L’épreuve de botanique aura donc lieu dans deux semaines, le 16 novembre. J’espère que les quatre élèves participants seront prêts d’ici là, il est facile de se perdre mais je suis certain que chacun d’entre eux arrivera à trouver le chemin vers la réussite Ca sent le code. Sur ces bonnes paroles Ca sent le code à plein nez, je vous souhaite un bon appétit et vous recommande chaudement les petites tartelettes à la fraise qui sont délicieuses.
- Elles le seraient encore plus si elles étaient au citron, grommela James. Aïe ! Tu viens de me frapper ?
- Non, mentit Lily l’air de rien. Mon pied a juste dérapé… KISS HIM
Un battement d’aile empêcha Lily de se justifier plus amplement. Elle leva la tête juste à temps pour se décaler et ne pas se faire heurter par une chouette aux plumes blanches mouchetées de tâches marrons.
Remus avait presque oublié que c’était déjà l’heure du courrier. Il savait qu’il ne recevrait rien cette semaine, sa mère lui avait envoyé un colis remplis de chocolat mardi dernier (même s’il n’en restait plus beaucoup après que Peter y ait pioché « une ou deux chocogrenouilles ») et il regarda avec envie Alexia déballer un paquet de bonbon moldu.
- T’en veux un ? Demanda-t-elle en remarquant son regard.
- Je vais d’abord terminer mon muffin au chocolat, sourit-il. Eh James, c’est pas ton hibou ?
Surpris, James se retourna. C’était effectivement le hibou de sa mère qui venait de s’engouffrer par la fenêtre et descendait vers eux. Il se posa en douceur sur la table devant James avant de lui tendre la patte d’un air digne.
- Remus, file-lui un bout de muffin, il sera content.
- Quoi ? Mais c’est mon muffin !
- Il ne repartira pas si je ne lui donne rien.
- Tu m’énerves, Cornedrue, marmonna-t-il en donnant le reste de son petit déjeuner au hibou. Te laisse pas faire Remus d mon coeur
James rigola en ouvrant la lettre alors que le volatile repartait en direction de la volière, satisfait. Encore aucun rapport mais mes parents viennent de passer à tour de rôle dans ma chambre pour faire "ah oui didon il fait vraiment très froid dans ta chambre" Mon père a eu la gentillesse de me dire qu'il allait brancher le chauffage :lol: Il la parcourut du regard une dizaine de seconde et son sourire s’effaça lentement de son visage. Fronçant les sourcils, il la relu une fois de plus. Remus, qui ne l’avait pas quitté des yeux, su que quelque chose n’allait pas en voyant ses épaules se tendre. Discrètement, il donna un coup de coude à Sirius et lui indiqua leur ami d’un mouvement de menton.
- C’est Euphemia ? Interrogea ce dernier.
- Oui…
Cette fois, même les filles arrêtèrent leur discussion. La voix de James avait tremblé sur ce simple mot et il paraissait plus pâle qu’il y a une minute.
- James ? Appela Lily. Tout va bien ?
- Je…
- James ?
- Mon père…je ne sais pas, il y a eu une attaque…
Sirius se redressa.
- Quoi ?
- Ma mère ne dit pas grand-chose, juste qu’il était en mission depuis hier soir et qu’elle a reçu un patronus ce matin très tôt. Il est à St-Mangouste, mais elle ne sait pas grand-chose de plus. Elle voulait me prévenir avant que je le lise dans la Gazette.
Effectivement, les quelques élèves qui avaient déjà reçu leur exemplaire du journal commençaient à chuchoter en jetant des regards peu discrets dans leur direction et Remus se pencha par-dessus la table pour se saisir de la lettre sans que James ne fasse un geste pour l’en empêcher. Aussitôt, Sirius et Peter vinrent lire par-dessus son épaule.

James,

Je dois me dépêcher de me rendre à l’hôpital et je suis désolée d’être aussi brusque mais je préfère que tu apprennes la nouvelle par moi plutôt que par la Gazette. Ton père a été blessé après être parti en mission hier avec plusieurs de ses collègues. Ne t’inquiète pas pour le moment, je ne connais pas la gravité de son état et je te promets de te donner des nouvelles quand les médecins m’en auront dit plus.
Le patronus qui m’a prévenu a été assez lapidaire J'aime bien ce mot et je ne sais pas ce qui s’est passé à l’heure actuelle. Surtout ne fais rien d‘idiot et ne crois rien de ce que tu pourrais lire ou entendre jusqu’à ce que je recontacte.

Je t’aime fort,
Maman


Après avoir relu avec attention les mots d’Euphemia Potter, Remus reposa la lettre dont s’empressa de s’emparer Alexia pour que les filles puissent la lire à leur tour. James n’en paraissait pas gêné et regardait dans le vague, l’air déconnecté.
- Est-ce que ça pourrait être les mangemorts ? Se demanda Peter à voix-haute. MAIS NON VOYONS C EST JUSTE MONDIGUS FLETCHER QUI A VOLE UNE THEIERE MORDEUSE AU MINISTRE
- Peut-être, répondit Remus prudemment, mais comme elle le dit, on ne connaît rien de la mission. Ça pourrait tout autre chose.
- Il y a quand même de fortes chances pour que le second en chef du Bureau des Aurors travaille sur la question de Tu-Sais-Qui, intervint Marlène avec douceur. La Gazette annonçait encore une disparition il y a deux jours.
Lily leva les mains.
- Et elle a aussi dit de ne pas écouter la Gazette tant qu’on n’aura pas plus d’informations…
- Je sais bien mais…
Brusquement, James bondit sur ses pieds. Ils levèrent tous la tête vers lui pour le dévisager.
- James…
- Je… J’ai juste besoin… s’étrangla-t-il.
Mais les mots moururent dans sa gorge et il tourna les talons, livide. Alors qu’il dépassait les tables des autres maisons, des murmures le suivirent jusqu’à ce qu’il quitte la Grande Salle, la tête basse et les mains fermement enfoncées dans ses poches. Remus était sûr qu’autrement elles auraient tremblé.
Un long silence s’abattit sur leur petit groupe.
- Je ne voulais pas… commença Marlène, coupable.
- Il vient d’apprendre que son père est blessé, possiblement dans un état grave, coupa Dorcas avec sa brusquerie habituelle mais bienveillante malgré tout. Tu n’y es pour rien, Marlène. Il avait juste besoin d’être seul.
- James n’a jamais besoin d’être seul, répliqua Lily. Ces deux mots sont même des oxymores ! Quelqu’un devrait aller le voir, non ?
Remus soupira.
- Il ne parlera qu’à une seule personne, déclara-t-il, fataliste.
Il y eut un moment de flottement puis à côté de lui, Sirius se leva Shit j'espérais que ce serait Lily :lol: Ok je suis horrible j'ai aucune compassion pour ce pauvre garçon - c'est parce que je sens plus mes doigts tellement il fait froid - non c'est pas vrai, le regard dur, tandis que les autres le regardaient. Il embrassa doucement Alexia sur le front avant donner une tape dans le dos à Remus et il s’éloigna à son tour.
Comme James, le reste de la Grande Salle sembla le suivre des yeux mais il ne leur accorda aucune attention, passant les lourdes portes avec sa nonchalance coutumière.

**
*


Lorsque James atteignit la salle commune de Gryffondor, il s’étonna d’être essoufflé. En tant que sportif, il pouvait monter jusqu’en haut de la tour d’astronomie sans en être particulièrement affecté, mais il réalisa avec un temps de retard qu’il avait juste du mal à respirer depuis qu’il avait ouvert la lettre de sa mère, le ventre et la gorge noués par un sentiment indescriptible. OH J'ai une histoire à raconter, à ce sujet. Lundi soir j'allais en cours à 17h du coup j'avais faim, alors je suis allée acheter un muffin avec Flam (on sortait de la BU). J'avais que 5min avait mon cours donc j'ai commencé à monter les trois étages tout en mangeant mon muffin, sauf que j'étais enrhumée. Du cup quand je suis arrivée en haut je pouvais plus respirer, mais j'étais assez fière de moi parce que j'ai failli mourir asphyxiée en mangeant, voilà :lol:
Ce n’était pas la première fois que son père était blessé. Petit, il l’avait vu revenir plus d’une fois de sa journée de travail avec des cicatrices ou des blessures qui mettaient toujours sa mère dans tous ses états. Pourtant, Fleamont la rassurait immédiatement, affirmant que ce n’était pas grand-chose. En grandissant, il avait compris que c’était un peu plus compliqué que ça.
Malgré tout, et c’était sans doute enfantin de sa part, son père lui avait toujours paru invincible. Il était celui qui allait arrêter les méchants, qui le protégeait… Ces derniers temps, il avait bien remarqué qu’il rentrait toutefois plus fatigué, les traits tirés, grimaçait lorsqu’il pliait le genou gauche à cause du sortilège qu’il avait reçu l’année précédente. Son père n’était pas techniquement vieux, mais il n’était pas tout jeune non plus. Ses parents l’avaient eu sur le tard alors même qu’ils s’étaient résignés à ne pas avoir d’enfant. C’était sans doute pour cela qu’il avait été autant aimé, autant gâté.
Avec l’envie de vomir, James se laissa tomber dans le canapé. Au moins il était seul, tout le monde étant en train de terminer le petit déjeuner. L’écriture de sa mère, désordonnée sûrement à cause de sa précipitation, jouait dans son esprit tandis qu’il se répétait la lettre pour essayer d’y chercher un indice. Rien. Comme sa mère l’avait dit, ils ne savaient rien pour l’instant. Son père pouvait soit être légèrement blessé soit proche de la mort.
James sentit les larmes lui monter aux yeux et il enfouit sa tête entre ses bras Aaaaw pleure pas, les mains dans les cheveux et les jambes ramenées contre lui. Il resta dans cette position un long moment, même s’il ne savait pas combien de temps exactement, perdu dans ses pensées. A vrai dire il n’arrivait pas vraiment à « penser », c’était plutôt une angoisse sourde qui pulsait dans tout son corps et lui oppressait la poitrine.
- Cornedrue ?
Il reconnut la voix sans relever la tête. Trois personnes seulement l’appelaient ainsi et une seule d’entre elle aurait osé venir le chercher.
- Eh James…
Il sentit une main sur son épaule.
- Va-t’en, Patmol.
- Ne me dis pas que tu crois vraiment que je vais t’écouter ! Dit-il d’un ton faussement léger.
- Sérieusement, laisse-moi…
- James… Tu n’as pas à faire ça, pas avec moi. Ça va aller. Je suis sûr que ton père va bien.
- Comment tu pourrais le savoir ?
Un rictus se dessina sur le visage de Sirius.
- Quoi ? Tu n’as jamais entendu parler de mon don pour la divination ?
- Si, le jour où j’ai entendu parler du don de Lily pour le Quidditch.
- Touché.
James soupira et tourna la tête vers son meilleur ami.
- J’ai juste besoin d’être un peu seul…
- C’est faux. Ne t’isole pas comme ça, ça ne t’apportera rien.
- Tu es bien placé pour donner ce conseil, répliqua-t-il.
Il ne comptait plus les fois où il avait dû forcer l’armure que Sirius se construisait à chaque fois qu’il avait un problème avec sa mère, son frère, sa cousine…sa famille en générale, voire Alexia ou le monde entier.
- Et tu es bien placé pour savoir que comme toi je ne laisserais pas tomber. James, ajouta-t-il après un temps d’arrêt pour rassembler ses idées, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Ton père n’a pas le métier le moins risqué qui soit…
- Il n’avait jamais été à St-Mangouste.
- Vraiment ?
- Bon si peut-être deux ou trois fois, mais jamais au point que ça inquiète ma mère et qu’elle m’envoie carrément une lettre.
- Elle-même a dit qu’on ne savait rien, il va sans doute parfaitement bien. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles non ?
James ne paraissait pas convaincu. Agité, il se releva en s’ébouriffant les cheveux. « Rien ». Ce mot commençait à l’agacer. C’était justement le fait de ne rien savoir qui l’inquiétait et pourtant ces amis semblaient croire que c’était une bonne chose.
- Vous allez le répéter combien de fois ?
- Jusqu’à ce que tu te calmes…
- Je ne veux pas rester calme !
- Cornedrue, crois-moi, je comprends ce que tu ressens mais…
- Tu ne sais pas ce que c’est, coupa James dans un filet de voix.
Sirius le dévisagea.
- Je connais ton père depuis sept ans, je vis avec vous ! Evidemment que je me soucie de ce qui peut lui arriver.
- Non… Tu ne sais pas ce que c’est de s’inquiéter pour ces parents !
Ses mots parurent se suspendre au-dessous d’eux et résonner dans la pièce vide. Sirius encaissa le coup mais il ne put empêcher une légère tristesse de transparaître sur ses traits.
- Désolé…Je ne voulais pas dire ça. Patmol…
James regarda Sirius se lever à son tour, une expression indéchiffrable plaquée sur le visage tandis qu’il secouait la tête.
- Je vais te laisser tout seul dans ce cas, murmura-t-il. Si un hibou arrive je viendrais te chercher.
- Sirius !
A nouveau seul, James resta planté où il était, frustré. Cette fois-ci la solitude n’avait rien de réconfortant. Comme souvent, il avait parlé avant de réfléchir. Il n’était pas habitué à ce renversement des rôles entre lui et Sirius, et toute la situation le rendait irritable. Il avait aussi du mal à dormir depuis plusieurs nuits, stressé aussi bien par la Tournoi que par des sortes d’images de l’attaque de Pré-au-Lard qui lui revenaient en rêve. Ce n’était pas rare qu’il se réveille à trois heures du matin et mette une seconde à se rappeler que Sirius était bien vivant ou que Lily n’avait pas été touché par un sortilège.
En parlant de Lily AHA ma vie va mieux , elle franchit le trou du portrait comme si elle savait qu’il venait de penser à elle. Elle hésita avant de s’arrêter là où elle était et de le regarder droit dans les yeux. James lui en fut reconnaissant, elle lui laissait son espace, mais en même temps il savait qu’il ne s’en sortirait pas avec une blague ou autre.
- Tu ne vas pas bien… souffla-t-elle.
- Toi aussi tu as un don pour la divination ?
- Non, j’ai juste croisé Black qui avait l’air d’un chien battu.
Sans pouvoir s’en empêcher James éclata de rire.
- Qu’est-ce que j’ai dit ? S’étonna Lily, confuse. Pouéhéhéh
- Rien… Désolé…
- Ok… Tu viens avec moi ?
- Où ça ?
- Quelque part où tu iras mieux ! GEEEEENRE Lily Evans mais que t'arrive-t-il
**
*
- La cuisine ? S’exclama James une fois devant le portrait de la fameuse coupelle de fruit. Tu m’as emmené en cuisine ?
- Tu as accepté de me suivre, souligna-t-elle en souriant. Allez viens !
James lui emboîta le pas. Il ne savait pas trop pourquoi il avait décidé de la suivre hors de la salle commune, sûrement parce que les élèves allaient revenir bientôt après le petit déjeuner, parce qu’il avait peur d’affronter les Maraudeurs et les filles, parce que c’était tout simplement Lily et qu’il n’allait pas louper une occasion d’être ensemble C'est ce que j'allais dire.
Dix minutes plus tard, il se retrouva donc en face d’elle, une tasse de chocolat chaud dans les mains et une part de tarte entre eux.
- Tu m’as amené ici pour me faire manger du chocolat ?
Lily sourit.
- Le meilleur remède !
- Ça fait grossir, objecta-t-il en entrant dans son jeu.
- Je suis une Gryffondor. Je ne recule pas devant le danger, je l’affronte, dit-elle avant de mordre à pleine dent dans la tarte.
- La belle excuse pour ne pas culpabiliser.
Il attrapa une fourchette malgré tout et se força à manger un peu. Avec l’arrivée du hibou ce matin, il n’avait pas réellement pris de petit déjeuner.
- Lily ?
- Oui ?
- Pourquoi tu fais ça ? Pour moi je veux dire ?
Lily garda les yeux rivés sur sa tasse, jouant avec l’anse sans s’en rendre compte. Elle se renfonça un peu plus dans son siège, mal à l’aise, et se servit une nouvelle part de tarte avant de répondre :
- Parce que j’ai vu ton expression tout à l’heure quand tu as reçu la lettre. Tu… Je ne t’avais jamais vu perdre tes moyens avant, même à Pré-au-Lard. Je ne sais même pas ce que tu peux ressentir tous les jours en sachant que ton père doit les affronter. Quand mes parents me demandent des détails sur la politique ou la situation du monde des sorciers, je… je ne leurs mens pas, je…
- Tu ne dis juste pas la vérité, compléta-t-il.
- On peut dire ça. Et puis, tu as été là pour moi l’année dernière pendant l’attaque et après toute l’histoire avec Kevin Mells. Tu n’étais pas obligée de rester avec moi pendant les interrogatoires mais tu l’as fait. Je suppose que je peux bien faire pareil aujourd’hui si tu as besoin de quelqu’un.
James ressentit une fois de plus sa gorge se serrer et une envie de vomir. Il avait repoussé Sirius tout à l’heure mais laissait Lily rester. Lily et sa douceur, Lily et son sourire, Lily et sa compréhension. Lily qui n’était pas brisée, pas encore. Il avait l’impression qu’il allait se mettre à pleurer d’une seconde à l’autre et il posa la question qui le hantait depuis l’ouverture de la lettre :
- Et s’il meurt ? Beuuuuuh
- Ne dis pas ça…
- Mais…
Brusquement, ils entendirent un bruit de course précipité juste avant que Remus entre en fracas, Sirius et Peter dans son dos. Tous les trois avaient la respiration haletante comme s’ils venaient de courir jusqu’à la cuisine.
- James ! Ta mère vient d’envoyer une nouvelle lettre !

ARE FOU FUCKING KIDDING ME
I HATE YOU

Voilà! J'espère que vous avez aimé ;)
Bisous et à dans deux semaines! (Faut que j'aille commenter les chapitres de Cazo et Perri!!
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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Perripuce »

annabethfan a écrit :Yo!!!! Ca va? Ouais ça va, je regarde Chasseur d'Appart' ahah Merci pour tous vos commentaires, c'est hyper gentil :D Un véritable plaisir Finalement deux semaines ça passe grave vite :lol: Comme je m'en doutais j'ai pas réussi à terminer le chapitre mais c'est pas grave, j'en ai encore un peu d'avance ^^

A la la cette semaine est bizarre... Ah bon? Je regarde les championnats du monde de gymnastique, j'ai l'impression qu'il y a plus de blessures que de médailles! Bref...

Voici le chapitre!


Chapitre XI : Mauvaise journée C'est de fort mauvaise augure.

Un coude posé sur le coin de la table, Remus joua distraitement avec sa fourchette sans toucher à son petit déjeuner. Ce n’était pas qu’il n’avait pas faim, après tout il était un adolescent de dix-sept ans en pleine croissance donc par définition il avait toujours faim, mais la conversation qu’il avait eu avec Sirius hier soir lui restait dans la tête. Ça, et le fait qu’Anaïs était dans son champ vision, assise à la table des Serdaigle. AHAHAHAHA tes cramé mon gars.
Remus détourna les yeux. Ce n’était pas le moment de se laisser distraire. Il voulait sincèrement prendre le temps de réfléchir à la confession que Sirius lui avait faite hier. C’était un peu avant minuit et James, Peter et Frank étaient encore dans la salle commune en train de terminer un devoir pour le cours d’option Soin aux Créatures Magiques qu’il avait lui-même terminé et que Sirius n’avait évidemment pas à faire puisqu’il faisait Etudes des Moldus et Divination Quelle idée. . Ils étaient donc tous les deux seuls dans le dortoir pour une fois. Remus avait bien vu que quelque chose perturbait Sirius et il l’observait du coin de l’œil par-dessus son livre, sans dire un mot. Au bout d’une demi-heure, Sirius avait paru enfin mettre fin à son débat intérieur pour lui demander de l’aide.
Il ne pouvait pas dire qu’il était réellement surpris. Il savait pertinemment que Sirius éprouverait bientôt le besoin de partir de chez les Potter, d’avoir un appartement à lui. Il n’avait, par contre, pas venu venir ses doutes concernant James. Pourtant, il aurait dû y penser lui-même plus tôt. La lettre que James lui avait envoyé le lendemain de la fugue de Sirius et son arrivée à Godric’s Hollow était encore cachée dans le tiroir de son bureau, chez lui. Il se rappelait parfaitement de son contenu, de la rage de James envers les Black et sa façon de répéter que désormais sa maison était aussi celle de Sirius. Connaissant James, il allait avoir une assez forte réaction en apprenant la nouvelle. Ouais fin James va aussi quitter le nez un jour hein.
Malgré tout, il voulait aider Sirius avec ses doutes et son conflit entre son envie d’indépendance et sa volonté de ne pas blesser James. D’habitude, Sirius se tournait automatiquement vers ce dernier quand il avait un problème et il était plutôt content qu’il lui fasse confiance. le gars dans Chasseur d'Appart' a une barbe rousse et les cheveux bruns c'est trop bizarre. Pardon.
- Remus ?
La voix de Lily le tira de ses pensées.
- Pardon ?
- Remus, fais quelque chose toi !
Remus observa les autres une seconde, histoire de comprendre ce qui passait avant que la lumière ne s’allume dans son esprit. Il soupira puis se tourna vers James qui arborait une tête de boursouflet battu. J'ai une image trop mignonne en tête.
Y'a un gars qui sont marié à 20 et 23 ans aaaaaaaaaaaah mais c'est hyper tôt ! pardon pardon, je reprends :mrgreen:

- Bon, écoute-moi, tu dois rester fort, déclara-t-il de sa plus belle voix de préfet. Quand de mauvaises choses arrivent, il faut savoir en tirer le meilleur parti pour s’améliorer dans la vie, d’accord ?
- Mais il n’y pas plus de tarte au citron, y’a rien de positif là-dedans. Rien ! Tout ça pour une tarte au citron :lol: :lol:
Remus se tourna vers Lily.
- J’ai essayé, dit-il avec lassitude.
- C’était une belle tentative, reconnut-elle. Tu vas manger ce muffin au chocolat ou pas ?
- Euh…oui.
- C’est ton troisième ! Comment est-ce que tu fais ?
- J’aime le chocolat, répondit-il avec évidence. Qu'est ce que je le comprends <3
James éclata de rire.
- Lunard, tu es chocoholic !
- Ce mot n’existe pas…
- Et alors ?
Il n’eut pas le temps de répondre. Son attention fut détournée par un mouvement à la table des professeurs et il se rendit compte avec une seconde de retard que Dumbledore s’était levé, attendant le silence paisiblement.
Dès que les murmures se furent évanouie dans la Grande Salle, il prit la parole.
- Je suis désolé de vous interrompre au milieu de votre repas, commença-t-il d’un ton léger, j’ai quelques informations à vous communiquer sur le Tournoi de Poudlard. Tout d’abord, je tiens à féliciter une nouvelle fois les quatre élèves qui ont participé à la première épreuve de métamorphose, ils s’en sont tous sorti brillamment. Serpentard est actuellement en tête du classement avec 150 points, suivi de Gryffondor avec 120 points, Serdaigle prend la troisième place avec 80 points et enfin en dernière position, provisoirement je n’en doute pas, Poufsouffle avec 50 points. N’oubliez pas que les points gagnés par les maisons tout au long de l’année seront ajouté à ceux du Tournoi afin de déterminer le gagnant.
Les élèves hochèrent la tête de concert.
- Bien, reprit le directeur. Après ces rappels importants, je vous informe que la date pour la deuxième épreuve a été choisi. L’épreuve de botanique aura donc lieu dans deux semaines, le 16 novembre. J’espère que les quatre élèves participants seront prêts d’ici là, il est facile de se perdre mais je suis certain que chacun d’entre eux arrivera à trouver le chemin vers la réussite. Sur ces bonnes paroles, je vous souhaite un bon appétit et vous recommande chaudement les petites tartelettes à la fraise qui sont délicieuses.
- Elles le seraient encore plus si elles étaient au citron, grommela James. Aïe ! Tu viens de me frapper ?
- Non, mentit Lily l’air de rien. Mon pied a juste dérapé… Obvioulsy ...
Un battement d’aile empêcha Lily de se justifier plus amplement. Elle leva la tête juste à temps pour se décaler et ne pas se faire heurter par une chouette aux plumes blanches mouchetées de tâches marrons.
Remus avait presque oublié que c’était déjà l’heure du courrier. Il savait qu’il ne recevrait rien cette semaine, sa mère lui avait envoyé un colis remplis de chocolat mardi dernier (même s’il n’en restait plus beaucoup après que Peter y ait pioché « une ou deux chocogrenouilles ») et il regarda avec envie Alexia déballer un paquet de bonbon moldu.
- T’en veux un ? Demanda-t-elle en remarquant son regard.
- Je vais d’abord terminer mon muffin au chocolat, sourit-il. Eh James, c’est pas ton hibou ?
Surpris, James se retourna. C’était effectivement le hibou de sa mère qui venait de s’engouffrer par la fenêtre et descendait vers eux. Il se posa en douceur sur la table devant James avant de lui tendre la patte d’un air digne.
- Remus, file-lui un bout de muffin, il sera content.
- Quoi ? Mais c’est mon muffin ! C'est grave SON muffin, les muffin c'est grave sacrés ! Non mais !
- Il ne repartira pas si je ne lui donne rien.
- Tu m’énerves, Cornedrue, marmonna-t-il en donnant le reste de son petit déjeuner au hibou. Mais non ne cède pas !!
James rigola en ouvrant la lettre alors que le volatile repartait en direction de la volière, satisfait. Il la parcourut du regard une dizaine de seconde et son sourire s’effaça lentement de son visage. Fronçant les sourcils, il la relu une fois de plus. Remus, qui ne l’avait pas quitté des yeux, su que quelque chose n’allait pas en voyant ses épaules se tendre. Discrètement, il donna un coup de coude à Sirius et lui indiqua leur ami d’un mouvement de menton.
- C’est Euphemia ? Interrogea ce dernier. Euphemia ...
- Oui…
Cette fois, même les filles arrêtèrent leur discussion. La voix de James avait tremblé sur ce simple mot et il paraissait plus pâle qu’il y a une minute.
- James ? Appela Lily. Tout va bien ?
- Je…
- James ?
- Mon père…je ne sais pas, il y a eu une attaque… Oh miiiiince.
Sirius se redressa.
- Quoi ?
- Ma mère ne dit pas grand-chose, juste qu’il était en mission depuis hier soir et qu’elle a reçu un patronus ce matin très tôt. Il est à St-Mangouste, mais elle ne sait pas grand-chose de plus. Elle voulait me prévenir avant que je le lise dans la Gazette.Pauvre bébé Botruc ...
Effectivement, les quelques élèves qui avaient déjà reçu leur exemplaire du journal commençaient à chuchoter en jetant des regards peu discrets dans leur direction et Remus se pencha par-dessus la table pour se saisir de la lettre sans que James ne fasse un geste pour l’en empêcher. Aussitôt, Sirius et Peter vinrent lire par-dessus son épaule.

James,

Je dois me dépêcher de me rendre à l’hôpital et je suis désolée d’être aussi brusque mais je préfère que tu apprennes la nouvelle par moi plutôt que par la Gazette. Ton père a été blessé après être parti en mission hier avec plusieurs de ses collègues. Ne t’inquiète pas pour le moment, je ne connais pas la gravité de son état et je te promets de te donner des nouvelles quand les médecins MEDICOMAGES ANNA. ENFIN. m’en auront dit plus.
Le patronus qui m’a prévenu a été assez lapidaire et je ne sais pas ce qui s’est passé à l’heure actuelle. Surtout ne fais rien d‘idiot et ne crois rien de ce que tu pourrais lire ou entendre jusqu’à ce que je recontacte.

Je t’aime fort,
Maman


Après avoir relu avec attention les mots d’Euphemia Potter, Remus reposa la lettre dont s’empressa de s’emparer Alexia pour que les filles puissent la lire à leur tour. James n’en paraissait pas gêné et regardait dans le vague, l’air déconnecté.
- Est-ce que ça pourrait être les mangemorts ? Se demanda Peter à voix-haute.
- Peut-être, répondit Remus prudemment, mais comme elle le dit, on ne connaît rien de la mission. Ça pourrait tout autre chose.
- Il y a quand même de fortes chances pour que le second en chef du Bureau des Aurors travaille sur la question de Tu-Sais-Qui, intervint Marlène avec douceur. La Gazette annonçait encore une disparition il y a deux jours.
Lily leva les mains.
- Et elle a aussi dit de ne pas écouter la Gazette tant qu’on n’aura pas plus d’informations… *renifle autour d'elle* > je sens un rapprochement sur fond d'inquiétude aaaah
- Je sais bien mais…
Brusquement, James bondit sur ses pieds. Ils levèrent tous la tête vers lui pour le dévisager.
- James…
- Je… J’ai juste besoin… s’étrangla-t-il. d'air. Sors mon petit, on comprends.
Mais les mots moururent dans sa gorge et il tourna les talons, livide. Alors qu’il dépassait les tables des autres maisons, des murmures le suivirent jusqu’à ce qu’il quitte la Grande Salle, la tête basse et les mains fermement enfoncées dans ses poches. Remus était sûr qu’autrement elles auraient tremblé.
Un long silence s’abattit sur leur petit groupe.
- Je ne voulais pas… commença Marlène, coupable.
- Il vient d’apprendre que son père est blessé, possiblement dans un état grave, coupa Dorcas avec sa brusquerie habituelle mais bienveillante malgré tout. Tu n’y es pour rien, Marlène. Il avait juste besoin d’être seul.
- James n’a jamais besoin d’être seul, répliqua Lily. Ces deux mots sont même des oxymores ! Quelqu’un devrait aller le voir, non ? Oh même quelqu'un comme James aurait besoin de solitude.
Remus soupira.
- Il ne parlera qu’à une seule personne, déclara-t-il, fataliste.
Il y eut un moment de flottement puis à côté de lui, Sirius se leva, le regard dur, tandis que les autres le regardaient. Il embrassa doucement Alexia sur le front avant donner une tape dans le dos à Remus et il s’éloigna à son tour.
Comme James, le reste de la Grande Salle sembla le suivre des yeux mais il ne leur accorda aucune attention, passant les lourdes portes avec sa nonchalance coutumière. Ah cher Sirius.

**
*


Lorsque James atteignit la salle commune de Gryffondor, il s’étonna d’être essoufflé. En tant que sportif, il pouvait monter jusqu’en haut de la tour d’astronomie sans en être particulièrement affecté tain la chance, moi je monte au deuxième étage de la BU je dois prendre dix minutes pour reprendre mon souffle. , mais il réalisa avec un temps de retard qu’il avait juste du mal à respirer depuis qu’il avait ouvert la lettre de sa mère, le ventre et la gorge noués par un sentiment indescriptible.
Ce n’était pas la première fois que son père était blessé. Petit, il l’avait vu revenir plus d’une fois de sa journée de travail avec des cicatrices ou des blessures qui mettaient toujours sa mère dans tous ses états. Pourtant, Fleamont la rassurait immédiatement, affirmant que ce n’était pas grand-chose. En grandissant, il avait compris que c’était un peu plus compliqué que ça.
Malgré tout, et c’était sans doute enfantin de sa part, son père lui avait toujours paru invincible. Genre le grand héros que rien peut atteindre qui pleure jamais ni rien? Il était celui qui allait arrêter les méchants, qui le protégeait… Mon père est pompier je comprends un peu :lol: :lol: Ces derniers temps, il avait bien remarqué qu’il rentrait toutefois plus fatigué, les traits tirés, grimaçait lorsqu’il pliait le genou gauche à cause du sortilège qu’il avait reçu l’année précédente. Son père n’était pas techniquement vieux, mais il n’était pas tout jeune non plus. Ses parents l’avaient eu sur le tard alors même qu’ils s’étaient résignés à ne pas avoir d’enfant. C’était sans doute pour cela qu’il avait été autant aimé, autant gâté.
Avec l’envie de vomir, James se laissa tomber dans le canapé. Au moins il était seul, tout le monde étant en train de terminer le petit déjeuner. L’écriture de sa mère, désordonnée sûrement à cause de sa précipitation, jouait dans son esprit tandis qu’il se répétait la lettre pour essayer d’y chercher un indice. Rien. Comme sa mère l’avait dit, ils ne savaient rien pour l’instant. Son père pouvait soit être légèrement blessé soit proche de la mort.
James sentit les larmes lui monter aux yeux et il enfouit sa tête entre ses bras, les mains dans les cheveux et les jambes ramenées contre lui. Il resta dans cette position un long moment, même s’il ne savait pas combien de temps exactement, perdu dans ses pensées. A vrai dire il n’arrivait pas vraiment à « penser », c’était plutôt une angoisse sourde qui pulsait dans tout son corps et lui oppressait la poitrine.
- Cornedrue ?
Il reconnut la voix sans relever la tête. Trois personnes seulement l’appelaient ainsi et une seule d’entre elle aurait osé venir le chercher.
- Eh James…
Il sentit une main sur son épaule.
- Va-t’en, Patmol. Voilà, même James a besoin de solitude.
- Ne me dis pas que tu crois vraiment que je vais t’écouter ! Dit-il d’un ton faussement léger.
- Sérieusement, laisse-moi…
- James… Tu n’as pas à faire ça, pas avec moi. Ça va aller. Je suis sûr que ton père va bien.
- Comment tu pourrais le savoir ? Comme tu l'as dit, cher James, ce n'est pas la première fois qu'il est blessé.
Un rictus se dessina sur le visage de Sirius.
- Quoi ? Tu n’as jamais entendu parler de mon don pour la divination ?
- Si, le jour où j’ai entendu parler du don de Lily pour le Quidditch.
- Touché. Coulé. Pardon.
James soupira et tourna la tête vers son meilleur ami.
- J’ai juste besoin d’être un peu seul…
- C’est faux. Ne t’isole pas comme ça, ça ne t’apportera rien.
- Tu es bien placé pour donner ce conseil, répliqua-t-il.
Il ne comptait plus les fois où il avait dû forcer l’armure que Sirius se construisait à chaque fois qu’il avait un problème avec sa mère, son frère, sa cousine…sa famille en générale, voire Alexia ou le monde entier.
- Et tu es bien placé pour savoir que comme toi je ne laisserais pas tomber. James, ajouta-t-il après un temps d’arrêt pour rassembler ses idées, ce n’est pas la première fois que ça arrive. Ton père n’a pas le métier le moins risqué qui soit…
- Il n’avait jamais été à St-Mangouste.
- Vraiment ?
- Bon si peut-être deux ou trois fois, mais jamais au point que ça inquiète ma mère et qu’elle m’envoie carrément une lettre.Certes.
- Elle-même a dit qu’on ne savait rien, il va sans doute parfaitement bien. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles non ?
James ne paraissait pas convaincu. Agité, il se releva en s’ébouriffant les cheveux. « Rien ». Ce mot commençait à l’agacer. C’était justement le fait de ne rien savoir qui l’inquiétait et pourtant ces amis semblaient croire que c’était une bonne chose. C'est affreux de ne rien savoir mon pauvre petit.
- Vous allez le répéter combien de fois ?
- Jusqu’à ce que tu te calmes…
- Je ne veux pas rester calme !
- Cornedrue, crois-moi, je comprends ce que tu ressens mais…
- Tu ne sais pas ce que c’est, coupa James dans un filet de voix.
Sirius le dévisagea.
- Je connais ton père depuis sept ans, je vis avec vous ! Evidemment que je me soucie de ce qui peut lui arriver.
- Non… Tu ne sais pas ce que c’est de s’inquiéter pour ces parents ! Ouh c'est méchant. Ouh Sirius va pas aimer. Ouh ça craint.
Ses mots parurent se suspendre au-dessous d’eux et résonner dans la pièce vide. Sirius encaissa le coup mais il ne put empêcher une légère tristesse de transparaître sur ses traits.
- Désolé…Je ne voulais pas dire ça. Patmol…
James regarda Sirius se lever à son tour, une expression indéchiffrable plaquée sur le visage tandis qu’il secouait la tête.
- Je vais te laisser tout seul dans ce cas, murmura-t-il. Si un hibou arrive je viendrais te chercher.
- Sirius ! Trop de tristesse.
A nouveau seul, James resta planté où il était, frustré. Cette fois-ci la solitude n’avait rien de réconfortant T'aime pas trop rester seul de base, mais parfois ça fait du bien mon petit gars. . Comme souvent, il avait parlé avant de réfléchir. Il n’était pas habitué à ce renversement des rôles entre lui et Sirius, et toute la situation le rendait irritable. Il avait aussi du mal à dormir depuis plusieurs nuits, stressé aussi bien par la Tournoi que par des sortes d’images de l’attaque de Pré-au-Lard qui lui revenaient en rêve. Ce n’était pas rare qu’il se réveille à trois heures du matin et mette une seconde à se rappeler que Sirius était bien vivant ou que Lily n’avait pas été touché par un sortilège.
En parlant de Lily, elle franchit le trou du portrait comme si elle savait qu’il venait de penser à elle.C'est magiiiiique. Y'a la fille dans Chasseur d'Appart' elle a la phobie du gaz. ça existe, ça, la phobie du gaz? Elle hésita avant de s’arrêter là où elle était et de le regarder droit dans les yeux. James lui en fut reconnaissant, elle lui laissait son espace, mais en même temps il savait qu’il ne s’en sortirait pas avec une blague ou autre.
- Tu ne vas pas bien… souffla-t-elle.
- Toi aussi tu as un don pour la divination ?
- Non, j’ai juste croisé Black qui avait l’air d’un chien battu.
Sans pouvoir s’en empêcher James éclata de rire.
- Qu’est-ce que j’ai dit ? S’étonna Lily, confuse.
- Rien… Désolé…
- Ok… Tu viens avec moi ?
- Où ça ?
- Quelque part où tu iras mieux ! JE LAVAIS DIT ILS VONT SE RAPPROCHER CA VA ETRE COOOOOOOL 8-) 8-)
**
*
OH ANNA toi qui le fait tout le temps, LES ETOILES C EST AU MILIEU AAAAH
Pardon.
Je reprends.

- La cuisine ? S’exclama James une fois devant le portrait de la fameuse coupelle de fruit. Tu m’as emmené en cuisine ?
- Tu as accepté de me suivre, souligna-t-elle en souriant. Allez viens ! C'est bientôt la fin, de ce monde qui n'entends riiiien
James lui emboîta le pas. Il ne savait pas trop pourquoi il avait décidé de la suivre hors de la salle commune, sûrement parce que les élèves allaient revenir bientôt après le petit déjeuner, parce qu’il avait peur d’affronter les Maraudeurs et les filles, parce que c’était tout simplement Lily et qu’il n’allait pas louper une occasion d’être ensemble. De base, oui ahah
Dix minutes plus tard, il se retrouva donc en face d’elle, une tasse de chocolat chaud dans les mains et une part de tarte entre eux. au citron la tarte?
- Tu m’as amené ici pour me faire manger du chocolat ? ?
Lily sourit.
- Le meilleur remède !
- Ça fait grossir, objecta-t-il en entrant dans son jeu. Bordel, comment tu peux t'en ficher? :lol: :lol:
- Je suis une Gryffondor. Je ne recule pas devant le danger, je l’affronte, dit-elle avant de mordre à pleine dent dans la tarte.
- La belle excuse pour ne pas culpabiliser.
Il attrapa une fourchette malgré tout et se força à manger un peu. Avec l’arrivée du hibou ce matin, il n’avait pas réellement pris de petit déjeuner.
- Lily ?
- Oui ?
- Pourquoi tu fais ça ? Pour moi je veux dire ? PARCE QUE YA UN AMOUR CACHE ENTRE VOUS DEUX.
Lily garda les yeux rivés sur sa tasse, jouant avec l’anse sans s’en rendre compte. Elle se renfonça un peu plus dans son siège, mal à l’aise, et se servit une nouvelle part de tarte avant de répondre :
- Parce que j’ai vu ton expression tout à l’heure quand tu as reçu la lettre. Tu… Je ne t’avais jamais vu perdre tes moyens avant, même à Pré-au-Lard. Je ne sais même pas ce que tu peux ressentir tous les jours en sachant que ton père doit les affronter. Quand mes parents me demandent des détails sur la politique ou la situation du monde des sorciers, je… je ne leurs mens pas, je…
- Tu ne dis juste pas la vérité, compléta-t-il.
- On peut dire ça. Et puis, tu as été là pour moi l’année dernière pendant l’attaque et après toute l’histoire avec Kevin Mells. Tu n’étais pas obligée de rester avec moi pendant les interrogatoires mais tu l’as fait. Je suppose que je peux bien faire pareil aujourd’hui si tu as besoin de quelqu’un. OOOOH CEST TELLEMENT MIGNOOOOON
James ressentit une fois de plus sa gorge se serrer et une envie de vomir. Il avait repoussé Sirius tout à l’heure mais laissait Lily rester Sirius sera peut-être pas content de ça ahaha . Lily et sa douceur, Lily et son sourire, Lily et sa compréhension. Lily qui n’était pas brisée, pas encore. Lily son amour, oui on a compris. Il avait l’impression qu’il allait se mettre à pleurer d’une seconde à l’autre et il posa la question qui le hantait depuis l’ouverture de la lettre :
- Et s’il meurt ?
- Ne dis pas ça…
- Mais…
Brusquement, ils entendirent un bruit de course précipité juste avant que Remus entre en fracas, Sirius et Peter dans son dos. Tous les trois avaient la respiration haletante comme s’ils venaient de courir jusqu’à la cuisine.
- James ! Ta mère vient d’envoyer une nouvelle lettre ! CEST TROP MECHANT NE NOUS LAISSER COMME CA ANNA JE TEN VEUX !

Voilà! J'espère que vous avez aimé ;) Always Anna-jolie.
Bisous et à dans deux semaines! (Faut que j'aille commenter les chapitres de Cazo et Perri!!
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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Perripuce »

Cazolie a écrit : Ouais Perri, je sais, Anna a un commentaire citation et pas toi. Mais figure toi que tes chapitres sont vraiment longs :lol: (eurgh je switch entre deux ordis entre la semaine et le week-end et le clavier est hyper différent c'est affreux. Je vais peut-être me lasser de corriger mes fautes de frappe à un moment donné)

Euh. Je t'en veux pas du tout t'inquiète c'est déjà gentil de commenter :lol: :lol: Et je sais qu'ils sont trop long et que c'est relou pas de problème :lol: :lol: :lol:
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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Flammeche7 »

OK. J'ai dû interrompre ma lecture pour ouvrir cette page parce que je ne peux pas ne pas commenter en live:
MAIS REGULUS C'EST QUOI CETTE VIE AMOUREUSE ON SE CROIRAIT DANS UNE FANFIC.
Honnêtement, j'aurais aimé voir la dispute avec Livia haha.
Ouais Reg, choisis le violet. Bats toi pour tes droits.
J'essaie d'imaginer ce que ça donnerait si Reg pensait à aussi à Marlène en faisant ce test de comptabilité. (c'est trop drôle pour que je corrige haha)
"Réponse b je présume" "D'accord, d'accord, la réponse b alors" Euh. Désolée les gars, mais c'est toujours d), la réponse d).
Merde, à la question suivante du coup j'ai cru qu'il avait répondu direct b) tendresse et soutien et ça m'avait surprise pouahaha
"Sortilège préféré: sonorus" kinky (W‿¬)
Remus qui joue au loup garou, bien joué haha
"Tu aurais dû entendre leurs arguments, du n’importe quoi ! " "YOU'RE MY BEST FRIEND" "NO, YOU'RE MY BEST FRIEND" "NO, YOU'RE MY BEST FRIEND" "NO, YOU'RE..." etc
Capture d’écran 2017-10-07 à 23.18.24.png
Capture d’écran 2017-10-07 à 23.18.24.png (21.13 Kio) Consulté 297 fois
Omniscient Mcgo is my favourite Mcgo

Voilà, désolée pour le retard. Je vais essayer de commenter les autres chapitres mais je suis pas sûre de pouvoir être aussi à jour qu'avant parce que j'ai un peu mois d'intérêt pour les fanfics qu'avant >.<
Edit: Pas que ta fic (ou les autres fics) soient moins bien qu'avant, LOIN DE LA, mais je suis juste obsédée par d'autres choses maintenant héhé
Flammeche7

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Flammeche7 »

Perripuce a écrit :
annabethfan a écrit :Yo!!!! Ca va? Ouais ça va, je regarde Chasseur d'Appart' ahah

DOUBLE VASQUE
Perripuce

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Perripuce »

Flammeche7 a écrit :
Perripuce a écrit :
annabethfan a écrit :Yo!!!! Ca va? Ouais ça va, je regarde Chasseur d'Appart' ahah

DOUBLE VASQUE



Tu connais les bailles :lol: :lol:
Sofiaaz

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Sofiaaz »

Trop bien :mrgreen:

James me fais de la peine, le pauvre :cry: :cry:

James/Lily juste trop mignon

Ah j'ai failli oublié SADIQUE
Nan mais franchement couper là tu es complètement sadique

Bref vite la suite :P :P
annabethfan

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Flammeche7 a écrit :"Réponse b je présume" "D'accord, d'accord, la réponse b alors" Euh. Désolée les gars, mais c'est toujours d), la réponse d).
Qui c’est qu’il fout ce maudit pancake tabernac’ ? C'est mon ultime bafouille Marcel!
(Bravo Flam maintenant je suis allée re-regarder le sketch et j'ai toutes les répliques en tête ^^)

Flammeche7 a écrit :
Perripuce a écrit :
annabethfan a écrit :Yo!!!! Ca va? Ouais ça va, je regarde Chasseur d'Appart' ahah

DOUBLE VASQUE


NET VENDEUR!
Cazolie

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Cazolie »

Flammeche7 a écrit : "Sortilège préféré: sonorus" kinky (W‿¬)

Edit: Pas que ta fic (ou les autres fics) soient moins bien qu'avant, LOIN DE LA, mais je suis juste obsédée par d'autres choses maintenant héhé

FLAMMECHE
YOU RE SO GROSS KAGEYAMA KUN

Je confirme pour son obsession (ses obsessions). Si tu mets des images d'Oikawa partout elle reviendra (mais même moi je ne le ferai aps :lol: )
cochyo

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par cochyo »

Vive le chocolat !!!!
Sinon chapitre sympa mais j'espère que ça va un peu plus bouger ... :roll:
et Lily .... Bah bouibouablouo ( mot ne voulant absolument rien dire mais signifiant " trop de **** dans l'air :? " ( je sais même pas comment le dire alors je dis **** ))
Sinon bon chapitre !
PtiteCitrouille

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par PtiteCitrouille »

Hello !!!

Désolée pour ce retard, en plus c'était ton come back ... Promis je vais faire le max pour être à jour et pas arriver à l'arrache comme ça ..!
Sinon t'as entendu les news sur Doctor Who ??

Bref !
Le résumé des précédents chapitres était bienvenue je l'avoue ^^
En fait ce que je vais grandement apprécier dans ton histoire (en plus de tout le reste), c'est le fait que tout le monde est innocent et heureux etc; ils sont à Poudlard et ça nous fait tous respirer surtout après les chapitre de Cazo qui deviennent de plus en plus sombres .. (Cazo, si tu vois ça, sache que tes chapitres sont géniaux hein et on sait tous que l'aspect sombre est obligatoire, mais faut reconnaître que ça fait du bien de retourner à Poudlard)

Je comprends tellement Remus pour la soirée d'Halloween, en plus c'était sa dernière à Poudlard ...

Ok donc Regulus a décidé d'être violent verbalement parlant face à Marlène, ça fait plaisir :lol:
Oh mince, le test :lol: :lol: je vois tellement Regulus totalement contre cette idée :lol: la réponse finale, tu l'as inventée ? Parce que c'est vraiment bien fichu je trouve :lol: :lol:

Ok pour le jeu du loup garou c'était ultra violent quand Remus balance "je suis un loup garou", je m'y attendais tellement pas :lol: :lol: tu m'as eue là :lol:
Au fait ça fait combien de temps que Marlène et Regulus se rencontrent ...? un an non ? ça fait un an qu'elle cache ça à ses amis ?
James bondit sur ses pieds, faisant voler les cartes de loup-garou autour de ses chevilles.
- Je ne peux pas laisser passer ça ! Mon honneur de Maraudeur est en jeu !
typique de James :lol: :lol:
- Oh monsieur Potter, l’interpella-t-elle, je voulais vous voir.
- Ce n’était pas moi, dit-il par réflexe.
il va me tuer celui là :lol: :lol: :lol: :lol:
J'adore McGonagall XD :lol:

chapitre 2 :
Au moins, son entraînement de Quidditch et ses cinquante kilos
au début j'ai mal lu j'ai cru que c'était Sirius qui pesait 50 kilos à peine :lol:
Sinon ils sont awww trop chous les deux :mrgreen: :mrgreen: on est gâtés avec Sixia (mdr Alerius c'est cool aussi, ça fait Aerius :lol: ) et Sithel ! :D

J'aime tellement la relation James/Sirius, c'est tellement fort ... je veux pleurer :cry:
il m’a dit « maintenant on est vraiment frère pas vrai ? ».
je meurs :cry: :cry: :cry:
- Merlin ! Je n’ai jamais vu ça en quinze ans de carrière !
- Ackerley, vous présentez les matchs depuis à peine trois ans…
:lol: :lol: :lol: entre Ackerley et Jordan .. :lol:
Quant à toi Potter je te souhaite de tomber de ton balai avant la fin du match et tu diras à Connelly qu’il n’a pas intérêt à me croiser pendant au moins les trois prochains mois !
nous aussi on t'aime Lucinda, passe une bonne journée :lol:
alors que le stade éclatait en applaudissement en le voyant revenir
ce qui ne va pas arranger sa tête gonflée ... :lol:

Evidemment Lucinda a raison dans son discours, y a pas que des mauvais Serpentard (Livia) mais faut souligner que Rosier et toute sa clique sont partisans/futurs partisans de Voldemort alors ..
Ils trouvent un sentiment d’appartenance au sein des mangemorts
j'ai l'impression de me retrouver dans un de mes cours de socio de terminale :lol: "sentiment d'appartenance à une classe sociale ..." :lol:
- Ça, ça veut dire que je ne t’ai pas convaincu mais que tu ne veux pas me blesser en me le disant ?
totalement :lol: :lol:

Pas de souci pour les posts toutes les 2 semaines je comprends tout à fait ! :) Mais t'es retournée à la fac maintenant non ? t'as vraiment un emploi du temps pourri :lol: :lol: bon j'avoue moi, à ma fac on fabrique notre emploi du temps :mrgreen: :mrgreen:

chapitre 3 :
Ça, et le fait qu’Anaïs était dans son champ vision, assise à la table des Serdaigle.
héhéhéhéhééééé :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
Bon, écoute-moi, tu dois rester fort, déclara-t-il de sa plus belle voix de préfet. Quand de mauvaises choses arrivent, il faut savoir en tirer le meilleur parti pour s’améliorer dans la vie, d’accord ?
on dirait il vient de perdre quelqu'un genre "relève toi, bats toi !" :lol:
- J’ai essayé, dit-il avec lassitude.
mdr, mauvaise foi :lol:

Pauvre Remus, obligé de partager son muffin ... :( :lol:

Oh noooonnnn !!!!! :o :o pas Fleamont !!! Attends normalement il meurt plus tard d'une maladie, la dragoncelle je crois ..!
Non… Tu ne sais pas ce que c’est de s’inquiéter pour ces parents !
Jamesie chéri ? Boucle la stp :mrgreen: non mais Siriu s'inquiète autant pour ses "parents" adoptifs que James en fait .. D'ailleurs ça va peut être bousiller ses plans d'appart à Sirius non ? Il va pas vouloir laisser la famille Potter dans un moment de crise sûrement ...

Aaaah la cuisiiiine ! ça me fait penser que James avait fait la même chose pour Lily dans ma fic :lol: la cuisine c'est le lieu parfait pour réconforter ! #manger

ARGH mais c'est trop court ce chapitre !!! Je veux savoir ce qu'il y a dans la lettre !!!

Enfin bref, j'ai trop hâte de lire la suite et promis je vais essayer de pas commenter en retard !
Tes chapitres sont toujours aussi excellents, et ça fait franchement plaisir de te retrouver !!! :D :D

Gros bisous !!

PS : j'ai une amie à la fac elle te ressemble trop c'est hallucinant !! :shock:
addbook

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par addbook »

Hey.... Oui, je sais, moi aussi j’ai l’impression de toujours arriver après l’an guerre mais bon...!
J’entendais souvent parler de ATDM mais j’y suis jamais allée faire un tour, manque de temps me dira tu.
Alors, ouais j’ai lu. Et ouiiiiiii, j’aime ton écriture, c’est agréable fluide, beau et descriptif. C’est drôle aussi!
Voilà je voulais savoir si tu pouvais me prévenir et of course je commente tjrs les chapitres
Well, merci si tu peux me prévenir et bah...

A une autre fois?
❤️❤️
annabethfan

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Coucou! Ca va? Ah encore une fois deux semaines ça passe vite, je n'ai toujours pas écris de nouveau chapitre mais un autre bonus (en vrai au moins vous allez avoir plein de bonus à un moment quand j'aurai plus de chapitres d'avance :lol:)

Un énorme merci pour tous vos commentaires!! Deux com' citations à la suite de Cazo et Perri, j'étais trop contente!! Flam tu m'éclates! Et puis le retour de Clem!!!!! Je suis désolée Clem je t'ai pas répondu mais ça me fait trop plaisir que tu reviennes sur le forum et sur Booknode ;)
Evidemment merci aussi à tous les autres, vos commentaires me font trooooop plaisir!

Bonne lecture!


Chapitre XII : Deuxième Epreuve


James arracha presque la lettre des mains des Sirius, le cœur au bord des lèvres.
- Qu’est-ce qu’elle dit ? Mon père va bien ?
- On ne l’a pas lu… répondit Peter, nerveux. On est venu dès que le hibou l’a apporté.
La lettre paraissait peser une tonne dans sa main et il hésita à l’ouvrir. Par-dessus son épaule, il sentit la présence de Lily qui s’était levé pour venir à ses côtés. Inspirant profondément, il déplia le parchemin. La première chose qui lui sauta aux yeux fut l’écriture de sa mère, bien plus soignée que la première fois. Visiblement, elle ne l’avait pas écrite dans la précipitation.

James,

Désolée si je t’ai inquiété avec ma première lettre. Il fallait que j’aille le plus vite possible à l’hôpital et je n’ai pas pris le temps de te rassurer.
Ne t’inquiète pas, ton père va bien. Les médicomages ont dit qu’il avait subi quelques sortilèges de combat mais qu’ils seraient en mesure de le soigner, il pourra sortir demain ou après-demain si tout se passe bien. D’après lui, ils menaient une mission de reconnaissance pour suivre une piste, des informations anonymes que les Aurors avaient réussi à obtenir, mais son équipe et lui ont attaqué une fois arrivé sur les lieux. Heureusement personne n’a été grièvement blessé.
Il t’enverra une lettre lui-même quand il rentrera à la maison, je te le promets. Nous avons tous les deux hâtes de te revoir à Noël. Embrasse Sirius, Remus et Peter de notre part.

On t’embrasse fort,
Maman.



Ce fut comme si le poids qui lui écrasait la poitrine s’allégeait soudainement. Son père allait bien. Son père était vivant.
- Il va bien, annonça-t-il. Les médicomages disent qu’il pourra rentrer à la maison demain.
- Merlin… lâcha Sirius, soulagé.
James ressentit un élan d’affection sans borne pour ses amis dont les visages avaient l’air aussi heureux que le sien devait l’être. Peter sourit et tapa dans la main de Lily en riant tandis que Remus lui donna une grande tape dans le dos.
- Eh… C’est une tarte au chocolat ?
Lily parut fière d’elle.
- Le meilleur remède, dit-elle. Un ami m’a dit ça un jour.
- Il devait être très intelligent.
- Tu viens de t’auto-complimenter ? Intervint Peter.
Même la cuisine paraissait plus lumineuse à James, ce qui n’avait pas vraiment de sens mais qu’importe. Alors même que la tension quittait son corps, la fatigue lui tomba dessus, comme un rappel de ses nuits trop courtes ces derniers temps.
- Vous savez quoi ? Ça mérite une fête ! Je vais aller préparer la salle commune !
- Quoi ? Peter ! Non ! Tu ne peux… commença Lily avant de lever les mains au ciel, exaspérée. Remus, viens avec moi, on ne peut pas le laisser faire.
Ils se précipitèrent à la suite de Peter, hors de la cuisine. James trouvait amusant que Lily se soit instinctivement tourné vers Remus, oubliant au passage que lui-même était préfet en chef. Apparemment, les habitudes étaient dures à perdre.
Il ne restait plus que Sirius avec lui, assis tranquillement à la table et terminant la part de tarte laissée par Lily. Son meilleur ami lui jeta un regard significatif. James déglutit en se souvenant de ses paroles il y a à peine une heure et il se passa une main nerveuse dans les cheveux. Même si Sirius avait tenté de paraître désinvolte, il savait qu’il l’avait blessé en le repoussant, tout simplement parce que ce n’était pas comme ça entre eux. Pas depuis leur violente dispute en cinquième année après toute l’histoire avec Rogue et la pleine lune.
- Patmol… dit-il maladroitement.
- Tu n’as pas besoin de le faire, coupa Sirius.
- Faire quoi ?
- T’excuser. Je comprends, tu t’inquiétais pour ton père…c’est bon.
James vint s’assoir en face de lui, l’air sérieux.
- Non. Justement ce n’est pas bon. Je n’aurais pas dû dire ça.
- James…
- A quoi ça sert que je te répète qu’on est frère ou qu’on est une famille si dans un moment comme celui-là j’agis comme je l’ai fait ?
- James, tu dramatises.
- Non, je le pense vraiment. Tu te souviens en cinquième année ? Après l’incident avec le saule cogneur et Rogue ? On s’était juré de se parler, de ne plus garder nos problèmes pour nous, de ne plus se repousser… Et j’ai fait exactement le contraire.
Frustré, Sirius secoua la tête avant même qu’il n’ait fini de parler. Evidemment qu’il se souvenait de leur cinquième année. Les pires semaines de sa vie. Ce qui avait commencé comme une simple blague contre Rogue s’était transformé en une des plus violentes disputes entre les Maraudeurs.
- Sérieusement, James, tu ne me dois rien. Tu n’avais juste pas envie de parler à ce moment-là c’est tout, et puis ce n’était même pas faux. Mes parents pourraient mourir, je m’en ficherais totalement. Je ferais même peut-être une fête pour célébrer ça !
- Avec des banderoles ?
- Et des confettis !
James secoua la tête. Il savait au fond de lui que les sentiments de Sirius à l’égard de ses parents étaient plus complexes qu’il tentait de le faire croire mais il laissa couler.
- Ça n’enlève rien au fait que je n’aurais pas dû…
- Ok, écoute-moi, coupa Sirius faussement exaspéré. Tu ne comprends pas ce que je voulais dire. Tu as fait déjà tant de choses pour moi, tes parents aussi… Merlin, Godrics Hollow est plus devenu une maison pour moi en un an que Square Grimmaurd le reste de ma vie ! Alors si juste pour cette fois tu avais besoin de t’inquiéter pour tes parents, parce que ce sont les tiens soyons réalistes, ça me va. Je suis là pour toi aussi. Et je vais m’arrêter là, notre conversation devient vraiment trop niaise à mon goût. Merlin, on est les Maraudeurs oui ou non ?
James sourit et se contenta de continuer à manger sa tarte. Si Sirius ne voulait pas entendre ses excuses directement, très bien, il n’allait pas le forcer. Son meilleur ami n’avait jamais aimé les discussions larmoyantes, surtout lorsqu’il en était le centre. C’était un paradoxe de Sirius : il adorait se mettre en avant, un peu trop pour son ego -mais James n’allait pas être celui qui ferait de commentaire sur ce point- sans jamais en révéler plus sur lui que nécessaire.
Ils repartirent quelques minutes plus tard vers la tour de Gryffondor pour découvrir que malheureusement Lily et Remus avaient réussi à dissuader Peter d’organiser une fête.

**
*


Deux semaines plus tard, les Maraudeurs descendirent prendre leur petit déjeuner en traînant des pieds. James avait passé une partie de la nuit à écrire à ses parents pour s’assurer que son père allait vraiment bien et les autres, par pure solidarité, l’avaient attendu avant d’aller se coucher. Son père avait beau être sorti de l’hôpital depuis plus d’une dizaine de jour, il n’avait toujours pas repris le travail, ce qui faisait que James ne passait pas une journée sans prendre de ses nouvelles.
Les filles étaient déjà attablées en bout de table, près des petits pains au beurre, et plus étonnement à côté de Mary McDonald. En face d’elles, Adrian Connelly, l’attrapeur de l’équipe, n’avait pas d’assiette devant lui mais trois tasses de thé dépareillées et un énorme grimoire, soutenu par la cruche de lait vers laquelle lorgnait Dorcas.
- Qu’est-ce qui se passe ici ? Demanda Remus.
- La seconde épreuve est prévue pour aujourd’hui, expliqua Mary. C’est à mon tour de passer en Botanique…
- Ah…J’avais complétement oublié… avoua James. Désolé Mary, on ne t’a pas beaucoup aidé…
- C’est pas grave. J’ai entendu ce qui était arrivé à ton père, la Gazette en a encore parlé ce matin. Je comprends que tu n’aies pas pu assurer ton rôle de coach, dit-elle en souriant. Adrian t’a remplacé.
- Merci, Connelly. Même si je suis irremplaçable, j’apprécie le geste !
Adrian releva les yeux de l’une de ses tasse de thé.
- Tu me connais, je ferais tout pour mon cher capitaine.
- Je ne comprends toujours pas pourquoi vous avez besoin d’un grimoire et de tasse de thé pour l’épreuve, commenta Peter.
- Adrian essaye, et je dis bien essaye, de deviner en quoi va consister l’épreuve et comment je pourrais la gagner grâce à la divination.
- Tu n’avais pas arrêté la divination cette année ?
- Si, reconnut Adrian. Mais je me souviens encore un peu de mes cours de troisième année donc ça ne devrait pas être bien compliqué…Black, qu’est-ce que tu vois là ? Un agneau ou des caches-oreilles ?
Sirius vint se placer derrière lui et observa par-dessus son épaule.
- Personnellement je pencherais plus pour un pull à trois manches…
- Génial, s’exclama Mary. Je sens que cette épreuve va être géniale.
- Tu vas sûrement devoir affronter un agneau qui porte des caches-oreilles tout en tricotant un pull à trois manches, résuma Alexia. Rien d’insurmontable franchement.
- Pourquoi est-ce qu’un agneau aurait plusieurs caches-oreilles ? Répliqua Alice. Il n’a qu’une paire d’oreille !
- Est-ce que tu te rends compte que ça n’a aucun sens ? Intervint Marlène en avalant une cuillère de céréales. Je suis sûre que de toute façon Dumbledore a encore laissé un indice quelque part, comme la dernière fois, et qu’on n’a rien capté !
James tenta de se repasser dans la tête le discours du directeur quand il avait annoncé la deuxième épreuve, mais sa mémoire lui fit défaut. De toute façon, il était persuadé que même s’il s’en était rappelé il n’aurait pas compris l’énigme concocté par Dumbledore.
- Tu dois affronter qui déjà ?
- Tiberius Ackerley, Dymphna Zabini et Bertha Jorkins, cita Mary en comptant sur ses doigts. Vous en pensez quoi ? Ils sont bons en botanique ?
- En tout cas, ils sont nuls en divination, décréta Adrian qui était passé au chapitre suivant du grimoire et à sa troisième tasse.
Lily se tourna vers Mary, rassurante.
- Je ne connais pas trop leur niveau, ils sont tous en sixième année. Par contre je sais que toi, tu es la meilleure de notre maison. Tu n’as pas à t’en faire. Tu pourrais aller voir les membres du club de Botanique sinon, juste pour avoir un ou deux conseils ?
- On a un club de Botanique nous ? S’étonna James, stupéfait. Ça existe ?
- Merlin, Potter… Est-ce que tu t’intéresses à autre chose qu’au Quidditch ?
James eut envie de répondre « oui, à toi », mais il se mordit la langue au dernier moment. Il s’était promis d’être plus mature cette année, et surtout il avait affirmé à Lily qu’il ne la draguerait plus à chaque occasion, qu’il lui laisserait « de l’espace » comme disait Remus. Et jusqu’ici, sa technique avait l’air de plutôt bien fonctionner. Certes, elle n’était pas exactement sous son charme mais ils arrivaient à tenir une conversation sans se disputer, ce qui était en soi un large progrès.
Ils terminèrent leur petit-déjeuner tous ensemble, alternant entre les suppositions pour l’épreuve et les prédictions farfelues d’Adrian qui commençait à avoir le teint verdâtre à force de boire du thé depuis une heure, à moins que ça ne soit à force de faire tourner ses tasses dans le sens inverse des aiguilles d’une montre puis de de fixer intensément la bouillie de feuilles ramollies, lesquelles produisaient une douce vapeur à l’odeur douçâtre et écœurante.
- C’est un berret ça ? Non ?
- Si tu fermes l’œil gauche et que tu le regardes la tête à l’envers, oui sans doute, se moqua Sirius.

**
*


Il s’avéra, deux heures plus tard, que l’épreuve ne comportait ni agneau, ni berret, et encore moins de pull à trois manches.
Toute l’école avait reçu comme consigne de se rassembler dans les gradins du terrain de Quidditch…dont le terrain n’était plus vraiment un terrain, à la grande horreur de James. Un labyrinthe végétal se dressait désormais sur la pelouse soigneusement entretenue par les elfes et les élèves pouvaient voir l’intérieur grâce à leurs places en hauteur. Les quatre membres des équipes de chaque maison se tenaient en ligne devant l’entrée, près de Dumbledore. Ils portaient tous leur uniforme ainsi qu’un sac à dos, attendant fébrilement les instructions.
Ces dernières ne tardèrent pas à arriver car la voix de Dumbledore s’éleva brusquement :
- Bonjour à tous ! Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour cette deuxième Epreuve du Tournoi de Poudlard. L’épreuve de Botanique sera très simple…
Mary eut envie de lui dire que si l’épreuve était si simple que ça, alors ses paumes n’auraient pas dû être si moites d’appréhension.
-… Comme vous pouvez le voir, les professeurs et moi-même avons conçu ce labyrinthe végétal. Le but est de le traverser, ni plus ni moins. Qu’importe le chemin que vous emprunter, le premier à ressortir se verra attribuer les 150 points. Dans votre sac à dos se trouve quelques objets qui pourront vous aider face aux différentes plantes qui peuplent le labyrinthe. Certaines vous aideront, certaines seront des obstacles. Pour réussir cette épreuve, vous devrez faire preuve d’une grande connaissance en botanique afin de connaître et d’analyser les différentes propriétés des plantes. N’oubliez pas, chacune d’entre elles pourraient vous servir de plus d’une façon… Ah ! Et j’allais presque oublier : vous devrez traverser le labyrinthe sans baguette.
- Sans baguette ? Répéta Dymphna d’une voix aigüe. Vous voulez dire…sans magie ?
- C’est exact, miss Zabini. Comme je l’ai dit, ce ne sont pas vos aptitudes magiques qui sont testées ici, mais votre connaissance des plantes ainsi que votre capacité à vous en sortir sans avoir recours à la magie.
Il promena son regard bleu sur chacun d’entre eux et Mary resserra instinctivement ses doigts autour de sa baguette, comme si une liane ou une branche d’arbre allait surgir pour la lui arracher des mains.
- Bien, maintenant que toutes les règles ont été exposé, veillez donner votre baguette à votre directeur de maison. Vous les récupérez à la fin de l’Epreuve.
McGonagall se contenta d’un hochement de tête qui devait être pour elle un encouragement en récupérant sa baguette, et Mary vit du coin de l’œil le professeur Slughorn tapoter la joue de Dymphna qui paraissait vouloir lui mordre la main (ou lui casser le poignet).
Finalement, ils se mirent tous en ligne devant l’entrée du labyrinthe. Mary inspira un grand coup, puis, au signal du directeur avança avec les autres. Quand ils entrèrent à l’intérieur, la luminosité se réduisit fortement et un courant d’air s’engouffra autour d’eux. Ce n’était pas vraiment angoissant à proprement parler, la végétation qui les entourait était…chaleureuse ? Mary ne savait pas si on pouvait réellement qualifier des buissons d’amicale, mais c’est ce qu’elle ressentait au sein du labyrinthe. L’épreuve serait sans doute difficile, mais pas au point de mettre leur vie en danger. De l’autre côté des hautes haies, elle pouvait entendre les élèves dans les gradins qui criaient des encouragements et elle crut même reconnaître la voix de James dans le lot.
- Bon, commenta Tiberius Ackerley en tournant sur lui-même pour observer. On ne va rester planter là hein ?
- On ne voudrait pas prendre racines, plaisanta Mary, tendue.
- Oh ! J’aime tes jeux de mots, McDonald ! Si on n’était pas en compétition je te donnerais un coup de pouce rien que pour ça !
Mary sourit.
- Ce n’est pas vos blagues qui vont nous faire avancer, dit Dymphna. On ferait mieux de se séparer, chacun de notre côté.
- Vous êtes sûrs ? Marmonna Bertha, l’air inquiet.
- Certaine. La dernière chose dont j’ai envie c’est de rester coincée dans un labyrinthe avec toi.
Sur ces bons mots, elle balança son sac à dos sur son épaule et partit vers la gauche, ses longs cheveux sombres battant ses épaules. Les autres s’attardèrent encore une seconde, gênés, avant de l’imiter.
Dès que Mary se retrouva seule, elle s’agenouilla et prit le temps de fouiller dans le sac qu’on lui avait donné. Une bouteille d’eau, une boîte d’allumette (étant née-moldue elle fut heureuse de savoir s’en servir, elle se demanda comment les trois autres issus de familles de sorcières allaient s’en sortir), et… une paire de cache-oreille ? Elle retint un éclat de rire et se jura de proclamer Adrian grand Divin du Siècle. Elle ne savait pas à quoi tout ça allait bien pouvoir lui servir, mais elle supposait qu’elle le découvrirait assez vite.
Mary avança de plusieurs pas sur le chemin qu’elle avait emprunté avant de bifurquer sur sa gauche. Les bruits de la foule s’accentuèrent. Bien. C’était déjà une bonne chose, elle avait remarqué que la sortie du labyrinthe se situait juste au pied des gradins. Plus elle entendait la foule et plus elle se rapprochait de la sortie.
Malgré tout, il n’y avait pas que les cris des élèves qui étaient perceptibles. Tout autour d’elle, des bruits étranges s’élevaient, comme des feuilles qui bruissaient ou encore des branches qui craquaient. Au loin, un cri retentit. Mary se figea. C’était Bertha Jorkins, impossible de confondre ce cri hystérique avec quelqu’un autre. Sur quoi avait-elle pu tomber ?
Cependant, alors qu’elle tournait à l’angle, Bertha Jorkins devint le dernier de ses soucis. Au milieu de l’allée, un pot en terre cuite barrait la route, avec dedans une drôle de plante à la face de bébé qui s’agitait en tous sens. D’une extrême laideur, elle avait d’épaisses feuilles qui lui sortaient du crâne et un teint vert pâle couvert de terre. Sa bouche ne cessait de s’ouvrir, comme si elle voulait crier mais en était incapable. Enfin, ça c’était jusqu’à ce qu’elle aperçoive Mary. Aussitôt la mandragore se mit à hurler.
Mary trébucha, étourdie. Elle avait l’impression d’avoir reçu un coup sur la tête et elle chancela, reculant instinctivement. Dès qu’elle fut hors de vue de la plante, l’effet maladif cessa. Le souffle court, elle se laissa tomber à genoux, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine. Sans savoir comment ils avaient bien pu faire, elle comprit que les professeurs avaient dû ensorceler cette jeune mandragore afin qu’elle ne se mette à crier qu’en voyant quelqu’un. Astucieux. On ne se rendait compte de sa présence que quand elle s’attaquait à vous.
La voix d’Adrian lui traversa l’esprit : « Black, qu’est-ce que tu vois là ? Un agneau ou des caches-oreilles ? ». Sirius s’était trompé. C’était bien un cache-oreille qu’il lui fallait, et justement il y en avait un dans son sac à dos ! Est-ce que ça voulait dire que tous les autres membres d’équipe allaient tomber sur une mandragore ? Possible. Si ça trouve, Bertha Jorkins s’était mise à hurler juste pour crier plus fort que la plante et pouvoir passer cet obstacle. La connaissant, elle avait dû être trop occupé en deuxième année à colporter des ragots pour écouter le cours sur la question.
Ses caches-oreilles en fourrure rose fermement en place sur sa tête -et l’air sûrement ridicule-, Mary s’engagea à nouveau dans l’allée. La mandragore se remit à crier dès qu’elle entra dans son champ de vision, ou du moins c’est ce que Mary supposa. Elle ne la voyait que s’égosiller sans rien entendre, ce qui avait un certain aspect comique.
Ravie, elle continua sa route vers la gauche. Par précaution, elle garda ses caches-oreilles. Pour tout ce qu’elle en savait, d’autres mandragores pouvaient très bien encore se cacher plus loin, et même si elle n’entendait plus les bruits du public avec, elle avait une vague idée de vers où elle devait se diriger pour trouver la sortie. Par terre, elle distinguait plusieurs plantes et fleurs qui tapissaient le sol. Certaines brillaient, presque fluorescente, tandis que d’autres avaient l’air parfaitement normales. Elle hésita. Qu’avait dit Dumbledore ? Que chaque plante pouvait servir ? Elle commença à se baisser pour en cueillir quelques-unes, faisant glisser son cache-oreille dans son cou, quand un nouveau cri déchira le silence. Or, cette fois ce n’était ni une mandragore ni Bertha Jorkins.
- Non ! Hurla la voix. Non, lâche-moi ! Ah !
Mary se releva et sans réfléchir se précipita en direction des cris. En face d’elle, Dymphna Zabini était étendue de tout son long, les jambes prises par d’énormes racines qui ressemblaient de loin à des tentacules qui ne cessaient de s’enrouler autour d’elle comme un gros serpent. Paniquée, la Serpentard tentait vainement d’allumer ses allumettes, les mains tremblantes tandis que son sac à dos gisait un peu plus loin.
- McDonald ! Cria-t-elle en se rendant compte de sa présence. Par Merlin, aide-moi !
- Mais…
- Tout de suite !
Mary jura. Le temps qu’elle atteigne son adversaire, le filet du Diable entourait presque la taille de Dymphna. Du moins, Mary espérait que ça soit un filet du Diable, sinon les allumettes ne leur serait d’aucun secours.
Dès que la première s’enflamma, la planta sembla se retracter sur elle-même, apeurée, mais ne lâcha pas Dymphna pour autant.
- Il en faut plusieurs, dit Mary. Il faut plus de lumière !
- Et bah qu’est-ce que t’attends ? Allume tes trucs moldus, elle va m’étouffer !
Mary déglutit et fit un pas de côté pour éviter une des branches du filet qui tenait de lui saisir la cheville. Elle craqua une nouvelle allumette et la planta dans le sol. Puis une autre. Et encore un autre…jusqu’à vider sa boîte. Le halo des flammes projetait une douce lumière qui irradiait assez pour illuminer toute l’allée, comme si quelqu’un avait créer un gâteau d’anniversaire géant avec plein de bougies. Le filet du Diable parut vouloir luter, mais quand Mary commença à allumer les allumettes du paquet de Dymphna, la plante battit en retraite.
La Serpentard se releva lentement à genoux, secouée. Mary remarqua alors que ses manches étaient déchirées ainsi que des griffures tout le long de ses bras.
- Tu vas bien ?
- Je crois…
- Qu’est-ce que c’est ? C’est le filet du Diable qui a fait ça ?
Dymphna baissa les yeux.
- Non… C’était un Snargalouf. Il m’a eu par surprise à l’entrée du labyrinthe.
Le Snargalouf, si la mémoire de Mary était bonne, était une dangereuse plante carnivore qui ressemblait à une souche d'arbre morte dans son état passif avant de passer à l’action en projetant sur sa proie des vignes pleines d'épines.
- Comment…comment tu t’en es sorti ?
- Je me suis débattue et j’ai couru. Un peu plus loin j’ai vu Tiberius au prise avec une plante à Pipaillon.
- A papillon ?
Dymphna lui lança un regard noir.
- A Pipaillon, idiote. Tu sais, elle produit une fleur tous les cent ans dont le parfum attire les imprudents ? Elle égare les gens dans la forêt. Tiberius a dû partir dans la mauvaise direction.
- Et tu ne l’as pas aidé ? S’indigna-t-elle.
- Pourquoi je l’aurais fait ? Le but c’est de gagner !
- Si je ne t’avais pas aidé, tu serais toujours à essayer d’allumer une pauvre allumette, Zabini !
- J’avais à peine besoin de toi…
- C’est ça.
Mary secoua la tête. Que faire maintenant ? Repartir chacune de son côté ? Au vu des coups d’œil que Dymphna jetait vers la gauche, elle avait elle aussi remarquer que la sortie était dans cette direction. Nerveusement, elle jouait avec un bracelet à son poignet, étalant sans le faire exprès un filet de sang qui coulait de ses égratignures. Un bracelet qu’elle avait déjà vu sur une autre personne.
- Ça te fait étrange ?
- Quoi ?
- Ça te fait étrange de faire quelque chose sans ta sœur pour une fois ? Explicita Mary.
Cette fois, le regard de Dymphna était carrément glacial.
- A ton avis, McDonald ? Phyllida et moi, on n’a pas passé un jour séparé depuis notre naissance, on est dans le même dortoir depuis cinq ans, et là je me retrouve toute seule dans un labyrinthe plein de plantes monstrueuses qui viennent de manquer de me tuer. Alors oui, si tu veux savoir, je préfèrerais avoir Phyllida avec moi plutôt que…eh bien toi.
Au moins, ça avait le mérite d’être honnête. Mary piétina sur place, gênée. Au bout de quelques secondes, Dymphna soupira.
- Allez viens, il faut continuer. La sortie est par là, autant y aller toutes les deux. Où est mon sac ?
- Juste là…
- Ah ! Dit-elle en le ramassant avant de fouiller dedans. J’ai cru que j’avais perdu mes plantes !
- Quelles plantes ?
- Tu n’en as pas ramassé ?
- J’allais le faire mais…tu as crié alors…
- Hum… Tu veux retourner en chercher ?
- Et te laisser sortir du labyrinthe avant moi ? Hors de question. Je passe devant, tu me dois bien ça.
Dymphna parut sur le point de protester puis hocha la tête à contre cœur. Elles continuèrent leur chemin l’une derrière l’autre, en silence. Mary s’attendait à tout moment à retomber sur une plante carnivore ou un brugnon dévoreur, mais quand elles tournèrent à nouveau, elles furent aveuglées par un carrée de lumière. Les haies s’arrêtaient là, découpant la sortie à quelques mètres à peine.
Le bruit de la foule était assourdissant et Mary comprit pourquoi quand elle vit…Tiberius et Bertha qui se trouvaient déjà sur la pelouse aux côtés de Dumbledore. Son estomac se contracta. Apparemment, le Serdaigle ne s’était pas tant perdu de ça, et si Dymphna avait été l’aider, peut-être serait-elle sortie du labyrinthe bien plus tôt. Mais ce n’était pas le temps de refaire la journée avec des si. La dernière qui franchirait la ligne perdrait l’épreuve. Dymphna parut s’en apercevoir en même temps qu’elle.
Elles partirent au quart de tour. Sauf qu’à la course, Mary avait un avantage : les entraînements de Quidditch. Jamais elle n’avait autant remercié James de leur imposer de courir vingt minutes chaque semaine. Elle dépassa Dymphna en deux foulées et sortit du labyrinthe sous un tonnerre d’applaudissement de la part des Gryffondor.
- Après Serdaigle et Poufsouffle, Gryffondor se place troisième et Serpentard quatrième, annonça Dumbledore. Félicitations à tous !
Mary se précipita en direction des gradins et brandit sa paire de cache-oreille devant le visage d’Adrian, extatique. Il cligna des yeux.
- Tu es un génie ! S’exclama-t-elle.
- Je…J’ai vraiment prédit quelque chose de bon ?
- Oui ! Enfin, il n’y avait pas d’agneau ni rien mais…
Adrian se mit à sautiller sur place.
- Vite ! Donnez-moi une tasse de thé ! Je sens mon troisième œil s’agiter ! Et je prédis une super fête pour Mary McDonald, ce soir !

Ce chapitre est l'un des plus longs de la fanfic, j'espère que vous avez aimé! J'attends comme toujours vos avis avec impatience et des cœurs dans les yeux! (en mode cartoon you know!) :D
A dans deux semaines!

PS: Cazo, je commente bientôt et Perri je me remets toujours pas de tes derniers chapitres, ils étaient vraiment incroyables!
Sofiaaz

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Sofiaaz »

Troooop biiien :mrgreen: :mrgreen:

J’ai adoré le chapitre magnifique

J’adore toujours autant ta façon d’ecr Bravo
Perripuce

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Perripuce »

annabethfan a écrit :Coucou! Ca va?Non, pas du tout. Les lensois m'ont grave énervé avec leur banderole "chute à Amiens" (par rapport à ce qui s'est passé y'a quelques semaines à Amiens-Losc) ils m'ont grave énervé y'a pas des respect et pour le coup je suis bien contente qu'ils perdent. Pardon. Ah encore une fois deux semaines ça passe vite, je n'ai toujours pas écris de nouveau chapitre mais un autre bonus (en vrai au moins vous allez avoir plein de bonus à un moment quand j'aurai plus de chapitres d'avance :lol:)

Un énorme merci pour tous vos commentaires!! You're welcomeDeux com' citations à la suite de Cazo et Perri, j'étais trop contente!! :mrgreen: Flam tu m'éclates! Et puis le retour de Clem!!!!! Je suis désolée Clem je t'ai pas répondu mais ça me fait trop plaisir que tu reviennes sur le forum et sur Booknode ;)
Evidemment merci aussi à tous les autres, vos commentaires me font trooooop plaisir!

Bonne lecture!


Chapitre XII : Deuxième Epreuve


James arracha presque la lettre des mains des Sirius, le cœur au bord des lèvres.
- Qu’est-ce qu’elle dit ? Mon père va bien ? Ah oui c'est vrai ça c'était arrêté en plein suspens.
- On ne l’a pas lu… répondit Peter, nerveux. On est venu dès que le hibou l’a apporté.
La lettre paraissait peser une tonne dans sa main et il hésita à l’ouvrir. Par-dessus son épaule, il sentit la présence de Lily qui s’était levé pour venir à ses côtés. Inspirant profondément, il déplia le parchemin. La première chose qui lui sauta aux yeux fut l’écriture de sa mère, bien plus soignée que la première fois. Visiblement, elle ne l’avait pas écrite dans la précipitation C'est que ça doit être une bonne nouvelle.

James,

Désolée si je t’ai inquiété avec ma première lettre. Il fallait que j’aille le plus vite possible à l’hôpital et je n’ai pas pris le temps de te rassurer.
Ne t’inquiète pas, ton père va bien. Bah voilaaaa don't worryLes médicomages ont dit qu’il avait subi quelques sortilèges de combat mais qu’ils seraient en mesure de le soigner, il pourra sortir demain ou après-demain si tout se passe bien. D’après lui, ils menaient une mission de reconnaissance pour suivre une piste, des informations anonymes que les Aurors avaient réussi à obtenir, mais son équipe et lui ont attaqué une fois arrivé sur les lieux. Heureusement personne n’a été grièvement blessé.
Il t’enverra une lettre lui-même quand il rentrera à la maison, je te le promets. Nous avons tous les deux hâtes de te revoir à Noël. Embrasse Sirius, Remus et Peter de notre part.

On t’embrasse fort,
Maman.



Ce fut comme si le poids qui lui écrasait la poitrine s’allégeait soudainement. Son père allait bien. Son père était vivant.
- Il va bien, annonça-t-il. Les médicomages disent qu’il pourra rentrer à la maison demain.
- Merlin… lâcha Sirius, soulagé.
James ressentit un élan d’affection sans borne pour ses amis dont les visages avaient l’air aussi heureux que le sien devait l’être. Peter sourit et tapa dans la main de Lily en riant tandis que Remus lui donna une grande tape dans le dos. Trop mignon
- Eh… C’est une tarte au chocolat ?
Lily parut fière d’elle.
- Le meilleur remède, dit-elle. Un ami m’a dit ça un jour.
- Il devait être très intelligent.
- Tu viens de t’auto-complimenter ? Intervint Peter. Cte blague
Même la cuisine paraissait plus lumineuse à James, ce qui n’avait pas vraiment de sens mais qu’importe. Alors même que la tension quittait son corps, la fatigue lui tomba dessus, comme un rappel de ses nuits trop courtes ces derniers temps.
- Vous savez quoi ? Ça mérite une fête ! Je vais aller préparer la salle commune ! Hum. Tu viens pas de dire que tu étais crevé mon gars?
- Quoi ? Peter ! Non ! Tu ne peux… commença Lily avant de lever les mains au ciel, exaspérée. Remus, viens avec moi, on ne peut pas le laisser faire. Ah c'est Peter qui a dit ça, milles excuses.
Ils se précipitèrent à la suite de Peter, hors de la cuisine. James trouvait amusant que Lily se soit instinctivement tourné vers Remus, oubliant au passage que lui-même était préfet en chef en même temps c'est pas franchement intuitif. . Apparemment, les habitudes étaient dures à perdre.
Il ne restait plus que Sirius avec lui, assis tranquillement à la table et terminant la part de tarte laissée par Lily. Son meilleur ami lui jeta un regard significatif. James déglutit en se souvenant de ses paroles il y a à peine une heure et il se passa une main nerveuse dans les cheveux. Même si Sirius avait tenté de paraître désinvolte, il savait qu’il l’avait blessé en le repoussant, tout simplement parce que ce n’était pas comme ça entre eux. Pas depuis leur violente dispute en cinquième année après toute l’histoire avec Rogue et la pleine lune.
- Patmol… dit-il maladroitement.
- Tu n’as pas besoin de le faire, coupa Sirius.
- Faire quoi ?
- T’excuser. Je comprends, tu t’inquiétais pour ton père…c’est bon.
James vint s’assoir en face de lui, l’air sérieux.
- Non. Justement ce n’est pas bon. Je n’aurais pas dû dire ça.
- James…
- A quoi ça sert que je te répète qu’on est frère ou qu’on est une famille si dans un moment comme celui-là j’agis comme je l’ai fait ?
- James, tu dramatises. Tain franchement cette banderole je m'en remets pas désolée. J'étais trop gentille avec Lens, genre l'an dernier y'avait plein de chants anti-lensois et une banderole "but pour Amiens" (qui les a empêché d'aller en Ligue 1), j'ai désapprouvé et tout, là ils vont se faire voir.
- Non, je le pense vraiment. Tu te souviens en cinquième année ? Après l’incident avec le saule cogneur et Rogue ? On s’était juré de se parler, de ne plus garder nos problèmes pour nous, de ne plus se repousser… Et j’ai fait exactement le contraire.
Frustré, Sirius secoua la tête avant même qu’il n’ait fini de parler. Evidemment qu’il se souvenait de leur cinquième année. Les pires semaines de sa vie. Ce qui avait commencé comme une simple blague contre Rogue s’était transformé en une des plus violentes disputes entre les Maraudeurs. Tu m'étonnes ... Au fait, suite à une erreur de frappe j'ai fait apparaitre le &. Genre vous saviez que c'était une abréviation de "et" latin? Genre ça se voit grave sur cette police la, on distingue bien le E et le T.
- Sérieusement, James, tu ne me dois rien. Tu n’avais juste pas envie de parler à ce moment-là c’est tout, et puis ce n’était même pas faux. Mes parents pourraient mourir, je m’en ficherais totalement. Je ferais même peut-être une fête pour célébrer ça !
- Avec des banderoles ? BORDEL ME PARLAIS PAS DE BANDEROLE JE VAIS PETER UN CABLE
- Et des confettis ! On a voulu en mettre dans la voiture d'une collège parce qu'elle partait mais on a jugé que les ballons c'était mieux
James secoua la tête. Il savait au fond de lui que les sentiments de Sirius à l’égard de ses parents étaient plus complexes qu’il tentait de le faire croire mais il laissa couler.
- Ça n’enlève rien au fait que je n’aurais pas dû…
- Ok, écoute-moi, coupa Sirius faussement exaspéré. Tu ne comprends pas ce que je voulais dire. Tu as fait déjà tant de choses pour moi, tes parents aussi… Merlin, Godrics Hollow est plus devenu une maison pour moi en un an que Square Grimmaurd le reste de ma vie ! Alors si juste pour cette fois tu avais besoin de t’inquiéter pour tes parents, parce que ce sont les tiens soyons réalistes, ça me va. Je suis là pour toi aussi. Et je vais m’arrêter là, notre conversation devient vraiment trop niaise à mon goût. Merlin, on est les Maraudeurs oui ou non ? être les Mauraudeurs n'empêche pas d'être niais. Et j'ai franchement besoin de guimauve en ce moment, alors allez y dans la niaiserie.
James sourit et se contenta de continuer à manger sa tarte. Si Sirius ne voulait pas entendre ses excuses directement, très bien, il n’allait pas le forcer. Son meilleur ami n’avait jamais aimé les discussions larmoyantes, surtout lorsqu’il en était le centre. C’était un paradoxe de Sirius : il adorait se mettre en avant, un peu trop pour son ego -mais James n’allait pas être celui qui ferait de commentaire sur ce point- sans jamais en révéler plus sur lui que nécessaire.
Ils repartirent quelques minutes plus tard vers la tour de Gryffondor pour découvrir que malheureusement Lily et Remus avaient réussi à dissuader Peter d’organiser une fête. mdr les préfets parfaits

**
*


Deux semaines plus tard, les Maraudeurs descendirent prendre leur petit déjeuner en traînant des pieds. James avait passé une partie de la nuit à écrire à ses parents pour s’assurer que son père allait vraiment bien et les autres, par pure solidarité, l’avaient attendu avant d’aller se coucher. Son père avait beau être sorti de l’hôpital depuis plus d’une dizaine de jour, il n’avait toujours pas repris le travail, ce qui faisait que James ne passait pas une journée sans prendre de ses nouvelles.
Les filles étaient déjà attablées en bout de table, près des petits pains au beurre, et plus étonnement à côté de Mary McDonald. En face d’elles, Adrian Connelly, l’attrapeur de l’équipe, n’avait pas d’assiette devant lui mais trois tasses de thé dépareillées et un énorme grimoire, soutenu par la cruche de lait vers laquelle lorgnait Dorcas.
- Qu’est-ce qui se passe ici ? Demanda Remus.
- La seconde épreuve est prévue pour aujourd’hui, expliqua Mary. C’est à mon tour de passer en Botanique… Dommage que Neville soit pas dans leurs rangs.
- Ah…J’avais complétement oublié… avoua James. Désolé Mary, on ne t’a pas beaucoup aidé…
- C’est pas grave. J’ai entendu ce qui était arrivé à ton père, la Gazette en a encore parlé ce matin. Je comprends que tu n’aies pas pu assurer ton rôle de coach, dit-elle en souriant. Adrian t’a remplacé.
- Merci, Connelly. Même si je suis irremplaçable, j’apprécie le geste ! Cte modestie. Ah mince, fait que j'aille réveiller mes parents, je reviens
Adrian releva les yeux de l’une de ses tasse de thé.
- Tu me connais, je ferais tout pour mon cher capitaine.
- Je ne comprends toujours pas pourquoi vous avez besoin d’un grimoire et de tasse de thé pour l’épreuve, commenta Peter.
- Adrian essaye, et je dis bien essaye, de deviner en quoi va consister l’épreuve et comment je pourrais la gagner grâce à la divination. MAIS QUELLE BLAGUE AHAHA, t'as besoin que je te prête Gethin?
- Tu n’avais pas arrêté la divination cette année ?
- Si, reconnut Adrian. Mais je me souviens encore un peu de mes cours de troisième année donc ça ne devrait pas être bien compliqué…Black, qu’est-ce que tu vois là ? Un agneau ou des caches-oreilles ? Genre si c'est des cache-oreilles c'est des mandragores, c'est ça?
Sirius vint se placer derrière lui et observa par-dessus son épaule.
- Personnellement je pencherais plus pour un pull à trois manches…
- Génial, s’exclama Mary. Je sens que cette épreuve va être géniale.
- Tu vas sûrement devoir affronter un agneau qui porte des caches-oreilles tout en tricotant un pull à trois manches, résuma Alexia. Rien d’insurmontable franchement. Parfaitement normal en Botanique, du reste.
- Pourquoi est-ce qu’un agneau aurait plusieurs caches-oreilles ? Répliqua Alice. Il n’a qu’une paire d’oreille !
- Est-ce que tu te rends compte que ça n’a aucun sens ? Intervint Marlène en avalant une cuillère de céréales. Je suis sûre que de toute façon Dumbledore a encore laissé un indice quelque part, comme la dernière fois, et qu’on n’a rien capté !
James tenta de se repasser dans la tête le discours du directeur quand il avait annoncé la deuxième épreuve, mais sa mémoire lui fit défaut. De toute façon, il était persuadé que même s’il s’en était rappelé il n’aurait pas compris l’énigme concocté par Dumbledore.
- Tu dois affronter qui déjà ?
- Tiberius Ackerley, Dymphna Zabini et Bertha Jorkins, cita Mary en comptant sur ses doigts. Vous en pensez quoi ? Ils sont bons en botanique ? Bertha Jorkins. C'est dans la poche.
- En tout cas, ils sont nuls en divination, décréta Adrian qui était passé au chapitre suivant du grimoire et à sa troisième tasse.
Lily se tourna vers Mary, rassurante.
- Je ne connais pas trop leur niveau, ils sont tous en sixième année. Par contre je sais que toi, tu es la meilleure de notre maison. Tu n’as pas à t’en faire. Tu pourrais aller voir les membres du club de Botanique sinon, juste pour avoir un ou deux conseils ?
- On a un club de Botanique nous ? S’étonna James, stupéfait. Ça existe ?
- Merlin, Potter… Est-ce que tu t’intéresses à autre chose qu’au Quidditch ?
James eut envie de répondre « oui, à toi » AHAHHAH ça aurait été drôle, beaucoup tu l'as pas dit? , mais il se mordit la langue au dernier moment. Il s’était promis d’être plus mature cette année, et surtout il avait affirmé à Lily qu’il ne la draguerait plus à chaque occasion, qu’il lui laisserait « de l’espace » comme disait Remus. Et jusqu’ici, sa technique avait l’air de plutôt bien fonctionner. Certes, elle n’était pas exactement sous son charme mais ils arrivaient à tenir une conversation sans se disputer, ce qui était en soi un large progrès. Certes c'est pas faux mais c'est moins drôle.
Ils terminèrent leur petit-déjeuner tous ensemble, alternant entre les suppositions pour l’épreuve et les prédictions farfelues d’Adrian qui commençait à avoir le teint verdâtre à force de boire du thé depuis une heure, à moins que ça ne soit à force de faire tourner ses tasses dans le sens inverse des aiguilles d’une montre puis de de fixer intensément la bouillie de feuilles ramollies, lesquelles produisaient une douce vapeur à l’odeur douçâtre et écœurante.
- C’est un berret ça ? Non ?
- Si tu fermes l’œil gauche et que tu le regardes la tête à l’envers, oui sans doute, se moqua Sirius.

**
*


Il s’avéra, deux heures plus tard, que l’épreuve ne comportait ni agneau, ni berret, et encore moins de pull à trois manches.
Toute l’école avait reçu comme consigne de se rassembler dans les gradins du terrain de Quidditch…dont le terrain n’était plus vraiment un terrain, à la grande horreur de James. Un labyrinthe végétal se dressait désormais sur la pelouse soigneusement entretenue par les elfes et les élèves pouvaient voir l’intérieur grâce à leurs places en hauteur #TournoisDesTroisSorciers. Les quatre membres des équipes de chaque maison se tenaient en ligne devant l’entrée, près de Dumbledore. Ils portaient tous leur uniforme ainsi qu’un sac à dos, attendant fébrilement les instructions.
Ces dernières ne tardèrent pas à arriver car la voix de Dumbledore s’éleva brusquement :
- Bonjour à tous ! Je suis ravie de vous retrouver aujourd’hui pour cette deuxième Epreuve du Tournoi de Poudlard. L’épreuve de Botanique sera très simple…
Mary eut envie de lui dire que si l’épreuve était si simple que ça, alors ses paumes n’auraient pas dû être si moites d’appréhension.
-… Comme vous pouvez le voir, les professeurs et moi-même avons conçu ce labyrinthe végétal. Le but est de le traverser, ni plus ni moins. Qu’importe le chemin que vous emprunter, le premier à ressortir se verra attribuer les 150 points. Dans votre sac à dos se trouve quelques objets qui pourront vous aider face aux différentes plantes qui peuplent le labyrinthe. Certaines vous aideront, certaines seront des obstacles. Pour réussir cette épreuve, vous devrez faire preuve d’une grande connaissance en botanique afin de connaître et d’analyser les différentes propriétés des plantes. N’oubliez pas, chacune d’entre elles pourraient vous servir de plus d’une façon… Ah ! Et j’allais presque oublier : vous devrez traverser le labyrinthe sans baguette.
- Sans baguette ? Répéta Dymphna d’une voix aigüe. Vous voulez dire…sans magie ? ENORME I LOVE IT !
- C’est exact, miss Zabini. Comme je l’ai dit, ce ne sont pas vos aptitudes magiques qui sont testées ici, mais votre connaissance des plantes ainsi que votre capacité à vous en sortir sans avoir recours à la magie.
Il promena son regard bleu sur chacun d’entre eux et Mary resserra instinctivement ses doigts autour de sa baguette, comme si une liane ou une branche d’arbre allait surgir pour la lui arracher des mains.
- Bien, maintenant que toutes les règles ont été exposé, veillez donner votre baguette à votre directeur de maison. Vous les récupérez à la fin de l’Epreuve. ça doit tellement être un déchirement de se séparer de sa baguette
McGonagall se contenta d’un hochement de tête qui devait être pour elle un encouragement en récupérant sa baguette, et Mary vit du coin de l’œil le professeur Slughorn tapoter la joue de Dymphna qui paraissait vouloir lui mordre la main (ou lui casser le poignet). YEAH ça aussi ça doit être trop drôle
Finalement, ils se mirent tous en ligne devant l’entrée du labyrinthe. Mary inspira un grand coup, puis, au signal du directeur avança avec les autres. Quand ils entrèrent à l’intérieur, la luminosité se réduisit fortement et un courant d’air s’engouffra autour d’eux. Ce n’était pas vraiment angoissant à proprement parler, la végétation qui les entourait était…chaleureuse ? Mary ne savait pas si on pouvait réellement qualifier des buissons d’amicale, mais c’est ce qu’elle ressentait au sein du labyrinthe. L’épreuve serait sans doute difficile, mais pas au point de mettre leur vie en danger. De l’autre côté des hautes haies, elle pouvait entendre les élèves dans les gradins qui criaient des encouragements et elle crut même reconnaître la voix de James dans le lot.
- Bon, commenta Tiberius Ackerley en tournant sur lui-même pour observer. On ne va rester planter là hein ?
- On ne voudrait pas prendre racines, plaisanta Mary, tendue.
- Oh ! J’aime tes jeux de mots, McDonald ! Si on n’était pas en compétition je te donnerais un coup de pouce rien que pour ça !
Mary sourit.
- Ce n’est pas vos blagues qui vont nous faire avancer, dit Dymphna. On ferait mieux de se séparer, chacun de notre côté.
- Vous êtes sûrs ? Marmonna Bertha, l’air inquiet.
- Certaine. La dernière chose dont j’ai envie c’est de rester coincée dans un labyrinthe avec toi. Chise que je peux parfaitement comprendre. En fait, les jumelles Zabini, tu fais de l'une d'elle la mère de Blaise, genre la croqueuse de diamant?
Sur ces bons mots, elle balança son sac à dos sur son épaule et partit vers la gauche, ses longs cheveux sombres battant ses épaules. Les autres s’attardèrent encore une seconde, gênés, avant de l’imiter.
Dès que Mary se retrouva seule, elle s’agenouilla et prit le temps de fouiller dans le sac qu’on lui avait donné. Une bouteille d’eau, une boîte d’allumette (étant née-moldue elle fut heureuse de savoir s’en servir, elle se demanda comment les trois autres issus de familles de sorcières allaient s’en sortir), et… une paire de cache-oreille ? Yeah, Adrian a visiblement des dons. Au fait, ça commence à devenir suspect entre Adrian et Mary. Elle retint un éclat de rire et se jura de proclamer Adrian grand Divin du Siècle.Qu'est ce que je disais. Elle ne savait pas à quoi tout ça allait bien pouvoir lui servir, mais elle supposait qu’elle le découvrirait assez vite. DES MANDRAGORE TAS JAMAIS VU HARRY POTTER DEUX OU QUOI?
Mary avança de plusieurs pas sur le chemin qu’elle avait emprunté avant de bifurquer sur sa gauche. Les bruits de la foule s’accentuèrent. Bien. C’était déjà une bonne chose, elle avait remarqué que la sortie du labyrinthe se situait juste au pied des gradins. Plus elle entendait la foule et plus elle se rapprochait de la sortie.
Malgré tout, il n’y avait pas que les cris des élèves qui étaient perceptibles. Tout autour d’elle, des bruits étranges s’élevaient, comme des feuilles qui bruissaient ou encore des branches qui craquaient. Au loin, un cri retentit. Mary se figea. C’était Bertha Jorkins, impossible de confondre ce cri hystérique avec quelqu’un autre. Sur quoi avait-elle pu tomber ?
Cependant, alors qu’elle tournait à l’angle, Bertha Jorkins devint le dernier de ses soucis. Au milieu de l’allée, un pot en terre cuite barrait la route, avec dedans une drôle de plante à la face de bébé qui s’agitait en tous sens. MANDRAGORE ! D’une extrême laideur, elle avait d’épaisses feuilles qui lui sortaient du crâne et un teint vert pâle couvert de terre. Sa bouche ne cessait de s’ouvrir, comme si elle voulait crier mais en était incapable. Enfin, ça c’était jusqu’à ce qu’elle aperçoive Mary. Aussitôt la mandragore se mit à hurler.
Mary trébucha, étourdie. Elle avait l’impression d’avoir reçu un coup sur la tête et elle chancela, reculant instinctivement. Dès qu’elle fut hors de vue de la plante, l’effet maladif cessa. Le souffle court, elle se laissa tomber à genoux, le cœur battant à tout rompre dans sa poitrine. Sans savoir comment ils avaient bien pu faire, elle comprit que les professeurs avaient dû ensorceler cette jeune mandragore afin qu’elle ne se mette à crier qu’en voyant quelqu’un. Astucieux. On ne se rendait compte de sa présence que quand elle s’attaquait à vous.
La voix d’Adrian lui traversa l’esprit : « Black, qu’est-ce que tu vois là ? Un agneau ou des caches-oreilles ? ». Sirius s’était trompé. C’était bien un cache-oreille qu’il lui fallait, et justement il y en avait un dans son sac à dos ! Sur qu'on pull à trois manche aurait été moins utile; Est-ce que ça voulait dire que tous les autres membres d’équipe allaient tomber sur une mandragore ? Possible. Si ça trouve, Bertha Jorkins s’était mise à hurler juste pour crier plus fort que la plante et pouvoir passer cet obstacle. La connaissant, elle avait dû être trop occupé en deuxième année à colporter des ragots pour écouter le cours sur la question.
Ses caches-oreilles en fourrure rose fermement en place sur sa tête -et l’air sûrement ridicule-, Mary s’engagea à nouveau dans l’allée. La mandragore se remit à crier dès qu’elle entra dans son champ de vision, ou du moins c’est ce que Mary supposa. Elle ne la voyait que s’égosiller sans rien entendre, ce qui avait un certain aspect comique.
Ravie, elle continua sa route vers la gauche. Par précaution, elle garda ses caches-oreilles. Pour tout ce qu’elle en savait, d’autres mandragores pouvaient très bien encore se cacher plus loin, et même si elle n’entendait plus les bruits du public avec, elle avait une vague idée de vers où elle devait se diriger pour trouver la sortie. Par terre, elle distinguait plusieurs plantes et fleurs qui tapissaient le sol. Certaines brillaient, presque fluorescente, tandis que d’autres avaient l’air parfaitement normales. Elle hésita. Qu’avait dit Dumbledore ? Que chaque plante pouvait servir ? Elle commença à se baisser pour en cueillir quelques-unes, faisant glisser son cache-oreille dans son cou, quand un nouveau cri déchira le silence. Or, cette fois ce n’était ni une mandragore ni Bertha Jorkins.
- Non ! Hurla la voix. Non, lâche-moi ! Ah !
Mary se releva et sans réfléchir se précipita en direction des cris. En face d’elle, Dymphna Zabini était étendue de tout son long, les jambes prises par d’énormes racines qui ressemblaient de loin à des tentacules qui ne cessaient de s’enrouler autour d’elle comme un gros serpent. Paniquée, la Serpentard tentait vainement d’allumer ses allumettes, les mains tremblantes tandis que son sac à dos gisait un peu plus loin. FILET DU DIABLE ! Dans l'ombre se prélasse mais au soleil grimace ... C'est ça ! Cette plante déteste la lumière ! Alallala tout mes souvenirs d'enfance
- McDonald ! Cria-t-elle en se rendant compte de sa présence. Par Merlin, aide-moi !
- Mais…
- Tout de suite !
Mary jura. Le temps qu’elle atteigne son adversaire, le filet du Diable entourait presque la taille de Dymphna. Du moins, Mary espérait que ça soit un filet du Diable, sinon les allumettes ne leur serait d’aucun secours.
Dès que la première s’enflamma, la planta sembla se retracter sur elle-même, apeurée, mais ne lâcha pas Dymphna pour autant.
- Il en faut plusieurs, dit Mary. Il faut plus de lumière !
- Et bah qu’est-ce que t’attends ? Allume tes trucs moldus, elle va m’étouffer !
Mary déglutit et fit un pas de côté pour éviter une des branches du filet qui tenait de lui saisir la cheville. Elle craqua une nouvelle allumette et la planta dans le sol. Puis une autre. Et encore un autre…jusqu’à vider sa boîte. Le halo des flammes projetait une douce lumière qui irradiait assez pour illuminer toute l’allée, comme si quelqu’un avait créer un gâteau d’anniversaire géant avec plein de bougies. Le filet du Diable parut vouloir luter, mais quand Mary commença à allumer les allumettes du paquet de Dymphna, la plante battit en retraite. Ingéniiiiiieux
La Serpentard se releva lentement à genoux, secouée. Mary remarqua alors que ses manches étaient déchirées ainsi que des griffures tout le long de ses bras.
- Tu vas bien ?
- Je crois…
- Qu’est-ce que c’est ? C’est le filet du Diable qui a fait ça ?
Dymphna baissa les yeux.
- Non… C’était un Snargalouf. Il m’a eu par surprise à l’entrée du labyrinthe. Pour moi ça reste une insulte. Mais en vrai c'est cool de nous emmener dans le labyrinthe parce qu'on (re)découvre plein de plante et tout !
Le Snargalouf, si la mémoire de Mary était bonne, était une dangereuse plante carnivore qui ressemblait à une souche d'arbre morte dans son état passif avant de passer à l’action en projetant sur sa proie des vignes pleines d'épines.
- Comment…comment tu t’en es sorti ?
- Je me suis débattue et j’ai couru. Un peu plus loin j’ai vu Tiberius au prise avec une plante à Pipaillon.
- A papillon ?
Dymphna lui lança un regard noir.
- A Pipaillon, idiote. Tu sais, elle produit une fleur tous les cent ans dont le parfum attire les imprudents ? Elle égare les gens dans la forêt. Tiberius a dû partir dans la mauvaise direction.
- Et tu ne l’as pas aidé ? S’indigna-t-elle.
- Pourquoi je l’aurais fait ? Le but c’est de gagner !
- Si je ne t’avais pas aidé, tu serais toujours à essayer d’allumer une pauvre allumette, Zabini !
- J’avais à peine besoin de toi… "je me suis jamais retrouvée en situation délicate"
- C’est ça.
Mary secoua la tête. Que faire maintenant ? Repartir chacune de son côté ? Au vu des coups d’œil que Dymphna jetait vers la gauche, elle avait elle aussi remarquer que la sortie était dans cette direction. J'ai l'impression de revoir Cédric et Harry dans le 4 Nerveusement, elle jouait avec un bracelet à son poignet, étalant sans le faire exprès un filet de sang qui coulait de ses égratignures. Un bracelet qu’elle avait déjà vu sur une autre personne.
- Ça te fait étrange ?
- Quoi ?
- Ça te fait étrange de faire quelque chose sans ta sœur pour une fois ? Explicita Mary.
Cette fois, le regard de Dymphna était carrément glacial.
- A ton avis, McDonald ? Phyllida et moi, on n’a pas passé un jour séparé depuis notre naissance, on est dans le même dortoir depuis cinq ans, et là je me retrouve toute seule dans un labyrinthe plein de plantes monstrueuses qui viennent de manquer de me tuer. Alors oui, si tu veux savoir, je préfèrerais avoir Phyllida avec moi plutôt que…eh bien toi. Franchement, ça doit être relou d'être accroché à quelqu'un chaque seconde de ta vie, enfin moi, j'aime trop la solitude pour supporter.
Au moins, ça avait le mérite d’être honnête. Mary piétina sur place, gênée. Au bout de quelques secondes, Dymphna soupira.
- Allez viens, il faut continuer. La sortie est par là, autant y aller toutes les deux. Où est mon sac ?
- Juste là…
- Ah ! Dit-elle en le ramassant avant de fouiller dedans. J’ai cru que j’avais perdu mes plantes !
- Quelles plantes ?
- Tu n’en as pas ramassé ?
- J’allais le faire mais…tu as crié alors…
- Hum… Tu veux retourner en chercher ?
- Et te laisser sortir du labyrinthe avant moi ? Hors de question. Je passe devant, tu me dois bien ça.
Dymphna parut sur le point de protester puis hocha la tête à contre cœur. Elles continuèrent leur chemin l’une derrière l’autre, en silence. Mary s’attendait à tout moment à retomber sur une plante carnivore ou un brugnon dévoreur, mais quand elles tournèrent à nouveau, elles furent aveuglées par un carrée de lumière. Les haies s’arrêtaient là, découpant la sortie à quelques mètres à peine.
Le bruit de la foule était assourdissant et Mary comprit pourquoi quand elle vit…Tiberius et Bertha qui se trouvaient déjà sur la pelouse aux côtés de Dumbledore. Son estomac se contracta. Apparemment, le Serdaigle ne s’était pas tant perdu de ça, et si Dymphna avait été l’aider, peut-être serait-elle sortie du labyrinthe bien plus tôt. Mais ce n’était pas le temps de refaire la journée avec des si. La dernière qui franchirait la ligne perdrait l’épreuve. Dymphna parut s’en apercevoir en même temps qu’elle. Ah miiiiiiince
Elles partirent au quart de tour. Sauf qu’à la course, Mary avait un avantage : les entraînements de Quidditch. Jamais elle n’avait autant remercié James de leur imposer de courir vingt minutes chaque semaine. Elle dépassa Dymphna en deux foulées et sortit du labyrinthe sous un tonnerre d’applaudissement de la part des Gryffondor.
- Après Serdaigle et Poufsouffle, Gryffondor se place troisième et Serpentard quatrième, annonça Dumbledore. Félicitations à tous !
Mary se précipita en direction des gradins et brandit sa paire de cache-oreille devant le visage d’Adrian, extatique. Il cligna des yeux.
- Tu es un génie ! S’exclama-t-elle.
- Je…J’ai vraiment prédit quelque chose de bon ?
- Oui ! Enfin, il n’y avait pas d’agneau ni rien mais…
Adrian se mit à sautiller sur place.
- Vite ! Donnez-moi une tasse de thé ! Je sens mon troisième œil s’agiter ! Et je prédis une super fête pour Mary McDonald, ce soir ! D'accord. Maintenant vous vous faites un bisous?

Ce chapitre est l'un des plus longs de la fanfic Sérieux? Je me rends pas compte, j'ai pas la même définition de la longueur :lol: :lol: , j'espère que vous avez aimé! J'attends comme toujours vos avis avec impatience et des cœurs dans les yeux! (en mode cartoon you know!) :D
A dans deux semaines!

PS: Cazo, je commente bientôt et Perri je me remets toujours pas de tes derniers chapitres, ils étaient vraiment incroyables! *rougi de plaisir* Moi qui les trouvais grave bancale :lol: :lol:
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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Perripuce a écrit :
annabethfan a écrit :Coucou! Ca va?Non, pas du tout. Les lensois m'ont grave énervé avec leur banderole "chute à Amiens" (par rapport à ce qui s'est passé y'a quelques semaines à Amiens-Losc) ils m'ont grave énervé y'a pas des respect et pour le coup je suis bien contente qu'ils perdent. Pardon.


Ca va aller Perri, ça va aller :lol: Regarde l'OM-PSG demain soir, ça va te détendre (la blague...). Mais je te soutiens, je suis de tout cœur avec toi! (En vrai je ne sais pas ce qui s'est passé désolée ^^)
Ton com' était trop bien et trop drôle en tout cas :lol:
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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Perripuce »

annabethfan a écrit :
Perripuce a écrit :
annabethfan a écrit :Coucou! Ca va?Non, pas du tout. Les lensois m'ont grave énervé avec leur banderole "chute à Amiens" (par rapport à ce qui s'est passé y'a quelques semaines à Amiens-Losc) ils m'ont grave énervé y'a pas des respect et pour le coup je suis bien contente qu'ils perdent. Pardon.


Ca va aller Perri, ça va aller :lol: Regarde l'OM-PSG demain soir, ça va te détendre (la blague...). Mais je te soutiens, je suis de tout cœur avec toi! (En vrai je ne sais pas ce qui s'est passé désolée ^^)
Ton com' était trop bien et trop drôle en tout cas :lol:



JE REMETS DANS LE CONTEXTE

Lille Lens, deux clubs d'une même région, on s'aime pas par principe (enfin moi j'aime bien Lens, c'est genre le grand frère et tout, mais bon). L'an dernier, il fallait qu'Amiens perde pour que Lens monte en L1, et Amiens a marqué à la dernière dernières minute et du coup Lens a grave ragé, ce que je comprends. Les lillois si chambreurs ont mis une banderole "BUT POUR AMIENS" pour faire ragé les Lensois. Bon, j'étais pas d'accord parce que je veux que Lens monte et qu'on ai des vrais derbys et tout.
Il y'a quelques semaines, Amiens-Lille. Lille marque (assez rare en ce moment pour être souligné), les supporters d'agitent et se collent contre la barrière ; cette barrière s'effondre, ça fait mal plusieurs blessés et tout https://www.youtube.com/watch?v=9dMFAoezmlU
Et en plus le président Amienois qui dit que c'était de la faute des Lillois MAIS L ENQUETE A DIT QUE LA BARRIERE ETAIT MAL FIXEE MISKHINE CEST VOTRE FAUTE NAH !

Puis là les lensois qui déploient une banderole "chute à Amiens" en réponse à celle de l'an dernier. Franchement pas de respect j'aurais plus de pitié.

Voilà voilà :lol: :lol:

AH ET AU FAIT j'ai relu les commentaires des EDG et j'ai pris une grande décision : dès que je finis Lucy (et je vais cravacher parce que c'est long et que je veux reprendre les EDG) je reprendrais définitivement et je ferais une pause dans les fanfic' voilà c'est ma grande décision de la journée.
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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Perripuce a écrit :

JE REMETS DANS LE CONTEXTE

Lille Lens, deux clubs d'une même région, on s'aime pas par principe (enfin moi j'aime bien Lens, c'est genre le grand frère et tout, mais bon). L'an dernier, il fallait qu'Amiens perde pour que Lens monte en L1, et Amiens a marqué à la dernière dernières minute et du coup Lens a grave ragé, ce que je comprends. Les lillois si chambreurs ont mis une banderole "BUT POUR AMIENS" pour faire ragé les Lensois. Bon, j'étais pas d'accord parce que je veux que Lens monte et qu'on ai des vrais derbys et tout.
Il y'a quelques semaines, Amiens-Lille. Lille marque (assez rare en ce moment pour être souligné), les supporters d'agitent et se collent contre la barrière ; cette barrière s'effondre, ça fait mal plusieurs blessés et tout https://www.youtube.com/watch?v=9dMFAoezmlU
Et en plus le président Amienois qui dit que c'était de la faute des Lillois MAIS L ENQUETE A DIT QUE LA BARRIERE ETAIT MAL FIXEE MISKHINE CEST VOTRE FAUTE NAH !

Puis là les lensois qui déploient une banderole "chute à Amiens" en réponse à celle de l'an dernier. Franchement pas de respect j'aurais plus de pitié.

Voilà voilà :lol: :lol:

AH ET AU FAIT j'ai relu les commentaires des EDG et j'ai pris une grande décision : dès que je finis Lucy (et je vais cravacher parce que c'est long et que je veux reprendre les EDG) je reprendrais définitivement et je ferais une pause dans les fanfic' voilà c'est ma grande décision de la journée.
Ok j'ai compris et effectivement c'est pas cool! Ouais j'avais vu la vidéo y'a quelques jours, c'est impressionnant! (Et totalement déplacé d'accuser les supporters...)

Très honnêtement, je comprends qu'on ne puisse pas tout avoir donc même si je serais triste que Lucy se termine je serais trop contente que les EDG reprenne :D Mais juste... perso j'attends toujours la super suite de la Cour des Miracles, c'est dans ton programme? ^^
Perripuce

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Perripuce »

annabethfan a écrit :
Perripuce a écrit :

JE REMETS DANS LE CONTEXTE

Lille Lens, deux clubs d'une même région, on s'aime pas par principe (enfin moi j'aime bien Lens, c'est genre le grand frère et tout, mais bon). L'an dernier, il fallait qu'Amiens perde pour que Lens monte en L1, et Amiens a marqué à la dernière dernières minute et du coup Lens a grave ragé, ce que je comprends. Les lillois si chambreurs ont mis une banderole "BUT POUR AMIENS" pour faire ragé les Lensois. Bon, j'étais pas d'accord parce que je veux que Lens monte et qu'on ai des vrais derbys et tout.
Il y'a quelques semaines, Amiens-Lille. Lille marque (assez rare en ce moment pour être souligné), les supporters d'agitent et se collent contre la barrière ; cette barrière s'effondre, ça fait mal plusieurs blessés et tout https://www.youtube.com/watch?v=9dMFAoezmlU
Et en plus le président Amienois qui dit que c'était de la faute des Lillois MAIS L ENQUETE A DIT QUE LA BARRIERE ETAIT MAL FIXEE MISKHINE CEST VOTRE FAUTE NAH !

Puis là les lensois qui déploient une banderole "chute à Amiens" en réponse à celle de l'an dernier. Franchement pas de respect j'aurais plus de pitié.

Voilà voilà :lol: :lol:

AH ET AU FAIT j'ai relu les commentaires des EDG et j'ai pris une grande décision : dès que je finis Lucy (et je vais cravacher parce que c'est long et que je veux reprendre les EDG) je reprendrais définitivement et je ferais une pause dans les fanfic' voilà c'est ma grande décision de la journée.
Ok j'ai compris et effectivement c'est pas cool! Ouais j'avais vu la vidéo y'a quelques jours, c'est impressionnant! (Et totalement déplacé d'accuser les supporters...)

Très honnêtement, je comprends qu'on ne puisse pas tout avoir donc même si je serais triste que Lucy se termine je serais trop contente que les EDG reprenne :D Mais juste... perso j'attends toujours la super suite de la Cour des Miracles, c'est dans ton programme? ^^
AH ! Merci Anna', ça fait plaisir de voir des gens censés dans cette terre !

Oui désolée c'est un peu short de tout faire ....
Oui désolée, évidemment que c'est dans mon programme, j'ai presque fini le prochain chapitre !
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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Cazolie »

UUUUUUUUUUGH JE CROYAIS QUE TU POSTAIS PAS CETTE SEMAINE j'étais dueper

Pour "Hard rain's gonna fall" en fait je connaissais pas cette chanson avec Outlander donc je comprends complètement que tu préfères la vraie version :lol:

MAINTENANT JE LIS

Edit : je commenterai plus tard, Anna de mon coeur, parce que je voudrais avancer mon chapitre, mais c'était de la baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalle et je suis trop contente que tu aies posté !!
cochyo

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par cochyo »

Super ! Vraiment sympa ! Par contre la plante a pipaillon tu sors d'où cette info ? Parce que tout ce qu'on sait dans HP c'est que la classe était sensé la taillée ....
Bravo !
annabethfan

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par annabethfan »

Cazolie a écrit :UUUUUUUUUUGH JE CROYAIS QUE TU POSTAIS PAS CETTE SEMAINE j'étais dueper

Pour "Hard rain's gonna fall" en fait je connaissais pas cette chanson avec Outlander donc je comprends complètement que tu préfères la vraie version :lol:

MAINTENANT JE LIS

Edit : je commenterai plus tard, Anna de mon coeur, parce que je voudrais avancer mon chapitre, mais c'était de la baaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaalle et je suis trop contente que tu aies posté !!
Ouais moi non plus je m'en souvenais plus, ça m'a frappé ce matin en mode: eh mais je dois poster! :lol:

Je connaissais pas non plus mais quand j'ai vu que Bob Dylan l'avait chanté je suis allé écouter et j'ai adoré!!!

T'inquiète t'inquiète prends ton temps ;)
cochyo a écrit :Super ! Vraiment sympa ! Par contre la plante a pipaillon tu sors d'où cette info ? Parce que tout ce qu'on sait dans HP c'est que la classe était sensé la taillée ....
Bravo !
Merci ;) J'ai trouvé l'info sur le wiki HP, et en fait on apprend plus de choses sur cette plante sur Pottermore!
cochyo

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par cochyo »

Ah OK super.
Merci !
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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Perripuce »

Tain Wiki HP le truc mais genre systematiquement ouvert a coté :lol: :lol:
cochyo

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par cochyo »

Perripuce a écrit :Tain Wiki HP le truc mais genre systematiquement ouvert a coté :lol: :lol:
Très sympa ce site mais parfois je me demande si il sort pas des trucs inventé comme ça par celui qui écrit l'article ...
Perripuce

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Re: Au temps des Maraudeurs [Harry Potter]

Message par Perripuce »

cochyo a écrit :
Perripuce a écrit :Tain Wiki HP le truc mais genre systematiquement ouvert a coté :lol: :lol:
Très sympa ce site mais parfois je me demande si il sort pas des trucs inventé comme ça par celui qui écrit l'article ...

Oui c'est le problème avec Wikipédia on sait jamais si c'est vrai ou pas :/
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