OS: A quatre, en guerre contre le monde [Harry Potter]

Vous écrivez une fan fiction et vous voulez la partager avec la communauté Booknode? Faire vivre à vos personnages favoris des aventures inédites?
Alors postez vos textes ici afin qu'ils soient bien différenciés des essais classiques tout droit sortis de l'imaginaire d'autres booknautes.
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Roomsinside852456

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OS: A quatre, en guerre contre le monde [Harry Potter]

Message par Roomsinside852456 »

Coucou,
J'ai lu il y a quelque temps un OS sur Wattpad sur Pansy Parkinson et "sa bande". Dès le début j'ai plongé dans la description, les sentiments des personnages qui parlent à peine et j'ai eu alors la méchante envie d'écrire une sorte de réaction à cet OS. Même "trame" mais point de vue différent. Malheureusement, je ne retrouve plus le titre ni l'auteur, complètement perdue dans les millions d'histoire sur le site Wattpad (que je n'aime pas beaucoup entre nous). Si jamais vous retrouver l'OS, j'aimerai beaucoup le relire et peut-être copier l'addresse URL pour que tous puissent en profiter.
Bref, donc nous sommes avec Pansy Parkinson (surtout), Blaise Zabini, Théodore Nott et Draco Malfoy (mon bébé). C'est la première fois que j'écris une fanfiction et que je la partage alors...je stress :lol: . En plus, je dois avouer n'avoir jamais lu les livres de Rowling (nemetapezpas). J'écris bizarrement et tourne en rond mais bon. J'espère que vous apprécierez quand même.
C'est parti !




Dis-moi, qui es-tu ? Je te vois, devant moi, sous les lumières rouges agressives d'une boîte de nuit. Tes cheveux noirs, ceux collés à ton cou humide de sueur et ceux qui s'envolent lorsque tu danses, perdue dans les basses grondantes des haut-parleurs, offerte. Langoureusement, tu te balances, tu te déhanches sans honte. Un ange dans un endroit de débauche, venue goûter le fruit interdit du désir. Désir qui hurle sa liberté dans les yeux des hommes autour de toi. Désir qui perle à tes lèvres mauves et qu'une langue vient capturer sans permission. Agrippé à toi comme au sein de sa mère, cet inconnu te suce, te parcoure, te pénètre. Déjà tu le repousses d'une main nonchalante sans jamais ouvrir les yeux, sans jamais ouvrir ton corps, ton cœur. Le voleur s'enorgueillit de t'avoir arraché ce que les autres n'avaient jamais reçu. Ne sait-il pas que cela t'indiffère ? Ses lèvres trop grasses posées sur les tiennes sont comme le filtre d'une cigarette écrasée au fond de ta poche. Elle est usée, oubliée, à portée de main pour te plonger, une seconde, dans l'oubli que tu recherches. Puis la seconde s'en va. Doucement. Sans que tu t'en aperçoives. Emportée dans la fumée toxique qui s'échappe de ta bouche.

Alors tu continues à en allumer pour toutes les secondes qui passent, la dernière clope aussi inutile que la première, encore et encore. Et de clope en clope, de verre en verre, des lèvres oubliées sont entassées dans une petite boîte noire qui reste toujours fermée. C'est une couleur qui te plait le noir. Un top noir, un jean corbeau, des bottes militaires couleur ébène. L'attirail parfait d'une tueuse glissant sur le voile obscur des ténèbres. Ce soir, qui prends-tu en chasse ? Contre qui pars-tu en guerre ? Les mouvements fluides comme une rivière noyée dans son lit, les bras levés au ciel tu refoules ta rage, ta tristesse muselée arrache à ce corps des frissons incontrôlables. Se défouler, c'est la quête, le graal, celui que le Roi Arthur n'a jamais déterré et comme lui tu cherches, les yeux dans le noir, éblouie par les lumières stroboscopiques. Et rien, jamais rien ne calme cette douleur logée au fond de tout sur fond de toi. Alors, chaque soir tu abandonnes les ombres dans les recoins et te baignes de néon. De toute façon, les éclats d'émotions c'est surfait et tu ne t'abaisses pas à exploser comme un ballon tendu d'air. Non, ton éclat à toi est pareil à celui des étoiles et de la lune dans la nuit. L'obscurité te fait naître de tout ton saoul, déjà morte à l'intérieur. Sans le savoir, les Hommes t'observent, te contemplent mais ils voient seulement le résidu de clarté qui a pris des millions d'années lumières à atteindre la Terre. Ton ennemi, ce toi-même que tu ne supportes pas quand fuir ne mène pas à Rome.

Que faire de toi ? Que faire de moi qui te regarde ? Bientôt, tu partiras, l'heure avance sur le cadran du temps, l'aube se couche sur la nuit et le soleil coure après la lune intouchable. Je suis perdu dans cet instant où tout marche trop vite et court trop lentement. Pas vraiment suspendu mais presque, le moment s'étire tel un élastique qu'on étire jusqu'à ce qu'il craque. Et les rouages reprennent le travail, la réalité s'éveille en baillant encore prisonnière d'un rêve de chants et de palmiers, d'étoiles et d'oasis. Comme si un appel avait été lancé dans le silence de ce désert, tes amis te rejoignent un à un. Le premier, un grand à la peau couleur cannelle se rapproche, un joint coincé entre les dents, la fumée dans les yeux, des litres dans le cœur. Il arrive près de toi au rythme des roulis d'un bateau où lui seul a embarqué. Une brindille aux cheveux emmêlés et à la force d'un chêne le rattrape de justesse avant qu'il ne passe par-dessus bord. Le jeune homme planté ferme sur ses pieds le soutient en te parlant, cherchant à te faire reprendre contact avec le monde. Mais rien n'y fait alors en attendant, il fait un signe à un blond affalé sur une banquette du fond et part en direction des toilettes en tirant derrière lui un bagage trop lourd et trop humain. Le blond déplie donc son corps écrasé sous une flopée de corps de femmes-oiseaux. Leurs bras qui s'envolaient et bruissaient sur ses vêtements, sa peau, ses cheveux, cessent. Pour arriver à toi, il fend la foule de danseurs désarticulés et quittent les bras d'une idylle. Son regard te surveille, aucun mal ne t'arrivera sous ses ailes protectrices. Dans la ruelle d'à côté, le fou qui t'a volé un baiser recrache ses dents avec un mélange de bile et de regrets. Des trois hommes qui l'ont tabassé, le blond frappait le plus fort, le plus longtemps aussi après que les deux autres se soient lassés. Dès que sa main touche la tienne, tu lèves la tête vers lui et dans tes yeux une lueur s'anime, enfin. Ah, tes yeux ! Verts forêt de printemps, vierge à nouveau après l'hiver, ils daignent voir pour de vrai. Comme le tournesol suit naturellement le soleil, tu suis avidement cette tête couleur des rayons de miel. Ce dernier, jardinier improvisé, s'érige en garde du corps pour cette fleur craintive. A quatre, ils franchissent les portes de la boîte de nuit. A quatre, ils se soutiennent les uns les autres, des amis, des frères et sœur dans l'âme, chacun noyant ses blessures dans la drogue, le sexe et l'alcool mais guérissant dans le regard des trois autres. A quatre, ils défient les insultes, les moqueries et encaissent les coups du mieux qu'ils peuvent, du mieux qu'ils savent. Ne reniant rien de ce qu'ils sont, fiers de ce qui fait leur sang, ils partent en guerre. En guerre contre le monde et contre eux-mêmes.


EDIT : corrections de cipounette intégrées :D
Dernière modification par Roomsinside852456 le sam. 03 mars, 2018 1:54 am, modifié 3 fois.
vampiredelivres

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Re: OS: A quatre, en guerre contre le monde [Harry Potter]

Message par vampiredelivres »

Hey hey !
Chose promise, chose due… avec pas mal de retard ! :lol: Plus sérieusement, j'ai lu plus d'une fois, et je me suis à chaque fois retrouvée embarquée dans quelque chose IRL, d'où mon absence de commentaire.
Breeef. Déjà, j'ai totalement accroché sur le concept même. Parce qu'on aime parler de la New Generation, on adore les Dramione (enfin, en règle générale :mrgreen: ), mais on oublie souvent Pansy, Blaise et Théo. Surtout Blaise et Pansy, en fait, pour moi. J'adore cette aura que tu leur as donné. Parce que, au fond, si le trio d'or de Gryffondor était beaux, il y avait un autre groupe, tout aussi solide, à Serpentard, et tu as magnifiquement décrit cette belle fraternité, entre eux. Mon petit cœur de serpent a adoré. ^^
Au niveau de l'écriture, rien à dire. Peu de fautes, un style superbe, fluide, particulièrement élégant, à mon sens. Je parle surtout des métaphores et autres belles figures de style. Et certes, tu tourne peut-être un petit peu en rond, mais dans le cadre de cet OS, ce n'est absolument pas dérangeant :)
N'hésite pas à me prévenir si tu repostes quelque chose, quoi que ce soit ;)
Dernière modification par vampiredelivres le mar. 20 févr., 2018 11:18 am, modifié 1 fois.
cipounette

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Re: OS: A quatre, en guerre contre le monde [Harry Potter]

Message par cipounette »

Roomsinside852456 a écrit :
Dis-moi, qui es-tu ? Je te vois, devant moi, sous les lumières rouges agressives d'une boîte de nuit. Tes cheveux noirs, ceux collés à ton cou humide de sueur et ceux qui s'envolent lorsque tu danses, perdue dans les basses grondantes des haut-parleurs, offerte. Langoureusement, tu te balances, tu te déhanches sans honte. Un ange dans un endroit de débauche, venue goûter le fruit interdit du désir. Désir qui hurle sa liberté dans les yeux des hommes autour de toi. Désir qui perle à tes lèvres mauves et qu'une langue vient capturer sans permission. Agrippé à toi comme au sein de sa mère, cet inconnu te suce, te parcoure, te pénètre. Déjà tu le repousses d'une main nonchalante sans jamais ouvrir les yeux, sans jamais ouvrir ton corps, ton cœur. Le voleur s'enorgueillit de t'avoir arraché ce que les autres n'avaient jamais reçu. Ne sait-il pas que cela t'indiffère ? Ses lèvres trop grasses posées sur les tiennes sont comme le filtre d'une cigarette écrasée au fond de ta poche. Elle est usée, oubliée, à portée de main pour te plonger, une seconde, dans l'oubli que tu recherches. Puis la seconde s'en va. Doucement. Sans que tu t'en aperçoives. Emportée dans la fumée toxique qui s'échappe de ta bouche.

Alors tu continues à en allumer pour toutes les secondes qui passent, la dernière clope aussi inutile que la première, encore et encore. Et de clope en clope, de verre en verre, des lèvres oubliées sont entassées dans une petite boîte noire qui reste toujours fermée. C'est une couleur qui te plait le noir. Un top noir, un jean corbeau, des bottes militaires couleur ébène. L'attirail parfait d'une tueuse glissant sur le voile obscur des ténèbres. Ce soir, qui prends-tu en chasse ? Contre qui pars-tu en guerre ? Les mouvements fluides comme une rivière noyée dans son lit, les bras levés au ciel tu refoules ta rage, ta tristesse muselée arrache à ce corps des frissons incontrôlables. Se défouler, c'est la quête, le graal, celui que le Roi Arthur n'a jamais déterré et comme lui tu cherches, les yeux dans le noir, éblouie par les lumières stroboscopiques. Et rien, jamais rien ne calme cette douleur logée au fond de tout sur fond de toi. Alors, chaque soir tu abandonnes les ombres dans les recoins et te baignes de néon. De toute façon, les éclats d'émotions c'est surfait et tu ne t'abaisses pas à exploser comme un ballon tendu d'air. Non, ton éclat à toi est pareil à celui des étoiles et de la lune dans la nuit. L'obscurité te fait naître de tout ton saoul, déjà morte à l'intérieur. Sans le savoir, les Hommes t'observent, te contemplent mais ils voient seulement le résidu de clarté qui a pris des millions d'années lumières à atteindre la Terre. Ton ennemi, ce toi-même que tu ne supportes pas quand fuir ne mène pas à Rome.

Que faire de toi ? Que faire de moi qui te regarde ? Bientôt, tu partiras, l'heure avance sur le cadran du temps, l'aube se couche sur la nuit et le soleil coure après la lune intouchable. Je suis perdu dans cet instant où tout marche trop vite et court trop lentement. Pas vraiment suspendu mais presque, le moment s'étire tel un élastique qu'on étire jusqu'à ce qu'il craque. Et les rouages reprennent le travail, la réalité s'éveille en baillant encore prisonnière d'un rêve de chants et de palmiers, d'étoiles et d'oasis. Comme si un appel avait été lancé dans le silence de ce désert, tes amis te rejoignent un à un. Le premier, un grand à la peau couleur cannelle se rapproche, un joint coincé entre les dents, la fumée dans les yeux, des litres dans le cœur. Il arrive près de toi au rythme des roulis d'un bateau où lui seul a embarqué. Une brindille aux cheveux emmêlés et à la force d'un chêne le rattrape de justesse avant qu'il ne passe par-dessus bord. Le jeune homme planté ferme sur ses pieds le soutient en te parlant, cherchant à te faire reprendre contact avec le monde. Mais rien n'y fait alors en attendant, il fait un signe à un blond affalé sur une banquette du fond et part en direction des toilettes en tirant derrière lui un bagage trop lourd et trop humain. Le blond déplie donc son corps écrasé sous une flopée de corps de femmes-oiseaux. Leurs bras qui s'envolaient et bruissaient sur ses vêtements, sa peau, ses cheveux, cessent. Pour arriver à toi, il fend la foule de danseurs désarticulés et quittent les bras d'une idylle. Son regard te surveille, aucun mal ne t'arrivera sous ses ailes protectrices. Dans la ruelle d'à côté, le fou qui t'a volé un baiser recrache ses dents avec un mélange de bile et de regrets. Des trois hommes qui l'ont tabassé, le blond frappait le plus fort, le plus longtemps aussi après que les deux autres se soient lassés. Dès que sa main touche la tienne, tu lèves la tête vers lui et dans tes yeux une lueur s'anime, enfin. Ah, tes yeux ! Verts forêt de printemps, vierge à nouveau après l'hiver, ils daignent voir pour de vrai. Comme le tournesol suit naturellement le soleil, tu suis avidement cette tête couleur des rayons de miel. Ce dernier, jardinier improvisé, s'érige en garde du corps pour cette fleur craintive. A quatre, ils franchissent les portes de la boîte de nuit. A quatre, ils se soutiennent les uns les autres, des amis, des frères et sœur dans l'âme, chacun noyant ses blessures dans la drogue, le sexe et l'alcool mais guérissant dans le regard des trois autres. A quatre, ils défient les insultes, les moqueries et encaissent les coups du mieux qu'ils peuvent, du mieux qu'ils savent. Ne reniant rien de ce qu'ils sont, fiers de ce qui fait leur sang, ils partent en guerre. En guerre contre le monde et contre eux-mêmes.
Coucou ! Alors je me suis permise de corriger les quelques fautes que t'as faites parce que j'ai vraiment vraiment beaucoup aimé ton écrit ! J'aime beaucoup le point de vue extérieur qui ne connaît rien à leur histoire et qui pourtant capte pleins de trucs ! Et les dernières phrases sonnent encore plus juste que le reste ^^
Tu comptes écrire une suite ?
Roomsinside852456

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Re: OS: A quatre, en guerre contre le monde [Harry Potter]

Message par Roomsinside852456 »

A vampiredelivres
Merci pour ton commentaire, ça me fait plaisir ! En plus tu l'as lu plusieurs fois XD faut le faire, même moi j'ai eu du mal à le relire pour traquer les fautes. Plus je lis, moins j'aime.
C'est vrai que le feu des projecteurs est braqué sur le trio et leurs progénitures pourtant sans les serpentards, il n'y aurait pas eu d'histoire tout simplement. On leur laisse toutes sortes de vacheries et ne sont pas "exploités" comme il faut, à part peut-être Draco. En même temps, le fait de les délaisser donne encore plus de possibilités, il y a tellement de blancs dans leurs histoires que l'on peut imaginer ce qu'on veut (que Dieu bénisse Pinterest). Après tout ce n'étaient que des enfants ! (oui, j'ai 19 et je me sens parfaitement adulte XD ). On se revendique Serpentard, à ce que je vois...;)
L'écriture c'est mon gros défaut. Je lis souvent des classiques et franchement ça déteint sur moi, même quand je parle...affreux. Alors si tu me dis que t'as aimé et que c'est pas dérangeant,je suis hyper contente ! Je ne pouvais pas écrire n'importe comment sur des Serpentard, ils ont juste une classe folle ! Après c'était aussi pour montrer qu'ils sont sensibles malgré leur carapace aigrie, d'où les figures de styles.
Je prends note si je poste autre chose :D Bise

A cipounette
Hey ! Merci pour ton commentaire et la correction, un texte est toujours plus beau sans fautes. Je suis contente que tu ais aimé. Le point de vue extérieur, j'y ai pas franchement réfléchi c'était comme une évidence. Je voulais juste montrer que ces gars sont sensibles et "hantés" par des fantômes et se montent une carapace criblée de trous. C'est dingue parce que ma soeur m'a dit exactement la même chose au sujet des dernières phrases :shock:
Je ne sais pas si je compte écrire une suite, peut-être, mais ce n'était pas mon idée d'origine. Depuis, j'ai imaginé pleins de scénarios bien sûr...à voir. Je te fais signe si jamais je poste plus !
Des bisous :3
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