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J'en veux encore 
Bref, je veux bien être prévenue de la suite ! Merciiiiiii Tu nous laisses en plein suspens 
J'avoue que je ne m'attendais pas à le voir mêlé à cette histoire - je pensais que la fanfic serait surtout centrée sur ton OC ^^ ). WHAT THELa maison était encore silencieuse, mais les parquets polis faisaient résonner le bruit des pas plus que nécessaire. Il croisa Kreattur dans la cuisine,
Effectivement c'est là première chose à laquelle j'ai pensé en lisant le mot "décharné"la faisait ressembler à une momie trop vite desséchée
UGH je suis tellement frustrée de ne pas savoir qui c'est, cde qu'elle fait là et tout. Elle a pas l'air d'appartenir aux "méchants" Black— Certainement pas, Remus. Je n’ai pas besoin d’or dans mes coffres, et il n’est pas question de rendre le remède trop cher pour ceux qui en ont besoin.
WHAT WHAT WHAT tu balances trop d'infos insuffisantes je meurs hahaUne illusion dangereuse, en lieu et place d’une liaison dangereuse.
— Je suis désolé, répéta Lupin. Vraiment. On arrivera à le sortir de là, à les sortir de là. Tu as tout ce qu’il faut ?
Je veux savoiiiiiiiir— Toi !
— Oui, moi, répliqua calmement Lupin.
— Tu travailles avec cette… ce monstre !
Franchement entre l'esclavage et les Dursley QUI SAIT CE QUI EST LE PIREC’était possible, bien sûr, même si Monsieur Lupin semblait gentil. Harry eut peur, soudain, et songea à tous ces reportages, à la télévision, où des enfants se faisaient kidnapper et étaient forcés de travailler comme esclaves. Mais il ravala terreur et inquiétude. Si les Dursley lui avaient bien appris une chose, c’était à encaisser. Il pouvait au moins les remercier pour cela.
Cette fanfic va me briser le coeur à cause de tout ce qui aurait pu être beuhMais l’adulte priait secrètement pour que les tractations au Ministère aboutissent enfin, et que Sirius soit libéré.
tu nous a emmenés pour un long périple avec cette histoire *-* (périple que je ne risque pas de quitter en cours de route 
) Après tu peux tenter de poster sur Wattpad ! Les lecteurs, une fois qu'ils sont là, sont bien plus réactifs. Je draine pas mal de monde là-bas donc je peux te faire un coup de pub pour te lancer, si jamais ça t'intéresse. Let me know ! (et j'essaierai aussi de répondre sur ton mur !!)Encore une très belle formulationqu’ils soient de chair ou d’huile
Ooooh Harry... Je l'ai déjà dit dans mon premier commentaire mais moi aussi quand je pense à ce que les Dursley lui ont fait subir j'ai envie de leur jeter un sort.— As-tu faim, Harry ?
Le garçon ouvrit des yeux ronds. Presque comme s’il était effrayé, nota Remus.
— N… non, merci, Mrs Black.
Same hereHarry se demandait si cette femme qui l’accueillait maintenant sous son toit cachait quelque chose.
Remus, DRHGérer les relations humaines, l'émotionne
Encore une fois, très beau passageL'Impasse du Tisseur avait longtemps été son Enfer à lui.
Elle était son havre de paix à elle. Un lieu d'étreintes, de souvenirs.
Là où avaient suinté le sang, le meurtre et la mort, Adhara Black et Adhara Prewett se rejoignaient.
Elle déménage en Suisse ?— Réfléchis-y, continua Severus. Cela te permettrait de te replacer sans risque en territoire neutre.
TU VEUX ME BRISER LE COEUR ? UGHSirius riait. Un rire de dément. Le genre de rire indiquant que l’on ne pouvait plus pleurer.
Et les Aurors étaient en train de l’emmener.
Il était trop tard.
What— Demi-sœurs par notre père, Ian Evans.
J'avais pas pensé à ça tiens. C'est quand même malsainElle n'ignorait pas qu'à travers elle, c'était Lily qu'il cherchait à retrouver. Il ne daignait coucher avec elle que parce qu'elle était la sœur de l'autre.
Ahahah so accuratele fils de James Potter, grand impulsif et farceur devant l’Éternel
Cet entraînement façon Fullmetal Alchemist ahah c'est trop coolEn semaine, il devait être debout à sept heures pour une session d’exercices matinaux. La sorcière avait eu grand plaisir à l’initier à la méditation et à diverses techniques d’arts martiaux, sans compter la course à pied. Du côté du jeune garçon, voir sa tutrice d’ordinaire si rigide se métamorphoser en tigresse sitôt sur le tatami avait été un choc. Après un petit-déjeuner consistant, c’était l’heure des leçons.
PAS D INQUIETUDE on ne peut pas faire pire (sauf si on s'appelle Voldemort. Ou Pettigrow) Bref, c'est mignon ces inquiétudes. Et très réalistes, encore une foisCela amusait Adhara au plus haut point. Elle n’aimait guère les enfants, n’en avait jamais vraiment voulu, se débrouillait comme un manche dès qu’il s’agissait de faire part aux autres de ses ressentis et fragilités, mais elle espérait tout de même mieux s’en sortir que Pétunia et Vernon dans le rôle de responsable légale.
BEURKla salamandre se lovait contre le rat.
RUDEIl se leva et la toisa.
— Tu aurais dû être du côté des Mangemorts.
). Aura-t-on un point de vue des enfants, pour savoir ce qu'ils pensent de leur rencontre?Flamboyante a écrit :Note de l'auteure : En raison du faible nombre de lecteurs et de commentaires, sachez que j'hésite à poursuivre cette fanfiction. Comme signe de bonne foi, voici un commentaire citation
Chapitre 6
Les jours suivants se déroulèrent sans incident majeur. Du haut de ses huit ans, Harry fut très sage, presque contemplatif, et Adhara ne pouvait que s’en réjouir. Elle avait envoyé Remus acheter tout ce dont un enfant pouvait avoir besoin, et son neveu avait eu droit à une garde-robe complète, à une bibliothèque fournie, à des jeux calmes, comme les coloriages et à quelques jouets, magiques ou non. C'est clair que ça change du Harry normal qui a vécu dans le dénuement. Malgré tout, l’ensemble entrait aisément dans le coffre ou l’armoire. Cette parcimonie n’était pas une question de moyens, mais de philosophie et de sens pratique : elle savait pertinemment que sa jeune charge avait manqué de tout chez son autre sœur Oh my god , mais ce n’était pas une raison valable pour le gâter à l’excès. Ce serait à Sirius de jouer au parrain-gâteau, pas à elle. Le loup-garou l’avait également alertée sur l’état de surpoids avancé de Dudley, qu’il avait aperçu de loin lors de ses repérages dans le Surrey. Et s’il n’était pas conseillé de priver un mineur de soins ou d’amour, l’inverse était tout aussi vrai. Il s’agissait donc de trouver un équilibre. Équilibre qu’elle prenait très au sérieux, puisqu’il avait été décidé d’un programme pour les journées de Harry.
En semaine, il devait être debout à sept heures pour une session d’exercices matinaux WHAAAT MAIS J'AIMERAIS PAAS. La sorcière avait eu grand plaisir à l’initier à la méditation et à diverses techniques d’arts martiaux, sans compter la course à pied. Du côté du jeune garçon, voir sa tutrice d’ordinaire si rigide se métamorphoser en tigresse sitôt sur le tatami avait été un choc. Après un petit-déjeuner consistant, c’était l’heure des leçons. Adhara instruisait son neveu sur l’étiquette sorcière, les grandes familles de Sang-Purs, l’origine et le fonctionnement de la magie, la botanique, l’Occulmencie – en dépit des protestations de Remus – et la politique sorcière J'ai l'impression qu'elle le prépare limite à être roi ahah . Remus se chargeait des mathématiques, de l’anglais, des langues étrangères, de l’histoire-géographie, et de la théorie de Défense contre les forces du mal en attendant que Harry soit suffisamment âgé pour posséder sa propre baguette.
Une possible inscription dans une école moldue londonienne en septembre avait également été prévue, mais ils avaient tiré parti de la soif d’en apprendre plus sur le monde magique de la part du jeune garçon. C’était un programme très complet, mais Remus savait se montrer patient et compréhensif dans ses enseignements. Toutefois, Adhara s’inquiétait.
Parfois, elle se questionnait sur sa légitimité à assurer l’éducation de Harry. Le portrait de Lily et James avait beau lui soutenir le contraire, elle doutait de sa capacité à pouvoir rendre leur fils heureux et épanoui. Alors elle essayait de faire au mieux, s’interrogeant sans cesse, dissimulant ses doutes. Comme elle l’avait toujours fait.
Parfois, aussi, elle remettait en cause la moralité de la démarche entreprise. Le gamin était adorable, et elle s’y était plus attachée qu’elle ne l’aurait admis à voix haute, se privant de potion comme stabilisateur émotionnel, afin qu’il n’ait pas à subir de brusques changements d’humeur de sa part. Pour autant, était-il un simple pion, dans le gigantesque jeu d’échecs qu’elle avait construit ? Elle ne le croyait pas, et tentait de l’aimer pour ce qu’il était, à sa manière. Pas le Survivant, le sauveur du monde sorcier et vainqueur du plus grand mage noir des temps modernes. Pas le fils de deux héros de guerre morts dans la fleur de l’âge. Non.
Juste Harry, huit ans, orphelin, maltraité par des gens qui haïssaient ce qu’il représentait, perdu, hésitant.
Juste le fils de sa petite sœur. ça c'est quand même incroyable.
Adhara voulait rattraper ce que Pétunia, par peur, n’avait pas su – pas pu ? - accomplir. Même si, in fine, s’occuper de lui permettait de se rapprocher de Sirius, elle faisait des efforts constants pour se débarrasser des filtres opaques entourant le petit. Adhara espérait simplement qu’elle faisait tout comme il fallait. Cette préoccupation la maintenait éveillée des nuits entières. Pour couronner le tout, l’enfant faisait des cauchemars réguliers, à en hurler à des heures indues.
Dans ces moments-là, Adhara prenait une chaise, lui caressait le front et chantonnait de vieilles berceuses galloises J'ADORE LES GALLOIS , sans forcément le réveiller. La nuit, quand personne ne l’observait, elle s’autorisait à être plus démonstrative dans ses élans d’affection. Bien souvent, Bladger veillait également sur le sommeil de Harry, roulée en boule au pied du lit à baldaquin, ou confortablement installée au bout de la courtepointe. Il était d’ailleurs rare que l’enfant et l’animal ne descendent pas ensemble, une fois le matin venu.
Cela amusait Adhara au plus haut point. Elle n’aimait guère les enfants, n’en avait jamais vraiment voulu, se débrouillait comme un manche dès qu’il s’agissait de faire part aux autres de ses ressentis et fragilités, mais elle espérait tout de même mieux s’en sortir que Pétunia et Vernon dans le rôle de responsable légale. Oh j'en suis sûre que ça ira.
Le jour de la visite des Weasley comment on voit tout les personnages c'est ouf j'aime beaucoup. arriva plus tôt qu’elle ne l’aurait souhaité, mais c’était peut-être mieux ainsi, finalement.
C’était un samedi, et la famille au grand complet fit apparition vers quinze heures, par Cheminette. L’esprit de conciliation avait œuvré, si bien que Molly, Arthur, et les sept enfants entrèrent dans une demeure chaleureuse, aux antipodes d’une classe anglaise qui les aurait certainement davantage embarrassés qu’autre chose.
Il n’y avait aucune raison de rappeler aux Weasley une place qu’ils avaient perdue au sein de l’aristocratie sorcière à cause d’un manque d’argent Cette formulation est parfaite. . Les Prewett, la famille de Molly, avait su conserver quelques liens positifs avec Ignatius et Lucretia Black. À un tel point d’ailleurs, que la matriarche Weasley avait donné à l’un de ses fils Ignatius comme deuxième prénom. J'adore comment tu développes les choses, vraiment. C'est parfait.
L’entrevue se déroula dans les règles, et, comme escompté, Harry charma son monde, ce qui vint s’ajouter à la célébrité. Remus se chargea, pour sa part, de mener la conversation sur des terrains consensuels, tandis que l’hôtesse demeurait en retrait, murée dans un silence qui n’était interrompu que par les politesses d’usage. Il était déjà assez ardu pour elle de ne pas montrer une figure trop hautaine, et les relations sociales n’étant pas son domaine, elle se contentait de faire servir les invités et de surveiller le tout d’un œil d’aigle. Merlin en soit loué, le jeune Ronald avait amené son rat – qui avait été rebaptisé Croûtard – sans se douter un seul instant de ce qui se tramait. L’animal, devenu obèse, sommeillait à moitié dans sa cage. Cela facilita grandement les choses. Ils savent que Croutard est un animagus? Et (désolée) mais il n'est pas à Percy au début? De mémoire Ron le récupère quand Percy a Hermès quand il devient préfet.
Adhara prétendit s’éclipser sur un prétexte quelconque alors que Ron et Harry étaient occupés à jouer dans la chambre de ce dernier, et en profita pour prendre sa forme de salamandre, en catimini J'adoooore. Vaguement étourdi par la quantité de nourriture qu’on lui avait donnée – à dessein – Pettigrow se laissa aisément berner. Les toxines sécrétées par la peau du batracien l’affaiblirent, alors que la salamandre se lovait contre le rat. À ce moment précis, Adhara dut faire violence à sa partie humaine pour réussir à supporter le contact prolongé. C’était une protection supplémentaire contre une potentielle tentative d’évasion du traître.
Harry choisit justement cet instant pour descendre les escaliers, fredonnant Promenons-nous dans les bois, les Weasley sur les talons.
Le loup-garou leva les yeux au ciel, et le reste de l’assemblée hésita à éclater de rire.
Fidèle au poste convenu, le Survivant persuada Ron d’abandonner son père le temps de la balade, et le rouquin acquiesça, visiblement désireux de plaire à son nouvel ami. Molly et Lupin les accompagneraient.
L’espace d’un instant, la scène amusa Adhara. Avec un peu d’entraînement, Harry pourrait devenir un parfait petit Serpentard C'est son obj ahah? . Cependant, elle ne comptait nullement l’influencer lorsque la Répartition viendrait. Le garçon serait libre de choisir, se promit-elle. Elle aussi avait failli se retrouver chez Salazar, mais avait opté pour Poufsouffle, au grand dam de ses parents C'EST LA MEILLEURE MAISON DU MONDE. La raison était simple : du haut de ses onze ans, elle avait compris dès le premier jour à l’école que Gryffondor et Serpentard se livraient depuis des générations une guéguerre stérile qui l’avait vite dissuadée de rejoindre leurs maisons respectives. Serdaigle aurait pu convenir, mais la réputation d’érudit invitait trop souvent à ne pas sous-estimer les élèves qui en faisaient partie. Dans le microcosme de Poudlard, les Serdaigles étaient souvent relativement transparents, certes, mais pas oubliés. Ce qui n’était pas le cas des Poufsouffles. Réputés droits, justes et amateurs de bonne chère, on ne se méfiait pas d’eux. Et la petite Adhara Prewett-Black de onze ans avait su en tirer parti, couplant sans compter les valeurs de sa maison d’adoption et celles, plus traditionalistes, que ses parents lui inculquaient.
Les enfants étaient désormais hors de danger. Ne restaient qu'Arthur, elle, et les deux Aurors sous cape d’invisibilité, dans un recoin du salon. Mais la jeune femme blonde avait le pressentiment tenace qu’une fois que la véritable identité de Pettigrow serait révélée, ceux-ci ne constitueraient qu’une menace secondaire, et commença à s’excuser auprès de son invité.
— Arthur, puis-je te demander de regarder ce qui va suivre avec la plus grande attention, s’il te plaît ? J’ai quelque chose de très important à te montrer.
Par respect pour les Weasley, ils avaient décidé, d’un commun accord, de se tutoyer et de s’appeler par leurs prénoms. Arthur fronça les sourcils, inquiet.
— Il y a un problème ?
— C’est plus compliqué que cela. J’ai découvert que quelqu’un menaçait tes enfants, et j’ai pris les mesures nécessaires. Shacklebolt ? Maugrey ?
Immédiatement, les deux sorciers se révélèrent, devant un Weasley médusé. Courtois, Kingsgley fit un petit mouvement de chapeau dans leur direction.
— Arthur, Miss Black.
Il exécuta une suite de gestes complexes à l’aide de sa baguette, tandis que son collègue forçait Pettigrow à reprendre forme humaine. Arthur, toujours sous le choc, était sans voix. Quant à Adhara, elle exultait.
Tout le travail qu’elle avait accompli ces cinq dernières années prenait enfin sens. Le rat allait payer.
Sirius allait rentrer à la maison. CE SERAIT TELLEMENT LE FEU
Elle ne put empêcher ses yeux de briller d’un éclat mortel, le sang soudain gelé d'anticipation à l’intérieur de ses veines. Pour autant, elle ne baissa pas la garde. Son cousin avait déjà commis l’erreur de se laisser emporter par la soif de vengeance, sept ans plus tôt.
Musique
Un petit homme grassouillet aux yeux injectés de sang se tenait désormais devant eux. Groggy, il mit une poignée de secondes à comprendre ce qui se passait.
Une poignée de secondes de trop.
Sans un mot, Adhara conjura des chaînes porteuses de charmes anti-Animagus, afin qu’il ne puisse plus se transformer. Aucune expression ne filtrait sur sa figure de cire. Arthur était encore muet, mais cet état n’allait pas durer.
— Peter… Peter Pettigrow ? balbutia-t-il, horrifié. Ce moment est absolument jouissif
Adhara échangea un regard satisfait avec Kingsley. Le simple fait que Arthur Weasley le reconnaisse formellement était accablant en soi. Les représentants du Ministère ne pouvaient pas soumettre d’emblée Pettigrow au Véritasérum, car une telle action gênerait le caractère contradictoire du procès à venir, et un bon avocat pourrait faire sortir le traître en un rien de temps, pour vice de forme. En revanche, avec la constatation d’une infraction portant sur l’identité, les Aurors disposaient d’un motif solide pour l’arrêter. Or, la réaction de Mr. Weasley parlait d’elle-même. Alastor Maugrey prit néanmoins soin de demander :
— Vous le reconnaissez, Arthur ?
Celui-ci se redressa, soudain polaire dans son attitude.
— Formellement. Il a dormi dans le lit de mon fils pendant des années. cela doit être légèrement flippant.
Il ne prenait pas la peine d’insulter ouvertement l’homme en face de lui comme Molly l’aurait fait. C’était inutile, et il connaissait la procédure. C’était la raison principale pour laquelle Adhara avait désiré sa présence. En comparaison, son épouse se serait emportée, et aurait très probablement jeté un maléfice à l’ancien Maraudeur, ce qui aurait eu pour effet de compliquer la suite des événements. Il ne fallait pas lui laisser l’ombre d’une chance. Avec un tempérament plus calme et son statut de respectable employé du Ministère, Arthur Weasley faisait office d’un témoin digne de foi.
Maugrey souleva la manche du suspect d’un geste sec.
Une Marque des Ténèbres, était là, à demi-effacée, mais bien visible, sur le biceps flasque. Pettigrow glapit de terreur. La preuve était accablante.
L’Auror plus âgé intervint de sa voix bourrue avant que le rat ne puisse parler.
— Mr. Pettigrow, vous êtes en état d’arrestation. Nous vous conseillons de garder le silence. Emmenez-le, Shacklebolt.
Le sorcier à la peau d’ébène s’exécuta, sous les regards satisfaits – et furieux – des deux autres. C'EST PARFAAAIT
Adhara eut à subir le regard du patriarche Weasley bien après leur départ.
Ils étaient installés dans la salle à manger, dans un silence religieux. Ce fut l’homme qui le brisa.
— Tu savais.
Ce n’était même pas une question.
— Oui.
— Comment ?
— Un sort complexe de localisation.
Elle n’avait pas envie d’en parler. Quelque chose en lui indiquait qu’il n’était pas près de lui pardonner un tel stratagème. Mais le plus troublant de l’affaire était que cela ne la dérangeait absolument pas. Elle est tellement froide, mais c'est ce qui fait son charme, je l'aime beaucoup. Le plan avait fonctionné. Le reste ne comptait pas.
— Et tu n’as pas pensé à nous avertir, Molly et moi ?
— Vous ne m’auriez pas crue.
— Et pourquoi m’avoir gardé, moi, et pas Molly ?
— Je possède un remarquable sens de l’auto préservation.
Arthur se rencogna dans la chaise, morose. D’un point de vue logique, elle avait raison, mais la mise en danger délibérée de sa famille le mettait hors de lui.
— Et s’il avait attaqué Percy ? Ou Ron ?
— Illogique. Il n’allait pas compromettre sa couverture alors qu’on le pensait mort.
— Mais pourquoi ne pas nous avoir avertis ? Ou le Ministère ?
— Le Ministère était corrompu, à l’époque. Il l’est encore aujourd’hui. Et nous savons tous les deux que les Weasley ont perdu leur influence politique avec leur siège au Magenmagot. Tu n’aurais eu aucune chance.
— Je vois.
Il se leva et la toisa.
— Tu aurais dû être du côté des Mangemorts.
Adhara accusa le coup. Il grogna :
— Je me charge de Molly et de Ron.
Et il quitta la pièce.
Soupirant, la blonde envoya un Patronus à Remus, pour lui demander de ramener Harry.
La petite salamandre argentée fila, éclatante de blancheur dans la pénombre.