Alors, je dois vous dire que DDNT est la première fanfiction que je poste ici, mais également la première que j'ai écrit. J'attends donc vos commentaires et vos remarques avec impatience, pour me dire ce qui va et ce qui ne va pas.
DDNT, est une fic en plusieurs partie. Elle commence à la fin de l'épilogue du tome sept, et suivra les élèves qui rentre à Poudlard cette année là jusqu'à la fin de leur 7e année.
L'histoire suit le canon, à deux exceptions près. Je n'ai pas pris en compte "Harry Potter et l'Enfant Maudit", que je ne considère pas comme le canon. Et je me suis permis une légère modification en terme de date. Les élèves entrent donc en première année lors de l'année scolaire 2016-2017. Pour tout le reste, j'ai respecté les informations données par JKR.
La première partie, que je poste dès aujourd'hui, s'intitule "Le Jeu en vaut la baguette" et on y suit Albus Potter. Entre un professeur au comportement étrange, un mystère autour des origines d'une jeune Gryffondor, de mauvaises nouvelles dans la Gazette... mais aussi un grand Jeu organisé pour tout Poudlard, un château à découvrir, de la magie et de nouvelles amitiés..., il à fort à faire pour cette Première Année à Poudlard ! Heureusement, il n'est pas seul, et il est même très bien entouré.
J'espère que vous prendrez plaisir à lire cette histoire. Pour ma part, j'ai adoré l'écrire !
La première partie est intégralement terminée, et je posterais un chapitre par semaine. Oh, et je publie également sur HPF sous un autre pseudo, ne vous étonnez pas si vous y trouvez la fic... Sur ce, assez de blabla, et place à l'histoire !
Chapitre 1 : Le Poudlard Express
Albus essayait difficilement de se frayer un passage dans les couloirs du train bondé qui venait de quitter la gare, tenant fermement sa valise. Quelques pas derrière lui, sa cousine Rose faisait de même, tout en bavardant avec excitation. Il aurait pu la trouver comique, à s’extasier pour un rien en longeant les compartiments, s’il n’avait pas été tout aussi excité qu’elle. Mais il devait bien avouer que lui aussi, les yeux grands ouverts, se perdait dans la contemplation de tout ce qu’il voyait ! D’abord, il y avait eu l’immense locomotive du Poudlard Express, à la gare de King’s Cross. Oh, il l’avait déjà vu, bien sûr, mais c’était autre chose de savoir qu’il allait faire partie des passagers ! Et, une fois à l’intérieur, il ne s’était pas lassé d’admirer son environnement. Des élèves qui riaient, jetaient des sorts, se retrouvaient après de longues vacances... Ce n’était pas tant la magie qui l’impressionnait – après tout, il voyait sa famille jeter des sorts depuis sa naissance – mais plutôt le fait de savoir qu’il allait désormais faire partie de tout ça, et que bientôt, ce serait lui qui jetterait de tels sorts. Par Merlin, qu’est-ce qu’il avait hâte d’arriver à Poudlard... Évidement, comme tous les jeunes sorciers de 11 ans, il y avait pensé tout l’été, au plus grand plaisir de son frère James qui en avait bien profité. Ayant vu l’intérêt et la montagne de questions d’Albus, il lui avait fourni pleins de détails sur l’école de magie, dont la plupart étaient complètement faux. Ainsi, Al se demandait toujours s’il était vrai que les élèves qui obtenaient un Troll à un devoir avaient interdiction de manger pendant trois jours, ou s’il fallait vraiment défier quelqu’un en duel pour entrer dans la salle commune de Gryffondor... En tout cas, il espérait bien que non ! Mais il savait que Poudlard était un lieu hors du commun. Tous ses cousins et cousines adoraient leur école, et Rose et lui attendaient leur tour d’y entrer depuis... depuis toujours, en fait ! Bien sûr, il était un peu triste de quitter ses parents, et Lily, mais il les reverrait à Noël. Ce qu’il souhaitait, maintenant, c’était commencer les cours. Bien qu’il ait aussi un peu peur... Et il ne voulait pas avoir peur, il voulait aller à Gryffondor ! Et pour ça, il devait être courageux ! Et éviter de penser à la répartition, l’unique chose qui l’angoissait à propos de Poudlard... A la place, il se concentra donc sur son avancée dans les couloirs pour gagner un compartiment.
- Al ! Hey, Al...
- Mmmh ? fit l’intéressé en se tournant vers Rose pour lui répondre.
- Tu n’écoutais pas un mot de ce que je disais, n’est-ce pas ?
Elle le regardait, affichant un air à la fois vexé et amusé. Albus feignit l’indignation.
- Bien sûr que si ! Comment pourrais-je ne pas écouter les discours éloquents de ma si parfaite cousine ?
Il avait l’air si innocent en disant cela, son regard planté dans le sien, que Rose ne put s’empêcher d’exploser de rire, aussitôt imitée par son cousin. Leur fou rire mit un moment à se calmer, et uniquement grâce à l’intervention de leur cousine Dominique qui se trouvait quelques mètres plus loin.
Hey, les nains ! Vous ne voyez pas que vous bloquez tout le monde ?
Elle se tenait droite, un sourire moqueur sur le visage, apparemment heureuse de les voir. Ils avaient l’habitude qu’elle les appelle « les nains », presque tout le monde dans la famille y passait. Après tout, elle allait rentrer en sixième année, et excepté sa sœur Victoire (et Teddy, évidemment), c’était elle la plus vieille.
Albus lui fit un grand sourire, ravi de retrouver un visage connu dans la foule d’élèves, et mit quelques secondes avant de remarquer que tous les élèves présents avaient les yeux rivés sur Dom. Il est vrai qu’elle était magnifique avec ses cheveux roux flamboyants et son visage d’ange – après tout, elle avait des ancêtres Vélanes – et Albus était habitué à ce que tout le monde se retourne sur son passage. Cela arrivait aussi avec Victoire et Louis, mais ce n’était pas vraiment la même chose. Dom savait qu’elle était belle, et elle n’hésitait pas à en jouer ! Et elle n’était pas seulement belle, mais brillante aussi, avide de savoir (ce qui expliquait sa présence à Serdaigle), et surtout très franche ! Parfois trop, d’ailleurs, et il lui arrivait d’être blessante ; mais c’était sa cousine et tout le monde l’adorait.
- Venez, reprit-elle, on vous cherchait ! On a cru un instant que vous vous étiez perdus... Voilà, on est dans le compartiment suivant... Ici !
Et en effet, ils n’auraient pas pu le manquer. Le brouhaha était tel que même en fermant la porte on entendait les rires et les cris des élèves à l’intérieur. Albus sentit son cœur s’emplir de joie, comme à chaque fois qu’il retrouvait toute sa famille, et sans attendre, il ouvrit la porte. Le bruit s’amplifia encore alors que tout le monde s’embrassait. Al et Rose posèrent leur valise puis s’assirent au milieu de leurs cousins qui discutaient dans la bonne humeur. Le compartiment accueillait uniquement des membres de leur famille. Albus savait que c’était une sorte de tradition depuis qu’ils étaient assez nombreux pour remplir un compartiment. Ils s’installaient tous au même endroit, puis étaient libres ensuite de déambuler un moment dans le train à la recherche de leurs amis. Mais pour l’instant ils étaient tous là. Enfin, sauf Lucy et Victoire, qui en tant que préfètes, avaient des obligations. Victoire était l’aînée, en septième année à Gryffondor. Tout comme sa sœur Dominique elle était splendide, avec ses longs cheveux blonds doré, mais d’une nature plus calme, plus douce. Elle était d’ailleurs l’actuel sujet de conversation du wagon, puisque tout le monde ne faisait que parler de sa relation avec Teddy.
- James, je ne comprends pas comment tu as pu être surpris, disait Dominique. C’était tellement évident ! Enfin, c’est vrai que tu es encore jeune... Et puis tu es un garçon... Alors je ne devrais pas m’étonner que tu n’aies rien remarquer.
- N’importe quoi ! s’exclama James. Je ne suis pas jeune, d’abord ! Je suis en troisième année, ce qui fait que nous avons à peine trois d’écart !
Albus vit sa cousine lever les yeux au ciel. Si James était quelqu’un de blagueur, spécialisé dans les farces en tout genre, il était aussi extrêmement susceptible, tout le monde le savait. Roxanne, qui était assise à côté de lui, lui ébouriffa ses cheveux bruns cuivrés et se mit à le chatouiller pour le détendre.
- Déstresse, James ! glissa-t-elle.
Il essaya de garder un visage impassible, mais finalement il sourit, et se mit à chatouiller Roxanne à son tour. La jeune fille, une jolie brune à la peau café au lait, avait toujours été, avec leur autre cousine Molly, l’une des seules personnes capable de lui faire entendre raison. Tous les trois – James, Roxanne et Molly – étaient en troisième année à Gryffondor, et avaient hérités des talents de Fred et George pour échafauder les blagues les plus folles. Cela ne plaisait que très peu à leurs parents et encore moins à l’oncle Percy, le père de Molly, qui aurait aimé qu’elle soit plus responsable. La jeune fille, avec ses cheveux roux et son visage enjoué plein de taches de rousseurs, savait pourtant être sérieuse quand il le fallait, mais elle était aussi vive d’esprit et avait toujours pleins d’idées originales pour de nouvelles farces. Heureusement pour Percy, sa fille aînée, Lucy, était beaucoup plus calme et discrète. En cinquième année à Serdaigle, elle étudiait beaucoup mais savait toujours se montrer attentive aux autres et très pédagogue, au grand plaisir de Fred, qui était lui aussi en cinquième année, mais à Gryffondor, et avait souvent besoin de son aide pour ses devoirs. Jovial et joueur, le frère aîné de Roxanne n’était en effet pas très studieux.
Albus fut tiré de ses pensées par Louis qui reprenait la conversation sur Victoire.
- Teddy est beaucoup venu la voir cet été, hein Dom ? Et quand ce n’était pas lui qui venait, c’était elle qui se rendait chez lui. Enfin, elle racontait qu’elle allait voir des amis, mais bon... personne n’était dupe ! En tout cas je suis ravi pour eux !
Louis sourit en recoiffant ses cheveux blonds. En quatrième année, il était pour l’instant le seul de tous ses cousins à être à Poufsouffle. C’était un garçon juste, loyal et généreux, qui aimait faire plaisir à tout le monde.
- Moi aussi je suis ravi ! s’enthousiasma Rose, faisant voleter ses longs cheveux roux.
Albus adorait sa cousine Rose. Ils n’avaient que quelques mois d’écart, et elle était la personne de qui il était le plus proche. Il la savait passionnée, intelligente et blagueuse, mais connaissait aussi son côté très bavard, son mauvais caractère, et surtout son côté incroyablement têtue.
- On est tous ravis, accorda James. Mais tout de même, ils auraient pu nous le dire !
Les autres haussèrent les épaules, et la conversation s’orienta bientôt vers l’équipe des Harpies qui venait de jouer un très beau match.
Le train roulait déjà depuis un certain temps, et le paysage changeait à mesure qu’ils s’approchaient de l’école. Fred et Dom étaient partis saluer des amis, et bientôt Albus entendit le chariot de bonbons s’approcher. Ne résistant pas à l’appel des sucreries, il demanda aux autres ce qu’ils voulaient et partit faire le plein de nourriture.
Comme il s’y attendait, le chariot avait été pris d’assaut par tous les élèves des compartiments voisins, et Albus se plaça donc à la fin de la longue file, résigné à attendre. Le garçon qui était en train de faire ses provisions semblait déterminé à acheter toutes les sortes de friandises existantes. Albus soupira. Heureusement que la vendeuse sorcière n’avait qu’à donner un coup de baguette afin d’augmenter les quantités pour qu’il n’y ait jamais de rupture de stock ! Il était en train de réfléchir à tout ce qu’il devait acheter, lorsqu’un jeune garçon, de son âge environ et qui lui disait vaguement quelque chose, vint se positionner derrière lui. Il avait de grands yeux gris et les cheveux très blonds, et semblait attirer certains regards. Ou peut-être était-ce Albus que les gens regardaient, mais avec le temps, le garçon avait appris à ne plus y prêter attention... Et soudain, ça lui revint. Le blond, c’était le fils Malefoy, oncle Ron en avait parlé sur le quai de la gare ! Comment c’était son prénom déjà ? Crabius ? Non, ce n’était pas ça... Heu ?
- Scorpius ? s’entendit-il demander, lui-même surpris de se souvenir du prénom.
Le blond sursauta, surpris que quelqu’un le reconnaisse. Quelqu’un qu’il n’avait d’ailleurs jamais vu. Les regards des autres devaient donc être pour lui, par pour Malefoy. Al lui sourit timidement, ne sachant même pas pourquoi il avait prononcé le prénom à haute voix. Maintenant, il allait devoir dire quelque chose...
- Euh, salut, se lança-t-il. Je suis Albus.
Un éclair de compréhension passa dans les yeux de Scorpius.
- Potter ?
A la manière dont il l’avait dit, on voyait bien que ce n’était pas un nom dont on parlait avec légèreté dans sa famille.
- Oui...
Le silence tomba. Tous les deux se regardaient sans vraiment savoir quoi dire, et on pouvait clairement sentir une sorte de tension en train de se former... Pourquoi avait-il fallu que la première personne qu’il rencontre soit le fils d’un ancien ennemi de son père... Il n’avait absolument pas envie que l’histoire se répète, ne voulait pas se faire un ennemi avant même que la rentrée commence... Et vu l’ambiance qui s’installait entre eux, on ne pouvait pas trop savoir à quoi s’attendre.
- Écoute, lâcha soudain Albus sous une impulsion, je sais que nos père se détestaient, mais ce n’est pas une raison pour que ce soit aussi notre cas, n’est-ce pas ?
Scorpius le regardait avec méfiance, comme pour vérifier qu’il ne se moquait pas de lui. Il avait presque sursauté en entendant Albus parler, étonné qu’il énonce les faits aussi clairement. Voyant que le jeune brun aux yeux verts était parfaitement sérieux, il parut se détendre.
- D’accord, déclara-t-il d’un ton presque solennel.
Puis, avec un sourire, il lui tendit la main. Albus la serra, lui rendant son sourire. Ils gardèrent le silence quelques minutes, fixant tous les deux le chariot de friandises.
- Tu n’as pas trop peur pour la répartition tout à l’heure ? demanda finalement Albus tandis que la queue avançait peu à peu.
- Si. Un peu... J’espère être à Serpentard... avoua Scorpius avec une grimace. C’est ce à quoi s’attend ma famille. Je ne sais pas comment réagirais mon Grand Père si j’étais réparti dans une autre maison !
- Et moi j’ai peur d’être à Serpentard, dit Albus.
Les deux garçons ne purent s’empêcher de rigoler devant l’absurdité de la situation. Il n’y aurait pas dû avoir autant de pression et d’angoisse devant la répartition.
La queue avançait vite maintenant, et rapidement ce fut le tour d’Albus. Lorsqu’il passa commande, la sorcière le regarda avec aberration. Il venait de commander la quasi-totalité de son stock. C’est vrai qu’il en faut des bonbons pour tout un compartiment ! Après avoir fait le plein de Chocogrenouilles, de Dragées Surprises, de Patacitrouilles et bien d’autres friandises encore, il salua Scorpius qui sourit à la vue de toutes ses réserves et retourna vers ses cousins, les bras plus que chargés.
- Tu en as mis du temps, s’exclama Rose à peine eut-il passé la porte.
Il haussa les épaules et s’approcha des fauteuils. A peine eut-il déposé les bonbons que tous ses cousins se ruèrent dessus. Albus saisit une boite de Chocogrenouilles avant qu’il ne reste plus rien, connaissant le côté vorace de toute la famille, lui compris. Il mangea rapidement le chocolat, et délaissa la carte qui représentait Merlin. Il en avait déjà plein de lui.
- J’ai Kingsley, déclara Molly.
- Et moi, Oncle Harry..., fit Roxanne.
Ca leur faisait toujours étrange de voir l’un des membres de leur famille sur une carte de Chocogrenouille. Roxanne fit coucou au Harry de la carte, qui lui fit coucou en retour, puis disparut.
- Cette année, on va enfin pouvoir aller à Pré-au-lard !s’enthousiasma James en contemplant le tas de bonbons. A nous Honeydukes, les Trois Balais, et surtout... le magasin de George et Ron ! Ça va être génial !
Rose et Albus, qui ne pourraient pas se rendre à Pré-au-Lard, se regardèrent, dégoûtés... Mais vu le regard que surprit Albus chez sa cousine, il se douta qu’elle ferait pression pour avoir des marchandises...
La porte s’ouvrit et Dominique, qu’ils n’avaient pas vu depuis un moment maintenant, entra. Elle sourit en voyant le tas de bonbons et se servit dans une boite de dragées surprises.
- Herbe ! Ça aurait pu être pire... Bon, les nains, on devrait se changer maintenant, on va plus tarder à arriver...
Rose et Albus se regardèrent de nouveau, avec espoir cette fois.
- Le verdict est pour bientôt, souligna James en sortant sa tenue.
- Quel verdict ? demanda naïvement Albus.
- On a parié.
- Parié ? Comment ça parié ? s’emporta Rose.
- Sur vos maisons ! Ça va être l’heure de récolter de l’argent !
- Vous êtes horribles ! Pourquoi vous nous faites ça à nous ? s’énerva Rose.
- Hé, calme-toi Rosie ! On y est passé aussi, lui apprit Roxanne.
- Ah bon ? fit Albus.
- Dominique pensait que Molly irait à Serdaigle, comme Lucy.
- Dom pense toujours que tout le monde ira à Serdaigle, rigola Louis.
- C’est un peu vrai, admit-elle avec un sourire.
- Vous avez parié quoi sur nous, demanda Rose.
Maintenant qu’elle savait que les autres y avaient eu droit aussi, elle paraissait trouver cela plutôt amusant.
- Si on vous le dit, déclara James, vous pourriez truquer les résultats... Alors vous verrez bien tout à l’heure. Ceux d’entre nous qui n’auront pas l’air content auront perdu leur pari...
Tout le monde rigola tandis que le train perdait de la vitesse. Et puis, bien vite, il s’arrêta.
Rose et Albus, désormais habillés, se pressèrent dans le couloir de nouveau bondé, et descendirent du train après avoir dit au revoir aux autres.
Il faisait nuit maintenant, et de petites lanternes éclairaient l’extérieur, découpant une ombre immense sur la droite, qui aurait paru terrifiante à toute personne ne sachant pas à quoi s’attendre. Mais Rose et Al connaissaient bien la personne à qui appartenait cette ombre.
- Hagrid ! s’exclamèrent les deux cousins.
Le demi-géant se retourna et un grand sourire s’afficha sue son visage lorsqu’il reconnut les deux enfants.
- Rose, Albus, je suis content de vous voir ! Alors, prêt pour Poudlard ?
- OUI ! s’écrièrent-ils en chœur.
- Très bien, alors suivez-moi !
Le demi-géant mit ses mains en porte-voix et parla d’une voix forte.
- Les premières années, venez avec moi, c’est par ici !
Un groupe de première année se forma, et tous suivirent l’imposante silhouette du garde-chasse. Bientôt, ils arrivèrent devant un lac où les attendaient plusieurs petites barques.
-Mettez-vous par quatre, reprit Hagrid. Ne poussez pas, ne poussez pas.
Rose et Albus montèrent dans l’une des barques, aussitôt suivis par deux filles qu’ils ne connaissaient pas. Lorsque toutes les embarcations furent remplies, elles s’élancèrent doucement sur l’eau.
- Wahou !fit l’une des filles qui partageait la même barque que les deux cousins. C’est magnifique ! Et... magique !
- Tu es née-moldue ? lui demanda poliment Rose.
- Oui, répondit celle-ci, gênée.
- J’imagine que tout doit te paraître très étrange... Ne t’inquiète pas, tu t’habitueras vite.
Rose lui sourit, et la jeune fille hocha la tête, rassurée.
Tous les élèves se perdirent bientôt dans la contemplation du château, magnifique, qui se détachait dans la nuit et semblait de plus en plus prêt. Albus savait à quoi s’attendre, on lui avait décrit les lieux des centaines de fois, mais rien n’aurait pu le préparer à cela. Il en avait le souffle coupé, et aurait juré avoir gardé la bouche ouverte pendant toutes la traversée du lac. Il remarqua à peine que la barque s’immobilisait.
- Nous y voilà ! dit soudain Hagrid. Faites attention en descendant. Puis suivez-moi.
Les premières années reprirent leur marche, toujours ravis du spectacle qui s’offrait à eux, et tout excités d’être enfin à Poudlard. Albus lançait des regards curieux autour de lui, aussi bien sur ses camarades que sur les murs du château.
Bientôt, ils arrivèrent devant une porte immense, en bois robuste. C’était maintenant ! Ils allaient rentrer dans le château. Alors qu’ils retenaient tous leur souffle, le battant s’ouvrit sur une petite femme aux cheveux gris tressés qui semblait stricte mais douce.
- Bonjour, leur dit-elle. Je suis la concierge de l’école, Calypso Parslow. Bienvenue à Poudlard.
Et ce fut sur ces mots que les élèves entrèrent pour la première fois dans le château.
Voilà pour le premier chapitre. Merci d'avoir lu ! La suite viendra très rapidement.