Qui publie sur Kindle par ici ?

[Cellophane]

Bonjour,

je poste encore un sujet dans l'endroit qui me paraît le plus approprié et qui, à mon avis, est l'un des moins lus, tant pis.

Je me pose plein de questions sur Kindle...

A l'heure où n'importe qui peut publier n'importe quoi sans réelle conséquence, à part pour les serveurs Amazon, je me dis que nombre d'apprentis auteurs se prennent d'envie de publier sur Kindle : au mieux, ils gagneront de quoi se payer le pain pendant une année, au pire, ils ne touchent rien, sont vaguement vexé en se disant que les gens ne comprennent rien et c'est tout.

Du coup, je me dis que allez, pourquoi pas moi aussi ; ça m'évitera d'entasser tout ce que je tape sans but...

Mais tenter de se renseigner sur l'univers Kindle, quand on est novice, c'est entrer dans un magasin de jouets quand on est gamin : il y a à voir partout sans savoir ce qui est réellement intéressant...

Du coup, je me tourne vers des gens plus habitués avec quelques questions :

* est-ce vraiment intéressant ? Vendez-vous quelques ouvrages de temps en temps ? Gagnez-vous vraiment de quoi vous payer un carambar hebdomadaire ?

* quelles libertés a-t-on ?
(je tente d'ingurgiter le pavé des conditions générales qui mériteraient une fiche sur ce site tant j'ai l'impression de lire un bouquin qui n'en finit pas ; en particulier, les prix conseillés multiples, simples, à 35 ou 70%... Pfffff)

* quelles obligation a-t-on ? Couverture ? Nombre de pages ?

J'en aurais bien d'autres, des questions, mais c'est pas mal pour commencer...

[dadotiste]

Pour moi, il s'agit avant tout d'auto-édition, à ne pas confondre avec l'édition...
absolument aucune correction, réécriture, mise en page etc., les couvertures sont pour la majorité une horreur absolue...
Bref, pour moi, c'est tout sauf un bon plan si vous comptez vous faire publier un jour...
Pour être visible sur amazon et avoir une chance de vendre, là, pas de secret, il suffit de payer...

[Cellophane]

Nous sommes parfaitement d'accord, dadotiste.

L'idée n'est pas de chercher à épater le monde ou trouver un éditeur - si cela m'intéresse, je ferai les démarches nécessaires.

Mais l'idée est que puisque j'ai un paquet de pages tapées sur moult histoires, pourquoi ne pas en mettre quelques unes sur le biniou...

Sauf qu'étant d'une tendance feignasse, je me pose la question du rapport temps investissement/retour...

Après réflexion, c'est plus un amusement perso que je cherche avec une possibilité de retour risible et improbable (un timbre par an et un commentaire) qu'autre chose...

[milabette]

Bonjour Cellophane !

je crois que le mieux serait d'aller jeter un oeil sur le forum ad hoc, en particulier en ce qui concerne les gains (pour ma part je dois continuer à travailler à côté, mes gains me permettent surtout à commander de superbes illustrations à Amandine Labarre ! )
Ici :
https://kdp.amazon.com/community/catego ... egoryID=12

Mais pour répondre rapidement à tes questions, dans l'ordre :

- Liberté complète. Il y a tout de même un délai de publication (48 heures environ) durant lequel le site doit vérifier le contenu, non pas en qualité (les fôtes, de vilaines présentations passent très bien, ce n'est pas leur rôle) mais dans une optique légale je pense. Sinon on est libre de faire ce que l'on veut, tant pour la présentation que l'illustration, le nombre de pages, etc.

- Le prix : il faut cocher la redevance 70 % et choisir son prix de vente comme on veut, le prix conseillé par Amazon n'est pas obligatoire. En pratique le plus simple est de choisir le prix de vente en dollars pour la plateforme américaine et cocher "calculer les prix des autres plateformes par rapport au prix US".
En cochant la case "KDP select" on s'engage à ne pas vendre l'ebook ailleurs (livres papier on fait ce qu'on veut). En contrepartie le livre peut être emprunté par les lecteurs (gain d'environ 1,7 € à chaque fois je crois) et surtout on peut proposer des campagnes de gratuité (limitées à un certain nombre de jours par trimestre). C'est bien pour se faire connaître, surtout quand on est plus avide de lecteurs que de sous !
Je m'en sers très souvent, la réactivité des lecteurs est excellente et j'ai parfois dans la foulée des ventes secondaires, des avis publiés, des petits mots par mail ou sur le blog... c'est très sympa !
Un autre type de promo est présenté, mais ne fonctionne pas encore en France (le Kindle Countdown Deals)

Note que tout ça peut être modifié à tout moment, y compris les fichiers couvertures et textes (super quand on retrouve des coquilles , il faut seulement attendre une nouvelle vérification avant d'avoir la nouvelle version apparaître - en attendant le livre reste en vente dans son ancienne version).

En résumé je trouve ça super pratique pour finaliser ses écrits et les partager. Cela permet de tenter le coup si on aime vraiment écrire par-dessus tout et que les comités de lecture ne réagissent pas. Et surtout, par rapport à l'auto-édition papier, c'est vraiment gratuit à 100 % ! Même la couverture peut être faite soi-même (il existe un outil gratuit KDP, mais je n'ai pas regardé) grâce aux images et polices libres de droit.

Mais :
- il faut être perfectionniste pour proposer quelque chose de qualité, prendre beaucoup de temps pour compenser l'absence d'éditeur, de correcteur, de graphiste. Si c'est bourré de fautes, avec une mise en page pourrie et que c'est vendu 7 € pour 1/2 heure de lecture (ça existe) ça me semble malhonnête.
- je ne crois pas qu'il faille voir ça comme un tremplin vers le succès et la célébrité, du moins pas chez nous encore !
- même ceux qui gagnent un peu d'argent ne doivent pas pouvoir changer de vie (job, voiture, maison, vacances) pour autant. Maiiiis... c'est le cas de la très grande majorité des écrivains, mêmes ceux édités par de vrais éditeurs : ils ont tous un autre métier à côté !

[Cellophane]

Haaaaaaaaaaan !!!

Ben voilà des réponses qui sont intéressantes !!!!

Parallèlement à ça, j'ai fait une tentative d'inscription où l'on m'a demandé plein de trucs dont des questions qui donnent l'impression que le FBI nous surveille... J'ai même téléchargé le truc de mise en page...

Bon, je vais digérer tout ça

[Cellophane]

Bref, pour moi, c'est tout sauf un bon plan si vous comptez vous faire publier un jour...

Finalement, cette phrase m'a travaillé...
On dirait que s'auto-publier est vaguement honteux ou dévalorisant...
Je ne vois pas en quoi s'auto-publier empêcherait ensuite de trouver un éditeur... Au contraire, même.

Bon, le sujet est un peu caché, 56 lectures seulement dont probablement 6 à moi, etc.

Mais j'ai comme dans l'idée, pour poursuivre ma précédente pensée, que la foule ne viendra pas répondre... Toujours ce sentiment de "Oui, je publie sur Kindle et je ne suis pas si fier d'autant que je vends 3 exemplaires par décennie mais celle-là n'est pas finie, j'ai mes chances...".

Même sur le forum donné par milabette, on peut vaguement ressentir ça... Il y a les timides qui vendent peu et admirent les stars qui ont déjà vendus 80 ouvrages, les presque grands qui s'enorgueillissent de leur 4 exemplaires vendu en seulement trois semaines...

Bref, tout donne l'impression d'être dans la cour de maternelle, c'est meugnon et bien gentil, ahaha, mais pas sérieux pour un rond.

Voilà qui est motivant ! Se sentir David contre Goliath, ahaha !
(pis si jamais en tant que David, je me ramasse, ce ne sera que logique, je ne crains pas grand-chose )

[Linevalian]

Bonjour,

Je suis l’auteur de « Par delà les préjugés » et de « Chaÿna » que j’ai moi même édité sur Amazon.
Les points positifs :
— Le Kindle KDP est très facile d’utilisation.
— Payement garanti (même si parfois il faut attendre longtemps)
Les points négatifs :
— Il faut tout corriger le plus de fautes d’orthographe soi-même ce qui n’est vraiment pas évident, je vous l’accorde.
— Il faut également réaliser sa propre couverture.
En ce qui concerne les ventes :
— Elles dépendront de la façon dont vous préparerez vos promotions qui sont quant à elles très importantes.
— Je vous conseille de ne pas mettre votre e-book à un prix abusif, mais il ne faut pas non plus dévaloriser votre travail.
— Pour promouvoir votre e-book ; ce qui fonctionne assez bien, ce sont les mini séries à un prix très bas. Les lecteurs pourront ainsi se faire une idée sur le style de roman. (il faudra tout de même faire attention à ne pas laisser trop de temps entre chaque épisode)

Comme je dis toujours qui ne tente rien, n’a rien. Amazon est une opportunité incroyable pour les auteurs en herbe. Alors, n’ayez pas peur, lancez-vous !
Pour de plus amples informations, n’hésitez pas à me contacter par message privé.

[milabette]

Bon, le sujet est un peu caché, 56 lectures seulement dont probablement 6 à moi, etc.

Mais j'ai comme dans l'idée, pour poursuivre ma précédente pensée, que la foule ne viendra pas répondre... Toujours ce sentiment de "Oui, je publie sur Kindle et je ne suis pas si fier d'autant que je vends 3 exemplaires par décennie mais celle-là n'est pas finie, j'ai mes chances...".

Ce n'est pas tant que le sujet soit caché, il est plutôt noyé ! L'affluence sur le forum, liée au succès du site, font que les sujets défilent rapidement. C'est par hasard que je suis tombée sur ta question, simplement parce que j'étais connectée et que je jetais un oeil aux nouveaux sujets !
Il est fort probable que les booknodiens utilisateurs du Kindle Direct Publishing aient raté le passage du train...

En ce qui concerne l'auto-édition et son impact sur les lecteurs et les éditeurs, cela reste un sujet épineux et mystérieux.
Deux choses sont sûres :
D'abord les personnes qui ont l'énergie, la foi et la confiance en eux de s'auto-éditer ne sont pas forcément les plus douées (mais pas pour autant les moins douées non plus si vous suivez mon raisonnement).
Ensuite, les écrivains qui ne trouvent jamais d'éditeurs ne sont pas forcément mauvais, ni même seulement moyens. L'adage du "si vous êtes talentueux vous trouverez sans nul doute un éditeur un jour" me parait absolument faux. Un génie bien sûr ne passera pas inaperçu. Mais un bon écrivain, qui raconte bon, bien et bellement, ne trouvera pas forcément un éditeur. Tout simplement parce que les éditeurs français sont très limités dans leurs choix. Entre les auteurs maisons, qui font vendre même si la qualité de leurs écrits sombre, et les traductions de best-sellers étrangers (principalement anglo-saxons) qui vont se vendre assurément et qui sont ainsi des valeurs sûres ou presque - il ne reste plus beaucoup de place pour nos auteurs français.
Quand on pense que sans le concours du premier roman jeunesse Gallimard l'extraordinaire roman (à tous points de vue, c'est vraiment remarquable) de Christelle Dabos, "La passe-miroir", n'aurait peut-être jamais vu le jour !
Pour revenir à la question "grillé-je toutes mes chances d'être un jour édité classiquement si je tente de m'auto-éditer d'abord ?" la question est désormais certainement non.
Non pas que les éditeurs chérissent l'idée que les écrivains déboutés de leurs comités de lecture s'arrogent le droit d'être lus (voire appréciés) tout de même, mais l'édition c'est un business avant tout. Et quand on voit les succès anglo-saxons par le biais de l'auto-édition (non je ne pense pas à Fifty Shades, mais à des récits assortis d'une réelle qualité littéraires - exemples sur simple demande ) il serait contre-productif de bouder un auteur simplement parce qu'il a choisi de s'auto-éditer à un moment de sa vie d'écrivain.
Pour conclure, à la question implicite que personne ne semble oser mettre sur le tapis, "les lecteurs français voient-ils d'un bon oeil les auteurs auto-édités ?" je crains que la réponse soit "non" pour beaucoup d'entre eux - soit par expérience (n'importe qui et n'importe quoi peut s'auto-éditer et ça donne parfois vraiment n'importe quoi, soyons honnêtes !) - soit, pour les puristes, les plus littéraires peut-être, ou les plus respectueux des règles, parce que "si l'auteur avait du talent, il aurait trouvé un éditeur"... retour à la case départ !

Je suis convaincue que l'auto-édition numérique, tout comme la réédition numérique de livres tombés dans l'oubli malgré leurs immenses qualités et leur succès d'époque, ou la seule édition numérique dans des collections ad hoc, permettra d'agrandir le panel de choix, tant dans les thèmes que dans les formes littéraires, des lectures de nos compatriotes.

En attendant je vous engage à faire comme moi (et ça ne concerne pas seulement les romans auto-édités, le conseil est bon pour toute lecture) et à télécharger les extraits gratuits des livres qui vois intéresse... quitte à les acheter en format papier ensuite !

[Cellophane]

Bien, bien, bien, tout cela est fort intéressant.

N'étant pas craintif de me voir rejeté par un éditeur et une de mes devises étant justement ce qui ne tente rien n'a rien, je vais m'y jeter. Tranquillement. Finir, d'abord, corriger ensuite...

Passer après, par l'effrayante couverture vu que je ne suis pas graphiste

Les deux points négatifs de Linevalian sont déjà entraperçus

Après quoi, je m'attèlerai à lire consciencieusement vos conseils qui, s'ils paraissent clairs, restent encore un poil obscur pour moi vu que je ne sais pas de quoi on parle exactement

Merci en tous les cas, Linevalian et milabette pour vos réponses et le temps que vous m'avez accordés !

[milabette]

You're welcome, en attendant (rien, en fait, expression toute faite vide de sens ) je vais aller voir les histoires de Linevalian !

[Linevalian]

Ce qui est génial avec l’auto-édition c’est que les lecteurs ne s’attendent pas à avoir un roman parfait pour autant qu’il soit à bas prix et que l’on précise dans la description de l’auteur que se sont ses débuts.
Ils vous guideront et vous aideront à remédier aux éventuelles erreurs du roman (fautes d’orthographe, grammaire, incompréhension), sans pour autant vous juger. Évidemment, il y a toujours des mauvaises langues qui préféreront vous descendre plutôt que de vous aider, mais il faudra les accepter et s’en contenter pour avancer.

Souvent trop de monde oublie que l’erreur est humaine, qu’il faut un début à tout et qu'on apprend rien en restant assis, les bras croisés.

[Cellophane]

Tout cela me va parfaitement bien !!!
Merci !!!!

[CecileChabot]

Bonsoir Cellophane,

Je suis auteur auto-éditée. J'ai déjà deux livres sur Amazon en version papier et kindle. Ils sont aussi disponibles en epub sur Kobo (et bientôt la Fnac et Apple).

Le troisième sort ce week-end en version kindle et début janvier en papier.

Pour répondre à tes interrogations, voici quelques réflexions :

1) L'auto-édition est encore parfois stigmatisée dans le monde francophone. Alors que dans le monde anglophone, elle devient banale (je te propose de lire cet article sur le sujet: Over 150 KDP Authors Each Sold More than 100,000 Books in 2013.

Il faudra donc t'attendre à certaines réactions négatives si tu empruntes cette voie-là.

2) Cela demande un grand investissement en temps et un certain état d'esprit. Un état d'esprit d'entrepreneur.

En tant qu'auteur auto-éditée, je prend en charge toutes les étapes du processus :

• l'écriture,
• la production (édition, correction, transformation des fichiers en mobi et epub, création des pdf en Indesign pour les livres papier, création des couvertures, création du matériel de marketing...),
• la promotion.

Cela demande une véritable gestion de projet avec documentation des processus, amélioration permanente de ceux-ci, recherche des meilleures solutions techniques (logiciels, plateformes...) et de prestataires de qualité (correcteur professionnel, graphiste...).

Personnellement, c'est ce que j'aime ! Avoir la maîtrise complète du processus.

3) Est-ce que les auteurs auto-édités vendent beaucoup ou non ?
Cela dépend de chacun (...et de la langue: en anglais, c'est plus facile).
D'un autre côté, l'édition numérique et les possibilités d'auto-édition qui en découlent sont des phénomènes encore assez neufs en France, en plein développement.

Sur Amazon.fr, il y a plusieurs auteurs auto-édités qui ont dépassé les 10.000 exemplaires en 2013 (pas moi : je suis dans la tranche des 5.000 à 10.000). Ce qui n'est pas mal du tout pour des auteurs préalablement inconnus.

Une seule certitude : cela prendra du temps pour te faire connaître.

4) Pourquoi tant d'efforts ?
D'abord, il ne faut pas oublié que, pour un auteur inconnu, le fait d'avoir un éditeur ne dispense pas de faire soi-même son marketing.

Donc, tant qu'à faire du marketing, je souhaitais en profiter pleinement (et le contrôler).

Et puis, c'est vrai que c'est gratifiant de recevoir 70% de droits d'auteurs sur chaque exemplaire vendu plutôt que 8 à 10%.

Mon but, mon espoir, en me lançant dans l'auto-édition n'était pas un succès rapide et foudroyant (ça tombe bien, rien de tel ne s'est passé). Mon but était d'abord de tester, voir si mes histoires pouvaient plaire. Et j'ai la réponse à cette question : oui, elles plaisent à un certain public.

Mon but est donc de me constituer petit-à-petit un public de fans qui attendent mes prochains bouquins (ça tombe bien, j'ai une série de 16 tomes en chantier) et ça, ça commence à se mettre en place.

Et puis, le dernier aspect que je trouve particulièrement gratifiant dans l'auto-édition, c'est la possibilité d'un contact direct avec les personnes qui aiment mes livres, qui répondent à ma chronique du dimanche matin lorsque celle-ci leur parle, qui m'envoient leur commentaires par email, twitter, google+, facebook...

Voilà, si tu as d'autres questions, plus pointues sur les aspects techniques, n'hésite pas.

Cécile

[Cellophane]

Merci beaucoup, Cécile !!

Voilà qui est très intéressant !!!!

[JeanLevant]

Moi, je publie volontiers sur Kindle : simple nouvelle, recueil ou roman fantastique et SF. N'étant pas doué pour l'informatique, je trouve leur système très pratique, très simple d'utilisation. Il ne m'a fallu qu'une petite semaine pour faire publier celui-ci http://www.amazon.fr/dp/B00HZM1TH4 en comptant la mise en page, les corrections, la maquette de la couverture et les illustrations intérieures que je peins moi-même. Ensuite, pour la diffusion, c'est un autre problème. Mais Kindle, ça marche très bien, c'est une certitude.

[DanielPagés]

Je ne publie pas directement sur Kindle, mes livres sont sur Amazon au format Kindle (comme sur toutes les plateformes) par un autre canal en tant qu'éditeur avec Immatériel...
Les chiffres annoncés par certains me font doucement rigoler. Certes, on fait beaucoup de "ventes" lorsque le téléchargement est gratuit... mais est-ce que c'est véritablement une vente ? J'ai téléchargé une cinquantaine de ces fichiers dans mon ordi avec l'appli de Kindle lorsqu'ils étaient gratuits et jusque là j'ai seulement lu ceux de Milabette
D'autre part Amazon impose l'exclusivité au format numérique...

Donc, sauf si vous avez un titre super accrocheur style "comment gagner de l'argent en écrivant des livres" ou quelque chose de bien sanglant ou de bien sexe à 0,99€ ne pensez pas vous payer un big Mac par semaine...

Si ton objectif est de mettre tes écrits à la disposition des gens, c'est une bonne solution, rapide et gratuite. Mais il doit exister d'autres solutions pour pouvoir les offrir en plusieurs formats...
Et en autoédition papier + numérique, il y a aussi des solutions rapides et gratuites... Lulu.com, par exemple, ou TheBookEdition...

[Cellophane]

Mes excuses, je n'avais pas vu et donc pas répondu...

Merci pour ton avis !

Les chiffres annoncés par certains me font doucement rigoler.

Bah, il doit y en avoir des vrais, non ?

Au final, j'ai publié sur Amazon, Lulu et Kobo-Fnac (et j'envisageais istore ou je ne sais plus quoi mais ça a toujours été le bazar, ce truc...)

[Cellophane]

Bonjour,

Je réponds un peu tard à ce post...

Bonjour,
je réponds un peu tard à ta réponse

Et tout cela pour dire que j'agrée à tout ce que tu dis (éditeur ne veut pas dire qualité ou facilité, on peut faire de bonnes choses, la liberté, tout ça...).

Merci pour ton avis !

[alexreeve]

bonjour,

Moi je publie aussi sur Kindle.
Être auto édité n'est plus forcément signe de mauvaise qualité. De plus en plus d'auteurs se rendent compte que s'ils veulent vendre des livres, ils doivent être d'excellente qualité.
Oui cela donne beaucoup plus de travail à l'auteur: correction, mise en page, couverture, marketing... Mais cela donne aussi plus de contrôle sur ce que l'on veut.
Etre auto édité permet aussi de vendre son livre longtemps après sa sortie. il est toujours disponible Alors que lorsqu'on est édité par un éditeur on a environ un mois pour vendre le maximum de livres après les libraires les renvoie et les éditeurs doivent les stocker puis les pilonner pour faire de la place aux invendus suivants.
Donc s'auto édité sur Kindle ou une autre plateforme ne veut plus dire que c'est forcément mauvais mais c'est un choix. un choix qu'il faut assumer jusqu'au bout si on le fait.

Bonne journée.

[Haojack]

Voici quelques ouvrages disponibles sur kindle. RV sur ednane.canalblog.com

[stephanelesieur]

J'ai auto publié mon premier roman d'heroic fantasy sur kindle il y a un mois (le clan du sanglier).

Nous sommes de plus en plus nombreux à le faire. Certains commencent à en vivre.

Mais il faut savoir que rien que sur le marché US, kindle s'enrichit de 3500 titres par jour.

Donc pour gagner de l'argent en s'auto publiant sur kindle, il va falloir beaucoup de patience et beaucoup de sérieux ; mais ce serait pareil avec une édition papier.

Comme plusieurs personnes l'ont écrit avant moi, kindle donne une liberté totale dans ce que tu publies,mais il t'impose de prendre en charge tout une partie du travail que ferait un éditeur : relecture, mise en page, et surtout promotion du livre. Cela peut parfois paraître assez éloigné du métier d'auteur, mais je crois que c'est indispensable.

Cela fait-il fuir les éditeurs? Je ne crois pas. Une maison d'édition est une société commerciale, donc elle va chercher à minimiser ses risques de perte. Si un auteur se vend bien sur kindle, il y a de grandes chances qu'il se vende bien sur le papier, donc il sera moins risqué pour l'éditeur de travailler avec lui plutôt qu'avec un parfait inconnu.

[SUZANNELENE]

J'ai publié mon premier roman 'L'Immigrée de Shanghai" sur Kindle au mois d'octobre.

J'attends vos commentaires avec plaisir…

http://www.amazon.fr/LImmigrée-Shanghai ... e+shanghai

[Cellophane]

CharlieBealord

Ok, CharlieBealord…
Tu as mis du temps à répondre ? J’en ai mis encore plus pour réaliser que tu avais répondu

Pas sûr de te revoir au vu de ton activité récente mais qu’importe. Ce que tu dis me semble intéressant !

Le problème est que oui, il faut s’astreindre à plus de rigueur dans l’auto-publication sans qu’une édition amène une qualité forcément supérieure à un ouvrage…

Mais une fois que tu as relu plus que nécessaire, traqué la moindre faute, réalisé une magnifique couverture…
Tu ne perces pas pour autant les a priori négatifs des gens. Qui continueront à se méfier tant que tu n’auras pas un petit groupe de lecteurs commentateurs, en effet, qui feront éventuellement naître la boule de neige…

J’étais contre la réduction ou le gratuit mais ton argumentaire vaut qu’on s’y attache…

J’étais contre parce que je trouve nul que quelqu’un puisse bénéficier du livre gratuitement juste parce qu’il était là au bon endroit, au bon moment. Et ceux qui te découvres deux mois après, ben non, ils payent…

Je n’aime pas non plus les périodes réduites parce que je ne vois pas pourquoi acheter à prix fort quand on sait qu’un jour, le tarif sera moindre… Autant attendre. Et dans ce cas, mettre un prix moindre dès le départ, que l’on ne changera pas…

Cela dit, l’argument du gratuit pour avoir des commentaires incitant les suivants à acheter est à méditer…

Avec le risque que les surconsommateurs contemporains se contentent de télécharger sans forcément lire (je l’ai fait pour le premier opus de walking dead que je n’ai finalement jamais lu…).

Mais bref, tout cela est intéressant, merci !!!


* * *

alexreeve

J’agrée, alexreeve.
Le produit fini est tel qu’on le souhaite sans entrave ni obligation.
Reste qu’après, la publicité est à notre charge, sans soutien ni visibilité…

* * *

Haojack

Ahaha, ça ne fait guère avancer le débat que de venir présenter ta maison d’édition (celle où tu es édité, celle de ton beau-frère, que sais-je) sans donner d’avis sur le sujet.
D’autant que (oui, oui, je suis un nounours grognon, je sais) aucune information n’y est trouvable sur qui que ce soit, sur ce blog…
EdNaNe, ça ne veut pas dire grand-chose, on ne sait pas qui c’est, l’éditeur, l’auteur ?
Ah…
EdNaNe, Haojack, J. Pierson, même combat ! Trouvé !
Toujours grognon, j’aurais préféré, plus qu’une pub pour le site, un avis sur les retours de ces publication Kindle dans ce « Collectif d'auteurs » de deux auteurs dont un n’a proposé qu’un seul livre…
Arf, ça y est, je bougonne, rha…

* * *

stephanelesieur

Ta prose me semble pleine de bon sens !

Et devoir tout faire soi-même ne nous rapproche-t-il pas de l’artisanat dans une certaine mesure ?
Au moins, le texte, la présentation, l’image, tout est à l’idée de la même personne… Du « fait main », en somme…

Je ne sais pas si beaucoup de maisons d’éditions focalise sur les ventes Kindle mais le concept ne serait en effet pas idiot…
Rien qu’à voir comment Grégoire, auto-publié sur MyMajorCompany s’est fait récupérer par Warner…

Bon, on reste sur la question (qui a évolué depuis le premier post) : reste à trouver comment se faire remarquer…
Avec Charlie qui donne une ouverture – et ses suites, j’espère…

* * *

SUZANNELENE
Tant mieux pour toi si tu t’es publiée.

Mais pour répondre à la question : tes retours, ton avis, tes gains, tes joies, tes déceptions ?

[lounarouge]

Bonjour à tous.

Voila comme beaucoup de gens j’écris un livre. Mais je me pose beaucoup de questions. Surtout au niveau des droit car sur Amazon on peut écrire un livre. Mais est ce que c'est bien car il parle de droits .Il y a t-il des écrivains qui ont écrit leur livre sur ce site. Bon en gros je voudrais de l'aide. Des explications quoi.Alors merci d’avance.

[RobertDo]

Quand vous publiez sur Amazon (ou sur pratiquement n'importe quelle plateforme d'auto-edition) vous conservez tous vos droivs d'auteurs et patrimoniaux. Ce n'est pas ce probleme la qui doit vous freiner.
La seule petite limitation, c'est que si vous mettez un ebook dans le programme KDP select, pendant 3 mois, vous ne pouvez pas le publier ailleurs, et pas le depublier pendant ces 90 jours.
D'ailleurs inscrire des livres dans KDP select semble de moins en moins utile.
Sachez aussi que s'il est simple et rapide de publier des ebooks sur Amazon, en vendre est beaucoup plus difficiel. mais c'est la meme chsoe dans l'edition classique en general. Les best-sellers d'inconnus sont aussi rares sur Amazon que chez Gallimard ou Grasset. Mais ca arrive parfois. Il y a quelques recents exemple en France ou des auteur(e)s ont reussi a se hisser dans le top 100, ou meme le top 5 avant d'etre repere par une maison d'edition classique et de vendre des dizaines, voire des centaines de milliers de livre (ex. Meme dans les orties).
Si vous vendez votre ebook a un prix raisonnable, et si vous avez quelques centaines d'amis prets a depenser 0.99 euros ou 2.99 euros pour acheter votre livre, ca peut faire boule de neige et vous propulser haut dans les classements.

[LindsayDole]

Bonjour,

Je sais que j'interviens peut-être après le plus gros du débat, mais je publie sur kindle (pas que, d'ailleurs...) depuis plusieurs années maintenant. J'ai à ce jour 3 romans disponibles sur Amazon (sous le pseudonyme de Link), mais j'utilise également la plateforme kobo et xinxii pour élargir les extensions des livres et ouvrir l'accès au maximum de liseuses, même si je le reconnais, c'est principalement Amazon qui me fournit mes maigres revenus d'auteure.
J'ouvre à ce propos une énorme parenthèse pour remercier les 2 booknode qui ont inscrit ici mes deux premiers romans sans que je n'en sache rien ! Quelle surprise ça a été pour moi de les voir s'afficher sur l'écran ! J'en ai profité du coup pour créer moi même la fiche du troisième, qui venait de sortir. En tout cas un immense merci à eux si d'aventure ils lisaient ce post.

Avant de me lancer sur du ebook, j'avais déjà publié mes romans et nouvelles sur des blogs où javais pu avoir des retours de lecteurs, donc je savais que j'avais un petit public et je ne me lançais pas dans l'aventure totalement à l'aveugle.

Si mon premier roman, "Les Compagnons de l'Arc-en-Ciel" s'est très peu vendu et a très vite sombré dans les statistiques d'Amazon, il en a été très différemment pour "Un Air de liberté" et surtout "Strawberry Fields".
Je dois reconnaître que pour ce dernier (sorti fin juillet 2015, donc très récemment), l'inscription sur KDP select et la promotion gratuite que j'ai programmée au moment de son lancement l'ont pas mal aidé à se faire une petite place (irrégulière certes, mais là tout de même) dans les ventes d'Amazon. Je mentirai en disant que j'ai été le best seller de l'été, mais au cours des 90 jours d'exclusivité, j'en ai vendu une centaine d'exemplaires (gratuits et payants confondus) et j'ai totalisé plus de 10 000 pages lues sur le programme Kindle unlimited. Cela m'a permis de m'acheter un peu plus que ma baguette de pain pour la semaine. Oserai-je l'annoncer ? Ça m'a payé deux semaines de courses environ (OK pas de quoi bondir au plafond non plus, ni de démissionner de mon job pour vivre de ma plume, mais tout de même)...

Cependant, je ne tiens pas à rester mariée pour autant à Amazon. Je trouve exclusivité KDP un peu trop étouffante. Je ne la dénigrerai certainement pas, vu qu'elle m'a permis de lancer mon troisième roman, mieux que je ne l'aurais espéré, et m'a généré des ventes liées des précédents romans. Donc plutôt positif. Mais j'aime bien aussi me sentir libre de pouvoir éventuellement contacter des éditeurs, diffuser sur d'autres plateformes, car je cherche davantage à être lue, à obtenir des retours de lecteurs qu'à être vendue. Bien sûr je ne cracherai pas dessus si je connaissais le succès que certains ont eu la chance de connaître, mais je reste une auteure qui aime avant tout partager ses histoires, et qui le fait pour le plaisir de le faire. J'écris d'ailleurs de longs romans (une moyenne de 500 pages environ) que je mets au prix de 2,99€ parce que je ne cherche justement pas à engranger du revenu, mais plutôt à récupérer du lecteur.

Le vrai point noir que je verrai à ce système, c'est qu'on récolte souvent très peu de commentaires et de retours sur le site d'Amazon. J'en avais beaucoup plus du temps où je publiais sur blog. Mais le confort de lecture de la kindle n'a rien à voir avec un écran d'ordinateur, et ma frustration de ne pas avoir davantage d'avis, alors que je vois au quotidien que mes livres sont lus, ne justifie pas que je retourne pour autant en arrière.

Je continuerai donc à écrire et à publier sur ce type de plateforme, rien que parce que cela me permet de toucher un public que je ne pourrais pas atteindre en ne diffusant qu'auprès de mes seules connaissances.
Je suis d'ailleurs très fière de compter parmi mes rares commentaires sur Amazon, 100% de vrais commentaires, de vrais lecteurs (pas comme certains qui apparemment trichent pour avoir du com, font des échanges de livres avec d'autres, achètent leurs propres livres en plusieurs exemplaires pour grimper dans le top 100... Bref des pratiques peu reluisantes qui ne m'intéressent absolument pas). A défaut d'en avoir beaucoup, je me dis qu'au moins ceux que j'ai reçus sont sincères et proviennent de personnes qui ont véritablement lu et apprécié mes ouvrages.

En espérant que mon expérience pourra être utile.

[luvadea]

J'avais un fond de mélancolie en moi ce soir, je suis donc allée errer sur les forums afin de lire ce que les gens y racontaient sur l'auto-édition...

Il y a quelques années, j'avais publié un gros roman de fantasy par le biais d'une plateforme d'édition. Je crois bien que j'avais consacré six mois de ma vie à l'écriture et surtout à la relecture, correction et mise en page de ce livre - mais je pense qu'il était mal fichu (trop long ou tout court) et il s'était vendu à une dizaine d'exemplaires seulement!

L'écriture, cependant, est un vice qui ne vous lâche pas si facilement, surtout lorsque vous avez attrapé le virus très jeune! J'ai donc continué à écrire, encore et encore, des textes plus courts, afin de progresser, d'améliorer mon écriture et surtout mon sens du rythme. Je publie surtout en accès libre, car le plus important, pour moi, c'est d'être lue par d'autres personnes que ma mère!

Sur le site sur lequel je publie mes textes, j'ai passé la barre des 1500 lecteurs et téléchargements https://www.atramenta.net/authors/elisabeth-druel/44942.

J'ai donc repris mon courage à deux mains, et après avoir retravaillé plusieurs de mes nouvelles, je les ai republiées sur Kindle, sous forme de deux recueils: https://www.amazon.fr/Diptyque-autres-n ... bc?ie=UTF8 et https://www.amazon.fr/AU-BAR-Elisabeth- ... bc?ie=UTF8.

Bien évidemment, je suis une quiche en graphisme, ce qui est une grosse difficulté lorsqu'on souhaite publier sur ce type de support. Par ailleurs, je n'ai pas demandé à mes proches d'acheter mes livres et de laisser ensuite des commentaires élogieux sur le site - je n'ai pas très envie d'utiliser ce genre de techniques. Je n'ai pas non plus harcelé de bloggeurs afin qu'ils lisent mon texte et en assurent la promo. Bref, j'ai juste posté les textes en me disant "on verra bien".

Au final, il n'y a tout simplement pas de ventes dans ce genre de situations. Donc il ne faut pas trop en attendre, à moins d'avoir plein de temps libre devant soi et quelques centaines d'euros à investir pour faire sa promo (enfin... Je crois! Mais comme je ne l'ai jamais fait, je ne peux que l'imaginer!). Cela a certes un côté un peu frustrant, mais comme le partage est la chose la plus importante qui soit, je ne saurais que trop conseiller à ceux qui cherchent à être lus de publier sur des sites gratuits et ensuite d'échanger avec les personnes qui elles aussi publient sur ces sites. C'est vraiment là que j'ai eu mes meilleures expériences de "publication" (ou de tentatives de publication!).

Bonne soirée à vous,
Elisabeth