1) Lire un roman se déroulant dans un lieu hanté.
Hem…quand je pense que R.L.Stine était un de mes auteurs favoris quand j’étais au collège…quand je lis ou relis un de ses livres maintenant…à chaque fois je suis déçue ! Il faut croire que pour certains romans destinés à une tranche d’âge…il faut vraiment s’y fier !
Une histoire franchement nulle, avec une héroïne bien quiche, un prétendant bien couillon, un fantôme désagréable, le tout dans une maison de FearStreet…voilà…waouh quelle histoire ! C’était tellement sans intérêt que je l’ai laissé en plan plusieurs fois alors qu’il est court.
2) Lire un roman écrit par un homme.
"Rage" de Stephen King (POLAR lu du 20 au 21 octobre)
Le titre m’a bien plus…vu la tension subit au travail…j’avais envie de lire un bon pétage de câble pour relativiser…et comme je suis non violente…laisser un personnage de fiction faire c’était le mieux! Très clairement à la lecture du résumé je m’attendais à Columbia…une hécatombe provoqué par un tireur fou…bref une histoire bien sanglante à lire à la période d’Halloween, écrite par le maitre du genre Stephen King. Raté ! Okay, l’anti héros tue…mais euh…c’est limite dans l’élan après ça se tasse… (je ne précise pas le nombre de victimes…sinon il n’y a plus de suspens…et vous saurez direct pour qui vous devez vous inquiéter ou pas !^^) Et la principale raison de ce « rassemblement d’otage »…est surtout une invitation à la réflexion pour les différents protagonistes…qui au bout du compte sont majoritairement contents d’être là (?! ), d’être au cœur de l’évènement. C’est d’un huis clos dont il s’agit…on reste dans la salle de classe 16…des révélations s’y font, des règlements de compte ont lieu le tout orchestré par Decker…qui maltraite psychologiquement ses victimes : certaines pour les détruire, d’autres pour les faire avancer. La vulgarité de Decker en paroles m’a par moment totalement largué(provocs pour provoc )…cependant il y a toujours une part de vérité gênante sous-jacente dans ses diatribes. A vous de trancher.
Une frustration…dans la lettre à la fin…ne pas savoir ce qui a été enlevé du texte « pour la santé du malade » est crissant…après avoir écouté les personnages vider leurs sacs, ne pas avoir la finalité des ragots c’est révoltant...ou plutôt...RAGEANT !
3) Lire un roman dont l'action ou une partie de l'action se déroule sous-terre.
Pour les néophytes c’est l’auteur de La Planète des Singes…que je n’ai pas lu…Tant qu’à découvrir un auteur j’aime parfois que ce soit par un autre biais qu’un best-seller devenu film mondialement connu.
Franchement ouah !
Aux amateurs d’Egypte, de « cold case », de machinations, de sites perdus oubliés, d’archéologie…le tout dans un souterrain ! Welcome !
Aparté, ce roman palpitant à était édité de manière posthume…d’ailleurs le support transparent dactylographié recto/verso à donner un travail de fourmi à son transcripteur. Que dire…on démarre avec un héros…abandonné par « son amie frivole » (ce sont ses mots) car sa technique de pilotage (ouip monsieur a son propre petit avion) et sa non connaissance des sites égyptiens (oups) l’a complètement lassé. Il poursuit son parcours seul…et se passionne sur tout ce qu’il y a a savoir sur tout…afin de lui donner tort s’il la recroisé (ce qui arrive d’ailleurs…mais abrégeons). Un soir ou il poursuit ses lectures culturelles (la journée c’est visites de tous les sites), il adhère totalement à un ouvrage …que son voisin de fauteuil de salon…critique lui de son côté abondamment. En voulant défendre le point de vue de l’auteur, il se fait passer pour un archéologue éclairé fort de ses connaissances…surprise ! Le critiqueur assidu…est l’auteur du fameux ouvrage...il n’ait donc pas content de sa propre prose. Les voici débattant joyeusement…au point de décider de rejoindre le Caire ensemble…à bord du petit avion du héros principal. Devenu complètement fondu de fouilles, souhaitant prouver sa valeur, voici que notre héros (un peu trop imbu de lui-même) au lieu de garder le cap…se met à survoler en rond Tell al-Amarna dans l’espoir d’entrevoir du ciel…un site non découvert, non souillé… Souci…à trop tourner en rond…l’essence s’évapore…et l’avion se crash dans la montagne ! Oui mais non ! Stupéfaction…l’avion à pile « visé » une ouverture totalement masqué de l’extérieur…Tadam ! Nos deux compères se retrouvent oh joie : vivants ! Et au cœur d’un site inconnu, non pillé en 3000 ans d’existence ! Un superbe tombeau égyptien…où se trouvent, des squelettes, des bas-reliefs…et beaucoup de mystères…le tout lié à Néfertiti…un attentat avorté, des complices qui s’entretuent, tout cela 3000 ans plus tôt…et dont le déroulement des évènements est expliqué décortiqué par un archéologue pointilleux exemplaire (sacré personnage secondaire !) à notre époque moderne ! Beaucoup de rebondissements en perspective, dans une ambiance angoissante au début (les squelettes qui dansent la gigue ont une explication naturelle ! Si, si…mais au début j’ai cru être tombé dans un récit glauque !^^) puis prenante au fur et à mesure que l’énigme s’épaissit et que sa solution s’éclaircit…mais que de chemin parcouru…sous terre ! Le roman fait 180 pages…et de la page 39 à 160, nous sommes dans les ténèbres avec des lampes torches pour seuls éclairages ! D'ailleurs même sans savant calcul...j'avais deviné la cause du capotage de l'assassinat, le revirement du "mercenaire" a une cause naturelle! Pour la joueuse de harpe...logique implacable!
Un très bon moment passé en compagnie de Mr Boulle. Merci à l’équipe du Cherche-Midi pour avoir sorti ce manuscrit de l’oubli…cette lecture méritait bien d’être éditée au lieu de moisir sous la poussière.
4) Lire un roman avec une couverture jaune.
"Moi et Becca" de Paige Harbison (POLAR lu du 18 au 19 octobre)
Première chose…j’ai étrangement très peu prêté attention au fait que « Moi »…n’avait pas de prénom ! On sait tout de sa famille, ses amis (eux sont nommés) « Moi » pas du tout. Et si c’était fait pour s’identifier à la personne c’est râpé…elle se décrit comme blonde à taches de sons avec des yeux verts…tout ce que je ne suis pas !^^
Sinon…j’ai adoré détester Becca !XD C’est la parfaite peste…mais pas que…quand on a la révélation de ce qui l’a envoyé en pensionnat…j’ai dût bien pâlir (je hais ce genre d’histoire c’est un thème que je fuis à toute berzingue…). Bon sang j’avais envie de la tuer (donc brûler une feuille avec son nom dessus vu que c’est un personnage de papier ) d’avoir était aussi idiote…et de n’être pas intervenue une fois confrontée/témoin à/de l’acte dont elle est responsable. On ne peut que la haïr…et en même temps elle était jeune/naïve et on compatit malgré tout…car suite à cette horrible histoire…elle a tout perdue…c’est normal et mérité…mais elle regrette donc la rejeter totalement n’est pas possible. J’étais assez surprise d’ailleurs que personne dans son nouveau lycée, ne découvre le pot aux roses. (Je vous laisse lire pour savoir de quoi il retourne)
Même si Dana fait baver des ronds de chapeau à « Moi »...c’est l’amie fidèle à tout épreuve que l’on rêve d’avoir…quand on sait les cachotteries que Becca lui a pourtant fait…et à quel point elle s’est servie d’elle comme faire valoir…et lui a même pourri la vie en cachette…c’est stupéfiant.
« Moi » en tout cas est une fille bien, forte mentalement (vu l’accueil qui lui est réservé, les coups bas auxquels elle a droit…elle a vraiment un mental d’acier !), qui tombe comme un chien dans un jeu de quilles, au mauvais endroit, au mauvais moment. Et oui elle est prise au pensionnat…juste parce que Becca a laissé la place vacante…Elle se prend dans la figure tout le ressentiment/culpabilité/manque de tous suite à la disparition de Becca. En plus pas de pot elle plait bien aux 2 exs (lourd passé que le trio qu’ils formaient avec Bec…) de notre icône absente (avec celui qu’il ne faut pas...l’attirance est même réciproque)…d’où une tension d’autant plus forte autour d’elle. Tout ce qui était dissimulé sous le masque souriant de la poupée blonde idolâtrée (alias Rebecca/Becca) ne surgira pas (il y a des choses que l’on apprend…que les protagonistes ne sauront jamais). Sa face cachée restera un grand mystère pour la majorité des lycéens…qui continueront à la mettre sur un piédestal même une fois retrouvée (morte ou vive, à vous de le découvrir dans le livre).
L’accélération des points de vue alternatifs sur la soirée dont Becca n’est pas revenue…est palpitante…je vous laisse juger…mais à la fin de ma lecture j’ai « pardonné » à Becca…son comportement pitoyable, désastreux et égocentrique…son profond mal-être, le fait qu’elle ait grandi trop vite, et sa fragilité exacerbée explique son comportement à défaut de le justifier.
Précision : je voue Eric (et tous les comme lui aux Gémonies)
5) Lire un roman avec des fantômes.
Relecture…et mon avis n’a pas changé depuis donc le revoici
«Un de mes préférés dans la collection Spectres. J'aime beaucoup les flashs-backs qui nous font retourner à des époques pleines de courtoisie, de jolies robes, de demeures bourgeoises, d'amours contrariés...donc j'étais servie!
Un très bon moment en compagnie de Joan, Jay, les jumeaux Richard et Roger, ainsi que leur douce Anna. » (les personnages soulignés apparaissent sous forme de fantômes)
Très franchement je n’ai rien de particulier à ajouter depuis !^^
5/5 Challenge Bouclé
Oula pas de la tarte ces consignes!
Bon et bien je n'ai plus qu'à lancer une recherche dans mes livres...youp!
Wah...étrangler avec un chandelier (j'imagine la tête du chandelier bien tordu après un tel emploi! ) Suite à un acte aussi sanglant pas étonnant que Franken se soit calmé et "hante" simplement sans dégommer de perso...charly09 a écrit :Pas violent, mais cohérent... Mon Frankenstein errait déjà dans les égouts hier. Et comme il a utilisé son chandelier pour étrangler Arsène Lupin, il lui fallait bien une lampe torche pour la lumière !!!