Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
j'ai lu un peu plus de la moitié
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
Un livre que j'ai beaucoup aimé. C'est surtout l'ambiance qui m'a séduite, cette ambiance du 20ème siècle dans un milieu très favorisé et un peu désuet. L'auteur a un réel don pour décrire des lieux, entrer dans la psychologie des personnages et créer une ambiance très immersive. Je vais maintenant regarder l'adaptation d'Alfred Hitchcock dont j'aime beaucoup les films. Je pense que ça devrai me plaire car c'est le genre d'histoire qui lui convient à merveille !
Certains l'ont ils vu ?
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
Fini hier. J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre. L'écriture est très belle, et les descriptions très expressives. Et même si on voudrait parfois que l'héroïne agisse autrement, elle n'en reste pas moins attachante. Ça fait du bien de se replonger dans un classique!
En revanche je n'aurais pas pensé à mettre ce livre dans la catégorie Polar. J'ai été un peu surprise à ce niveau-là.
Juste une petite déception sur la fin du roman, que j'ai trouvé un peu abrupte sur le coup. Mais avec un peu de recul, c'est très bien comme ça.
Comme d'autres l'ont dit également, l'ambiance m'a fait penser à celle de La Châtelaine de Wildfell Hall d'Anne Brontë.
Liste d'argent.
En revanche je n'aurais pas pensé à mettre ce livre dans la catégorie Polar. J'ai été un peu surprise à ce niveau-là.
Juste une petite déception sur la fin du roman, que j'ai trouvé un peu abrupte sur le coup. Mais avec un peu de recul, c'est très bien comme ça.
Comme d'autres l'ont dit également, l'ambiance m'a fait penser à celle de La Châtelaine de Wildfell Hall d'Anne Brontë.
Liste d'argent.
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
Au final, après maintes discussions avec moi même, je vais le classer en argent.
Mon avis rejoint la plupart de ceux déjà postés :
Une lecture un p'tit peu inégale.
J'ai eu énormément de mal à démarrer ce livre, les 2/3 premiers chapitres sont très lourds, très descriptifs. On y retrouve des passages au passé et au présent qui s'alternent sans indications, c'qui fait que je me suis parfois perdue là dedans. Puis petit à petit, on se fait au style, et une fois débarqué à Manderley, ça glisse tout seul.
Bon par contre j'ai du mal à voir le côté polar dans ce livre si ce n'est dans les 50 dernières pages. Le reste pouvait s'apparenter à de la romance ou une tranche de vie (une sorte de Jane Eyre en plus moderne). Mais bizarrement, je ne me suis pas ennuyée, il se passe toujours des 'tits trucs, ou du moins on a peur qu'ils s'en passent à cause de certains personnages imprévisibles.
J'ai eu un peu de mal avec le personnage principal (qui n'a pas de nom), je l'ai trouvé trop naïve, trop craintive, un peu bête aussi, j'avais tellement peur qu'elle gaffe en disant un truc qu'il ne fallait pas (surtout sur la fin). Maxim et Frank sont durs à cerner mais au final ça leur va bien et c'est pas plus mal. J'ai beaucoup aimé en revanche Béatrice très franche et entière. Au final, j'ai trouvé les personnages tous très bien construits et fidèles à eux même tout le long du livre.
Une fois que la partie polar commence, j'ai accroché au livre comme jamais. Impossible de prévoir comment ça allait finir et j'ai vraiment adoré ça.
Donc au final, j'ai bien aimé le livre malgré un début un petit peu long. Et je conclurai en disant que moi aussi, tout comme les personnages, je me suis faite avoir par Rebecca.
Mon avis rejoint la plupart de ceux déjà postés :
Une lecture un p'tit peu inégale.
J'ai eu énormément de mal à démarrer ce livre, les 2/3 premiers chapitres sont très lourds, très descriptifs. On y retrouve des passages au passé et au présent qui s'alternent sans indications, c'qui fait que je me suis parfois perdue là dedans. Puis petit à petit, on se fait au style, et une fois débarqué à Manderley, ça glisse tout seul.
Bon par contre j'ai du mal à voir le côté polar dans ce livre si ce n'est dans les 50 dernières pages. Le reste pouvait s'apparenter à de la romance ou une tranche de vie (une sorte de Jane Eyre en plus moderne). Mais bizarrement, je ne me suis pas ennuyée, il se passe toujours des 'tits trucs, ou du moins on a peur qu'ils s'en passent à cause de certains personnages imprévisibles.
J'ai eu un peu de mal avec le personnage principal (qui n'a pas de nom), je l'ai trouvé trop naïve, trop craintive, un peu bête aussi, j'avais tellement peur qu'elle gaffe en disant un truc qu'il ne fallait pas (surtout sur la fin). Maxim et Frank sont durs à cerner mais au final ça leur va bien et c'est pas plus mal. J'ai beaucoup aimé en revanche Béatrice très franche et entière. Au final, j'ai trouvé les personnages tous très bien construits et fidèles à eux même tout le long du livre.
Une fois que la partie polar commence, j'ai accroché au livre comme jamais. Impossible de prévoir comment ça allait finir et j'ai vraiment adoré ça.
Donc au final, j'ai bien aimé le livre malgré un début un petit peu long. Et je conclurai en disant que moi aussi, tout comme les personnages, je me suis faite avoir par Rebecca.
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
je viens de le finir
j'ai bien aimé l'histoire. L'auteur nous fait une belle description des paysages, de Manderley (le manoir de Maxim)
Elle nous décrit bien les pensées de la narratrice, ses angoisses, ses peurs , on la sent jeune . Le ton est parfois austère , on sent une impression étouffante. On voit Maxim droit , rigoureux
il y a aussi Franck et Mme Danvers qui ont des rôles importants et bien sûr Rebecca qui est très présente
j'ai bien aimé la fin qui m'a un peu surprise
dans l'ensemble ce livre m'a bien plu
je mets ce livre dans argent
j'ai bien aimé l'histoire. L'auteur nous fait une belle description des paysages, de Manderley (le manoir de Maxim)
Elle nous décrit bien les pensées de la narratrice, ses angoisses, ses peurs , on la sent jeune . Le ton est parfois austère , on sent une impression étouffante. On voit Maxim droit , rigoureux
il y a aussi Franck et Mme Danvers qui ont des rôles importants et bien sûr Rebecca qui est très présente
j'ai bien aimé la fin qui m'a un peu surprise
dans l'ensemble ce livre m'a bien plu
je mets ce livre dans argent
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
Je le finis à l'instant. La fin était juste incroyable, toute cette tension mise dans si peu de pages... j'ai pris beaucoup de plaisir à la lire.
Je n'avais été aussi emballée par le début, très descriptif mais nécessaire pour comprendre la tension palpable qui règne dans Manderley et surtout l'impact grandissant qu'ont les lieux sur l'esprit si jeune et naïf de la narratrice.
Une narratrice très jeune dont la passivité pourra agacer parfois, heureusement que ses tourments intérieurs arrivent à la rendre attachante par moments.
Une bonne lecture qui m'a donné envie de revoir le film d'Hitchcock, sombre et gothique à souhait.
Je n'avais été aussi emballée par le début, très descriptif mais nécessaire pour comprendre la tension palpable qui règne dans Manderley et surtout l'impact grandissant qu'ont les lieux sur l'esprit si jeune et naïf de la narratrice.
Une narratrice très jeune dont la passivité pourra agacer parfois, heureusement que ses tourments intérieurs arrivent à la rendre attachante par moments.
Une bonne lecture qui m'a donné envie de revoir le film d'Hitchcock, sombre et gothique à souhait.
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
J'ai enfin terminé Rebecca ! En fait, cette lecture commune m'a servi de prétexte pour enfin lire ce livre dont j'entends parler depuis si longtemps !
Globalement, j'ai apprécié ma lecture. Daphné du Maurier a une écriture fluide et agréable qui se lit très aisément. L'intrigue est assez intéressante et prenante. L'auteure a vraiment réussi à installer une tension et une atmosphère lourde tout au long de son récit et cela ne fait qu'accentuer l'envie du lecteur de tourner les pages. Vraiment, chapeau bas pour la mise en place de l'ambiance de l'histoire: en lisant, on ressent parfaitement cette oppression, cette tension, cette boule au ventre, cette appréhension qui submergent les personnages. D'ailleurs, ceux-ci sont assez complexes et franchement bien construits. On voit vraiment l'évolution de la narratrice et de Maxim au fur et à mesure. Un fossé sépare leurs attitudes au début et à la fin du roman. Néanmoins, je dois émettre une certaine réserve sur ma lecture. Je ne l'ai pas autant aimée que ce que je pensais avant de la commencer. Les descriptions sont fascinantes et visuellement riches et bien sûr, il est nécessaire d'établir le cadre, les personnages, les relations et la vie à Manderley pour situer le gros de l'intrigue. Mais j'ai eu l'impression que la nouvelle traduction apportait de vraies longueurs, à un moment donné. Ma lecture en devenait beaucoup moins intense et je la reprenais presque à contre-cœur. C'est dommage.
Ce fut tout de même une lecture sympa et je suis contente d'avoir pu enfin découvrir ce "classique" de la littérature britannique.
NB: J'espérais que ma lecture serait bouclée en une semaine tout au plus et que le roman ne traînerait pas trop longtemps sur ma table de nuit... C'est raté, il y est resté 22 jours (ce qui, pour moi, est inhabituel) mais il faut dire que mes journées de Novembre étaient franchement chargées
Globalement, j'ai apprécié ma lecture. Daphné du Maurier a une écriture fluide et agréable qui se lit très aisément. L'intrigue est assez intéressante et prenante. L'auteure a vraiment réussi à installer une tension et une atmosphère lourde tout au long de son récit et cela ne fait qu'accentuer l'envie du lecteur de tourner les pages. Vraiment, chapeau bas pour la mise en place de l'ambiance de l'histoire: en lisant, on ressent parfaitement cette oppression, cette tension, cette boule au ventre, cette appréhension qui submergent les personnages. D'ailleurs, ceux-ci sont assez complexes et franchement bien construits. On voit vraiment l'évolution de la narratrice et de Maxim au fur et à mesure. Un fossé sépare leurs attitudes au début et à la fin du roman. Néanmoins, je dois émettre une certaine réserve sur ma lecture. Je ne l'ai pas autant aimée que ce que je pensais avant de la commencer. Les descriptions sont fascinantes et visuellement riches et bien sûr, il est nécessaire d'établir le cadre, les personnages, les relations et la vie à Manderley pour situer le gros de l'intrigue. Mais j'ai eu l'impression que la nouvelle traduction apportait de vraies longueurs, à un moment donné. Ma lecture en devenait beaucoup moins intense et je la reprenais presque à contre-cœur. C'est dommage.
Ce fut tout de même une lecture sympa et je suis contente d'avoir pu enfin découvrir ce "classique" de la littérature britannique.
NB: J'espérais que ma lecture serait bouclée en une semaine tout au plus et que le roman ne traînerait pas trop longtemps sur ma table de nuit... C'est raté, il y est resté 22 jours (ce qui, pour moi, est inhabituel) mais il faut dire que mes journées de Novembre étaient franchement chargées
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- Inscription : jeu. 31 déc., 2015 11:07 am
Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
Je viens enfin valider ma lecture, encore une fois je suis très heureux d'avoir finalement participé à cette LC sans laquelle je n'aurais probablement jamais lu ce livre et cela aurait été bien dommage
Cette lecture fut une belle découverte.
N'ayant jamais entendu parler ni du roman ni même de son adaptation cinématographique et le résumé ne me séduisant pas plus que ça, je me suis lancé dans cette lecture surtout grâce aux nombreux retours positifs que j'ai pu lire et au fait que ce roman est classé 6e au classement des cent meilleurs romans policiers de tous les temps (établi par la Crime Writers' Association en 1990) et je ne regrette absolument pas !
Le début n'est pas particulièrement frappant, on découvre l’héroïne, jeune femme naïve et innocente, et sa rencontre avec Maxim de Winter qui la conduira au majestueux manoir de Manderley. C'est là où le récit commence à prendre de la substance, on ressent bien toute l'angoisse et la tension de ces lieux, on est mal à l'aise comme peut l'être la narratrice. Et au fur et à mesure des pages, le doute commence à s'immiscer en nous, un secret se cache à Manderley, mais lequel ?!
L'auteur a su doser son intrigue, on a des indices mais suffisamment peu pour que la fin magistral arrive à nous surprendre ! Je suis resté en haleine jusqu'à la dernière page, la fin est tellement savoureuse : on a une évolution subite de l'histoire mais aussi des personnages principaux, c'est vraiment passionnant.
Un seul petit bémol : le caractère de la narratrice beaucoup trop naïf, craintive, qui redoute tout... qui agace parfois.
Une belle lecture à ne pas manquer !
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- Inscription : sam. 09 mai, 2015 2:56 pm
Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
Je l'ai vu il y a 2 ou 3 ans.. Je me souviens d'une ambiance pesante, angoissante à souhait et surtout d'une gouvernante particulièrement réussie, au regard fou. Terrifiante, il n'y a pas d'autre mot !Pralinette a écrit :Je vais maintenant regarder l'adaptation d'Alfred Hitchcock dont j'aime beaucoup les films. Je pense que ça devrai me plaire car c'est le genre d'histoire qui lui convient à merveille !
Certains l'ont ils vu ?
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- Inscription : sam. 19 juil., 2014 11:56 am
Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
Un très bon bouquin.
J'avais vu le film de Hitchcock il y a des années, et j'avoue que je n'en avais retenu qu'une forte impression, et le tableau géant de Rebecca. J'avais donc très envie de lire ce roman, et j'ai été séduite.
Comme d'autres ici, j'ai eu un peu de mal à accrocher sur les deux premiers chapitres, mais une fois entré dans le récit... difficile de le lâcher!
On ne comprend pas bien ce mariage, l'attitude distante de Maxim le rend assez odieux et souligne encore la naïveté de l'héroïne, comme abandonnée à Manderley, à la merci d'une Mme Danvers perverse et redoutable, qui entretient à plaisir ce malaise perceptible à chaque ligne et lié à l'omniprésence de Rebecca, ces non-dits qu'on interprète à la lumière des réflexions de la jeune épouse, complexée et mal assurée, et puis, la révélation de Maxim ...
Curieusement, ce n'est qu'à ce moment qu'on prend le maître de Manderley en sympathie, quand tous les éléments se mettent en place et font sens, y compris notre défiance envers Rebecca. On a alors l'impression que le récit arrive à sa résolution et on attend des conclusions évidentes, mais l'auteur se joue de nous, attise le suspens, redistribue les cartes, et replace le personnage clef au centre du roman jusqu'à une conclusion d'autant plus percutante qu'elle n'est que suggérée...
Donc oui. Une très belle surprise!
A voir si la traduction nouvelle apporte vraiment quelque chose ?...
J'avais vu le film de Hitchcock il y a des années, et j'avoue que je n'en avais retenu qu'une forte impression, et le tableau géant de Rebecca. J'avais donc très envie de lire ce roman, et j'ai été séduite.
Comme d'autres ici, j'ai eu un peu de mal à accrocher sur les deux premiers chapitres, mais une fois entré dans le récit... difficile de le lâcher!
On ne comprend pas bien ce mariage, l'attitude distante de Maxim le rend assez odieux et souligne encore la naïveté de l'héroïne, comme abandonnée à Manderley, à la merci d'une Mme Danvers perverse et redoutable, qui entretient à plaisir ce malaise perceptible à chaque ligne et lié à l'omniprésence de Rebecca, ces non-dits qu'on interprète à la lumière des réflexions de la jeune épouse, complexée et mal assurée, et puis, la révélation de Maxim ...
Curieusement, ce n'est qu'à ce moment qu'on prend le maître de Manderley en sympathie, quand tous les éléments se mettent en place et font sens, y compris notre défiance envers Rebecca. On a alors l'impression que le récit arrive à sa résolution et on attend des conclusions évidentes, mais l'auteur se joue de nous, attise le suspens, redistribue les cartes, et replace le personnage clef au centre du roman jusqu'à une conclusion d'autant plus percutante qu'elle n'est que suggérée...
Donc oui. Une très belle surprise!
A voir si la traduction nouvelle apporte vraiment quelque chose ?...
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
Résultat au lieu de le lire en novembre...je l'ai lu en décembre...mais j'ai déjà fait pire!^^
« Rebecca » de Daphnée du Maurier (26 chapitres)
Que c'est morne = ma réaction en lisant les 2 premiers chapitres le 1er décembre...à tel point que je l'ai laissé en plan totalement.(je me fichais de savoir pourquoi il n'était pas possible à ce couple tristoune de retourner à Manderley)..mais bon c'est un classique donc ma B.A obligatoire du mois !
J'ai donc replongé en m'interdisant une autre lecture avant de l'avoir fini...bien m'en a pris ! Dès le chapitre 3 je me suis retrouvé un peu plus happé par la rencontre des protagonistes...puis par le déroulement de l'intrigue (même si la morosité reste ambiante...exemple : on ne les accompagne pas dans leur voyage de noces en Italie, non non, c'est le moment joyeux = hors de question qu'on en profite ! On a le « avant » avec une ballade qui rappelle de mauvais souvenirs à Mr de W. puis le « après » où on se retrouve dans le Manderley brumeux et grissou sans « THE Rebecca »)
Je savais pertinemment que Reb était forcément « anti-parfaite »...même si pas à ce point...l'attachement malsain de Mrs Danvers est dérangeant...les rebondissements sont fluides...ce qui m'a amusait...c'est que sans le savoir j'ai lu le « remaniement spéciale adolescent » de ce roman !!
Et oui « Becca et moi » c'est cette trame ! Tout y est, certaines choses juste reprises, d'autres agrémentées à la sauce de Paige Harbison (d'ailleurs le suspens qu'elle met en changeant certains faits du livre original sont bien vus!)
Points communs :
Lieu = Manderley (lol !! demeuredans l'un lycée dans l'autre)
L'héroïne n'a pas de nom...et on ignorera toujours comment elle se prénomme (dommage!^^)
Le héros s'appelle Max !
Rebecca a disparue en mer et tout le monde l'adoooooorait (bien qu'elle cachât de sombres secrets)...surtout Mrs Danvers (dans l'un) alias Danna (dans l'autre)
...etc...pour la diff avec la révélation du Doc c'est pas mal!^^
Bref pour en revenir au roman de Mme Du Maurier, quand on lit cette histoire aujourd'hui il y a du vu et du revu...je ne doute pas que plusieurs auteurs se soient inspirés de Daphnée...cela reste un bon roman...mon regret restera que notre narratrice ne nous révèle pas son prénom « si originale » que Mr de Winter est le premier à l’orthographier correctement ! Mais n'avoir que son point de vue suffit...surtout qu'elle s'efforce d'être objective ! La fin est logique vu Mrs Danvers...Favel est un personnage incommodant à qui je ne souhaite pas le bonheur...et le fantôme de Rebecca va avoir du mal à revenir...^^ (quoique j'ai la suite...donc peut-être que si...je verrais ça !
« Rebecca » de Daphnée du Maurier (26 chapitres)
Que c'est morne = ma réaction en lisant les 2 premiers chapitres le 1er décembre...à tel point que je l'ai laissé en plan totalement.(je me fichais de savoir pourquoi il n'était pas possible à ce couple tristoune de retourner à Manderley)..mais bon c'est un classique donc ma B.A obligatoire du mois !
J'ai donc replongé en m'interdisant une autre lecture avant de l'avoir fini...bien m'en a pris ! Dès le chapitre 3 je me suis retrouvé un peu plus happé par la rencontre des protagonistes...puis par le déroulement de l'intrigue (même si la morosité reste ambiante...exemple : on ne les accompagne pas dans leur voyage de noces en Italie, non non, c'est le moment joyeux = hors de question qu'on en profite ! On a le « avant » avec une ballade qui rappelle de mauvais souvenirs à Mr de W. puis le « après » où on se retrouve dans le Manderley brumeux et grissou sans « THE Rebecca »)
Je savais pertinemment que Reb était forcément « anti-parfaite »...même si pas à ce point...l'attachement malsain de Mrs Danvers est dérangeant...les rebondissements sont fluides...ce qui m'a amusait...c'est que sans le savoir j'ai lu le « remaniement spéciale adolescent » de ce roman !!
Et oui « Becca et moi » c'est cette trame ! Tout y est, certaines choses juste reprises, d'autres agrémentées à la sauce de Paige Harbison (d'ailleurs le suspens qu'elle met en changeant certains faits du livre original sont bien vus!)
Points communs :
Lieu = Manderley (lol !! demeuredans l'un lycée dans l'autre)
L'héroïne n'a pas de nom...et on ignorera toujours comment elle se prénomme (dommage!^^)
Le héros s'appelle Max !
Rebecca a disparue en mer et tout le monde l'adoooooorait (bien qu'elle cachât de sombres secrets)...surtout Mrs Danvers (dans l'un) alias Danna (dans l'autre)
...etc...pour la diff avec la révélation du Doc c'est pas mal!^^
Bref pour en revenir au roman de Mme Du Maurier, quand on lit cette histoire aujourd'hui il y a du vu et du revu...je ne doute pas que plusieurs auteurs se soient inspirés de Daphnée...cela reste un bon roman...mon regret restera que notre narratrice ne nous révèle pas son prénom « si originale » que Mr de Winter est le premier à l’orthographier correctement ! Mais n'avoir que son point de vue suffit...surtout qu'elle s'efforce d'être objective ! La fin est logique vu Mrs Danvers...Favel est un personnage incommodant à qui je ne souhaite pas le bonheur...et le fantôme de Rebecca va avoir du mal à revenir...^^ (quoique j'ai la suite...donc peut-être que si...je verrais ça !
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
Bonjour,
J'ai terminé ce roman début décembre, mais j'ai eu du mal à écrire mon ressenti tout de suite, d'où mon arrivée tardive sur le topic.
Classé dans la catégorie « Policier », j’avoue ne pas avoir réellement compris cette classification puisque l’histoire ne nous offre pas réellement d’enquêtes, ou du moins comme un vrai policier le fait. Bien au contraire, en débutant la lecture on a plutôt l’impression d’avoir affaire à une romance dont le style n’est pas sans rappeler Jane Austen ou les soeurs Brontë. Malgré cette légère déconvenue, on est rapidement happé par le récit qui nous plonge dans une ambiance sombre, lourde et dramatique.
Les premières pages ne sont donc pas exceptionnelles puisqu’elles se contentent de poser un certain cadre en présentant notamment la rencontre entre l’héroïne et Maxim de Winter, homme riche et particulièrement connu pour sa demeure, Manderley, et les fêtes qui y sont données. Ce portrait a cependant le mérite de nous laisser entrevoir la tournure que va prendre le récit. En effet, on remarque rapidement le caractère niais et soumis de l’héroïne, mais également la présence déjà marquée de Rebecca, la défunte femme de Maxim. Cette dernière nous est dévoilée comme étant une femme exceptionnelle, adorable aux milles qualités, dont la perte ne peut être que terrible pour son mari. D’emblée l’ombre de Rebecca déploie lentement mais sûrement ses ailes au dessus de l’héroïne.
Dès lors on sent une sensation de malaise chez l’héroïne qui, de par sa position sociale et son inexpérience, ne peut s’empêcher de se mettre en concurrence avec Rebecca. Ce malaise n’en est que grandissant à partir du moment où les nouveaux époux débarquent à Manderley. En effet, en se mettant à côtoyer le personnel de la demeure, mais aussi toutes les personnes connaissant les de Winter, notre jeune fille continue à se rabaisser. Ce comportement, quelque peu compréhensible, n’en est pourtant pas moins exaspérant. Il est difficile de la trouver sympathique quand son côté bien trop naïf ne fait que ressortir pour partir dans des élucubrations qui peuvent fatiguer. Au contraire, on aurait envie de la secouer afin qu’elle s’affirme enfin, face notamment à une Mme Danvers dont le fanatisme pour Rebecca devient terrifiant.
On reconnaît ici une maîtrise incontournable pour décrire des personnages de manière psychologique. Du Maurier dépeint chaque protagoniste de manière bien réelle, dont chaque réaction et comportement découle de façon logique de leur propre caractère. Sans aucune fausse note nous découvrons des personnages certes imaginaires mais qui paraissent bel et bien réels. Les plus marquants étant bien entendu l’héroïne, qui évolue tout au long du récit, Mme Danvers, qui semble sorti d’un roman gothique, et surtout les deux plus importants : Rebecca et Manderley.
Rebecca, dont le nom a été donné comme titre, qui est pourtant déjà morte, règne toujours en maître à Manderley et sur les vies de ses habitants. Son emprise est telle qu’on en vient à se demander si elle est réellement morte. Dépeinte comme une sainte, elle soulève pourtant bien des questions qui nous réservent une fin magistrale. Elle reste une énigme pendant un long moment, et découvrir son vrai visage précipite le récit de manière abrupte vers une conclusion inévitable.
Manderley et le dernier personnage important du roman. Daphne du Maurier réussi ici un tour de maître exceptionnel en conférant à l’endroit une atmosphère bien particulière qui semble se détacher des pages pour venir englober le lecteur lui-même. Adulé par la population alentour, craint par l’héroïne, soumis au souvenir de Rebecca, Manderley détonne et se détache, comme son ancienne maîtresse, de l’histoire. Sa présence est forte, voire influente et possède un impact important sur les autres protagonistes.
C’est avec ce mélange de romance et gothique, avec une propension à la description, que Daphne du Maurier parvient à nous offrir une histoire prenante et captivante. Grâce à une plume légère, à un style bien particulier mais qui va à l’essentiel, cette auteure fait vivre deux personnages pourtant immatériels. On comprend, en refermant le livre, pourquoi il fait partie des classiques à découvrir.
J'ai terminé ce roman début décembre, mais j'ai eu du mal à écrire mon ressenti tout de suite, d'où mon arrivée tardive sur le topic.
Classé dans la catégorie « Policier », j’avoue ne pas avoir réellement compris cette classification puisque l’histoire ne nous offre pas réellement d’enquêtes, ou du moins comme un vrai policier le fait. Bien au contraire, en débutant la lecture on a plutôt l’impression d’avoir affaire à une romance dont le style n’est pas sans rappeler Jane Austen ou les soeurs Brontë. Malgré cette légère déconvenue, on est rapidement happé par le récit qui nous plonge dans une ambiance sombre, lourde et dramatique.
Les premières pages ne sont donc pas exceptionnelles puisqu’elles se contentent de poser un certain cadre en présentant notamment la rencontre entre l’héroïne et Maxim de Winter, homme riche et particulièrement connu pour sa demeure, Manderley, et les fêtes qui y sont données. Ce portrait a cependant le mérite de nous laisser entrevoir la tournure que va prendre le récit. En effet, on remarque rapidement le caractère niais et soumis de l’héroïne, mais également la présence déjà marquée de Rebecca, la défunte femme de Maxim. Cette dernière nous est dévoilée comme étant une femme exceptionnelle, adorable aux milles qualités, dont la perte ne peut être que terrible pour son mari. D’emblée l’ombre de Rebecca déploie lentement mais sûrement ses ailes au dessus de l’héroïne.
Dès lors on sent une sensation de malaise chez l’héroïne qui, de par sa position sociale et son inexpérience, ne peut s’empêcher de se mettre en concurrence avec Rebecca. Ce malaise n’en est que grandissant à partir du moment où les nouveaux époux débarquent à Manderley. En effet, en se mettant à côtoyer le personnel de la demeure, mais aussi toutes les personnes connaissant les de Winter, notre jeune fille continue à se rabaisser. Ce comportement, quelque peu compréhensible, n’en est pourtant pas moins exaspérant. Il est difficile de la trouver sympathique quand son côté bien trop naïf ne fait que ressortir pour partir dans des élucubrations qui peuvent fatiguer. Au contraire, on aurait envie de la secouer afin qu’elle s’affirme enfin, face notamment à une Mme Danvers dont le fanatisme pour Rebecca devient terrifiant.
On reconnaît ici une maîtrise incontournable pour décrire des personnages de manière psychologique. Du Maurier dépeint chaque protagoniste de manière bien réelle, dont chaque réaction et comportement découle de façon logique de leur propre caractère. Sans aucune fausse note nous découvrons des personnages certes imaginaires mais qui paraissent bel et bien réels. Les plus marquants étant bien entendu l’héroïne, qui évolue tout au long du récit, Mme Danvers, qui semble sorti d’un roman gothique, et surtout les deux plus importants : Rebecca et Manderley.
Rebecca, dont le nom a été donné comme titre, qui est pourtant déjà morte, règne toujours en maître à Manderley et sur les vies de ses habitants. Son emprise est telle qu’on en vient à se demander si elle est réellement morte. Dépeinte comme une sainte, elle soulève pourtant bien des questions qui nous réservent une fin magistrale. Elle reste une énigme pendant un long moment, et découvrir son vrai visage précipite le récit de manière abrupte vers une conclusion inévitable.
Manderley et le dernier personnage important du roman. Daphne du Maurier réussi ici un tour de maître exceptionnel en conférant à l’endroit une atmosphère bien particulière qui semble se détacher des pages pour venir englober le lecteur lui-même. Adulé par la population alentour, craint par l’héroïne, soumis au souvenir de Rebecca, Manderley détonne et se détache, comme son ancienne maîtresse, de l’histoire. Sa présence est forte, voire influente et possède un impact important sur les autres protagonistes.
C’est avec ce mélange de romance et gothique, avec une propension à la description, que Daphne du Maurier parvient à nous offrir une histoire prenante et captivante. Grâce à une plume légère, à un style bien particulier mais qui va à l’essentiel, cette auteure fait vivre deux personnages pourtant immatériels. On comprend, en refermant le livre, pourquoi il fait partie des classiques à découvrir.
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
J'ai enfin réussi à prendre le livre à la bibliothèque et je vais le commencer
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Re: Novembre 2016 - Rebecca de Daphné du Maurier
Bonne lecture alors !