Février 2017 - La ligne verte de Stephen King

[Lisoo]

J'ai fini de lire la ligne verte depuis au moins une semaine, mais avec ma petite tête j'ai oublié de mettre un commentaire
J'ai beaucoup aimé ce livre, il est bouleversant et j'avoue, j'ai failli verser une petite larme une fois ou deux au cours de ma lecture. C'est une belle découverte sachant qu'en plus c'est la première fois que je lis du Stephen King.

[Midine]

J'ai enfin fini cette lecture que j'ai pris mon temps à lire, mais depuis le temps que je devais la lire et qu'en plus j'avais le livre dans ma PAL je n'avais aucune excuse donc voilà mon commentaire sur cette très bonne lecture :

J'avais déjà lu des livres de Stephen King que j'ai vraiment apprécié, mais à la différence de ceux-ci "La Ligne verte" n'est pas un livre d'horreur mais un drame avec une pointe de fantastique qui m'a bouleversé ! N'ayant jamais vu le film, je découvrir l'histoire et c'est une très bonne lecture que je recommande chaudement.

Ici Stephen King nous livre un récit poignant en suivant l'histoire du gardien en chef du bloc E, lieu d'une prison où finissent les condamnées à mort avant de passer sur la chaise électrique (aussi appelée La Rôtisseuse et Miss Cent Mille Volts et qui est un personnage à part entière) et qui va faire face à un détenu unique en son genre avec John Caffey (comme la boisson mais cela ne s'écrit pas pareil), un géant noir condamné à mort pour le meurtre et le viol de deux fillettes. Au fil de l'histoire, nous allons suivre le quotidien des gardiens, leurs relations avec les condamnés auxquels on va arriver à s'attacher malgré le motif monstrueux qui justifie leur présence ici (oui, Stephen King nous fait aimer un homme qui a commis un crime monstrueux) et jusqu'au bout nous sommes tenus en haleine. Le seul petit bémol est que le rythme est parfois un peu lent.

Ce récit est une histoire de justice, un plaidoyer contre la peine de mort, une dénonciation du racisme, un thriller fantastique et dramatique qui bouleverse et vous fera monter les larmes aux yeux (voire pleurer à chaudes larmes selon votre degré de sensibilité). La fin est véritablement magistrale et je recommande chaudement cette lecture à tout le monde.

[Petitementeuse]

J'ai enfin lu "La ligne verte", j'ai décidé de faire les lectures communes à mon rythme (et à celui des disponibilité en bibliothèque) donc lire les livres mais pas forcément dans "leur mois".
C'était mon premier Stephen King, je ne savais donc pas trop à quoi m'attendre.
Franchement au début j'ai eu du mal, pas que ça soit inintéressant mais c'est assez lent au debut, ce n'est qu'arrivée au milieu que j'ai été incapable de le lâcher, prise dans le tourbillon de l'histoire.
C'est un livre qui m'a fait réfléchir sur ce qui était juste ou pas, est ce que les prisonniers reçoivent la monnaie de la pièce en étant électrocuté ? Ou alors que aucune raison n'est bonne pour tuer et qu'ils ne le méritent pas ? Et est ce que l'on peut "mériter" sa mort ?
Bref c'était un petit aperçu de mon cerveau à l'heure actuelle
En me lançant dans cette lecture je ne m'attendait pas dans tous les cas à être aussi atteinte par les prisonniers, on ne nous les présente que très peu sous leur aspect de meurtriers mais avant tout d'humains avec les mêmes peurs, les mêmes doutes que la plupart des gens sur la mort. Durant ma lecture je ne me souvenais pas du thème de cette lecture commune, en venant ici poutre y laisser ma chronique et que j'ai vu "livres qui font pleurer", je me suis dit que c'était exactement ça, oui, j'ai pleuré, j'ai pleuré pour Delacroix, j'ai pleuré pour John Caffey, j'ai pleuré pour Mister Jingles, pour Paul, pour Janice, pour Dean, Henri, Brutal, Elaine, pour n'importe quelle âme qui quittent cette terre car peu importe qui tu est et ce que tu as fait, tu reste un humain qui mourra un jour ou l'autre et ça tu n'y peut rien.

[StarsWaltz]

Après maintes péripéties livresques et retard dans mes lectures, j'ai enfin réussi à lire "La Ligne Verte"

Tout d'abord, je dois dire que j'avais de grandes attentes autour de ce roman de Stephen King (de par les nombreux avis plus que positifs que j'avais lus) et qu'il s'agit de ma première lecture de cet auteur.

À vrai dire, je ne sais par où commencer mon commentaire. Il risque d'être un peu brouillon et un peu long et je m'en excuse.

Déjà, le décor et l'ambiance du roman sont franchement bien posés par l'auteur. Je n'ai eu aucun mal à m'imaginer le bloc E, les cellules, le bureau de Paul, la réserve, l'environnement dans lequel se trône la chaise électrique. Par ailleurs, les personnages sont très justes, très authentiques, avec chacun une part de bonté, d'indifférence et de méchanceté (voire de cruauté) différemment dosée. La véracité des sentiments et des émotions est également à noter, qu'il s'agisse du dégoût, de la cruauté, du sadisme, de la candeur ou encore même de la compassion. À force de suivre la vie des condamnés au bloc E, on en oublierait presque qu'ils sont justement condamnés à mort pour avoir commis des crimes atroces. Ils en deviennent même plutôt sympathiques à nos yeux (sauf Wild Bill évidemment) et j'ai éprouvé de la compassion à leur égard à plusieurs moments. Je pense que l'on ne peut pas rester indifférent au sort des différents personnages: j'ai ressenti du dégoût, de la tristesse, du dédain, de la bienveillance, de l'indignation, de la haine, de la pitié mais je ne suis jamais restée de marbre. Les prisonniers sont montrés sous un jour très humain et l'auteur insiste sur leur rapport à la mort, à la chaise électrique, à la prison, à la solitude. D'une certaine manière, j'ai été assez troublée par la beauté (si l'on peut appeler cela ainsi) du personnage de John Caffey. Le dernier épisode de ce livre met en scène des moments assez durs, éprouvants et forts et le discours tenu, notamment par Caffey, ne peut laisser insensible sur le fond. C'est fou de voir à quel point ce roman nous fait réfléchir sur la peine de mort, la mort en général, l'utilisation de la chaise électrique, l'attitude et l'état d'esprit des détenus à l'article de la mort.

La construction du récit est assez originale et intéressante et permet de lier passé et présent en montrant l'impact du passé et des actes passés sur la conscience et la vie présente de Paul. Cependant, j'ai trouvé le rythme assez lent dans la première moitié du récit et j'ai eu du mal, au début, à vraiment être dedans et à me laisser happer par l'histoire. D'une certaine manière, étant donné que ce roman faisait partie des "livres qui nous font pleurer", je me suis attendue à pleurer. Et justement, c'est peut-être là un de mes problèmes avec ma lecture: jusqu'à enfin arriver à un moment qui m'a tiré les larmes, j'ai attendu une scène où j'allais pleurer. C'est comme si j'avais eu des attentes trop hautes en pensant que ce roman me ferait pleurer du début à la fin: or cela n'a pas été le cas. Seul le supplice de Delacroix et le dernier épisode m'ont fait pleurer (comme probablement la plupart des lecteurs), bien que pas à chaudes larmes. Par conséquent, si l'on considère le rythme un peu lent du début ainsi que mes attentes peut-être trop disproportionnées, cela explique la pointe de déception que j'ai ressentie en refermant ce livre. Je m'attendais à ce que cette lecture me retourne complètement, me bouleverse, me marque au fer rouge, anéantisse mon cœur. Mais cela n'a pas été tout à fait le cas. Bien sûr, ce roman s'est fait une place particulière dans ma vie de lectrice parce qu'il détonne, il n'est pas commun et introduit un univers, des personnages, des questionnements et des sentiments qui ne peuvent que marquer. Il n'a cependant pas été le chamboulement que j'avais attendu.

Je pense lire d'autres œuvres de Stephen King mais peut-être pas dans les mois qui viennent. Bien que je sois une lectrice assez éclectique, le type de romans dans lesquels nous emmène cet auteur est assez particulier de par sa noirceur, le caractère parfois très cru du langage et les scènes quelquefois durs à supporter à cause des hypotyposes qu'il emploie.

En résumé, "La Ligne Verte" est une lecture marquante par certains aspects, malgré un démarrage lent, avec un style direct mais puissant et violent et dont l'intrigue est plutôt bien ficelée et travaillée.

(Mon commentaire: https://booknode.com/la_ligne_verte_097 ... s/15843743)

[Elerinna2]

Avec presque six mois de retard et je m'en excuse ne pouvant mettre la main dessus avant je viens de lire la ligne verte.

J'avais vu le film avec le lycée en anglais et celui-ci m'avait marqué tellement il était poignant et j'ai bien eu du mal à retenir mes larmes. Mais j'ai été réticente à aborder ce livre parce que j'ai détesté à chaque fois le style de Stephen King à la lecture des quelques nouvelles que j'ai pu lire de lui.
Au final encore une fois le style pèche selon moi. J'ai lu ce livre avec plaisir, l'histoire est belle, les personnages très bien écrit, l'ambiance excellente, mais je n'ai pas été émue par la mort pourtant injuste de John Caffey ou la mort terrible de Delacroix, je n'ai pas été émue par Paul qui a vu mourir tous ceux qu'il aime, ce roman est parcouru de moment poignant, fort, qui pourtant ne m'ont pas emportés avec eux. Et j'ai encore une fois trouvé que l'écriture de King manquait de poésie, de grâce, et c'est ce qui m'a le plus gêné dans cette histoire.
Sinon j'ai trouvé le principe de roman feuilleton très intéressant à essayer et je me demande ce que cela devait être d'attendre des mois entre chaque partie parce que à lire tout à la suite on a surtout le droit à des répétitions de scènes qui sans être gênantes ne sont pas non plus un plaisir. Enfin Stephen King signe ici un très beau plaidoyer contre la peine de mort.