Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
J'ai donc dévoré La Singulière Tristesse du gâteau au citron et je suis assez perplexe quant à ma lecture... Je l'ai dévoré, j'ai passé un excellent moment mais à la fin j'étais déçue que ça se termine. Souvent, quand ce genre de chose m'arrive, c'est positif et le livre est un coup de cœur mais là c'est vraiment une déception au sens péjoratif du terme.
Mon commentaire : Un roman qui me laisse assez perplexe parce que je l'ai dévoré mais que je ne sais pas vraiment ce qu'il m'a apporté au final.
J'ai beaucoup aimé le ton global de l'histoire mais je ne sais plus si j'ai lu l'histoire de Rose ou celle de Joseph, son frère, à travers Rose et ça me perturbe beaucoup. J'aurais aimé un plus grand développement. J'espérais pouvoir suivre Rose jusqu'à ce qu'elle soit une vieille femme toute ridée, même si c'était relaté très succinctement et c'est sans doute ce qui fait que je reste dans l'indécision puisque c'est finalement Joseph qui a le dernier mot, à croire qu'il ne lui avait pas assez pourri la vie comme ça, même si c'est souvent indirectement, tout au long de l'histoire... Je pense que le thème de l'absence qui est latent dans tout le récit aurait justement été encore renforcé en ayant jusqu'au bout la construction de la vie de Rose malgré ce vide.
Dans tous les cas, moi qui aime beaucoup la nourriture, je pense qu'un tel don serait plutôt une réelle malédiction.
Mon commentaire : Un roman qui me laisse assez perplexe parce que je l'ai dévoré mais que je ne sais pas vraiment ce qu'il m'a apporté au final.
J'ai beaucoup aimé le ton global de l'histoire mais je ne sais plus si j'ai lu l'histoire de Rose ou celle de Joseph, son frère, à travers Rose et ça me perturbe beaucoup. J'aurais aimé un plus grand développement. J'espérais pouvoir suivre Rose jusqu'à ce qu'elle soit une vieille femme toute ridée, même si c'était relaté très succinctement et c'est sans doute ce qui fait que je reste dans l'indécision puisque c'est finalement Joseph qui a le dernier mot, à croire qu'il ne lui avait pas assez pourri la vie comme ça, même si c'est souvent indirectement, tout au long de l'histoire... Je pense que le thème de l'absence qui est latent dans tout le récit aurait justement été encore renforcé en ayant jusqu'au bout la construction de la vie de Rose malgré ce vide.
Dans tous les cas, moi qui aime beaucoup la nourriture, je pense qu'un tel don serait plutôt une réelle malédiction.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
J'ai commencé ce matin La singulière tristesse du gâteau au citron. Mon édition empruntée à la médiathèque est prévue pour les malvoyants, donc en très gros caractères. Ça me perturbe de lire des caractères aussi gros en plus de relire une édition papier !
Je l'ai commencé ce matin et me suis arrêtée à l'entrée du chapitre 7. La façon dont les dialogues se fondent dans le texte est perturbante (oui, ce livre me perturbe beaucoup ) mais ça se lit bien.
Je l'ai commencé ce matin et me suis arrêtée à l'entrée du chapitre 7. La façon dont les dialogues se fondent dans le texte est perturbante (oui, ce livre me perturbe beaucoup ) mais ça se lit bien.
Spoiler
Je me demande si l'apparition de ce curieux don n'est pas la manifestation de la conscience de la fillette que quelque chose ne tourne pas rond dans sa famille ? Si elle ne symbolise pas ce moment de la sortie de l'âge d'or, de l'innocence, cette transition progressive vers l'âge adulte où l'on prend conscience de la réalité du monde autour de soi ? A commencer par sa propre famille, qu'on arrête d'idéaliser.
Je ressens quelque chose de bancal dans cette famille: la mère qui semble paumée, le père qui a surtout l'air de tenir à son épouse, le frère qui se fout de sa soeur, la grand-mère absente qui s'étonne de l'amour de sa petite fille... Il commence à y avoir des mots et des formulations qui me font m'interroger: "Il achetait des cadeaux en rapport avec leur date anniversaire et a fait encadrer leurs plus belles photos de mariage pour les accrocher dans le couloir et même si Avoir un fils et Avoir une fille étaient plus attrayants sur le papier que dans les hurlements et l'amoncellement de couches, mon père était content de l'ordre fils aîné/fille cadette."
Je ressens quelque chose de bancal dans cette famille: la mère qui semble paumée, le père qui a surtout l'air de tenir à son épouse, le frère qui se fout de sa soeur, la grand-mère absente qui s'étonne de l'amour de sa petite fille... Il commence à y avoir des mots et des formulations qui me font m'interroger: "Il achetait des cadeaux en rapport avec leur date anniversaire et a fait encadrer leurs plus belles photos de mariage pour les accrocher dans le couloir et même si Avoir un fils et Avoir une fille étaient plus attrayants sur le papier que dans les hurlements et l'amoncellement de couches, mon père était content de l'ordre fils aîné/fille cadette."
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Oui, j'ai eu beaucoup de mal avec ça aussi. J'ai horreur de devoir me demander au moins 3 fois par page "Attend c'est qui qui parle là ?" ou "C'est dans le dialogue ou c'est une réflexion à côté ?", ça me sort complètement de l'histoire.jukebox_fr a écrit :Je l'ai commencé ce matin et me suis arrêtée à l'entrée du chapitre 7. La façon dont les dialogues se fondent dans le texte est perturbante (oui, ce livre me perturbe beaucoup ) mais ça se lit bien.)
Pour le reste, j'ai aussi cherché à y trouver un sens plus profond mais je pense que ces personnages très caricaturaux : la mère à l'ouest, le père très distant et le frère autiste (parce que a m'a carrément fait penser à ça pour en côtoyer un presque tous les jours) servent surtout à rendre plus tangibles les différentes interactions que l'on peut avoir au sein d'une cellule familiale quelle qu'elle soit. On se reconnaitra tous ou nos proches dans les comportements des quatre personnages à divers moments du livre.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Je suis au début du chapitre 22 soit à peu près à la moitié de La singulière tristesse du gâteau au citron. J'ai toujours autant de mal avec ses dialogues qui ne sont pas marqués, mais je fais avec. Le style d'écriture est plaisant, il y a une ironie très légère, à peine perceptible, qui perce ça et là, comme le regard désabusé d'une personne plus âgée qui se remémore certaines découvertes de son enfance et qui essaie de les restituer comme elles lui sont apparues à l'époque, sans tout le sens qu'elle peut leur donner avec sa maturité plus avancée.
Je pense que tu as raison sur ce point, son frère est autiste. Je m'étais demandée pourquoi la fillette évitait le contact en premier lieu, mais mon avancée dans le livre ne m'avait pas permis de réunir suffisamment d'éléments pour en arriver à cette conclusion. Le chapitre 7, justement, les apporte. Cette famille et même l'encadrement enseignant ne semblent pas conscients de cette particularité chez lui. Peut-être parce que son autisme est à un "degré" plutôt "léger" ?Eurylia a écrit :et le frère autiste (parce que a m'a carrément fait penser à ça pour en côtoyer un presque tous les jours)
Pour le moment je sens surtout la solitude d'une petite fille dans son foyer que son don n'aide pas à surmonter, au contraire, lui pointant sans cesse du doigt ce qui fait défaut chez elle.On se reconnaitra tous ou nos proches dans les comportements des quatre personnages à divers moments du livre.
Spoiler
La mère qui est à fond sur son fils, le père distant et presque pas apte à être père avec tout ce que ça implique, le frère qui repousse sa soeur alors qu'elle aimerait un semblant de relation et d'échange entre eux puisqu'elle ne peut l'avoir avec ses parents, et toujours cette curieuse grand-mère par correspondance qui prend pour de bon sa fille (et sa famille par extension) pour sa poubelle en lui envoyant ses colis remplis d'affaires usagées, souvent bonnes pour la poubelle.
Cette famille est vraiment affreusement bancale, pas étonnant que Rose envie et jalouse sa meilleure amie dont la félicitée familiale n'est pas que d'apparence, son don le lui a cruellement fait savoir.
Etant moi-même issue d'une famille bancale, j'ai peut-être trop tendance à me projeter sur cette situation, à voir et analyser des choses que j'ai envie de voir du fait de mon vécu. Mais je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine empathie pour cette gamine qui réalise peu à peu le mensonge qu'est sa famille.
Cette famille est vraiment affreusement bancale, pas étonnant que Rose envie et jalouse sa meilleure amie dont la félicitée familiale n'est pas que d'apparence, son don le lui a cruellement fait savoir.
Etant moi-même issue d'une famille bancale, j'ai peut-être trop tendance à me projeter sur cette situation, à voir et analyser des choses que j'ai envie de voir du fait de mon vécu. Mais je ne peux m'empêcher de ressentir une certaine empathie pour cette gamine qui réalise peu à peu le mensonge qu'est sa famille.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
J'ai fini La singulière tristesse du gâteau au citron hier soir et je crois que comme beaucoup d'autres lecteurs, je ressens de la perplexité à l'issue de cette lecture. Pas trop sûre de ce que j'ai lu et de ce que je dois en faire...
Jusque-là je m'étais contentée du résumé à l'arrière de mon édition et il est autrement moins révélateur que celui qui est actuellement à disposition sur BN. Jugez par vous même:
ma quatrième de couverture:
Le jour de ses 9 ans, Rose Edelstein mord avec joie dans le gâteau au citron préparé pour l'occasion. S'ensuit une incroyable révélation: elle ressent précisément l'émotion éprouvée par sa mère lorsqu'elle assemblait les couches de génoise et de crème. Sous le goût du chocolat et des citrons bien frais, Rose perçoit le désespoir profond de sa mère. C'est alors le début d'une série d'incursions involontaires, plus ou moins embarrassantes et intenses, à chaque repas, dans l'intimité de ceux qui cuisinent. Grâce à l'aide du séduisant George, passionné de sciences et seul ami de son grand frère Joseph, Rose va tenter de faire face à cet étrange don et aux secrets de sa famille.
le résumé sur BN:
Le jour de ses 9 ans, Rose mord avec délice dans son gâteau d’anniversaire. S’ensuit une incroyable révélation : elle ressent précisément le mal-être éprouvé par sa mère en le préparant. Car, dans sa famille, chacun dispose d’un pouvoir unique, qu’il doit taire ; pour ces super-héros du quotidien, ce don est un fardeau. Comment supporter le monde quand la moindre bouchée provoque un séisme intérieur ?
Donc toute la partie "héritage familial" m'a frappée de plein fouet à un moment donné et je n'ai pas su quoi en faire, je n'étais pas en train de la guetter ou d'essayer de comprendre qui lui avait transmis ce don, j'essayais de saisir quelles étaient les possibilités de bonheur d'une telle enfant dans une famille pareille.
Jusque-là je m'étais contentée du résumé à l'arrière de mon édition et il est autrement moins révélateur que celui qui est actuellement à disposition sur BN. Jugez par vous même:
ma quatrième de couverture:
Le jour de ses 9 ans, Rose Edelstein mord avec joie dans le gâteau au citron préparé pour l'occasion. S'ensuit une incroyable révélation: elle ressent précisément l'émotion éprouvée par sa mère lorsqu'elle assemblait les couches de génoise et de crème. Sous le goût du chocolat et des citrons bien frais, Rose perçoit le désespoir profond de sa mère. C'est alors le début d'une série d'incursions involontaires, plus ou moins embarrassantes et intenses, à chaque repas, dans l'intimité de ceux qui cuisinent. Grâce à l'aide du séduisant George, passionné de sciences et seul ami de son grand frère Joseph, Rose va tenter de faire face à cet étrange don et aux secrets de sa famille.
le résumé sur BN:
Le jour de ses 9 ans, Rose mord avec délice dans son gâteau d’anniversaire. S’ensuit une incroyable révélation : elle ressent précisément le mal-être éprouvé par sa mère en le préparant. Car, dans sa famille, chacun dispose d’un pouvoir unique, qu’il doit taire ; pour ces super-héros du quotidien, ce don est un fardeau. Comment supporter le monde quand la moindre bouchée provoque un séisme intérieur ?
Donc toute la partie "héritage familial" m'a frappée de plein fouet à un moment donné et je n'ai pas su quoi en faire, je n'étais pas en train de la guetter ou d'essayer de comprendre qui lui avait transmis ce don, j'essayais de saisir quelles étaient les possibilités de bonheur d'une telle enfant dans une famille pareille.
Spoiler
C'est seulement quand on a eu la confirmation d'un don chez le frère (et quel don perturbant !) que je me suis intéressée aux parents et qu'il était évident lequel des deux avait pu le transmettre. Celui que Rose n'a cessé de lancer sur ce sujet par ses questions, à travers son histoire inventée à la morale évidente, et qui s'est toujours montré distant et fuyant: son père, le gars qui n'assume pas ce qu'il est.
Est-ce qu'à la fin, une fois que le père fait la confession de son propre don inexploité et que le côté spécial de la famille devient normalité expliquant leurs relations compliquées, on peut dire que cette famille trouve un semblant d'équilibre ? Je pense que oui. Même si ça a demandé des efforts et des sacrifices de la part de Rose qui veille à être le ciment en gardant les secrets de chacun.
Sur la fin, j'aurais aimé qu'elle ait du temps que pour elle où, en la voyant accepter son don pour tout ce qu'il a de bon et de mauvais, elle serait enfin en paix et pourrait se construire hors de l'influence de ses parents, hors de l'ombre de son frère, et s'épanouir. Mais évidemment, il faut qu'on nous recolle encore un coup de Joseph. Ça m'a beaucoup énervée, car même par son absence, ce frère arrivait encore à l’éclipser.
Est-ce qu'à la fin, une fois que le père fait la confession de son propre don inexploité et que le côté spécial de la famille devient normalité expliquant leurs relations compliquées, on peut dire que cette famille trouve un semblant d'équilibre ? Je pense que oui. Même si ça a demandé des efforts et des sacrifices de la part de Rose qui veille à être le ciment en gardant les secrets de chacun.
Sur la fin, j'aurais aimé qu'elle ait du temps que pour elle où, en la voyant accepter son don pour tout ce qu'il a de bon et de mauvais, elle serait enfin en paix et pourrait se construire hors de l'influence de ses parents, hors de l'ombre de son frère, et s'épanouir. Mais évidemment, il faut qu'on nous recolle encore un coup de Joseph. Ça m'a beaucoup énervée, car même par son absence, ce frère arrivait encore à l’éclipser.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Lire des avis aussi poussés sur La singulière tristesse du gâteau au citron me donne un peu envie de le relire… Mais je l'ai troqué il y a quelques mois (je suis en phase d'apprentissage de me séparer de mes livres ^^).
Moi j'ai lu Birthday Girl.
Une nouvelle plongée dans l'univers onirique de Murakami.
17 novembre (je l'ai lu le 18 entre minuit et minuit trente, amusante coïncidence ^^), 20ème anniversaire de la narratrice. Elle doit travailler au restaurant ce soir-là ; rien de spécial ne l'attend chez elle. Dehors, il pleut. Exceptionnellement, elle doit porter son repas au propriétaire des lieux. Charmé, il lui propose d'exaucer un de ses vœux...
Cette nouvelle de Murakami est aussi bien illustrée que Sommeil ou L'étrange bibliothèque et ces illustrations pleine page participent à l'immersion dans cet univers entre songe et réalité.
J'ai été un peu déstabilisée, car je m'attendais à une chute, et au final celle-ci se résume à "on vous laisse réfléchir là-dessus"Comme d'habitude avec Murakami, c'est difficile de savoir quoi en penser. J'apprécie toujours l'atmosphère, mais je ne sais pas trop ce qui a été transmis... Ça ne m'empêche pas de passer un joli moment de lecture, différent des autres
Moi j'ai lu Birthday Girl.
Une nouvelle plongée dans l'univers onirique de Murakami.
17 novembre (je l'ai lu le 18 entre minuit et minuit trente, amusante coïncidence ^^), 20ème anniversaire de la narratrice. Elle doit travailler au restaurant ce soir-là ; rien de spécial ne l'attend chez elle. Dehors, il pleut. Exceptionnellement, elle doit porter son repas au propriétaire des lieux. Charmé, il lui propose d'exaucer un de ses vœux...
Cette nouvelle de Murakami est aussi bien illustrée que Sommeil ou L'étrange bibliothèque et ces illustrations pleine page participent à l'immersion dans cet univers entre songe et réalité.
J'ai été un peu déstabilisée, car je m'attendais à une chute, et au final celle-ci se résume à "on vous laisse réfléchir là-dessus"
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(à savoir : quel vœu a-t-elle bien pu formuler ? A priori, quelque chose du genre "avoir une vie heureuse").
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Bon courage à toi, alors ! Les premières séparations sont toujours les plus duresCacoethes-scribendi a écrit :je suis en phase d'apprentissage de me séparer de mes livres ^^.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Je vous trouve un peu sévères jukebox et Eurylia...mais, bon, c'est votre droit.jukebox_fr a écrit :J'ai fini La singulière tristesse du gâteau au citron hier soir et je crois que comme beaucoup d'autres lecteurs, je ressens de la perplexité à l'issue de cette lecture. Pas trop sûre de ce que j'ai lu et de ce que je dois en faire...
Sur la fin, j'aurais aimé qu'elle ait du temps que pour elle où, en la voyant accepter son don pour tout ce qu'il a de bon et de mauvais, elle serait enfin en paix et pourrait se construire hors de l'influence de ses parents, hors de l'ombre de son frère, et s'épanouir. Mais évidemment, il faut qu'on nous recolle encore un coup de Joseph. Ça m'a beaucoup énervée, car même par son absence, ce frère arrivait encore à l’éclipser.[/spoiler]
D'abord, je pense qu'une qualité qu'il faut reconnaître Aimee Bender, c'est qu'elle sait admirablement rendre compte des petits riens de la vie quotidienne (ça peut paraître simple à écrire, mais en fait, ceci demande beaucoup de travail d'écriture) : les scènes familiales dans la cuisine et même les gestes les plus quotidiens. Cela nous permet vraiment d'être immergé dans la vie de cette famille. Et tout son art consiste ensuite à méler le fantastique à ce quotidien.
Ensuite, vous deux semblez perplexes à la fin du livre. D'abord, un livre n'est pas obligé à répondre à toutes les questions qu'il pose. Justement, au lieu de fournir des réponses toutes faites, certains écrivains préfèrent faire naître le questionnement chez le lecteur. Mais, selon moi, en tout cas, c'est comme cela que je l'ai interprété, ce roman montre que en présence d'un don ou d'un talent (et pour Aimee Bender, nous sommes tous dépositaires d'un talent particulier), il y a deux attitudes possibles : celle du père qui refuse de l'assumer et celle de Rose qui, peu à peu va l'apprivoiser.
La fin est ouverte sur l'avenir de Rose adulte (c'est un récit de passage entre les âges de l'enfance - adolescence et jeune adulte et une vieille Rose, comme l'aurait désiré Eurylia, n'y a pas sa place) : elle va devenir chef mais ce sera encore un long apprentissage et il y aura alors adéquation entre son talent et la vie qu'elle désire mener, avec, on le suppose un certain bonheur, même si celui-ci restera toujours teinté de la perte et de mélancolie. Et sa rencontre avec la femme à l'écharpe rouge qui s'occupe d'adolescents à problèmes nous suggère même que son talent pourra être utile pour ces adolescents.
Enfin, je trouve que le roman d'Aimee Bender nous pousse à questionner ce qu'on appelle une famille "normale" et conséquence à refuter l'usage même de ce terme.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
J'ai déjà été bien plus dure que ça dans mes critiques
Je pense qu'on a aussi chacun notre façon de percevoir les choses en fonction des cadavres qu'on a dans nos placards respectifs. J'espérais un autre dénouement entre Rose et ses parents que de voir perpétuellement planer l'ombre de son frère et être obligée de se sacrifier. Comme je l'ai dit, j'ai dévoré le livre, c'est vraiment la fin qui ne m'a pas plu et qui m'a tout gâché. En fait, j'aurais aimer voir Rose aller réellement de l'avant et prendre un vrai envol, c'est plus dans ce sens que j'espérais la voir vieillir.
Je pense qu'on a aussi chacun notre façon de percevoir les choses en fonction des cadavres qu'on a dans nos placards respectifs. J'espérais un autre dénouement entre Rose et ses parents que de voir perpétuellement planer l'ombre de son frère et être obligée de se sacrifier. Comme je l'ai dit, j'ai dévoré le livre, c'est vraiment la fin qui ne m'a pas plu et qui m'a tout gâché. En fait, j'aurais aimer voir Rose aller réellement de l'avant et prendre un vrai envol, c'est plus dans ce sens que j'espérais la voir vieillir.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Sévère ? En disant que j'ai du mal à saisir toute la morale de cette histoire ?
Je n'ai pas remis en question la qualité de plume de l'autrice, vu la vitesse à laquelle j'ai lu le livre, je pense que je penche en sa faveur
J'ai bien capté qu'il parlait de toute la difficulté du passage à l'âge adulte dans une famille bancale et avec un don particulier de surcroît. C'est même le premier commentaire que j'ai formulé en commençant le livre. J'ai bien saisi aussi le côté accepter ou pas son don. L'héroïne creuse assez le cas de son père et nous avons tout le loisir de comparer avec sa propre situation, pour que ce soit évident.
Rose doit accepter les choses telles qu'elles sont et non pas telles qu'elle aimerait qu'elles soient, à commencer par sa famille, aussi bancale soit-elle. (Et je ne pense pas que le bon terme soit famille "normale" mais plutôt famille idéale )
Tout le long du roman un profond sentiment d'injustice s'est construit en moi devant le traitement de cette gamine qui ne sera toujours que la seconde, sans aucune possibilité d'être considérée affectivement l'égale de son frère. Une gamine qui sacrifie tellement pour la cohésion familiale et reçoit si peu. J'ai ressenti de la colère pour les parents. Cette mère qui ne sait parler que de son fils et ce père qui aurait pu aider sa fille depuis longtemps mais n'en a rien fait. Je voulais qu'elle ait son moment rien qu'à elle.
Oui il y a le manque, l'absence, la nostalgie. On les découvre par son don quand elle goûte sa propre cuisine et, par la répétition, on sait que ça fera toujours partie d'elle, elle s'est construite là-dessus. C'est pourquoi ce rappel de Joseph à la fin ne me plait pas, placé après toutes les possibilités qui s'offrent à la jeune femme, il vient obscurcir un tableau qui est déjà assez en nuances de gris du fait du vécu de l'héroïne. Placé avant je l'aurais bien mieux accepté parce qu'il s'inscrivait dans la lignée des secrets partagés et acceptés des membres de sa famille, qui l'aident à tisser un lien particulier avec eux et font que cette famille finit par trouver son propre équilibre.
Je n'ai pas remis en question la qualité de plume de l'autrice, vu la vitesse à laquelle j'ai lu le livre, je pense que je penche en sa faveur
J'ai bien capté qu'il parlait de toute la difficulté du passage à l'âge adulte dans une famille bancale et avec un don particulier de surcroît. C'est même le premier commentaire que j'ai formulé en commençant le livre. J'ai bien saisi aussi le côté accepter ou pas son don. L'héroïne creuse assez le cas de son père et nous avons tout le loisir de comparer avec sa propre situation, pour que ce soit évident.
Rose doit accepter les choses telles qu'elles sont et non pas telles qu'elle aimerait qu'elles soient, à commencer par sa famille, aussi bancale soit-elle. (Et je ne pense pas que le bon terme soit famille "normale" mais plutôt famille idéale )
Tout le long du roman un profond sentiment d'injustice s'est construit en moi devant le traitement de cette gamine qui ne sera toujours que la seconde, sans aucune possibilité d'être considérée affectivement l'égale de son frère. Une gamine qui sacrifie tellement pour la cohésion familiale et reçoit si peu. J'ai ressenti de la colère pour les parents. Cette mère qui ne sait parler que de son fils et ce père qui aurait pu aider sa fille depuis longtemps mais n'en a rien fait. Je voulais qu'elle ait son moment rien qu'à elle.
Oui il y a le manque, l'absence, la nostalgie. On les découvre par son don quand elle goûte sa propre cuisine et, par la répétition, on sait que ça fera toujours partie d'elle, elle s'est construite là-dessus. C'est pourquoi ce rappel de Joseph à la fin ne me plait pas, placé après toutes les possibilités qui s'offrent à la jeune femme, il vient obscurcir un tableau qui est déjà assez en nuances de gris du fait du vécu de l'héroïne. Placé avant je l'aurais bien mieux accepté parce qu'il s'inscrivait dans la lignée des secrets partagés et acceptés des membres de sa famille, qui l'aident à tisser un lien particulier avec eux et font que cette famille finit par trouver son propre équilibre.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Je sais que je l'ai déjà dit mais je me retrouve tout à fait dans ce que tu dis.jukebox_fr a écrit :Oui il y a le manque, l'absence, la nostalgie. On les découvre par son don quand elle goûte sa propre cuisine et, par la répétition, on sait que ça fera toujours partie d'elle, elle s'est construite là-dessus. C'est pourquoi ce rappel de Joseph à la fin ne me plait pas, placé après toutes les possibilités qui s'offrent à la jeune femme, il vient obscurcir un tableau qui est déjà assez en nuances de gris du fait du vécu de l'héroïne. Placé avant je l'aurais bien mieux accepté parce qu'il s'inscrivait dans la lignée des secrets partagés et acceptés des membres de sa famille, qui l'aident à tisser un lien particulier avec eux et font que cette famille finit par trouver son propre équilibre.
J'irai même un peu plus loin en disant que j'ai eu l'impression qu'on cherchait constamment à lui maintenir la tête sous l'eau à cette pauvre Rose et j'aurais tellement aimé qu'à un moment elle ose tout envoyer balader parce que c'est finalement quelqu'un avec un caractère très fort mais non. Et du coup elle passe limite pour la geignarde de service parce que c'est une bonne poire. Et si je suis si critique, c'est justement parce que le roman est très beau et que ce personnage m'a vraiment touchée parce que je me suis sentie très proche d'elle mais zut, elle ne méritait pas tout ça ! Le passage à l'âge adulte passe aussi par un peu de rébellion, là il n'y en a aucune, c'est vraiment dommage.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
On est d'accord. Même ressenti de mon côté et c'est ce qui fait tout le bémol du dernier chapitre et nourrit ce sentiment de perplexité. Parce que j'ai adoré tout le reste, vraiment, et je me suis attachée à Rose comme je m'attache peu souvent aux personnages. Mais oui, elle méritait un chapitre rien qu'à elle à la fin ! Pour signifier au lecteur que, certes, la route est encore longue et semée d’embûches, mais désormais ça va aller, parce que ça ne dépend plus que d'elle, c'est elle qui est aux commandes de sa vie.Eurylia a écrit : J'irai même un peu plus loin en disant que j'ai eu l'impression qu'on cherchait constamment à lui maintenir la tête sous l'eau à cette pauvre Rose et j'aurais tellement aimé qu'à un moment elle ose tout envoyer balader parce que c'est finalement quelqu'un avec un caractère très fort mais non. Et du coup elle passe limite pour la geignarde de service parce que c'est une bonne poire. Et si je suis si critique, c'est justement parce que le roman est très beau et que ce personnage m'a vraiment touchée parce que je me suis sentie très proche d'elle mais zut, elle ne méritait pas tout ça ! Le passage à l'âge adulte passe aussi par un peu de rébellion, là il n'y en a aucune, c'est vraiment dommage.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Je commence « la singuliere tristesse du gateau au citron »
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
J'ai lu "Birthday Girl" il y a quelques jours de ça. Clairement une déception (bon, je n'en attendais pas non plus grand chose celà dit ...)
Mon avis :
Mon avis :
Sinon, pour ceux qui sont en cours de lecture, il reste encore une place à remplir pour le CommunautaireUn livre dont je ne sais pas vraiment quoi penser ... C'est le premier livre que je lis de cet auteur donc je n'avais pas vraiment d'a priori, pourtant j'en ressors très déçue. J'ai trouvé le style très froid, presque clinique dans sa façon de présenter les choses. Les personnages ne sont pas attachants (en même temps, c'est dur d'attacher le lecteur aux personnages en 56 pages ...). La fin est ouverte, on ne connaît pas le voeu et il y a un réel désir de l'auteur de nous faire réfléchir sur ce voeu, cette magie, réelle ou pas ? Mais je suis un peu passée à côté et j'avoue n'avoir pas plus réfléchi au voeu et à la magie une fois passée la dernière page. Et concernant les illustrations, elles sont très épurées et bichromatiques. J'avoue avoir parfois eu du mal à faire le lien entre l'image et le texte donc je ne les ai même pas regardé à chaque fois. Mais je ne suis généralement pas fan des illustrations dans les livres de toute façon.
Bref, un livre qui malheureusement fut pour moi du "aussitôt lu, aussitôt oublié". Ça ne m'empêchera pas pour aautant de lire un autre titre de cet auteur mais celui-là ne m'a pas accroché du tout.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Je viens de m'inscrireMoridiin a écrit :Sinon, pour ceux qui sont en cours de lecture, il reste encore une place à remplir pour le Communautaire
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Cool !Angel89 a écrit :Je viens de m'inscrireMoridiin a écrit :Sinon, pour ceux qui sont en cours de lecture, il reste encore une place à remplir pour le Communautaire
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Bonjour, j'ai lu Birthday Girl de Murakami
C'est la première fois que je lis un texte de Murakami et je suis contente d'avoir découvert cet auteur. Cette nouvelle se lit rapidement (environ 54 pages), les illustrations sont très belles et j'ai trouvé qu'elles apportaient vraiment quelque chose à l'histoire. J'ai beaucoup aimé Birthday Girl, l'imaginaire est vraiment présent, que ce soit pendant et même après la lecture :
C'est la première fois que je lis un texte de Murakami et je suis contente d'avoir découvert cet auteur. Cette nouvelle se lit rapidement (environ 54 pages), les illustrations sont très belles et j'ai trouvé qu'elles apportaient vraiment quelque chose à l'histoire. J'ai beaucoup aimé Birthday Girl, l'imaginaire est vraiment présent, que ce soit pendant et même après la lecture :
Spoiler
quel voeu la jeune fille a t-elle fait ?
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Bonjour,
J'ai retrouvé Birthday girl dans mes cartons !!!
voici mon avis :
Une petite nouvelle qui se lit très rapidement (environ 54 pages environ), le récit est magnifiquement illustré.
Les illustrations apportent un plus à mon sens, le lecteur se retrouve comme souvent avec cet auteur à oscillé entre le rêve et la réalité.
La plume est fluide, le tout est très bien écrit et la fin du texte reste ouverte
L’héroïne est une jeune serveuse qui fête ses 20 ans un soir de service. Ce fameux soir, le directeur de l'établissement tombe malade ce qui oblige notre jeune protagoniste à monter porter un plat au mystérieux propriétaire du restaurant italien qui ne mange que des préparations à base de poulet. Cette rencontre va changer sa destiné...
S'agissant d'une nouvelle les personnages ne sont pas assez décrits, et donc nous ne pouvons pas nous attacher vraiment à eux. J'ai préféré l’étrange bibliothèque du même auteur avec une ambiance plus sombre et une histoire plus créative.
C'est toujours un réel plaisir de lire une histoire d'Haruki Murakami
J'ai retrouvé Birthday girl dans mes cartons !!!
voici mon avis :
Une petite nouvelle qui se lit très rapidement (environ 54 pages environ), le récit est magnifiquement illustré.
Les illustrations apportent un plus à mon sens, le lecteur se retrouve comme souvent avec cet auteur à oscillé entre le rêve et la réalité.
La plume est fluide, le tout est très bien écrit et la fin du texte reste ouverte
Spoiler
nous ne connaissons pas le voeu de la jeune fille, en tout cas elle mène une vie heureuse de mère de famille. Le lecteur s'interroge sur cette magie (réel ou non). Et bien sure vient la question de quel voeu aurais-je formulé à sa place
S'agissant d'une nouvelle les personnages ne sont pas assez décrits, et donc nous ne pouvons pas nous attacher vraiment à eux. J'ai préféré l’étrange bibliothèque du même auteur avec une ambiance plus sombre et une histoire plus créative.
C'est toujours un réel plaisir de lire une histoire d'Haruki Murakami
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
J'ai terminé hier soir La singulière tristesse du gâteau au citron et, tout comme Eurylia et jukebox_fr, je suis assez perplexe...
Derrière ce titre intrigant se cache le quotidien d'une famille en apparence banale. Je dis bien "en apparence" puisque la plus jeune, Rose, a développé une sorte de don (ou de malédiction) qui se déclenche à chaque fois qu'elle mange de la nourriture. Elle ressent alors les émotions de la personne ayant cuisiné les aliments et, malheureusement, c'est plutôt sa mère qui cuisine à la maison. Sa mère qui est "remplie de vide"... On se rend compte bien vite que Rose n'est pas la seule à avoir un talent particulier. Son frère, Joseph, se comporte de plus en plus bizarrement. Ajoutez à cela un père relativement absent et une grand-mère qui semble avoir perdu la boule et vous obtenez un roman à l'atmosphère très étrange.
C'est l'atmosphère que j'ai justement vraiment appréciée dans ce livre. Aimee Bender parvient vraiment à immerger son lecteur dans le quotidien d'une famille qui se fane peu à peu. Même dans les situations les plus simples et banales, on ressent toute la mélancolie qui se dégage des personnages. Par contre, je ne suis vraiment pas fan de la manière dont les dialogues sont mis en page. Je trouve cela très confus.
Je ne suis pas mécontente d'avoir découvert ce roman (c'est une expérience intéressante à vivre !) mais il manque un petit quelque chose. Il y a comme un goût amer qui me reste en bouche...
Derrière ce titre intrigant se cache le quotidien d'une famille en apparence banale. Je dis bien "en apparence" puisque la plus jeune, Rose, a développé une sorte de don (ou de malédiction) qui se déclenche à chaque fois qu'elle mange de la nourriture. Elle ressent alors les émotions de la personne ayant cuisiné les aliments et, malheureusement, c'est plutôt sa mère qui cuisine à la maison. Sa mère qui est "remplie de vide"... On se rend compte bien vite que Rose n'est pas la seule à avoir un talent particulier. Son frère, Joseph, se comporte de plus en plus bizarrement. Ajoutez à cela un père relativement absent et une grand-mère qui semble avoir perdu la boule et vous obtenez un roman à l'atmosphère très étrange.
C'est l'atmosphère que j'ai justement vraiment appréciée dans ce livre. Aimee Bender parvient vraiment à immerger son lecteur dans le quotidien d'une famille qui se fane peu à peu. Même dans les situations les plus simples et banales, on ressent toute la mélancolie qui se dégage des personnages. Par contre, je ne suis vraiment pas fan de la manière dont les dialogues sont mis en page. Je trouve cela très confus.
Je ne suis pas mécontente d'avoir découvert ce roman (c'est une expérience intéressante à vivre !) mais il manque un petit quelque chose. Il y a comme un goût amer qui me reste en bouche...
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
J'ai terminé hier soir (pile dans les temps !) la lecture du roman La singulière tristesse du gâteau au citron d'Aimee Bender.
J'ai profondément apprécié cet écrit. Comme déjà cité par d'autres lecteurs, les personnages sont très touchants et ce chacun à sa manière. Les "dons" des protagonistes exacerbent leur personnalité dominante : Rose symbole même de "l'empathie" ou son frère Joseph au contraire rêveur et recentré sur lui-même.
On se laisse surprendre à la fin du roman avec l'histoire du père de Rose qui devient lui aussi très attachant en laissant paraître ses sentiments.
Une belle réflexion selon moi sur les dangers des travers des caractères humains lorsqu'ils tombent dans leur coté excessif.
Sans tomber dans le pathétique, le livre parvient à évoquer des situations de crises familiales. Une belle manière originale et "singulière" d'explorer les dysfonctionnements au sein d'un foyer.
J'ai profondément apprécié cet écrit. Comme déjà cité par d'autres lecteurs, les personnages sont très touchants et ce chacun à sa manière. Les "dons" des protagonistes exacerbent leur personnalité dominante : Rose symbole même de "l'empathie" ou son frère Joseph au contraire rêveur et recentré sur lui-même.
On se laisse surprendre à la fin du roman avec l'histoire du père de Rose qui devient lui aussi très attachant en laissant paraître ses sentiments.
Une belle réflexion selon moi sur les dangers des travers des caractères humains lorsqu'ils tombent dans leur coté excessif.
Sans tomber dans le pathétique, le livre parvient à évoquer des situations de crises familiales. Une belle manière originale et "singulière" d'explorer les dysfonctionnements au sein d'un foyer.
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Hello !
Ce mois-ci j'ai lu The Particular Sadness of Lemon Cake, d'Aimee Bender !
Je suis vraiment mitigée sur ce roman...
Je crois que je l'ai apprécié mais la tristesse et la mélancolie latentes qui accompagne Rose durant tout le récit ont fini par me déprimer plus qu'autre chose.
J'ai apprécié le mélange subtil entre réalisme et fantastique mais j'avoue que l'ambiance est profondément dérangeante et, pour moi, ce n'est pas toujours pour le meilleur...
Du coup je ne sais pas trop quoi en penser
En tout cas, cela reste une lecture intéressante
Ce mois-ci j'ai lu The Particular Sadness of Lemon Cake, d'Aimee Bender !
Je suis vraiment mitigée sur ce roman...
Je crois que je l'ai apprécié mais la tristesse et la mélancolie latentes qui accompagne Rose durant tout le récit ont fini par me déprimer plus qu'autre chose.
J'ai apprécié le mélange subtil entre réalisme et fantastique mais j'avoue que l'ambiance est profondément dérangeante et, pour moi, ce n'est pas toujours pour le meilleur...
Du coup je ne sais pas trop quoi en penser
En tout cas, cela reste une lecture intéressante
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Re: Novembre 2018 - Lecture Commune Anniversaire
Hello,
Je viens vous faire un retour tardif de mes lectures pour cette LC Anniversaire.
J'ai commencé avec une ambiance "Faites un voeux" avec Birthday Girl de Murakami
Mon avis: une nouvelle qui m'a plu pour son ambiance mystérieuse et sa fin ouverte. Les illustrations renforcent vraiment cette impression de mystère et s'intègrent vraiment très bien avec le récit. C'est la première fois que je lis un ouvrage de cet auteur et j'ai vraiment bien aimé son écriture. Je tenterais d'autres livres pour le coup.
Ensuite, j'ai fini avec une ambiance "Mélancolie des années" avec la singulière tristesse du gâteau au citron d'Aimee Bender
Mon avis: Pour le coup, on ressort vraiment de cette lecture avec de la mélancolie dans la tête. Cette lecture n'est pas mauvaise,j'ai plutôt apprécié de lire ce livre mais j'avoue qu'au bout d'un moment, l'ambiance du livre ne m'a pas emballé. Je trouve le personnage de Rose trop effacé et sans caractère. Elle ne vit pas vraiment sa vie, elle la vit à travers les autres. Ce n'est que vers la fin, qu'elle essaye. Cependant, j'ai trouvé que les thèmes de la famille,les relations entre chacun et les tracas du quotidien sont très bien retranscrit. On découvre vraiment une famille qui semble ordinaire mais qui cache des particularités qui nuisent dans leur vie de tous les jours.
Mais,une lecture assez mitigée dans l'ensemble au bout du compte.
Voilà pour mon retour.
Je viens vous faire un retour tardif de mes lectures pour cette LC Anniversaire.
J'ai commencé avec une ambiance "Faites un voeux" avec Birthday Girl de Murakami
Mon avis: une nouvelle qui m'a plu pour son ambiance mystérieuse et sa fin ouverte. Les illustrations renforcent vraiment cette impression de mystère et s'intègrent vraiment très bien avec le récit. C'est la première fois que je lis un ouvrage de cet auteur et j'ai vraiment bien aimé son écriture. Je tenterais d'autres livres pour le coup.
Ensuite, j'ai fini avec une ambiance "Mélancolie des années" avec la singulière tristesse du gâteau au citron d'Aimee Bender
Mon avis: Pour le coup, on ressort vraiment de cette lecture avec de la mélancolie dans la tête. Cette lecture n'est pas mauvaise,j'ai plutôt apprécié de lire ce livre mais j'avoue qu'au bout d'un moment, l'ambiance du livre ne m'a pas emballé. Je trouve le personnage de Rose trop effacé et sans caractère. Elle ne vit pas vraiment sa vie, elle la vit à travers les autres. Ce n'est que vers la fin, qu'elle essaye. Cependant, j'ai trouvé que les thèmes de la famille,les relations entre chacun et les tracas du quotidien sont très bien retranscrit. On découvre vraiment une famille qui semble ordinaire mais qui cache des particularités qui nuisent dans leur vie de tous les jours.
Mais,une lecture assez mitigée dans l'ensemble au bout du compte.
Voilà pour mon retour.