Le magasin

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bizon

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Le magasin

Message par bizon »

Bonjour tout le monde!
Alors voilà, j'ai un petit jeu à vous proposer! Il s'agit de faire une histoire en continue, qui se passe dans un... (vous le savez je pense) magasin. Voici les règles, toutes simples :
1-je vais lancer le jeu : je vais donner une partie du magasin. (Ex: le rayon pour les animaux (croquettes, joués,...))

2-la personne suivante devra se mettre dans la peau de Steven, un des employé du magasin, et raconter ce qu'il se passe dans ce rayon, décrivant les personnages, pourquoi est-t-il ici etc... Puis, à la fin, la personne doit relancer en donnant une autre partie du magasin (Ex: rayon boucherie) et la personne suivante doit lui aussi se glisser dans la peau de Steven (bon, désolé, je l'ai appelé Steven parce que je n'avais pas trop d'idée de prénom) pour décrire son rayon, les personnages et tout et tout et à son tour, relancer!

3-(bon, le 3 est une parenthèse) n'hésitez pas à refaire des personnages que d'autres personnes on déjà crée mais dans un autre rayon, ça peut être marrant ;)

Bon, voilà, je ne sais pas si j'ai été très claire!
alors je lance :
:arrow:le rayon bébé.
PS: désolé si le jeu existe déjà mais je ne l'ai pas trouvé! :|
Braise

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Re: Le magasin

Message par Braise »

Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !


Comme vous l'avez surement deviné, c'est le rayon poissonnerie !
Oceane04

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Re: Le magasin

Message par Oceane04 »

Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !


Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.


--> RDV au rayon lingerie
Mondaye

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Re: Le magasin

Message par Mondaye »

Re: Le magasin

Nouveau messagepar Oceane04 » Ven 20 Sep, 2013 7:52 pm
Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !


Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.



Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autres on y croise des raretés comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le prétends, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culottes en dentelle et les soutien-gorges, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussantes et rougissantes qui discutent apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de réccupéré ma dignité piétinée je m'aperçois que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en rêvant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes culottes sur les bancs du lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait presque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de Au bonheur des dames... pas de tissus de toutes couleurs et natures mêlés, pas moyen de faire crisser la soie et frémir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme, couleur, texture, ni de caresser les unes froler les autres... non tout est en ordre dans de triste boite de carton blanc, sans fantaisie, sans...



Zut! Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature
Dernière modification par Mondaye le lun. 07 oct., 2013 7:06 pm, modifié 2 fois.
bizon

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Re: Le magasin

Message par bizon »

Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !

Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.


Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des rareté comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le pretend, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culoe en dentelle et les soutien gorge, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussante et rougissante qui discute apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de me reprendre ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes forler les autres... non tout est en ordre dans de triste boite de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature

De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...
bizon

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Re: Le magasin

Message par bizon »

PS: je crois que vous avez devinez : direction le rayon animaux ;)
Oceane04

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Re: Le magasin

Message par Oceane04 »

Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !

Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.


Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des rareté comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le pretend, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culoe en dentelle et les soutien gorge, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussante et rougissante qui discute apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de me reprendre ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes forler les autres... non tout est en ordre dans de triste boite de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature

De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...


Je me hâte pour ne pas la louper encore une fois. Arrivé à l'animalerie, j'entend tout ses animaux crier, siffler, miauler. Je traverse les rayons à sa recherche. J'en profite alors pour admirer les perroquets et leurs merveilleuses couleurs, les chats et leurs impressionnantes fourrures, ou bien les hamsters et leurs minuscules tailles. Cela fait cinq bonnes minutes que je la cherche, sans succès. Je commence à désespérer ; je ne reverrai peut-être jamais cette charmante jeune femme.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'un petit gamin tire sur mon pantalon tout neuf. Je fronce les sourcils, exaspéré. De nos jours les mères ne savent plus éduquer leurs gosses !
- Je veux un hamster Monsieur !
Des larmes coulent sur ses joues. Je roule des yeux devant son caprice.
- Demande à ta maman, petit.
Je m'apprête à partir quand une voix intervient en disant :
- Nathan, t'étais où ? Je te cherchais !
Je me retourne vivement pour faire face à la femme que j'ai suivi. Elle est vraiment sublime. J'en arrive presque à oublier que c'est surement son fils qui me tape sur le système.
- Je veux un hamster ! crie Nathan.
- Non, je vais t'acheter un jouet ! Viens le monsieur va nous conseiller.



--> RDV rayon jouet ^^
Mondaye

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Re: Le magasin

Message par Mondaye »

Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !

Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.



Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des rareté comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le pretend, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culoe en dentelle et les soutien gorge, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussante et rougissante qui discute apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de me reprendre ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes forler les autres... non tout est en ordre dans de triste boite de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature


De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...


Je me hâte pour ne pas la louper encore une fois. Arrivé à l'animalerie, j'entend tout ses animaux crier, siffler, miauler. Je traverse les rayons à sa recherche. J'en profite alors pour admirer les perroquets et leurs merveilleuses couleurs, les chats et leurs impressionnantes fourrures, ou bien les hamsters et leurs minuscules tailles. Cela fait cinq bonnes minutes que je la cherche, sans succès. Je commence à désespérer ; je ne reverrai peut-être jamais cette charmante jeune femme.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'un petit gamin tire sur mon pantalon tout neuf. Je fronce les sourcils, exaspéré. De nos jours les mères ne savent plus éduquer leurs gosses !
- Je veux un hamster Monsieur !
Des larmes coulent sur ses joues. Je roule des yeux devant son caprice.
- Demande à ta maman, petit.
Je m'apprête à partir quand une voix intervient en disant :
- Nathan, t'étais où ? Je te cherchais !
Je me retourne vivement pour faire face à la femme que j'ai suivi. Elle est vraiment sublime. J'en arrive presque à oublier que c'est surement son fils qui me tape sur le système.
- Je veux un hamster ! crie Nathan.
- Non, je vais t'acheter un jouet ! Viens le monsieur va nous conseiller.



Le rayon jouet... une folle envie de chanter à tue-tête le soldat rose me prend soudain.... Marco m'a vraiment lobotomisé à passer en boucle le disque pendant plus de neuf mois il y a deux ans. "J'en connais un rayon sur ce grand magasin..."
Le notre n'a rien de sublime, et j'ai du égaré mes lunettes colorées car je ne vois pas de train electrique serpentant entre les rayonnage, ni de pièce d'echec se querellant joyeusement...
C'est un rayon tout à fait banal: ses poupées sagement alignées ne chantent pas la triste histoire des gamines sous-payées les ayant amouresement cousues, ni ne s'amuse à danser la valse des étiquettes... et aucun des soldats n'est définitivement rose... ça ne ferait de tout manière pas très vendeur ( quoiqu'à mon gout certainement plus que la voix de M, qui me rappelle curieusement celle d'un cinglé agonisant)
Mais cela n'empêche pas Nathan de cesser sur le champs ses jérémiades, et de rester bouche bée, roulant ses yeux comme deux billes devenu folles... comme quoi "il en faut peu pour être heureux"... Promis dès que je vois Marco je l'étrangle... en attendant je peux observer à loisir sa mère... pas question que je la laisse filer...
Mais hélas tandis qu'il hésite entre un camion de pompier télécomande doté de portière ouvrantes, alarme, et girophare clignotant pivotant,( pourquoi ne pas en construire des vrais tant qu'ils y sont?!) et une maquette du Charles de Gaulles, c'est Jerôme qui m'attrape et m'envois au rayon produits ménagers...
Dernière modification par Mondaye le lun. 07 oct., 2013 7:08 pm, modifié 1 fois.
bizon

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Re: Le magasin

Message par bizon »

J'ai horreur du rayon produits ménagés! Ça sans abondemment les lessives à la lavande et le savon "imitation" citron. Et même si ça ne veut rien dire, je dirai presque que ça sens le "surfait"! Mais moi, en attendant, j'ai perdu de vue cette jolie femme avec son enfant brailleur, et c'est Jeremy qui s'en est occupé! Quel empoté, sérieusement! Pendant que moi, je me coltine la serpillière dans ce foutu rayon (d'ailleurs, je ne vois pas à quoi sert cette serpillère dans ce rayon où ça sens déjà plus que le propre, mais bon), lui, il se coltine la belle femme! Il aura ça vengeance! Sous mes yeux se traine une petite vieille aux yeux cent fois grossis par ces petite lunettes rondes disposées au bout de son nez crochu. Elle retient son dos vouté sur une petite canne qui laisse de grosses traces noires sur ce que je viens de nettoyer! Alors que je m'apprête à la foudroyer du regard, elle lance ses yeux vers-gris grands comme ceux d'un hibou vers moi.
- "Excusez-moi, pouvez-vous faire mes courses? Voici ma liste... Et juste en dessous mon adresse, là où il faut me la livrer... Je suis devenu trop vieille maintenant!"
-"Navré madame, mais je ne peux pas remplir ce genre de fonction, je n'ai pas le droit."
-"Je vous demandes pardon? Mes oreilles sont un peu sourdes..."
-"J'ai dis que je vous demande pardon mais que je ne rempli pas cette fonction!"
-"Ah, du savon, d'accord! J'avais cru entendre fonction... et bien, à la lavande. Voilà! Merci beaucoup, au revoir!" Et je me retrouve comme ça, avec une liste de course à la main! Il va falloir que j' aille à l'accueil pour leurs donner la liste! Sinon, cette vieille décrépite va mourir de faim par ma faute! Quelle idée, quand même! Les gens ont de ces culots, parfois! Même les vieux!
layla

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Re: Le magasin

Message par layla »

Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !

Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.


Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des rareté comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le pretend, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culoe en dentelle et les soutien gorge, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussante et rougissante qui discute apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de me reprendre ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes forler les autres... non tout est en ordre dans de triste boite de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature

De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...


Je me hâte pour ne pas la louper encore une fois. Arrivé à l'animalerie, j'entend tout ses animaux crier, siffler, miauler. Je traverse les rayons à sa recherche. J'en profite alors pour admirer les perroquets et leurs merveilleuses couleurs, les chats et leurs impressionnantes fourrures, ou bien les hamsters et leurs minuscules tailles. Cela fait cinq bonnes minutes que je la cherche, sans succès. Je commence à désespérer ; je ne reverrai peut-être jamais cette charmante jeune femme.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'un petit gamin tire sur mon pantalon tout neuf. Je fronce les sourcils, exaspéré. De nos jours les mères ne savent plus éduquer leurs gosses !
- Je veux un hamster Monsieur !
Des larmes coulent sur ses joues. Je roule des yeux devant son caprice.
- Demande à ta maman, petit.
Je m'apprête à partir quand une voix intervient en disant :
- Nathan, t'étais où ? Je te cherchais !
Je me retourne vivement pour faire face à la femme que j'ai suivi. Elle est vraiment sublime. J'en arrive presque à oublier que c'est surement son fils qui me tape sur le système.
- Je veux un hamster ! crie Nathan.
- Non, je vais t'acheter un jouet ! Viens le monsieur va nous conseiller.



Le rayon jouet... une folle envie de chanter à tue-tête le soldat rose me prend soudain.... Marco m'a vraiment lobotomiser à passer en boucle le disque pendant plus de neuf mois il y a deux ans. "J'en connais un rayon sur ce grand magasin..."
Le notre n'a rien de sublime, et j'ai du egarée mes lunettes colorée car je ne vois pas de trains electrique serpentant entre les rayonnage, ni de pièce d'echec se querellant joyeusement...
C'est un rayo tout à fat banale, ces poupés sagement aligné ne chante pas la triste histoire des gamines sous-payées les ayant amouresement cousues ni ne s'amuse à danser la valse des etiquettes... et aucun des soldats n'est définitivement rose... ça n fairait de tout manière pas très vendeur ( quoiqu'à mon gout certainement plus que la voix de M, qui me rappelle curieusement celle d'un cinglé agonisant)
Mais cela n'empêche pas Nathan de cesser sur le champs ses jeremiades, et de rester bouche bée, roulant ses yeux comme deux billes devenu folles... comme quoi "il en faut peu pour être heureux"... Promis dès que je vois Marco je l'étrangle... en attendant je peux observr à loisir sa mère... pas question que je la laisse filer...
Mais hélas tandis qu'il hésite entre un camion de pompier télécomande doté de portière ouvrantes, alarme, et girophare cclignotant pivotant,( pourquoi ne pas en construire des varias tant qu'ils y sont?!) et une maquette du Charles de Gaulles, c'est Jerome qui m'attrape et m'envois au rayon produit menager...

J'ai horreur du rayon produits ménagés! Ça sans abondemment les lessives à la lavande et le savon "imitation" citron. Et même si ça ne veut rien dire, je dirai presque que ça sens le "surfait"! Mais moi, en attendant, j'ai perdu de vue cette jolie femme avec son enfant brailleur, et c'est Jeremy qui s'en est occupé! Quel empoté, sérieusement! Pendant que moi, je me coltine la serpillière dans ce foutu rayon (d'ailleurs, je ne vois pas à quoi sert cette serpillère dans ce rayon où ça sens déjà plus que le propre, mais bon), lui, il se coltine la belle femme! Il aura ça vengeance! Sous mes yeux se traine une petite vieille aux yeux cent fois grossis par ces petite lunettes rondes disposées au bout de son nez crochu. Elle retient son dos vouté sur une petite canne qui laisse de grosses traces noires sur ce que je viens de nettoyer! Alors que je m'apprête à la foudroyer du regard, elle lance ses yeux vers-gris grands comme ceux d'un hibou vers moi.
- "Excusez-moi, pouvez-vous faire mes courses? Voici ma liste... Et juste en dessous mon adresse, là où il faut me la livrer... Je suis devenu trop vieille maintenant!"
-"Navré madame, mais je ne peux pas remplir ce genre de fonction, je n'ai pas le droit."
-"Je vous demandes pardon? Mes oreilles sont un peu sourdes..."
-"J'ai dis que je vous demande pardon mais que je ne rempli pas cette fonction!"
-"Ah, du savon, d'accord! J'avais cru entendre fonction... et bien, à la lavande. Voilà! Merci beaucoup, au revoir!" Et je me retrouve comme ça, avec une liste de course à la main! Il va falloir que j' aille à l'accueil pour leurs donner la liste! Sinon, cette vieille décrépite va mourir de faim par ma faute! Quelle idée, quand même! Les gens ont de ces culots, parfois! Même les vieux!

La caisse est bondée de clients tous aussi pressés et grincheux le uns que les autres.Je refile la fichue liste de la vieille à Nadine, qui me fait une grimace.Je m'empresse de repartir en la laissant avec cette corvée.Alors que me me glissais hors du hall, je dérape sur un papier, m'accroche au rayon de boîtes de conserves... qui me tombe dessus !Un peu assommé, je me relève et entreprend de tout remettre sous les yeux d'une petite fille morte de rire.Soudain Jerémy revient seul et me propose de m'aider.je crois qu'il à perdu la fille et qu'il veut se faire pardonner.Du coup,je le laisse avec ses boîtes de légumes en tout genre et file vers le rayon vêtements femmes, le meilleur rayon pour un jeune célibataire comme moi !
oitam

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Re: Le magasin

Message par oitam »

layla a écrit :Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !

Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.


Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des rareté comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le pretend, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culoe en dentelle et les soutien gorge, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussante et rougissante qui discute apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de me reprendre ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes forler les autres... non tout est en ordre dans de triste boite de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature

De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...


Je me hâte pour ne pas la louper encore une fois. Arrivé à l'animalerie, j'entend tout ses animaux crier, siffler, miauler. Je traverse les rayons à sa recherche. J'en profite alors pour admirer les perroquets et leurs merveilleuses couleurs, les chats et leurs impressionnantes fourrures, ou bien les hamsters et leurs minuscules tailles. Cela fait cinq bonnes minutes que je la cherche, sans succès. Je commence à désespérer ; je ne reverrai peut-être jamais cette charmante jeune femme.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'un petit gamin tire sur mon pantalon tout neuf. Je fronce les sourcils, exaspéré. De nos jours les mères ne savent plus éduquer leurs gosses !
- Je veux un hamster Monsieur !
Des larmes coulent sur ses joues. Je roule des yeux devant son caprice.
- Demande à ta maman, petit.
Je m'apprête à partir quand une voix intervient en disant :
- Nathan, t'étais où ? Je te cherchais !
Je me retourne vivement pour faire face à la femme que j'ai suivi. Elle est vraiment sublime. J'en arrive presque à oublier que c'est surement son fils qui me tape sur le système.
- Je veux un hamster ! crie Nathan.
- Non, je vais t'acheter un jouet ! Viens le monsieur va nous conseiller.



Le rayon jouet... une folle envie de chanter à tue-tête le soldat rose me prend soudain.... Marco m'a vraiment lobotomiser à passer en boucle le disque pendant plus de neuf mois il y a deux ans. "J'en connais un rayon sur ce grand magasin..."
Le notre n'a rien de sublime, et j'ai du egarée mes lunettes colorée car je ne vois pas de trains electrique serpentant entre les rayonnage, ni de pièce d'echec se querellant joyeusement...
C'est un rayo tout à fat banale, ces poupés sagement aligné ne chante pas la triste histoire des gamines sous-payées les ayant amouresement cousues ni ne s'amuse à danser la valse des etiquettes... et aucun des soldats n'est définitivement rose... ça n fairait de tout manière pas très vendeur ( quoiqu'à mon gout certainement plus que la voix de M, qui me rappelle curieusement celle d'un cinglé agonisant)
Mais cela n'empêche pas Nathan de cesser sur le champs ses jeremiades, et de rester bouche bée, roulant ses yeux comme deux billes devenu folles... comme quoi "il en faut peu pour être heureux"... Promis dès que je vois Marco je l'étrangle... en attendant je peux observr à loisir sa mère... pas question que je la laisse filer...
Mais hélas tandis qu'il hésite entre un camion de pompier télécomande doté de portière ouvrantes, alarme, et girophare cclignotant pivotant,( pourquoi ne pas en construire des varias tant qu'ils y sont?!) et une maquette du Charles de Gaulles, c'est Jerome qui m'attrape et m'envois au rayon produit menager...

J'ai horreur du rayon produits ménagés! Ça sans abondemment les lessives à la lavande et le savon "imitation" citron. Et même si ça ne veut rien dire, je dirai presque que ça sens le "surfait"! Mais moi, en attendant, j'ai perdu de vue cette jolie femme avec son enfant brailleur, et c'est Jeremy qui s'en est occupé! Quel empoté, sérieusement! Pendant que moi, je me coltine la serpillière dans ce foutu rayon (d'ailleurs, je ne vois pas à quoi sert cette serpillère dans ce rayon où ça sens déjà plus que le propre, mais bon), lui, il se coltine la belle femme! Il aura ça vengeance! Sous mes yeux se traine une petite vieille aux yeux cent fois grossis par ces petite lunettes rondes disposées au bout de son nez crochu. Elle retient son dos vouté sur une petite canne qui laisse de grosses traces noires sur ce que je viens de nettoyer! Alors que je m'apprête à la foudroyer du regard, elle lance ses yeux vers-gris grands comme ceux d'un hibou vers moi.
- "Excusez-moi, pouvez-vous faire mes courses? Voici ma liste... Et juste en dessous mon adresse, là où il faut me la livrer... Je suis devenu trop vieille maintenant!"
-"Navré madame, mais je ne peux pas remplir ce genre de fonction, je n'ai pas le droit."
-"Je vous demandes pardon? Mes oreilles sont un peu sourdes..."
-"J'ai dis que je vous demande pardon mais que je ne rempli pas cette fonction!"
-"Ah, du savon, d'accord! J'avais cru entendre fonction... et bien, à la lavande. Voilà! Merci beaucoup, au revoir!" Et je me retrouve comme ça, avec une liste de course à la main! Il va falloir que j' aille à l'accueil pour leurs donner la liste! Sinon, cette vieille décrépite va mourir de faim par ma faute! Quelle idée, quand même! Les gens ont de ces culots, parfois! Même les vieux!

La caisse est bondée de clients tous aussi pressés et grincheux le uns que les autres.Je refile la fichue liste de la vieille à Nadine, qui me fait une grimace.Je m'empresse de repartir en la laissant avec cette corvée.Alors que me me glissais hors du hall, je dérape sur un papier, m'accroche au rayon de boîtes de conserves... qui me tombe dessus !Un peu assommé, je me relève et entreprend de tout remettre sous les yeux d'une petite fille morte de rire.Soudain Jerémy revient seul et me propose de m'aider.je crois qu'il à perdu la fille et qu'il veut se faire pardonner.Du coup,je le laisse avec ses boîtes de légumes en tout genre et file vers le rayon vêtements femmes, le meilleur rayon pour un jeune célibataire comme moi !
En arrivant vers le rayon vêtements femme, j'aperçois la belle jeune femme de tout à l'heure...Je commence à rêver, à m'imaginer ce qu'elle peut venir faire ici... Ses courses, bien sur, mais je veux dire qu'est qu'elle peut bien être venue acheter. C'est un jeu que j'applique à beaucoup de clients du supermarché: qui sont-ils et que veulent-ils acheter? A sa vue, je dirais qu'elle doit exercer un métier prestigieux. Comme...buisnesswoman, ou...avocate, peut-être? Oui, je la vois bien en avocate. Certainement pas le genre à trainer avec un simple vendeur...Pfff. Elle ne m'adressera certainement jamais la parole, sauf peut-être pour dire "Où est tel rayon, s'il vous plaît?"
"S'il vous plaît...Excusez moi..."Ces mots, bien réels me sortent de ma rêverie -je dois avoir un don insoupçonné pour les rêves prémonitoires. J'aurais du imaginer autre chose-. En tout cas, quand je m'apprête à lui répondre je la vois s'écarter et aller parler à Jeremy, qui a visiblement fini avec les conserves. Quand je pense que j'aurais pu lui parler...!J'ai tout gâché!
"Stephan, t'es demandé dans la partie exterieur..Y'a une famille qui vient acheter des plantes et qu'a b'soin d'aide
En plus, ce fichu poissonier ne se donne même pas la peine de retenir mon prénom..Je le supporte de moins en moins, décidement. Enfin, dehors au moins, je n'aurais pas à sentir cette affreuse odeur de poisson!
layla

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Re: Le magasin

Message par layla »

-moui bien sur madame !
Ça fait exactement 2h06 que j'écoute patiemment une dame passionnée par les plantes.Et ça fait exactement 2h06 qu'elle me tape sur les nerfs avec sa fichue passion !Moi qui pensais lui filer un pot de géranium et repartir en courant ...
-J'hésite encore voyez vous, la bananier est certes plus exotique donc plus original mais j'ai peur que la chaleur de ma véranda ne suffise pas !Devrai-je plutôt prendre quelque chose de plus commun comme se mirabellier des bois ?
-oui sûrement. je vous l'emballe ?
-Attendez !Est-ce qu'il est déconseiller d'avoir des cactus quand on a des enfants en bas-age ?
-oui surement.Je vous l'emballe ou pas ?
-Oui mais attendez je n'ai pas terminé...
Je me dirige vers la caisse et je la voit revenir en courant.
-c'est possible de changer d'avis ?
-surement oui, grimaçais-je
-alors je vais prendre ce pot de géranium !
tout ce baratin pour un vulgaire pot de géraniums !
-je dirais les violets, ils sont beaux non ?Ou les jaunes ?ou les deux ?
-Oui les deux surement.
-Bien !Il fleuriront au printemps ?
-oui surement oui.
j'étais à la limite du malaise. 2h48 qu'elle me tenait la jambe.
-J'ai droit à une garantie ?
-oui oui oui surement oui !tenez je vous le donne, aller à la caisse avec et débrouillez vous !
Direction le rayon pharmacie illicco.
Oceane04

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Re: Le magasin

Message par Oceane04 »

Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !

Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.


Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des rareté comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le pretend, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culoe en dentelle et les soutien gorge, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussante et rougissante qui discute apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de me reprendre ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes forler les autres... non tout est en ordre dans de triste boite de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature

De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...


Je me hâte pour ne pas la louper encore une fois. Arrivé à l'animalerie, j'entend tout ses animaux crier, siffler, miauler. Je traverse les rayons à sa recherche. J'en profite alors pour admirer les perroquets et leurs merveilleuses couleurs, les chats et leurs impressionnantes fourrures, ou bien les hamsters et leurs minuscules tailles. Cela fait cinq bonnes minutes que je la cherche, sans succès. Je commence à désespérer ; je ne reverrai peut-être jamais cette charmante jeune femme.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'un petit gamin tire sur mon pantalon tout neuf. Je fronce les sourcils, exaspéré. De nos jours les mères ne savent plus éduquer leurs gosses !
- Je veux un hamster Monsieur !
Des larmes coulent sur ses joues. Je roule des yeux devant son caprice.
- Demande à ta maman, petit.
Je m'apprête à partir quand une voix intervient en disant :
- Nathan, t'étais où ? Je te cherchais !
Je me retourne vivement pour faire face à la femme que j'ai suivi. Elle est vraiment sublime. J'en arrive presque à oublier que c'est surement son fils qui me tape sur le système.
- Je veux un hamster ! crie Nathan.
- Non, je vais t'acheter un jouet ! Viens le monsieur va nous conseiller.



Le rayon jouet... une folle envie de chanter à tue-tête le soldat rose me prend soudain.... Marco m'a vraiment lobotomiser à passer en boucle le disque pendant plus de neuf mois il y a deux ans. "J'en connais un rayon sur ce grand magasin..."
Le notre n'a rien de sublime, et j'ai du egarée mes lunettes colorée car je ne vois pas de trains electrique serpentant entre les rayonnage, ni de pièce d'echec se querellant joyeusement...
C'est un rayo tout à fat banale, ces poupés sagement aligné ne chante pas la triste histoire des gamines sous-payées les ayant amouresement cousues ni ne s'amuse à danser la valse des etiquettes... et aucun des soldats n'est définitivement rose... ça n fairait de tout manière pas très vendeur ( quoiqu'à mon gout certainement plus que la voix de M, qui me rappelle curieusement celle d'un cinglé agonisant)
Mais cela n'empêche pas Nathan de cesser sur le champs ses jeremiades, et de rester bouche bée, roulant ses yeux comme deux billes devenu folles... comme quoi "il en faut peu pour être heureux"... Promis dès que je vois Marco je l'étrangle... en attendant je peux observr à loisir sa mère... pas question que je la laisse filer...
Mais hélas tandis qu'il hésite entre un camion de pompier télécomande doté de portière ouvrantes, alarme, et girophare cclignotant pivotant,( pourquoi ne pas en construire des varias tant qu'ils y sont?!) et une maquette du Charles de Gaulles, c'est Jerome qui m'attrape et m'envois au rayon produit menager...

J'ai horreur du rayon produits ménagés! Ça sans abondemment les lessives à la lavande et le savon "imitation" citron. Et même si ça ne veut rien dire, je dirai presque que ça sens le "surfait"! Mais moi, en attendant, j'ai perdu de vue cette jolie femme avec son enfant brailleur, et c'est Jeremy qui s'en est occupé! Quel empoté, sérieusement! Pendant que moi, je me coltine la serpillière dans ce foutu rayon (d'ailleurs, je ne vois pas à quoi sert cette serpillère dans ce rayon où ça sens déjà plus que le propre, mais bon), lui, il se coltine la belle femme! Il aura ça vengeance! Sous mes yeux se traine une petite vieille aux yeux cent fois grossis par ces petite lunettes rondes disposées au bout de son nez crochu. Elle retient son dos vouté sur une petite canne qui laisse de grosses traces noires sur ce que je viens de nettoyer! Alors que je m'apprête à la foudroyer du regard, elle lance ses yeux vers-gris grands comme ceux d'un hibou vers moi.
- "Excusez-moi, pouvez-vous faire mes courses? Voici ma liste... Et juste en dessous mon adresse, là où il faut me la livrer... Je suis devenu trop vieille maintenant!"
-"Navré madame, mais je ne peux pas remplir ce genre de fonction, je n'ai pas le droit."
-"Je vous demandes pardon? Mes oreilles sont un peu sourdes..."
-"J'ai dis que je vous demande pardon mais que je ne rempli pas cette fonction!"
-"Ah, du savon, d'accord! J'avais cru entendre fonction... et bien, à la lavande. Voilà! Merci beaucoup, au revoir!" Et je me retrouve comme ça, avec une liste de course à la main! Il va falloir que j' aille à l'accueil pour leurs donner la liste! Sinon, cette vieille décrépite va mourir de faim par ma faute! Quelle idée, quand même! Les gens ont de ces culots, parfois! Même les vieux!

La caisse est bondée de clients tous aussi pressés et grincheux le uns que les autres.Je refile la fichue liste de la vieille à Nadine, qui me fait une grimace.Je m'empresse de repartir en la laissant avec cette corvée.Alors que me me glissais hors du hall, je dérape sur un papier, m'accroche au rayon de boîtes de conserves... qui me tombe dessus !Un peu assommé, je me relève et entreprend de tout remettre sous les yeux d'une petite fille morte de rire.Soudain Jerémy revient seul et me propose de m'aider.je crois qu'il à perdu la fille et qu'il veut se faire pardonner.Du coup,je le laisse avec ses boîtes de légumes en tout genre et file vers le rayon vêtements femmes, le meilleur rayon pour un jeune célibataire comme moi !


En arrivant vers le rayon vêtements femme, j'aperçois la belle jeune femme de tout à l'heure...Je commence à rêver, à m'imaginer ce qu'elle peut venir faire ici... Ses courses, bien sur, mais je veux dire qu'est qu'elle peut bien être venue acheter. C'est un jeu que j'applique à beaucoup de clients du supermarché: qui sont-ils et que veulent-ils acheter? A sa vue, je dirais qu'elle doit exercer un métier prestigieux. Comme...buisnesswoman, ou...avocate, peut-être? Oui, je la vois bien en avocate. Certainement pas le genre à trainer avec un simple vendeur...Pfff. Elle ne m'adressera certainement jamais la parole, sauf peut-être pour dire "Où est tel rayon, s'il vous plaît?"
"S'il vous plaît...Excusez moi..."Ces mots, bien réels me sortent de ma rêverie -je dois avoir un don insoupçonné pour les rêves prémonitoires. J'aurais du imaginer autre chose-. En tout cas, quand je m'apprête à lui répondre je la vois s'écarter et aller parler à Jeremy, qui a visiblement fini avec les conserves. Quand je pense que j'aurais pu lui parler...!J'ai tout gâché!
"Stephan, t'es demandé dans la partie exterieur..Y'a une famille qui vient acheter des plantes et qu'a b'soin d'aide
En plus, ce fichu poissonier ne se donne même pas la peine de retenir mon prénom..Je le supporte de moins en moins, décidement. Enfin, dehors au moins, je n'aurais pas à sentir cette affreuse odeur de poisson!


-moui bien sur madame !
Ça fait exactement 2h06 que j'écoute patiemment une dame passionnée par les plantes.Et ça fait exactement 2h06 qu'elle me tape sur les nerfs avec sa fichue passion !Moi qui pensais lui filer un pot de géranium et repartir en courant ...
-J'hésite encore voyez vous, la bananier est certes plus exotique donc plus original mais j'ai peur que la chaleur de ma véranda ne suffise pas !Devrai-je plutôt prendre quelque chose de plus commun comme se mirabellier des bois ?
-oui sûrement. je vous l'emballe ?
-Attendez !Est-ce qu'il est déconseiller d'avoir des cactus quand on a des enfants en bas-age ?
-oui surement.Je vous l'emballe ou pas ?
-Oui mais attendez je n'ai pas terminé...
Je me dirige vers la caisse et je la voit revenir en courant.
-c'est possible de changer d'avis ?
-surement oui, grimaçais-je
-alors je vais prendre ce pot de géranium !
tout ce baratin pour un vulgaire pot de géraniums !
-je dirais les violets, ils sont beaux non ?Ou les jaunes ?ou les deux ?
-Oui les deux surement.
-Bien !Il fleuriront au printemps ?
-oui surement oui.
j'étais à la limite du malaise. 2h48 qu'elle me tenait la jambe.
-J'ai droit à une garantie ?
-oui oui oui surement oui !tenez je vous le donne, aller à la caisse avec et débrouillez vous !
Direction le rayon pharmacie illicco.


Ma journée était enfin terminée. Mais quelle longue journée ! Entre le poissonnier toujours aussi aimable, le geek avec ses demandes insensées, la vieille et sa longue liste, Jérémy avec cette merveilleuse femme que je ne reverrais jamais et surtout cette dame ennuyeuse à mourir avec ces géraniums. J'étais exténué, mon corps refusait presque d'avancer. Je me dirigeai donc vers la pharmacie, à la recherche d'un Doliprane. J'entrais dans la boutique, et m’avançais vivement vers la vendeuse.
- Un Doliprane, s'il vous plait.
Elle me tendis la boite de médicament en m'indiquant le prix. Je lui donne alors mon billet de 5 euros en lui demandant de garder la monnaie. Je voulais à tout prix quitté ce magasin, rentrer chez moi, et dormir. Avoir juste un peu de répit.
- Dure journée, fit la vendeuse avant que je parte.
- Je vous le fait pas dire.
Sur ces mots, je quittais cette boutique, sans même un regard en arrière.


:arrow: Le lendemain, rayon boisson !
lilali13

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Re: Le magasin

Message par lilali13 »

Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !

Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.


Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des rareté comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le pretend, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culoe en dentelle et les soutien gorge, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussante et rougissante qui discute apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de me reprendre ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes forler les autres... non tout est en ordre dans de triste boite de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature

De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...


Je me hâte pour ne pas la louper encore une fois. Arrivé à l'animalerie, j'entend tout ses animaux crier, siffler, miauler. Je traverse les rayons à sa recherche. J'en profite alors pour admirer les perroquets et leurs merveilleuses couleurs, les chats et leurs impressionnantes fourrures, ou bien les hamsters et leurs minuscules tailles. Cela fait cinq bonnes minutes que je la cherche, sans succès. Je commence à désespérer ; je ne reverrai peut-être jamais cette charmante jeune femme.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'un petit gamin tire sur mon pantalon tout neuf. Je fronce les sourcils, exaspéré. De nos jours les mères ne savent plus éduquer leurs gosses !
- Je veux un hamster Monsieur !
Des larmes coulent sur ses joues. Je roule des yeux devant son caprice.
- Demande à ta maman, petit.
Je m'apprête à partir quand une voix intervient en disant :
- Nathan, t'étais où ? Je te cherchais !
Je me retourne vivement pour faire face à la femme que j'ai suivi. Elle est vraiment sublime. J'en arrive presque à oublier que c'est surement son fils qui me tape sur le système.
- Je veux un hamster ! crie Nathan.
- Non, je vais t'acheter un jouet ! Viens le monsieur va nous conseiller.



Le rayon jouet... une folle envie de chanter à tue-tête le soldat rose me prend soudain.... Marco m'a vraiment lobotomiser à passer en boucle le disque pendant plus de neuf mois il y a deux ans. "J'en connais un rayon sur ce grand magasin..."
Le notre n'a rien de sublime, et j'ai du egarée mes lunettes colorée car je ne vois pas de trains electrique serpentant entre les rayonnage, ni de pièce d'echec se querellant joyeusement...
C'est un rayo tout à fat banale, ces poupés sagement aligné ne chante pas la triste histoire des gamines sous-payées les ayant amouresement cousues ni ne s'amuse à danser la valse des etiquettes... et aucun des soldats n'est définitivement rose... ça n fairait de tout manière pas très vendeur ( quoiqu'à mon gout certainement plus que la voix de M, qui me rappelle curieusement celle d'un cinglé agonisant)
Mais cela n'empêche pas Nathan de cesser sur le champs ses jeremiades, et de rester bouche bée, roulant ses yeux comme deux billes devenu folles... comme quoi "il en faut peu pour être heureux"... Promis dès que je vois Marco je l'étrangle... en attendant je peux observr à loisir sa mère... pas question que je la laisse filer...
Mais hélas tandis qu'il hésite entre un camion de pompier télécomande doté de portière ouvrantes, alarme, et girophare cclignotant pivotant,( pourquoi ne pas en construire des varias tant qu'ils y sont?!) et une maquette du Charles de Gaulles, c'est Jerome qui m'attrape et m'envois au rayon produit menager...

J'ai horreur du rayon produits ménagés! Ça sans abondemment les lessives à la lavande et le savon "imitation" citron. Et même si ça ne veut rien dire, je dirai presque que ça sens le "surfait"! Mais moi, en attendant, j'ai perdu de vue cette jolie femme avec son enfant brailleur, et c'est Jeremy qui s'en est occupé! Quel empoté, sérieusement! Pendant que moi, je me coltine la serpillière dans ce foutu rayon (d'ailleurs, je ne vois pas à quoi sert cette serpillère dans ce rayon où ça sens déjà plus que le propre, mais bon), lui, il se coltine la belle femme! Il aura ça vengeance! Sous mes yeux se traine une petite vieille aux yeux cent fois grossis par ces petite lunettes rondes disposées au bout de son nez crochu. Elle retient son dos vouté sur une petite canne qui laisse de grosses traces noires sur ce que je viens de nettoyer! Alors que je m'apprête à la foudroyer du regard, elle lance ses yeux vers-gris grands comme ceux d'un hibou vers moi.
- "Excusez-moi, pouvez-vous faire mes courses? Voici ma liste... Et juste en dessous mon adresse, là où il faut me la livrer... Je suis devenu trop vieille maintenant!"
-"Navré madame, mais je ne peux pas remplir ce genre de fonction, je n'ai pas le droit."
-"Je vous demandes pardon? Mes oreilles sont un peu sourdes..."
-"J'ai dis que je vous demande pardon mais que je ne rempli pas cette fonction!"
-"Ah, du savon, d'accord! J'avais cru entendre fonction... et bien, à la lavande. Voilà! Merci beaucoup, au revoir!" Et je me retrouve comme ça, avec une liste de course à la main! Il va falloir que j' aille à l'accueil pour leurs donner la liste! Sinon, cette vieille décrépite va mourir de faim par ma faute! Quelle idée, quand même! Les gens ont de ces culots, parfois! Même les vieux!

La caisse est bondée de clients tous aussi pressés et grincheux le uns que les autres.Je refile la fichue liste de la vieille à Nadine, qui me fait une grimace.Je m'empresse de repartir en la laissant avec cette corvée.Alors que me me glissais hors du hall, je dérape sur un papier, m'accroche au rayon de boîtes de conserves... qui me tombe dessus !Un peu assommé, je me relève et entreprend de tout remettre sous les yeux d'une petite fille morte de rire.Soudain Jerémy revient seul et me propose de m'aider.je crois qu'il à perdu la fille et qu'il veut se faire pardonner.Du coup,je le laisse avec ses boîtes de légumes en tout genre et file vers le rayon vêtements femmes, le meilleur rayon pour un jeune célibataire comme moi !


En arrivant vers le rayon vêtements femme, j'aperçois la belle jeune femme de tout à l'heure...Je commence à rêver, à m'imaginer ce qu'elle peut venir faire ici... Ses courses, bien sur, mais je veux dire qu'est qu'elle peut bien être venue acheter. C'est un jeu que j'applique à beaucoup de clients du supermarché: qui sont-ils et que veulent-ils acheter? A sa vue, je dirais qu'elle doit exercer un métier prestigieux. Comme...buisnesswoman, ou...avocate, peut-être? Oui, je la vois bien en avocate. Certainement pas le genre à trainer avec un simple vendeur...Pfff. Elle ne m'adressera certainement jamais la parole, sauf peut-être pour dire "Où est tel rayon, s'il vous plaît?"
"S'il vous plaît...Excusez moi..."Ces mots, bien réels me sortent de ma rêverie -je dois avoir un don insoupçonné pour les rêves prémonitoires. J'aurais du imaginer autre chose-. En tout cas, quand je m'apprête à lui répondre je la vois s'écarter et aller parler à Jeremy, qui a visiblement fini avec les conserves. Quand je pense que j'aurais pu lui parler...!J'ai tout gâché!
"Stephan, t'es demandé dans la partie exterieur..Y'a une famille qui vient acheter des plantes et qu'a b'soin d'aide
En plus, ce fichu poissonier ne se donne même pas la peine de retenir mon prénom..Je le supporte de moins en moins, décidement. Enfin, dehors au moins, je n'aurais pas à sentir cette affreuse odeur de poisson!


-moui bien sur madame !
Ça fait exactement 2h06 que j'écoute patiemment une dame passionnée par les plantes.Et ça fait exactement 2h06 qu'elle me tape sur les nerfs avec sa fichue passion !Moi qui pensais lui filer un pot de géranium et repartir en courant ...
-J'hésite encore voyez vous, la bananier est certes plus exotique donc plus original mais j'ai peur que la chaleur de ma véranda ne suffise pas !Devrai-je plutôt prendre quelque chose de plus commun comme se mirabellier des bois ?
-oui sûrement. je vous l'emballe ?
-Attendez !Est-ce qu'il est déconseiller d'avoir des cactus quand on a des enfants en bas-age ?
-oui surement.Je vous l'emballe ou pas ?
-Oui mais attendez je n'ai pas terminé...
Je me dirige vers la caisse et je la voit revenir en courant.
-c'est possible de changer d'avis ?
-surement oui, grimaçais-je
-alors je vais prendre ce pot de géranium !
tout ce baratin pour un vulgaire pot de géraniums !
-je dirais les violets, ils sont beaux non ?Ou les jaunes ?ou les deux ?
-Oui les deux surement.
-Bien !Il fleuriront au printemps ?
-oui surement oui.
j'étais à la limite du malaise. 2h48 qu'elle me tenait la jambe.
-J'ai droit à une garantie ?
-oui oui oui surement oui !tenez je vous le donne, aller à la caisse avec et débrouillez vous !
Direction le rayon pharmacie illicco.


Ma journée était enfin terminée. Mais quelle longue journée ! Entre le poissonnier toujours aussi aimable, le geek avec ses demandes insensées, la vieille et sa longue liste, Jérémy avec cette merveilleuse femme que je ne reverrais jamais et surtout cette dame ennuyeuse à mourir avec ces géraniums. J'étais exténué, mon corps refusait presque d'avancer. Je me dirigeai donc vers la pharmacie, à la recherche d'un Doliprane. J'entrais dans la boutique, et m’avançais vivement vers la vendeuse.
- Un Doliprane, s'il vous plait.
Elle me tendis la boite de médicament en m'indiquant le prix. Je lui donne alors mon billet de 5 euros en lui demandant de garder la monnaie. Je voulais à tout prix quitté ce magasin, rentrer chez moi, et dormir. Avoir juste un peu de répit.
- Dure journée, fit la vendeuse avant que je parte.
- Je vous le fait pas dire.
Sur ces mots, je quittais cette boutique, sans même un regard en arrière.


Je me lève, en sachant que aujourd'hui et mon dernier jour avant le Week-end. Encore heureux que je sois dans le casino, pas carrefour car ce magasin, lui ouvre même le dimanche matin...
A peine entrée que je me fait chopper part un de mes "potes", enfin plus tôt quelqu'un qui me refile son job, pour ce coller autre part. Pfff, en plus comme je suis le peti' nouveau y faut que je fasse le tour de tout le magasin comme ça je serais tout de toute les situations et rayons. J'ai envie de le dire, mais bien sur tu veux juste me refiler ton job... mais ce son eux à qui je leurs dois le respect... Bref, moi qui était presque tranquille je me retrouves expédier dans le rayon boisson. Je me poste comme un pro que je ne suis pas. A peine posté que je vois un jeune homme, qui à l'air un peu... fous furieux. J'essaye de me planquer, mais il me vois et me dit d'une voix bizarre, limite aiguë (la voix d'une fille quoi...).
- Vous savez ou je peu trouver du Cocaaa light? Vous savez parce que pour ma ligne pour que je reste beau et fort et grand et...
Je jette un regard pour voir si je ne peu pas trouver une excuse. Mais comme part hasard il n'y à personne. Je lui dit d'une voix un peu gothique:
- Regardez à votre droite.
-AHHHH OUAIS MERCI!
-Silence s'il vous plait.
- Mais je vous remercie (il jette un regard sur mon étiquette)... Steven.
- Ouais ouais ben BYE!
Il me jette un regard peinée et va à la recherche d'une nouvelle victime. Et ben qu'elle belle journée aujourd'hui...!

La suite rayon vêtement...
Mondaye

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Re: Le magasin

Message par Mondaye »

Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !


Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.



Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des raretés comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le prétends, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culottes en dentelle et les soutiens-gorges, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussantes et rougissantes qui discutent apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de réccuperer ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes froler les autres... non tout est en ordre dans de tristes boîtes de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature


De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...


Je me hâte pour ne pas la louper encore une fois. Arrivé à l'animalerie, j'entend tout ses animaux crier, siffler, miauler. Je traverse les rayons à sa recherche. J'en profite alors pour admirer les perroquets et leurs merveilleuses couleurs, les chats et leurs impressionnantes fourrures, ou bien les hamsters et leurs minuscules tailles. Cela fait cinq bonnes minutes que je la cherche, sans succès. Je commence à désespérer ; je ne reverrai peut-être jamais cette charmante jeune femme.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'un petit gamin tire sur mon pantalon tout neuf. Je fronce les sourcils, exaspéré. De nos jours les mères ne savent plus éduquer leurs gosses !
- Je veux un hamster Monsieur !
Des larmes coulent sur ses joues. Je roule des yeux devant son caprice.
- Demande à ta maman, petit.
Je m'apprête à partir quand une voix intervient en disant :
- Nathan, t'étais où ? Je te cherchais !
Je me retourne vivement pour faire face à la femme que j'ai suivi. Elle est vraiment sublime. J'en arrive presque à oublier que c'est surement son fils qui me tape sur le système.
- Je veux un hamster ! crie Nathan.
- Non, je vais t'acheter un jouet ! Viens le monsieur va nous conseiller.




Le rayon jouet... une folle envie de chanter à tue-tête le soldat rose me prend soudain.... Marco m'a vraiment lobotomiser à passer en boucle le disque pendant plus de neuf mois il y a deux ans. "J'en connais un rayon sur ce grand magasin..."
Le notre n'a rien de sublime, et j'ai du egarée mes lunettes colorée car je ne vois pas de train electrique serpentant entre les rayonnages, ni de pièce d'echec se querellant joyeusement...
C'est un rayon tout à fait banal: ses poupées sagement aligné ne chante pas la triste histoire des gamines sous-payées les ayant amouresement cousues ni ne s'amuse à danser la valse des etiquettes... et aucun des soldats n'est définitivement rose... ça ne ferait de tout manière pas très vendeur ( quoiqu'à mon gout certainement plus que la voix de M, qui me rappelle curieusement celle d'un cinglé agonisant)
Mais cela n'empêche pas Nathan de cesser sur le champs ses jérémiades, et de rester bouche bée, roulant ses yeux comme deux billes devenu folles... comme quoi "il en faut peu pour être heureux"... Promis dès que je vois Marco je l'étrangle... en attendant je peux observr à loisir sa mère... pas question que je la laisse filer...
Mais hélas tandis qu'il hésite entre un camion de pompier télécomande doté de portière ouvrantes, alarme, et girophare clignotant pivotant, (pourquoi ne pas en construire des varias tant qu'ils y sont?!) et une maquette du Charles de Gaulles, c'est Jerôme qui m'attrape et m'envois au rayon produit menager...


J'ai horreur du rayon produits ménagés! Ça sans abondemment les lessives à la lavande et le savon "imitation" citron. Et même si ça ne veut rien dire, je dirai presque que ça sens le "surfait"! Mais moi, en attendant, j'ai perdu de vue cette jolie femme avec son enfant brailleur, et c'est Jeremy qui s'en est occupé! Quel empoté, sérieusement! Pendant que moi, je me coltine la serpillière dans ce foutu rayon (d'ailleurs, je ne vois pas à quoi sert cette serpillère dans ce rayon où ça sens déjà plus que le propre, mais bon), lui, il se coltine la belle femme! Il aura ça vengeance! Sous mes yeux se traine une petite vieille aux yeux cent fois grossis par ces petite lunettes rondes disposées au bout de son nez crochu. Elle retient son dos vouté sur une petite canne qui laisse de grosses traces noires sur ce que je viens de nettoyer! Alors que je m'apprête à la foudroyer du regard, elle lance ses yeux vers-gris grands comme ceux d'un hibou vers moi.
- "Excusez-moi, pouvez-vous faire mes courses? Voici ma liste... Et juste en dessous mon adresse, là où il faut me la livrer... Je suis devenu trop vieille maintenant!"
-"Navré madame, mais je ne peux pas remplir ce genre de fonction, je n'ai pas le droit."
-"Je vous demandes pardon? Mes oreilles sont un peu sourdes..."
-"J'ai dis que je vous demande pardon mais que je ne rempli pas cette fonction!"
-"Ah, du savon, d'accord! J'avais cru entendre fonction... et bien, à la lavande. Voilà! Merci beaucoup, au revoir!" Et je me retrouve comme ça, avec une liste de course à la main! Il va falloir que j' aille à l'accueil pour leurs donner la liste! Sinon, cette vieille décrépite va mourir de faim par ma faute! Quelle idée, quand même! Les gens ont de ces culots, parfois! Même les vieux!


La caisse est bondée de clients tous aussi pressés et grincheux le uns que les autres.Je refile la fichue liste de la vieille à Nadine, qui me fait une grimace.Je m'empresse de repartir en la laissant avec cette corvée.Alors que me me glissais hors du hall, je dérape sur un papier, m'accroche au rayon de boîtes de conserves... qui me tombe dessus !Un peu assommé, je me relève et entreprend de tout remettre sous les yeux d'une petite fille morte de rire.Soudain Jerémy revient seul et me propose de m'aider.je crois qu'il à perdu la fille et qu'il veut se faire pardonner.Du coup,je le laisse avec ses boîtes de légumes en tout genre et file vers le rayon vêtements femmes, le meilleur rayon pour un jeune célibataire comme moi !


En arrivant vers le rayon vêtements femme, j'aperçois la belle jeune femme de tout à l'heure...Je commence à rêver, à m'imaginer ce qu'elle peut venir faire ici... Ses courses, bien sur, mais je veux dire qu'est qu'elle peut bien être venue acheter. C'est un jeu que j'applique à beaucoup de clients du supermarché: qui sont-ils et que veulent-ils acheter? A sa vue, je dirais qu'elle doit exercer un métier prestigieux. Comme...buisnesswoman, ou...avocate, peut-être? Oui, je la vois bien en avocate. Certainement pas le genre à trainer avec un simple vendeur...Pfff. Elle ne m'adressera certainement jamais la parole, sauf peut-être pour dire "Où est tel rayon, s'il vous plaît?"
"S'il vous plaît...Excusez moi..."Ces mots, bien réels me sortent de ma rêverie -je dois avoir un don insoupçonné pour les rêves prémonitoires. J'aurais du imaginer autre chose-. En tout cas, quand je m'apprête à lui répondre je la vois s'écarter et aller parler à Jeremy, qui a visiblement fini avec les conserves. Quand je pense que j'aurais pu lui parler...!J'ai tout gâché!
"Stephan, t'es demandé dans la partie exterieur..Y'a une famille qui vient acheter des plantes et qu'a b'soin d'aide
En plus, ce fichu poissonier ne se donne même pas la peine de retenir mon prénom..Je le supporte de moins en moins, décidement. Enfin, dehors au moins, je n'aurais pas à sentir cette affreuse odeur de poisson!



-moui bien sur madame !
Ça fait exactement 2h06 que j'écoute patiemment une dame passionnée par les plantes.Et ça fait exactement 2h06 qu'elle me tape sur les nerfs avec sa fichue passion !Moi qui pensais lui filer un pot de géranium et repartir en courant ...
-J'hésite encore voyez vous, la bananier est certes plus exotique donc plus original mais j'ai peur que la chaleur de ma véranda ne suffise pas !Devrai-je plutôt prendre quelque chose de plus commun comme se mirabellier des bois ?
-oui sûrement. je vous l'emballe ?
-Attendez !Est-ce qu'il est déconseiller d'avoir des cactus quand on a des enfants en bas-age ?
-oui surement.Je vous l'emballe ou pas ?
-Oui mais attendez je n'ai pas terminé...
Je me dirige vers la caisse et je la voit revenir en courant.
-c'est possible de changer d'avis ?
-surement oui, grimaçais-je
-alors je vais prendre ce pot de géranium !
tout ce baratin pour un vulgaire pot de géraniums !
-je dirais les violets, ils sont beaux non ?Ou les jaunes ?ou les deux ?
-Oui les deux surement.
-Bien !Il fleuriront au printemps ?
-oui surement oui.
j'étais à la limite du malaise. 2h48 qu'elle me tenait la jambe.
-J'ai droit à une garantie ?
-oui oui oui surement oui !tenez je vous le donne, aller à la caisse avec et débrouillez vous !
Direction le rayon pharmacie illicco.


Ma journée était enfin terminée. Mais quelle longue journée ! Entre le poissonnier toujours aussi aimable, le geek avec ses demandes insensées, la vieille et sa longue liste, Jérémy avec cette merveilleuse femme que je ne reverrais jamais et surtout cette dame ennuyeuse à mourir avec ces géraniums. J'étais exténué, mon corps refusait presque d'avancer. Je me dirigeai donc vers la pharmacie, à la recherche d'un Doliprane. J'entrais dans la boutique, et m’avançais vivement vers la vendeuse.
- Un Doliprane, s'il vous plait.
Elle me tendis la boite de médicament en m'indiquant le prix. Je lui donne alors mon billet de 5 euros en lui demandant de garder la monnaie. Je voulais à tout prix quitté ce magasin, rentrer chez moi, et dormir. Avoir juste un peu de répit.
- Dure journée, fit la vendeuse avant que je parte.
- Je vous le fait pas dire.
Sur ces mots, je quittais cette boutique, sans même un regard en arrière.


Je me lève, en sachant que aujourd'hui et mon dernier jour avant le Week-end. Encore heureux que je sois dans le casino, pas carrefour car ce magasin, lui ouvre même le dimanche matin...
A peine entrée que je me fait chopper part un de mes "potes", enfin plus tôt quelqu'un qui me refile son job, pour ce coller autre part. Pfff, en plus comme je suis le peti' nouveau y faut que je fasse le tour de tout le magasin comme ça je serais tout de toute les situations et rayons. J'ai envie de le dire, mais bien sur tu veux juste me refiler ton job... mais ce son eux à qui je leurs dois le respect... Bref, moi qui était presque tranquille je me retrouves expédier dans le rayon boisson. Je me poste comme un pro que je ne suis pas. A peine posté que je vois un jeune homme, qui à l'air un peu... fous furieux. J'essaye de me planquer, mais il me vois et me dit d'une voix bizarre, limite aiguë (la voix d'une fille quoi...).
- Vous savez ou je peu trouver du Cocaaa light? Vous savez parce que pour ma ligne pour que je reste beau et fort et grand et...
Je jette un regard pour voir si je ne peu pas trouver une excuse. Mais comme part hasard il n'y à personne. Je lui dit d'une voix un peu gothique:
- Regardez à votre droite.
-AHHHH OUAIS MERCI!
-Silence s'il vous plait.
- Mais je vous remercie (il jette un regard sur mon étiquette)... Steven.
- Ouais ouais ben BYE!
Il me jette un regard peinée et va à la recherche d'une nouvelle victime. Et ben qu'elle belle journée aujourd'hui...!
La suite rayon vêtement...


Les vêtement d'été ont laissé depuis quelques temps déjà cédés place à la gamme automne,ofrrant une très grande variété de vetement "dans le ton"...
Par la teinte ils le sont certainement... des gris, des orangé, des marrons tristes à pleurer, à croire que regarder par leur fenêtre ne leur suffit pas à faire le plein de ces couleurs... par contre à mon sens, les gens ne saississent pas vraiment ce que automne veut dire dès que la mode est en jeu...
Je souhaite bien du plaisir à toute les jeunes filles de la ville dont les voix risque d'être très prochainement beaucoup moins sensuelles... de même que leur démarche... quelle idée d'aller faire des talons de vingt centimètre quand certain matin pose déjà leur fleur de gel sur les pelouses délaissées...
Côté homme, rien de vraiment interessant. Curieusement, ou car ils possèdent d'avantage de bon sens, ou moins de désir d'être " dans le vent" ( brr, merci les courant d'air), la mode semble faire moins de victime chez eux... enfin chez nous devrais-je affirmer avec fierté...mais curieusement je ne me sens pas d'humeur... pas après tous de représentant plus que désolant du sexe que j'ai eu le plaisir de croiser ces derniers temps...
Tandis que je fais demi-tour, entamant mon enième allée dans le rayon, quelqu'un me rentre dedant... Je me redresse près à foudroyer l'inprudent du regard... avant de me raviser net.
C'est une adolescente fine comme une brindille, et guère plus solide qui me fais face... enfin plutôt dos car elle est en train de fouiller le sol l'air desespérée.
J'avise la paires de lunettes que la collision à catapulter à une distance remarquable, et lui tends avec un sourie d'excuse... franchement ce n'est pas parce que je suis de mauvais poil qu'elle dois en faire les frais d'autant plus que...
-je crois qu'elle sont un peu tordues... soupire t'elle en se les mettant tant bien que mal sur le nez, avant de m'adresser un petit souris désolé... mais ce n'est pas grâve...
Hum plus que tordues... et en voyant ces grand yeux gris clignant, perdus, je me sens coupable.
Aussi quand elle me demande l'opticien de la gallerie, plutôt que de le lui indiquer, je décide de l'y conduire moi même...
Elle me remercie grandement... glissant son lourd volume (un rapide regard en biais m'informe qu'il s'intitule "la passe miroir", et m'explique cette rencontre innatendue- difficile de voir ou l'on va quand on bouquine) sous le bras, elle m'emboîte le pas, un peu vacillante.
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Re: Le magasin

Message par dorianepapermoon »

Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !

Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.


Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des raretés comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le prétends, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culottes en dentelle et les soutiens-gorges, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussantes et rougissantes qui discutent apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de réccuperer ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes froler les autres... non tout est en ordre dans de tristes boîtes de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature

De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...


Je me hâte pour ne pas la louper encore une fois. Arrivé à l'animalerie, j'entend tout ses animaux crier, siffler, miauler. Je traverse les rayons à sa recherche. J'en profite alors pour admirer les perroquets et leurs merveilleuses couleurs, les chats et leurs impressionnantes fourrures, ou bien les hamsters et leurs minuscules tailles. Cela fait cinq bonnes minutes que je la cherche, sans succès. Je commence à désespérer ; je ne reverrai peut-être jamais cette charmante jeune femme.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'un petit gamin tire sur mon pantalon tout neuf. Je fronce les sourcils, exaspéré. De nos jours les mères ne savent plus éduquer leurs gosses !
- Je veux un hamster Monsieur !
Des larmes coulent sur ses joues. Je roule des yeux devant son caprice.
- Demande à ta maman, petit.
Je m'apprête à partir quand une voix intervient en disant :
- Nathan, t'étais où ? Je te cherchais !
Je me retourne vivement pour faire face à la femme que j'ai suivi. Elle est vraiment sublime. J'en arrive presque à oublier que c'est surement son fils qui me tape sur le système.
- Je veux un hamster ! crie Nathan.
- Non, je vais t'acheter un jouet ! Viens le monsieur va nous conseiller.



Le rayon jouet... une folle envie de chanter à tue-tête le soldat rose me prend soudain.... Marco m'a vraiment lobotomiser à passer en boucle le disque pendant plus de neuf mois il y a deux ans. "J'en connais un rayon sur ce grand magasin..."
Le notre n'a rien de sublime, et j'ai du egarée mes lunettes colorée car je ne vois pas de train electrique serpentant entre les rayonnages, ni de pièce d'echec se querellant joyeusement...
C'est un rayon tout à fait banal: ses poupées sagement aligné ne chante pas la triste histoire des gamines sous-payées les ayant amouresement cousues ni ne s'amuse à danser la valse des etiquettes... et aucun des soldats n'est définitivement rose... ça ne ferait de tout manière pas très vendeur ( quoiqu'à mon gout certainement plus que la voix de M, qui me rappelle curieusement celle d'un cinglé agonisant)
Mais cela n'empêche pas Nathan de cesser sur le champs ses jérémiades, et de rester bouche bée, roulant ses yeux comme deux billes devenu folles... comme quoi "il en faut peu pour être heureux"... Promis dès que je vois Marco je l'étrangle... en attendant je peux observr à loisir sa mère... pas question que je la laisse filer...
Mais hélas tandis qu'il hésite entre un camion de pompier télécomande doté de portière ouvrantes, alarme, et girophare clignotant pivotant, (pourquoi ne pas en construire des varias tant qu'ils y sont?!) et une maquette du Charles de Gaulles, c'est Jerôme qui m'attrape et m'envois au rayon produit menager...

J'ai horreur du rayon produits ménagés! Ça sans abondemment les lessives à la lavande et le savon "imitation" citron. Et même si ça ne veut rien dire, je dirai presque que ça sens le "surfait"! Mais moi, en attendant, j'ai perdu de vue cette jolie femme avec son enfant brailleur, et c'est Jeremy qui s'en est occupé! Quel empoté, sérieusement! Pendant que moi, je me coltine la serpillière dans ce foutu rayon (d'ailleurs, je ne vois pas à quoi sert cette serpillère dans ce rayon où ça sens déjà plus que le propre, mais bon), lui, il se coltine la belle femme! Il aura ça vengeance! Sous mes yeux se traine une petite vieille aux yeux cent fois grossis par ces petite lunettes rondes disposées au bout de son nez crochu. Elle retient son dos vouté sur une petite canne qui laisse de grosses traces noires sur ce que je viens de nettoyer! Alors que je m'apprête à la foudroyer du regard, elle lance ses yeux vers-gris grands comme ceux d'un hibou vers moi.
- "Excusez-moi, pouvez-vous faire mes courses? Voici ma liste... Et juste en dessous mon adresse, là où il faut me la livrer... Je suis devenu trop vieille maintenant!"
-"Navré madame, mais je ne peux pas remplir ce genre de fonction, je n'ai pas le droit."
-"Je vous demandes pardon? Mes oreilles sont un peu sourdes..."
-"J'ai dis que je vous demande pardon mais que je ne rempli pas cette fonction!"
-"Ah, du savon, d'accord! J'avais cru entendre fonction... et bien, à la lavande. Voilà! Merci beaucoup, au revoir!" Et je me retrouve comme ça, avec une liste de course à la main! Il va falloir que j' aille à l'accueil pour leurs donner la liste! Sinon, cette vieille décrépite va mourir de faim par ma faute! Quelle idée, quand même! Les gens ont de ces culots, parfois! Même les vieux!

La caisse est bondée de clients tous aussi pressés et grincheux le uns que les autres.Je refile la fichue liste de la vieille à Nadine, qui me fait une grimace.Je m'empresse de repartir en la laissant avec cette corvée.Alors que me me glissais hors du hall, je dérape sur un papier, m'accroche au rayon de boîtes de conserves... qui me tombe dessus !Un peu assommé, je me relève et entreprend de tout remettre sous les yeux d'une petite fille morte de rire.Soudain Jerémy revient seul et me propose de m'aider.je crois qu'il à perdu la fille et qu'il veut se faire pardonner.Du coup,je le laisse avec ses boîtes de légumes en tout genre et file vers le rayon vêtements femmes, le meilleur rayon pour un jeune célibataire comme moi !


En arrivant vers le rayon vêtements femme, j'aperçois la belle jeune femme de tout à l'heure...Je commence à rêver, à m'imaginer ce qu'elle peut venir faire ici... Ses courses, bien sur, mais je veux dire qu'est qu'elle peut bien être venue acheter. C'est un jeu que j'applique à beaucoup de clients du supermarché: qui sont-ils et que veulent-ils acheter? A sa vue, je dirais qu'elle doit exercer un métier prestigieux. Comme...buisnesswoman, ou...avocate, peut-être? Oui, je la vois bien en avocate. Certainement pas le genre à trainer avec un simple vendeur...Pfff. Elle ne m'adressera certainement jamais la parole, sauf peut-être pour dire "Où est tel rayon, s'il vous plaît?"
"S'il vous plaît...Excusez moi..."Ces mots, bien réels me sortent de ma rêverie -je dois avoir un don insoupçonné pour les rêves prémonitoires. J'aurais du imaginer autre chose-. En tout cas, quand je m'apprête à lui répondre je la vois s'écarter et aller parler à Jeremy, qui a visiblement fini avec les conserves. Quand je pense que j'aurais pu lui parler...!J'ai tout gâché!
"Stephan, t'es demandé dans la partie exterieur..Y'a une famille qui vient acheter des plantes et qu'a b'soin d'aide
En plus, ce fichu poissonier ne se donne même pas la peine de retenir mon prénom..Je le supporte de moins en moins, décidement. Enfin, dehors au moins, je n'aurais pas à sentir cette affreuse odeur de poisson!


-moui bien sur madame !
Ça fait exactement 2h06 que j'écoute patiemment une dame passionnée par les plantes.Et ça fait exactement 2h06 qu'elle me tape sur les nerfs avec sa fichue passion !Moi qui pensais lui filer un pot de géranium et repartir en courant ...
-J'hésite encore voyez vous, la bananier est certes plus exotique donc plus original mais j'ai peur que la chaleur de ma véranda ne suffise pas !Devrai-je plutôt prendre quelque chose de plus commun comme se mirabellier des bois ?
-oui sûrement. je vous l'emballe ?
-Attendez !Est-ce qu'il est déconseiller d'avoir des cactus quand on a des enfants en bas-age ?
-oui surement.Je vous l'emballe ou pas ?
-Oui mais attendez je n'ai pas terminé...
Je me dirige vers la caisse et je la voit revenir en courant.
-c'est possible de changer d'avis ?
-surement oui, grimaçais-je
-alors je vais prendre ce pot de géranium !
tout ce baratin pour un vulgaire pot de géraniums !
-je dirais les violets, ils sont beaux non ?Ou les jaunes ?ou les deux ?
-Oui les deux surement.
-Bien !Il fleuriront au printemps ?
-oui surement oui.
j'étais à la limite du malaise. 2h48 qu'elle me tenait la jambe.
-J'ai droit à une garantie ?
-oui oui oui surement oui !tenez je vous le donne, aller à la caisse avec et débrouillez vous !
Direction le rayon pharmacie illicco.


Ma journée était enfin terminée. Mais quelle longue journée ! Entre le poissonnier toujours aussi aimable, le geek avec ses demandes insensées, la vieille et sa longue liste, Jérémy avec cette merveilleuse femme que je ne reverrais jamais et surtout cette dame ennuyeuse à mourir avec ces géraniums. J'étais exténué, mon corps refusait presque d'avancer. Je me dirigeai donc vers la pharmacie, à la recherche d'un Doliprane. J'entrais dans la boutique, et m’avançais vivement vers la vendeuse.
- Un Doliprane, s'il vous plait.
Elle me tendis la boite de médicament en m'indiquant le prix. Je lui donne alors mon billet de 5 euros en lui demandant de garder la monnaie. Je voulais à tout prix quitté ce magasin, rentrer chez moi, et dormir. Avoir juste un peu de répit.
- Dure journée, fit la vendeuse avant que je parte.
- Je vous le fait pas dire.
Sur ces mots, je quittais cette boutique, sans même un regard en arrière.

Je me lève, en sachant que aujourd'hui et mon dernier jour avant le Week-end. Encore heureux que je sois dans le casino, pas carrefour car ce magasin, lui ouvre même le dimanche matin...
A peine entrée que je me fait chopper part un de mes "potes", enfin plus tôt quelqu'un qui me refile son job, pour ce coller autre part. Pfff, en plus comme je suis le peti' nouveau y faut que je fasse le tour de tout le magasin comme ça je serais tout de toute les situations et rayons. J'ai envie de le dire, mais bien sur tu veux juste me refiler ton job... mais ce son eux à qui je leurs dois le respect... Bref, moi qui était presque tranquille je me retrouves expédier dans le rayon boisson. Je me poste comme un pro que je ne suis pas. A peine posté que je vois un jeune homme, qui à l'air un peu... fous furieux. J'essaye de me planquer, mais il me vois et me dit d'une voix bizarre, limite aiguë (la voix d'une fille quoi...).
- Vous savez ou je peu trouver du Cocaaa light? Vous savez parce que pour ma ligne pour que je reste beau et fort et grand et...
Je jette un regard pour voir si je ne peu pas trouver une excuse. Mais comme part hasard il n'y à personne. Je lui dit d'une voix un peu gothique:
- Regardez à votre droite.
-AHHHH OUAIS MERCI!
-Silence s'il vous plait.
- Mais je vous remercie (il jette un regard sur mon étiquette)... Steven.
- Ouais ouais ben BYE!
Il me jette un regard peinée et va à la recherche d'une nouvelle victime. Et ben qu'elle belle journée aujourd'hui...!
La suite rayon vêtement...

Les vêtement d'été ont laissé depuis quelques temps déjà cédés place à la gamme automne,ofrrant une très grande variété de vetement "dans le ton"...
Par la teinte ils le sont certainement... des gris, des orangé, des marrons tristes à pleurer, à croire que regarder par leur fenêtre ne leur suffit pas à faire le plein de ces couleurs... par contre à mon sens, les gens ne saississent pas vraiment ce que automne veut dire dès que la mode est en jeu...
Je souhaite bien du plaisir à toute les jeunes filles de la ville dont les voix risque d'être très prochainement beaucoup moins sensuelles... de même que leur démarche... quelle idée d'aller faire des talons de vingt centimètre quand certain matin pose déjà leur fleur de gel sur les pelouses délaissées...
Côté homme, rien de vraiment interessant. Curieusement, ou car ils possèdent d'avantage de bon sens, ou moins de désir d'être " dans le vent" ( brr, merci les courant d'air), la mode semble faire moins de victime chez eux... enfin chez nous devrais-je affirmer avec fierté...mais curieusement je ne me sens pas d'humeur... pas après tous de représentant plus que désolant du sexe que j'ai eu le plaisir de croiser ces derniers temps...
Tandis que je fais demi-tour, entamant mon enième allée dans le rayon, quelqu'un me rentre dedant... Je me redresse près à foudroyer l'inprudent du regard... avant de me raviser net.
C'est une adolescente fine comme une brindille, et guère plus solide qui me fais face... enfin plutôt dos car elle est en train de fouiller le sol l'air desespérée.
J'avise la paires de lunettes que la collision à catapulter à une distance remarquable, et lui tends avec un sourie d'excuse... franchement ce n'est pas parce que je suis de mauvais poil qu'elle dois en faire les frais d'autant plus que...
-je crois qu'elle sont un peu tordues... soupire t'elle en se les mettant tant bien que mal sur le nez, avant de m'adresser un petit souris désolé... mais ce n'est pas grâve...
Hum plus que tordues... et en voyant ces grand yeux gris clignant, perdus, je me sens coupable.
Aussi quand elle me demande l'opticien de la gallerie, plutôt que de le lui indiquer, je décide de l'y conduire moi même...
Elle me remercie grandement... glissant son lourd volume (un rapide regard en biais m'informe qu'il s'intitule "la passe miroir", et m'explique cette rencontre innatendue- difficile de voir ou l'on va quand on bouquine) sous le bras, elle m'emboîte le pas, un peu vacillante.


On arrive enfin chez l'opticien, reconnaissable aux grandes étagères pleines de lunettes de toutes les couleurs et de toutes les formes. Je vois que la jeune fille est soulagée d'avoir trouvé ce qu'elle cherchait. Elle me remercie chaleureusement et part à la rencontre de l'opticien. Ma tâche accomplie je m'apprête à retourner la où le poste m'appelle quand je remarque que la frêle jeune fille a laissé son livre sur le coin d'un meuble, je le prend donc et par le lui rendre.
En me voyant lui rapporter elle a le même regard qu'une maman à qui ont rapporte son enfant perdu, et j'ai bien du mal à me retenir de sourire. Moment sympathique brisé par la voix maussade de Bertrand qui m'appelle au rayon librairie. Et c'est reparti...
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Re: Le magasin

Message par lilali13 »

dorianepapermoon a écrit :Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuls !
Bien sûr, je suis le "p'tit nouveau" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !

Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.


Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des raretés comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le prétends, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culottes en dentelle et les soutiens-gorges, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussantes et rougissantes qui discutent apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de réccuperer ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes froler les autres... non tout est en ordre dans de tristes boîtes de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature

De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...


Je me hâte pour ne pas la louper encore une fois. Arrivé à l'animalerie, j'entend tout ses animaux crier, siffler, miauler. Je traverse les rayons à sa recherche. J'en profite alors pour admirer les perroquets et leurs merveilleuses couleurs, les chats et leurs impressionnantes fourrures, ou bien les hamsters et leurs minuscules tailles. Cela fait cinq bonnes minutes que je la cherche, sans succès. Je commence à désespérer ; je ne reverrai peut-être jamais cette charmante jeune femme.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'un petit gamin tire sur mon pantalon tout neuf. Je fronce les sourcils, exaspéré. De nos jours les mères ne savent plus éduquer leurs gosses !
- Je veux un hamster Monsieur !
Des larmes coulent sur ses joues. Je roule des yeux devant son caprice.
- Demande à ta maman, petit.
Je m'apprête à partir quand une voix intervient en disant :
- Nathan, t'étais où ? Je te cherchais !
Je me retourne vivement pour faire face à la femme que j'ai suivi. Elle est vraiment sublime. J'en arrive presque à oublier que c'est surement son fils qui me tape sur le système.
- Je veux un hamster ! crie Nathan.
- Non, je vais t'acheter un jouet ! Viens le monsieur va nous conseiller.



Le rayon jouet... une folle envie de chanter à tue-tête le soldat rose me prend soudain.... Marco m'a vraiment lobotomiser à passer en boucle le disque pendant plus de neuf mois il y a deux ans. "J'en connais un rayon sur ce grand magasin..."
Le notre n'a rien de sublime, et j'ai du egarée mes lunettes colorée car je ne vois pas de train electrique serpentant entre les rayonnages, ni de pièce d'echec se querellant joyeusement...
C'est un rayon tout à fait banal: ses poupées sagement aligné ne chante pas la triste histoire des gamines sous-payées les ayant amouresement cousues ni ne s'amuse à danser la valse des etiquettes... et aucun des soldats n'est définitivement rose... ça ne ferait de tout manière pas très vendeur ( quoiqu'à mon gout certainement plus que la voix de M, qui me rappelle curieusement celle d'un cinglé agonisant)
Mais cela n'empêche pas Nathan de cesser sur le champs ses jérémiades, et de rester bouche bée, roulant ses yeux comme deux billes devenu folles... comme quoi "il en faut peu pour être heureux"... Promis dès que je vois Marco je l'étrangle... en attendant je peux observr à loisir sa mère... pas question que je la laisse filer...
Mais hélas tandis qu'il hésite entre un camion de pompier télécomande doté de portière ouvrantes, alarme, et girophare clignotant pivotant, (pourquoi ne pas en construire des varias tant qu'ils y sont?!) et une maquette du Charles de Gaulles, c'est Jerôme qui m'attrape et m'envois au rayon produit menager...

J'ai horreur du rayon produits ménagés! Ça sans abondemment les lessives à la lavande et le savon "imitation" citron. Et même si ça ne veut rien dire, je dirai presque que ça sens le "surfait"! Mais moi, en attendant, j'ai perdu de vue cette jolie femme avec son enfant brailleur, et c'est Jeremy qui s'en est occupé! Quel empoté, sérieusement! Pendant que moi, je me coltine la serpillière dans ce foutu rayon (d'ailleurs, je ne vois pas à quoi sert cette serpillère dans ce rayon où ça sens déjà plus que le propre, mais bon), lui, il se coltine la belle femme! Il aura ça vengeance! Sous mes yeux se traine une petite vieille aux yeux cent fois grossis par ces petite lunettes rondes disposées au bout de son nez crochu. Elle retient son dos vouté sur une petite canne qui laisse de grosses traces noires sur ce que je viens de nettoyer! Alors que je m'apprête à la foudroyer du regard, elle lance ses yeux vers-gris grands comme ceux d'un hibou vers moi.
- "Excusez-moi, pouvez-vous faire mes courses? Voici ma liste... Et juste en dessous mon adresse, là où il faut me la livrer... Je suis devenu trop vieille maintenant!"
-"Navré madame, mais je ne peux pas remplir ce genre de fonction, je n'ai pas le droit."
-"Je vous demandes pardon? Mes oreilles sont un peu sourdes..."
-"J'ai dis que je vous demande pardon mais que je ne rempli pas cette fonction!"
-"Ah, du savon, d'accord! J'avais cru entendre fonction... et bien, à la lavande. Voilà! Merci beaucoup, au revoir!" Et je me retrouve comme ça, avec une liste de course à la main! Il va falloir que j' aille à l'accueil pour leurs donner la liste! Sinon, cette vieille décrépite va mourir de faim par ma faute! Quelle idée, quand même! Les gens ont de ces culots, parfois! Même les vieux!

La caisse est bondée de clients tous aussi pressés et grincheux le uns que les autres.Je refile la fichue liste de la vieille à Nadine, qui me fait une grimace.Je m'empresse de repartir en la laissant avec cette corvée.Alors que me me glissais hors du hall, je dérape sur un papier, m'accroche au rayon de boîtes de conserves... qui me tombe dessus !Un peu assommé, je me relève et entreprend de tout remettre sous les yeux d'une petite fille morte de rire.Soudain Jerémy revient seul et me propose de m'aider.je crois qu'il à perdu la fille et qu'il veut se faire pardonner.Du coup,je le laisse avec ses boîtes de légumes en tout genre et file vers le rayon vêtements femmes, le meilleur rayon pour un jeune célibataire comme moi !


En arrivant vers le rayon vêtements femme, j'aperçois la belle jeune femme de tout à l'heure...Je commence à rêver, à m'imaginer ce qu'elle peut venir faire ici... Ses courses, bien sur, mais je veux dire qu'est qu'elle peut bien être venue acheter. C'est un jeu que j'applique à beaucoup de clients du supermarché: qui sont-ils et que veulent-ils acheter? A sa vue, je dirais qu'elle doit exercer un métier prestigieux. Comme...buisnesswoman, ou...avocate, peut-être? Oui, je la vois bien en avocate. Certainement pas le genre à trainer avec un simple vendeur...Pfff. Elle ne m'adressera certainement jamais la parole, sauf peut-être pour dire "Où est tel rayon, s'il vous plaît?"
"S'il vous plaît...Excusez moi..."Ces mots, bien réels me sortent de ma rêverie -je dois avoir un don insoupçonné pour les rêves prémonitoires. J'aurais du imaginer autre chose-. En tout cas, quand je m'apprête à lui répondre je la vois s'écarter et aller parler à Jeremy, qui a visiblement fini avec les conserves. Quand je pense que j'aurais pu lui parler...!J'ai tout gâché!
"Stephan, t'es demandé dans la partie exterieur..Y'a une famille qui vient acheter des plantes et qu'a b'soin d'aide
En plus, ce fichu poissonier ne se donne même pas la peine de retenir mon prénom..Je le supporte de moins en moins, décidement. Enfin, dehors au moins, je n'aurais pas à sentir cette affreuse odeur de poisson!


-moui bien sur madame !
Ça fait exactement 2h06 que j'écoute patiemment une dame passionnée par les plantes.Et ça fait exactement 2h06 qu'elle me tape sur les nerfs avec sa fichue passion !Moi qui pensais lui filer un pot de géranium et repartir en courant ...
-J'hésite encore voyez vous, la bananier est certes plus exotique donc plus original mais j'ai peur que la chaleur de ma véranda ne suffise pas !Devrai-je plutôt prendre quelque chose de plus commun comme se mirabellier des bois ?
-oui sûrement. je vous l'emballe ?
-Attendez !Est-ce qu'il est déconseiller d'avoir des cactus quand on a des enfants en bas-age ?
-oui surement.Je vous l'emballe ou pas ?
-Oui mais attendez je n'ai pas terminé...
Je me dirige vers la caisse et je la voit revenir en courant.
-c'est possible de changer d'avis ?
-surement oui, grimaçais-je
-alors je vais prendre ce pot de géranium !
tout ce baratin pour un vulgaire pot de géraniums !
-je dirais les violets, ils sont beaux non ?Ou les jaunes ?ou les deux ?
-Oui les deux surement.
-Bien !Il fleuriront au printemps ?
-oui surement oui.
j'étais à la limite du malaise. 2h48 qu'elle me tenait la jambe.
-J'ai droit à une garantie ?
-oui oui oui surement oui !tenez je vous le donne, aller à la caisse avec et débrouillez vous !
Direction le rayon pharmacie illicco.


Ma journée était enfin terminée. Mais quelle longue journée ! Entre le poissonnier toujours aussi aimable, le geek avec ses demandes insensées, la vieille et sa longue liste, Jérémy avec cette merveilleuse femme que je ne reverrais jamais et surtout cette dame ennuyeuse à mourir avec ces géraniums. J'étais exténué, mon corps refusait presque d'avancer. Je me dirigeai donc vers la pharmacie, à la recherche d'un Doliprane. J'entrais dans la boutique, et m’avançais vivement vers la vendeuse.
- Un Doliprane, s'il vous plait.
Elle me tendis la boite de médicament en m'indiquant le prix. Je lui donne alors mon billet de 5 euros en lui demandant de garder la monnaie. Je voulais à tout prix quitté ce magasin, rentrer chez moi, et dormir. Avoir juste un peu de répit.
- Dure journée, fit la vendeuse avant que je parte.
- Je vous le fait pas dire.
Sur ces mots, je quittais cette boutique, sans même un regard en arrière.

Je me lève, en sachant que aujourd'hui et mon dernier jour avant le Week-end. Encore heureux que je sois dans le casino, pas carrefour car ce magasin, lui ouvre même le dimanche matin...
A peine entrée que je me fait chopper part un de mes "potes", enfin plus tôt quelqu'un qui me refile son job, pour ce coller autre part. Pfff, en plus comme je suis le peti' nouveau y faut que je fasse le tour de tout le magasin comme ça je serais tout de toute les situations et rayons. J'ai envie de le dire, mais bien sur tu veux juste me refiler ton job... mais ce son eux à qui je leurs dois le respect... Bref, moi qui était presque tranquille je me retrouves expédier dans le rayon boisson. Je me poste comme un pro que je ne suis pas. A peine posté que je vois un jeune homme, qui à l'air un peu... fous furieux. J'essaye de me planquer, mais il me vois et me dit d'une voix bizarre, limite aiguë (la voix d'une fille quoi...).
- Vous savez ou je peu trouver du Cocaaa light? Vous savez parce que pour ma ligne pour que je reste beau et fort et grand et...
Je jette un regard pour voir si je ne peu pas trouver une excuse. Mais comme part hasard il n'y à personne. Je lui dit d'une voix un peu gothique:
- Regardez à votre droite.
-AHHHH OUAIS MERCI!
-Silence s'il vous plait.
- Mais je vous remercie (il jette un regard sur mon étiquette)... Steven.
- Ouais ouais ben BYE!
Il me jette un regard peinée et va à la recherche d'une nouvelle victime. Et ben qu'elle belle journée aujourd'hui...!
La suite rayon vêtement...

Les vêtement d'été ont laissé depuis quelques temps déjà cédés place à la gamme automne,ofrrant une très grande variété de vetement "dans le ton"...
Par la teinte ils le sont certainement... des gris, des orangé, des marrons tristes à pleurer, à croire que regarder par leur fenêtre ne leur suffit pas à faire le plein de ces couleurs... par contre à mon sens, les gens ne saississent pas vraiment ce que automne veut dire dès que la mode est en jeu...
Je souhaite bien du plaisir à toute les jeunes filles de la ville dont les voix risque d'être très prochainement beaucoup moins sensuelles... de même que leur démarche... quelle idée d'aller faire des talons de vingt centimètre quand certain matin pose déjà leur fleur de gel sur les pelouses délaissées...
Côté homme, rien de vraiment interessant. Curieusement, ou car ils possèdent d'avantage de bon sens, ou moins de désir d'être " dans le vent" ( brr, merci les courant d'air), la mode semble faire moins de victime chez eux... enfin chez nous devrais-je affirmer avec fierté...mais curieusement je ne me sens pas d'humeur... pas après tous de représentant plus que désolant du sexe que j'ai eu le plaisir de croiser ces derniers temps...
Tandis que je fais demi-tour, entamant mon enième allée dans le rayon, quelqu'un me rentre dedant... Je me redresse près à foudroyer l'inprudent du regard... avant de me raviser net.
C'est une adolescente fine comme une brindille, et guère plus solide qui me fais face... enfin plutôt dos car elle est en train de fouiller le sol l'air desespérée.
J'avise la paires de lunettes que la collision à catapulter à une distance remarquable, et lui tends avec un sourie d'excuse... franchement ce n'est pas parce que je suis de mauvais poil qu'elle dois en faire les frais d'autant plus que...
-je crois qu'elle sont un peu tordues... soupire t'elle en se les mettant tant bien que mal sur le nez, avant de m'adresser un petit souris désolé... mais ce n'est pas grâve...
Hum plus que tordues... et en voyant ces grand yeux gris clignant, perdus, je me sens coupable.
Aussi quand elle me demande l'opticien de la gallerie, plutôt que de le lui indiquer, je décide de l'y conduire moi même...
Elle me remercie grandement... glissant son lourd volume (un rapide regard en biais m'informe qu'il s'intitule "la passe miroir", et m'explique cette rencontre innatendue- difficile de voir ou l'on va quand on bouquine) sous le bras, elle m'emboîte le pas, un peu vacillante.


On arrive enfin chez l'opticien, reconnaissable aux grandes étagères pleines de lunettes de toutes les couleurs et de toutes les formes. Je vois que la jeune fille est soulagée d'avoir trouvé ce qu'elle cherchait. Elle me remercie chaleureusement et part à la rencontre de l'opticien. Ma tâche accomplie je m'apprête à retourner la où le poste m'appelle quand je remarque que la frêle jeune fille a laissé son livre sur le coin d'un meuble, je le prend donc et par le lui rendre.
En me voyant lui rapporter elle a le même regard qu'une maman à qui ont rapporte son enfant perdu, et j'ai bien du mal à me retenir de sourire. Moment sympathique brisé par la voix maussade de Bertrand qui m'appelle au rayon librairie. Et c'est reparti...
Le rayon librairie c'est un rayon sympa. Le truc c'est que souvent les acheteurs son:
1) Des mamies qui veule des romans à l'eau de rose
2) Des garçons qui veule de la guerre des combats... Bref vous voyez le genre?
3) Des enfants qui parle et qu'on ne comprend rien.
Pire que le rayon forma tique.
Je soupire en pensant à la frêle jeune fille de tout à l'heure.
Une vielle dame me tire de ma rêverie accompagner d'un jeune garçon et d'enfants.
D'une voix faible elle me posa c'est quelque questions:
- Ah vous savez mon chère serveur...
Déjà ça commence bien je ne suis pas serveur.
- Mes petits enfants et moi cherchons des livres de leurs âge. Allez les chéris disait ce que vous cherchez au serveur.
Le garçon ouvre la bouche et dit d'une voix remplie de mépris:
- Je cherche les Légendaires.
A peine il finis sa phrase que une petite fille ouvre ça bouche:
-Ze Zouer za zarbie ezt les prinzesse Zamie!
Elle se met à sangloter bruyamment.
- Zeeeee Veuuuuuuuuuuux Zarrrrrbie!
Je soupire et me voilà en direction du rayon jouer...
ma-et-lys

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Re: Le magasin

Message par ma-et-lys »

Dans le rayon jouer il y a plein de couleurs, surtout en faite : 4 du rose et du violet pour les filles puis du rouge et du bleu pour les garçons. En plus les gamins n’arrête pas de pleuré ou de quémandé pour avoir un joujou... Arg! ça me casse les pied! et me voila en train de chercher une Barbie au cheveux rose avec une robe rose avec un prince blond habillé en pompier qui n'existe surement pas! Apres avoir déniché une Barbie blonde avec une robe violette et un pompier un garçon d'environ 14 ans m'aborde:
- Il est où le rayon des jeux vidéo s'vous plait? me voila parti pour le rayon jeux vidéo! hourra! enfin en rayon génial ou je m'y connais!
nokomis

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Re: Le magasin

Message par nokomis »

lilali13 a écrit :
dorianepapermoon a écrit :Et voilà, encore une fois, c'est moi qui m'occupe des rayons nuu" comme les autres disent. Mais bon, là, quand même... le rayon bébé : les couches à remplacer, les biberons à ranger, la poudre pour les fesses... et encore, le pire, ses occupants ou occupantes pour la plupart. Ces hommes et femmes qui porte un bébé dans leurs bras et qui lui-même pleure.
Comme cette femme là-bas qui regarde les thermomètres pour enfants. Sa fille hurle dans ses bras et son ventre est arrondi.
Enfin, je recommence mes corvées...
- Steven ! c'est la chef de rayons, regarde à la poissonnerie si tu peux te rendre utile !
Et voilà, c'est repartit !

Je marche tranquillement vers le rayon poissonnerie tandis que l'odeur désagréable des fruits de mers me transperce les narines. Il s'agit du rayon que je déteste le plus dans ce fichu magasin, sûrement à cause du poissonnier, toujours aussi aigri.
Je m'avance vers lui, les yeux rivés dans les siens, le mettant au défi. Il baisse les yeux en premier pour les poser sur son affreuse blouse bleue. Je souris de satisfaction.
- Excusez-moi Monsieur...
Je me retourne brusquement pour faire face à une jeune femme à la beauté exotique, peu ordinaire. Je la regarde intensément, elle rougit sous mon regard. Je me sent fier de la faire réagir ainsi.
- Je cherche le rayon lingerie.


Direction le rayon lingerie... bien sur de temps à autre on y croise des raretés comme cette jeune fille qui m'a fait un peu plus d'effet que je ne le prétends, mais aussi trop souvent des jeunes hommes venant lorgner les culottes en dentelle et les soutiens-gorges, et au passage les jeunes filles les explorant...
Je croise au passage une ribambelle d'adolescentes gloussantes et rougissantes qui discutent apparement de la taille de leurs poitrines respectives... elles me bousculent sans faire attention... le temps de réccuperer ma dignité piétinée je m'aperçoit que ma cliente a disparu...
Tant pis... je fais le pied de grue dans le rayon, en revant à ce bouquin de Zola, lu il y a bien trois quatres ans - peut-être même cinq déjà- à l'époque ou j'usais mes cullotes sur les bancs d u lycée... et dire que c'est cet ouvrage qui m'avais suggerer que travailler dans un magasin n'était pas si terrible, qui m'avait prsque fait rêver...
Hélas rie ne rappelle ici les descriptions chatoyantes de celui-ci... pas de tissus de toutes couleurs et nature meler, pas malin de faire crisser la soie et fremir les chutes de tulles, de déplacer chaque pièce teinte contre teinte, associant forme couleur, texture de caresser les unes froler les autres... non tout est en ordre dans de tristes boîtes de carton blanc, sans fantaisie, sans...

Lucas me fait signe.. à la vue de l'individu qui l'accompagne, je suis bon pour un tour au rayon informatique ... un vrai geek, cheveux blond délavé en brosse, clignant des gros yeux myopes derrière des lunettes plus que démodées... presqu'une carricature

De... De quoi!? Ce gars me demande un... truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi! Je n'y connais rien, après tout, en informatique! Lucas avait cas s'en occuper! Mais pourquoi c'est toujours moi qui me récolte les glands, dans ce magasin! Je me suis retrouvé comme un con, fasse à ses lunettes démodés et son nez plein de boutons, lui disant qu'on avait pas ça en magasin et que j'étai vraiment désolé! En fait, je ne savais pas du tout de quoi il parlait. J'ai beau eu astiquer tout le rayon, pas de truc 367 pouces avec 8 giga chez pas quoi. Rien. Heureusement, il n'a pas insister et m'a juste demandé si le nouveau Game'You était sortit. Ça, je le savais, au moins! Et il est partit dans la direction que je lui ai indiqué... Bon, du coup, je sais pas quoi faire... Personne d'autre ne m'a donné d'ordre et je n'ai plus aucun rayon à aller astiquer et ranger. Je regarde à ma droite et aperçois tout juste la magnifique femme à la beauté exotique qui bifurque au rayon animaux. Bon, et bien je sais ou me rendre si je veux la revoir...


Je me hâte pour ne pas la louper encore une fois. Arrivé à l'animalerie, j'entend tout ses animaux crier, siffler, miauler. Je traverse les rayons à sa recherche. J'en profite alors pour admirer les perroquets et leurs merveilleuses couleurs, les chats et leurs impressionnantes fourrures, ou bien les hamsters et leurs minuscules tailles. Cela fait cinq bonnes minutes que je la cherche, sans succès. Je commence à désespérer ; je ne reverrai peut-être jamais cette charmante jeune femme.
Perdu dans mes pensées, je n'ai même pas remarqué qu'un petit gamin tire sur mon pantalon tout neuf. Je fronce les sourcils, exaspéré. De nos jours les mères ne savent plus éduquer leurs gosses !
- Je veux un hamster Monsieur !
Des larmes coulent sur ses joues. Je roule des yeux devant son caprice.
- Demande à ta maman, petit.
Je m'apprête à partir quand une voix intervient en disant :
- Nathan, t'étais où ? Je te cherchais !
Je me retourne vivement pour faire face à la femme que j'ai suivi. Elle est vraiment sublime. J'en arrive presque à oublier que c'est surement son fils qui me tape sur le système.
- Je veux un hamster ! crie Nathan.
- Non, je vais t'acheter un jouet ! Viens le monsieur va nous conseiller.



Le rayon jouet... une folle envie de chanter à tue-tête le soldat rose me prend soudain.... Marco m'a vraiment lobotomiser à passer en boucle le disque pendant plus de neuf mois il y a deux ans. "J'en connais un rayon sur ce grand magasin..."
Le notre n'a rien de sublime, et j'ai du egarée mes lunettes colorée car je ne vois pas de train electrique serpentant entre les rayonnages, ni de pièce d'echec se querellant joyeusement...
C'est un rayon tout à fait banal: ses poupées sagement aligné ne chante pas la triste histoire des gamines sous-payées les ayant amouresement cousues ni ne s'amuse à danser la valse des etiquettes... et aucun des soldats n'est définitivement rose... ça ne ferait de tout manière pas très vendeur ( quoiqu'à mon gout certainement plus que la voix de M, qui me rappelle curieusement celle d'un cinglé agonisant)
Mais cela n'empêche pas Nathan de cesser sur le champs ses jérémiades, et de rester bouche bée, roulant ses yeux comme deux billes devenu folles... comme quoi "il en faut peu pour être heureux"... Promis dès que je vois Marco je l'étrangle... en attendant je peux observr à loisir sa mère... pas question que je la laisse filer...
Mais hélas tandis qu'il hésite entre un camion de pompier télécomande doté de portière ouvrantes, alarme, et girophare clignotant pivotant, (pourquoi ne pas en construire des varias tant qu'ils y sont?!) et une maquette du Charles de Gaulles, c'est Jerôme qui m'attrape et m'envois au rayon produit menager...

J'ai horreur du rayon produits ménagés! Ça sans abondemment les lessives à la lavande et le savon "imitation" citron. Et même si ça ne veut rien dire, je dirai presque que ça sens le "surfait"! Mais moi, en attendant, j'ai perdu de vue cette jolie femme avec son enfant brailleur, et c'est Jeremy qui s'en est occupé! Quel empoté, sérieusement! Pendant que moi, je me coltine la serpillière dans ce foutu rayon (d'ailleurs, je ne vois pas à quoi sert cette serpillère dans ce rayon où ça sens déjà plus que le propre, mais bon), lui, il se coltine la belle femme! Il aura ça vengeance! Sous mes yeux se traine une petite vieille aux yeux cent fois grossis par ces petite lunettes rondes disposées au bout de son nez crochu. Elle retient son dos vouté sur une petite canne qui laisse de grosses traces noires sur ce que je viens de nettoyer! Alors que je m'apprête à la foudroyer du regard, elle lance ses yeux vers-gris grands comme ceux d'un hibou vers moi.
- "Excusez-moi, pouvez-vous faire mes courses? Voici ma liste... Et juste en dessous mon adresse, là où il faut me la livrer... Je suis devenu trop vieille maintenant!"
-"Navré madame, mais je ne peux pas remplir ce genre de fonction, je n'ai pas le droit."
-"Je vous demandes pardon? Mes oreilles sont un peu sourdes..."
-"J'ai dis que je vous demande pardon mais que je ne rempli pas cette fonction!"
-"Ah, du savon, d'accord! J'avais cru entendre fonction... et bien, à la lavande. Voilà! Merci beaucoup, au revoir!" Et je me retrouve comme ça, avec une liste de course à la main! Il va falloir que j' aille à l'accueil pour leurs donner la liste! Sinon, cette vieille décrépite va mourir de faim par ma faute! Quelle idée, quand même! Les gens ont de ces culots, parfois! Même les vieux!

La caisse est bondée de clients tous aussi pressés et grincheux le uns que les autres.Je refile la fichue liste de la vieille à Nadine, qui me fait une grimace.Je m'empresse de repartir en la laissant avec cette corvée.Alors que me me glissais hors du hall, je dérape sur un papier, m'accroche au rayon de boîtes de conserves... qui me tombe dessus !Un peu assommé, je me relève et entreprend de tout remettre sous les yeux d'une petite fille morte de rire.Soudain Jerémy revient seul et me propose de m'aider.je crois qu'il à perdu la fille et qu'il veut se faire pardonner.Du coup,je le laisse avec ses boîtes de légumes en tout genre et file vers le rayon vêtements femmes, le meilleur rayon pour un jeune célibataire comme moi !


En arrivant vers le rayon vêtements femme, j'aperçois la belle jeune femme de tout à l'heure...Je commence à rêver, à m'imaginer ce qu'elle peut venir faire ici... Ses courses, bien sur, mais je veux dire qu'est qu'elle peut bien être venue acheter. C'est un jeu que j'applique à beaucoup de clients du supermarché: qui sont-ils et que veulent-ils acheter? A sa vue, je dirais qu'elle doit exercer un métier prestigieux. Comme...buisnesswoman, ou...avocate, peut-être? Oui, je la vois bien en avocate. Certainement pas le genre à trainer avec un simple vendeur...Pfff. Elle ne m'adressera certainement jamais la parole, sauf peut-être pour dire "Où est tel rayon, s'il vous plaît?"
"S'il vous plaît...Excusez moi..."Ces mots, bien réels me sortent de ma rêverie -je dois avoir un don insoupçonné pour les rêves prémonitoires. J'aurais du imaginer autre chose-. En tout cas, quand je m'apprête à lui répondre je la vois s'écarter et aller parler à Jeremy, qui a visiblement fini avec les conserves. Quand je pense que j'aurais pu lui parler...!J'ai tout gâché!
"Stephan, t'es demandé dans la partie exterieur..Y'a une famille qui vient acheter des plantes et qu'a b'soin d'aide
En plus, ce fichu poissonier ne se donne même pas la peine de retenir mon prénom..Je le supporte de moins en moins, décidement. Enfin, dehors au moins, je n'aurais pas à sentir cette affreuse odeur de poisson!


-moui bien sur madame !
Ça fait exactement 2h06 que j'écoute patiemment une dame passionnée par les plantes.Et ça fait exactement 2h06 qu'elle me tape sur les nerfs avec sa fichue passion !Moi qui pensais lui filer un pot de géranium et repartir en courant ...
-J'hésite encore voyez vous, la bananier est certes plus exotique donc plus original mais j'ai peur que la chaleur de ma véranda ne suffise pas !Devrai-je plutôt prendre quelque chose de plus commun comme se mirabellier des bois ?
-oui sûrement. je vous l'emballe ?
-Attendez !Est-ce qu'il est déconseiller d'avoir des cactus quand on a des enfants en bas-age ?
-oui surement.Je vous l'emballe ou pas ?
-Oui mais attendez je n'ai pas terminé...
Je me dirige vers la caisse et je la voit revenir en courant.
-c'est possible de changer d'avis ?
-surement oui, grimaçais-je
-alors je vais prendre ce pot de géranium !
tout ce baratin pour un vulgaire pot de géraniums !
-je dirais les violets, ils sont beaux non ?Ou les jaunes ?ou les deux ?
-Oui les deux surement.
-Bien !Il fleuriront au printemps ?
-oui surement oui.
j'étais à la limite du malaise. 2h48 qu'elle me tenait la jambe.
-J'ai droit à une garantie ?
-oui oui oui surement oui !tenez je vous le donne, aller à la caisse avec et débrouillez vous !
Direction le rayon pharmacie illicco.


Ma journée était enfin terminée. Mais quelle longue journée ! Entre le poissonnier toujours aussi aimable, le geek avec ses demandes insensées, la vieille et sa longue liste, Jérémy avec cette merveilleuse femme que je ne reverrais jamais et surtout cette dame ennuyeuse à mourir avec ces géraniums. J'étais exténué, mon corps refusait presque d'avancer. Je me dirigeai donc vers la pharmacie, à la recherche d'un Doliprane. J'entrais dans la boutique, et m’avançais vivement vers la vendeuse.
- Un Doliprane, s'il vous plait.
Elle me tendis la boite de médicament en m'indiquant le prix. Je lui donne alors mon billet de 5 euros en lui demandant de garder la monnaie. Je voulais à tout prix quitté ce magasin, rentrer chez moi, et dormir. Avoir juste un peu de répit.
- Dure journée, fit la vendeuse avant que je parte.
- Je vous le fait pas dire.
Sur ces mots, je quittais cette boutique, sans même un regard en arrière.

Je me lève, en sachant que aujourd'hui et mon dernier jour avant le Week-end. Encore heureux que je sois dans le casino, pas carrefour car ce magasin, lui ouvre même le dimanche matin...
A peine entrée que je me fait chopper part un de mes "potes", enfin plus tôt quelqu'un qui me refile son job, pour ce coller autre part. Pfff, en plus comme je suis le peti' nouveau y faut que je fasse le tour de tout le magasin comme ça je serais tout de toute les situations et rayons. J'ai envie de le dire, mais bien sur tu veux juste me refiler ton job... mais ce son eux à qui je leurs dois le respect... Bref, moi qui était presque tranquille je me retrouves expédier dans le rayon boisson. Je me poste comme un pro que je ne suis pas. A peine posté que je vois un jeune homme, qui à l'air un peu... fous furieux. J'essaye de me planquer, mais il me vois et me dit d'une voix bizarre, limite aiguë (la voix d'une fille quoi...).
- Vous savez ou je peu trouver du Cocaaa light? Vous savez parce que pour ma ligne pour que je reste beau et fort et grand et...
Je jette un regard pour voir si je ne peu pas trouver une excuse. Mais comme part hasard il n'y à personne. Je lui dit d'une voix un peu gothique:
- Regardez à votre droite.
-AHHHH OUAIS MERCI!
-Silence s'il vous plait.
- Mais je vous remercie (il jette un regard sur mon étiquette)... Steven.
- Ouais ouais ben BYE!
Il me jette un regard peinée et va à la recherche d'une nouvelle victime. Et ben qu'elle belle journée aujourd'hui...!
La suite rayon vêtement...

Les vêtement d'été ont laissé depuis quelques temps déjà cédés place à la gamme automne,ofrrant une très grande variété de vetement "dans le ton"...
Par la teinte ils le sont certainement... des gris, des orangé, des marrons tristes à pleurer, à croire que regarder par leur fenêtre ne leur suffit pas à faire le plein de ces couleurs... par contre à mon sens, les gens ne saississent pas vraiment ce que automne veut dire dès que la mode est en jeu...
Je souhaite bien du plaisir à toute les jeunes filles de la ville dont les voix risque d'être très prochainement beaucoup moins sensuelles... de même que leur démarche... quelle idée d'aller faire des talons de vingt centimètre quand certain matin pose déjà leur fleur de gel sur les pelouses délaissées...
Côté homme, rien de vraiment interessant. Curieusement, ou car ils possèdent d'avantage de bon sens, ou moins de désir d'être " dans le vent" ( brr, merci les courant d'air), la mode semble faire moins de victime chez eux... enfin chez nous devrais-je affirmer avec fierté...mais curieusement je ne me sens pas d'humeur... pas après tous de représentant plus que désolant du sexe que j'ai eu le plaisir de croiser ces derniers temps...
Tandis que je fais demi-tour, entamant mon enième allée dans le rayon, quelqu'un me rentre dedant... Je me redresse près à foudroyer l'inprudent du regard... avant de me raviser net.
C'est une adolescente fine comme une brindille, et guère plus solide qui me fais face... enfin plutôt dos car elle est en train de fouiller le sol l'air desespérée.
J'avise la paires de lunettes que la collision à catapulter à une distance remarquable, et lui tends avec un sourie d'excuse... franchement ce n'est pas parce que je suis de mauvais poil qu'elle dois en faire les frais d'autant plus que...
-je crois qu'elle sont un peu tordues... soupire t'elle en se les mettant tant bien que mal sur le nez, avant de m'adresser un petit souris désolé... mais ce n'est pas grâve...
Hum plus que tordues... et en voyant ces grand yeux gris clignant, perdus, je me sens coupable.
Aussi quand elle me demande l'opticien de la gallerie, plutôt que de le lui indiquer, je décide de l'y conduire moi même...
Elle me remercie grandement... glissant son lourd volume (un rapide regard en biais m'informe qu'il s'intitule "la passe miroir", et m'explique cette rencontre innatendue- difficile de voir ou l'on va quand on bouquine) sous le bras, elle m'emboîte le pas, un peu vacillante.


On arrive enfin chez l'opticien, reconnaissable aux grandes étagères pleines de lunettes de toutes les couleurs et de toutes les formes. Je vois que la jeune fille est soulagée d'avoir trouvé ce qu'elle cherchait. Elle me remercie chaleureusement et part à la rencontre de l'opticien. Ma tâche accomplie je m'apprête à retourner la où le poste m'appelle quand je remarque que la frêle jeune fille a laissé son livre sur le coin d'un meuble, je le prend donc et par le lui rendre.
En me voyant lui rapporter elle a le même regard qu'une maman à qui ont rapporte son enfant perdu, et j'ai bien du mal à me retenir de sourire. Moment sympathique brisé par la voix maussade de Bertrand qui m'appelle au rayon librairie. Et c'est reparti...
Le rayon librairie c'est un rayon sympa. Le truc c'est que souvent les acheteurs son:
1) Des mamies qui veule des romans à l'eau de rose
2) Des garçons qui veule de la guerre des combats... Bref vous voyez le genre?
3) Des enfants qui parle et qu'on ne comprend rien.
Pire que le rayon forma tique.
Je soupire en pensant à la frêle jeune fille de tout à l'heure.
Une vielle dame me tire de ma rêverie accompagner d'un jeune garçon et d'enfants.
D'une voix faible elle me posa c'est quelque questions:
- Ah vous savez mon chère serveur...
Déjà ça commence bien je ne suis pas serveur.
- Mes petits enfants et moi cherchons des livres de leurs âge. Allez les chéris disait ce que vous cherchez au serveur.
Le garçon ouvre la bouche et dit d'une voix remplie de mépris:
- Je cherche les Légendaires.
A peine il finis sa phrase que une petite fille ouvre ça bouche:
-Ze Zouer za zarbie ezt les prinzesse Zamie!
Elle se met à sangloter bruyamment.
- Zeeeee Veuuuuuuuuuuux Zarrrrrbie!
Je soupire et me voilà en direction du rayon jouer...

Dans le rayon jouer il y a plein de couleurs, surtout en faite : 4 du rose et du violet pour les filles puis du rouge et du bleu pour les garçons. En plus les gamins n’arrête pas de pleuré ou de quémandé pour avoir un joujou... Arg! ça me casse les pied! et me voila en train de chercher une Barbie au cheveux rose avec une robe rose avec un prince blond habillé en pompier qui n'existe surement pas! Apres avoir déniché une Barbie blonde avec une robe violette et un pompier un garçon d'environ 14 ans m'aborde:- Il est où le rayon des jeux vidéo s'vous plait? me voila parti pour le rayon jeux vidéo! hourra! enfin en rayon génial ou je m'y connais!

Des étoiles dans les yeux, j'entraine vivement l'ado vers mon rayon préféré... Et là, je me lance dans une véritable campagne de pub pour mes petits chouchous: les p'tits nouveaux, les grand classiques, les vieux amis... Je me permet même de descendre les tout dernoer model qui, après essais, ne m'ont définitivement pas plus. Le gamins me regarde d'un air que je me plait à qualifier d'admiratif:
- Dis donc, malgrés vos goûts de vieux, vous êtes vachement callé!
Je plisse les yeux.
- Mes goûts de vieux? Je lui demande doucement.
- Bah, vous avouerez que vos favoris sont assez... passés!
-Mais justement! Ce sont les grand classiques, les indétronables!
Voyant que l'espèce d'énergumène prépubert boutonneux me fixait d'un oeil torve, je le plantais sans plus de concidération là.
Dans mon optination à ne pas vouloir lâcher du regard mes chaussures, je ne vis pas Lucas et lui rentrais violament dedant.
-STEVEN!!!!!!
Il se ressaisit cependanr et lança un sourire pincé à la vielle femme qu'il accompagnais.
-Navrée madame de cette bousculade... Mais peut être que Steven acceptera de vous accompagner a la boicherie pour se faire pardonner?
C'est une fausse question. De toutes évidences, je n'ai pas le choix... Après le geek boutonneux, la vieille bique! Mais ce n'est pas plus mal, je pourrais encore me plaindre du poissonier avec la Mère André (on ne s'en lasse pas!) Je lance donc à la grand mère un joyeux:
-Direction donc, la boucherie!
Deby-1

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Re: Le magasin

Message par Deby-1 »

Je me lève, en sachant que aujourd'hui et mon dernier jour avant le Week-end. Encore heureux que je sois dans le casino, pas carrefour car ce magasin, lui ouvre même le dimanche matin...
A peine entrée que je me fait chopper part un de mes "potes", enfin plus tôt quelqu'un qui me refile son job, pour ce coller autre part. Pfff, en plus comme je suis le peti' nouveau y faut que je fasse le tour de tout le magasin comme ça je serais tout de toute les situations et rayons. J'ai envie de le dire, mais bien sur tu veux juste me refiler ton job... mais ce son eux à qui je leurs dois le respect... Bref, moi qui était presque tranquille je me retrouves expédier dans le rayon boisson. Je me poste comme un pro que je ne suis pas. A peine posté que je vois un jeune homme, qui à l'air un peu... fous furieux. J'essaye de me planquer, mais il me vois et me dit d'une voix bizarre, limite aiguë (la voix d'une fille quoi...).
- Vous savez ou je peu trouver du Cocaaa light? Vous savez parce que pour ma ligne pour que je reste beau et fort et grand et...
Je jette un regard pour voir si je ne peu pas trouver une excuse. Mais comme part hasard il n'y à personne. Je lui dit d'une voix un peu gothique:
- Regardez à votre droite.
-AHHHH OUAIS MERCI!
-Silence s'il vous plait.
- Mais je vous remercie (il jette un regard sur mon étiquette)... Steven.
- Ouais ouais ben BYE!
Il me jette un regard peinée et va à la recherche d'une nouvelle victime. Et ben qu'elle belle journée aujourd'hui...!
La suite rayon vêtement...

Les vêtement d'été ont laissé depuis quelques temps déjà cédés place à la gamme automne,ofrrant une très grande variété de vetement "dans le ton"...
Par la teinte ils le sont certainement... des gris, des orangé, des marrons tristes à pleurer, à croire que regarder par leur fenêtre ne leur suffit pas à faire le plein de ces couleurs... par contre à mon sens, les gens ne saississent pas vraiment ce que automne veut dire dès que la mode est en jeu...
Je souhaite bien du plaisir à toute les jeunes filles de la ville dont les voix risque d'être très prochainement beaucoup moins sensuelles... de même que leur démarche... quelle idée d'aller faire des talons de vingt centimètre quand certain matin pose déjà leur fleur de gel sur les pelouses délaissées...
Côté homme, rien de vraiment interessant. Curieusement, ou car ils possèdent d'avantage de bon sens, ou moins de désir d'être " dans le vent" ( brr, merci les courant d'air), la mode semble faire moins de victime chez eux... enfin chez nous devrais-je affirmer avec fierté...mais curieusement je ne me sens pas d'humeur... pas après tous de représentant plus que désolant du sexe que j'ai eu le plaisir de croiser ces derniers temps...
Tandis que je fais demi-tour, entamant mon enième allée dans le rayon, quelqu'un me rentre dedant... Je me redresse près à foudroyer l'inprudent du regard... avant de me raviser net.
C'est une adolescente fine comme une brindille, et guère plus solide qui me fais face... enfin plutôt dos car elle est en train de fouiller le sol l'air desespérée.
J'avise la paires de lunettes que la collision à catapulter à une distance remarquable, et lui tends avec un sourie d'excuse... franchement ce n'est pas parce que je suis de mauvais poil qu'elle dois en faire les frais d'autant plus que...
-je crois qu'elle sont un peu tordues... soupire t'elle en se les mettant tant bien que mal sur le nez, avant de m'adresser un petit souris désolé... mais ce n'est pas grâve...
Hum plus que tordues... et en voyant ces grand yeux gris clignant, perdus, je me sens coupable.
Aussi quand elle me demande l'opticien de la gallerie, plutôt que de le lui indiquer, je décide de l'y conduire moi même...
Elle me remercie grandement... glissant son lourd volume (un rapide regard en biais m'informe qu'il s'intitule "la passe miroir", et m'explique cette rencontre innatendue- difficile de voir ou l'on va quand on bouquine) sous le bras, elle m'emboîte le pas, un peu vacillante.

On arrive enfin chez l'opticien, reconnaissable aux grandes étagères pleines de lunettes de toutes les couleurs et de toutes les formes. Je vois que la jeune fille est soulagée d'avoir trouvé ce qu'elle cherchait. Elle me remercie chaleureusement et part à la rencontre de l'opticien. Ma tâche accomplie je m'apprête à retourner la où le poste m'appelle quand je remarque que la frêle jeune fille a laissé son livre sur le coin d'un meuble, je le prend donc et par le lui rendre.
En me voyant lui rapporter elle a le même regard qu'une maman à qui ont rapporte son enfant perdu, et j'ai bien du mal à me retenir de sourire. Moment sympathique brisé par la voix maussade de Bertrand qui m'appelle au rayon librairie. Et c'est reparti...


Le rayon librairie c'est un rayon sympa. Le truc c'est que souvent les acheteurs son:
1) Des mamies qui veule des romans à l'eau de rose
2) Des garçons qui veule de la guerre des combats... Bref vous voyez le genre?
3) Des enfants qui parle et qu'on ne comprend rien.
Pire que le rayon forma tique.
Je soupire en pensant à la frêle jeune fille de tout à l'heure.
Une vielle dame me tire de ma rêverie accompagner d'un jeune garçon et d'enfants.
D'une voix faible elle me posa c'est quelque questions:
- Ah vous savez mon chère serveur...
Déjà ça commence bien je ne suis pas serveur.
- Mes petits enfants et moi cherchons des livres de leurs âge. Allez les chéris disait ce que vous cherchez au serveur.
Le garçon ouvre la bouche et dit d'une voix remplie de mépris:
- Je cherche les Légendaires.
A peine il finis sa phrase que une petite fille ouvre ça bouche:
-Ze Zouer za zarbie ezt les prinzesse Zamie!
Elle se met à sangloter bruyamment.
- Zeeeee Veuuuuuuuuuuux Zarrrrrbie!
Je soupire et me voilà en direction du rayon jouer...

Dans le rayon jouer il y a plein de couleurs, surtout en faite : 4 du rose et du violet pour les filles puis du rouge et du bleu pour les garçons. En plus les gamins n’arrête pas de pleuré ou de quémandé pour avoir un joujou... Arg! ça me casse les pied! et me voila en train de chercher une Barbie au cheveux rose avec une robe rose avec un prince blond habillé en pompier qui n'existe surement pas! Apres avoir déniché une Barbie blonde avec une robe violette et un pompier un garçon d'environ 14 ans m'aborde:- Il est où le rayon des jeux vidéo s'vous plait? me voila parti pour le rayon jeux vidéo! hourra! enfin en rayon génial ou je m'y connais!

Des étoiles dans les yeux, j'entraine vivement l'ado vers mon rayon préféré... Et là, je me lance dans une véritable campagne de pub pour mes petits chouchous: les p'tits nouveaux, les grand classiques, les vieux amis... Je me permet même de descendre les tout dernoer model qui, après essais, ne m'ont définitivement pas plus. Le gamins me regarde d'un air que je me plait à qualifier d'admiratif:
- Dis donc, malgrés vos goûts de vieux, vous êtes vachement callé!
Je plisse les yeux.
- Mes goûts de vieux? Je lui demande doucement.
- Bah, vous avouerez que vos favoris sont assez... passés!
-Mais justement! Ce sont les grand classiques, les indétronables!
Voyant que l'espèce d'énergumène prépubert boutonneux me fixait d'un oeil torve, je le plantais sans plus de concidération là.
Dans mon optination à ne pas vouloir lâcher du regard mes chaussures, je ne vis pas Lucas et lui rentrais violament dedant.
-STEVEN!!!!!!
Il se ressaisit cependanr et lança un sourire pincé à la vielle femme qu'il accompagnais.
-Navrée madame de cette bousculade... Mais peut être que Steven acceptera de vous accompagner a la boicherie pour se faire pardonner?
C'est une fausse question. De toutes évidences, je n'ai pas le choix... Après le geek boutonneux, la vieille bique! Mais ce n'est pas plus mal, je pourrais encore me plaindre du poissonier avec la Mère André (on ne s'en lasse pas!) Je lance donc à la grand mère un joyeux:
-Direction donc, la boucherie!


Je me dirige donc d'un pas trainant vers la boucherie. La vieille me suit lentement avec son panier roulant. Elle semble toute frêle, toute fragile. La vie quitte doucement son corps... et nous avançons doucement vers le comptoir du boucher. Jean-Marie n'est pas à son poste, il est dans le labo. Je le vois à travers la vitre, il débite avec minutie un bout de carcasse sanguinolent... Il sourit prend plaisir à enfoncer son couteaux de boucher... dans cette chaire... Nous restons là, la vieille et moi à observer sans bouger l'oeuvre du boucher. Il coupe, il scie, il arrache... le sang dégoulinant, giclant dans le labo... Et lui est là, prenant son pied avec ce sang qui est projeté sur lui...
Je souhaite laisser la vieille avant que Jean-Marie ne me voit... trop tard !!

"Hé Steven !! Je te vois jamais ça fait plaisir,... " Et il me tend la main, rouge de sang que je me vois contrains de serrer... "Tu te décide enfin à venir voir mon espace de travail... tu viens dans mon labo?" Il me dit cela avec son oeil... pervers, psychopathe... Purée, il me fait flipper ce mec...

"Non je t'apporte une cliente..."

Elle s'était caché derrière moi... Elle a autant peur que moi, je pense...

"Bon bah, je vous laisse avec le boucher...vous êtes entre de bonnes mains" fis-je dune voix blanche... Je me dirige rapidement dans le rayon des sopalin afin d'enlever ce sang sur ma main...
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