Excès de vi(e)tesse (nouvelle MM)

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bazinga

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Excès de vi(e)tesse (nouvelle MM)

Message par bazinga »

Hey !

Je vous propose une petite nouvelle écrite hier soir et destinée à un recueil. N'hésitez pas à me donner votre avis ! :D

Excès de vi(e)tesse


Août 2014

Le vent dans mes cheveux, le soleil qui me brûle la peau, et rien d’autre. Rien d’autre que l’océan qui m’entoure tandis que je file sur l’autoroute solitaire en direction de Key West.
Ma voix s’élève en accord avec la musique crachée des haut-parleurs. Je chante si fort que je vais finir par me briser les cordes vocales. Je chante si faux que je pourrais faire fuir le monde, mais je m’en fous. Il n’y a personne pour m’écouter, juste moi et les kilomètres de béton qui défilent à toute allure. Le pied sur l’accélérateur, je ne regarde plus le compteur, profitant de cet instant de liberté pleine et entière.
Le bras par-dessus la portière de ma décapotable, je laisse l’air tiède fouetter ma main et referme le poing pour tenter d’en capturer l’essence. Je ris. Je suis bien.
Le bruit strident des gyrophares du véhicule de police juste derrière moi me sort de mon nuage de bien-être et d’insouciance. Je ralentis, baisse la musique, et mes doigts crispés sur le volant, je me gare sur le bas-côté.
Merde. Il ne manquait plus que ça.
À travers le rétroviseur, je zieute le flic s’extirper de la voiture et se diriger vers moi. Je tremble, mes paumes sont moites et je les essuie nerveusement sur mon jean.
— Gardez vos deux mains sur le volant, déclare le policier en arrivant devant moi.
Je lève la tête et ne rencontre que mon reflet angoissé à travers ses lunettes Aviator.
Il observe la voiture et reporte son attention vers moi.
— OK. Permis de conduire.
Wow, il ne plaisante pas. Je tente un sourire qui ne ressemble à rien d’autre qu’à une grimace. Me dandinant pour extirper mon portefeuille de la poche arrière de mon short, je finis par extraire le document et lui tends.
Un sourire se dessine au coin de ses lèvres en l’inspectant.
— Vous n’êtes pas d’ici.
— Non, je suis français, je suis en vacances, expliqué-je, mais avec mon accent à couper au couteau, il l’a sans doute déjà deviné.
Il ôte ses lunettes de soleil et son regard rencontre le mien. Et bon sang, il a les yeux les plus bleus que je n’ai jamais vus.
— Vous rouliez beaucoup trop vite.
— Je suis… je suis désolé, bafouillé-je d’un ton penaud. J’aurais dû faire attention, je sais.
Son sourire s’étire, et je fonds complètement. Je sens mes joues s’échauffer lorsque mon regard s’attarde sur les traits de son visage. Sa mâchoire carrée dissimulée sous une barbe bien taillée, ses lèvres pleines, et ses yeux…
— Vous allez ou comme ça ? s’enquiert-il.
— À Key West.
— Pour la première fois ?
— Oui.
Il me tend mon permis et je le range d’un geste fébrile.
— Ça ira pour cette fois. Mais faites attention, OK ?
— Ou… oui. Promis.
— Oh, et Daniel…
Un frisson parcourt mon échine lorsque je l’entends prononcer mon prénom. Cette voix grave, cet accent…
Encore. Dis-le encore. Prononce mon nom à l’infini.
— Oui ?
— Si vous voulez un bon spot, allez au Tiki Bar ce soir, histoire de profiter du coucher du soleil.
J’acquiesce en silence, une boule coincée dans ma gorge m’empêchant de parler. Est-ce moi qui me fais des films ou vient-il de me donner rendez-vous ?
Il m’offre un clin d’œil et s’éloigne, et je ne peux me retenir de mater ses fesses moulées dans son uniforme à travers le rétroviseur.
Seigneur, je crois que le reste de la traversée va être ponctuée de fantasmes un peu trop déplacés. Et sûrement trop beaux pour être vrais.

***


Accoudé à la balustrade de la terrasse surplombant l’océan, j’admire les dégradés de couleurs ornant le ciel de cette fin de journée. Après avoir pris quelques photos, je me laisse porter par la musique du bar au toit de paille et pousse un soupir de contentement.
— Alors, ça vaut le coup, non ?
Cette voix. Je la reconnais aussitôt et elle me fait tressaillir. J’avais raison. J’avais raison. Il est venu.
Je tourne la tête pour découvrir le policier qui m’a arrêté un peu plus tôt. Il m’offre un sourire et me tend une bière.
— Merci, monsieur l’agent.
— Curtis ira très bien.
Nous trinquons et le liquide frais qui coule dans ma gorge me fait du bien. Je pose la bouteille de verre sur mon front humide de transpiration.
Nous ne disons rien pendant un moment, nous contentons d’observer le soleil se coucher à l’horizon. Son corps est si près du mien que je peux humer son odeur, mélange de parfum, d’été et de sueur.
Un éclat de rire me sort de ma contemplation. J’avale le reste de ma bière d’un trait et me tourne pour faire face au flic.
Il s’est changé, ne porte rien d’autre qu’un jean et un tee-shirt blanc laissant deviner son ventre plat et ferme. Il est si beau que j’en ai le tournis. Une force brute émane de lui. Pourtant, malgré sa carrure d’hockeyeur et ses muscles saillants, son visage est empreint d’une certaine douceur qui me fait fondre.
— Alors, Daniel, qu’est-ce qui t’amène dans le coin ?
— À part espérer me faire arrêter ?
Un ricanement s’échappe de ses lèvres.
— Ouais. À part ça.
— C’était la première fois, tu sais ?
— Donc tu es normalement un conducteur exemplaire et tu as voulu faire une exception en venant ici.
— Ouep. Je me suis dit que ça pourrait faire partie de l’expérience.
Il secoue la tête sans se départir de son sourire.
— Allez, laisse-moi te payer une autre bière, et nous chercher à manger. Enfin, si tu n’as rien de mieux à faire, bien sûr.
Honnêtement, même si ce devait être le cas, j’aurais tout laissé en plan pour le plaisir de passer un peu plus de temps en compagnie de ce type.
— Je suis tout à toi, répliqué-je en rougissant lorsque son regard me sonde et que je comprends le double sens de mes paroles.
— Alors c’est le moment d’en profiter, déclare-t-il avec un clin d’œil avant de s’éloigner, me faisant signe de le suivre.

***


Plusieurs bières et un burger plus tard, nous décidons de quitter le bar. J’ai encore des étoiles plein les yeux suite aux heures que nous venons de passer ensemble, et savoir qu’il est bientôt temps de nous séparer me contrarie. Peut-être est-ce dû aux brumes de l’alcool, ou bien à son regard constant sur moi, à cette tension palpable entre nous, mais je refuse de le laisser partir tout de suite. Peut-être… Peut-être encore quelques heures. À me gorger de son rire, de sa voix rauque, de sa jambe frôlant la mienne, de ses mains bien trop tactiles.
— Tu loges loin d’ici ?
— À deux pâtés de maisons, l’informé-je en pointant le bout de l’avenue du doigt.
— Tu me laisses te raccompagner ?
— Pourquoi ? Les rues de cette ville sont si mal famées que j’ai besoin d’une escorte ?
— Pour un type sexy comme toi avec cet accent à tomber ? Ouais, c’est possible.
Je me mords les lèvres pour m’empêcher d’éclater de rire, ou pour cacher à quel point je suis flatté. Oui, je sais que je lui plais. Tout comme il en est conscient.
Peut-être que tout espoir n’est pas perdu.

***


— Ça te tente de prendre un dernier verre au bar de l’hôtel ?
Il avise l’heure et semble hésiter.
— Je ferai mieux de rentrer, je ne veux pas abuser de ton temps.
— Non !
Trois lettres sorties toutes seules qui en avouent bien trop sur mon état d’esprit. Il le comprend, bien sûr, et finalement, nous finissons par siroter un café au comptoir, à rire encore, à discuter.
J’aimerais que cette soirée ne se termine jamais.

***


Elle s’est pourtant terminée. Tard. Ou tôt. Je ne sais plus. J’ai perdu la notion du temps. Curtis l’a volé de ses baisers et de ses caresses, me plongeant dans les abîmes d’un plaisir inouï. Nos corps ont fusionné à l’infini. Tout ce dont je me souviens sont ses mains calleuses sur ma joue, sa barbe chatouillant ma peau, ses doigts explorant chaque parcelle de mon corps, nos grognements, nos soupirs, nos gémissements.
Et sa voix. Sa voix rauque qui s’adressait à moi d’un ton doux, me caressant distraitement les cheveux tandis qu’il se racontait. Il me parlait de tout, de rien, de sujets anodins tout comme intimement personnel. Et cette connexion, je la ressentais au fond de mes tripes. Du genre de celle qu’on ne connaît qu’une fois dans sa vie. Qui surgit sans crier gare lorsqu’on ne s’y attend pas, et qui nous laisse le cœur gonflé d’émotion et l’envie de crier au monde « il est là. Enfin. Il est là ». Et voulant le retenir de toutes nos forces, jusqu’à en avoir mal, jusqu’à en saigner, parce que s’il nous échappe, nous nous retrouverons à nouveau incomplets.
J’ai fini par m’endormir au lever du jour, un poids réconfortant collé contre moi.

***


Et en me réveillant, mon ventre se noue en constatant que mon lit est vide. Curtis est parti. Évanoui dans la nature, sans rien me laisser que l’odeur de sa peau sur les draps.
Nous ne nous sommes rien promis, et je sais que je ne devrais pas éprouver cette déception de ne pas le trouver à mes côtés, mais c’est plus fort que moi.
Pour la première fois depuis longtemps, trop longtemps, j’ai vraiment eu l’impression de partager plus que mon corps avec un homme. Parce que lorsque nous avons fait l’amour, que nous nous sommes perdus l’un en l’autre, les yeux dans les yeux, j’ai pu y lire toutes ces choses que nous taisions. Et son cœur qui battait fort sous la pulpe de mes doigts, nos respirations erratiques tandis qu’il me serrait contre lui, ses ongles s’enfonçant dans ma peau alors que nous glissions l’un contre l’autre en parfaite harmonie, le silence ponctué de halètements, de prénoms murmurés, de gémissements hachés, j’avais le sentiment de me trouver à ma place. Plus jamais seul. Enfin complet.
Et en fuyant ce matin, il a emporté un morceau de mon âme avec lui, que je ne récupérerais sans doute jamais.

***


Un petit papier glissé sous les essuies glace de ma décapotable m’arrête net. Bon sang, pas encore !
Énervé, je le libère et pose mes yeux dessus. Mon estomac fait des loopings. Curtis m’a laissé son numéro.

***


Des heures, des jours, des nuits.
Des baisers sur la nuque, des douches sensuelles, des mains enserrant les miennes.
Un corps viril collé contre le mien. Un nez enfoui dans mon cou.
Le temps passe bien trop vite. Tellement qu’arrive déjà pour moi le moment d’abandonner cette île.
Est-ce normal que les larmes tentent de se frayer un chemin pour couler sur mes joues ? Est-ce normal de me sentir si désemparé de quitter un homme que je ne côtoie que depuis une semaine ?
Est-ce normal que j’aie l’impression de le connaître depuis toujours ? De l’avoir enfin trouvé après toute une existence à le chercher ?
Je me suis confié à lui comme jamais auparavant, je lui ai parlé de ma famille, de mon passé, de mes envies.
« Qu’est-ce que tu fais dans la vie ?
— J’écris.
— Sur quoi ?
— Sur ce qui m’inspire.
— Et qu’est-ce qui t’inspire ?
— Ça dépend des jours.
— Et en ce moment ?
— Toi. »

Mais nous savions tous les deux que ça ne durerait pas.
À l’aube de mon départ, aucune larme, aucune effusion, aucun adieu. Simplement une accolade un peu trop longue, mes bras l’enserrant un peu trop fermement, cherchant peut-être à le capturer pour toujours. Un baiser un peu trop appuyé, un peu trop désespéré. Aucun mot. Aucune promesse. À quoi bon ? Nos chemins étaient voués à se séparer.
Et moi, destiné à tenter de recoller les morceaux éparpillés de mon cœur en miettes.


***



Juin 2017


Le visage face au soleil brûlant, l’océan à perte de vue autour de nous, la musique résonnant dans l’habitacle, je pousse un soupir de bien-être. Je ferme les yeux et repense à ces instants, trois ans plus tôt, alors que j’empruntais l’exacte même route qui allait sceller mon destin.
J’ignorais alors que ce que je ne croyais être qu’une histoire éphémère, quelques heures passées dans un cocon de volupté, de sensualité, de partage et d’échange, finirait par me mener ici. Je n’avais osé espérer davantage que quelques heures entre les bras forts d’un homme qui me comprenait si bien. Et je l’avais accepté.
J’avais quitté cette île sans me retourner, le cœur en vrac, l’âme en peine, mais bien décidé à ne garder cet interlude estival que comme un souvenir agréable.
J’aurais dû deviner que Curtis n’était pourtant pas le genre à abandonner.
Peu importe la distance, peu importe les océans qui nous séparaient. Il n’a jamais lâché. Je ne lui avais rien laissé, sauf le numéro avec lequel je l’avais contacté. Je ne voulais pas de ces faux espoirs qui ne finissent par devenir que des rêves brisés. Je ne voulais pas de promesse qu’aucun de nous ne pourrait tenir. Je refusais de me morfondre et de m’aventurer dans une histoire faite de paroles vides de sens. Nous nous étions rencontrés au mauvais moment, et tout ce qu’il nous restait était les souvenirs épars de nos nuits enfiévrées.
« Je suis flic, tu as dû l’oublier.
Ses premiers mots lorsque je l’ai retrouvé sur le pas de ma porte quelques mois plus tard.
Des mois que j’avais passé sans pouvoir le sortir de mes pensées, souhaitant égoïstement qu’il en était de même pour lui. C’était ridicule, ça n’avançait à rien… et pourtant… parfois, nos espoirs ne sont pas vains.
— Ça a été ma première erreur, alors.
— Mais pas la plus grosse.
— Vraiment ?
— Non. Ta plus grosse erreur a été ne serait-ce que d’envisager que j’allais tirer un trait sur toi. Sur nous ».


Je tourne la tête et rouvre les paupières, pour observer le compteur sur le tableau de bord.
— Tu devrais peut-être ralentir.
Un éclat de rire me répond.
— Pourquoi ? Tu crois qu’on peut se faire arrêter ?
— Ça arrive. Il y a toujours des foutus flics bien trop heureux de te filer la frousse.
Une main se pose sur ma cuisse et la serre doucement.
— J’aimerais entendre cette histoire…, me taquine-t-il.
— Il n’y a pas grand-chose à raconter, rétorqué-je en souriant, tout ce que tu as besoin de savoir c’est que son uniforme lui faisait un cul magnifique et qu’il avait un sourire à tomber et une voix torride.
— L’homme idéal, à mon avis, dit-il d’un ton sérieux.
— Ne te flatte pas trop.
Et nos éclats de rire se mêlent, s’élèvent dans l’air estival et résonnent encore longtemps après que nous ayons laissé l’étendue de bitume derrière nous.

***



Tout le monde a le regard braqué sur moi, mais moi, je n’ai d’yeux que pour Curtis, dont les iris d’un bleu si clair brillent de larmes contenues.
Je me racle la gorge, stressé, flippant de ne pas être à la hauteur, de ne pas parvenir à faire passer tout ce que je souhaite exprimer. De ne pas leur faire comprendre à tous, et surtout à lui, ce qu’il représente pour moi.
D’une main tremblante, je sors le papier plié en deux de la poche intérieure de ma veste.
L’ironie de la situation, si similaire à celle vécue des années plus tôt, ne m’échappe pas, et j’ose un sourire en plantant mon regard dans celui de Curtis. Il m’offre un signe de tête, un encouragement, et je décide de me lancer.

« Je repense à tout ce que nous avons vécu et je me dis qu’il s’en est fallu de peu pour que jamais nous ne nous rencontrions. Si je n’avais pas roulé trop vite, si tu m’avais collé une prune, si tu ne m’avais pas parlé de ce bar. Et parfois, je me surprends à me demander quelle aurait été ma vie si tu n’y avais pas fait irruption. Mais je ne m’y attarde jamais, parce que ça n’a plus aucun sens pour moi. Sans toi, plus rien n’a de sens. Tu as été mon évidence. Tu as été tout ce dont j’avais besoin. Tu es l’homme dont je n’aurais jamais voulu tomber amoureux, mais que je ne parviendrai jamais à cesser d’aimer. Et aujourd’hui, je voudrais te remercier. D’avoir cru en nous. De m’avoir empêché de laisser tomber. De nous laisser tomber. Malgré les doutes et la douleur. Malgré la peur et le rejet.
Je t’aime Curtis, et aujourd’hui, tout ce que je veux que tu saches, c’est à quel point je suis fier de pouvoir être appelé ton mari. »  
Dernière modification par bazinga le lun. 02 avr., 2018 1:00 am, modifié 1 fois.
Loouuiise

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Re: Excès de vi(e)tesse

Message par Loouuiise »

Salut! Ta nouvelle est vraiment sympathique à lire, très jolie, elle est d'ailleurs très bien écrite! :D Si vraiment je voulais te faire une petite remarque ce serait la répétition du "je chante" à la ligne trois. Si tu compte en remettre une en ligne préviens moi!
bazinga

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Re: Excès de vi(e)tesse

Message par bazinga »

Loouuiise a écrit :Salut! Ta nouvelle est vraiment sympathique à lire, très jolie, elle est d'ailleurs très bien écrite! :D Si vraiment je voulais te faire une petite remarque ce serait la répétition du "je chante" à la ligne trois. Si tu compte en remettre une en ligne préviens moi!
Merci beaucoup ! :-)
J'écris très peu de textes courts, mais si jamais l'envie me reprend, je te ferais signe !
Loouuiise

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Re: Excès de vi(e)tesse (nouvelle MM)

Message par Loouuiise »

Super! Même un texte un peu long me ferait plaisir à lire aussi! ( Connor et Oliver ta photo de profil?)
bazinga

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Re: Excès de vi(e)tesse (nouvelle MM)

Message par bazinga »

Loouuiise a écrit :Super! Même un texte un peu long me ferait plaisir à lire aussi! ( Connor et Oliver ta photo de profil?)
(Yep, ce sont eux :-) )
Alors, si tu veux des textes plus longs, je peux te proposer mes récits sur Wattpad ici la plupart sont en cours d'écriture :-D

Et sinon, j'ai quelques romans publiés, que tu trouveras ici :-)
Loouuiise

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Re: Excès de vi(e)tesse (nouvelle MM)

Message par Loouuiise »

(Ha super mes préférés! :) )
Mercii je vais aller voir!
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