Vide [histoire vrai]

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Richou_du_73

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Vide [histoire vrai]

Message par Richou_du_73 »

Vide


J'avais la vie en moi, il a neigé, mon jardin était superbe sous le manteau blanc. Scintillant. Appelant les grands enfant à se rouler dedans comme des nems. Elle était avec moi, Elle me regardait, Elle m'a embrassé.
Depuis la neige à le goût de l'amour. Toujours.
Sauf cette fois ci.
En tee-shirt, les pieds nus, les pleurs dans la pupille,et sur me peau les froid fondant. Glaçant. Appelant à se faire oublier comme un vieux truc pourri dans un tiroir. Elle n'était plus là, Elle ne m'a pas regardé, Elle m'a giflé.
Depuis le froid à le goût de malheur. Toujours.
Toujours.

Quand je suis rentré, mes pieds ont mouillés le plancher. La chaleur de la cheminée était une véritable brûlure. Je suis rentré dans ma chambre. Son visage sur les murs était une vrai torture.
Quand ma mère est rentré, ses pieds ont claquer. L'eau, près de la cheminée, dans le salon était presque tiède. Elles est rentré dans ma chambre. Mon visage lacéré l'a fait pleuré, une vrai torture.

Quand elle m'a soigné, elle m'a demandé.
Quand je lui raconté, elle a relativisé.

Je n'ai pas avalé ma soupe au choux. Je n'ai pas regardé mon portable. Je n'ai rien enlevé dans ma chambre. Je ne l'ai pas rappelé. Je me suis couché tard sans raison. Je tourne en rond. Repensant à sa bouche ronde sur la mienne.

Je me souviens avoir longtemps rêvé, je me souviens de ce message le lendemain matin.
Elle: Tu es insupportable.
Moi: Pourquoi t'as fais ça?
Elle: Tu devrai le savoir.
Elle: Tu me dégoûte.
Moi: J'ai fais quoi!?
Elle: Tu es fêlé c'est tout.
Moi: Non, je veux savoir pourquoi! Je peux changer !
Elle: Tg.
Moi: Non! Pourquoi? Dis moi!
Moi: Aller!
Moi: Tu n'es plus là hein...
Moi: Au revoir dans ce cas.
Elle: Adieux.
Elle est partis, envolé, échappé. Elle me laisse seul, seul, seul. En moi cela résonnait comme un écho lointain. Je me sens vide. Vide de tout, vide remplis de rien. Creux, résonnant à chaque pas. Visionnant le monde à travers des yeux qui n'étaient plus les miens. Je tremblais de manque, manque de ses cheveux, de ses yeux, de ses lèvres sur les miennes.
Puis, vient la rage. Une étincelle malsaine au fin fond de moi, remontant violemment un soir.
Et, viennent les photos déchirés. Une colère malsaine qui déborde.

Une semaine apathique.
Une semaine enragé.
Une semaine de déni.
Une semaine de douleur.

Un moi vide, cherchant à combler le manque et à effacer les Ses regards dédaigneux. Je la croisait, elle me fixait avec haine. Elle m'en voulait... Je ne savais même pas pourquoi... Ses messages me rabaissaient sans cesse. Du harcèlement.
Elle envoyait.
Je recevait.
Un mot violent.
J'espérais une douceur.
Ainsi jusqu'à cette neige, blanche, froide, si douce. La neige est revenue. Un mois vide, remplis à ras-bord de violence, de rancœur, d'espoirs brisés, de haine. Jamais une douceur. Jusqu'à cette neige.

En simple jeans, tee-shirt, j'ai plongé. Des lucioles de givres volaient autour de moi. J'ai attendus la délivrance.
En simple jeans ma mère m'a trouvé. De la neige noire collé à la peau. Rien autour de moi. On m'a ramené des ombres.
ChloPlume

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Re: Vide [histoire vrai]

Message par ChloPlume »

Richou_du_73 a écrit :
Vide


J'avais la vie en moi, il a neigé, J'avoue ne pas trouver de pertinence à lier tes deux premières propositions par une virgule. mon jardin était superbe sous le manteau blanc. Scintillant. Appelant les grands enfant à se rouler dedans comme des nems. J'adore ta comparaison ! :lol: Elle était avec moi, Elle me regardait, Elle m'a embrassé. Le passage de l'imparfait au passé composé est très laid ... Choisis le passé simple, plus cohérent.
Depuis la neige à -a- Il s'agit du verbe avoir à la troisième personne du singulier donc pas d'accent. Le -à- est une préposition. Un moyen simple de le savoir est tout simplement de conjuguer. Met ton -a/à- à l'imparfait. Si ça te semble cohérent, c'est le verbe ; si ça jure, c'est la préposition. le goût de l'amour. Toujours.
Sauf cette fois ci.
En tee-shirt, les pieds nus, les pleurs dans la pupille, et sur me -ma- peau les froid fondant. J'avoue que je ne sais pas ce que tu veux dire par là ... -Le froid fondant ?- Glaçant. Appelant à se faire oublier comme un vieux truc pourri dans un tiroir. Elle n'était plus là, Elle ne m'a pas regardé, Elle m'a giflé.
Depuis le froid à -a- Cf ma remarque du dessus. le goût de malheur. Toujours.
Toujours. Excellent la répétition ! Elle donne une intensité démesurée à ta proposition, c'est un super efft de style. Rythme binaire, comme ici, rythme ternaire avec la célèbre gradation de Molière : "Je me meurs, je suis mort, je suis enterré.", peu importe, la répétition est géniale.

Quand je suis rentré, mes pieds ont mouillés -ont- étant le verbe -avoir-, pas besoin d'accorder ton participe passé. le plancher. La chaleur de la cheminée était une véritable brûlure. Je suis rentré dans ma chambre. Son visage sur les murs était une vrai En revanche, ici, tu accordes ! -vraie- torture.
Quand ma mère est rentré Il s'agit de l'auxiliaire être, ce qui veut dire que tu accordes ton auxiliaire ici. -rentrée-[/i][/i], ses pieds ont claquer. Non seulement c'est faux mais ça n'est pas très joli. Pour corriger ta conjugaison, tu utilises un participe passé mais avec un infinitif en lieu et place du participe passé ! -ont claqué- Mais ça n'est pas très joli. Il serait plus agréable et cohérent d'utiliser en l'occurrence du passé simple. Ce qui donnerait : -ses pieds claquèrent.- L'eau, près de la cheminée, dans le salon était presque tiède. Elles est rentré Sois cohérent dans tes accords ! Tu mets ton pronom au pluriel mais tes verbes au singulier et en plus tu n'accordes pas ton participe passé ! -Elle est rentrée- dans ma chambre. Mon visage lacéré l'a fait pleuré, L'usage excessif du passé composé ruine ton texte. Le passé simple et l'imparfait sont les temps privilégiés pour l'écrit. -Mon visage lacéré la fit pleurer.-une vrai ACCORD. -vraie- torture. Torture est un mot féminin, tu accordes donc l'adjectif qui s'y rattache.

Quand elle m'a soigné, elle m'a demandé.
Quand je lui raconté, elle a relativisé.

Je n'ai pas avalé ma soupe au choux. Je n'ai pas regardé mon portable. Je n'ai rien enlevé dans ma chambre. Je ne l'ai pas rappelé. Je me suis couché tard sans raison. Je tourne en rond. Repensant à sa bouche ronde sur la mienne.

Je me souviens avoir longtemps rêvé, je me souviens de ce message le lendemain matin.
Elle: Tu es insupportable.
Moi: Pourquoi t'as fais ça?
Elle: Tu devrais le savoir.
Elle: Tu me dégoûte.
Moi: J'ai fais quoi!?
Elle: Tu es fêlé c'est tout.
Moi: Non, je veux savoir pourquoi ! Je peux changer !
Elle: Tg.
Moi: Non ! Pourquoi ? Dis moi !
Moi: Aller !
Moi: Tu n'es plus là hein ...
Moi: Au revoir dans ce cas.
Elle: Adieux. À moins de mettre expressément ton mot au pluriel, (des adieux), nul besoin de l'accorder.
Elle est partis, Pas de -s- mais un -e- : auxiliaire être + sujet féminin. envolée, échappée. Elle me laisse seul, seul, seul. En moi cela résonnait comme un écho lointain. Je me sens vide. Vide de tout, vide remplis Pas besoin du -s- ton sujet est singulier. de rien. Creux, résonnant à chaque pas. Visionnant le monde à travers des yeux qui n'étaient plus les miens. Je tremblais de manque, manque de ses cheveux, de ses yeux, de ses lèvres sur les miennes.
Puis, vient la rage. Une étincelle malsaine au fin fond de moi, remontant violemment un soir.
Et, viennent les photos déchirés. Une colère malsaine qui déborde.

Une semaine apathique.
Une semaine enragé.
Une semaine de déni.
Une semaine de douleur.

Un moi vide, cherchant à combler le manque et à effacer les Ses regards dédaigneux. Je la croisait, Ton sujet étant le pronom de la première personne du singulier, la terminaison est -s- et non -t- : -croisais- elle me fixait avec haine. Elle m'en voulait ... Je ne savais même pas pourquoi ... Ses messages me rabaissaient sans cesse. Du harcèlement.
Elle envoyait.
Je recevait. -recevais-
Un mot violent.
J'espérais une douceur.
Ainsi jusqu'à cette neige, blanche, froide, si douce. La neige est revenue. Un mois vide, remplis à ras-bord de violence, de rancœur, d'espoirs brisés, de haine. Jamais une douceur. Jusqu'à cette neige.

En simple jeans, tee-shirt, j'ai plongé. Des lucioles de givres volaient autour de moi. J'ai attendus la délivrance.
En simple jeans ma mère m'a trouvé. De la neige noire collé à la peau. Rien autour de moi. On m'a ramené des ombres.
Ton texte est lourd, très lourd. Il manque d'un contexte, il va trop vite, et si les répétitions sont bien faites, je ne peux pas en dire autant du reste.
En outre, tu parles du harcèlement entre ex. C'est un sujet délicat, le harcèlement et les brimades dans le couple/ex sont une réalité sociale. Or, tu abordes le sujet de front, sans finesse.
Ce genre d'ambiance, la violence, les brimades, les humiliations, c'est une ambiance qui s'installe au fur et à mesure, qui détruit la personne visée. C'est quelque chose de pernicieux et pourtant, tu le passes en quelques phrases ... C'est dommage.
Je suis dure mais honnête dans mes critiques.
Concernant la forme, les fautes d'accord relèvent plus de l'étourderie selon moi mais les fautes de conjugaison sont plus gênantes. Il est important, lorsque tu écris un texte, que tu sois compris et le lecteur a envie de passer un bon moment. Mais personne n'aime lire un texte comportant plusieurs fautes ...
Tu dois faire attention à bien retravailler tes textes, à les relire, à les corriger. Mais surtout, donne-leur de la matière. Un contexte, des détails. Des noms.
Mais ne désespère pas : écrire, cela s'apprend. Continue de travailler, tu vas t'améliorer.Tu as déjà du talent, certaines de tes phrases sont très poétiques, elles sonnent bien et tu joues sur les rythmes avec efficacité.
Si tu es d'accord, j'aimerais continuer de te lire. Enfin, si mes critiques ne t'ont pas gêné.
Au plaisir !
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