J'avais la vie en moi, il a neigé, mon jardin était superbe sous le manteau blanc. Scintillant. Appelant les grands enfant à se rouler dedans comme des nems. Elle était avec moi, Elle me regardait, Elle m'a embrassé.
Depuis la neige à le goût de l'amour. Toujours.
Sauf cette fois ci.
En tee-shirt, les pieds nus, les pleurs dans la pupille,et sur me peau les froid fondant. Glaçant. Appelant à se faire oublier comme un vieux truc pourri dans un tiroir. Elle n'était plus là, Elle ne m'a pas regardé, Elle m'a giflé.
Depuis le froid à le goût de malheur. Toujours.
Toujours.
Quand je suis rentré, mes pieds ont mouillés le plancher. La chaleur de la cheminée était une véritable brûlure. Je suis rentré dans ma chambre. Son visage sur les murs était une vrai torture.
Quand ma mère est rentré, ses pieds ont claquer. L'eau, près de la cheminée, dans le salon était presque tiède. Elles est rentré dans ma chambre. Mon visage lacéré l'a fait pleuré, une vrai torture.
Quand elle m'a soigné, elle m'a demandé.
Quand je lui raconté, elle a relativisé.
Je n'ai pas avalé ma soupe au choux. Je n'ai pas regardé mon portable. Je n'ai rien enlevé dans ma chambre. Je ne l'ai pas rappelé. Je me suis couché tard sans raison. Je tourne en rond. Repensant à sa bouche ronde sur la mienne.
Je me souviens avoir longtemps rêvé, je me souviens de ce message le lendemain matin.
Elle: Tu es insupportable.
Moi: Pourquoi t'as fais ça?
Elle: Tu devrai le savoir.
Elle: Tu me dégoûte.
Moi: J'ai fais quoi!?
Elle: Tu es fêlé c'est tout.
Moi: Non, je veux savoir pourquoi! Je peux changer !
Elle: Tg.
Moi: Non! Pourquoi? Dis moi!
Moi: Aller!
Moi: Tu n'es plus là hein...
Moi: Au revoir dans ce cas.
Elle: Adieux.
Elle est partis, envolé, échappé. Elle me laisse seul, seul, seul. En moi cela résonnait comme un écho lointain. Je me sens vide. Vide de tout, vide remplis de rien. Creux, résonnant à chaque pas. Visionnant le monde à travers des yeux qui n'étaient plus les miens. Je tremblais de manque, manque de ses cheveux, de ses yeux, de ses lèvres sur les miennes.
Puis, vient la rage. Une étincelle malsaine au fin fond de moi, remontant violemment un soir.
Et, viennent les photos déchirés. Une colère malsaine qui déborde.
Une semaine apathique.
Une semaine enragé.
Une semaine de déni.
Une semaine de douleur.
Un moi vide, cherchant à combler le manque et à effacer les Ses regards dédaigneux. Je la croisait, elle me fixait avec haine. Elle m'en voulait... Je ne savais même pas pourquoi... Ses messages me rabaissaient sans cesse. Du harcèlement.
Elle envoyait.
Je recevait.
Un mot violent.
J'espérais une douceur.
Ainsi jusqu'à cette neige, blanche, froide, si douce. La neige est revenue. Un mois vide, remplis à ras-bord de violence, de rancœur, d'espoirs brisés, de haine. Jamais une douceur. Jusqu'à cette neige.
En simple jeans, tee-shirt, j'ai plongé. Des lucioles de givres volaient autour de moi. J'ai attendus la délivrance.
En simple jeans ma mère m'a trouvé. De la neige noire collé à la peau. Rien autour de moi. On m'a ramené des ombres.