J'écrivais

[Fake]

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J'écrivais, par soubresauts, d'une mécanique passionnée. Les mots se confondaient dans mon esprit, mais mon corps ne se trompait pas. D'une souplesse inconsciente, ma main exprimait avec justesse ce que mon corps moite éprouvait alors que mes pensées s'entrechoquaient en un concert d'incertitudes. Jamais auparavant je n'avais ressenti une telle intensité. Jamais auparavant je n'avais expérimenté cet art avec autant d'éloquence. Tout semblait être à sa place, enfin, comme si tout s'ordonnait et tout se libérait dans le même temps. Autour de moi, le silence. Seule une douce mélodie, étouffée, amortie par la puissance de mon attention, berçait les mouvements adroits de ma plume sur le papier. J'entendais, sans le remarquer, un vague rythme qui s'engouffrait au plus profond de mon corps. Il me berçait. Il me guidait. Puis, une impulsion me parvint. Je fermai les paupières, dans l'équilibre incertain que me procurait cette absence de repères. Les mots que je continuais d'inscrire sur la mince feuille de papier se dessinaient dans mon esprit ; ils tournaient et s'enroulaient, se mélangeant dans un doux chaos. Ils étaient plein de cette folle liberté, qui avait déjà saisi mes membres. Ceux-là même qui étaient agités par le travail spontané de l'écriture. Alors j'écrivais, par soubresauts, d'une mécanique passionnée. Peu importait la cohérence, peu importait le destinataire. Ces mots que j'inscrivais, entre deux soupirs, naissaient de par ma volonté. Ils n'étaient ni soutirés de mon esprit, ni emprunts d'une quelconque recherche artistique. Ils n'étaient sûrement et simplement que cette certaine expression subjective, l'innocente et naïve traduction de mes états d'âme. Et pourtant, j'écrivais. Sans relâche et sans hésitation. Dans un souffle, bercé par les mots, je voyageais. J'écrivais.


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[missmalefoy810]

C'est vraiment très joli, j'aime beaucoup ta plume !

[Fake]

C'est vraiment très joli, j'aime beaucoup ta plume !

Merci !