Someone

[Kavi-Mitsunari]

Papillon. Le soleil se levait et pourtant cette plainte commençait de si bonne heure… il se levait, rangeait son lit, préparait le café et s’asseyait sous la terrasse. Le soleil se levait, cet éclairage orangé permit d’enfin voir les arbres et les fleurs ainsi que toutes les plantes qui des environs. La jeune chatte arriva, se frotta à sa jambe, se fit caresser la tête et le cou puis elle alla boire son lait sagement comme une bonne enfant. Il n’y avait rien à faire, à part lire de nombreux livres ou regarder divers grands films du cinéma français.

Violon. La maison était propre et en ordre. Elle était belle mais vide. Les oiseaux chantaient sur le toit, le chien paressait dans sa niche et l’odeur du café s’était évanouie. Les bruits de la civilisation se firent entendre, voitures, enfants, parents et autres. Sous cette terrasse, il voyait tout mais n’avait rien à faire, sauf lire de nombreux livres et regarder divers films du cinéma français. Il prit un bain en musique, se lava les cheveux puis se brossa les dents. Il s’habilla et partit se promener en ville.

Piano. Il marchait lentement, regardant tout ce qu’il pouvait voir, plantes, bâtiments, personnes, vêtements, animaux, routes, voitures, ciel… il ne croisa personne qu’il ne connaissait et continuait son chemin. Il alla au marché et s’acheta des samoussas et une bouteille de limonade. Il s’assit sur le sable du bord de mer et mangeait en regardant l’horizon. Puis il alla s’asseoir à l’ombre d’un arbre et but sa limonade. Les vagues étaient si réconfortantes qu’il ne pensait à rien.
Tulipe. Il se souvint qu’il avait un portable dans sa poche mais il n’avait personne à appeler. Il le remit dans sa poche et reprit sa marche. Il vit des amis dans une voiture mais ils ne l’avaient pas vu. Il continua sa marche sans but et mit ses écouteurs. Pourtant, il n’avait pas envie d’écouter de musique. Il s’assit sur un banc du parc et regardait les gens marcher ainsi que les voitures rouler. Les enfants s’amusaient avec un cerf-volant, d’autres avec une petite voiture tandis qu’une petite fille dormait dans les bras de son père.

Oiseau. Il aurait voulu s’envoler loin d’ici mais il ne pouvait pas, pas encore… il voyait tous les gens autour de lui heureux. Il n’était ni malheureux ni triste mais déçu. Personne ne le cherchait, personne ne l’appelait. Il se remit à marcher et alla sur la tombe de ses pères. Il ne se recueillit pas et se contenta de regarder les dates de naissance et de mort puis partit. Il traversait un autre parc, nombre de couples y étaient présents et s’embrassaient en toute liberté. Enfin, il se décida à rentrer chez lui, il n’avait rien à faire en ville.

Calcutta. Il ouvrit la porte et vit sa chatte assise face à lui qui l’attendait. Il la caressa et lui donna à manger. Ensuite, il se fit à manger en musique puis déjeuna devant un film d’Alain Delon. Il continua de regarder le film jusqu’au bout et alla faire la vaisselle ensuite. La maison était silencieuse et propre. Il n’y avait rien à faire, sauf lire de nombreux livres et regarder divers films des cinémas français et asiatiques… pas de message sur le répondeur, pas de mail, pas de sms, pas de courrier. Tel était son quotidien, personne ne l’appelait ni ne le cherchait. Pourtant, il n’avait fait de mal à personne sur cette terre de misère.

Love. Il ouvrit un cahier et lu ses souvenirs puis il ouvrit ses albums et vit ses souvenirs. Il ouvrit un tiroir et lut les lettres qu’on lui avait envoyé par le passé, seule une étrangère lui avait écrit, personne d’autre. Il relut la lettre et la rangea les yeux brûlants. Il alla lire puis écrire, sans grand enthousiasme. Personne ne l’appela, personne ne le chercha. Il n’était ni malheureux ni triste, mais il était déçu d’avoir été abandonné ainsi. Il mangea des madeleines et but une limonade. La maison était silencieuse et immaculée.

Friendship. La nuit était tombée, il avait déjà pris son bain, son repas était déjà prêt, sa chatte et son chien avaient déjà été nourris. Il dîna devant un film de Belmondo puis écrivit une lettre pour sa petite soeur qui vivait à l’étranger. L’une des rares à lui écrire dans ce monde immonde. Son lit l’attendait et il n’avait personne à saluer pour la nuit. La pluie se mit à tomber, unique moment de bonheur pour lui. Il se laissa bercer par la mélodie rassurante, réconfortante, romantique et relaxante. La berceuse l’envoya aux pays des rêves, rêver de la vie qu’il aurait dû avoir… lui qui pourtant pensait à tout le monde, était seul au monde.


Mardi 12 août 2009, 15h59 à la fin de l'écriture.

[boscos]

coucou ! Je passais ici par hasard , je ne sais pas si tu es en quête d'avis ,
dans le doute je vais m'abstenir :3
Juste un petit quelque chose:

Il alla au marché et s’acheta des samoussas et une bouteille de limonade. Il s’assit sur le sable du bord de mer et mangeait en regardant l’horizon. Puis il alla s’asseoir

Je ne sais si c'est volontaires mais ces répétitions m'ont gèné dans ma lecture , outre cela fluide

[Kavi-Mitsunari]

C'est voulu évidemment puisque c'est un texte dépressif. La répétition n'est pas une tare d'ailleurs. Si c'est tout ce que tu as à dire, c'était inutile et décevant.