Le Ciel

[normalement]

Bonsoir !
Alors, je ne sais pas trop pourquoi je poste ce texte car ce n'est pas vraiment une histoire. C'est un écrit que j'ai fais très spontanément de ma chambre. Mon bureau est sous ma fenêtre et je vois le ciel changer toute la journée. Je trouve les cieux d'une beauté constamment renouvelée et jamais épuisé, et j'aime beaucoup regarder et profiter du ciel lorsque je pense à lever les yeux. Bref, je parait un peu lunatique, mais je pense que on devrais profiter des choses les plus simples, mais pourtant les plus accessibles. Du coup, sur un coup de tête je me suis mise à décrire le ciel dans mon carnet d'écriture et ce n'est qu'une fois arrêter que je me suis rendu compte que je suis rentrée limite en transe !
Du coup voilà, je pose ça là, comme ça. (si quelqu'un se demande, j'ai noté la date et l'heure de cet écrit : 10/07/2017 à 21h42 )
Dites moi si c'est sympathique et que je devrais laisser ma spontanéité s'exprimer ou bien si je doit revenir les pieds sur terre et cesser de rester assise à mon bureau !
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Au loin, derrière les immeubles, apparaît une barrière de nuages, s'imposant comme la limite du monde.
Ils ne semblent pas être dans le ciel, mais ancrés profondément dans le sol, comme le plus ancien des chênes de la forêt.
Tels des montagnes s'élevant vers les cieux, les nuages, les véritables, se déplacent lentement au-dessus de leurs cimes, créant l'horizon. Un horizon de blancs, de bleus et de gris.
Mais une autre couleur vient perturber ces nuances ternes. Une douce lumière rose vient caresser les pics au plus haut des sommets.
La lourde frontière montagneuse se métamorphose en une limite merveilleuse entre le monde fantastique des rêves et des créatures extraordinaires et le monde de la dure réalité, emplie d'égoïsme, de la jalousie et de violence.
Lentement, la frontière imposante se dissipe, laissant place à l'autre coté : le gris devient bleu clair, se mêlant au rose du soleil couchant.
L'horizon est dégagé et les nuages autrefois annonciateurs de malheur et des peurs les plus profondes, deviennent signes d'espoir, de beauté et de songes à venir.

[Loouuiise]

Très joli! Tu peux rester à ton bureau et continuer!

[normalement]

Bonsoir !
Me revoilà avec mes descriptions lunatiques de ma vue depuis ma fenêtre. Ce soir il y a eu un orage très bref, mais les cieux se sont parés de belles tenues et je me suis laisser aller à leurs descriptions !

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Un éclair. Une lumière vive et soudaine qui transperce la sombre couleur du ciel qui se couche.
Le tonnerre qui se repend dans les airs, annonciateur d'un déluge et d'une nuit pluvieuse.
Les regards passent par les fenêtres, les mains se resserrent autour des genoux des enfants et les mots rassurants de leurs parents s'élèvent dans les bâtiments.
L'orage est dehors, ils n'ont rien à craindre.
La pluie se fait plus dense, plus forte.
Le son de l'eau sur les toits de la ville se fait entendre comme une mélodie. Douce tranquille et constante mélodie.
Un autre éclair suivit de sa musique.
Le ciel se couvre de noirs nuages, recouvrant le crépuscule de ce samedi de printemps.
Tout n'est alors que nuance.
Au fond, derrière les immeubles se colorent les nuages.
Du Gris de la Nature à l'orage artificiel des lumières citadines.
Comme un brasier ardent, l'horizon s'enflamme.
Une ligne de ciel neutre, pur et simple subsiste pourtant dans le chaos ambient.
Les éclairs ont cessés mais la pluie continue de s'écouler.
L'odeur de la terre humide s'élève dans les airs.
Le bruit des quelques gouttes qui tapent sur ma fenêtre rythme mon écriture.
Je lève les yeux et m'aperçois que les hautes collines du lointain se sont dissimulées dans un nuage de pluie et de brume.

Demain, l'herbe verte de Normandie sera humide.
La vapeur d'eau s'élèvera du sol et rendra les bosquets facétieux en des bois légendaires.
Les lapins sortiront à l'aube et les daims gambaderont dans les plaines des campagnes normandes.

Bientôt, le soleil doux du dimanche les réchauffera et les pas des Hommes les feront fuir dans les bois fantastiques.

[Louis-21]

Bonsoir,

J'aime beaucoup tes petits récits, pleins de poésie et de beauté. Si je peux me permettre un petit conseil, tu pourrais utiliser plus de métaphores et autres figures de style pour rendre ton texte plus poétique, et nous emporter encore plus loin dans le ciel.

Merci encore pour ce petit voyage,

Louis

[normalement]

Bonsoir !
Un nouvel écrit tout juste frai de ce soir, 21h45 ! J'espère que ça vous plaira !
Encore une fois, j'écris en toute spontanéité, je ne réfléchis pas et ne me relis pas donc c'est vraiment du brut que je vous donne à chaque fois

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Le peintre fait glisser son pinceau dans le bleu le plus clair de sa palette et laisse sa main effleurer les cieux
Il prends ensuite un gris foncé, un gris d'orage qu'il va étaler sur le milieu du tableau
Il n'y a nul mélange, seulement une complémentarité des couleurs.
Sous ces nuages, il va rajouter un jaune crépusculaire
Il vire au orange, puis au rose.
Nul ne saurait décrire cette couleur, elle s'admire seulement.
Quelques tâches de l'orage viennent se superposer à cette couleur mystérieuse.
Au loin, sur les collines verdoyantes, le tableau est strié de gris et de bleu foncé.
Derrière ces buttes, un feu semble partir, laissant les cieux rosés de son passage.
Ici et là, des trous dans le ciel opaque.
La lumière transperce la couche nuageuse et éclaire cette basse terre de sa douce lumière.
Les nuages se dissipent et la braise d'autrefois se transforme en un incendie extraordinaire.
L'orange prends le dessus et repousse les ennemis grisâtres.
Le bleu du jour tente de rester à sa place mais il n'est plus assez fort.
Le crépuscule prend tous les pouvoirs, toute la place.
Le brasier s'étend, les nuages s'écartent.
Le peintre ne peut rien faire si ce n'est qu'admirer.
L'immense couche d'orage s'éloigne à l'horizon tandis que le feu s'installe durablement.
Un brise légère agite les cheveux du peintre.
Il doit bientôt se retirer pour laisser place au brasier
Mais rien n'est éternel
Nul brasier ne dure.
Une nappe de cendre remplacera le feu ardent
Quelques étincelles éclaireront cette couverture de jais et
Ce couple merveilleux règnera pour un long moment.
Jusqu'à l'arrivée de l'allumette
Un nouveau brasier fera des cieux son foyer et reprendra le pouvoir pour un temps.
Une lutte merveilleuse, éternelle et indomptable dont le peintre n'est que l'humble spectateur.

Dimanche 27 mai 21h45

[Loouuiise]

C'est un mini voyage super intense que tu nous offre normalement, merci et encore bravo! J'adore!

[Charmimnachirachiva]

Trop bien, si le ciel se teinte à nouveau de couleurs merveilleuse, ne nous oublie pas

[normalement]

Bonsoir !
Voilà un nouvel écrit datant du 15/07/18, j'espère qu'il vous plaira !

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C'est face à l'orage que l'on se rend compte de notre petitesse.
Il commence d'abord timidement,
un vague bruit sourd au loin.
D'ailleurs, est-ce vraiment un orage ou ai-je seulement mal entendu ?
Il se rapproche, ramenant avec lui quelques gouttes timides qui tâtent le bitume comme incertaine de leur destin.
Le tonnerre prends de l'ampleur,
la Nature à confiance en sa puissance.
Il est maintenant tout près, au dessus de nos têtes.
Il rugit alors dans les cieux,
invisible en plein jour, omnipotent dans la nuit.
Il prends toute la place, toute l'attention qui lui revient.
Les gouttes éparses se transformes en une trombe d'eau venant rafraichir ce lourd air estival.
Les cieux font un don que la terre accueille avec joie.
Le tonnerre gronde encore, déchirant le ciel
plaie ouverte du monde qui exprime sa souffrance.
Il prends son temps, étalent son cri par delà les landes.
Il n'a pas de limite et profite de son infinité.
La pluie ne cesse, abreuvant les sols, purifiant les airs.
La douce odeur de l'averse monte et me rempli de joie tandis que le reste du monde se barricade face à la puissance de la Nature.
Nul besoin de musique lorsque l'orage et l'averse est la plus douce des mélodies.

[Charmimnachirachiva]

Magnifique, émouvant, prenant

[normalement]

Bien le bonsoir !
Voici un nouveau texte sur la beauté de ce ciel, source inépuisable d'inspiration et de poésie...


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La nuit n'est jamais noire. Orangée, grisâtre, mais jamais je ne l'ai vu noire, sombre et implacable.
Les lumières de nos villes colorent la nuit, colorent le ciel.
Dehors, le vent s'est levé.
Un doux murmure s'élève dans les airs, lent et patient entre les arbres,
Se déchainant soudain,
Sans prévenir
Malmenant les dernières feuilles restantes sur les branches.
Puis, le calme.
De retour.
Calme relatif qui cèdera bientôt la place à une nouvelle bourrasque.
Alors le murmure est accompagné d'une mélodie nouvelle.
Plus infime, plus intime,
Elle caresse les vitres,
Glisse le nom des trottoirs
Et goutte à travers les troncs
Elle n'est jamais de trop, toujours à sa place.
Cette musique reste dans l'air, y glisse une odeur, une impression, une sensation.
Calme, apaisante,
Elle se réveille parfois en une tempête impardonnable.
Plus rarement, elle est accompagnée de lourds tambours,
Frappant au hasard les cieux et les landes.
La lumière éclaire les airs pour disparaître aussitôt dans la nuit orange des cités.
Les deux mélodies se mélangent,
S'entrecroisent,
Sans jamais s'écraser.
Conjointes, partenaire,
Elles reprennent le dessus sur nos routes pavées
Et nos bâtiments bétonnés.
Nul ne peut s'y soustraire.
La plupart s'en cache et se rendent sourd d'un bruit plus fort et artificiel.
Pas moi.
Je m'assieds,
Regarde ce triste ciel condamné à la couleur
Et profite de cette symphonie que peu savent apprécier.

[Charmimnachirachiva]

Magnifique. C'est tout ce que je peut dire.

[normalement]

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Un monde froid, venteux et gris.
Les feuilles sont tombées.
Les fleurs se cachent dans la terre,
et les oiseaux se font silencieux.
Des bourrasques malmènent les arbres fragiles,
tandis que le froid prend possession des murs et des rues.
L'on se cache, l'on se couvre pour échapper à cette soudaine sensation.
L'on espère le retour des étés, du soleil et de la chaleur.
Mais rien ne répond à cette demande,
Rien ni personne.
Condamnés à subir, à souffrir.
Regardons le ciel,
Espérons des jours meilleurs,
Prions nos dieux et espérons un destin favorable.

[Charmimnachirachiva]

Oh !
Il est bien celui là, plus triste et dur mais aussi poétique.
Une question, est-ce que tes émotions influent un petit peu sur ton poème ou pas du tout ? (si oui, tout va bien ? c'est l'approche de la rentrée qui te met dans cet état là )
Voilà tout ça pour dire que j'adore !

[normalement]

Oh !
Il est bien celui là, plus triste et dur mais aussi poétique.
Une question, est-ce que tes émotions influent un petit peu sur ton poème ou pas du tout ? (si oui, tout va bien ? c'est l'approche de la rentrée qui te met dans cet état là )
Voilà tout ça pour dire que j'adore !

Merci d'être passée !
Je ne sais pas à vrai dire si mes émotions influent sur mes écrits, celui ci je l'ai pensé sur le chemin du travail. Je ne décris que ce que je vois, ce que je ressens, mais je te rassure, je vais parfaitement bien ! C'est mignon de s'inquiéter
J'aime écrire sur le temps qu'il fait, sur ce que je ressens car j'aime observer les choses qui arrivent tous les jours, des choses belles, agréables mais que les gens ont tendance à ignorer. Par exemple, je profitait lors de ce texte, du froid de cette époque, des oiseaux qui faisaient moins de bruits que d'habitude, du bruit du vent dans les arbres dénudés par l'hiver, du son de mes pas qui résonnaient dans le silence de cette froide matinée. Bref, me voilà repartie, tout ça pour dire que je me satisfais de tout ce qu'il y a autour de moi, des petites choses qui font d'un moment quelque chose d'agréable. Je ne vais pas faire de disserte sur le bonheur mais je pense que le bonheur ne se trouve pas dans ce que l'on rêve absolument, dans ce que l'on souhaite posséder, mais plutôt dans ce que l'on possède déjà, même si c'est peu, c'est déjà ça. Et au lieu de ce soucier de ce que l'on aura jamais, il vaut mieux profiter de ce que l'on a déjà, et peut-être alors, on découvrira que ce dont l'on rêve posséder n'est finalement pas indispensable...

[Bouffeurdelivres]

Whaou ! Tes récits sont magnifiquement bien écrits ! J'adore ton côté poétique ! Continue comme ça ! C'est magnifique !