Bout de récit

[Charmimnachirachiva]

Salut, moi c'est Charmimnachirachiva ( vous pouvez m'appeler Charm ou Charmchiva ). Des fois j'écris et ce sont des bouts de récits assez mystérieux et j'ai crée un sujet pour les poster. Je garantis rien sur la qualité

[Charmimnachirachiva]

Voila le premier :

J’ai tué un homme

Je jetais un coup d’œil par-dessus mon épaule, espérant naïvement que mon poursuivant aurait perdu ma trace, mais évidemment il était toujours derrière moi et gagnait du terrain à chaque seconde. Qu’est ce qui m’avait pris de tenir tête à cet homme ? Pourquoi ? J’étais sensé rester dans l’ombre, ne pas attirer l’attention, mais il s’était montré trop insolent, trop arrogant. Bien que mon acte ait surement signé mon arrêt à mort, pas un seul instant je ne le regrettais, pas une seule seconde. Comprenant que ma seule chance de m’en sortir ne résidait pas dans la fuite je m’arrêtais pour faire face à mon assaillant. Surprit, il s’arrêta brusquement et, après quelques secondes d’hésitation se jeta sur moi. Je jaugeais mon adversaire, il devait avoir la trentaine, un corps puissant et des cheveux noirs corbeaux, en bataille. Pour seule arme il brandissait une légère dague finement ouvragée. Mais ce qui me frappa le plus chez mon agresseur, ce sont ses yeux, je ne les avais jamais vraiment observés. Ils étaient d’un bleu polaire contrastant fortement avec l’aura de noirceur se dégageant de son être. S’il gardait les yeux fermés, l’on aurait pu le prendre pour un sorcier mais s’il les ouvrait, ses yeux d’un froid glacial faisaient pensés à un assassin. J’en eus des frissons.
Je revenais brusquement à la réalité et me préparais au combat. Je fléchis les genoux, prête à esquiver les premiers coups et, comme au ralentit je vis la main de l’homme m’attraper, ou plutôt essayé. Vivement, je me retournai et roulai sur le côté. Pareil à un serpent, je me tenais à présent derrière lui et, l’adrénaline aidant je refermais mes bras contre sa gorge et pressais mes doigts sur sa trachée. Il se débâtit, mais malgré ma petite taille, je parvins à maintenir la pression jusqu’à ce que je sente la vie s’enfuir peu à peu de lui. Lorsque son corps fut flasque je me détachais de ma victime et lui fermait les yeux.
Ce n’est que en rentrant dans mon appartement miteux que je prenais toute la mesure de la situation : J’avais tué, tué un homme, un être vivant. C’était la première fois que j’ôtais la vie de mes propres mains. Mais pas la dernière…

[Charmimnachirachiva]

Désolé pour les fautes d'orthographe

[Charmimnachirachiva]

Salut, en voilà un deuxième :
Monotonie
Lasse, je regardais par la fenêtre, un ciel gris terne, encore. Je regardais l’intérieur de la pièce, poussiéreux. Le plafond ? La peinture se craquelait. Les murs ? Le papier peint partait en lambeaux. C’était ma vie, ma seule vie, certes détestable, mais ma seule vie alors je m’en accommodais. Dans une tentative désespérer pour rompre l’éternel monotonie de cet endroit je mis mes chaussures usées jusque à ce que mon pied ne soit plus qu’à quelques millimètres du sol et enfilait le manteau dont la poussière me fit éternué. Je descendais lentement les trois étages de mon immeuble et sortis dans la rue. Je décidais d’aller m’acheter un café dans un de ces établissements miteux de mon quartier. Je payais et repartais, réchauffant mes mains contre ma boisson encore chaude et déambulais dans les ruelles. Comme chaque matin, je passais devant le Palace Hôtel et, comme chaque matin je regardais sa façade coloré avec haine, seul sentiment que je parvenais encore à ressentir.
Une fois mon tour habituel terminé, je rentrais chez moi. Alors que j’allais ouvrir ma porte je sentis des bras m’arracher sans douceur au sol. Je me débattis, mais avec si peu de conviction que je parvenais seulement à faire rire mon agresseur. Etonnamment sa voix n’était pas grasse ou pâteuse mais plutôt fluide et souple. Il me reposa par terre et me mit un bandeau sur les yeux. Je n’avais eu le temps que d’apercevoir une peau tanné et calleuse. Je sentis qu’il m’introduisait une seringue au niveau du coude puis, plus rien, juste le noir complet.

[Charmimnachirachiva]

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