Vous en avez peut-être entendu parler, j'essaierai d'être synthétique : pour le salon du livre de Paris (mars 2018), les auteurs n'étaient pas rémunérés pour leurs interventions. Le métier d'auteur est déjà extrêmement précaire, c'est leur tirer une balle dans le pied que de ne pas les rémunérer pour leurs interventions. Les auteurs se rassemblés à cette occasion autour du #payetonauteur et ont réussi à faire plier le salon.
Par ailleurs, une réforme du régime social des auteurs va mettre en péril la profession toute entière, pourtant déjà fragile. Les auteurs, sous le #auteursencolère, font ce qu'ils peuvent pour défendre leur métier mais faire plier le gouvernement n'est pas aussi simple que faire plier un salon.
Je me suis longtemps demandé comment aider les auteurs à ma tout petite échelle de lecteur. Ceci me semble être ce qui peut faire le plus d'effet.
Parce que les auteurs ont besoin de nous, les lecteurs, leurs lecteurs.
Parce que sans auteurs, pas de livres.
Parce que sans auteurs, pas de personnages.
Parce que sans auteurs, pas d'imaginaire français.
Parce que sans auteurs, pas de lecteurs.
Parce que sans eux, pas de nous...