Les Moore [Harry Potter]

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lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Le chapitre 9 !!! Bon jusqu'à lors il y avait plus ou moins deux chapitres par semaines mais maintenant avec les cours et tout le tralala qui suit ça va être plus dur donc voilà il n'y aura plus qu'un chapitre par semaine.
Donc le chapitre où on comprend ce qui se passe !
Pour les dessins, bah, sayuri va essayer de les mettre parce que moi j'ai pas trop réussi voilà...
Voili voilou en espérant que ça vous plaise ! Merci encore pour vos commentaires !



Chapitre 9


Grace

Je me réveillai un dimanche matin, c'était bientôt Halloween. Je m'avançai vers le lit de Dom' en quête de la réveiller sans me prendre un oreiller en pleine face. Résultat: J'avais évité l'oreiller de deux centimètres et Dominique m'avait dit un truc du genre :

-Mais c'est dimanche, laisse moi dormir...

Mais ce n’était qu’une hypothèse car elle avait surtout grogner.Je me préparai donc pour descendre les escaliers infernales.

-Salut Gracy... Marmonna Roxanne encore endormie apparemment.

-Salut ! Qu'est-ce que tu fait ici ? Demandai-je.

-Eh bien j'ai fait du tambour en dessous de son dortoir ! Rigola James.

-Ca ne m’étonnes pas de toi, mais pourquoi si tôt ?

-Il voulait me parler d'une piste... Si j'ai bien tout compris à son charabia.

-Oui et je t'attendais Gracy ! J’ai failli répéter mon concert pour toi, j'ai une piste comme l'a dit Roxanne, je crois savoir qui est le "cambrioleur" si c'est un mangemort. Chuchota James pour que personne ne l'entende.

-T'es encore sur cette histoire ?

-Il est vraiment têtu, mais alors vraiment vraiment têtu. Soupira Rox’ avec un faible sourire.

-Bon, vous voulez savoir oui ou non ? Demanda James exaspéré de notre réaction.

-Dis toujours... Après tout si nous ne t'écoutons pas, qui le fera ? Ricanai-je.

-Et bien il y aura Fred ! Enfin je suppose, qu'il m'écoutera. Répliqua James doutant de ses paroles.

-Allez ! Vas-y ! Crache le morceau !

-Bon je pense que si c'est un mangemort se serait Antonin Dolohov. Déclara James avec air mystérieux.

-Où sont tes preuves James ? Dis-je.

-Et bien, il a participé à la bataille de Poudlard, et à été battu par Mr.Flitwick mais il n'est pas mort ou alors son corps n'a pas était retrouvé et le professeur ne l'as pas tué donc il s’est enfui et s'est caché. Maintenant il attend le bon moment pour tuer mon père ! Confia James, sûr de lui.

-C'est complètement fou ! Avoua Roxanne.

-Mais non ! Et j'ai juste dit que si c'était un mangemort le "cambrioleur" se serait Dolohov ! Assura James.

-Alors, déjà, comment peux-tu être aussi sur de toi ? Et pourquoi Dolohov voudrait voler quelque chose à Harry ? Son but n'est pas de le tuer pour se venger ?

-Je ne sais pas... Révéla James.

-Bah le sujet est clos, non ? Ce n'est pas Dolohov !

-Pas si fort Roxanne ! Et puis si c'est pas Dolohov je trouverais qui c’est ! Annonça James vexé d’être contredit.

-Par merlin ! Pourquoi es-tu si borné James ! Pouffais-je

-Je ne t'ai jamais dit que je m’appelai James Sirius Potter ? L'homme le plus obstiné du monde ! Certifia James en souriant.

- Ca tu l'as dit ! Ricana Rox'.

C’est encore une fois en fou rire que nous terminâmes notre petit-déjeuner. Quand je me levai pour aller saluer Dominique qui s'était enfin levée, je jetai un regard à la table des Serdaigles où je vis d'abord Lucy et Jack s'embrasser comme-ci c'était leur dernier baiser, et ensuite Louis qui lançait des regard indignés à James. C'était il mit en froid avec lui, James avait-il fait quelque chose de mal pour que Louis le regarde si rudement ?

-Enfin réveillée Dominique ?

-Désolée pour l'oreiller... S'excusa Dom', je n’étais pas dans mon état normal...

-T'inquiète pas pour ça, j'ai l'habitude. Mais il est encore tôt pour toi ! Qui as achevé de te réveiller ?

-Charlot... Pourtant je faisais un très beau rêve, ou je dansais...

-Tu dansais? Interpella Mickaël Zabini.

-Moi ? Non je ... Non rien, oublie ! Rougis dangereusement Dominique.

-Tu rêvais que tu dansais avec Charlot ? Railla Mickaël en s'approchant de Dominique.

-Qu'est-ce qu’il y a Luke ? Demandai-je avec un sourire en coin, en me tournant vers mon cousin.

-Tu n'aurais pas vue Enola ?

-Non pas depuis la presque fête de hier soir pour le match. Répondis-je.

-J'aimerais bien discuter avec elle. Me dit-il agaçé.

-Pourquoi ?

-Je trouve qu'elle est louche depuis qu'elle sort avec ce Boot, et non je ne dis pas ça par jalousie ! Se défendit Luke.

-Non je te crois, elle n'est plus comme avant, c'est comme si elle avait un sortilège de confusion continuel. Avouai-je.

-C'est exactement ça ! Je vais découvrir ce que trame ce Boot, en plus je ne vois pas ce qu'elle lui trouve, il est horrible, et son nez, tu as remarqué il est tordu... Dit mon cousin avec une grimace comme si il voyait une bouse de dragon.

-Là c'est de la jalousie Luke ! Rigolai-je. N’est-ce pas Dom’ ? Dom’ ?

- Mickaël aussi à disparu.

-Où est-ce qu'est parti cet imbécile ! S'écria Luke.

-On va les chercher ? Proposai-je.

Après 15 minutes de recherche nous les retrouvâmes dans une vielle salle de classe en pleine discussion.

-Oh par la barbe de merlin tu embrasses bien Mika'! S'extasia Luke.

Je pouffai en voyant rougir Dominique à cette remarque.

- On ne s’embrasse pas, on parle, je sais pas si tu sais ce que ça veut dire étant donné que tu te contentes d’avaler Joanne. Railla Mikaël.

-Ferme là, j'embrasse très bien !

-Joanne peut en témoigner ? Ricana Mikaël avec un sourire moqueur.

Luke sortit de la salle en grinçant des dents et en marmonnant dans sa barbe. Je le suivie ne sachant pas quoi faire et surtout sans vouloir gâcher ce moment à Dominique. En marchant dans les couloirs nous trouvâmes Enola et Raphaël étroitement enlacé et entrain de s'embrasser. Luke fit semblant de vomir et me fit signe de les contourner le plus possible. Quand nous fûmes loin d'eux il me dit :

-Je ne veux pas lui parler tant que ce Boot sera dans les parages, non mais t'as vu comment il engloutit MA soeur ?! Râla Luke.

J’éclatai de rire. Mon cousin était vraiment drôle quand il ne le faisait pas exprès. Il me regarda d’un air ahuri :

- Ca n’a rien de drôle ! Ca pourrait même être dangereux !

Je n'en pouvait plus. Il était vraiment jaloux de ce Boot !

-En fait Gracy' tu es au courant pour Lucy et Jack ? Me demanda-t-il.

Je le regardai, les yeux ronds. Il venait à peine de le savoir ?

-Tu sais Jack Moore notre cousin à Serdaigle et Lucy Weasley la cousine de Dominique !

-Je sais qui ils sont, mais je suis étonnée que tu le saches que maintenant ! Ca fait bien longtemps que tous le monde le sais, enfin au moins qu'ils s’en doutent! M'exclamai-je en rigolant.

-Pourquoi c'est toujours moi le dernier au courant pour ce genre de chose ? Soupira Luke.

-Non c'est pas vrai, regarde Mika' et Dom', tu est le premier à le savoir, même avant eux ! Remarquai-je avec un sourire.

-C'est parce que tu étais là, tu as un don pour tomber sur ce genre de chose ! Déclara mon cousin.


Enola

Qu'est-ce qu’il m'arrive ? Je ne me souviens plus de rien... Qu'est-ce que je fais ici ? Qui est-il ? Pourquoi m'observe t-il comme ça ? Oh mon dieu, il pointe sa baguette vers moi ! Non ! Pourquoi je ne peux pas parler ? Pourquoi je ne peux pas crier ? Je veux me libérer ! Non !

- Impero !
.
.
.

- Enola ? Ca va ? Tu es réveillée ?

- Je... Oui.

- Tu t'es endormie !

Raphaël me regardait avec inquiétude de son regard océanique.

- Ca va ! Dit-je en me redressant des ses genoux qui m'avait servi d'oreiller.

On était dans un couloir près de la cour, assis sur les escaliers qui menait à la tour Est. On pouvait apercevoir le ciel qui se couvraient de lourd nuages de pluie poussé par un vent venant du Nord.

- Il va être bientôt l'heure d'aller manger, dit-je en regardant la montre en argent offerte par mon père au Noël dernier accroché à mon poignet gauche.

- Embrasse moi une dernière fois, se contenta de dire Raph en me serrant plus fort.

C'est ce que nous fîmes, au loin j’aperçu mon frère nous regarder d'un air dégouté, il était accompagné de Grace qui semblait rire de ses mimiques. Je les vit faire demi-tour, sûrement sur une demande de Luke.
Elle était là, la seule chose qui me rendait triste dans ma relation avec Raphaël. Mon frère... Depuis que je lui avait dit les choses en face on ne se parlaient plus. On ne devinaient plus l'autre qui approcher ou ce à quoi penser l'autre. Notre lien fraternel été rompu comme notre lien télépathique.
Je repoussai doucement Raphaël et me levai prête à partir.

- Hé ! Ena'? Qu'est-ce que tu fais ?

- Je dois aller parler à mon frère. Je ne supporte plus cette situation.

- Tu devrais le laisser, il finira par s'habituer ...

Malheureusement pour lui, j'étais déjà en train de marcher en direction de la grande salle sur les trace de mon jumeau. Essayant tant bien que mal de me suivre, Boot marchait quelques mètres derrière moi.
Arrivée dans la grande salle, je ne vis pas Luke. Le repas avait déjà commencé, j'allai donc rejoindre Grace pour lui demander où mon frère était parti.

- Salut Gracy' ! Tu sais où est Luke ?

- Jusqu'à ce que tu arrives il était là et quand il t'as vu - suivis de Boot- il m'a dit qu'il partait chez Hagrid. Enfin c'est ce que j'ai cru comprendre. Il était tellement déprimé que quand il parlait ça à donner un truc dans le genre : M'vé tchez Agrd.

- D'accord, merci Grace !

Et je reparti de plus belle dans l'autre sens. Raphaël qui avait enfin réussi à me rattraper me regarda partir d'une démarche déterminé hors de la grande salle.

- Où elle va ? Demanda t'il à Grace d'un air perdu.

- Retrouver son frère à la volière. Lui répondit Grace un sourire narquois aux lèvres que Raphaël ne vit pas.

- Ok merci Martha.

- C'est Grace ! Imbécile ! Cria t’elle, tandis que Boot repartait à l'opposé du chemin où je me trouvais.

En descendant vers la maison d'Hagrid, j’eus le temps d'apercevoir Luke y rentrait, me confortant dans l'idée que Grace avait compris ce qu'il avait baragouiné.

- Hagrid ! C'est Enola ! Dit-je en toquant à la porte. Avant que la porte s'ouvre sur le visage jovial de Hagrid, j'entendis du remue ménage à l'intérieur de sa bicotte.

- Oh Bonjour Enola ! Je ne m'attendais pas à ce que tu viennes me voir !

- Bonjour Hagrid ! Luke est là ?

- Non. Pourquoi ?

Mais ignorant sa réponse, je criai à travers l'unique pièce de chez Hagrid.

- Luke ! Je sais que tu es là ! Sors de ta cachette !

Puis illuminé d'un éclair d'intelligence, j'ajoutai,

- Je suis seule ! Sans Raphaël !

Je le vis alors sortir de sous le lit d'Hagrid, recouvert de poussière, grognant quelque chose que je ne préférais pas entendre.

- Bon... Je vais faire du thé, installez vous. Nous dit Hagrid gêné.

- Oui installons nous Luke ! Je pense que tu as des choses à me dire.

Nous tirâmes donc deux chaises et nous nous installâmes face à face. Pendant quelques minutes qui nous sembla de longues heures, nous nous regardâmes sans ciller, puis Luke flancha,

- Bon écoute Enola. Je suis désolée de me comporter comme ça.

- C'est déjà un début !

- Mais il faut que tu me comprennes en même temps ! Boot ne te mérite pas ! Et puis... Tu n'es plus la même depuis que tu sors avec lui...

- Je t'ai déjà expliqué que les gens changent, non ?

- Oui mais... Écoutes Ena', le soir de notre fête d'anniversaire, j'aurais du ressentir un truc quand tu as flashé sur lui et toi tu aurais dû ressentir quelques chose quand j'ai embrassé Joanne. Mais on n'a rien ressenti ! J'ai été obligé d'attendre le Lundi suivant pour savoir que tu sortais avec lui, et toi tu as été obliger de me voir pour ...

- Oui et alors ? Le coupais-je.

- Ce que je veux dire, c'est qu'autrefois on aurait ressenti les émotions de l'autre grâce à notre lien télépathique ! Et là rien !

- C'est parce qu'on est en froid...

- Non Ena' ! Vendredi soir nous ne nous étions pas encore disputés ! Et puis ça nous est déjà arrivé de nous disputer, c'est pas pour autant que nous ne ressentions plus rien !

- Oui mais... Tentai-je de répliquer.

- Mais quoi ? Il n'y a aucune explication ! C'est pourquoi j'ai envoyé un Hibou à maman pour lui...

- Tu as dit à maman que je sortais avec Boot ?! Élevais-je la voix.

- Hum hum ... Voilà le thé.

Nous levâmes la tête en même temps pour poser notre regard sur Hagrid qui tenaient dans ses mains de la taille d'une citrouille, un plateau avec trois tasse et une théière.

- Je ... Va y continue Luke. Lui ordonna t'il.

- Euh... Elle m'a pas encore répondu, déclara t'il déboussolé par l'irruption d'Hagrid.

- Tu ne m'as pas dit si tu lui avait dit que je sortais avec Boot ! M'indignai-je.

- Oui je lui est dit ! Et alors ? Clama t'il.

- Et alors ne fais pas semblant de ne pas savoir que le père de Boot travaille avec Papa et que lorsqu'ils l'ont invité à la maison sa femme n'a pas arrêté de rabaisser maman à une moins que rien parce qu'elle est née moldue !

- Raison de plus pour ne pas sortir avec son fils ! Rétorqua t'il.

- Je ... Je l'aime !

- C'est trop facile comme excuse ! Je peux te dire que c'est parce que je t'aime que je ne veux pas que tu sortes avec Boot !

- Parce qu'aimer quelqu'un c'est le contrôler ? Crachai-je hors de moi.

- Mais arrête un peu de tout transformer !

Notre dispute avait atteint des décibels tellement haut qu'Hagrid intervint,

- STOP ! Mugit-il couvrant les bruits de notre dispute, puis il ajouta, Prenez une tasse de thé avant qu'il soit froid et expliquez moi ce qui se passe ! Parce que je veux bien que vous veniez chez moi mais pas uniquement pour faire fuir les hippogriffes ! Alors Enola, tu te calmes et tu m'expliques. Luke tu ne la coupes pas !

- C'est très simple, je sors avec Raphaël Boot et Monsieur n'est pas d'accord.

Hagrid regarda Luke, étonné.

- Pourquoi Luke? Ta soeur est grande et indépendante, elle n'a pas besoin de ton accord.

- Je sais mais Boot est étrange ! Il a transformé Enola !

- Comment ça ? Demanda le demi-géant en fronçant les sourcils.

- Elle n'est plus pareil, par exemple jamais elle n'aurait fait passer son petit-ami avant ses amis et sa famille autrefois. On n'arrive plus à communiquer télépathiquement et des fois elle disparaît pendant de longues heures sans nous dire où elle va et ce qu'elle fait.

- Ouh ouh je suis là ! Dit-je ne supportant pas qu'on parle de moi comme si je n'étais pas là. Puis comprenant les paroles de Luke je le contredis, Et je n'ai jamais disparu pendant de longues heures sans dire où j'allais !

- Ah oui ? Tu peux me dire ce que tu faisais ce matin entre neuf heure et midi ? Victoire m'a dit que tu étais allée rejoindre Boot et qu'elle ne t'avais plus vu de la matinée !

- Je ... Dit-je cherchant dans mes souvenirs, Je me suis endormi sur les genoux de Raphaël.

- Alors pourquoi Jonathan dit t'avoir vu vers onze heure en compagnie d'un élève qui avait relevé sa capuche près du lac noir ?

- Je ne suis pas allée au lac noir...

- Ah oui ? Vous voyez Hagrid ? Elle a changé ! Jamais elle ne m'aurait caché quelque chose avant !

- Non Luke je t'assure que je ne me souviens pas avoir été au lac aujourd'hui !

- Tu as parlé avec Jonathan pourtant ! Tu lui as dit que tu connaissais l'élève avec qui tu étais, que c'était un ami et qu'il fallait qu'il vous laisse tranquille.

- Je... Je ne m'en souviens pas ... Tu es sûr ?

- On peut demander sa confirmation à Thomas si tu veux.

- Non non ça va aller mais...

- Voilà ! La preuve irréfutable que Boot n'est pas normal !

Hagrid paraissait de plus en plus désemparer par notre conversation -qui était redevenue une discussion d'un ton convenable- et par nos révélations.

- Je pense que tu devrais demander à Raphaël ce que vous faisiez avant que tu t'endormes sur lui Enola. Ca éclaircirait bien des choses. Et toi Luke, laisse ta soeur tranquille. Je sais que tu veux la protéger mais elle est assez grande pour voir si elle fait des erreurs. Ajouta t'il en voyant Luke ouvrir la bouche pour protester.

- Merci Hagrid ! Lui dit-je en quittant sa chaumière.

- Oui merci, grâce à vous Ena' a enfin ouvert un peu les yeux, ajouta Luke en chuchotant pour que seul Hagrid l'entende ce qu'il n'arriva pas à faire puisque qu'en l'entendant je levai les yeux au ciel.

- N'oublie pas Enola, demande à Raphaël ce que vous faisiez avant que tu t'endormes ! Me dit Luke alors que nous nous quittions pour rejoindre nos salles communes respectives.

- Oui oui, ne t'inquètes pas !

De ces mots, je fit un mensonge, puisque j'avais une confiance aveugle en Raphaël et que je n'aurais pas supporter qu'il ne me cache quelque chose et que je le découvre sur un conseil de mon frère. En entrant dans ma salle commune après avoir donné le mot de passe à la grosse dame, je retrouvai Victoire avec sa soeur et ma cousine.

- Salut ! Dit-je en m'affalant dans un fauteuil exténué par ma dispute.

- Si tu cherches Raph, il te cherche dans la volière.

- Non je ne... Quoi ? Qu'est ce que tu as dis Grace ?

- Raphaël est parti te chercher dans la volière il y a une heure et intelligent comme il est il doit y être encore cherchant sous les plumes des hiboux si tu ne te caches pas.

- Mais pourquoi à la volière ?

- Pour qu'il retrouve ses copains, les fientes d’hiboux ! Répondit Dominique, fière de sa blague.

- Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ! Raphaël est très bien !

Tout le monde rigola, sauf moi qui ne trouvais pas ça drôle,

- Arrêter de rire ! Il n'y a rien de drôle ! Ce que je dit est la vérité !

- Prenez la un peu au sérieux ! Elle n'est pas du tout aveuglé par l'amour ! Répliqua une voix provenant de derrière moi que je reconnu comme étant celle de Jonathan.

Je me tournai et vit qu'il était plié en deux, aussi mort de rire que les autres.

- D'accord. Et vous dîtes que vous êtes mes amis ? Non, toi t'es pas mon ami Thomas ! Ajoutai-je en brisant le regard plein d'espoir de Jonathan. Je monte me coucher si c'est comme ça !

- Ena' il est que quatorze heure ! Me retint Victoire.

- Oui...Bah... Je vais rejoindre Raphaël !

Les jours passèrent sans que je ne demande à Raphaël ce que je faisais avant de dormir sur ses genoux et ce soir là, c'était déjà le banquet d'Halloween.

- Viens Ena' ! M'apella Victoire.

-Dommage qu'on ne puisse pas être à la table des Serdaigles... Soupirai-je.

-Oh mais tu vas pas râler ! Depuis quand tu n'as pas passé de temps avec nous ? Répondit Victoire.

-Non, vous avez raison. Alors ce soir, je...je reste qu'avec vous et pas avec Raphaël ! Jurai-je avec motivation.

-Ca c'est une bonne nouvelle ! S'exclama Victoire.

Pendant ce temps McGonagall avait fait apparaître le repas d'Halloween, dehors on pouvait entendre l’orage gronder, ça c'était l'ambiance d'Halloween que j'aimais.

-Mr.Londubat m'a mis une retenue ! Alors que c'est mon parrain ! Râla James.

-Je suppose qu'il avait une raison de le faire, non ? Demanda Victoire.

-Oh c’est bon, juste parce que j'ai mis des Bombabouses sur la chaise d’Alice Londubat en Sortilège ! Il m'a mis une retenue parce que c'est sa fille, j'en suis sur !

-James enfin ! Ca ne se fait pas de mettre des Bombabouses sous la chaise de quelqu’un, Londubat ou pas ! Le raisonna Victoire.

-Tu as peut-être raison, Vicky'... Remarqua James.

C'est en rire que le banquet d'Halloween se passa, et je crois que rire avec mes amis m'avait un peu manqué... Mais Raphaël était tout aussi bien que ces rires ! A la fin du banquet nous nous dirigeâmes donc vers la Tour de Gryffondor où Victoire était déjà partit en courant pour rejoindre la fête dans la salle commune, les autres l'avaient suivis, et je me retrouvai à faire le chemin seule avec Jonathan.

- Alors toujours l'extase avec ton Raphinouchet ? Commença Jonathan avec une expression que je ne sus traduire sur son visage.

- Depuis quand tu t'intéresses à ma relation avec Raph ?

- Depuis toujours...

- Mouais. Dit-je à moitié convaincue. Bref, j'ai pas envie d'en parler, encore moins avec toi.

- Luke m'a dit que tu ne te souvenais plus de la discussion qu'on a eu près du lac. Marmonna t-il en trainant des pieds.

- Non c'est vrai mais ça devait pas être très important pour que j'oublie.

- C'est toi qui le dis, Baragouina t'il si bas que je dus lui demander de répéter.

- Non rien, c'est pas important, tu l'as dit toi même...

- Mais qu'est ce qui t'arrives à la fin ?! Tout le monde dit que je change, mais toi tu es pire que moi et si tu ...

Je me tut, il s'était rapproché de moi petit à petit tandis que je parlais et il était maintenant si proche de moi que je pouvais sentir son souffle sur mon visage.

- Je ...

Je vis ses lèvres se rapprocher dangereusement des miennes mais je ne pouvais rien faire. J'étais comme pétrifié. Lorsque sa bouche effleura la mienne je me souvint...

Flash Back

C'était le Dimanche matin, une semaine avant Halloween. Le moment qui s'était envolé de ma mémoire.
J'étais au lac, affalé sur Raphaël. Comme il y avait du vent, il avait relevé sa capuche. Jonathan était arrivé et m'avais hélé au loin.

- Je reviens tout de suite poussin. Avais-je alors dit à Raphaël avant de me lever. Il y a un idiot qui me fait des grands signes au loin.

- Je t'attend ma puce, me répondit-il en déposant un léger baiser sur ma main qu'il tenait toujours.

Je m'approchai alors de Jonathan qui me regardait de ses grands yeux verts.

- Qu'est-ce que tu veux Thomas ?

- C'est qui le mec avec qui tu es ?

- Un ami, soufflai-je exaspéré évitant de dire que c'était mon "petit" ami pour ne pas m'engager sur la discussion qui revenait en boucle - Avec lui je n'étais pas la même-. Tu peux nous laisser tranquille où c'est très important ce que tu as à me dire?

- Je veux que tu saches quelque chose que je n'aurais sûrement jamais l'occasion de te dire vu que tu as Boot.

- Vas y . Dis ce que tu as sur le cœur !

Je le vis devenir rouge, ce qui étais assez difficile à voir parce qu'il était basané.

-Bahdepuisquejetaivudansletrainendébutdannéejesaispascequejaimaisvoilajetetrouvebelleetjaimeraissortiravectoimaisbootestarrivéavantetducoupjesuislacommeunidiotacontinuédetetraitercommechaqueannéemaisenfaitjecroisquelahainecesttransforméenamourdoncvoilajevoulaistedireçatumenveuxpasdeteledirequemaintenant ? Débita t-il d'une traite.

- Tu peux répéter ? J'ai rien compris.

- Je , bah bref, laisse tomber...

- Non répètes ! Tu as commencé, tu finis !

- Je t'aime ! Voilà t'es contente ?

Mais je ne répondit pas, mon état était proche de celui d'un veracrasse, c'est à dire inerte mais je pus voir Jonathan
repartir en direction du château.

Puis d'un coup, sans prévenir, les souvenirs affluèrent, ma soirée d'anniversaire, Raphaël, la sensation de bien être qui avait suivi la vue de Boot, sa baguette pointait sur moi, et un mot : Impero.

-Raphaël Boot ! Hurlai-je en direction de l'homme encapuchonné. Tu vas tout de suite m'expliquer pourquoi tu m'as jeter un sortilège impardonnable à ma soirée d'anniversaire !

- Te voilà sorti de ta transe ? Ricana t-il, plus le moins du monde attentionné envers moi.

- Oui et je veux savoir ce que tu m'as fait !

- Et si je te disais que tu ne le sauras pas et que tu vas gentiment retomber amoureuse de moi et faire tout ce que je te dis ?

- Ca m'étonnerait beaucoup ! Dit-je en sortant ma baguette prête à me défendre.

- Oubliette !

Je ne pu ni éviter, ni parer le sortilège qui me frappa de plein fouet.

- Et maintenant ma puce, Impero !


Fin du flashback

Je regardai Jonathan qui attendait une réaction de ma part.

- Ho non ! C'est pas possible !

- J'embrasse si mal que ça ? Me dit-il en se passant la main dans les cheveux.

Je le dévisageai et me souvint qu'il venait de m'embrasser.

- Non c'est pas ce que je voulais dire... Je...

Il se repencha vers moi, et me retendit ses lèvres. Seulement, à ce moment je savais ce que je voulais et je n'étais plus sous l'emprise d'un sortilège. Je lui rendit son baiser avec tendresse et il en profita pour l'approfondir. Puis, lorsque nous fûmes à bout de souffle, il rompit le baiser et me regarda,

- Pourquoi es-tu resté sans rien dire pendant cinq minutes, ça t'as pris autant de temps pour comprendre que j'étais l'homme de ta vie ?
aleclave66

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par aleclave66 »

ENFIN !!!!!!!!! Il lui en a fallu du temps avant de se libérer !!!!! Boot est un connard !!!! Et Ena est TROP MIGNONNE avec Jonathan, en fait je crois que j'aime plus cette scène que celle avec Boot !!!!!!!! Mais pourquoi il a fait ça Boot ?
Sinon même si j'adore Enathan (ça sonne bizarre comme nom non ?) je trouve qu'elle aussi arrive trop tôt, généralement on attend le milieu de l'histoire pour former les couples qui durent chez les personnages principaux non ? Et puis comment ça se fait que d'un coup elle ait envie de sortir avec Jonathan ? Elle le déteste !!!!!!
Sayuri32

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par Sayuri32 »

Par Lorelay122 : Image
Image Samuel , Luke , Enola


Par Sayuri32 (moi donc...) : Image
Image

Voila on en rajoutera avec le temps ^^ Bizz (je crois que les dessins ne sont que visibles sur téléphone ou tablette...) :cry:
Dernière modification par Sayuri32 le sam. 17 sept., 2016 11:34 am, modifié 1 fois.
Sayuri32

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par Sayuri32 »

D'autres dessins ^^

Par Lorelay122 :
Image Samuël

Image

Image


Par Me :
Image Grace
Sayuri_and_Lorelay

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par Sayuri_and_Lorelay »

Et voilà le chapitre 10 !!!! Alors j'explique pourquoi Enola aime d'un coup Jonathan pour tout le monde : alors en fait elle l'aimait un peu avant et lui aussi (mais ça se voyait ) et donc comme elle le détestait elle se cachait ses sentiments en le charriant mais comme il l'a délivré de l'emprise maléfique de Boot bah elle l'aime. Voilà.
Donc je sais pas si vous pouvez voir les dessins ( parce que moi j'arrive pas à les voir sur mon ordi alors que sur mon portable oui) mais voilà
Bisous Bonne lecture !!!!!!!
Ah oui aussi du coup on a créer un compte commun avec sayuri comme ça on met tout sur le même compte et voilà ces mieux.


Grace

Tout le monde étaient parti à la fête d'Halloween dans la salle commune, et moi, j’étais la dernière à sortir de la grande salle, seule. M’attendre aurait été si difficile que ça ? En regardant ma montre tandis que je marchais, je me rendis compte que le couvre-feu était dans une demi-heure, je pressai donc le pas. Lorsque je fus presque arriver à la tour de Gryffondor, en tournant à l'angle d’un couloir éclairé par des torches j’aperçu deux personnes en train de s'embrasser. Deux personnes qui m’étaient familières, deux gryffondors, deux sixième année... Je n’en croyais pas mes yeux ! Enola et Jonathan ! Ma cousine et le gars qu’elle détestait le plus au monde ! Celui dont elle m’avait décliné le portrait du parfait crétin tous les ans ! Celui qu’elle était entrain d’embrasser... Et en plus elle semblait se laissait faire ! Bon certes Jonathan était mille fois mieux que ce Boot mais quand même ! Ce n’étais pas du genre de ma cousine de faire de sortir avec deux gars en même temps ! Je reculai machinalement, empruntant un autre chemin. Ils ne m'avaient pas remarqué tellement ils semblaient dans leur monde et j’en profitai pour me carapater en vitesse abasourdi par ce que je venais de voir. Je montai les marches de la Tour de Gryffondor en vitesse, j’énonçai le mot de passe clairement et je m’affalai sur un fauteuil encore sous le choc de ce que je venais de voir.

-Ouh ouh ! Gracy’ ! Tu nous entends ? Demanda Dominique en passant ses mains devant mes yeux.

-Gracy ! Gracy ! Gracy je crois que... Je suis... Un mangemort ! S'exclama James avec un air dramatique.

-Un mangemort ! Ou ça ? Répondis-je, en me redressant légèrement.

-Ah enfin ! Tu es avec nous !

-Dominique ? Je viens de voir quelque chose de... Choquant... Murmurai-je.

-Comment ça, Gracy' ? Tu as vu quelqu’un tout nu ?

-Je viens de voir Jonathan et Enola s'embrassait avec la langue dans un couloir !

Dominique plaqua ses mains contre sa bouche et James était bouche-bée.

-Victoire ! Victoire ! Appela Dom'.

-Qu'est qu’il y a Dom’ ?

-Victoire, tu ne sais pas quoi ?

- Non mais tu vas me le dire.

- Gracy' a vu Jonathan et Enola s'embrassaient avec la langue !

-Euh pourquoi cette précision ? Enfin ... Pardon ?! C'est vrai ça, Gracy ? Me demanda Victoire.

-Oh que oui ! Assurai-je en hochant la tête.

-Mais... Mais c'est génial ! Ca veut dire qu'entre elle et Boot ça va se terminer ! Enfin ! Cria de joie Victoire. Puis elle reprit d’un air plus sérieux, Ne lui dîtes pas que j’ai dis ça...

Elle nous laissa en s’en allant d’un pas léger en chantonnant et en s’émerveillant sur ce qu’il venait de se produire.

-Super soirée, non ? Déclara James.

-Merveilleuse ! Riais-je.

La soirée se finit, tout le monde monta se coucher, sauf : Victoire et moi. Dominique avait préféré allait se coucher, le lendemain on commençait par deux heures de Botanique. Victoire attendait impatiemment Enola et Jonathan. Quand ils entrèrent dans la salle, Victoire sauta au cou d’Ena' et lui dit :

-Alors vous sortez ensemble ?!

Je vis son visage se décomposer,

-Attend, comment tu sais ça ? Tout le monde est au courant ?! Demanda Enola, la panique se lisant sur son visage.

-Grace vous as vu, elle a appuyer sur le fait que vous avez mis la langue, je pense que vous l’avez choqué la pauvre...

Jonathan et Enola virèrent aux rouges.

-D'accord très bien, de toute façon rien ne reste longtemps secret à Poudlard... Qui est au courant ? Soupira Enola.

-Moi,Grace,Dominique et James, ça fait 4 personnes ! Compta Victoire.

-Super... Avec James on est sûr que demain tout le monde sera au courant... Bon je vais vous raconter toute l'histoire, à toutes les deux, les deux autres tiendrons leurs langues ou je vais leur faire manger, Parole de Moore !

Sur ces tendresse, Ena' s'installa sur un fauteuil confortable et commença son récit.Elle ne s’arrêta que lorsqu’elle au finit devant nos visages choqués . Qu'est-ce que Boot avait derrière la tête ? C'était la question que tout le monde se posait à cet instant.

-Donc Jonathan et toi pour l'instant vous vous verrez en secret, c'est ça ? Demanda Victoire visiblement déçu que ça sois juste "secret" entres eux.

-C'est ça ! Valida Enola.

-Et tu devras faire semblant d'être toujours sous l'imperium ? Demandai-je, inquiète.

-Malheureusement... Marmonna Jonathan.

- Oui, il le faut si on veut savoir ce qu’il manigance. Bon il est tard montons.

-Avant d'aller nous coucher, est-ce qu’on pourrait voir un bisous ? Non en fait je vaux en voir un, Maintenant ! Ordonna Victoire avec un regard pétillant.

Et sur cet ordre, Jonathan et Ena' s'embrassèrent intensément. Cette fois-ci Jonathan prenait Enola par la taille contrairement à dans le couloir où il ne se touchait pas, ou du moins pas beaucoup.
Le lendemain, Dominique et James jurèrent de ne rien dire sur les avertissements d’Enola. Si elle avait pu leur faire faire le serment inviolable je ne doute pas qu’elle l’aurait fait. A la pause, je me retrouvai avec James.

-En fait James, le "cambrioleur", des nouvelles ?

-Ah merci de me faire penser à ça, Gracy' ! J'ai oublié un énorme truc !

-Comment ça ?

-Eh bien la gazette n'en a pas parler, mais mon père s'est fait attaquer !

-Pour être énorme, c’est énorme ! Vas-y racontes ! Dis-je, ce sujet avait commencé à m'intéresser. En même temps James en parlé tout le temps.

-Eh bien sur le chemin pour aller à son travail, il s'est fait attaquer par un homme d'environ 1m70. Donc son agresseur savait le chemin qu’il prend le matin pour aller au ministère quand il ne transplane pas, parce qu’il aime pas trop ça. Donc il savait aussi qu’il irait au bureau à pied ou alors il l’attendait tous les jours...

-Qui te dit que c'est la même personne qui a cambriolé le bureau de ton père ? Remarquai-je.

-Je le sais, c'est juste évident ! Et puis si ce n’est pas la même personne, ils sont complices ! Constata James.

Je soupirai, James n'avait pas vraiment plus de preuves que ça... Je fut sorti de mes pensées par Louis qui me tapait l'épaule pour me parler.

-Oui Louis ? Tu veux t'assoir ? Manger un petit quelque chose ? Tu veux me dire un truc? Ou voir James peut-être ? Ou tu cherche quelqu’un ? Le Bombardai-je de questions.

-Euh... Oui, Non, Oui, Non, Non. Sourit Louis, ce qui me fît rougir, comme à chaque fois qu'il me regardait ou souriait.

-Tu voulais ?

-Juste venir ici, vous faisiez quoi tous les deux ? Suspecta Louis.

-Nous parlions, pourquoi ? Répliqua James un grand sourire aux lèvres, il venait de comprendre quelque chose.

-Qu'est ce qui te fait sourire, James ?

-Et bas Gracy', tu ne m’appelle plus Jamessinouchet ? Rit James.

-Quoi ?! Mais enfin James je ne t'ai jamais appelé comme ça ! Ripostai-je, rouge de honte mais surtout de colère.

Louis était rouge aussi, mais de jalousie. Un combat de regard commença entre les garçons, mais ça fît rire James contrairement à Louis.

-Détend-toi Gracy, je rigolais !

-Ne dit plus des choses comme ça, James !

Louis se détendit et soupira de soulagement. C'était encore une de ses blagues. Je parti, les laissant à leur combat de regard qui avait repris lorsque j’avais déclaré que j’allais dans la cour prendre l'air quand quelqu'un m'attrapa le bras.

-Je peux te demander quelque chose ? C'était Louis, ils avaient sûrement finis leur duel et il m'avait rattraper.

-Oui ? Hoquetai-je

-Je ne voulais pas te le demander, devant James mais... Est-ce que tu voudrais aller à Pré-au-Lard ce week-end avec moi ? Me proposa Louis.

-Aller avec toi à ma première sortie à Pré-au-Lard ? Répétai-je avec un grand sourire béat.

-Si ça te dérange c'est pas grave...

-Non ! Non ça me dérange pas du tout ! Vraiment pas ! Je serai là, promis, promis, promis ! Débitai-je en rougissant.

-D'accord bon bas à toute. Oh et une dernière question !

-Qu'est-ce qu’il y a ?

-Il y a quelque chose... Entre toi et ... James ?

-Non, Louis, il n'y a rien ! Lui assurai-je, je ne savais pas pourquoi, mais je voulais à tout prix, lui montrer que je n'aimais pas James. La journée se passa sans problèmes, j'avais repéré plusieurs couples entrain de s'embrasser comme Jack et Lucy, Luke et Joanne, Dominique et Mickaël... Même Enola et Jonathan se faire un petit bisous discret. Ca faisait beaucoup de couple en peu de temps...

-Hé Gracy ! Cria James en me rattrapant.

-Oui James ?

-Je me demandais, tout le monde à un surnom, mais pas moi !

-Oh pauvre chou ! Ironisai-je avec un sourire moqueur.

-Nan mais c'est vrai ! J'ai pensé à Ja-Ja ?

Je me pliai en deux. Ja-Ja, vraiment ?

-J'ai compris, Ja-Ja on oublie...

-Oui James, on oublie !

-D'accord, et qu'est-ce tu pense de Jay' ?

-C'est déjà mieux ! Raillai-je.
Nous remontâmes dans la salle commune ou il n’y avait que Jonathan et Enola qui profitait de leur solitude pour se bécoter sur le canapé rouge, il s'arrêtèrent brusquement quand nous entrâmes.

-Ne vous arrêtez pas les amoureux, ce n'est que nous ! Assura James.

-D’ailleurs et vous, c'est pour quand ? Ricana Jonathan.

-Mais non ! Criai-je .

-Laisses les, Gracy', ils voient de l'amour partout maintenant !

-On le voit là où il le faut ! Continua Jonathan.

J'étais devenue rouge, comment quelqu'un pouvait dire quelque chose d'aussi gênant à haute voix !

-Arrête Jonathan ! Laisse-les, ils sont encore trop jeunes pour comprendre qu'ils sont amoureux ! Plaisanta Enola.

-Mais arrêtez ! Vous racontez n'importe quoi ! Craquai-je, rouge.

-Continuez à vous bécoter, au lieu de vous mêler des affaires des autres ! Grogna James.

Dès que James termina sa phrase, Jonathan et Enola recommencèrent à s’embrasser en mettant la langue pour nous provoquer, et quand il s'arrêtèrent, Jonathan lança :
- Alors ça va ? Vous n’êtes pas devenu aveugle ? Pas trop choqué ? C'est comme ça qu'il faut faire, vous pourrez le faire maintenant que vous avez un modèle ! Se vanta Jonathan.

Je serrai les poings et partis loin d'eux avec James, pour commencer mon devoir de Défense contre les forces du mal. J'entendis leurs rires diaboliques derrière moi
.
-Ne les écoutes pas. M'ordonna James.

Je rougis en pensant à moi et James en train de nous embrasser, mais subitement James se transforma en Louis, ce qui me fît rougir encore plus !

Enola

Ne plus être sous l'emprise de l'imperium m'avait en quelque sorte, sortit d'un doux rêve où il n'y avait que Raphaël. Mais la réalité n'était pas plus mal, il y avait Jonathan.
Jonathan qui dès mon entrée à Poudlard avait cherché à m'embêter par tous les moyens possibles. Jonathan qui lors des examens de fin d'année me pressait de lui donner mes notes. Jonathan qui n'était jamais sérieux. Et enfin Jonathan qui avait obtenu douze buses sans que personne ne sache comment, lui encore moins.
C'était ce Jonathan là qui était en ce moment même en train de m'embrasser sous les regards dégoûté de Grace et James. Si Victoire avait été là, elle aurait qualifié notre baiser de sauvage.
Après que les deux voyeurs furent parti, je rompis notre baiser et regardai Jonathan d'un air grave,

- Je ne sais pas si j'arriverais à tenir plus longtemps encore avec Boot... Il est si...

- Moi non plus je ne sais pas si j'y arriverais. Me répondit Jonathan en m'embrassant dans le cou.
- Non, je suis sérieuse ! Imagines si je craque ! On ne pourra jamais découvrir pourquoi il m'a soumise à l'impérium. Et il pourrait me le relancer si il découvre que je ne suis plus sous son emprise...

- Mais je serais là pour te délivrer ! M'assura t-il avec un air héroïque.

- Super. Je suis rassurée. Ironisais-je.

- Oh allez ! Sans moi tu serais encore sous son emprise machiavélique !

-Oh mon sauveur ! Dit-je moqueusement.

Mais au fond de moi je savais qu’il avait raison, il pouvait m’empêcher de retomber sous son charme.

- Bon, il faut que je retourne avec Boot… Sinon il va se douter que quelque chose cloche.

- J’aimerais tellement lui détruire sa face de strangulot !

- Ca n’arrivera pas avant que je sache pourquoi il fait ça.

Jonathan eu un regard désespéré et répliqua,

- J’aurais le temps de faire cent trente quatre mille plans de destruction de sa tête de veracrasse d’ici là !

- Tu auras surtout une bonne raison de le faire quand on saura pourquoi il m’a
soumise à ce sortilège.

- C'est vrai ! Bon je te laisse y aller, courage ! Me dit-il en me donnant un léger baiser sur la joue.

Je sortis donc de notre salle commune et allai retrouver Boot à la bibliothèque. En bon Serdaigle, il travaillait souvent et passait son temps libre à étudier à la bibliothèque lorsqu'il n'était pas avec moi. Ce qui ce produisait de plus en plus souvent.

- Coucou Raph !

- Bonjour ma puce !

Je voyais toute l'hypocrisie qu'il mettait dans son salut et il me dégouta encore plus.

- Qu'est ce que tu veux qu'on fasse aujourd'hui ?

- J'aimerais que tu me parles de toi, de ta famille, de ton père, de son travail au ministère.

Il est auror, mais tu le sais déjà, son...

- Non pas ici, me coupa t'il, allons dans le parc au soleil !

Je le suivit donc dehors sans protester, tel que je l'aurai fait si j'avais toujours était sous le sortilège de l'impérium. Dehors le ciel était nuageux, le froid de l'hiver se faisait sentir en avance mais Boot ignora mes frissons.

- Asseyons-nous là . Me dit t'il en pointant un arbre près du lac.

Nous nous assîmes donc sous les branchages de l'arbre qui avait perdu toute ses feuilles et il me reposa la même question qu'à la bibliothèque.

- Tu sais presque tout de moi. Pose moi des questions moins larges.

- Par exemple à tu d'autres frère et sœur à part Luke ?

- Oui, un petit frère de sept ans, Samuel. Lui répondis-je en cachant ma mauvaise grâce.

- Et qui est le chef de ton père ?

- Tu ne sais pas que le chef du bureau des aurors est Potter ?

-Si si mais j'avais oublié, se rattrapa t'il maladroitement. Sa question en cachait une autre, il fallait maintenant que je devine laquelle.

- Tu avais oublié que Potter était à la tête de ce département ?

Pour me faire taire, il m'embrassa. Je me forçai à lui rendre son baiser avec difficulté, je trouvais ça dégoutant maintenant. En fait tout me dégoûter chez lui, son nez trop gros, ses yeux trop petit, son teint trop pâle, son allure trop sûr de lui.

- Tu connais bien Potter ? Me demanda t'il en rompant le baiser.

- Non, enfin je sais qu'il à trois enfants, James, Albus et Lily. De temps en temps, mon père l'invite lui et sa femme à manger. Et... Je me stoppai, pourquoi voulait-il connaître autant de chose sur Potter ? Et pourquoi me les demandait-il à moi, James était bien plus qualifié sur son père que moi.

- J'aimerais beaucoup le rencontrer.

- Qui ? Mon père ou Potter ?

- Les deux si je peux ! J'envisage de devenir auror.

Devenir auror ? Lui ? Avec sa tête de strangulot ? Et un auror qui jette le sortilège de l'impérium, qui à déjà vu ça ? Je me retint de rire et lui répondit avec une fausse admiration.

- C'est super Poussin ! Aux prochaines vacances je pourrais te faire rencontrer mon père si tu veux ?

Si je n’avais pas rompu d’ici là...

- Ce serait génial ! Et encore plus si M. Potter était là...

Je commençai à voir clair dans son jeu, mais pourquoi Potter ? Que recherchait-il ? Il du voir que je le regardais avec suspicion car il me demanda :

- Pourquoi me dévisages tu comme ça ?

- Non rien, je trouve juste que ce soudain intérêt pour la carrière d'auror est étrange. J'aurais juré d'avoir entendu dire il y a une semaine que tu voulais travailler comme sous secrétaire d'état au ministère.

Conscient de son erreur, une étrange lueur passa dans son regard et je vis qu'il pointait discrètement sa baguette sur moi.

- Mais je comprends parfaitement que tu veuilles devenir auror ! On change parfois !

- Ne fait pas semblant Enola. Pour la troisième fois en deux mois tu vas perdre tes souvenirs, ça ne sert à rien de te rattraper... Tu ne découvriras jamais mon plan pour anéantir Potter et tout les aurors sous ses ordres. Mon père sera ravi quand l'homme qui a déclenché la guerre sera anéanti. Nous vengerons ma tante et ma grand mère morte lors de la bataille de Poudlard ! Et maintenant, comme d'habitude Enola Moore, mais avant laisse moi te dire que tu es vraiment chiante, une vraie fifille à son papa. Oubliette !

Je me réveillai sous l'arbre où j'étais descendu avec Boot, je ne me souvenais plus de notre discussion et fit comme si rien ne s'était produit. Je savais que Jonathan se chargerait de me rendre mes souvenirs. Heureusement que Raphaël n’avait pas trop doser son sortilège.

- Bon pucette, il faut que j'y aille, j'ai un devoir de métamorphose qui m'attend et je dois m'avancer pour la semaine prochaine.

Et il me laissa après m'avoir encore une fois embrassé. Je me demandai à quoi ça servait que l'on continu à s'embrasser vu que l'un et l'autre nous ne nous aimions pas vraiment.
Je suivit ses pas jusqu'au château sous un ciel devenant de plus en plus sombre en nuages noirs. Il y allait avoir de l'orage, je m'empressai donc de rejoindre ma salle commune. J'y retrouvai Jonathan avec Grace et Victoire qui en me voyant arriver me dépêchèrent de leur raconter si l'enquête avait avancé.

- Je ne sais pas, je ne me souviens pas... Il a encore dû me lancer un sortilège d'oubli.

- On va régler ça en vitesse, me dit Jonathan qui se penchait déjà au-dessus de moi. En un éclair tout me revint, je leur retranscrit alors mot pour mot notre discussion et après avoir traité Boot de tous les noms, j'entendis Grace demandait,

- Il faudrait quand même qu'on sache comment ça se fait que Jonathan arrive à te redonner tes souvenirs en t'embrassant. Même pour des sorciers c'est étrange...
Sayuri_and_Lorelay

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par Sayuri_and_Lorelay »

Et voilà le chapitre 11 !!! Je pense qu'il est plus long que les autres mais c'est parce que... Surprise !
Enfin vous verrez ! :mrgreen:
Voilà en espérant que ça va vous plaire ! Bonne lecture !!!



Grace

La fin de l’automne annonçant l’hiver se faisait sentir à Poudlard. Les élèves avaient vêtu leur écharpes, et la cour était déserte. En ce premier weekend du mois de Novembre, je descendais les marches de la tour de Gryffondor avec mon papier où la signature de ma mère m’autorisait à aller à Pré-au-Lard. J’avais mis un bonnet et une écharpe aux couleurs de ma maison et je me dirigeai à grand pas vers Mr.Londubat. Il avait précisé que l’on pouvait donner le formulaire juste avant la sortie. Mais la plupart des élèves savaient que le professeur avait peur de perdre les papiers en questions.

-Merci Miss Anderson. Me remercia le professeur.

Je vis Dominique rire avec Mickaël, et juste derrière eux, un groupe de filles lui lançant des regards noirs, sûrement le fan-club de Zabini. Je fus interpellai par une voix venant de mon dos.

-Gracy' ! Par là !

C'était James qui m’avait hélé, il était accompagné de Louis et Roxanne.

-Comment irez vous au village ? Vous êtes en deuxième année ! Demandai-je.

-Ca c’est un secret de famille Gracy’ ! Je te le dirais un jour, si tu es sage ! M'assura James avec un clin d’œil.

Louis avait l'air dépité et angoissé à l’idée de partir de l’école sans autorisation.

-James à insisté pour m’aider quand il a vu que je cherchait un plan pour aller à Pré-Au-Lard ! Et Roxanne passait par là, elle à tout entendu... Mais James je suis pas sûr que se soit une bonne idée.
-Oh Louis ! Vous n'alliez quand même pas me laisser toute seule quand même ! S'exclama Roxanne ignorant comme James la dernière phrase du blond.

-Bon, on se rejoint où ?

-Nous trois, nous arriverons de chez Honeydukes, nous t'attendrons à la clairière, là ou il n'y a jamais personnes ! Expliqua James qui était fier de son plan.

Nous nous séparons donc et je rejoignis Dominique, qui ne voulait pas laisser Mickaël.

-Mais Gracy' ! Je veux rester avec lui ! Râla Dominique.

-Mais laisse le avec Luke ! Après il va me faire la morale, et me dire que c’est à cause de moi si il voit plus son meilleur pote alors que j’y suis pour rien, j'en suis sûr !

Dominique laissa tomber, la mine boudeuse.

-On va où là ?

-Tu vas voir Dom' ! La rassurai-je.

Nous arrivâmes à la clairière, et nous vîmes, James, Roxanne et Louis qui nous attendaient déjà.

-Qu'est que vous faîtes la ? Vous avez utilisé la cape d’Oncle Harry ? Demanda Dominique ébahie.

-Exact ! Souri James, mais chut ! Il y en a qui ne sont pas au courant, ajouta t-il en voyant mon regard suspicieux tourné vers lui.

James avait eu le temps d’acheter des sucreries chez Honeydukes qu’il partagea avec nous. Bon normalement je devais passer mon après-midi qu’avec Louis, mais ce n'était pas si mal, j’étais gourmande et je ne refusais jamais un chocogrenouille. Après une heure à discuter gaiement dans la clairière, Roxanne demanda :

-Bon, on y va ? Si on disparait trop longtemps, ça va paraître suspect.

-Tu as raison Rox’. Approuva James.

Les deux Weasley et Potter s’éloignèrent mais au dernier moment, je vis James sortir quelque chose de sous sa cape. Évidemment je savais que c’était cet objet qui leur avez permis de venir ici, il ne me rester qu’à savoir ce que c’était. Pour ça j’avais Dominique ! J’espérais la soudoyer pour qu’elle m’en dise plus à propos de “ la cape de l’oncle Harry”. J’étais toujours entrain de faire un plan pour forcer Dom à me dire ce qu’était cette “cape” lorsqu’elle me proposa de nous rendre au trois balais.

-Qu’est ce que vous voulez ? Nous interpella Mme Londubat, la femme de notre professeur de Botanique.

-Deux bières aux beurres, s'il vous plaît ! Commanda Dominique.

Nous bûmes nos bières aux beurres et discutâmes vivement ce qui me fit totalement oublier les questions que je m’étais promis de lui poser.

-Tu fait quoi pendant les vacances de Noël ?

-Et bien la première semaine ça sera avec la toute la famille dans le manoir des Moore, chez Grand-père et Grand-mère, et la deuxième je ne sais pas... Expliquai-je.

Un grand sourire s'étendit sur le visage de Dominique, elle venait d'avoir une super idée.

- Et bah moi je sais ! Tu n'as qu’à rester la deuxième semaine chez moi ! Et puis au Nouvel An, on ira au terrier et il y aura toute ma famille, ça sera super ! S'extasia Dominique.

Dès que nous fûmes de retour au château nous envoyâmes une lettre à nos parents. Le lendemain la réponse de nos mères étaient positives. Fleur proposait même à Enola et Jack de venir aussi. En une journée, mes deux cousins envoyèrent et reçurent la réponse de leur parents. C’était décidé, nous allions chez Bill et Fleur la deuxième semaine des vacances, et au Nouvel An nous serions au Terrier. Cela promettait d'être une nouvelle année génial !

-Dépêche toi ! On va être en retard en Divination ! Criai-je à Dominique encore sur son devoir de Potion.

Arrivée à la salle de divination, nous nous installâmes sur les poufs qui me donnaient envie de dormir à chaque fois. J’en était venu à m demander s’il n’était pas ensorceler. L'air de la salle était étouffante. Trelawney aussi, comme à son habitude elle était couvert de châles, de colliers, de bracelets et autres breloques inutiles .

-Bien, les enfants aujourd'hui comme depuis le début du trimestre, vous allez lire le futur de votre camarade à l'aide de tasses, vous pouvez commencer ! Annonça le professeur.

Elle s'arrêta devant notre table, et nous ausculta avec ses yeux agrandis à cause de ses lunettes.

-Vois-tu quelque chose ? Demanda-t-elle à Dominique.

-Et bien d'après le manuel, si ici c’est bien un singe qui se gratte la tête, elle va devoir faire un choix difficile ou alors c’est peut-être une tasse, donc ça signifierait qu’elle doive se méfier de quelqu’un... Déclara Dom'.

- Mon enfant ... A l’évidence tu n’as pas le don de double vu, mais je m’en doutais. J’ai lu dans mes cartes qu’aucun des élèves de cette année ne serait capable de prédire l’avenir.

Quand Trelawney nous laissa pour s’approcher de la table voisine, je chuchotai :

-C'est n'importe quoi son cours !

- Pourquoi t’as pris cette option alors ?

Je fis mine de réfléchir tandis que Dominique riait du plus discrètement qu’elle pouvait.

- Peut-être parce que j’ai suivi ma meilleure amie dans ses choix ?

- Donc c’est entièrement de ta faute ! Tu sais bien que mes choix ne sont pas ceux qu’il faut suivre !

Le cour finit, nous nous dirigeâmes vers la Grande Salle.

-Il n'y a rien ! Comment je mène l'enquête moi ? Marmonna James, en tournant les pages de la gazette du sorcier.

Je m’assis à côté de lui, Roxanne était à sa droite et lui demanda :

-Tu ne l'as pas lu ce matin ?

-Non Rox'... Je n'avais pas le temps.

-Dit plutôt que tu était en retard ! Pouffai-je.
- Donc je n’avais pas le temps !

Dominique nous rejoignis, un sourire niais sur son visage.

-Mickaël m’a offert un bracelet !

Nous rîmes devant l'expression de Dominique mais nous fûmes interrompu par une fille de grande taille, les yeux gris pleins de larme qui s’avançait vers moi, Maya Abrahams.

-Gracy... Sanglota Maya.

-Qu'est-ce qu’il se passe ? M’inquiétai-je.

-Je me suis disputée avec Lucy ! Je suis une gourde ! Une gourde seule maintenant! Gémit Maya.

-Mais enfin pourquoi ? Vous êtes meilleure amie, non ? Demanda Dominique, surprise.

-Je lui ai dit qu'elle resté plus de temps avec mon cousin qu'avec moi, et ça l’a vexée !

-Maya... Si tu veux j'irai la voir à ma pause, cette après-midi. Proposai-je avec un sourire réconfortant.

-Merci Gracy' ! C'est vraiment gentil ! Sourit-elle à travers ses larmes.

Je l’a comprenait, cela devait être dur, sa seule et meilleure amie passe plus de temps avec son cousin qu'avec elle, un sentiment de solitude. Tenant ma parole, après mon cours de Défense Contre Les Forces Du Mal, où d'ailleurs Tante Mona nous donna les dates où Harry Potter allait venir nous faire cour, je me dirigeai vers Lucy qui tenait la main de Jack.

-Oh ma charmante cousine, Pourquoi m’honores tu de ta visite ?

-Je ne suis pas là pour te parler mon charmant cousin ! Mais pour parler à Lucy. Débitai-je un sourire en coin.

-Moi ? Mais pourquoi ? Répondit Lucy étonnée.

-Et bien... Je veux savoir pourquoi tu t'es vexée quand Maya à fait cette remarque.

-Une remarque ? Quelle remarque ? Interrogea Jack.

-Laisse tomber Jacky'... Dit Lucy en se levant, Et bien, ça m’a vexée car moi je ne dit rien quand elle est avec Mike Jordan !

Je me rappelai que j'avais vu Mike et Maya s'embrasser dans un couloir désert, où ils m'avaient demander de me taire, comme ce que me disait les couples à chaque fois que je les voyait, et comme j’avais une chance indéfinissable pour tomber sur ce genre de situation, j’avais depuis longtemps arrêté de compter le nombre de fois où j’avais entendu cette phrase.

-Oh... Mais... Vous n'avez qu'à rester plus de temps ensemble, toutes les deux ? Proposai-je.

-Mais ça ne vas pas ! Tu ne va pas m'enlever le précieux temps que j'ai avec Lucy ! Râla Jack, refusant catégoriquement cette décision.

-Bien je vais lui en parler se soir, à la salle commune. Mais qu'elle tienne parole aussi ! Trancha Lucy.

-Quoi ? Mais non ! Lucy... Ma beauté des îles !

-N'importe quoi... Pouffa Lucy en rougissant.

Je parti en direction du terrain de Quidditch pour mon entraînement. La semaine suivante se passa sans trop de difficultés, Maya et Lucy s'étaient réconciliées, ce n'était qu'une petite dispute parmi tant d’autres. Un jour, alors que je prenais mon petit déjeuner en compagnie de Molly, qui m'expliquait une loi sur les fonds chaudrons, ou un truc dans le genre, un hibou que je reconnu comme étant celui de ma mère m’apporta une lettre, je reconnue aussitôt l’écriture désordonnée de Debbie,

Seurète adoré,
Nou avons telment hate de te re-voir a Noèl ! N'oublie surtous pas notre cadeaus !Tu nou manque tro tro tro tro, je ne pe plu atenddre ! Maman est contente de tes résultats sauf en Botanique et en Histoire De La Magie, elle veut que tu te concentres plus sur ton travail que sur le Quidditch. (C'é èle ki ma obligé a aicrire ca !)
Gro Bysou grande seur !
Je vis la signature soignée d'Andrew, et la signature négligée de Debbie. J’empruntai une plume à Molly, et j’écrivais au dos de la lettre une réponse rapide :
Vous me manquez aussi, j'ai hâte de vous voir également et je n’oublierais pas votre cadeau, promis ! Désolée Maman pour les mauvaises notes !
Gros bisous votre soeur qui vous aime fort fort fort !

Je signai et donnai la lettre au hibou de ma mère qui picorait les miettes de pain sur la table des serdaigles, à laquelle je déjeunait.
Après un entraînement de Quiddich épuisant, je décidai d'aller prendre une douche, et quand je rentrai dans mon dortoir je vis Dominique encore endormie. Un plan diabolique germa dans mon esprit, je pris Charlot, et le balançai sur sa tête, par chance il miaula.

-Charlot... Il n'est que 11 heures... 11 heures ! S'exclama Dominique.

Je me précipitai dans la salle de bain et verrouillai la porte avant qu’elle ne se rende compte que c’était de ma faute. Je l’entendit se levait tel un ogre et tambouriner l’entrée de la salle de bain.
-C'est sadique ce que tu fais ! Gracy ! Gracyyyyyyyyyyyyyyyyy ! Hurla Dom' si fort que j’aurai juré que même les serpentards pouvait l'entendre dans leur salle commune.

Quand je sortis de la salle de bain dix minutes plus tard, Dominique s'élança vers la porte, sur le chemin elle se prit les pieds dans mon équipements d quidditch qui gisait au sol et tomba, elle continua son chemin en rampant. Elle me surprenait tous les jours !

-Hé Gracy ! Héla Roxanne en compagnie de James tandis que je descendais dans la grande salle.

-Dominique n'est pas avec toi ? Remarqua James.

-Non... Elle vient à peine de rentrer dans la salle bain... Soupirai-je.

James déplia la gazette du sorcier, il semblait chercher un article en particulier. Quand il le trouva, il me mit l'article sous le nez.

-Regarde ça !

Une fuite au ministère aurait laissé échappait que le célèbre sorcier Harry Potter se serait fait attaquer ! Mais l'ex élu ne c'est pas laisser faire, il a pétrifié son ennemie et a découvert que son agresseur n'était autre que Terry Boot, un honnête employé du service de communication avec les moldus jusqu’à aujourd’hui. Le peu d’information dont nous disposons nous permette de vous informer que l’attaquant a été interroger par le chef des aurors mais qu’il n’a laissé aucune information filtré ! L’usage du Véritaserum n’étant autorisé que pour les anciens partisans de Voldemort, M. Potter est toujours dans le flou quand à cette attaque. Il à déclaré qu’il ne souhaitait pas en dire plus tant que l’afaire ne sera pas éclairci.
De Parvati Patil, Journaliste Professionnelle.

-Et bah voilà, tu sais qui c’est maintenant ! Tu vas enfin arrêter ton enquête débile ! Raillai-je.

-Non non, ce n'est pas fini ! J'ai reçu une lettre de mon père pour me rassurer et aussi parce que ça fait des semaines que je le harcèle, il dit qu'ils ont interrogé Terry Boot, seulement il a juste dit qu'il n'était pas seul et qui ne parlerai pas ! Et je veux savoir qui sont les autres ! Insista James.

Je soupirai, et quand j'allai répliquer, Louis se plaça entre nous, se qui fît rire James.

-Comment ça va, Louis ? Demanda James avec un regard moqueur.

-Bien bien...Grogna Louis en ébouriffant ses cheveux d’un geste machinal.

-Ah ! Gracy' ! Jay' ! Louis ! Rox' ! Vous êtes là ! Cria Dominique en courant vers nous.

-Tu as fini ta douche ?

-Oui Gracy', mais ce n'est pas le problème ! Vous avez vu la gazette du sorcier ! Mikaël m'a montré un article ! Oncle Harry a été...

-On sait Dom'... Et ne cris pas comme ça de si bon matin... Se plaignit Roxanne.

-Mais enfin c'est scandaleux ! Attaquer Oncle Harry ! Continua Dominique sans baisser le ton.

-Mais Oncle Harry ne se laisse pas faire ! Affirma Louis.

-Après tout c'est mon père, il me ressemble !

- Tais toi James !

A la fin du petit-déjeuner de Dominique, je la laissai pour rendre visite à Hagrid, mais sur le chemin je croisai Boot, un air anxieux sur le visage et de grosses cernes sous ses petits yeux.

-Oh euh... Martha c'est ça ? Me demanda t-il avec sa tête à claque.

-GRACE ! C'est facile à retenir, non ? T'es vraiment idiot ! Râlai-je. On pouvait voir la haine que j'avais pour lui à dix kilomètre, non mais jeter l'imperium à ma cousine ! Mais il fallait que je me calme, je ne devais rien laisser échapper.

-Calme toi ! Je n'ai rien fait de mal !

-Ooooh vraiment ? Je réalisai ma gaffe avec horreur et j’essayai de me rattraper tantr bien que mal, tu viens juste de m’empêcher d’aller voir Hagrid !

-Bon sinon tu aurais vu Enola ? J'ai quelque chose d’important à lui demander, et si elle pouvait le faire tout de suite, ça m'arrangerais...

-Non Boot ! Enola est... Encore en train de dormir ! Ce n’est pas le moment de l'embêter ! Paniquai-je, qu’est qu’il lui voulait ?

- D’accord mais quand tu la vois, tu peux lui dire que je la cherche ?

-Mais... Mais... Sale monstre ! Crachai-je, et je couru vers la cabane d'Hagrid. Il fallait prévenir Enola, la prochaine fois que je la verrai !
Heureusement pour moi Boot avait l’air tellement préoccupé qu’il ne se formalisa pas d’un seul mot que je lui avait dit.



Enola

La nouvelle de l’attaque de l’auror Potter par le père de Raphaël c’était répandu comme une trainée de poudre à Poudlard.
On n’entendait plus un seul élève qui ne parlait pas de ça. Le seul souci c’etait qu’à chaque fois que j’approchai, les racontars se taisaient. Je savais que cela était dû au fait qu’officiellement je sortais avec Boot mais de jours en jours j’avais envie de leur crier que je le détestais et qu’il n’était qu’un salaud prétentieux ! Cependant je me taisais et attendais le moment propice où il me dévoilera ses intentions et ses plans du début à la fin. Si son père avait attaqué Potter, il devait être l’un de ses complices.
Jonathan m’avait dit que je pouvais arrêter de faire semblant, que les informations que j’avais recueillies suffisaient amplement. Mais je ne pouvais me résoudre à abandonner maintenant. Je pris donc mon mal en patience ignorant les élèves qui se taisaient sur mon passage. J’attendais qu’il se décide enfin à me parler, à me dire ce qu’il attendait de moi, ce pourquoi il m’avait soumise à l’impérium et ce ne sut tarder.
J’allais rentrer dans la tour de Gryffondor que je vis Grace qui arrivait vers moi en courant,

-Ena’ ! Boot te cherche ! Je l’ai croisé en allant chez Hagrid ! Il avait l’air de vouloir te demander un truc pas clair.

-Où est-il ?

-Il est … Quoi !? Tu ne vas pas aller le voir quand même !

-Tu rigoles ? Il faut que j’en profite ! Lui répondis-je en partant en courant.

-Il semblait vouloir aller vers la bibliothèque quand je l’ai vu…

Je fis donc demi-tour et Grace me revit passait devant elle en coup de vent. Tandis que je descendais les escaliers, je me pris Boot de plein fouet.

-Enola ! Je te cherchais justement ! Viens par là ! Me dit-il en me serrant violemment les bras.

-Je… Qu’est ce que tu veux me dire ?

-Depuis quand j’ai besoin d’un prétexte pour te voir ? Mais tu as raison, il faut que tu fasses quelque chose pour moi, tu veux bien ?

-Ca dépend de ce que tu me demandes. Lui répondis-je interloquée.

Il m’entraina derrière une statue, et me serra le bras si fort que je ne doutais plus que j’aurais un bleu demain.

-En fait, ce n’est pas une question. J’ai besoin que tu fasses ce que je te dis sans protester !

-Euh… Et en quoi ça consiste ?

-Je te le dirais juste après avoir trouvé ma baguette. M’expliqua t’il en fouillant ses poches, ah ! La voilà !

-Qu’est ce que tu fais ?

-J’ai besoin que mes ordres soit comme une évidence pour toi !

-Tu… Ne pointes pas ça sur moi ! Criai-je désespérément en le voyant mettre sa baguette contre mon torse.

-Ne te fatigues pas pour rien, j’ai jeté un sortilège pour que personne ne nous entendent. Bon ne bouges plus, Impero !

Une sensation de bien être m’envahit, je me sentais légère et libéré de tout mes problèmes, j’entendais la voix de Raphaël me donner des ordres et je l’écoutai sans chercher à le contredire. Sous le doux son de sa voix, je m’engouffrai dans le passage secret que je n’avais pas remarqué jusqu’à lors situé derrière la statue où nous nous trouvions un instant plus tôt. Les murs étaient rugueux et les escaliers que nous descendions s’enfonçaient de plus en plus loin sous terre. Au bout d’une demi-heure qui m’avaient semblait quelques minutes du à mon état, les marches remontèrent. Je voyais une trappe au dessus de ma tête laisser filtrer quelques rayons de lumière tremblotants à travers de fines rainures. Lorsque nous émergeâmes à l’air libre, je vis vaguement que nous nous trouvions dans un sous-sol éclairé par de simples bougies. Raphaël me fit donc emprunter une volée de marche débouchant sur une boutique qui me paraissait familière. J’avais toujours l’impression de flotter, malgré ça, je captai une discussion à côté de moi.

-Miss Moore? M. Boot? Que faîtes vous là ?

-Rien qui ne puisse vous intéresser… Petrificus Totalus !

Le sort qu’avait prononcé Raphaël fut suivi d’un lourd bruit de corps tombant sur le sol. Mais je n’en tins pas compte, tout ce qui m’importait c’était qu’avec Raphaël je me sentais bien.

-Enola, tu sais voler sur un balai. Tu vas donc te rendre au ministère de la magie, quelqu’un t’y attend pour te donner la suite de ta mission. Je te demande d’obéir à tous ce qu’il te demandera de faire.

-Bien sûr !

J’enfourchai donc le balai que me tendit Raphaël et guidé par mon instinct, je me dirigeai tout droit vers le ministère de la magie. La météo était assez clémente malgré le froid mordant de cette fin de novembre qui annonçait l’hiver.
Je suivis les rails du Poudlard Express, passant à travers une campagne dénué de moldus et j’arrivai à Londres quelques heures plus tard. Durant le vol, je n’avais pas retrouvé mes esprits, et ce fut toujours sous le sortilège de l’imperium que je pénétrai au ministère par l’entrée des visiteurs, que j’avais déjà emprunté en accompagnant mon père à son travail.
Une voix résonna dans la cabine téléphonique défoncée dans laquelle j’avais pris place après que j’ai tapé une suite de chiffre sur le cadran.

-Bienvenue au ministère de la magie. Veuillez décliner votre identité et nous dire l’objet de votre visite.
-
-Enola Moore…
-
J’hésitai, je ne savais pas pourquoi j’étais là… Pourquoi j’étais dans cette rue délabrée de Londres, avec ce combiné à la main ?

-Enola ? Que fais-tu là ?

Je fis volte face, et me retrouvai nez à nez avec un homme de petite stature, au cheveux long, blond vénitiens et bouclés avec de petit yeux bleu-gris et un nez qui semblait avoir été cassé.

-Papa ?

-Que fais-tu là ? Tu n’es quand même pas…

-C’est Raphaël Boot qui m’envoie.

-Tu as été envoyé par Boot ? Me dit-il songeur, je ne pensais pas que ce serai toi qu’il choisirait mais ma foi, ce n’est pas plus mal !

-Pourquoi ?

-Il t’a dit d’écouter les ordres que te donnera un homme au ministère ? Et bien il se trouve que cet homme c’est moi !

Je ne sais pas si c’était le fait de voir mon père, ou la manière de laquelle il avait dit que je devais écouter ses ordres qui me fit sortir de mon état de transe dut à l’impérium.

-Quoi ? Tu es de leur côté ? Pourquoi ? Tu veux faire chuter Potter pour t’attirer la gloire ?

-Tiens on dirait que le fils Boot ne maitrise pas totalement le sortilège de l’impérium… Depuis combien de temps tu sais ce qu’il se passe ?

A ce moment là, je pris peur. Mon propre père était dans les manigances destiné à faire tomber le chef des aurors. Je me demandai si il irait jusqu’à me lancer un sort pour assouvir sa soif de pouvoir, et malheureusement j’eus très vite une réponse.

-Je suis désolée Enola… Ne m’en veut pas… Je fais ça pour notre famille. Dit-il en pointant sa baguette sur moi.

-Pourquoi papa … ? Lui demandai-je d’une petite voix, les yeux emplis de larmes.

-Ma puce, il y a des choses que tu ne peux pas comprendre… Il le faut c’est tout. Impero !

A mon grand désespoir je n’entendis rien dans sa voix indiquant qu’il regrettait son geste, ou qu’il le faisait contre sa volonté. Il y avait au contraire dans le ton qu’il employa une nuance froide de dédain envers moi.

-Bien, maintenant nous allons descendre tous les deux dans mon bureau, je vais te jeter un sortilège de désillusion, je veux que tu fasses le moins de bruit possible, d’accord ?

-Oui papa.

-Arrivés dans mon bureau, je veux que tu ailles, toujours sans bruit dans celui de Potter et que tu y place ça.

Il me tendit un rouleau de parchemin cacheté de cire rouge.

-Puis tu reviens vers moi, et je te ramène à la maison. Il marqua une pause, semblant réfléchir et me demanda, Encore une petite chose Enola, comment à tu fais pour te libérer de l’impérium ?

Je sentis quelque chose se tordre dans mon ventre, je savais que je ne devais rien dire mais mon père répéta d’une voix dure,

-Comment à tu fais Enola ?

-Jo-na… Than.

-Jonathan Thomas ?

-Ou-i.

-Merci ma puce, grâce à toi tout ira mieux maintenant.

Je n’en étais pas si sûr mais en moi tout m’affirmer le contraire, et me disait d’écouter mon père.
Ce fut donc avec ma coopération que nous descendîmes dans le quartier des aurors après que mon père m’ait lancé un sortilège de désillusion qui me fit l’effet d’un œuf cru coulant sur ma tête et se répandant sur mon corps.
Nous ne croisâmes qu’un sorcier qui ne s’intéressa pas à nous en chemin mais l’heure avancé de l’après midi, laisser penser que chacun était dans son bureau affairés à sa tâche.
Comme mon père me l’avait demandé, je fis le moins de bruit possible et me glissai dans le bureau de Potter qui était vide, l’auror en chef étant en mission. Je déposai le rouleau sur le bureau de Potter et revint discrètement vers mon père qui annonça à ses collègues qu’il quittait le travail plus tôt aujourd’hui car il devait s’occuper de son plus jeune fils.
Puis il m’intima de le suivre, me demanda de lui prendre le bras et lorsque nous fûmes à l’écart des regards, il transplana.
Mes intestins se révulsèrent et je sentis mes tripes remontaient dans ma gorge. Lorsque que nous fûmes arrivés à destination, je vomis tout le contenu de mon estomac sur le parquet du salon de chez moi.
Inquiète d’entendre tout ce bruit ma mère arriva paniqué et passa devant moi sans me voir.
-Chéri ? C’est toi ? Tu rentres tôt aujourd’hui, tu es malade ? Dit-elle en voyant le vomi sur le parquet, Recurvit ! C’est super tu vas pouvoir t’occuper de Samuel, j’envoie un hibou à Sainte Mangouste pour leur dire que je prends mon service de nuit, et tiens prend ça tu seras sur pieds en un instant.

-Oui, j’ai pu quitter le travail plus tôt car Potter m’a gentiment proposé de laisser le dossier sur lequel j’étais depuis une semaine et de prendre deux jours de repos. Bien sûr si on m’appelle pour une urgence je devrais m’y rendre mais il n’y a pas de raison pour que ça arrive. Dit-il en embrassant ma mère et en prenant dans sa main le médicament qu’elle lui tendait.

-Ca tombe bien, l’hôpital avait besoin de guérisseur en plus ces jours-ci. Il est possible que je dorme sur place demain. L’approche de Noël rend les gens fous ! Hier, un patient est arrivé en se battant avec une hache qu’il avait ensorcelé pour couper un sapin !

Même dans l’état d’asservissement où j’étais je savais qu’il n’était pas normal que ma mère ne me voit pas, puis je me rappelai que j’étais toujours désillusionnée. Mais comme mon père ne m’avait pas dit de me manifester je ne bougeai pas.

-Bisous, il faut que j’y aille maintenant. Samuel joue dans sa chambre.

-Bon travail ma chérie !
Ma mère partit en transplanant à son tour, me laissant ainsi aux mains de traitre de mon père, que je considérais pour le moment comme mon maître à qui je devais obéissance pour le restant de ma vie.
Il me lança le contre sort de désillusion, et cette fois je sentis une agréable vague de chaleur m’envahir.

-Bien Enola. Tu vas monter dans la chambre de ton petit frère maintenant et t’occuper de lui. Tu ne dois contacter personne en dehors de moi ou de ton frère, et si ta mère rentre tu te caches et tu dis à Samuël de se taire, si il faut tu lui jettes un sort pour qu’il ne dise rien.

-Oui papa.

-Mais d’abord, je veux que tu écrives une lettre au ministère pour moi anonymement. Je ne peux pas l’écrire moi-même, il reconnaitrait mon écriture.

Je pris donc un parchemin et une plume et attendit les ordres de mon père, qui après s’être éclaircit la voix me dicta,

- Monsieur le Ministre, si je me permets de vous écrire cette lettre, c’est parce que j’ai percé à jour des agissements que je ne considère pas digne du chef du bureau des aurors. En effet, pas plus tard qu’hier soir, j’ai surpris Monsieur Potter dans une ruelle sombre autour de l’allée des embrumes. Par le plus grand des hasards, je l’ai recroisé un peu plus loin, dans la boutique malfamé de Barjot et Beurk y cherchant moi-même un produit efficace contre les limaces qui envahissent mon potager . Il semblait ne pas vouloir être suivit et jetait des coups d’œil nerveux autour de lui. Je sais, monsieur le ministre, que je n’ai aucun devoirs à vous donner, mais je pense que si vous fouillez son bureau vous pourriez tomber sur les preuves que Potter pratique des agissements qui mérite d’être éclairé.
Je ne veux pas révéler mon nom, de peur que le célèbre sorcier dont je vous parle intercepte ma lettre et m’empêche de vous faire parvenir ces informations capitales.
Je vous pris d’agréer mes salutations distinguées, en espérant que ce message vous parvienne dans les plus bref délais.

Arrivai à la fin de la lettre, il la cacheta, appela Pollux, notre hibou, et lui dit de s’envoler au bureau du ministre de la magie. Content de lui, il me laissa après avoir une dernière fois vérifié que j’étais toujours sous l’emprise de l’impérium. J’ignorai où il se rendait, mais je fis comme il m’avait demandé allant jouer avec Samuel pour le surveiller.
Il revint une heure plus tard, m’appela dans le salon et guidé par l’impérium je l’écoutai.

-Bon, ça ne fait que deux heures que tu as quitté Poudlard, nous sommes Dimanche, personne n’aura remarqué ta disparition. Bon, maintenant, je vais procéder à un petit nettoyage, Legilimens !

Mon père vu alors tous ce que j’avais tenté de lui cacher, que j’étais sorti avec Boot, que j’avais découvert ce qu’il faisait grâce à Jonathan, que j’étais alors sorti avec Jonathan, que j’espionnais Boot. Mais étrangement il ne sembla pas surpris, mon inconscient fut alors pris d’un terrible ressentiment, et s’il avait…

-Bien je vois que tu confirmes la version de Thomas, Oubliette !

Après mon nettoyage de cerveau tout ce dont je me souvenais, c’était que j’étais sorti avec Boot et que j’avais rompu pour sortir avec Jonathan car il faisait des choses illégales.
-Bien maintenant les faux souvenirs comme avec Jonathan, Impero !
Bon alors, Tu as été la copine de Boot mais tu ne l’aimes plus car son père est méchant et qu’il t’as soumises au sortilège de l’impérium car il t’aimait et que tu ne voulais pas sortir avec lui. Tu n’aimes plus, Jonathan non plus même si c’est lui qui t’as libéré et vous avait rompu ce matin, vous ne vous parlez plus. Pendant les deux dernières heures tu as pleuré dans les toilettes de Mimi Geignarde. Si on te poses des questions, Tu diras que tu ne veux plus jamais entendre parler de lui où même le voir. Si on te parle de Boot, dit lui qu’il t’a dé-soumise du sortilège de l’impérium à ce auquel tu en avais déjà parler et que tu as retrouvé tous tes moyens. Maintenant je veux que tu te souviennes de tout ce que je viens de te dire, que tu le fasses mais que tu ne sois plus sous mon sort. Arrivée à Poudlard retourne dans ta salle commune en pensant que tu reviens des toilettes.

-Oui papa.

Il me tendit son bras, je m’accrochai et je me retrouvai à Près au Lard près du passage par lequel j’étais arrivé où Boot m’attendait toujours. Je vis mon père lui dire ce qu’il m’avait fait et avait sûrement fait à Thomas par je ne sais quels moyens.

-Suis-moi Moore ! Me lança Raphaël avec un air de profond dégoût.

Il nettoya nos traces et lança un sort d’oubli au propriétaire de la boutique qu’il avait pétrifié.
Nous longeâmes les murs sombres du passage secret et nous débouchâmes dans le château, aussitôt les idées qu’avait insufflé mon père dans mon esprits se mirent en place. Les larmes me montant aux yeux je courus vers mon dortoir pour raconter à Vic’ que Thomas et moi c’était fini. Mais ce fut inutile, arrivé dans la salle commune, elle me prit le bras et me dit,

-Je viens de rencontrer Jonathan, et il avait l’air tellement triste que je lui ai demandé ce qui n’allait pas. Il m’a dit que vous aviez rompu !

-C’est vrai, dis-je les larmes aux yeux.
Sayuri_and_Lorelay

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par Sayuri_and_Lorelay »

Alors, oui je sais que ça fait deux semaines, mais je travaillais ! Et j'avais un peu la flemme de le corriger aussi ( désolée Sayuri, ne me tape pas, Dobby va laver vos chaussettes...) Donc c'est e chapitre douze, et il ne se passe pas grand chose mais bon je verrai si je finis le chapitre 13 je le mettrais cette semaine aussi ( si je finis parce que maintenant on n'a plus de chapitre d'avance :? et c'est de ma faute - redésolée Sayuri :| )
Donc voilà en espérant qu'il plaise même si il n'y a pas beaucoup d'action :mrgreen:


GRACE

Jonathan et Enola ne s’aimaient plus... Ou peut-être qu’il ne s’était jamais réellement aimé. Peut-être qu’ils étaient sorti ensemble parce que grâce à Thomas, Enola n’avait plus à s’en faire pour ses souvenirs. Dans tous les cas, cette nouvelle m'avait profondément choquée. Et tout le monde étaient au courant, même Luke qui avait était un peu mis à l’écart de toutes ces histoires. En même temps on ne pouvait que le savoir, dès qu'ils étaient dans la même pièce, un froid glaçant figé tout le monde sur place, Enola avait même, malgré elle, créé une mini tempête de neige dans la salle commune.
La raison de leur rupture resté vague même si Victoire nous avait tout répété après avoir consolé et couché Enola. Une seule bonne nouvelle venait enjolivé ce tableau, c'était enfin les vacances de Noël ! A la gare de Pré-Au-Lard, une foule d'élèves de toutes tailles essayaient de monter dans le Poudlard Express en se poussant, de piétinant, pressé de quitter le froid d’Écosse et de retrouver leur famille . Lorsque nous trouvâmes un compartiment vide, ce fut un soulagement.
Par nous, je voulais dire Molly, Maya, Lucy, Jack, Dominique et moi.

-On se met ici ! Déclara Dom.

Nous nous laissâmes glisser sur la banquette enveloppés dans la douce chaleur du train, et je ne pu faire autrement que de remarquer que Lucy était avec Jack, et que Maya était seule.

-Maya ? Où est Mike ? Demandai-je.

-Et bien je voulais rester un peu avec Lucy mais... Répondit-elle avec un faux sourire.

-Moi je voulais bien ! C'est juste que Jack a insistait... Se justifia Lucy, paniquée que je lui fasse la morale.

-Jack ?

-Et bien Gracy'... Il ne faut pas s'étonner, je te l'ai dit. Mais comme tu as peut être des trous de mémoires, je vais répéter, Lucy ne passera pas moins de temps avec moi qu’avant sous le prétexte que je la monopolise ! Expliqua alors Jack.

-Jack... Fais des efforts ! Soupirai-je, cependant un sourire se dessinait sur mes lèvres.

-Ma charmante cousine, je suis fou amoureux de Lucy, la beauté suprême, et comme je l'aime, je vais rester avec elle le plus longtemps possible avant les vacances !

-Merlin, est-ce que je vais survivre pendant deux semaines avec Jack ? Ricanai-je.

-Tu dit ça, mais en vrai tu es tellement contente de rester avec moi pendant TOUTES tes vacances ! Affirma Jack avec un petit clin d’œil.

Le trajet se passa en rire, en bataille explosive, en Farces Weasley et Maya se retrouva avec les cheveux bleus. Plusieurs personnes vinrent nous dire de faire moins de bruit, mais l’espoir fait vivre, comme on dit chez les moldus ! Le Poudlard Express s'arrêta au quai de la voie 9 3/4 pile à l’heure comme à son habitude.
Une effusion d’au revoir laissa place à les retrouvailles des familles respectives. Je fit un au revoir rapide à ceux qui se trouvaient à ma portée, puis je parti essayer de retrouver un membre de ma famille dans la forêt de sorciers qui s’ouvrait devant moi, mais un garçon accouru vers moi, me stoppant dans mes recherches et me prit dans ses bras.

-Tu croyais vraiment partir sans me dire au revoir ! Râla James en me regardant dans les yeux pour se donner un air sévère.

-Au revoir, James ! dit-je rapidement en attrapant Jack et Maya au passage qui avaient cru apercevoir un adulte Moore.

Après avoir remonter le quai dans sa totalité en traînant nos valises et la cage de Becky, nous vîmes une grande dame, brune aux yeux noisettes, nous faire de grands signes de la main.

-Maman ! S'écria Maya en courant vers Tatie Mona.

-Salut les loulous ! Vous êtes les premiers que je trouve. Dit-elle d’un ton maternelle très différent de celui qu’elle adopté en cours.

-Oui ! Gagné ! S'exclama Jack, le poing levé en l'air.

Britney, Enola et Luke nous rejoignirent quelques minutes après l’air fatigué, surtout Enola qui avait de grandes cernes qui soulignait son regard.

-Bien on va transplaner, vous avez déjà transplaner ? Demanda Tatie Mona.

Nous fîmes tous non de la tête sauf Enola.

-Ena' tu as déjà transplaner ?

-Euh... Non Gracy'... Enfin si... Euh... Je ne m'en souviens pas. Avoua Enola, perdue.

-Bon, ce n'ai pas grave Ena' tu doit être fatiguée, les poches sous tes yeux le confirme. Bon le transplanage d’escorte c’est simple, tenez vous par la main, comme ça, c’est très bien. Grace, Jack donnait moi votre main. Non Jack, reprends celle d’Enola. Et la mienne. Les deux. C’est bon ? Expliqua Tatie Mona en vérifiant que tout le monde étaient bien attacher. Elle transplana sans nous prévenir et je n’eus le temps d’apercevoir qu’un tourbillon qui tournait très vite autour de moi, je me sentie écrasé, enfermé dans ce tourbillon, ma gorge me serra, mon estomac remonta dans ma gorge. Je serrai plus fort les mains de Britney et d'Enola. La sensation désagréable du transplanage s’arrêta. j'ouvrai mes paupières avec soulagement. Nous nous trouvions devant le portail du Manoir Moore. C'était un immense bâtiment fait de pierres grises cendrées, surmonté d’une grand porte en bois de chêne foncé, d’un toit noir charbon, et de balcons à chaque fenêtres. Ce manoir m'avait toujours fait rêver, les chemins du jardin en dalle de marbre autour d’un petit lac entourés de cerisiers où des bancs en bois clair semblait nous demander de nous assoir. On pouvait comprendre que Grand-père et Grand mère étaient assez riches parce qu’il y avait des flamands roses sur les bords du lac. Grand mère ouvrit les portes du manoir et se dirigea vers nous.
Grand-mère Moore était une femme grande, toujours habillée élégamment, un chignon serré et strict à la McGonagall, des yeux bleus clairs et un maquillage parfait sûrement fait par leur elfe de maison (payé depuis la loi Granger de 2015) qui se nommait Elwing.

-Mes petits vous m'avez tellement manqué ! S'exclama-t-elle, en prenant dans ses bras chacun de ses petits enfants à tour de rôle.

-Nous aussi tu nous as manquer charmante Grand-mère ! La salua Jack avec son habituel regard charmeur.

Elle rit, et nous fît signe d’entrer. Dans ce manoir des chambres nous étaient destinées chaque années. Je la partageais cette année avec Enola et Britney car l’aile ouest du manoir était en travaux. On nous attribua la chambre bleu. Luke et Jack eurent plus “petite” chambre du manoir, Gordon, Andrew et Samuël obtinrent la chambre verte. Maya, Debbie et Heïdi dans la chambre rouge. Après s’être installer, nous décidâmes de descendre car nos parents étaient arrivés.

-Gracy' ! Tu vas tout nous raconter de Poudlard ! Maintenant ! Ordonna Debbie, encore débordante d'énergie, ses cheveux attachés par un chignon bâclés.

-Debbie, laisse Gracy' tranquille, elle nous racontera tout demain. La résonna Andrew calmement, même si il avait envie de connaître le château plus que ce qu’en disais ses livres, depuis son plus jeune âge il lisait énormément.

-Merci Andrew... Soupirai-je contente de ne pas être obliger de tout raconter maintenant.

Je vis mes parents, vue leur tête ils voulaient me parler de mes notes en botanique et histoire de la magie. Ni une ni deux je m'éloignai le plus d'eux et alla rejoindre Enola qui parlait avec Samuel. Le premier repas au manoir se fit dans la bonne humeur familiale.

-Si si ! Je vous assure, trois sorciers m'était tomber dessus et ils affirmaient que j'étais un moldu qui avait vu des sorciers faire de la magie ! Donc pour leur prouvait que j'était un sorcier, j'ai sortie ma baguette et je leur ai donner une bonne leçon ! Se vanta Grand-père, vêtue de sa robe noir de sang-pur.

Il était d'une taille normal pour un homme, brun aux yeux noisettes, et on pouvait voir que c'était un sang-pur à sa façon de marcher, un Serpentard né, selon les termes de son époque. Il ressemblait à un vrai sorcier sang-pur, mais lui n'avait aucun préjuger sur les sang, la preuve il s'était marié avec une sang-mêlé de serdaigle, et avait eu quatre enfants gryffondor avec elle : Oncle Jason, Ma mère Mandy, Tatie Mona et Oncle Logan, dans l'ordre.

-Personne ne te crois, la vrai histoire c'est qu'ils t'ont reconnu car tu as travaillé au ministère dans ta jeunesse. Assura Andrew, franc.

-Mais je suis encore dans ma jeunesse !

-Mais oui Grand-père ! Pouffèrent Heïdi et Samuel en même temps, ensemble ils étaient tous les deux les pro de la bêtise.

Heïdi ressemblait à Maya, mais en miniature.
Ils m'avaient tous manqué. Ce manoir, Grand-père Grand-mère, tous mes cousins-cousines qui n'étaient pas encore à Poudlard, mon frère et ma soeur, mes oncles mes tantes et mes parents.

-Jason, ta fille à déjà transplané ? Demanda Tatie Mona, ma marraine, à Oncle Jason, mon parrain.

-Ma fille ? Transplaner ? Je le saurai ! Assura Oncle Jason, en prenant bien soin de ne pas regarder Tatie Mona dans les yeux, il prêtait plus d'attention à son verre.

-Bon les enfants montez à l'étage, et couchez les plus petits. Exigea Tatie Pénélope, un verre de vin à la main, ses cheveux lâchés.

Nous montons tous à l'étage. Enola alla coucher Samuel et Britney alla coucher Heïdi.

-Debbie, Andrew, allaient vous coucher... Répétai-je pour la millièmes fois.

-Nous ne sommes pas petits ! Protesta Debbie, les sourcils froncés.

-Moi j'ai un livre à finir. Renchérit Andrew, sortant son nez de son bouquin "L'histoire de Poudlard".

-Andrew tu peut très bien le lire dans ton lit ! M'exclamai-je.

Andrew voulant ne pas chercher de conflits, se dirigea dans sa chambre en acquiescant.

-Traître ! Hurla Debbie en pointant du doigt le concerné. Tu es mon jumeau tu dois être comme moi !

- Qui te dit que ce n’est pas toi qui doit être comme moi ?

Debbie buga pendant un bon quart d’heure, puis elle décréta qu’elle était la fille donc qu’elle avait raison et elle monta dans sa chambre avec 3 cartes de chocogrenouilles qu’elle avait mangé en réfléchissant : Dumbledore, Morgane et Merlin. Je m'affalai dans le fauteuil de la salle de jeux de l'étage. C’était une salle aux murs beiges, avec un parquet extrêmement glissant tellement il était ciré, sur une demande de Luke et Jack pour faire, je cite “Comme une pâte en noir”. Il passaient des heures à glisser dessus en chaussettes. Des jouets magiques, des étagères remplis de livres pour tous les âges, des fauteuils encore plus moelleux que ce de la salle commune de Gryffondor étaient éparpillés aux quatre coins de la pièce.

-Mais qui peut lire autant de livres ! S'extasia Jack bloqué sur une étagère qui n'était pas là l'an dernier. Elle avait été rajouté par Grand-père.

-Andrew peut en lire autant, et puis c'est parce que toi tu ne lis jamais que c'est pareil pour les autres.

-Gracy'... Tu me déçois, tu ne connais rien de ton cousin préféré... J'ai lu tous les manuel et livres de la bibliothèque ! Enfin j’ai lu les couvertures. Quand je suis allé à la bibliothèque. Une.. Non six foix depuis le début de l’année ! Dit-il en bombant le torse.

-Alors un, tu n'as surement pas lu la couverture de ceux de la réserve et de deux, ce que tu as fait les six foix où tu es allé dans la biblio, c'est batifoler avec Lucy. Pouffa Britney.

-Une chose que tu ne connaîtras sûrement jamais, car avec Ted... Commença Jack, mais il fut couper par Britney.

-JACK CYRUS MOORE !!! Cria Britney en l'amenant par le bras dans la salle de bain des filles au fond du couloir.

Une petite voix nous fit baisser la tête,

-Je n'ai pas tout compris. Enfin c’est mes frères et sœurs, aussi bête l'un que l'autre. Marmonna Gordon, le petit garçon mât, aux yeux bleus et aux cheveux châtains, qui empilait des cubes changeant de couleurs dès qu'on les touchaient.

Après une heure où tout le monde s’amusa avec tout et n’importe quoi dans la salle de jeux , Oncle Jason coupa ce moment en nous demandant d'aller nous coucher. Je rentrai dans la chambre bleu, mon lit était celui du milieu je vis à ma gauche Britney énervée à cause de Jack. Enola, elle, regardait au plafond bleu les nuages blanc peint par notre grand père, qui grâce à la magie se déplaçaient nonchalamment. La lumière s’éteignit et nous nous endormîmes sous les nuages. Pendant la nuit j’entendis Elwing placer des bouillottes à nos pieds, sûrement sur une demande de Grand-mère.

ENOLA

Splatch !
Un déluge d’eau glacé me réveilla en sursaut. Hébétée, je regardai autour de moi pour voir l’auteur de ce crime qui méritait Azkaban à vie ! J’aperçu que je n’étais pas la seule à avoir fait les frais de cette blague de mauvais goût lorsque je vis Britney sortir en trombe de la chambre en criant le prénom de son frère et Grace qui me regardait d’un air tout aussi perdu que moi. Il n’y avait pas cinquante personnes qui aurait pu avoir cette idée débile et en un éclair je bondis sur mes pieds sur les traces de Britney, Grace, toujours perdu, sur les talons en hurlant,

- LUKE ! JACK ! Vous allez nous le payer cher !

Je vis un éclair de compréhension passer dans le regard de Grace et aussitôt elle se mit à hurler encore plus fort que Britney et moi réunit,

- TREMBLEZ MORTELS DEVANT LA TOUTE PUISSANCE DIVINE ! MA VENGEANCE SERA TERRIBLE !

Et aussitôt une course poursuite s’engagea dans la maison. Britney, qui avait récupéré son balais poursuivait son frère en lui lançant des sortilèges de chauve furie. Grace et moi qui n’avions pas encore 17 ans étions condamnées à poursuivre Luke en lui balançant tout ce que nous avions sous la main. Arrivé dans la cuisine, alors qu’il ne restait que des casseroles et des couverts à lancer et que Grace s’emparait déjà d’une fourchette dans la main droite et d’un couteau dans l’autre, notre grand-mère mit fin à la bataille,

- STOP! Vous n’avez pas honte ? Filez vous préparez ! Le petit déjeuner sera servit dans une demi heure. Britney, Luke, vous allez réveiller les petits. Et en douceur ! Crut-elle bon d’ajouter en voyant mon frère sourire discrètement.

- On peut jamais rigoler ici, marmonna t’il.

- Arrête de parler dans ta barbe ! Enfin non pas dans ta barbe tu es imberbe encore excuse moi. Arrête de marmonner dans ton menton !

Sur ces dires véridiques tout le monde éclata de rire sauf Luke, bien entendu, qui était occupé à imiter ma grand-mère d’une façon qui ne lui plu pas puisqu’elle le priva de gâteau yaourt au petit déjeuner, qui était son aliment préféré.
Je le suivis dans les escaliers, il fallait que je lui explique ce qu’il c’était passé ces trois derniers mois, il été, comme toujours, à côté de la plaque.

-Luke! Attends moi s’il te plaît ! Faut que je te parle !

- De mon manque absolu de virilité ou d’un truc sérieux ?

- Arrête imbécile tu sais bien que je ne moquerais jamais de toi, j’aurais trop peur des représailles d’un serpentard imberbe. Dit-je en riant.

- Ouais bah si tu continues tu comprendras la colère d’un serpentard imberbe !!! Me répondit-il sur le même ton, en m’accompagnant dans mon rire.
J’étais la seule qui pouvait se permettre de faire des remarques sur lui pour une seule raison, on se ressemblait beaucoup et pour lui toutes critiques était automatiquement détourné sur l’autre. Même si pour la barbe ça ne marchait pas vraiment.

- Non plus sérieusement, tu t’en étais arrêté où ? Lui demandai-je.

- Où de quoi ?

- De Bootletrouducul. Dit-je d’un trait.

- Quoi ? De Boot ? Bah... Il eu la bonne idée de prendre un air gêné, de quand on a parlé chez Hagrid de nos différents. Pourquoi tu lui à parler comme je te l’avais demander ?

- Euh... Peu importe. Alors en fait, Boot m’avait soumise à l’imperium et ...

- QUOI ?!

- Calme toi ! Laisse moi finir ! Alors donc il m’a soumise à l’impérium parce qu’il m’aimait et que je ne l’aimais pas mais Jonathan a réussi à rompre le sortilège et après je ... Bah je suis sorti avec Thomas... Je marquai une pause, pourquoi avait-on rompu déjà ? Je sentis les larmes me montais aux yeux mais je les retins.

- Tu es sorti avec Jonathan Thomas ? Le gars qui t’embête depuis tes onze ans et que tu détestes le plus au monde ?

- Oui mais c’est parce que je pense que je lui devais être reconnaissante de m’avoir libéré de Boot... Enfin, je crois... Je pense.

- Comment ça se fait que je suis toujours le dernier au courant ? Et quand on rentres à Poudlard, je tue Boot ! Je le découpe, l’écorche, le traîne à l’arrière d’une “voie dur” comme les moldus disent, le trempe dans un chaudron de potion de mort vivant, le met au milieu d’acromentules pour qu’elle le mange, le... Clama Luke.

- Si tu veux. Bon, voilà. Et toi et Joanne ça va ?

- ...arrache les ongles uns par uns, lui met la tête dans une bouse d’hyppogriffe. Qu’est ce que tu dis ? Oui tout va bien avec Joanne. D’ailleurs tu es toujours avec Thomas ?Me demanda t’il d’un air dégouté.

- Non... Cette fois ci, je ne pus retenir mes larmes et Luke me prit dans ses bras.

- Tu veux qu’il accompagne Boot ? Ou que je le tue sans artifice ?

Il réussi à m’arracher un petit sourire et me serra plus fort dans ses bras. Je l’entendis me chuchoter à l’oreille,

- Tu me garderas un bout de gâteau yaourt ?
cochyo

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par cochyo »

Tout rattraper :D je ferais un commentaire constructif quand j'arriverai à réfléchir !
lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Le CHAPITRE 13 avec pas trop de retard mêm sui j'avais dit que c'étais possible qu'il soit mis en avance je ne l'ai pas fait ... Mais bon le principal c'est qu'il soit là ! En espérant qu'il vous plaise !!! Voilà


GRACE
Les semaines chez mes grand-parents étaient toujours mémorables, même si les réveils de Luke et Jack étaient toujours exaspérants, rien ne changeait jamais. Ce soir, c'était déjà le réveillon de Noël, ce qui voulait aussi dire : journée de préparation et Grand-mère stressée comme jamais.

-Elwing ! Sil te plaît, déplace le sapin de deux centimètres vers la droite, et non pas les serviettes bleues ! Les serviettes rouges, enfin Elwing ! Cria-t-elle en mettant les couverts en argents.

-Et pourquoi pas les serviettes vertes ? Demanda Grand-père en déposant la gazette du sorcier sur la table en bois de hêtre datant du XVIème siècle.

-Parce que c'est moi qui décide Robert ! Et enlève ton journal de la table !

-Dorothée... Calme toi enfin.

-Elwing ! Les grandes assiettes ! Les verres en cristal ! Mets des guirlandes sur le lustre, oui, les bleu ! Débita Grand-mère.

J’essayai de m’éclipser discrètement vers le jardin mais ce fut en vain.

-Gracy' ! Comment ça va ma chérie, tu vas aider Grand-Mère, elle se fait vielle, Sourit-elle.

Comment refuser quelque chose à Grand-Mère quand elle me souriait comme ça, d'ailleurs elle ressemblait un peu à Jack quand elle faisait ça.

-Oui Grand-Mère, que veux-tu que je fasse ?

-Décore le sapin avec Jack, en bleu et blanc. Allez ma puce, file maintenant.

Je me dirigeai donc vers le séjour ouvert sur la grand salle a manger, le sapin de quatre mètres était posé à côté de la commode où les photos de notre famille s’entassaient, devant une grande cheminée en brique avec de grands et confortables canapés en cuir noir. Des guirlandes étaient accrochaient au murs, et sur la cheminée. - Grand mère détestait la chasse mais grand père adorait, ils en étaient donc arrivaient à ce compromis - Une fausse tête de cerf tout en haut de la cheminée, le cerf portait un bonnet de noël, comme Jack d'ailleurs.

-Ma charmante cousine ! Tu vas m'aider à décorer ce charmant sapin ! Je vais t'expliquer le protocole, alors on dépose la neige éternelle qu’a fait apparaître grand mère sur les branches, on espace chaque boules de noël de minimum 5cm et maximum 1ocm, grand mère à été intraitable sur ce sujet. Ensuite on met l’étoile à paillettes, on demandera à Elwing de nous faire voler en haut. M'expliqua-t-il en détails, en faisant de grands gestes de mains.

-Tu viens de répéter mot pour mot ce que Grand-Mère t’as dit ? Pouffai-je, en me frottant les yeux.

-Elle est encore calme, donc il ne vaut mieux pas qu’on la mette en colère en faisant quelque chose de travers. M'avoua-t-il en commençant à répartir la neige sur les branches du sapin.

Je le rejoignit et après une heure de décoration, le sapin était fini. Grand-Mère arriva, son chignon totalement défait, et pour cause, elle n’arrêterait pas de courir partout.

-Il est magnifique les enfants, imaginaient ça avec plein de cadeaux en dessous ! S'extasia Grand-Mère, le sourire au lèvres. Elle jeta ensuite un sort au sapin, ce qui e pour effet de le faire danser doucement.

Vers 17 heures, il y eu des bouchons au niveau des salles de bains. J'avais réussi à rentrer dans une salle de bain avec Debbie, une immense salle de bain ! Dans la maison il y avait quatre en tout dont deux géantes. Chacune de ces pièces comportaient deux douches ou deux baignoires, excentricité de sorciers. Debbie et moi étions tomber sur deux douches. Un peu plus tard, propre comme des licornes, nous nous habillions en tenue de noël. J'enfilai une robe blanche, cintrée avec une ceinture en tissu beige à la taille, un collier avec une pierre blanche, des ballerines noires avec un petit nœud blanc, des bracelets d'argents que Tatie Mona m'avait offert à mon anniversaire, puis j’attachai cheveux en queue de cheval noué avec un ruban de la même couleur beige que ma ceinture.

-Regarde Gracy' ! M'appela Debbie, souriante.

Elle portait une chemise blanche rentrée dans une jupe noir qui s'arrêter au dessus du genoux, des ballerines blanche vernis avec de la dentelle sur le devant de la chaussure, ses cheveux nattée avec des rubans noirs et des petite fleur blanches également partout dans ses cheveux.

- Tu es magnifique Debbie !

Nous mettons des paillettes sur nos paupières pour faire plaisir à grand mère qui tenait à ce que toutes ses petites filles brillent de milles feux et descendons dans la salle à manger. Je m'installai à côté de Jack qui avait vêtu une robe de soirée noire et blanche crème, il portait la même que son père, Oncle Logan. Debbie s’installa à côté d’Andrew et de Samuel.

-Grand-mère à dit qu'Elwing a fait des pommes dauphines avec du poulet. Révéla Jack, avec un air faussement mystérieux.

-Wow, je suis étonnée, elle a changeait la dinde en poulet ! Ce Noël sera totalement différent ! Ricanai-je.

-Bas au moins on mange autre chose que de la dinde, sur toute mon existence je n'ai jamais manger de poulet à Noël !

-C'est sur, ça va changer ta vie... Soupirai-je amusée.

Le repas se fit comme tout les autres, sauf que Grand-Mère était fière et avait annoncée qu'elle paierai un nouvel elfe de maison ! Vers minuit tous le monde alla se coucher fatiguée et pressée d'être le lendemain. Cette nuit je n'arrivai pas à m'endormir facilement, rêvant les yeux ouvert des cadeaux que j’aurais à mon réveil. Le lendemain je fut levée par Jack qui me tira littéralement de mon lit.

-Jack... Laisse moi au moins me lever... Râlai-je, la tête sur la moquette et les jambes encore sur le lit défait.

-Dépêche toi alors ! C'est le matin de Noël au cas où tu l'aurais oublié ! Cria-t-il en me relevant.

Nous descendîmes donc les escaliers bruyamment après que j’ai enfilé mes chaussons et nous arrivâmes dans le séjour où tout le monde, déjà debout, nous attendaient impatiemment.

-Grace, Jack on attendaient plus que vous. Les enfants vous pouvez ouvrir les cadeaux ! Déclara Grand-Père en montrant du doigt le sapin perdu sous le trop plein de cadeaux de toutes les couleurs à ses pieds.

Je me précipitai avec Jack au pied du sapin et rassemblais les cadeaux qui m’étaient destiné. J'avais reçu de Dominique un nécessaire à balais avec un magazine moldus sur les voix dures, des sortes d'engins qui se déplaçaient avec des roues, c'étaient en quelques sortes les balais des moldus sauf que c'étaient au sol, beaucoup moins amusant. Tante Carol qui était une moldue voulu m'expliquer mais j'avais d'autres cadeaux à ouvrir. James m'avait envoyer une paire d'oreilles à rallonge, et un livre intitulés "Les meilleures blagues de sorciers de ces deux derniers siècles" écrit par son oncle George. Mes parents m'avaient offerts un livre sur l'histoire de la magie et un Rapeltout, pourquoi ? Je n’en n'avait aucune idée. Ils me prenait pour qui ? Mes parents étaient incompréhensibles. Ce qui m'avait le plus étonnée était un pull façon Weasley, Enola et Jack en avaient reçu un aussi, dans le paquet il y avait un petit mot avec marquée dessus "Bon Noël Grace, ceci est un pull Weasley, c'est parce que tu viens au Nouvel An, ta cousine et ton cousin en on reçu un aussi normalement, et comme vous êtes des amis de la famille, vous êtes de la famille. Gros Bisous, Mrs Weasley (La Grand-Mère de Dominique)" Je jetai un coup d’œil sur mon pull façon Weasley, il était mauve et un G tricotée en violet foncé sur le devant du pull. C’était très touchant de la part de Mme Weasley d’avoir pensait à nous.

-Toi aussi tu en as reçu un ! Moi il est bleu clair ! S'exclama Jack en enfilant son pull surmonté d’un immense J, par dessus son pyjama.

On montra tous nos cadeaux à nos parents. Tatie Mona et Oncle Jason m'avait offert une chaine en argent. Ma mère avait offert à Enola un bracelet qui changeait de couleur selon l'humeur, c'était un objet magique italiens. L'après-midi, Jack, Enola et moi allions chez Bill et Fleur, dans leur maison, la chaumière aux coquillages. Nous avions bouclés nos valises depuis la veille mais je rajoutai le cadeau destinée à Dominique, que je venais d’achever d’emballer avec le papier cadeau de mes propres cadeaux, car à ma grande honte je n’avais penser qu’hier à l’emballer et le papier avait déjà été monopolisait par grand mère qui emballait tous les paquets.

-Mon trésor tu donneras ça à Mr et Mme Weasley. Me demanda ma mère en me donnant un gâteau au chocolat dans les mains.

-Tu peux les appeler Bill et Fleur il préfère, maman.

-Gracy' ! Ce n’est pas poli ! Signala maman.

-Qui c'est qui nous amène ? Demanda Enola qui venait de rentrer dans la chambre.

-Ton père, Ena'. Répondit-elle à ma cousine, en lui donnant à elle aussi un paquet.

-Qu'est que c'est ? C'est pour Bill et Fleur ? Pourquoi ? Interrogea Enola, les sourcils froncés.

-Ce sont des meringues, et appelle les Mr et Mme Weasley ! Ordonna maman.

-Ils ne veulent pas qu'on les appellent comme ça... Tu verrais la tête de Fleur quand on l'appelle Madame...

-Enola... Tu es une grande fille ! Résonna Maman.

-Une grande fille qui n'aiment pas voir Fleur en colère ! Affirma Enola en partant.

-Mme Weasley ! Corrigea Maman en suivant Enola.

Je sorti dans l'allée du Manoir Moore, pour attendre Oncle Jason, Enola et Jack. Je regardai le Manoir en face de celui de Grand-Père. Enfin en face était un bien grand mot: après le parc des deux habitations et une grande route en terre battue entre les deux, il y a avait les voisins. Un grand Manoir froid avec un jardin peuplé de paons. Le Manoir des Malefoy, plus particulièrement Lucius Malefoy , celui qui possédait ce manoir, un grand ami à Grand-Père, même si ils s'étaient éloignés avec la guerre, lorsque Malefoy était allez en prison et même si ils n’avaient pas les même idéaux, ils dînaient régulièrement ensemble maintenant. Malgré tout, ils avaient toujours étaient en compétitions à savoir qui avait le plus beau manoir, le plus d'argent, bref de vrais enfants. A quelques kilomètres, ils y avaient aussi le Manoir des Zabini, après tous nous étions dans un quartier de riches sorciers et la plupart étaient des sangs purs même si avec la guerre cet distinction s’était tari.

-Bon on va transplaner, accrochez vous à moi et ne lâchez pas votre valise, je ne veux pas aller la rechercher en Roumanie par exemple. Exigea Oncle Jason.

Nous nous accrochâmes à lui et transplanâmes, la même sensation qu'avec Tatie Mona m’envahit, à peine une différence d’envie de vomir. Arrivé sur la plage en face de la maison de Bill et Fleur, Enola tomba sur le sable.

-Ena' ça va ? M'écriai-je en relevant ma cousine.

-Enola, tout va bien ? Demanda Oncle Jason à ma suite.

Jack jugea qu'il ne devait pas répéter une troisième fois la même phrase, donc il se tut et se contenta de regarder Enola avec inquiétude.

-Oui oui... Juste une impression étrange... Je ne sais pas. C’est pas grave. Déclara Enola.

-Une impression étrange ? Tu viens de transplaner pour seulement la deuxième fois de ta vie ! C’est normal. En plus, ça doit être la soirée d’hier qui te met dans cet état c'est tout ! Trop de fond d’hydromels sans doute ! La rassura Oncle Jason, en regardant ses chaussures couvertes de sables.

-Oui tu as raison, papa...

-ENOLA !! TU ES LA!! Hurla une voix familière, celle de Victoire.

Sur ce cri, après avoir salué Victoire de loin, Oncle Jason transplana. Je le trouvais vraiment bizarre avec sa fille, il ne la regardait plus quand il lui parlait et l'histoire de transplanage me semblait louche. Victoire était entrain de courir tant bien que mal dans le sable et sauta dans les bras d’Enola, qui avait repris ses forces en entendant la voix de sa meilleure amie. Dominique arriva quelques minutes après et me sauta également dans les bras. Louis arriva à sa suite mais pas en courant, serra la main de Jack de façon et lui donna une tape amicale dans le dos qu’il voulait très virile.

-Les filles alors... Se prendre dans les bras, n'importe quoi ! Chuchota Jack à Louis en nous observant.

Sur ses salutations émotives, nous rentrâmes dans la chaumière aux coquillages. Enola donna son paquet de meringues, Jack sa tarte au citron et moi mon gâteau au chocolat à Fleur.

Enola
La maison de Victoire était la plus belle maison que je n’avais jamais vu. Même si mes grands parents n’étaient pas loin derrière.
Elle était situé sur une plage de sable fin, face à la manche. Un sortilège maintenait la maison au sec sur un banc de sable lorsque la marée montait.
De l’extérieur la chaumière aux coquillages reflétait en tout point son nom. Les murs était blanc sablé couvert de coquillages rose pâle, porcelaine, bleu ciel et nacré. Les nombreuse fenêtres de la maison étaient enchantées et laissaient apercevoir les remous de la mer se brisant sur les carreaux. Leurs rebords étaient constitués de bois flottés comme la porte d’entrée qui brillait par sa discrétion. Le toit n’en était pas un, puisqu’il était composé d’une terrasse transformé en un magnifique jardin luxuriant par Fleur éclatant de couleur contrastant avec les couleurs clairs et pastels du reste de la maison.
En entrant, on était accueillis par un chaleureux salon où un poêle à bois brulait sans cesse au milieu de la pièce, d’un feu magique lançant de tant à autre des flammes roses, vertes et bleus pastels. Une table basse, trouait en son centre, encadré cette source de chaleur et permettait au habitants de la maison de poser leur chocolats chauds les soirs de grands froids, enveloppés dans de gros plaids “made in Mamie Weasley” et affalés sur de gros canapés ainsi que des fauteuils et des poufs moelleux disposé autour de façon conviviale.
Le sol était en un parquet qui n’était pas sans rappeler le bois flotté de la porte d’entrée mais aussi de toutes les autres portes de la maison.
De l’autre côté du salon une immense table en chêne surmontée d’une nappe écru et de deux bouquets de fleurs du jardin était entourée de chaise molletonné de coussin gris pâle sur un cadre blanc.
Des escaliers en pierres polies menait à l’étage qui desservait quatre chambres et deux salles de bains, une parentale et une pour leurs enfants. Elles étaient en tout point similaire, comportaient chacune une baignoire sur pieds trônant au centre de la pièce, sur un tapis de bain bleu pastel lui même sur un sol en galet. Les murs étaient sertis d’une mosaïque nacré qui laissait apercevoir la mer avec des dauphins à l’horizon. Avec un peu de chance, on pouvait même voir des baleines et des sirènes.
Je ne connaissais que la chambre de Victoire assez bien et en détails pour pouvoir dire que je m’y sentais comme dans ma propre chambre. Elle avait tendu un grand drap sur son plafond serti de motif ethnique bleu et blanc et avez placé de petites lumières qui brillaient tels des lucioles dès que la nuit tombait. Son lit fait de bois flotté également, trônait au centre d’un mur cerné de chaque côtés de petites tables en bois blanc verni. Ses murs étaient blanc laiteux et un pan entier était réservé au photo de ses amis et de sa famille.
Une porte fenêtre s’ouvrait sur une terrasse qui reliait toutes les chambres entre elles, et faisait le tour de la maison.
Je venais tous les étés dans cette maison, généralement, j’y passais deux semaines puis Vic’ venait chez moi deux autres semaine. Mais cette année, c’était la première fois que j’y venais pour le nouvel an. Habituée des lieux, je montrai le chemin à Grace et Jack qui y venait pour la première fois. J’indiquai les chambres respectives de leurs amis et je déposai mes propres bagages dans la chambre de Victoire qui me rejoignit presque aussitôt.

- Ena’, il faut qu’on parle.

- Encore ? Me lamentais-je. Tu vas pas recommencer avec Jonathan ?

- Si et justement je me disais que votre séparation n’avait aucun sens !

- Tu m’en parles tous les jours. Même quand j’étais chez mes grands parents tu m’envoyais un hibou matin et soir. Et je te répondais toujours la même chose !

- Oui je sais, que tu ne l’as jamais aimé et blablabla et que tu es sorti avec lui par redevance et blablabla. Sauf que non ! Tu l’as aimé Enola !

- Je sais quand même si j’aime les gens ou pas ! Rétorquai-je.

- Alors pourquoi ton frère m’a dit que tu pleurais encore ? Par redevance ?

- ... Mon frère ? Comment ?

- C’est parce que tu l’aimes et qu’il n’y avait aucune raison valable à votre rupture ! Me cria t-elle presque.

Trois coup distinct à la porte nous fit tourner la tête vers Louis qui semblait vouloir nous dire quelque chose.

- Euh les filles, Maman nous appelle.

- Dis lui qu’on arrive tout de suite.

- Non mais elle a dit maintenant et pas dans deux heures sinon elle criera encore plus fort que toi et en français...

Je vis des frissons remontaient dans le dos de Victoire. Pour eux quand leur mère se mettait à hurler en français c’était de très mauvais augure. J’avais assisté une fois à une scène de ce genre car Dominique avait ramené un très mauvais bulletin à la maison. Personne n’avait compris ce que Fleur avait dit mais le message était passé clairement, plus jamais de mauvaises notes.

- On descend.

- Super !

Nous dévalâmes les escaliers en vitesse,

- Ah les filles ! Ca tombe bien que vous soyez là ! Normalement c’est Louis qui le fait mais puisque vous êtes en bas.

On se regarda avec Victoire, d’un même regard de victime d’une machination et qui prévoyait une revanche en bonne et du forme.

- Vous pouvez répandre la bouse de dragon qu’a ramener oncle Charlie dans le jardin ?

- Oui maman... Se força à répondre Victoire en m’entrainant dans le jardin.

Tout le temps que dura notre dur labeur, nous le consacrâmes à un plan de vengeance envers son frère. Et je dois avouer que la bouse de dragon nous aida en partie.

- On pourrait le noyer ? Suggéra Victoire, rouge de sueur et de colère.

- Non, la mort serait une vengeance trop douce.

- Tu as raison. Elle regarda autour d’elle. J’ai une idée bien meilleure.

Je compris que cette idée était la meilleure idée du millénaire lorsque je vis un sourire diabolique s’afficher sur son visage. Elle me fit part de son idée et ensemble nous partîmes d’un immense rire diabolique.

Dans la soirée, Fleur trouva des traces de pas de Louis partout dans la maison. Des traces de pas à la bouse de dragon. Peu avant Victoire avait fait part à sa mère d’une dispute qui aurait eu lieu dans le potager entre elle et son frère, où son frère aurait piétiné les salades et se serait enfui voulant la faire accuser à tord. Elle avait réussi à replanter les salades.
Ces traces de pas vinrent appuyés les arguments de Victoire et Louis sans comprendre pourquoi se vit se faire passer un savon et devoir passer du savon par terre.

- Louis Weasley ! Tu nettoieras tes cochonneries avec cette éponge et sans magie ! Et tu seras privée de dessert !

Le regard noir qu’il nous lança, ne laissa pas de doute sur le fait qu’il savait qui était les coupables de sa punition. En plus, tout le monde savait que le gâteau au chocolat était son dessert préféré.
Les six jours précédant la nouvelle année furent six jours de guerre constante. Dominique se retrouva avec les sourcils arc en ciel, Victoire se vit pousser une barbe plus longue que celle du père noël, Louis se retrouva avec des piercings façon moldus sur tous le visage, Jack se réveilla avec de l’herbe à la place de ses cheveux, Grace s’était transformé en canari géant après avoir mangé une crème brulée et moi je me retrouvai avec un tatouage qui ne voulait toujours pas s’effacer : “ Les serdaigles sont les plus beaux” agrémentez d’un petit aigle qui envoyé des cœurs qui remontaient sur mon visage dès que je parlais en criant “J’aime SERDAIGLE !”
On pouvait dire que les produits Weasley allaient de bon train.
Le soir du réveillon, nous avions encore tous des traces de nos blagues ce qui eu pour effet d’exaspérer Fleur au plus au point mais de faire rire Bill toute la soirée dès qu’il nous apercevait, comme ça le faisait rire depuis une semaine.

- Vous êtes prêt ? On transplane chez mamie car votre mère trouve que la cheminée est trop salissante.

Nous fûmes chez les Weasley senior en deux minutes, les Potter et les autres Weasley étaient déjà arrivés.

- Hé ! Mais c’est Gracy’ qui nous honore de sa présence ! Fut la première phrase que j’entendis en arrivant. Évidemment elle avait été prononcé par James.

La concernée devint aussi rouge qu’une tomate, et je vis également Louis virer au rouge. Mais de colère plus que de gêne. Ca faisait un moment que je voyais Louis et James tourner autour de Grace. Il ne restait plus qu’à savoir qui serait le plus rapide car Gracy semblait les adorer tous les deux.
Malimalencia

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par Malimalencia »

Bonjouuuur! Bon alors, comme je ne comprends rien au site je ne sais même pas si je suis en train de publier un commentaire... Si c'est pas le cas, il faut s'en prendre à Lorelay! En attendant je trouve que cette fanfiction est vraiment bien, j'aime beaucoup l'histoire et les personnages. L'écriture est, je trouve, fluide et facile a comprendre, et l'intrigue a bien commencé --> ce que je veux dire c'est que parfois les gens font arriver les problèmes comme ça en mode gros éclat alors que là non, j'ai trouvé que c'est venu plutôt naturellement.... Sinon je n'en suis qu'au chapitre 10 mais j'avoue que je vais lire très vite les chapitre suivants! J'espère que vous allez aller au bout de cette fanfiction!
Sinon, petit point négatif: je n'arrive pas a voir les dessins!
Bref, en tout cas en ce qui concerne votre oeuvre littéraire, tout est posittif!!
Bonne continuation;
Malimalencia
lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Chapitre 14 !! Voilà avec une petite semaine de retard mais il est là !!!! Commentez s'il vous plait ! ( j'ai l'impression de faire la manche) mais voilà nous on aime bien quand il y a des commentaires :mrgreen: Merci ! En espérant que le chaitre vous plaise !

GRACE

La semaine passait à la chaumière aux coquillages avait été une véritable guerre. Dominique, Jack et moi avions été pris à parti alors que nous étions d’innocentes victimes et avions été mêlé à une guerre qui n'était pas la nôtre. Je ne pouvais plus supporter ses plumes qui me grattait. Si j’avais pu mettre la main sur celui qui m’avait fait manger cette crème canari.

-Dominique ? Tu es prête ? Appelai-je en ouvrant la porte de sa chambre. Ma surprise fut grande lorsque je tombai sur Louis en train de lire sur le tapis de sa soeur.

- Dominique n’est pas dans sa chambre.

- Ou est-elle ? Demandai-je.

- Dans la salle de bain.

- Qu’est-ce que tu fais dans sa chambre ? Dit-je en commençant à perdre patience.

- Je voulais te voir.

- On se voit tous les jours Louis !

-Oui tous les jours avec tous les autres ! S'exclama Louis.

-C'est normal, je reste avec Dom’ c’est ma meilleure amie ! Mais qu'est-ce que tu as ?

-Je vois pas pourquoi je te le dirais, tu préfères James`de toute façon...

- Mais qu’est-ce que James ... Tu dis n’importe quoi. Tu m’attends pour me parler mais tu me dis rien ? Haussai-je la voix en serrant les poings.

-J'en ai marre de James ! Et puis toi tu lui parles...

-Tu t'ai disputé avec lui mais c’est pas une raison pour rejeter la faute sur moi ! Je sais que James est énervant parfois mais il reste sympa et j’ai le droit de lui parler !

-Et voilà tu le défend !

Je ne sais pas comment ont été arrivé sur James mais je ne pouvais pas y réfléchir tellement j’étais énervée.

-Arrête un peu ! James est ton cousin !

-On ne s'aime pas forcément à la folie entre cousins ! Annonça Louis en passant sa main dans ses cheveux.

-Tu me fatigues, Louis... Soupirai-je en sortant de la pièce.

Dominique arriva en tenue de nouvel an.

-J'ai entendue des cris ! Ma mère a crié ? C'est elle qui a crié ? Dit moi ! Paniqua Dominique.

-Non, ta mère n'a pas crié, la rassurai-je.

Dominique se détendit et Louis sortit de la chambre, en passant à côté de moi, sans un mot.

-Il fait froid d'un coup... Chuchota Dominique en voyant son frère descendre les escaliers.

-Tu l'as dit...

Tous les enfants, étaient prêt dans l'entrée de la maison, ils transplanèrent jusqu'au terrier où tous les autres membres de la famille les attendaient déjà.

- Hé ! Mais c’est Gracy’ qui nous honore de sa présence ! Salua James en me prenant dans ses bras.

Louis tourna la tête et fût soudain intéressé par les rideaux rouge de Mme Weasley. Quelques garçons étaient partis directement dans le jardin jouer au Quidditch, au désespoir de Mme Weasley qui leur avait crier de ne pas se salir sinon elle allait leur jeter à chacun un sort de récurvite.

-Non James ! Pas de balais dans cette maison attend d'être dehors ! Ordonna Mme Weasley.

Je m’installai avec Dominique et Roxanne sur e canapé pour jouer à une bataille explosive. La soirée fut très convivial et M. Weasley avait bu un peu trop d'hydromel.

-On est pas encore passé à table, Arthur !

-Désolé, Molly... Déglutit ce dernier.

Tout le monde s'intalla autour d’une immense table et commença le succulent dîner concocté par Mme Weasley, Fleur et Hermione. Le diner finit, les tables se débarrassèrent toutes seules.

-Bon je vais refaire un peu de Quidditch !

-Je t'accompagne, James ! Débita Fred en suivant son cousin.

-Je vous jure ! Quidditch par-ci, Quidditch par-là... Râla Hermione.

-On sais bien que tu n'aime pas le Quiddich, Hermione, rit Harry. Avec tous le temps qu’on a passé à Poudlard à t’expliquer les règles, tu ne crois pas qu’on ne l’avais pas remarqué ?

Je sortit hors de la maison, pour être au calme, éloigné du bruit constant de cette maison de folie, pas que je n’aime pas ça, mais trop, c’est trop. Je m’assis sur le bord d'un étang.

-BOUH ! Hurla une voix derrière moi que je reconnue aussitôt comme étant celle de James Potter.

-Ne fait plus jamais ça ! Le menaçais-je sans trop de conviction.

-Pourtant je vois un petit sourire sur ton visage, remarqua-t-il en se glissant à côté de moi.

Je rougis en priant que dans l’obscurité il ne le remarque pas.

-Tu ne faisais pas de Quiddich ? Demandai-je en voyant James en tenue de Quiddich aux couleurs de notre maison.

-J'ai battu assez rapidement Fred, après tout je suis le meilleur dans ce domaine ! Se vanta t’il.

J'éclatai de rire en pensant qu’il était aussi doué en égo qu’en quidditch mais je n’en dis rien. Un vent glacé vint ma faire frissonner de froid. Qu'elle idiote je faisait ! Aller dehors sans prendre mon manteau. James sembla l’avoir remarqué car il enleva sa veste de Quiddich rouge et or avec marquer "POTTER" sur le dos et me la mis sur mes épaules, nos visages s’étaient rapprochés. Sans grand tact, fidèle à lui même, celui-ci en profita pour m'attraper par la taille et m'embrasser. Dans le terrier des cris de joie éclatèrent en souhaitant "Bonne année". Plus loin, je n’aperçu pas par la fenêtre Louis qui tapa ses poings contre la table en faisant sautait les petit-fours du plat. Je n’entendis pas Dominique lui demandant ce qu’il se passait en voyant son frère en colère et ne vit pas Louis quitter sa famille sans rien répondre à sa soeur pour monter dans une des chambre du terrier.
Dominique regarda par la fenêtre et me vit entrain d’embrasser James. Alors, discrètement, elle pris son manteau et se faufila dehors. Lorsqu’elle arriva à notre hauteur, elle nous prit dans ses bras.

-Mais c'est mignon tout plein tout ça ! Cria-t-elle en frottant les cheveux de son cousin.

Nous nous éloignèrent gênés par cette interruption.

-Ils sont gênés ! Je me demandais quand cela allé arriver... Ils ont enfin compris, les tourtereaux ! Nous taquina Dominique en frappant amicalement l'épaule de James.

-Arrête Dom'...

-Ouuuuuuh le petit James, il rougit en plus !

-Sil te plaît, Dom'...

-Très bien, je vous laisse, mais si j’étais vous je m'éloignerais de la portée de vue de cette maison, il y a tellement de personnes qui pourraient vous remarquer et dévoiler votre secret, nous conseilla Dominique qui repartit aussitôt avec un clin d’oeil.

- Si elle dit quoi que ce soit je lui lance un bloclangue pour la vie.

James me prît la main et nous nous éloignâmes du terrier. Je ne pus pas savoir que Louis attendait sa soeur pour la trainer dans la plus haute pièce du terrier.

-Alors ?

-Ils sortent ensembles, mais tu l'as peut-être devinés parce que tu les as vus...

-Je vais tuer James... Marmonna Louis.

-Tu l'aimes bien James, c'est juste parce qu’il aime aussi Grace, le résonna Dominique.

-Il l'aime, et elle aussi ! Je m'en fiche qu'il l'aime, mais ça me dérange que ça sois réciproque !

-Bah tu n'as qu'à en vouloir à Grace alors.

-Je...Je ne peux pas... Avoua Louis.

-Et bien ce n'est pas mon problème, t'avais qu'à être le plus rapide !

-Le plus rapide ?

-Tu es aveugle, Louis... Dit-elle en partant et en fredonnant un air des Bizard sister's.

Pendant ce temps James courait avec moi, dans le jardin des Weasley, m’entrainant je ne sais où.

-Où est-ce que tu m'amènes James ? Répétais-je pour la millième fois.

-Loin !

-On ne peux plus être vu là !

-C'est vrai ça ? Répondit-il ironique.

-James... Réussi-je à dire essoufflé.

James s'arrêta soudainement et lâcha ma main. Je regardai autour de moi et vit une plaine parfaitement éclairée par la lumière de la lune.

-On a fait tout ça, pour ça ? Me moquais je.

James se retourna et me fît tomber.

-Tu es un grand malade !

-Je sais ! Je m’appelle James Sirius Potter !

- Ton nom n’est pas une excuse pour...

Il avança sa tête pour m'embrasser et me faire taire par la même occasion, j'attendis quelques secondes et roula sur lui, échangeant les rôles.

-Bravo ! Mais je suis plus fort.

James tourna à son tour, j'essayai en vain de l'empêcher de se retourner. Dès qu’il tourna, j'en profitai pour rouler d'un coup et partir en courant. James éclata de rire et me poursuivit. C'était un beau début d'année. Louis pendant ce temps là restait seul dans une pièce, isolés de la bonne humeur générale, c'était pour lui un début d'année horrible. Jack toqua à la porte, Louis ne daigna pas répondre mais Jack entra quand même.

-Qu'est-ce que t'as ?

-Rien, Jack tu peux partir voir Lucy.

Jack le regarda en analysant son meilleur ami.

-Tu peux tout me dire à moi, tu le sais ça ?

Louis ne répondit rien.

-Tu peux te confier, je ne dirais rien.

Louis poussa une grognement.

-Je garderais ton secret, parole de Moore.

Louis soupira, il attendit quelques minutes puis se confessa.

-James à embrasser Grace...

-Quoi ? Ma cousine adorée, embrasser un garçon ? S'exclama Jack, dégoutés.

Louis le regarda, et baissa la tête.

-Bon elle a embrassé... Embrasser un garçon, et alors ?

-Et bien...

-Et bien ?

-Je suis... Enfin... J'aime Grace, quoi !

-Ooooooooooooooooh ...

-Super réaction, merci...

-Je ne sais pas quoi dire... Avoua Jack, en regardant son meilleur ami en compatissant pour lui.

-Ne le dit à personne, tout le monde le prendrai mal, et James me regardera avec son air victorieux, et Grace n'osera plus me regarder, ni me parler.

-Je te promet que je garde ça pour moi.

Jack se leva et posa sa main sur la poignée.

-Si ça peut te consoler, Je trouve que toi et Grace allaient très bien ensemble.

-Merci, Jack, de te donnait tout se mal...
Jack partit rejoindre Lucy en souriant comme-ci rien ne c'était passer.

ENOLA
James avait été le plus rapide, l'humeur de Louis s'en était ressenti. Grace semblait très heureuse et je ne l'avais plus revu de la soirée, ni James d'ailleurs. Ils devaient vivre leur première idylle sous la neige.
Pour moi, rien de spécial ne c'était passé durant le nouvel an. J'avais passé la soirée avec Jack, Victoire et le reste de sa famille. C'était évidemment très impressionnant de se retrouver en présence du chef du bureau des aurors en personne mais sous ses airs de chasseurs de mages noirs pur et dur, Harry Potter devait être l'homme le plus gentil que je n'eu jamais rencontré. Il était très différent de son rôle de patron qu'il gardait quand mon père l'invitait à manger.
Cependant il avait du boire quelques verres d'hydromel en trop car il commença à ma parler de son travail, et qu'il avait trouvé une lettre sur son bureau l'accusant d'avoir utilisé le sortilège de l'imperium pour être arrivé à sa fonction, et qu'il en avait fait de même pour ses amis ce qui était totalement faux. Mais si un journaliste tombé malencontreusement sur cette missive il risquait de perdre son job et sa dignité par la même occasion.
Une lettre... Sur son bureau...

- Elle était roulé et posé sur votre bureau ? Cacheté de cire rouge ?

Harry me regarda étrangement,

-Oui... Tu ... Le ministre de la magie à reçu une lettre pour me dénoncer de mes faux agissements, mais ce que l'attaquant ignore c'est que c'est Shacklebot lui même qui m'a nommé directeur de cette section. Il m'a prévenu de faire attention aux espions... Mais tu n'as que seize ans. Comment ?

- Juste... Je sais pas... Une supposition...

- Papa ? Tu viens jouer avec moi ? Rose dors...

- Oui, Al.

L'élu se leva en me jetant un dernier regard intrigué et parti jouer à ce qu'on aurait pu comparer à des Pets mobiles, selon les dires de ma tante, à la seule différence qu'ils étaient vivants.
Vers trois heures du matin, Molly Weasley décida d'envoyer tout le monde se coucher. En montant dans la chambre qui m'avait été attribué avec Rose, Dominique, Victoire, Grace et Roxanne, je me rendis compte que quelqu'un manqué à l'appel. Grace.

- Où est-ce qu'elle est encore passé ?

- Dans la neige, avec James. Faut pas chercher très loin. Répondit-je à Dominique.

- Bon... Qui se dévoue pour aller dans le froid chercher le canari et son Jamessinouchet ?

Tout les regards se tournèrent vers moi,

- Ena' t'es sa cousine... Commença Dominique.

- Dom' tu es sa meilleure amie...

- Allez Ena' ...

- Ena' notre sauveuse ! Continua Victoire.

-Ena' l'élue ! Rajouta Rose qui était à moitié endormi mais appuyé sa famille malgré tout.

- C'est bon j'ai compris, j'ai compris. Ralai-je.

Je mis mes chaussures, enfilai mon manteau par dessus ma robe noire légère et mes collants et parti dans le jardin à la recherche des amoureux perdus.

- Grace ! James ! Vous rentrez ? On va fermer la porte et vous allez mourir de froid !

Une bourrasque glaciale me répondit,

- GRACE ! JAMES ! Hurlai-je de toutes mes forces, pressée de rentrer au chaud. Mais par la barbe de merlin, comment faisait-il pour rester dehors sous ce froid glacial ?

En même temps je connaissais la réponse. Je savais à quel point on pouvait se tenir chaud lorsqu'on était amoureux. La chaleur de l'amour. L'avais-je ressenti ? Je n'aurais su le dire... Ou je me le cachais à moi même. Si je connaissais cette sensation c'était que je l'avais ressenti... Mais ce n’était ni le moment ni l’endroit pour se poser ce genre de question.

- JAMES ! GRACE !

Décidément ils devaient être vraiment réchauffé. Je sentais mes doigts geler dans mes poches et mes cheveux me fouetter le visage.

- James. Grace.

Ma voix faiblissait, j'avais mal à la gorge et j'avais très froid. Le blizzard s'était levé et je ne voyais plus rien à deux mètres. Désespéré je pensai qu'ils avaient dû rentrer quand il avait commencé à neiger. Je retournai donc sur mes pas en priant pour qu'il soit rentrés et que je ne les abandonne pas dans ce froid glacial.
Je me retournai pour tenter d'apercevoir la maison. Mais ce fut impossible. Toutes lumières semblaient avoir disparue. Je voulu sortir ma baguette mais je me rendis compte que je ne l'avais pas. Il fallait que je reste calme, garder au maximum ma chaleur et essayer de trouver la moindre lumière. Au bout d'un certain temps qui me parut des heures, désespéré je tentais d'appeler quelqu'un à l'aide.

- A l'aide !

Mon appel était brève et sans force. Je n'avais pas de lumière qui aurait pu indiquer où j'étais, ni ma baguette pour retrouver mon chemin. A bout de force je m'assis par terre, il ne fallait pas que je m'endorme.

- Enola ?

Je relevais la tête pour voir qui m'appeler mais je fus estomaqué. Devant moi se tenais... moi et mon père.

- Je suis désolée Enola… Ne m’en veut pas… Je fais ça pour notre famille. Disais mon père à mon autre moi en pointant sa baguette sur mon torse, enfin sur le torse de mon double.

- Pourquoi papa … ?

- Ma puce, il y a des choses que tu ne peux pas comprendre… Il le faut c’est tout. Impero !

Grace
Je remontai de la buanderie avec James. Nous nous étions réfugiés là dès les premiers flocons. Comme j'étais très fatiguée, j'embrassai rapidement James pour lui dire Bonne Nuit et montai me coucher. Dans la chambre, Victoire et Dominique m’accueillir d'un air inquiet !

- Grace ! Enfin ! Ca fait une heure qu'Enola te cherche ! Vous devez être mortes de froid ! Où est Enola ?

- Je ne l'ai pas vu. Nous... J'étais dans la buanderie.

Les regards paniquaient que se lancèrent les deux sœurs ne présageaient rien de bon.

- Ena' est allée te chercher... Dehors... Il y a une heure...

Enola
- Tu crois qu'elle va mieux ?

- Sûrement regarde elle a repris des couleurs.

- Son frère s’appelle Luke, si elle a ses gènes elle survivra au froid de Hoth.

- Hein ? Qu'est-ce que tu racontes comme bêtise ?

- On a vu le film en cours d'étude des moldus. Tu connais Star Wars ?

Cette discussion me paru fort inapproprié à la situation. Je me souvenais de mettre légèrement assoupi dans la neige puis d'avoir entendu des cris, on m'avait porté et j'avais senti une vague de chaleur m’envelopper puis plus rien mais je savais que cette discussion n’avait rien à faire ici.

- C'est bon, je vais bien... Aurait été les mots que j'aurais voulu dire mais ce ne fut qu'un grognement rauque qui sorti de ma bouche.

- Elle est réveillée je crois. Enola ça va mieux ?

- Je pense que c’est ce qu’elle vient de te dire.

J'ouvris mes yeux et je vis pencher au dessus de moi Grace, James, Jack et Victoire.

- Elle a survécu !

Je souris à cette phrase mais mon sourire retomba presque aussitôt car je savais ce que m'avait fait mon père et ça me mettait en une colère noire.

Je tentais de me redresser sur mes coudes mais Victoire m'en empêcha.

- Ena’ on a rien dit aux parents pour ton escapade nocturne a la recherche de ces deux zigottos parce que ces idiots m'ont demandé de ne rien dire pour ne pas que les parents s’en prennent à eux. Je trouve ça totalement égoïstes et je suis totalement d'accord avec toi pour les vendre. Donc si tu es d'accord avec moi dit oui.

-Non...

- Elle a dit non ! Tu me dois 20 mornilles Jack !

- James tais toi ! Je suis sûr qu'elle a dit oui. Hoche la tête Ena' !

Je fis non de la tête.

- Paf 20 mornilles Jack !

Victoire vit mon regard et demanda aux autres de sortir.

- Qu'est ce qu'il y a Enola?

Je lui désignais du menton le paquet de feuilles sur le bureau de la chambre et les stylos.

- Ah oui, d'accord tiens.

En seulement quatre feuilles je réussi à lui raconter toute la vérité du à ma réminiscence dans la neige.

- Enola, t'es sur que tu n’as pas halluciner ?

Je pris une feuille : Si mais c'est grâce aux hallucinations que je m'en suis souvenu.

-Mais ton père serait dans le coup contre mon oncle ?

-Ca se tient, c'est lui, enfin moi, la lettre et il m'a jeté l'imperium comme Boot d'ailleurs.

- Donc tu as aimé Jonathan pour de vrai ?

Un seul hochement de tête de ma part rendit Victoire hystérique.

- Je le savais !

-Il faut qu'on se concentre sur autre chose là ! Il faut prévenir Potter ! Vite !

- Oui tu as raison ! Donne moi ton papier je lui envoie une lettre.

- C'est pas comme ci il était dans la même maison que nous...

Elle détala en vitesse et revint trente secondes plus tard avec un Harry en pyjama à rayure blanche et bleu, et plus décoiffé que d'habitude.

- Tiens lis ça !

- Victoire j'ai pas mes lunettes... et il est 8heures du matin.

-J'arrive tout de suite.

Elle revint avec les lunettes, un café et s'installa sur le lit en le fixant.
-Merci Victoire mais ça peut attendre je pense.

- Non ! Lis !

Harry était abasourdi. Ca se voyait à la tête qu'il faisait, ses yeux étaient grands ouverts de même que sa bouche.

- Oncle Harry ? Tu as fini ?

Il secoua la tête,

- Enola. Ce sont de très grave accusations... Tu es sûr de toi ? Ton père risque Azkaban !

Je hochai la tête avec vigueur.
aleclave66

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par aleclave66 »

Oh non !!!!!!!!!!!! :cry: :cry: :cry: Moi je voulais Louis !!!!!!!!!!!!!!!!! LOUIS LOUIS LOUIS LOUIS !!!!!!!!!!!!! TEAM LOUIS !!!!!!!!!!!!!!!!! ❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤
Bon sinon je suis contente que Enola se soit rappelé, maintenant elle va pouvoir ressortir avec Jonathan !!!!!! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Bon maintenant il reste plus qu'à le convaincre lui !!!!!!!!!! Mais si un baisers permet de briser le sort d'oubli ça devrait aller !!!!!!!!! :mrgreen: :mrgreen:
lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

CHAPITRE 15

Hey hey hey ! Salout ! Voilà le chapitre 15 ! Voilà je vais raconter a vie mais il pleut alors voilà. Je déteste la LELE !
C'était tout, merci à tous pour votre écoute je vous laisse avec le chapitre ! Bisous en espérant qu'il vous plaise :D



GRACE

La rentrée ! J'allais enfin retrouver le confortable château, la salle commune des Gryffondor, mais aussi le match de Quiddich de Serpentard contre Gryffondor qui approchait à grand pas . Dès le premier entrainement, Enola avait été sans sentiments, elle passait son temps a donné des conseils, à hurler sur un ou deux joueurs qui faisaient le contraire de ce qu’elle disait, à élaborer des stratégies. Même si c'était le début des cours, pour elle, il ne fallait pas perdre une minute. Je sortit des vestiaires, emmitouflé dans ma grosse cape en laine, mon écharpe et mon bonnet.

-Grace ! Tu en as mis du temps ! Râla James en me voyant arriver.

-Je n'ai pas envie me retrouver à l'infirmerie à cause d'un rhume ou d'une grippe !

James se moqua de moi puis m'embrassa pour se faire pardonner en jouant avec mes cheveux. Un tic qu’il avait développé pas si désagréable.

-Allons dans la salle commune, nous réchauffé auprès d’un bon feu ! Débita James en prenant ma main gelée.

-Ouais ! Un bon feu... Je ne demande que ça ! Enola va finir par tous nous tuer de froid !

-Le match c'est dimanche ?

-Tu n'écoute jamais notre capitaine ?

-Attend voir... Je pense que ça a déjà du m’arriver une ou deux fois.

-Oui c'est dimanche, James... Soupirai-je.

-Merci bien, Gracy'.

Les deux premières semaines de reprise des cours était passé si vite que je n’avais pas eu le temps de voir arriver le match. Toute l'équipe de Gryffondor étaient rassemblés dans les vestiaires, on pouvait entendre le brouhaha dehors des supporters des deux équipes.

-Bon, les Serpentards sont sadique ! Ils vont avoir des stratégies tordus, on doit être sur nos gardes !

-Enola, tu dis ça parce que ton frère est leur capitaine ? Demanda Paul Smith, un batteur.

-Je sais de quoi il est capable ! Tonna Enola.

Jonathan portait beaucoup d'attention à son balai, et n'écouter pas la capitaine de notre équipe, je le poussais du coude et lui fit signe d’écouter. Je n’avais pas l’intention de perdre le match et apparemment Enola non plus.

- Allons y ! Faites nous remporter la coupe ! Hurla Enola en sortant du vestiaire sur son balais.

- On est pas encore en final captain’. Lui dit James, mais elle était déjà sorti.

Le reste de l'équipe l'imita donc et enfourchèrent leurs balais.

-Voici les joueurs de Gryffondor : Moore, Thomas, Potter, Smith, Mclaggen, Anderson et Macmillan !

Les supporters des Gryffondor hurlèrent des encouragements. Le stade tonnait sous les “Gryffondor ! Gryffondor !”

-Et maintenant les joueurs de Serpentard : Moore encore, Goyle, Crivey, Zabini, Nott, Abrahams et Weasley !

Les supporters adverses applaudirent dans un vacarme assourdissant. Maintenant leurs cris d’encouragements se mêlaient à ceux des Gryffondors.

-Les capitaines se sert la main. Je sais pas comment on va les différencier il se ressemble pas mal quand même. Enfin il y en a un en vert et l’autre en rouge donc ça devrait aller je pense.

Enola serra la main de Luke, et je l’entendit chuchotais à son frère qu’il n”y aurait aucune pitié et qu’elle n’hésiterais pas à le faire tomber de son balais, ce à quoi il répliqua que si elle se prenait un cognard il ne faudrait pas cherchait d’où il viendrait. Tous le monde grimpa sur son balais et s'envola d'un coup de pied contre le sol. Mme Bibine siffla le début du match, les joueurs fusèrent dans tous les sens. Serpentard était en possession du souaffle. Je me plaçai à un endroit éloignés de ce champ de bataille que se faisaient les poursuiveurs. Le commentateur hurlait,

- Enola à récupéré le souaffle, elle le passe à Potter qui le renvoie à Thomas qui avance vers les buts mais Zabini le récupère et fonce vers les buts des gryffondors heureusement pour eux Enola le récupère... Elle la lâché... Bon, les gryffondors ne sont pas près de gagner avec une capitaine qui ne sait pas tenir un souaffle. C’est Abrahams qui a le souaffle, d’ailleurs j’aimerais bien que sa mère soit clémente avec moi pour le prochain contrôle, la dernière fois j’ai eu seulement un P alors que j’avais écrit deux parchemins ! Bon, il est possible que j’ai fait un petit hors sujet à un moment ou à un autre mais quand même ! Deux parchemins ! Maya Abrahams tu peux dire à ta mère que je suis gentil ? Je te revaudrais ç... Abrahams Marque ! 10 à 0 pour Serpentard !

Le meilleur match était celui Gryffondor contre Serpentard, même si Fabian racontait sa vie, tout le monde le savaient. Je cherchai avidement la petite balle dorée prête à bondir au moindre éclat de lumière.

-Serpentard re-marque... 20-0...

-Un peu plus de volontés Fabian !

-Oui Madame, mais je veux bien encourager Abrahams de tant à autre mais 20-0, c’est trop pour moi... Je suis un Gryffondor quand même ! Allez Gryffondor !

- Fabian, le commentateur ne doit pas marquer sa préférence !

- Potter lance à Moore fille, qui le lance à Thomas, qui marque ! Enfin ! 20-10 pour serpentard mais plus pour longtemps !

Je regardai le match, Thomas venait de marquer, Gryffondor et Serpentard étaient ex æquo. Puis Enola marqua et Gryffondor passa en tête. Pendant ce temps je faisais le tour du stade dans l’espoir d’apercevoir le vif d’or. La milliseconde où je vis un reflet doré brillé près de la cheville de Jonathan me suffit pour foncer, bras tendu vers la victoire. Lucy me talonnait de près. Je tendis mes doigts au maximum en fonçant à travers les joueurs et les cognards que les batteurs adverses tentaient de m’envoyer. Mes doigts n’étaient plus qu’à quelques centimètres. Je tentais de me lever de mon balais, je n’étais pas loin du sol. Le vif d’or commença à monter en piquet mais j’eu le temps de sauter et avant de chuter je sentis ma main se refermer sur la petite balle dorée qui se débattait dans ma paume.

-Grace ? Grace !
J'ouvris mes paupières et je vis Enola et James penchaient au dessus de moi.

-Qu'est-ce qui se passe ?

-Tu as fait une belle chute, t'as fait peur à la moitié de Poudlard, Mme Bibine à un peu amorti ta chute, mais tu as quelques trucs cassés, je crois. Déclara James.

-Mais tu as attrapé le Vif D'Or et c’est le principal ! Je suis tellement contente ! Il ne reste plus qu’à savoir qui va gagner le match de Serdaigle contre Poufsouffle, puis la final de Gryffondor contre un des deux et la coupe et à nous ! Cria Enola en me serrant dans ses bras.

-Super, mais tu me fais mal là... Soufflai-je.

-Ouais pardon mais c’est génial ! Tu te rends compte on est en final !

- Bon tu laisses ma copine, elle a des os cassé je te signale !
- Oh c’est bon, juste deux ou trois côtes, elle sera d’aplomb dès demain matin !

- Mme Pomfresh avait parlé de poignet aussi il me semble... Dit James en levant les yeux au ciel de dépit face à Enola qui improviser une petite danse de la victoire autour de mon lit.

- Papa ?

Enola cessa aussitôt sa danse et se tourna vers celui que James venait d’appeler. Devant mon lit se tenait Harry Potter.

-Bien joué Grace, ta chute m’a rappeler quelques souvenirs, pas tous géniaux, mais de bons souvenirs de mes années dans le château. Déclara l'élu.

-Papa ? Qu'est-ce que tu fais ici ?

- Je suis venus pour parler avec Enola d'une affaire Top Secrète.

- Mais c’est bon, je suis ton fils, tu peux tout me dire. Argua James

- James.

La seule entente de son prénom par le ton autoritaire et sans possibilité de discussion de son père fit baisser la tête de James.

Tandis qu’Enola suivait Harry plus loin, Potter Junior me chuchota,

-Dommage que je n'ai pas d'oreilles à rallonge sur moi, je compte sur toi pour me dire tout ce qu’elle te dira...

- Monsieur Potter, je vais vous demander de sortir de l’infirmerie et de laisser Anderson se reposer. Déclara Mme Pomfresh à James qui était à moitié affalé sur mon lit.

-Je pourrais sortir quand d’ici ?

- Tu as quelques côtes cassés, une chevilles fracturés et tes deux entorses aux poignets Donc je dirait une nuit, si tu ne bouges pas.

Enola n’était pas très loin du compte finalement, je sortirai bien le lendemain.

James partit en m’adressant un bref signe de main et un sourire encourageant.

-Je vais vous appliquez une pommade qui vous guérira en une nuit, elle regarda Harry Potter et Enola qui parlait dans un coin, Tous vos os sont encore là, vous avez de la chance mais vous devrez bien vous reposez si vous voulez sortir demain, expliqua l'infirmière sans que je comprenne l’allusion aux os. Évidement que je les avais tous !
Je hochai la tête en signe d'approbation et après avoir appliquer la crème, elle partit en murmurant "Je vous jure, quel sport dangereux, mais bon tant qu’elle à tout ses os, elle ne vivra pas une nuit de souffrance". Il faisait sombre dans l’infirmerie et la porte était entrouverte. Je ne trouvais pas le sommeil et en me retournant une enième fois sous ma couette j’entendis deux voix discuter devant la pièce où je me trouvais.

-La pauvre... Son père à fait un coup que personne ne pardonnera...

-Parle moins fort, Ron. Pauvre Pénélope, quand elle va apprendre ça... Elle sera folle de rage... Chuchota Harry.

-On verra bien, on va où là ?
-On sort du château et on transplane au ministère, demain soir on ira chez lui.

-On va l'embarquer pendant la nuit ?

-Avant on va l'interroger, je demanderai à Malefoy de lire dans ses pensées.

-Malefoy ?! Cria Ron un peu trop fort, Pourquoi lui ?

-Il maîtrise l'occlumantie, c’est le seul que je connaisse...

Les deux amis étaient partis trop loin pour que je puisse entendre la suite de leur conversation. Mais Pénélope ? C'était le prénom de ma tante, mais parlaient t-ils vraiment d'elle ? Je m'endormis sans m'en rendre compte, l’esprit occuper à me poser des questions sans réponses. Il me semblai que je n’avais dormi que deux minutes quand quelqu'un me réveilla en me secouant, il faisait encore sombre mais mes yeux s’habituèrent à l’obscurité et personne n'était présent.

-Gracy' c'est moi James ! Je suis sous la cape de mon père !

-James ! Mais qu'est-ce que tu fais là ?! Il est... Il est quelle heure ?

- Six heures du matin, Enola est toute bouleversée, tu dois lui parler, je ne connais que toi proche d'elle et en dehors des dortoirs des filles... Avoua-t-il.

-Je pense que je pourrais me lever si c'est le matin.

James m'aida à sortir du lit, et m'embrassa.

-Ca faisait longtemps !

Nous marchâmes dans les couloirs sombres, regardant les tableaux endormis.

-Tu connais le chemin ? Demandai-je.

-Par coeur, assura-t-il.

Nous arrivâmes devant le portrait de La Grosse Dame qui ronflait plus fort qu’un troll.

-Godric ! Hurla James pour couvrir les ronflements.

La Grosse bougea la tête et les yeux encore fermé, s'ouvrit.

-La Grosse Dame est somnambule ?

-Aucune idée.

En entrant, je vis Enola sur le canapé rouge près du feu, le visage sans expression.

-Enola ?

Enola


- Mon père va aller à Azkaban...

Cette phrase me trottait en boucle dans la tête et ce fut la seule que je pus dire à l'entente de mon prénom.

- Enola, qu'est-ce que tu racontes ?

- Mon père...

Je me sentais déconnecté du monde, comme si ce n'était qu'un rêve. C'était d'ailleurs mon souhait le plus profond, que mon père ne soit pas un sale traitre et que ce soit un rêve.
Une main me toucha l'épaule mais je ne bougeai pas. J'entendais des voix me parler mais je ne comprenais pas. Je répétais inlassablement la même phrase,

- J'ai envoyé mon père à Azkaban...

Et autour de moi, les voix ne semblait pas me répondre, ni me comprendre. Elles continuaient de parler entre elles comme si je n'existais pas. Comme si ce que j'avais fait n'étais rien.

- J'AI ENVOYE MON PERE A AZKABAN !

Cette fois ci, j'avais crié. Les voix autour de moi se turent et je sentis une larme rouler sur ma joue. Ma larme.

- Enola ?

Je sorti de la sorte de transe dans laquelle m'avait plongé Harry Potter à son annonce.

“Enola, je suis désolée de te l'apprendre mais l'enquête a avancé et tes révélations se sont révélés vraies. Demain soir j'irais chez toi pour interroger ton père. Il risque Azkaban pour ce qu'il a fait et ce qu'il comptait faire. Je t'enverrais un hibou après-demain pour te tenir informé.”

Il m'avait seulement dit ça et je m'était contentée de hocher la tête. Je n'avais pas demander plus d'informations, je n'avais pas demander à voir mon père.

- Enola ? J'aurais pourtant juré avoir vu sa présence dans ses yeux pendant un moment.

- James comment tu peux voir la présence de quelqu'un dans ses yeux ?

- C'est mon père qui me l'a appris. Regarde là ! Enola ?

Je voyais à présent que c'était James et Grace qui parlaient autour de moi, ils semblaient assez inquiet.

- Ca va, je vais bien, je vais dormir. Dit-je en me levant.

Ils me retinrent tous les deux sur le canapé en me dévisageant.

- Enola, tu pleures...

- Et il y a cinq secondes tu ne nous calculés pas.

Je me frottai les yeux et je les sentis humide. Je pleurais c'était vrai.

- Pourquoi tu dis que tu as envoyé ton père à Azkaban ?

- James ! Du tact !

- Non laisse le. Répondis-je. Je vais vous expliquer. Asseyez vous. De toute façon j’ai que ça à faire...

Ils s'assirent en silence tandis que je commençais l'histoire par le commencement qui remontait à mon anniversaire. Lors qu’enfin nous arrivâmes à mon père il devait être 8h30 du matin.

- Le salaud !

- On n'a pas besoin de tes commentaires James, laisse Enola finir !

Et je continuai. Des élèves commençaient à se lever et jeter vers nous des regards d'incompréhension, comment pouvait-on être aussi réveillé un dimanche matin ?
Vers 9 heures, mon récit été fini et les deux amoureux me regardaient les yeux grands ouverts.

- Donc t'as passé toute la nuit sur ce canapé ? Sans dormir ?

- James, on s'en fou ! Ce qui compte c'est ce qu'a fait ton père Ena' ! Et c'est très mal ! Tu ne dois pas t'en vouloir ! Tu devrais plutôt lui en vouloir à ce salaud !

- Je sais pas... Je suis fatiguée, je vais dormir.

- Bah oui ! En même temps t'as passé une nuit blanche sur le canapé.

- Je t'accompagnes. Me dit Grace ignorant James.

Elle m'aida à monter dans ma chambre malgré mes protestations,

-C'est bon, je peux y aller seule.

- Non. Je t'accompagne. On ne sait pas ce qu'il pourrait te passer par le tête !

Arrivées devant la porte de mon dortoir, elle me laissa seule. J'ouvris la porte sur Victoire et Céleste qui dormaient encore comme des bébés. Je m'affalai sur mon lit et m'assoupis mais c'était sans compter Victoire qui me réveilla deux heures plus tard.

- Ena' ! Il est onze heures ! Faut se lever !!!

Elle tira la couette de mon visage et ouvrit les rideaux.

- Ouah ! T'as fait la fête toute la nuit ou quoi ?

- Victoire laisse moi dormir, je te raconterais plus tard...

- Vu ta tête, je te fait cette grâce mais tu me racontes tout qu'en tu seras reveillée !

Et elle parti, me laissant seule. Je me rendormis aussitôt dans sommeil profond et sans rêve. Je me réveillai finalement vers cinq heures de l'après midi. Je descendis dans la salle commune où Victoire m'attendait de pied ferme.

- Ena' ! Grace m'a tout raconté ! Tu comptes faire quoi ?

- Vic'... Je ne compte rien faire, c'est comme ça voilà...

Mais tandis que je disais cette phrase une idée germa dans mon esprit, une très bonne idée.

- Victoire, je suis sûre que tu aimerais parler des heures de ça et de ce que je compte faire mais je ne vais rien faire.

Et je parti la laissant seule. Je ne pouvait pas l'emmener dans ce que je comptais faire. C'était entre moi et mon père.
Je dévalai les escaliers vers la statue de la sorcière borgne où Raphaël m'avait déjà emmené. Sur le chemin je croisai Luke, on se fonça dessus et nous nous retrouvâmes sur les fesses.

- Ena' ! Je te cherchais ! Tu vas faire quelques choses, je le sais !

- Luke ! Non, je ... Comment tu sais ?

- Connexion connexion ! N'oublie pas, je sais toujours quand tu comptes faire un truc débile et que je dois te protéger !

- Tu dois quoi ? Peut importe ça te concerne aussi ! Viens !

Je l'entrainai vers le passage secret sous la sorcière. Il semblait perdu mais sur le chemin qui menait à Honeydukes, je lui résumai la situation.

- Donc... Papa est un mangemort ?

- Ne dis pas de bêtise ! Bien sûr que non ! Il a juste perdu la tête, je pense...

Mon frère semblait étonnement calme pour la situation.

- Ca ne t'inquiètes pas plus que ça ? Tu n'es pas surpris ?

- Non. Je sais pas comment l'expliquer mais c'est comme si je le savais et que je m'étais déjà défouler.

- Ca pourrait s'expliquer par le fait que j'ai encaissé pour nous deux peut-être.

- Ah oui ! C'est très probable ! Me répondit-il.

Nous étions dans les rues de Pré au lard. Et je regardais désespéramment autour de moi.

- Bon donc pourquoi on est là ?

- Je veux écouter l'interrogatoire et peut-être lui donner un coup de genou bien placé là où ça fait mal.

- Et on se déplace comment ?

Mon frère n'avait pas tord. J'étais parti extrêmement vite, sans prendre le temps de réfléchir sur le comment de la situation.

- On pourrait...

- Des balais !

- Bah oui, mais il faudrait qu'on en ai déjà.

- Mais oui, là ! Des balais ! Me montra mon frère.

Trois balais étaient appuyé contre la cloison des trois balais tenu par Mme Hannah Londubat.

- C'est drôle ça !

- Luke on a pas le temps de rigoler ! Prends un balai !

- Oh c'est pas parce que t'as gagné le match d'hier que tu dois me donner des ordres.

- Luke !

On enfourcha nos balai et nous partîmes en direction de notre maison.

- Luke ! On suit les rails du Poudlard Express ! Jette toi un sortilège de désillusion ! Criais-je à mon frère en essayant de couvrir le bruit du vent.

Il leva un pouce en l'air signe qu'il m'avait compris et je le vis sortir sa baguette et disparaitre puis son balais aussi se désillusionna. Je l'imitai puis j’accélérai l'allure pour arriver le plus vite possible dans le village où se trouvait notre maison, Biburry. Il fallait au bout de quelques heures de vol, s'éloignait des rails pour le trouver. Nous mîmes trois heures à y arriver. J'espérais que Potter n'était pas encore chez nous mais je me doutais qu'il allait attendre que Samuël, mon petit frère, soit coucher pour intervenir. Donc on avait jusqu'à neuf heures. Il nous restait un quart d'heure.

- On se pose là ! Dit-je à mon frère en lui montrant notre jardin.

Nous courûmes jusqu'à la maison et j'entendis nos parents parler avec notre petit frère.

- Sammy c'est l'heure d'aller se coucher !

- Non je veux pas !

- Tu ne discutes pas et tu écoutes ta mère Samuël !
- Tu peux le monter Jason ? Demanda ma mère à mon père.

-J'y vais.

Il monta avec mon frère, et nous en profitâmes pour nous glisser dans la maison par la porte du jardin.

Trois petit coups résonnèrent sur la porte et ma mère alla ouvrir.

- Monsieur Potter ? Que faîtes vous là ?

- Bonjour Mme Moore, je viens vous parler d'une affaire de la plus haute importance.

- A moi ?

- Assurdiato !

Nous n'entendîmes plus rien, un bourdonnement nous empêcher de comprendre ce qu'il disait mais le visage de ma mère en disait long sur ce qu'elle apprenait. Lorsque son visage fut tout à fait abattu je sus que Potter lui avait tout révélé.

- Penny ? Ca y est Sammy dors.

- Jason.

-Qu'est ce qu'il y a ? Dit-il en entrant dans le salon. Potter.

- En personne Moore. Et je suis au regret de te dire que tu es en état d'arrestation.

Pénélope, un... hum ami va me rejoindre, avez vous une pièce tranquille où nous pourrions interroger votre mari ?

- Parce qu'il est possible qu'il soit innocent ? Demanda ma mère d'une petite voix.

- Je ne vous mentirai pas. Il n'y a aucune chance pour qu'il soit innocent on a des témoins et des preuves.

Ma mère s'approcha de mon père d'un air triste.

-Penny tu ne vas pas croire ce qu'il t'as dit ? Tu me connais.

- Oui... Mais je ne peux que le croire... Tu es... Je ne veux plus jamais te revoir.
Je la vis lever la main et sous mes yeux ébahis elle lui donna une gifle magistrale.

- JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE VOIR ! ESPECE DE SALE MONSTRE ! TU MERITES AZKABAN A VIE POUR CE QUE TU AS FAIT ! VA EN ENFER ! ESPECE DE... DE... DE... VOLDEMORT ! TU MERITES QUE PLUS PERSONNE NE T'AIME ! Et vous LACHEZ MOI !

- J'arrive à temps on dirait. Dit Drago Malefoy, qui tenait le bras de ma mère pour l’empêchait d'étrangler mon père.

- Malefoy.

- Potter.

-On va procéder à l'interrogatoire dans la cuisine. Pénélope, je vais vous demander de monter s'il vous plaît.

La concernée s'arracha à la poigne de Malefoy et monta avec le plus de dignité possible au premier étage,, non sans jeter un regard noir à mon père.

Je sentis qu'on me tirait la manche.

- Ena' il faut qu'on aille dans la cuisine ! Vite avant qu'il ferme la porte.

- Comment arrives-tu à me voir, je suis désillusionnée, comme toi normalement...

- Enola ?

Horrifiée je tournais la tête vers Harry Potter, qui m'avait appelé.

- Que faîtes vous ici ? Vous ne devriez pas être là !

- On dirait que quand Potter passe il refile son don pour outrepasser tous les règlements...

- On ne t'a rien demander Malefoy.

- Monsieur j'avais besoin d'assister à l'interrogatoire de mon père ! Et mon frère aussi ! Dit-je en regardant Luke qui ne réagissait pas.

- D'accord, venez.

- Malefoy ! Je décide et c'est non !

Les deux adultes se retournèrent et se concertèrent, je n'entendis rien de leur conversation mais au bout d’un bon quart d’heure, ils se retournèrent l’un la mine réjouie, l’autre la mine résigné.

- Bon d'accord, mais vous devez me promettre de ne pas intervenir.

- Oui ! Dit-je en donnant à Luke un coup de coude.

- Oui.

On entra dans la cuisine et Drago leva sa baguette vers mon père.

- Legilimens ! Ne résiste pas Moore, ça ne sert à rien !

- Vous n'y arriverez pas comme ça ! Je me suis entrainé pour résister à ce genre d'attaque !

Malefoy se tourna vers Harry,

- Il est doué. J'ai juste réussi à voir ce qu'on savait déjà à propos de... Il me regarda. ...sa fille. Et ça confirme sa version.

- Enola ? Comment tu as ? Tu as osé trahir ton père ! Et toi Luke, tu devrais m'aider au lieu de me regarder bêtement comme ça !

Je serrai la main de Luke et me reculai dans un coin, je n’avais jamais vu mon père comme ça, il me faisait peur.

- Taisez vous Moore ! Gronda Potter. Drago je sais que tu en as toujours sur toi. Tu pourrais en donner à ce cher Jason ?

- Soit plus explicite Potter, je lis pas dans tes pensées.

- Et si t’essayes de le faire t’es mort Malefoy. Est-ce que tu peux me donner du veritaserum ? Répondit Harry agacé.

Dans une autre situation, il aurait presque été comique.

- Tu m'espionnes Potter ? Comment tu sais que j'en possède ?

- Parce que tu me l'as dit un jour au ministère !

- Ah oui... c'est possible, effectivement.

- Bon alors ? S'impatienta Harry.

- Sois patient Potter, je cherche. Tiens il est là ! Dit Drago en sortant une fiole de ses poches.

Malefoy s’avança vers notre père, lui fit ouvrir la bouche et se retourna vers Potter.

- Je lui en donne combien ?

- Donne lui tout !

- Tu me e rembourseras Potter !

- Oui ! Allez Malefoy agis au lieu de parler !

Drago se retourna vers mon père et lui fit avaler la totalité du flacon.

- Parle Moore ! Qui sont tes complices ?

Je vis mon père essayait de se contenir mais il n’y parvint pas longtemps,

- ... Boot...

- Continue.

- Goyle... Crabbe

Les visages de Malefoy et de Potter se décomposèrent, les deux ex-ennemis devinrent livides.

- Je... Je pensais qu'il était mort... Crabbe. Tu étais là Potter ! Tu l’as vu comme moi...

- Je le pensais aussi... Je... Comment a t'il survécu Moore ?

- Il... a été sauvé... par... son père. Il avait pris du Polynectar car Voldemort avait demandé à Crabbe senior de te surveiller.

- Ce qui explique son soudain don pour les sortilèges... L’idiot, son sort c’est retourné contre lui. Je suppose que Vincent veut le venger maintenant. Et les autres quel sont leurs buts ?

- On a pas tous le même...

- Alors quel est ton but ? Continua Potter.

- Te renverser ! Si tu n'avais pas été nommé comme ça pour aucune raison, j'aurais été à la tête de ce département ! Tu ne mérites pas ta place ! Et après j'aurais pu devenir ministre ! Et j'aurais pu aider mes amis à atteindre leur but !

- Quel est leur but ?

- Boot veut se venger de toi ! Tu as fait tué tant d'innocents pour toi ! Sa mère est morte pour toi !

- Terry... Terry n'aurait jamais fait ça... J'ai été surpris de son attaque mais je ne l'ai pas interrogé... Il semblait un peu perdu...

- Qui te parle de Terry ? C'est son fils ! Raphaël !

- Son fils ? Comment ça ? Parle !

- Sa mère est morte, lors de l’attaque des mangemorts survivants en 2001, il ne l'a jamais connu. L'admiration que son père avait pour toi a fini par l'user alors que la guerre était de ta faute. Il se demandait pourquoi il t'admirait alors que c'était à cause de toi si sa mère était morte. Il a soumis son père à l'imperium pour le faire bouger. Au final, il est devenu la tête de nos opérations. Terry Boot nous servait de protection.

- Mais c’est n’importe quoi ! Tous le monde sait qu’il manque une case à Potter, mais la guerre avait des enjeux bien plus grands ! Et tout les mangemorts qui ont participé a la pseudo-attaque vengeance sont enfermés à Azkaban. Le contredit Malefoy.

- Je savais que Terry n’avait rien à voir avec tout ça. Et Goyle, tu le vois toujours Malefoy, non ?

- Oui mais si tu sous entends que je suis dan leur minable opération tu te fourres le doigt dans l’oeil Potter.

- Non, je n’insinuai rien. Je pensais que tu pourrais.... L’élu regarda mon père, puis tira Drago à part, peut-être essayer de rentrer dans leur organisation pour les espionner.

- Je... On verra Potter, je ne suis pas un auror...

Ils retournèrent vers leur suspect.

- Quelle est le but de Goyle ?

- Ramener un mage noir au pouvoir. Ils m'ont choisis ! Pour faire changer les choses !

- Des imbéciles...

C'était Malefoy qui avait parlé.

- Ils ne sont pas foutus de jeter un simple expelliarmus et ils veulent prendre le pouvoir...

- Je me souviens qu'ils maitrisaient très bien le sortilège de torture.

- Oui Potter et c'est tout.

- Mais moi je suis fort en sort.

D’une même voix les deux hommes lui dirent,

- Toi on s’en fou !

- Tu vas aller à Azkaban.


J'entrainai Luke à l'extérieur de la cuisine. Je ne pouvais plus en entendre d’avantages et je savais que Luke non plus. D'un regard nous nous mîmes d'accord pour rentrer à Poudlard.
Nous fîmes le chemin inverse sans problèmes en vérifiant régulièrement nos sortilèges de désillusion et vers trois heures du matin nous arrivâmes au château. Je mourrai de faim, je n'avais pas mangé de la journée mais Luke se débrouilla pour me ramener un sandwich des cuisines. Nous partîmes ensuite chacun vers nos dortoirs respectifs sans se dire un seul mot. En se regardant tout avait été dit.

- Godric !

- Il est trois heures du matin! Vous devriez être au lit !

- J’y vais là ! Godric !

-C'est bon pour cette fois mais c'est la dernière fois je vous préviens ! Je dor...

- Godric ! Dit-je une dernière fois en coupant la grosse dame dans son monologue qui je le sentais ne se terminerait jamais.

Le lendemain, la gazette du sorcier affichait en première page la dernière victoire de l’écosse contre l'Irlande au Quidditch. J'étais extrêmement reconnaissante à Potter de ne pas avoir laissé fuiter l'information. Par contre la nouvelle que des aurors étaient venu ce matin à six heures chez les serdaigles pour embarquer Boot n'avait pas mis longtemps à faire le tour du château et les théories allaient de bon train.

- Il a voulu ressusciter Voldemort !

-Mais non ! Il été le chef d'un commerce de balais volés !

- Vous parlez mais vous ne savez rien ! Goyle a expliquer à Zabini qui a dit a Lucy qui l'a répété a McLaggen que son père était impliqué et qu'il avait reçu une lettre de sa mère ce matin elle lui disant que son père allait à Azkaban.

- Quel rapport avec Raphaël ?

- Aucune idée.
Luke et moi nous tenions à l'écart de toute ces discussions et passions tout notre temps ensemble. Évidement j'avais tout raconté à Grace et à Victoire. James qui se trouvait là, comme par hasard, avait insisté pour rester et j'avais céder. De toute façon son père était impliqué.
Le lendemain, je reçus une lettre de Potter m'expliquant que mon père avait été jugé et qu'il était condamné à dix ans de prison pour utilisation d'un sortilège interdit et pour agissement et plan pour défaire le ministère. De Raphaël, je n'eu plus aucune nouvelle et s’était tant mieux.

- Et tu comptes mettre Jonathan au courant ?

Victoire me posait pour une énième fois cette question.

- Je ne préfères pas, il est mieux maintenant.

Jonathan s'était mis à sortir avec une poufsouffle du nom de Marianne Arturc il y avait une semaine et il paraissait vraiment heureux.

- Enola, de toute évidence il fait ça pour te rendre jalouse. Dès que tu passes il l'embrasse mais quand tu n'es pas là elle à l'air de le souler plus qu'autre chose.

- N’importe quoi. De toute façon, je suis passée à autre chose maintenant.

- Enola tu es exaspérante, je te l’ai déjà dit ?
aleclave66

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par aleclave66 »

Je déteste la LELE !
Ben pourquoi ? C'est bien la LELE !!!!!!!!!! Nous on étudie les utopies et les dystopies c'est génial !!!!!!!!! En plus ma prof de LELE est juste géniale !!!!!!!!
lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

aleclave66 a écrit : Ben pourquoi ? C'est bien la LELE !!!!!!!!!! Nous on étudie les utopies et les dystopies c'est génial !!!!!!!!! En plus ma prof de LELE est juste géniale !!!!!!!!
Nous on répond tous à la même question pendant une heures, puis elle nous dicte, en pensant qu'on est bilingue, le cours pendant l'autre heure... Enfin voilà, elle nous a surtout donné un DM à faire mercredi en le faisant passer par un prof pour qu'on le fasse pour demain ! :evil:

Bref, j'aime pas ma LELE, ça à l'air trop cool ce que tu fais !!!!! Je veux changer de prof !!!
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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par aleclave66 »

lorelay122 a écrit :
aleclave66 a écrit : Ben pourquoi ? C'est bien la LELE !!!!!!!!!! Nous on étudie les utopies et les dystopies c'est génial !!!!!!!!! En plus ma prof de LELE est juste géniale !!!!!!!!
Nous on répond tous à la même question pendant une heures, puis elle nous dicte, en pensant qu'on est bilingue, le cours pendant l'autre heure... Enfin voilà, elle nous a surtout donné un DM à faire mercredi en le faisant passer par un prof pour qu'on le fasse pour demain ! :evil:

Bref, j'aime pas ma LELE, ça à l'air trop cool ce que tu fais !!!!! Je veux changer de prof !!!
Oh mon Dieu !!!!!!!!!!!! Mais votre prof est un monstre !!!!!!!!!! Nous au moins elle écrit ce qu'on doit copier !!!!!!!! En plus elle fait en sorte que le cours soit vivant en nous faisant faire des petits jeux !!!!!! (la dernière fois on devait chercher quel auteur avait écrit quel bouquin correspondait à une date donnée. La fois d'avant c'était écrire une histoire avec des mots à caser obligatoire, c'était génial !!!!!!) Et en plus elle a accepté qu'on fasse la fête du chocolat !!!!!!!!!!! Mais vous étudiez quoi en ce moment ?

Je te comprends, moi j'aimerais pas non plus !!!! J'adore dire LELE, les gens qui font pas L ils comprennent jamais ce que ça veut dire c'est marrant on dirait qu'on a un code secret :lol: :lol: !!!!!!!!!
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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

aleclave66 a écrit :
Oh mon Dieu !!!!!!!!!!!! Mais votre prof est un monstre !!!!!!!!!! Nous au moins elle écrit ce qu'on doit copier !!!!!!!! En plus elle fait en sorte que le cours soit vivant en nous faisant faire des petits jeux !!!!!! (la dernière fois on devait chercher quel auteur avait écrit quel bouquin correspondait à une date donnée. La fois d'avant c'était écrire une histoire avec des mots à caser obligatoire, c'était génial !!!!!!) Et en plus elle a accepté qu'on fasse la fête du chocolat !!!!!!!!!!! Mais vous étudiez quoi en ce moment ?

Je te comprends, moi j'aimerais pas non plus !!!! J'adore dire LELE, les gens qui font pas L ils comprennent jamais ce que ça veut dire c'est marrant on dirait qu'on a un code secret :lol: :lol: !!!!!!!!!
Mais c'est trop bien ce que vous faites !!!! Je sais pas trop ce qu'on fait en ce moment en fait, là c'est un texte de charlotte brontë mais avant on a parlé de Gothic novel, donc...

Ouais ! le code secret des L ! On va dominer le monde !!! :lol: :lol:
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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par aleclave66 »

lorelay122 a écrit :
Mais c'est trop bien ce que vous faites !!!! Je sais pas trop ce qu'on fait en ce moment en fait, là c'est un texte de charlotte brontë mais avant on a parlé de Gothic novel, donc...

Ouais ! le code secret des L ! On va dominer le monde !!! :lol: :lol:
Wow !!!! Passer de's Gothic Novel à Jane Eyre (je suppose que c'est ça que vous etudiiez) c'est plutôt original !!!!!!!!!

Ouais ça je suis pas sûre par contre, tu te rends compte que dans mon lycée il y avait meme pas assez d'élèves qui voulaient faire L pour faire une classe entière !!!!!! Ils ont été obligés de nous mélanger avec des ES !!!!!
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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

aleclave66 a écrit :
Wow !!!! Passer de's Gothic Novel à Jane Eyre (je suppose que c'est ça que vous etudiiez) c'est plutôt original !!!!!!!!!

Ouais ça je suis pas sûre par contre, tu te rends compte que dans mon lycée il y avait meme pas assez d'élèves qui voulaient faire L pour faire une classe entière !!!!!! Ils ont été obligés de nous mélanger avec des ES !!!!!
[/quote]

Oui c'est Jane Eyre.
Nous on est 22 L ( bon il y a 35 ES et un peu près 100 S mais bon quand même ! Avec 8 mecs ! Notre pp été tellement heureuse en début d'année de voir un peu de diversité de genre :lol: :lol:
Oh mon dieu des ES ! Ces gens bizarres qui apprécient la SES, et les maths aussi...( je les aime bien quand même )
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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Oui oui ça fait longtemps et voilà... J'ai oublié :oops: Je pensais l'avoir posté mais non en fait donc voilà :? Bon passons, je vais accuser la trop lourde charge d'évals avant les vacances même si non en fait ça allait :roll: Brefouillou le CHAPITRE 16 enfin, voili voilou. Et c'est enfin les vacances ! J'attendais tellement les vacs de noël même si à la rentrée on a des oraux blancs et les TPE et plein de trucs à faire :cry: Mais bon c'est normal... voilou bon, en espérant que vous aimiez le chapitre et tout et tout et tout !
Bah je sais pas si je reviendrais sur booknode avant noël donc JOYEUX NOËL ! et tant qu'on y est BONNE ANNéE (avec le é en minuscule parce que je sais pas comment on fait pour mettre un accent en majuscule et aussi parce que normalement ça se fait pas de mettre un accent en majuscule mais une fois j'avais réussi à mettre un accent aigu en majuscule mais je sais plus commet j'avais fait donc voilà)
Bisous Bonne lecture !


Grace

Mon oncle était un criminel, un ennemi de Harry Potter, un manipulateur, un homme sans valeurs morales, et bien d’autres choses un peu plus vulgaire. James devais subir ma colère auprès de mon oncle, mais il le prit avec humour, il ne s’appelait pas James Sirius Potter pour rien.

-Tu est peut-être une criminelle toi aussi ! Ton oncle t'as engagé ? Sors-tu avec moi pour me voler des information secrètes ?

-James arrête !

-Comme par hasard tu sors avec moi juste avant que ton oncle sois emprisonné... Tu dois me cacher des choses !

-D’abord c'est toi qui a commencé à m’embrasser donc tes paroles n'ont aucun sens !

-Tu m'as manipulé... Tu m'as fait boire un philtre d'amour !

-Tu me désespère... Soufflais-je.

En guise de réponse il m'embrassa en rigolant, ce qui n’étais pas très pratique je dois dire.

-Mais j'ai réussi enlever toute la noirceur de ton coeur et à te faire tomber réellement amoureuse de moi !

-Quel héros ! Ironisai-je.

Louis passa avec un de ses ami de Serdaigle et James rit d’un rire qui sonnait faux, Louis lui lança un regard noir en coin.

-Grace je t'aime tellement ! Annonça James assez fort.

-Qu’est-ce que tu fais ?

- Je m’assure que personne ne t’enlèves à moi. Je t’aime.

Son cousin au cheveux blond repassa devant nous les mains dans les poches, le regard rageur. Son ami essayai de le suivre tant bien que mal.

- Je t’aime aussi mais tu m’as juste un peu surprise c’est tout. Lui dit-je en regardant Louis partir à grand pas avant de continuer, J’ai une question.

-Oui ?

-Tu t'es disputé avec Louis ?

James sourit et me dit,

-Non, il boude mais je ne sais pas pourquoi. C’est bizarre...

Puis il m'embrassa pour que je réplique rien, et je ne vis pas la lueur de malice briller dans ses yeux. Jonathan passa devant nous avec son nouveau grand amour, Marianne. Je le regardai d'un œil mauvais, qui aurait pu faire penser à celui que Louis avait lancé à James quelques instants plus tôt et en le voyant il s'éloigna subrepticement de Marianne qui essayait de lui prendre la main.

-Ils ne vont pas ensemble ! Déclara James tout haut pour créer un conflit avec Marianne. Elle se retourna et James sembla fier de son coup.

-Tu as un problème Potter ?

-Moi ? Non par contre toi et Thomas vous avez un problème. Tu l’aimes mais Jonathan ne t’aimes pas puisqu’il aime encore Enola !

Jonathan sembla gêné mais n’intervint pas, il s'écarta lâchement du conflit.

-Pardon ? Enola ? Je n’ai rien contre elle mais de là à dire qu’il l’aime, elle ? Cette pimbêche qui se croit la plus forte en tout !

-Ne parle pas comme ça de ma cousine ! Menaçai-je.

-Oh pardon ! Tu préfères que je dise que vous êtes une famille de garce ?

James allait répliquer mais Jonathan arriva, attrapa le bras de Marianne et le serra un peu trop fort.

-Ne parle plus comme ça d’Enola, ne parle plus comme ça de sa famille. Il sembla hésitai mais il continua, et honnêtement c'est toi la garce.

Sur ces mots, il partit les mains dans les poches. Marianne ravala ses larmes de colère, nous jeta un regard noir et partit en marmonnant "Il l'aime encore, je ne suis qu'une cruche ! ". J'en était toute chamboulée, alors que James était très fier de lui, même trop.

-C'est une très belle journée, n'est-ce pas ?

-On va avoir des problèmes à cause de toi ! Mais quelle idée de la provoquer comme ça ? Ne le dis pas à Enola surtout !

-On a juste défendu ta cousine, il y a rien de mal à ça ! Et puis qu’Enola ne soit pas contente qu’on soit intervenu on en reparlera quand elle ressortira avec Thomas grâce à nous !

-Vraiment James ! C’est quoi cette manie de te fourrer dans des histoires qui ne te regardent pas ?

- Je crois que je tiens de mon père, ou peut-être de mon grand père... assura James en faisant un clin d'oeil.

Nous nous dirigeâmes vers la salle commune des Gryffondor, sur le chemin nous croisâmes Jack.

-Salut cousin !

Jack nous regarda pendant quelques secondes puis répondit.

-Salut Gracy', j'ai quelques questions à te poser, en privée.

Avant que James puisse protester, Jack m'emporta loin de lui, beaucoup trop loin.

-Comment ? Pourquoi ? Toi sortir avec James ?

-Je n'ai pas réagi comme ça quand tu m'as annoncé que tu fréquentais Lucy !

-Ce n'est pas la même chose !

-C'est exactement la même chose !

-Mais tu es comme ma soeur et te voir avec James... Et puis tu n'as pas pensé à ton entourage !

-Tu es comme un frère aussi , mais ça ne me fais absolument rien de te voir avec Lucy. Et qu'est-ce que mon entourage vient faire la dedans. De qui tu parles ?

-C'est différent de voir sa “soeur” sortir avec un mec, que voir son “frère” sortir avec une fille ! Laisse tomber pour l'entourage... Tu ne te rends jamais compte de rien.

-J'aime James et je sors avec lui si je veux !

Jack poussa un grognement et finit par capituler.

-Bon d'accord... Mais s’il te fait du mal, il... Il aura faire à moi !

-Je n'en doute pas, je peux rejoindre ma salle commune maintenant ?

Jack ne répondit pas et partit en me lançant un dernier regard . James sortit d'un angle de mur, avec un grand sourire.

-Tu as entendu notre conversation ?

-Cette fois-ci j'avais des oreilles à maxi rallonge sur moi !

Je souris amusé et il m'enlaça.

-Cette conversation m'a agréablement surpris pour tout te dire.

-Bon... On y va ? J’ai des tonnes de travail !

-Bien sûr gracy’ ! Dit-il en attrapant ma main.

Travailler ce n’était pas vraiment mon truc, je laissai donc mon devoir sur l’arrivée au pouvoir de Grindelwald et remontai dans mon dortoir pour prendre ma tenue de sport.

-Dominique ? Je vais à l'entraînement ! La prévenais-je en frappant à la porte de la salle de bain.

- Ok !

Je descendit les nombreuses marches du château et sortit

-Bon la prochaine fois on doit s'attendre soit à jouer contre Poufsouffle, soit contre Serdaigle ! Je veux du dynamisme ! Et éviter les chutes, ça serait bête de vous casser quelque chose. Je veux que vous jouiez jusqu’à être au bord de la mort si il le faut !

- D'accord on a pas le droit de sa casser des trucs mais on peut mourir ! Vous avez compris ? Répéta James, en se moquant d'Enola.

-Tu m'as compris James...

Pendant la moitié de l'entrainement Enola harcela les joueurs de conseils et de tactiques,
le stress montait à l'approche de la finale, comment sera ma cousine quand on connaitra notre adversaire ? A la fin de l’entrainement, Enola continua de nous donner des conseils, encore et encore, James du lui jeter un sort de bloclangue pour qu’elle s’arrête de parler en lui faisant promettre de se taire si elle voulait un jour retrouver l’usage de la parole. Elle n’en fit rien et força James à lui redonner l’usage de la parole en lui lançant un levicorpus. Bien sûr elle continua son exposé, James toujours en l’air après qui l’ai désensorceler. Lorsque McMillan voulu lui poser une question, elle pensa que c’était en encore James qui l’embêtait et elle jeta un sort de pétrification sur Cassy. Elle était plutôt stressante comme capitaine. Heureusement, à ce stade là elle avait presque finit et un quart d’heure après elle redonna leur liberté à ses joueurs.

-Je vais chez Hagrid on se rejoint plus tard ! Me déclara James en partant vers la cabane du géant.

Je retournai jusqu'au château et je rencontrai Louis sur le chemin.

-Oh, tu n'es pas avec ton chevalier servant ? Remarqua Louis froidement.

-Qu’est ce que ça peut te faire ?

-Je sais pas, vous êtes inséparables, non ?

-Je peux rester seule ou avec mes amis aussi.

-Je ne te vois pas beaucoup avec moi, on est censés être ami, non ?

- Tu l’as été !

-Ah c'est vrai, mais James est arrivé, puis pouf plus d'amitié c'est ça ?

-Non ce n'est pas du tout ça ! Tu l’as été jusqu’à ce que tu ne me parles plus pour aucune raison ! Haussai-je la voix en voyant Louis si injuste.

-Ah oui ?

-C'est juste que tu ne me parles plus, tu me regardes froidement, je n'ai plus l'impression que toi tu me considère comme une amie.

-Tu es tout le temps avec James ! Comment veux tu que je te parle ?

-James est ton cousin, tu le connais depuis ta naissance, alors pourquoi tu ne pourrais pas me parler, même nous parler ?

-Parce que... Parce que... Hésita Louis.

-Tu n'as plus d'argument ? Alors cesse dans vouloir à James, et redevenons amis !

Louis hésita, mais tendit une main vers moi, je l'a pris, contente de retrouver un ami.

-Alors maintenant viens me parler et arrête de bouder dès que tu vois James!

Sur ces mots je partie à l’intérieur du château, je ne vis pas l’étrange sourire diabolique qui se dessina sur le visage de Louis. Le lendemain au petit-déjeuner je parlai de Quiddich avec James et Roxanne. Louis arriva et s’installa à côté de moi, la mine réjouie.

-Salut Gracy', salut Roxanne, salut James ! Salua-t-il chaleureusement.

Roxanne du voir le danger arriver, elle salua rapidement Louis et partit rejoindre Molly à la table des Serdaigles.

-Salut Louis, tu as bien dormi ? Répondit-je.

James fusilla Louis du regard, sans comprendre pourquoi nous nous reparlions.

-Oui parfaitement, James pourquoi tu me regardes comme ça ? Demanda Louis innocemment.

-Je ne sais pas... répondit James avec un sourire crispé.

- Nous nous reparlons avec Grace ! Nous sommes mature après tout, nous n’avons plus l’âge de bouder chacun dans notre coin. Tu vois ? J

-Je vois très bien... Murmura James en grinçant des dents. Faisons la paix nous aussi alors, puisque nous sommes des personnes d’une maturité exceptionnel.

-Vous vous reparlez ! C'est génial !! M'enjouai-je, naïvement.

-Je trouve ça fantastique...

-Moi aussi Gracy' ! Tout ça c'est grâce à toi, je te doit beaucoup ! Débita Louis, je n’aurais pas supporter faire la tête à mon cousin une seconde de plus.

James fit une sorte de grimace que Grace ne remarqua pas. Jack arriva à la table avec Lucy.

- Salut ! Comment ça va ?

-Très bien, avec Grace et James on s'est réconciliés ! Nous sommes de très bon amis maintenant.

Je trouvais que Louis exagéré un peu, mais au moins, il ne faisait tirait pas une tête de six pied de long.

-Ah oui ? C'est bien... Affirma Jack sans trop de conviction on voyant clair dans le jeu de son meilleur ami avant de le tirer avec lui s’assoir à la table des serdaigles. Roxanne revint comme par magie.

-J'en peux plus des chaudrons ! Trop grand ou trop petit ! Le fond trop profond, ou je ne sais quoi ! Râla-t-elle en se fourrant une biscotte dans la bouche.

Je rigolai et James se força à sourire, il avait compris l'objectif de Louis, maintenant, contrairement à moi qui pensais que j’avais retrouvé un ami.

Enola

Je me levai de bonne heure ce matin, enfin plus tôt que Victoire, c’est à dire vers neuf heures et demi. Je me préparai rapidement avec pour objectif de prendre un vrai petit déjeuner. Ca faisait une semaine que mon père était à Azkaban et j'avais décidé de faire mon "deuil". Je dévalai les escaliers qui menait à la salle commune et j'entrepris d'éviter les cinquième années qui révisaient leurs buses affalaient sur le tapis. Tandis que je me dirigeai vers la porte pour sortir et me rendre dans la grande salle, Jonathan passa à côté de moi d'un air renfrogné en me bousculant.

- Tu pourrais d'excuser Thomas !

- 'Mande pardon...

- J'ai pas bien compris !

J'étais vraiment une peste avec lui, et je me demandais si le fait qu'il sorte avec cette Marianne ni était pas pour quelque chose.

- Pardon !

- Oh ça va, tu peux me parler autrement !

- Moore j'ai pas envie de me disputer avec toi ni ce matin, ni demain, ni le reste de l’année...

- J’aurais gagner la partie qui a commencé le jour où nous nous sommes rencontré ? Je refuse de gagner comme ça Thomas ! Pas par capitulation ! Où est passée ta répartie ?

Je ne savais pourquoi il semblait si mou mais j'étais sur ma lancée et je ne voulais pas m'arrêter. Me défouler me faisait un bien fou, j’avais accumulé trop de stress ces derniers jours. Jonathan c'était trouvé là, il allait servir de bouc émissaire.

- Enola, je ne veux pas parler.

- Thomas... Moi j'en ai envie donc tu t'assois et tu me réponds !

A mon immense surprise,les mains dans ses poches, la mine renfrognée, ses cheveux lui tombant devant les yeux, il fit ce que je lui demandai.

- Bah tu vois Thomas, on peut parler !

- Pourquoi on est plus ensemble déjà ?

Cette question me prit de cours. Je savais qu'on n’avait pas vraiment cassé puisque mon père nous avait insufflé de faux souvenirs mais je ne savais pas ce que mon père avait dit à Jonathan pour qu’il accepte cette situation.

- A toi de me le dire.

- Tu m'as dit que... tu sortais avec moi par redevance et que tu ne m'aimais pas. Tu m'as dit que tu ne m'avais jamais aimé et que j’étais toujours le gars lourd et emmerdant que tu connaissais. Tu m’as dit que tu ne m’aimais pas...

- C'est ce que je croyais...

- Parce que tu as changé d'avis peut-être ? Un jour tu m'aimes bien, un autre jour tu me hais. Enola si tu as pitié de moi va t’en !

- Et Marianne ? Lui demandai-je espérant changé de sujet car il devenait très gênant.

- Marianne ? On a cassé il y a deux jours...

- T'es sorti avec elle que deux semaines ! Ca ne se fait pas !

- Et alors ? D’ailleurs tu diras merci à ta cousine et à James. Et puis si tu veux tout savoir j’ai rompu en te défendant...

- Ha... Je te remercie de m'avoir défendu...

Il fallait que je pense à demander à Grace ce qu’elle avait dit à Jonathan, ça m’inquiétait un peu, surtout que James était avec elle...
Cependant, plus je discutai, plus j'avais envie que Jonathan sache la vérité. Qu'il sache que je l'aimais toujours. Que nous n'avions jamais vraiment rompu. Est-ce que ce qui avait marché avec moi marcherait-il avec lui ? Ca valait le coup d'essayer. Mais si ça ne marchait pas je risquais de passer pour je sais pas trop quoi. Mais comme disait Marie Claude Bussières Tremblay, une femme dont ma tante citait parfois les dires, “La vie est trop courte pour la passer à regretter tout ce qu’on a pas eu le courage de tenter”. Je m'assis à côté de lui sur le canapé, et me rapprochai petit à petit.

- Qu'est ce que tu fais là ?

- Euh rien. Je... Euh... Je regardais le feu.

- Quoi ? Tu te moques de moi ?

Je ris nerveusement ce qui me valu en regard courroucé de Jonathan. Il fallait que je passe à l'action.

- Courage Enola.

- Qu'est ce que tu dis ?

- Non rien, je parle toute seule...

-Bon je vais petit déjeuner, sinon ça va être trop tard.

- Non !

Il se retourna en me regardant bizarrement. Il devait me prendre pour une folle.

- Bon Enola, tu me dis ce que tu veux !

- Bah... en fait... je... Dit en me levant pour me placer en face de lui, bien qu’il soit trop grand pour que mes yeux soit en face des siens. Je...

Il ne me restait plus qu'a tendre un peu le cou et monter sur la pointe des pieds pour arriver à mes fins. Juste un peu plus.

- Alors ?

- Il y en a qui aimerais travailler !

Je baissai la tête vers le cinquième année qui venait de nous interpeller, quand je la relevai Jonathan était parti. Je venais de rater ma chance. Peut-être ma seule chance...

- Bon bah je vais petit dèj aussi dans ce cas là...

- Tu peux arrêter de parler seule ? Tu déranges tout le monde !

L'ignorant, je partit noyer ma déception et mon déshonneur à ma maison censée être celle des courageux, dans les pancakes au fraise, au caramel et à la chantilly qui m'attendaient dans la grande salle. En y entrant je me souvins que j’avais réservé le terrain de quidditch aujourd'hui pour m'entrainer encore avec mon équipe mais j'avais oublier de les prévenir la veille.

- Grace ! Rendez vous à six heures sur le terrain de quidditch, dit le James !

- Quoi ! Mais il neige !

Je ne lui répondit pas et parti voir Aymeric McLaggen.

- Mclaggen, tu peux prévenir McMillan et Smith qu'on a entrainement ce soir à six heures ?

- Mais, il neige !

- Peu importe. Lui répondit-je en cherchant Jonathan des yeux.

Il était avec son ami et semblait plongé dans une grande discussion. Dominique qui était à côté d'eux était plié de rire.

- Ena'. Il-il , essaya de me dire Dominique entrecoupé de hoquet de rire. Il , quand t'es arrivé, il- il-il ne parlait pas et il-il, oh par merlin quel idiot. Il a commencé à parler tout seul comme si-comme si, si il était en pleine conversation, et-et , et il s'est mis, à , à parler tout seul.

Dominique se repris et me regarda,

- Évidemment dit comme ça, c'est moins drôle.

Jonathan paraissait extrêmement gêné.

- Tais toi Dominique.

Je les dévisageai, puis me rappelai que j’étais venue pour quelque chose et me repris,

- Euh, oui Jonathan c'était pour te dire que ce soir il y a entrainement à six heures même si il neige. Voilà.

Je reparti aussitôt. Durant la journée, je fis mes devoirs pour la semaine qui était composé de soixante centimètre de parchemin sur l'utilité du charme du patronus, deux rouleaux sur l'armortentia et un journal de rêve à mettre à jour.
Six heures arriva vite et je me mis en route avec trente minutes de retard.

- Je suis là !

- Captain' tu dois faire 30 pompes ! La dernière fois tu nous a dit que c'était une pompe par minute de retard !

- Oui James je sais.

- Allez va-y !

Je me mis à l’œuvre, poussé par l’exemple que j’étais censée représenté pour mon équipe mais au bout de dix pompes je n'en pouvais déjà plus. Autour de moi mon équipe criait,

- Allez Captain' ! Allez Captain' !

- Non mais c'est bon j'ai compris, j'arriverais à l'heure la prochaine fois ! Je me remis sur mes pieds, allez hop hop hop, il ne nous reste que trois entrainement avant de savoir contre qui nous jouerons la finale !

L'entrainement se passa parfaitement bien malgré la neige qui tombait dru et j'étais extrêmement fier de mes joueurs. A la fin de l'entrainement, je félicitai mon équipe.

- Bravo ! On va gagner la finale, que ça soit contre poufsouffle ou serdaigle !

Ils partirent tous de peur que je ne fasse un exposé aussi long que celui du dernier entrainement et je me retrouvai seule à ranger le terrain comme d'habitude.

- Enola ?

Je me retournai et derrière moi, une main dans les cheveux et avec un air gêné se tenait Jonathan.

- Thomas ?

-Je peux t'aider ?

- Oui. Tiens prends ce balai. Lui dit-je en lui tendant un vieux nimbus 2000.

Lorsqu'il le pris nos mains se touchèrent et je me sentis rougir. C'était vraiment n'importe quoi, pourquoi je tremblais comme ça. De toute façon il ne se souvenait de rien.

- Capitaine ça va ?
Je le regardai dans les yeux et je savais que je devais essayer de l'embrasser, essayais de lui rendre ses souvenirs.

- Qu'est ce que tu fais Moore ?

Je l'ignorais et continuai de me hisser sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres. Par merlin ce qu'il était grand.

- Tu pourrais te baisser un peu s'il te plait ?

- Hein ? Mais pourquoi ? Me demanda t'il

- Thomas ! Tu viens ou quoi ?

Un ami de Jonathan déboula au milieu du terrain, et je me rendis compte de la position tout à fait étrange dans laquelle je me trouvais. Le coup tendu vers Jonathan, sur la pointe des pieds appuyé sur un balai pour ne pas tomber. Je me replaçai comme si rien ne s’était passé, ce qui étais le cas.

- Salut Moore ! J’ai vu l’entrainement ! Avec une capitaine comme toi on va gagner la coupe, c’est sûr ! Me salua Morgan.

- Salut Morgan. Tu... C’est chouette que tu sois là tu vas pouvoir ranger avec Thomas, moi je vous laisse, à plus !

J’avais l’air d’une parfaite idiote, je le savais et je ne m’en fichais pas. Je partie donc le plus vite possible en direction du château en entendant Morgan demander à Jonathan ce que j’avais et en sentant le regard lourd que Thomas portait dans mon dos. Il devait me prendre pour une folle plus qu’à n’importe quel moment de la journée. Mes pas me portèrent jusque dans une salle que je ne connaissais pas. Une salle de grande taille où il y avait pile ce dont j’avais besoin, un canapé, des coussins, un feu de cheminée et de la solitude. Mortifié par le comportement débile que j’avais eu quelques instants plus tôt, je m’affalai sur les coussins qui me tendaient leur bras et petit à petit, dans la tornade d’émotions qui m’assaillait, je me sentit doucement glisser dans les bras de Morphée.

Un rayon de soleil vint me tirer d’un sommeil sans rêve, ou peut-être que si mais je n’en gardais aucun souvenir. La douceur de se réveille céda rapidement place à la panique, quelle heure était-il ? Je me levai plus rapidement qu’un niffleur qui aurait vu quelque chose briller avant de me rassoir, me rappelant que nous étions Dimanche et que le dimanche, il n’y avait pas cours. Rassurée sur ma journée, je pris le temps de regarder où j’avais dormi. Devant moi s’étendait une salle que j’estimais d’une cinquantaine de mètre carré malgré mon incompétence à utiliser ces mesures moldus. Le coin où j’avais dormi était le seul coin meublé de la pièce et comprenait, un canapé, une petite table basse, un tapis et une cheminée. De nombreuses fenêtre s’étendaient sur le mur en face de moi, le soleil transperçant leurs carreaux qui ne semblait pas avoir été nettoyé depuis plusieurs années. Je n’avais jamais vu cette salle auparavant, le vieux château semblait posséder encore bien des secrets. Je m’apprêtai à sortir rejoindre la grande salle avec l’espoir que je ne m’étais pas levé trop tard pour le petit-déjeuner lorsque quelque chose attira mon attention. Posé sur une étagère que je n’avais pas vu auparavant un pendentif composé d’une pierre blanche, sûrement du cristal de roche , reflétait le soleil entrant par la fenêtre. Intriguée, je le saisi. Il était chaud au touché et semblait palpiter dans le creux de ma paume. Une gravure représentant un chat noir roulé en boule était dessiné au centre de la pierre. Une phrase flottant au dessus du dormeur indiquait, “la meilleure façon de vivre, c’est de vivre et d’en avoir conscience”. Troublée, je mis le collier autour de mon cou et sortit de la salle. Je me retrouvai devant la tapisserie de Barnabas le follet et pris le couloir à droite pour rejoindre mes amis.

- Enola ! T’étais où ? T’étais pas dans le dortoir ! S’écria Victoire en me voyant arriver.

- Désolée si je t’ai inquiété, je me suis endormi sans m’en rendre compte hier soir. J’étais dans une salle, enfin, une sorte de salon... Je sais pas trop ce que c’était... Mais bon je me suis installée là et voilà. C’est au septième étage.

- Une salle bizarre au septième étage ? Demanda James assis en face de nous avec Grace.

- Oui c’est ce que je viens de dire, bravo, tu n’es pas sourd ! Lui répondit-je sarcastiquement.

- Je crois que mon père m’a parlé d’un truc du genre. Une salle qui apparait quand tu en as vraiment besoin. Au septième étage. Devant la tapisserie de Barnabas le follet. Il faut passé devant trois fois en pensant très fort à ce que tu désires et elle apparait ! Faut absolument que j’aille tester ça ! Comment j’ai pu oublier ce qu’il m’avait dit ! A plus !

Et il fila, tirant Grace derrière lui qui semblait un peu perdu.

- Je pense que ça doit être cette salle. Bon, il reste quoi à manger ? Dire que je meurs de faim serait un euphémisme !

- Enola, c’est quoi que tu as autour du cou ?

- Le collier ? Je l’ai trouvé dans la salle bizarre, si jamais quelqu’un l’a perdu il le verra et je lui rendrai comme ça.

- Qu’est ce qu’il y a dessus ? On dirait... Un chat...

- Je pense que c’est un chat aussi, on dirait qu’il dort... Bon, on sort ? J’ai envie d’aller dans la neige.

- Oh non... Il fait tellement froid que même un yéti gèlerait sur place !

- Moi je sors en tout cas, mais j’emporte ça ! Répondit-je à Victoire en attrapant un toast et une banane.

Avant d’affronter la météo que ma meilleure amie avait si bien métaphoré, je montai dans mon dortoir pour prendre une cape en grosse laine, des gants, mon écharpe et un bonnet. Ainsi apprêté je sorti me promener dans le parc enneigé du château. Après avoir fait le tour je décidai d’aller voler un peu sur le terrain de quidditch, avec ce froid j’étais sûre d’être en paix.
Je rentrais dans par les vestiaires pour emprunter un balai de l’école, le mien étant resté dans mon dortoir. En entrant par là on ne pouvait pas voir le terrain et je fus plus que surprise de voir une autre personne en train de voler au dessus du terrain quand je sortis de la salle où je briefé mes joueurs les jours de match. L’autre descendit vers moi à contre jour si bien que je ne pus pas voir tout de suite de qui il s’agissait.

- Moore ?

- Thomas ?!

- Qu’est ce que tu fais là ?

- Je voulais voler un peu toute seule, répondit-je en retrouvant mon sang froid que j’avais perdu voyant Jonathan.

- Ha... Bah tu vas devoir partager. Désolée, crut-il bon de rajouter en voyant mes sourcils se froncer.

- T’excuses pas. Le terrain est a tous le monde.

- Oui c’est vrai, désolée...

Voyant qu’il ne bougeait toujours pas et sentant mon coeur faire des bonds dans ma poitrine, je tentais de cacher le rouge qui commençait à me monter aux joues en lui demandant d’un ton froid et distant,

- Tu voulais me dire un truc ou tu bouges pas juste pour m’emmerder ?

- Hein ? Euh non ! Non je voulais te... Euh... Te demander ... Euh... quand était le prochain entrainement ?

- Comme d’habitude le mardi.

Insensiblement j’avais abandonné mon ton froid et distant. Je voulais qu’il se souvienne, c’était une certitude.
Je lui pris la main et me rapprochai de lui. Enfin j'avais réussi à toucher ses lèvres. Cette fois ci ce ne fut pas moi qui ressemblait à un vers à crasse sans réaction. Je le regardai, en souriant bêtement, se remémorer tout ce qu’il avait oublié . J'aurais pu faire ça bien avant, j’étais vraiment bête.

Son regard s’illumina, il descendit ses yeux sur moi puis il me serra dans ses bras et me caressa les cheveux.

- Oh Enola... Me dit-il en m’embrassant fougueusement avant de se retirer d’un coup sec. Enola! Il faut dénoncer ton père ! Vite !

Le regard paniqué qu'il me lança me fit rire.

- Ne t'inquiète pas, tout est réglé. Mon père est à Azkaban...

- A Azkaban ? Et toi... Tu le gères comment ? Ca va ?

Son ton inquiet me toucha et je l'embrassai encore une fois avec passion. La neige qui s’était mis à chuter il y a cinq minutes nous tombait sur les épaules mais je n'avais pas froid. Jonathan me serrait dans ses bras avec amour et force comme si il avait peur que je m'envole, ce que j'aurais pu faire étant donné que j'avais toujours un balai dans les mains.

- Bon on rentre Captain' ? Il commence à faire un peu froid.

- Je pense qu'on a loupé le déjeuner, il doit être au moins une heure et demi.

- C'est pas grave, je connais le chemin des cuisines.

- Pourquoi tout le monde sait où elles sont sauf moi !

- Je t'apprendrais Moore.

Après s’être “battu” avec une flopée d’elfe de maison qui insistait pour qu’on emporte un poulet rôti entier, une marmite de pomme de terre et une pièce monté en chou à la crème, nous remontâmes dans la salle commune main dans la main.

- Avant d'entrer, embrasse moi une dernière fois. Une fois cette porte ouverte on ne sera plus jamais tranquille. Victoire nous harcèlera tous les cinq minutes !

- Hiiiiiiii !

- Trop tard...

Victoire venait d'ouvrir la porte caché par le portrait de la grosse dame.

- Je savais que j'avais entendu du bruit ! Enfin ! Enola!

- Chut tu vas réveiller tout le château!

- Réveiller de quoi ? De la sieste ? Hiiiiiiiiiiiiiiii ! C’est génial ! Quand ? Où ? Quoi ? Comment ?

Le quart d'heure de folie de Victoire passé nous dûmes lui raconter comment tout c'était déroulé en détails.

- Tu comptes écrire un livre sur notre vie ?

- Non Thomas, je m'informe, c'est tout et c'est normal.

Le lendemain, il y eu le quart de folie de Grace et James, qui dansèrent autour de nous pendant tout le petit déjeuner et pendant tout le reste de la journée donc c'était plus une journée qu’un quart d’heure de folie. Je dus tout leur réexpliquer et Jonathan marmonna que si une seule personne dans le château était incapable d’écrire notre biographie il devait vivre dans un autre monde.
Une semaine plus tard, le samedi onze février 2017 exactement, Poufsouffle battu Serdaigle au quidditch. Les adversaires de la final étaient désignés, Poufsouffle contre Gryffondor.
lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Hey ! Le chapitre 17 avec vraiment trop de retard mais en même temps voilà... J'ai pas vraiment d'excuse valable à part les devoirs et les cours et les TPE qui arrivent bientôt :? ... Donc en fait c'est pas vraiment une excuse j'avais juste la flemme de corriger le chapitre :| Voili Voilou
Et aussi, on est très triste avec Sayuri parce que plus personne ne commente et c'est très très très très triste :cry: :cry: ...
Brefouillou, nous on continue de poster quand même donc BOnne lecture ;) :mrgreen:


Grace
Ma cousine était enfin au meilleur de sa forme depuis qu’elle s’était remise avec Jonathan mais surtout et au soulagement de toute l’équipe de quidditch, elle était beaucoup moins stressante lors des entraînement. Le match Serdaigle contre Poufsouffle était aujourd'hui même. Je m'étais placée avec James dans les gradins qui supportaient les Serdaigles, on avait du tirer à pile ou face pour savoir quels cousins on supporterait aujourd’hui. Dominique nous avait rejoint avec Mickaël. James encourageait Louis plutôt par esprit de famille qu’autre chose, il n’avait pas l’air emballé à l’idée de crier Weasley en coeur avec nous. La voix du commentateur résonna dans le stade,

-Voici les joueurs de Poufsouffle ! Moore, pour changer !Flint-Fletcher! Mclaggen! Smith! Londubat! Nott! et Abercrombie !

Les joueurs se stabilisèrent dans les airs vêtus de leur robe jaune.

-Maintenant Serdaigle ! Bradley! Corner! Moore, on commence à avoir l’habitude, c’est pire qu’une invasion! Boot à était remplacé par Pailler! Weasley, à ce qu’on m’a dit il y en a encore deux qui vont débarquer !Carmichael! Et Cauldwell !

Les joueurs de Serdaigles vêtus de bleu firent des loopings dans tout les sens.

-Les capitaines se sert la main ! Et... C’est parti le souaffle est lancé !

Le match ne dura pas longtemps, une demi heure plus tard Britney avait attrapé le vif d’or et Serdaigle avait perdu, nous allions réconforter Jack et Louis, qui avaient perdus.

-Non ! Je refuse qu'on ai perdu contre ma stupide soeur ! Râla Jack

-En même temps Britney est super rapide pour attraper le Vif d'Or... Gryffondor va avoir du mal à la final...

-Merci Louis... J'ai pas du tout le trac maintenant...

James fut plus rapide que Louis pour me réconforter.

-Mais non, Gracy' c'est toi la plus rapide, tu vas faire gagner Gryffondor, Britney sera dégoutée tu vas voir et on aura l’occasion de faire une fête digne d’un géant parce qu’en plus on aura gagné la coupe des maisons !

Louis se renfrogna et parla avec Jack l’air de rien. Enola arriva avec Jonathan qui semblait absorbé par sa paume de main.

-Maintenant on va battre les Poufsouffle et à nous la victoire !

- Encore faudrait-il que je sois aussi rapide que Britney...

- Grace ! Tu es l’attrapeuse la plus rapide de tout les temps, juste derrière le père de James, d’ailleurs il y aura le père de James ainsi que sa mère et son frère et sa soeur...Dit Enola avant d’être coupé par James

-Quoi ? Il ne m'a rien dit de tel ! Et pourquoi ? Oh non, je suis sûr que ma mère va arbitrer... Il aime bien prendre des anciens joueurs professionnels comme arbitre quand ils en ont l’occasion.

- En fait, les parents de tous les joueurs en final sont invités à regarder le match et j’ai pas eu le temps de te le dire car tu m’as coupé la parole mais tu as bien deviné, ta mère sera l’arbitre. T’as plutôt intérêt à bien jouer, tes parents ont été de grand joueur à Poudlard pour Gryffondor et pas seulement...

-Ca je le sais... Marmonna James.

-Notre tactique va dépendre du fonctionnement des joueurs de Poufsouffle, il ne sont pas très rapide, sauf Britney, Grace on compte tous sur toi !

Je baissai la tête, James me tapota l'épaule, d'un air compatissant.

-Donc il faut nous entraîner à jouer rapidement et souplement, impressionner l’ennemi ! Continua Enola.

-Tu aurais pu nous le dire au prochain entrainement, remarqua Jonathan.

-Il faut que vous réfléchissiez à votre manière de vous déplacer avant l'entraînement !

Tout le monde soupira. Enola repartie avec Jonathan vers le château, elle semblait continuer de lui donnait des conseils sur le futur match.

-Je n’aimerais pas être dans l'équipe avec Enola comme capitaine...

-Tu sais Dominique, c'est une très bonne capitaine quand elle ne nous crie pas dessus parce qu’on se prend un cognard dans la tête, ou quand elle ne nous donne pas de consigne contradictoire à cause du stress ou quand elle n’est pas stressé par la finale... Révélai-je.

Comme le soir commençait à tomber chacun retourna dans leur salle commune respective. Le lendemain, pendant la pause avec Dominique, alors que nous nous baladions dans le château en parlant de tout et de rien nous tombâmes sur les cris de Jack et Lucy.

-Quoi ? Moi je ne fais pas attention à toi ? Moi ?! Cria Jack, indigné.

-Parfaitement tu passes plus de temps avec Louis ! Répondit plus fort Lucy.

-Louis ne se sent pas très bien en ce moment, et c'est mon meilleur ami !

-Tu peux aussi rester un peu avec moi !

-Je reste avec toi ! Regarde on est ensemble là, mais tu me cries dessus !

-Oui mais c’est pour que tu restes plus avec moi ! Je ne suis plus ta “bien-aimée” ? T’as qu’à te marier avec Louis si c’est comme ça !

Jack repris une grande inspiration, mais je vînt les couper à ce moment là, Dominique sur mes talons.

-Euh... Ca va ?

-Oui tout va bien pour moi Gracy' ! C’est juste Lucy qui me fait une crise de jalousie envers Louis, qui est mon meilleur ami !

- Tout va bien pour toi ? N’importe quoi ! Tu te fais engueuler je te signale et par moi !

-Et si vous faisiez un emploi du temps pour votre problème ? Proposai-je.

Lucy hésita, Jack refusa catégoriquement.

-Et pourquoi tu refuses ? Lui demanda Lucy suspicieuse.

-Lucy, si j'accepte je n'aurais plus de liberté !

Louis arriva à ce moment là, l’air rêveur, des livres à la main, Lucy lui lança une réplique cinglante.

- Louis où que tu passes tu crées du conflit avec James d’abord puis entre Jack et moi ! Tu sers à rien !

-Hein ! Quoi ? S'exclama Louis, surpris par cette accusation.

-Oh oh, on se calme ! Les interrompais-je en réfléchissant à une autre solution.

- Grace t’es douée pour trouver des solutions alors trouve en une s’il te plait !

-Et bien Jack tu fais des efforts, et Lucy tu ne lui cris pas dessus, il est super irritable après.

-D'accord, mais si il ne fait pas d'efforts je lui crie dessus et cette fois je t’assure que ça ne sera pas tout le couloir qui m’entendra mais tout le château! Et même plus !

-Oui oui, ça se passera mal, on peut le deviner, la coupais-je dans ses menaces.


-Et bien... C'était à peu près facile... Souffla Dominique perdue par cette dispute.

-Ils sont pathétique !

Nous restâmes tous les trois Dominique, Louis et moi et cheminâmes gaiement sur la route de la bibliothèque. James arriva à l’angle du couloir, Louis mit aussitôt son bras autour de mes épaules.

-Louis ?! Mais qu'est-ce que tu fais ?! M'affolai-je en repoussant son bras.

James arriva à la hauteur de Louis, mais le brun devait faire quelques centimètres de plus.

-Arrête un peu, je sais ce que tu fais, tu caches mal ton jeu... Cracha James.

-Quel jeu ? Hein ? Demanda-t-il, sarcastique, avec un sourire désagréable sur son visage, que je ne~lui connaissais pas.

-Je t'ai vu, mais bon... Tu doit te sentir tellement triste... Non ? Je te pardonne, de toute façon Grace n'ira jamais dans tes bras.

Je rougit mais le rougissement de Louis me battait à plate couture malgré son teint écrevisse il garda la tête haute.

-Tu ne sais pas ce que je veux. Tais toi !

- Me serais-je trompé ? Mon cousin ne nourrit-il pas l’espoir utopique que ma Gracy partage ses sentiments ?

Louis ne pu se retenir plus longtemps il frappa James. Un coup sec, donné sans trembler, en plein sur le nez. James répliqua aussitôt par un coup bien placé avec son genou.

- C’est bien un coup de lâche ça !

- Tu m’attaques je me défend ! Lui répondit James en essuyant le sang qui lui coulé du nez avec la manche de sa robe et il enchaina aussitôt avec un coup de poing sur le visage du blond.
S’ensuivit une longue bagarre façon moldu, Dominique et moi regardions impuissante face à la violence de la scène qui se produisait devant nous. Finalement le professeur Londubat débarqua alerter par deux premières années qui passait par là.

- Stop ! N’avez vous pas honte de vous battre ainsi ? Je vous enlève dix points chacun !

James se releva pour protester que c’était Louis qui avait commencer ce à quoi Louis réagit évidemment et ils continuèrent dans une joute orale si puissante que Londubat fut obliger de les séparer.

- Puisque vous continuez vous serez en retenue toute la semaine avec moi ! Demain soir sept heure dans mon bureau !

Les deux crétins, le choix de ce surnom était venu assez naturellement, se renfermèrent dans un mutisme complet et ils se contentèrent de hocher la tête jusqu’à ce que Londubat partent. Dès qu’il eu tourner à l’angle du couloir Louis écrasa le pied de James et ils étaient repartis...

-STOP ! Vous n'êtes que des gamins, vous n'allez jamais arrêter votre petite gue-guerre à la mord moi le nœud !? Vous êtes insupportable ! Hurlai-je, en partant avec Dominique, qui se marrait parce que j’avais utiliser l’expression “ mord moi le nœud ! , dans la grande salle pour le dîner.

Ils se relevèrent, se jugèrent du regard comme deux cowboys prêt à un duel et partirent chacun de leur côté.
Enola
- Enola ! Réveille toi ! J'en connais un qui va faire une crise cardiaque si tu descends pas tout de suite !

- Oh Victoire... Laisse moi...

- Enola ! Si tu te lèves pas tout de suite je tue ton copain !

Céleste semblait extrêmement fâché et venait d'ouvrir les rideaux avec force.

- Oui, c'est bon j'y vais...

Je voulu m'habiller mais mes deux colocataires de dortoir me poussèrent hors de la chambre en fermant la porte derrière moi.

- D'accord...

Je voulais descendre au plus vite pour pouvoir retourner dans mon dortoir et me recoucher mais je ne m’attendais pas à ce que mon souhait soit aussi bien réalisé. Alors que je m’apprêtais à mettre un pied sur la première marche, je me rendis compte qu’il n’y avait pas de marche. Il était trop tard pour reculer et emporté par mon élan je me retrouvai sur le ventre à dévaler le toboggan qui avait remplacer les escaliers. Je glissai en me jurant que je ne ferais plus jamais avoir par ces satanés escaliers métamorphe, jusqu'à la salle commune et tombait littéralement sur Jonathan qui tentait de monter à contre-sens les pieds sur les mur, dans une position ridicule.

- Attentioooooon !

Évidemment il ne se poussa pas, il au juste le temps de me faire un grand sourire avant que je l’écrase sur les tapis de la salle commune . Les autres gryffondors nous regardaient intrigués tandis que nous rions comme des idiots.

- C'est pour toi !

Il me tendit une lettre, et une fleur qui ressemblait à si méprendre à une rose mais dont les pétales s’envolèrent en millier de petit coeur dès que je l’a saisi ne laissant dans ma main une tige qui se métamorphosa en un magnifique bracelet.

- Merci beaucoup! Pour quelle occasion tu me fais tout ces cadeaux ?

- Ai-je besoin d'une occasion pour te faire des cadeaux ?

- On est le 14 février Enola.

Victoire venait d'arriver derrière nous après avoir glissé le long du toboggan et me donnait cette date comme si c'était une évidence.

- Le 14 février ? C'est, euh... Ah oui ! L'anniversaire de Britney ! Mais ça n’explique pas les cadeaux... Ah moins que ça soit pour elle ?

- Enola... T'es sérieuse ?

Cette fois c'était Grace qui avait parlé, elle me regardait avec désespoir, une boite de chocolat et un bouquet de fleur si grand que je ne la vit pas de suite. Et James qui la tenait par la taille.

- Le 14 février...

Tandis que je réfléchissais je vis un couple au fond de la salle qui s'embrassait.

- Le 14 février...

Un garçon était en train d'afficher une banderole au dessus de la cheminée. Dessus en grosse lettres roses une phrase indiquait, "Joyeuse St Valentin à tous les amoureux ! "

- Oh ! Par merlin le 14 février ! La saint Valentin ! Merci Jonathan !

- Ah mon avis tu as du te cogner la tête en tombant sur Thomas, peut-être que tu as dû perdre quelques neurones.
- Tu veux pas devenir l'apprenti de Mme Pomfresh James ? Tu l'aiderais beaucoup je pense avec tes remarques tellement intelligentes. Rétorqua Victoire à son cousin.

- Bon c'est pas que ça ne soit pas agréable d'être en pyjama mais je vais m'habiller.

Je voulu remonter, mais les escaliers n'étaient toujours pas revenu et je m'étalai de tous mon long.

- C'est malin ça...

Tous le monde éclata de rire autour de moi et je ne pu que les suivre.

- C'est super ce toboggan mais je fais comment moi maintenant ?

Juste à ce moment là les escaliers reprirent leurs formes originales. Je les montai donc quatre à quatre et m'habillai aussi vite que je pouvais. Il était déjà 8h30 et je commençai à 9h par sortilèges. De plus je n'avais pas encore manger. J'attrapai mes affaires pour la matinée et redescendit rejoindre Victoire et Jonathan qui m'attendaient.
Nous nous assîmes à la tables des gryffondors juste au moment où des hiboux rentraient dans la grande salle apportant des lettres aux élèves. Un élégant hibou moyen-duc se posa devant Victoire, il lui tendit gracieusement sa patte où une lettre était attaché. Ma meilleure amie, la prit, laissa le hibou piquer un bout de toast dans son assiette et ouvrit la lettre qui avait une apparence tout à fait banal.
Tandis qu'elle lisait le parchemin, je la vit rougir. Arrivée à la fin de la lettre, elle était plus rouge que les cheveux de sa soeur. Je lui pris la lettre des mains et la parcouru,

Salut Vic’,

Comment tu vas ? Ca fait un baille qu’on ne sait pas vu, non ? Dit moi la prochaine fois que tu vas à Pré-au-lard, on pourra peut-être se retrouver? Enfin, j’ai un peu les mains qui tremblent, c’est assez dur d’écrire cette lettre. Ne t’inquiète pas, il y a rien de grave ! C’est juste que ça doit être la vingtième fois que je la recommence et je trouve pas mes mots. Enfin je vasi de le dire simplement je pense...
Je sais que c'est étrange d'envoyer une lettre comme ça, le jour de la saint Valentin en plus mais je devais te le dire. Je t'apprécie énormément et même plus. Je sais que tu me considères comme ton cousin et moi aussi, enfin, je te considérais comme ma cousine quand nous étions petit. C'est très étrange, je me sens tout bizarre d'écrire cette lettre. J'aurais peut-être du te le dire cet été ou même à Noël mais bon je te le dis aujourd'hui parce que ce matin en me levant pour aller travailler je me suis dit que j'allais gâcher ma vie si je ne te disais rien et qu'un refus vaut mieux que d’éternel regret donc voilà, je t'aime.
Teddy Lupin.

P.S : Répond moi s’il te plait, même si... Enfin tu vois ce que je veux dire...

- Mais c'est génial !!! Victoire ça fait deux ans que tu l'aimes et c'est lui qui te le dis !! Bon ça a été long mais enfin vous vous aimez et vous allez faire des enfants aux cheveux bleus !!!!

J'avais peut-être crié un peu trop fort, tout le monde nous observaient maintenant, mais je m’en moqué, contrairement à Vic’ qui avait encore pris plusieurs teinte de rouge.

- Mais qu'est-ce que je vais lui répondre ?

- T'es idiote ou quoi ? Dis lui que tu l'aimes aussi et que le prochain week-end à Pré au Lard et dans deux semaines ! Tiens prends ma plume et tiens une feuille !

- Merci, donc j'écris quoi ?

Victoire m’exaspérai vraiment. Bon, on devait se valoir étant donné le temps que j'avais mis à me rappeler quel jour nous étions. De bonne grâce, je lui dictais sa lettre.

- Tu écris : Teddy marions nous, je t'aime, on peut se voir au chaudron baveur dans deux semaines vers trois heures Je t’aime Bisous dans le cou, et voilà !

- C'est peut-être un peu trop direct...

- Mais non ! Allez !

- Qu'est-ce qui se passe ici ?

C'était Britney qui arrivait derrière nous tout sourire.

- Joyeux anniversaire ! Criais-je à son attention, je me repris tout de suite après, il fallait que j’arrête de crier à tout bout de champs.

- Merci ! Justement Vendredi soir je compte organiser une petite fête, je t'invite Ena' et toi aussi tu peux venir si tu veux Vict...

Elle venait de voir le lettre qu'elle tenait dans ses mains et en voyant le nom en bas de la page son visage se décomposa.

- Non en fait, ne viens pas... Il n'y aura pas ... Euh pas assez de place.

Bien qu’elle essayé de se contrôler sa voix trahissait sa colère, elle partit en serrant les poings sans nous dire au revoir.

- Je pense qu'elle vient d'essuyer une déception amoureuse. Nous dit Jack qui avait observé la fin de la scène depuis la table des serdaigles. Ca doit être pour ça qu’elle avait l’air si énervé, vous savez qui c’est? J’aimerais bien charrier un peu ma soeur, elle est vraiment lourde en ce moment.

- Non Jack ! Retourne avec Lucy ! Lui ordonnai-je ne voulant pas créer encore plus de tension.
La sonnerie retentit indiquant aux élèves qu'il était temps de gagner leurs salles de cours.
lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Bonjour tout le monde ( si il y a encore du monde) Bon bah le chapitre 18 de la fanfiction et si vous lisait encore s'il vous plait commentez ! Juste un petit commentaire ça nous ferait extrêmement beaucoup plaisir ! ;)

Bon voilà :

Chapitre 18: Patronus oui parce qu'on a même mis un titre alors s'il vous plait un pitit com

Grace

-On va être en retard ! Criai-je à Dominique qui enfilait ses chaussures.

-J'arrive, J'arrive... Marmonna la concernée.

Nous courûmes dans le château en bousculant quelques élèves sur notre passage.

-Vas y, c'est toi qui frappe, c'est à cause de toi qu'on est en retard... Soufflais-je.

Dominique fît une mine boudeuse, frappa à la porte en bois et l'ouvrit.

-Miss Weasley, Miss Anderson, c’est un plaisir de vous voir parmi nous. Déclara Harry Potter.

Nous restâmes ébahies devant notre professeur, comment pouvions nous avoir oublié que Harry Potter remplacerais Tante Mona. En nous excusant, nous nous glissâmes à nos places respectives .

- Je suis ici pour une intervention spéciale, on vous a sûrement prévenu depuis le début de l'année scolaire. Je vais assurer les cours des deuxièmes jusqu'au septièmes années pendant un mois. La première leçon sera identique pour tout les niveaux. Nous allons commencer par le sortilège du Patronum, qui connait ce sort ? Demanda Harry.

Molly leva la main.

-Miss Weasley ?

-Le sortilège de Patronus est un sort qui prend forme d'un animal, il agit contre les détraqueurs, affirma cette dernière.

-C'est presque cela miss, je donne cinq points à Serdaigle. Pour commencer je vais vous demander si vous connaissez les détraqueurs. Il attendit quelques secondes puis continua, Personne? Je m’en doutais, cela fait une vingtaine d’années que c’est créatures ont été bannis. Vous seriez nés quelques années plus tôt vous auriez pu connaitre, vous l’étudierais rapidement lorsque vous aborderait la guerre de Poudlard en Histoire de la Magie.

- On l’étudieras en cinquième année, Monsieur.

-D’accord, merci. Bon je vais donc vous expliquer ce qu'est un détraqueur. Imaginez vous dans une clairière où les arbres sont en fleurs, l’herbe sent bon la nature, les oiseaux chantent, il fait chaud, vous êtes heureux. C’est bon? Bien maintenant une grande ombre s’abat sur cette clairière, plus de chants d’oiseaux, plus de chaleur, plus d’odeur agréable. Juste le froid, le gris, la mort. Vous allez même jusqu’à penser que vous ne serez plus jamais heureux et vous oubliez que quelques instants plus tôt vus étiez le sorcier, ou la sorcière, le plus heureux du monde. Cette ombre c’est un détraqueur, une créature des ténèbres vêtu d’une cape à capuchon qu'elle n'enlève que pour donner le baiser du détraqueur, aspirant votre âme. C'est bien pire que la mort...

Harry sembla quelques instants perdus dans ses pensées puis il continua,

-  Les Détraqueurs comptent parmi les plus répugnantes créatures qu’on puisse trouver à la surface de la terre. Ils infestent les lieux les plus sombres, les plus immondes, ils jouissent de la pourriture et du désespoir, ils vident de toute paix, de tout espoir, de tout bonheur, l’air qui les entoure. Même les Moldus sentent leur présence, bien qu’ils ne puissent pas les voir. Quand on s’approche trop près d’un Détraqueur, toute sensation de plaisir et tout souvenir heureux disparaissent. Si on lui en donne le temps, le Détraqueur se nourrit des autres jusqu’à les réduire à quelque chose qui lui ressemble – des êtres maléfiques, dépourvus d’âme. Celui qui subit son pouvoir ne garde plus en mémoire que les pires moments de sa vie.

Tous les élèves eurent peur, ils étaient plongés dans le récit de l’Elu, qui continua ne semblant pas remarquer les regards effrayés que les élèves affichaient .

-Les détraqueurs sont plus "efficace" sur les personnes ayant vécus un passé particulièrement douloureux. Autrefois ces créatures gardaient la prison d'Azkaban et rendaient fous les prisonniers qui s'y trouvaient.

-Où se trouvent les détraqueurs maintenant ? Demanda un élève.

-Et bien, loin de tous, cette information doit rester secrète, mais sachez qu'ils sont bien garder, eux ainsi que leurs pouvoirs monstrueux, finit Harry.

-Comment réalisons nous un sortilège de patronus ?

-Aujourd'hui je vais vous expliquez la théorie, et au cours prochain on commencera la pratique, informa Harry. Soyez clément, c’est la première fois que je donne des cours. Bien, pour faire le sortilège de patronus, il faut penser à un souvenir extrêmement heureux, le plus heureux de tous. Vous rassemblez toute la joie qui en émane, vous sortez votre baguette et prononcer la formule Spero Patronum.

Le cours se termina rapidement, je n'avais pas vu le temps passer. Deux jours passèrent avant le nouveau cours de DCFM, celui où nous allions nous exercer au patronus.
-Moi je dis après deux heures de Soins aux créatures magiques, un petit cours de Défense contre les forces du mal ne peux nous faire que du bien, se réjouit Dom' en entrant dans la salle de cours de Tatie Mona.

Les tables étaient poussées contre les murs et une grande armoire avait été placé au milieu de la pièce. Une chose semblait avoir élu domicile à l‘intérieur car elle n’arrêtait pas de bouger.

-En mémoire de Remus Lupin, je vais vous apprendre ce sortilège comme il me l'a appris à votre âge.

Peu comprirent ce que venait de dire Le Survivant et tous se retournèrent vers ses filleuls pour obtenir une explication. Molly et Dominique se contentèrent de hausser les épaules.

-Très bien, vous allez avant toutes choses essayer de faire le patronus seul, rappelez vous de ce que je vous ai appris la dernière fois.

Je me mît dans un coin de la pièce, non loin de Dominique. Je cherchai un souvenir heureux, mon premier baiser avec James ?

-Spero patronum !

Une faible lueur argentée sortie de ma baguette. La plupart des élèves arrivèrent au même résultat. Après une demi-heure de "Spero patronum" en voyant que personne n’avait réussi à faire sortir plus que quelques étincelles de sa baguette, Mr Potter nous appela.

-Bien on va essayer sur l'épouvantard, je vais vous montrer une photo de détraqueur, ensuite vous le visualiserais.

Harry nous montra une photo de détraqueur découpé dans un vieux journal. Le détraqueur était terrifiant, il se pouvait bien que ça sois ma plus grande peur à présent.

-Bien je vais vous appeler un par un, commençons par Anderson !

J'avançai vers l'armoire que Harry ouvrit, un détraqueur sorti du meuble et s'approcha de moi, trop près de moi, dangereusement près de moi.

-Spero patronum !

La même faible lueur, qui était sortie de ma baguette trente minutes plus tôt se présenta.

-Je crains que ton souvenir ne sois pas assez fort, remarqua Harry.

Je pensai alors à ma famille, à mes amis, à Louis, enfin à James et Louis...

-Spero patronum !

Une lueur forte atteignit le détraqueur, je sentis ma tête tourner.

- Bravo ! Tu as réussi, tiens prend du chocolat, ça ira mieux après. Me rassura Harry.

Je mangeai un bout de chocolat et vit les autres élèves passer devant l'épouvantard. Dominique et Molly étaient les dernières à passer.

-La prochaine fois, vous essayerez de faire apparaitre un patronus corporel. Ce qui est bien plus dur, enfin vous verrez la semaine prochaine.

La semaine se déroula normalement jusqu'au cours tant attendu par tous, Défense contre les forces du mal.

-Vous allez devoir vous entraîner dur sur ce sort, cette fois ci il n'y a pas de détraqueur mais n'oubliez pas que ce sera toujours plus dur devant la créature.

Pendant toute l'heure j'essayai de sortir de ma baguette une quelconque forme défini. A la fin du cours un miracle se fit. Un chevreuil argenté jaillit de ma baguette. Dominique en sortie un loup et Molly un dauphin. Peu d’élèves avait réussi et ma fierté de traduisit par un bavardage incessant à l’heure du repas.

-Moi c'est un cerf ! Affirma James fier.

-Le mien est une hirondelle, révéla Roxanne avec douceur.

-Mon patronus est un labrador, renseigna Louis.

Enola arriva à la table en compagnie de Victoire et Jonathan.

-Ena' ! Vous savez quel est votre patronus ? Demandais-je à ma cousine.

-Non, nous le sais demain, me répondit-elle. Si on y arrive.

Enola


Le jour J était enfin arrivé, après deux heures de labeur le mardi précédent est un résultat qui m'avait plutôt rendu fier puisque j'avais réussi à repousser le détraqueur/épouvantard, les sixièmes années allaient enfin pouvoir découvrir leur Patronus corporel.

- Bonjour à tous pour cette dure séance ! J'espère que vous vous êtes un peu entrainé depuis Mardi dernier.

Un grand oui lui répondit. Personne ne mentait, personne ne voulait décevoir ce professeur.

- Bien ! Le patronus corporel est très dur à faire sortir de votre baguette, je vous demanderez donc pour ceux qui ont réussi à repousser le détraqueur la dernière fois de garder votre souvenir et d'y penser avec tous votre coeur . Ceux qui n'avaient pas réussi à repousser le détraqueur la dernière fois je vais vous aider.

- Monsieur ! Vous pouvez nous montrez le votre ? De patronus ?

Bien sûr, qui d'autre aurait pu parler à part Luke. Il regardait avidement notre professeur avec espoir.

- Bien sûr. Lui répondit le survivant.

Il ferma les yeux, prononça la formule et un magnifique cerf argenté galopa autour de nous. Un murmure d'admiration parcouru la salle.

- Bien maintenant c'est à vous !

Chacun parti dans son coin pour s'entrainer, nous avions une heure et demi pour y arriver. La première à y arriver fut Victoire, un énorme chat jaillit du bout de sa baguette.

- Bravo Miss Weasley ! C'est un main Coon, connu pour leur intelligence, leur sagesse, leur fidélité et surtout leur côté sauvage.

Victoire regardait son patronus se frotter contre ses jambes puis explorer la salle, d'un air estomaqué qui laissa vite place à la joie.

- Enola ! J'ai réussi ! C'est génial !

- Oui j'ai vu ! Répondis-je un peu jalouse mais contente pour ma meilleure amie.

Je continuai de m'entrainer et lorsqu’en fin une forme se dessina au bout de ma baguette, je ne pu retenir ma joie.

- Ouais !

Quelqu'un avait crié en même temps que moi et je n'eu pas à me demander qui c'était car j'avais reconnu l'intonation de la voix de Luke.

Un magnifique cheval galopait à présent devant moi allant retrouver l'antilope de mon jumeau.

- Magnifique les jumeaux ! Un cheval et une antilope !

Je me retournai vers Jonathan qui tentait toujours de faire sortir un animal du bout de sa baguette et je l'encourageai. Puis je me rapprochai de mon frère et lui demandai discrètement une question qui me turlupinait depuis un moment,

- C'est quoi ton souvenir heureux ?

- Tu te souviens du noël où j'étais tombé malade ?

- Oui bien sûr tu avais vomi toute tes tripes.
- Oui enfin bref. Tu devais aller avec papa et maman chez papi et mamie mais tu avais refusé de me laisser seul.

- J'étais jeune et naïve...

- Arrête ! Rit-il, non sérieusement tu étais resté avec moi au lieu d'aller t'amuser et tu m'avais préparer à manger des pâtes au chocolat pour, je te cite, " me remettre d'aplomb".

- On avait cinq ans, t'as pas le droit de me juger sur ce que j'avais préparé à manger !

- Et après tu t'étais glissée à côté de moi et tu avais chanté une chansons des bizzarsisters que papa venait de t'apprendre. Tu aurais du t'entendre, c'était hilarant !

Il pris une voix aigü,

- Quand aïe dance lièque une hyppogriffe nananananana !

- Ok je vois... Je chantais très bien, mieux que toi maintenant alors tais toi !

- Ne dis pas à Joanne que mon souvenir heureux n'est pas avec elle surtout !

- Je sais pas, ça dépend... Tu as été gentil ?

- Ena' !

- Ok ok ! Lui répondis-je en riant.

- Et toi ? Ton souvenir c'est quoi ?

- La naissance de notre petit frère.

- La pire journée de ma vie... Pourquoi ?

- Bah on avait sept ans et c'est la première fois que je suis monté sur un vrai balais, autre que le balai jouet qu'on avait.

- Ha oui ! Papa avait laissé son balai dans l'entrée, tu étais monté dessus alors que papa accompagnait maman à Ste Mangouste et tu t'es retrouvée tout en haut de la montagne derrière chez nous. Pendant ce temps là j'ai cru que vous m'aviez oublié... Horrible.

- La meilleure sensation du monde ! Bon après j'étais bloqué et papa m'a passé une sacrée raclée quand il m'a retrouvé mais bon j'ai adoré voler et j’aime toujours autant !

- OUIIIII !!! ENFIN !

Je me retournai d'un coup et j’aperçu un énorme animal sortir de la baguette de Jonathan.

- Bravo Thomas ! Un ours !

La sonnerie retentit annonçant la fin de l'avant dernier cours de la semaine.
- Cette semaine vous avez tous suivis le même programme pour mes premiers cours, de la deuxième à la septième année, mais la semaine prochaine chaque niveau aura son propre programme. Nous étudierons les inferis. Bien vous pouvez y aller maintenant !

Je profitai du temps qu'il me restait avant le repas et mon cours d'astronomie pour finir mon devoir d'histoire de la magie sur la création de l'école de magie américaine, Ilvermorny.

L'école d'Ilvermorny se situe au sommet du mont Greylock dans le Massachusetts, un État du nord-est des États-Unis bordé par l'océan Atlantique. L'école est cachée à la vue des Non-Maj', appelé moldu au Royaume-Uni, par de puissants sortilèges qui provoquent parfois l'apparition d'une brume épaisse autour d'elle.
Les élèves d'Ilvermorny étudient dans un château de granite qui n'était à l'origine qu'une modeste maison de pierre. Deux statues de marbre représentant Isolt Sayre et James Steward sont présentes de part et d'autre de la grande porte du château. L'école est entourée par un mur de pierre agrémentée de petites tours. L'accès au domaine se fait par un portail sur lequel est gravé les armoiries de l'école ainsi qu'un nœud gordien représentant la broche d'Isolt.
Derrière les grandes portes se trouve un hall circulaire surmonté d'une coupole en verre en guise de plafond. À l'étage de cette pièce se trouve un balcon en bois qui court tout le long des murs. En bas, le hall d'entrée n'est agrémentée que de quatre statues représentant un Serpent cornu, un Womatou, un Oiseau-tonnerre et un Puckwoodgenie qui permettent aux nouveaux arrivants d'être répartis dans les différentes maisons de l'école.


J'avais terminé ma dissertation sur la description d'IlverMorny après avoir utilisé plus de 90 centimètres de parchemin sur l'histoire de l'école. Cette année c'était la première fois que nous étudions la magie étrangère et c'était beaucoup plus intéressant que la révolte des Gobelins. Notre professeur fantôme nous avait annoncé que l'année prochaine nous étudierons en détails une culture plus particulièrement mais ne nous avez pas donné d'autre détails.
Le lendemain, lors de l'entrainement de quidditch, j'exposai ma stratégie pour battre poufsouffle,

- Bon vous êtes les meilleurs donc on gagnera ! Mais je ne veux pas de relâchement d'ici la finale !

J'ai eu les dates hier, elle se déroulera avant les examens donc en avril. Nous sommes fin février donc je compte sur vous pour tout donner jusqu'au bout ! Les Poufsouffles ne sont pas très rapides, à part leur capitaine qui est aussi leur attrapeuse. Grace il faudra que tu t'entraines sur l'accélération. Paul, Aymeric, je vous fait confiance vous ne m'avez jamais déçu en tant que batteurs, aujourd'hui vous pouvez renvoyez quelques cognards et je vous donnerai mon plan pour vous la prochaine fois. Bien ce que j'ai appelé vous pouvez commencer.

Grace, Paul et Aymeric s'envolèrent pour s'entrainer.

- Bon, Cassy tu es notre gardienne et tu es génial, mais j'ai remarqué la dernière fois que tu avais une nette tendance à rater les buts qu'on te lançait sur l'anneau gauche donc lorsque que tu couvres les anneaux ne suis pas le trajet de la balle. Je sais que c'est étrange de te dire ça mais tu as un excellent instinct et tu le laisse se déstabiliser par les feintes des joueurs donc suis ton instinct ! Jonathan, James on va essayer une nouvelle technique aujourd'hui la feinte de Porksoff. Je vous expliquerais sur le terrain.

Cassy, Jonathan, James et moi enfourchâmes nos balais et nous envolâmes sur le terrain.
- Bien ! L'un de nous va voler en chandelle tandis qu'un autre arrivera sous lui sans que les adversaire sans doute pour recevoir le souaffle que celui qui est montait aura lâché au dessous de lui. C'est clair ?

- Euh...

- C'est pas grave ! Vous apprendrez en pratiquant !

La feinte ne fut pas assimiler avant la fin de l'entrainement mais j'avais de bons espoirs. Même si James c'était pris de plein fouet les poteaux des buts, que Jonathan avait glissé de son balais en montant en chandelle et que je m'étais pris le souaffle sur la tête au lieu de l'attraper, je sentais qu'on étais sur la bonne voie.

- Bien ! Fin de l'entrainement !

Soulageaient mes joueurs regagnèrent les vestiaires mort de fatigue et de faim. Tandis que je remontais en compagnie de Grace, James et Jonathan dans la grande salle, Victoire accourut vers nous, affolée.

- Regardez ! Regardez ! En première page ! Un détraqueur à été retrouvé en train de s'en prendre à deux moldus !

Je lui arrachai le journal des mains et le mis de sorte à ce que tout le monde puisse lire,

SCANDALE A LIVERPOOL !
Tandis que 18 ans après la victoire contre le seigneur des ténèbres, les détraqueurs qui avaient servis à ses côtés avait été bannis du Royaume-Uni, enfermé dans un lieu classé secret par le ministère, hier, au alentour de 20h00 deux détraqueurs s'en sont pris à des moldus qui rentrait chez eux en longeant Bryon way. Les moldus selon nos sources s'en sont tiré grâce à l'intervention inespéré de Cho Chang-Corner, une employé du ministère de la magie qui vit à Liverpool. Cette brusque réapparition de ceux qui avaient depuis longtemps disparus, ranime dans les mémoires des souvenirs encore brûlant de la période noire où Voldemort était à son apogée. Nous avons recueilli le témoignage de Mrs Chang-Corner :
" Je revenais du bureau, j'avais transplané dans une ruelle parallèle lorsque j'ai ressenti une sensation que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Depuis mes 17 ans en fait. Je n'y ai pas tout de suite cru et j'ai pensé à un coup de froid mais en tournant au coin de l'impasse qui débouché sur Bryon Way je les ai vu. Grace à l'armée de Dumbledore, que chacun connait comme la première rébellion avec à sa tête Potter, j'avais appris le sortilège qui permettait de me débarrasser de ces créatures. J'ai mis du temps à réagir mais ça me semblait iréel jusqu'à ce qu'un des deux détraqueurs s'avancent vers moi. J'ai rassemblé mes souvenirs de ce sort et aussi mes souvenirs heureux et j'ai pu sauver ces moldus. J'aurais du réagir plus vite, mais je n'y croyais pas. Ce retour peut signifier bien des choses pour bien des gens mais je sais que ceux qui ont participé à la bataille de Poudlard s'en rappelleront tous comme je m'en souviens. "


Un long silence suivit la lecture de l'article. A présent on pouvait voir sur chacun de nos visages une inquiétude immense.


APPEL AUX COMMENTAIRES !!!!
aleclave66

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par aleclave66 »

Hey !!
Alors déjà, désolée de pas avoir commenté dernièrement, j'ai un peu oublié :oops: :oops: :oops: ... Mais je suis là maintenant !!!! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: Bon par contre je suis vraiment, vraiment désolée mais j'ai pas beaucoup aimé ce chapitre :( :( :( !!! Vous savez que j'adore vraiment votre histoire, mais je sais pas, j'ai trouvé que ce chapitre allait trop vite, et que c'était pas très cohérent, 3 cours pour réussir à lancer le Sortilège du Patronus c'est vraiment pas assez à mon avis !!!! Rassurez-vous, c'est pas pour ça que je vais m'arrêter de lire !!!!!!! Et j'ai quand même hâte de connaître la suite !!!!!
lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Bonjour à tous ! Hier c'était l'anniversaire de Britney ( qui est une cousine de nos héroïne dans la fanfiction) et nous avons oublié... Donc nous postons ce chapitre aujourd'hui comme cadeau à un personnage fictif.
En vrai on a repris des chapitres d'avance et donc on peut poster celui là.
Donc voilà !
Commentez parce que sinon Britney va être très triste... (Nous aussi mais chuut)
Voilà bisous, bonne lecture !!!



Chapitre 19


Grace

Quand j'avais appris la nouvelle que des détraqueurs avaient attaqué des moldus et Mme Chang-Corner, j'avais été apeuré, choqué. Mais cette peur s'était dissipée pendant la journée. Le soir, j'étais seule dans la salle commune pour terminer mon devoir de sortilège quand, tout à coup, James descendit plus vite qu'un éclair de feu des escaliers. Il avait le visage blanc et il tremblait de la tête aux pieds. Je me levai instinctivement.

-James ! Criai-je. James, qu'est-ce qui se passe ?

Il déglutit.

-Je... J'étais dans mon lit..., bafouilla-t-il. Et là... Un monstre rempli d'écailles, avec ses yeux jaunes... Il a déchiré mon rideau de lit ! Il a pointé sa baguette sur moi, j'ai paniqué... Je lui ai balancé ma table de chevet... Ensuite j'ai descendu les escaliers ! Il faut prévenir Mr Londubat !

Je le regardai en fronçant les sourcils. Un crocodile avec une baguette... Il devait avoir fait un mauvais rêve.

-Je te le jure ! Continua-t-il. Il y a un monstre sanguinaire dans ce château ! Il faut prévenir quelqu'un ! Crois-moi, Gracy'...

Je ne répondit rien, septique. Soudain, une sensation glaciale se fit sentir dans mon dos. James hurla. Je fit volte-face.

-Écarte-toi de mon chemin, gamine, ou tu mourras comme son destin, dit une voix grave et rauque en désignant James.

C'était un... homme mi-humain mi-reptile ? Il devait faire environ deux mètres et sont corps était recouvert d’écailles vertes foncées. Il avait deux grands yeux jaunes, et une langue de vipère. Ce montre avait une allure et une posture de fou. Il tendit sa baguette, elle était dans le même état que lui, remplie d'écailles coupantes.

-Je ne le redirai pas, écarte toi ou tu périras, menaça l'homme reptile.

Je le fusillai du regard, même si la peur gagnait du terrain. Il hocha la tête. Il commença à prononcer une formule inconnue. Mais prise par une soudaine action de courage de Griffondor, je fonçai droit sur lui, l'épaule en avant. Il sourit laissant apparaître des dents jaunâtres pointus. Quand mon épaule heurta le torse du montre, j’entendis ma peau se déchirer. Je vis avec horreur du sang gicler sur le sol. Le montre vacilla et tomba sur le canapé. Pendant une fraction de seconde, je vis mon épaule dégoulinante de sang. Mon visage se crispa de douleur.

- Gracy' ! Hurla Enola qui s'était réveillé à cause du hurlement de James et qui avait observé la scène du haut des escaliers avant de se précipiter vers moi en voyant que j’étais blessée.

Victoire arriva sur ses talons. Elle examina rapidement la scène, et partit en courant chercher Mr Londubat. Enola s'avança vers moi, puis elle vit le monstre sur le canapé qui se relevait en grognant. Victoire arriva, tirant derrière elle un Mr Londubat à moitié endormi. Enola et moi nous éloignâmes loin de l'homme reptile. Et merci Merlin, Mr Londubat se réveilla parfaitement dès qu’il vit la créature qui venait de se relever. Le canapé était en lambeau à cause des écailles tranchantes du monstre.

-Qui êtes-vous ? Demanda-t-il en pointant sa baguette vers l'homme si on pouvait encore appelait ça un homme.

La créature siffla entre ses dents. Il n'avait aucune chance d'être discret maintenant.

-James Potter, je reviendrai, tu es ma vengeance, déclara-t-il avant de casser la fenêtre et de sauter hors du château pour s’enfuir dans la nuit.

James s’évanouit dès qu’il eu disparu de sa vue.

-Je vais voir la directrice, une enquête va être mené, Miss Moore, pourriez-vous accompagner votre cousine à l’infirmerie.

Enola hocha la tête, et nous partîmes pour voir l’infirmière. Mme Pomfresh m'avait littéralement poussé sur un lit pour m'asseoir. Elle examina ma blessure.

-Ce sont des plaies magiques, je n'ai jamais vu ça avant..., avoua-t-elle.

Je fit les yeux ronds.

-Je vais essayé de guérir ces écorchures mais je ne vous promet rien, Miss Anderson, avait-elle dit d'un air désolé.

Elle appliqua une pommade verte à gruaux. L'odeur était infecte, et de la fumée semblait sortir de la crème. Quand Mme Pomfresh retira la crème, elle secoua la tête.

-Miss Moore, allez me chercher la directrice, s'il vous plaît.

Sur ces mots, Enola fila dans le couloir.

-Qu'est-ce que ça veut dire ?

-Et bien, je n'en sais rien, répondit Mme Pomfresh. Qu'est-ce qui vous a fait ça ?

-Un homme mi-humain mi-reptile, révélais-je.

L’infirmière pencha la tête.

-C'est un sort qu'il vous a lancé ? Insista-t-elle.

-Non, ce sont ses écailles, fis-je.

Cette discussion me paraissait absurde d’autant plus que je me sentais m’endormir.

-La crème n'a absolument rien fait... On va le faire à la façon moldu.

Elle partit chercher un bout de chiffon dans son armoire. Elle le serra sur mon épaule.

-Pourquoi faites vous ça ?

-C'est pour stopper l’hémorragie. D'habitude la pommade que je vous ai mis arrête la coulée et cicatrise la plaie mais là, elle est inefficace, affirma Mme Pomfresh.

Un quart d'heure plus tard, Mme McGonagall arriva, essoufflée.

-Aucune trace de cet homme reptile, nous avons prévenu Potter, il devrait arriver avec des aurors dès demain matin, ils mèneront leur enquête. Que se passe-t-il, ici ?

-C'est Miss Anderson, ses plaies, je n'arrive pas à les guérir. Il faudrait l'emmener à Saint Mangouste, informa Mme Pomfresh.

-Très bien, je vais préparer ma cheminée.

Je la suivit jusqu'à son bureau. Nous nous arrêtâmes devant la statue d’un griffon.

-Dougal, dit la directrice en guise de mot de passe.

La gargouille s'anima, le mur s'ouvrit pour nous laisser passer. Un escalier en colimaçon qui tournait sur lui même nous attendait. Nous passâmes par la porte et entrâmes dans le bureau. C'était une pièce circulaire. Tout était carré et bien rangés dans des couleurs bordeaux. Je remarquai des portraits d'anciens directeurs, ils dormaient tous sauf Albus Dumbledore qui m’adressa un clin d’œil.

-Racontez-moi la scène avant que Mr Londubat n’arrive dans la salle commune, s'il vous plaît.

Je me mis à tout raconter dans les moindres détails. La directrice écoutait attentivement et hochait la tête.

-Et vous n'aviez pas votre baguette avec vous ?

Je secouai la tête machinalement, les yeux dans le vide.

-Je vais vous envoyer à Saint Mangouste, vos parents ont étaient avertis ils vous rejoindrons plus tard, vous serez sous la responsabilité de votre Grand-Mère Dorothée. Et je vous accorde 20 points pour votre courage d’avoir sauver votre camarade.

Sur ceux, elle me m'emmena dans la cheminée et me donna de la poudre de cheminette.

-Saint Mangouste, dis-je distinctement.

Un tourbillon m'emportai, je sentis mes poumons se contractaient et mon cœur se mit à battre à la chamade. Quand je rouvris les yeux je me trouvais dans l’hôpital de sorciers. Ma grand-mère arriva et me prit dans ses bras.

-Gracy' ! Viens avec moi.

Elle m'emmena dans une salle où des médicomages examinèrent ma plaie. Une femme aux cheveux court me fit boire une potion bleu et épaisse. Elle avait une goût amer. Quelques secondes plus tard je m'endormis. Je rêvais de mon patronus, puis d'un carnet noir et de pleins d'autres choses sans lien. A mon réveil, Debbie me sauta dessus.

-Tu ne m'avais pas dit que Poudlard en plus d'être génial, était dangereux ! Hurla-t-elle de joie.

Andrew lisait un livre sur les plaies magique, c'était sa façon à lui de s'inquiéter. Ma mère parlait avec ma grand-mère.

-Où est papa ? Fis-je.

-Il est passé, mais ensuite il est partit à Poudlard, je l'ai supplié de m'emmener mais il a refusé ! S'indigna Debbie débordante d'énergie.

Ma mère me salua en souriant.

-Tu vas garder les cicatrices à vie, ils ont fait du mieux qu'ils pouvaient, ils ont tout essayé, annonça ma mère.

-Ne t’inquiète pas, Gracy', me réconforta Andrew.

-En plus, c'est classe ! Ça te donne l'air d'une guerrière ! Renchérit Debbie en brandissant son poing.

Ils restèrent à mon chevet pendant une heure avant de retourner à la maison. Je repartirai à Poudlard le lendemain. Un hibou de Poudlard toqua à ma fenêtre. Je pris la lettre et éclatai de rire.

Bonjour Grace, j'espère que tu vas bien, et j'espère aussi que tu pourras assurer la finale de Quiddich même si c'est dans longtemps. Repose toi bien en tout cas.
Enola.

Enola dans son rôle de capitaine jusqu'au bout. Il y avait d’autres signatures avec celle d'Enola : James, Dominique, Louis, Roxanne, les membres de l'équipes... Je souris et m’endormis. Le lendemain je me préparai à retourner à Poudlard. Arrivée au château, j'avais récupérer mes amis. L'histoire de l'homme-reptile avait fait le tour des élèves.

-Mais si, ils étaient dix hommes reptiles et ils ont attaqué Potter ! Assura un garçon de Poufsouffle de première année.

Les cours avaient reprit calmement. Tatie Mona m'avait harcelé cinq minutes dans un couloir pour savoir si j’allais bien. Je rejoignais la tour des Gryffondors quand soudainement mon bras fit des siennes. Il tapa violemment le mur, et je me mis à hurler de douleur. Dominique arriva à ce moment là.

-Gracy' ! Tu vas bien, je te cherchais partout ! S'exclama-t-elle.

Elle me dévisagea.

-Pourquoi tu as frappé le mur ?

-Je... Je..., bégayai-je. Et bien, je ne comprend pas, mon bras c'est mis a bouger tout seul !

-Tu es sûr que ça va ?

-Je ne comprend pas ce qui c'est passé ! Paniquai-je.

Elle haussa les sourcils et me prit par le bras.

-C'est sûrement la faim qui te fait faire ça, allons dîner, dit-elle simplement.

Je soupirai.

Enola

Je rentrais en courant dans la salle commune, tous les gryffondors étaient réveillés et le professeur Londubat tentait de calmer tout le monde tant bien que mal.

- Allons reprenez vous miss Winchester, le cri que vous avez entendu n’était que celui de Mr.Potter.

Le Potter en question était dans un coin de la salle commune en position fœtale, le regard vide et sa tête entre ses mains. Dès qu’il me vit, il se releva et accourut vers moi,

- Comment va Grace ? Elle va s’en sortir ? Oh par merlin, je m’en veux tellement de ne pas avoir réagi comme il le fallait, je n’ai rien d’un Gryffondor... Alors que Grace, elle est vraiment forte et courageuse ! Comment elle va ? Sa blessure n’est pas trop grave ? C’est moi qui aurait du être blessé pas elle, c’était après moi que ce, euh... Cette chose en voulait ! J’aurais du me défendre et protégeais Grace ! Au lieu de ça je me suis caché derrière elle comme un caillou sous un buisson... Mais qu’est ce que je suis nul ! Comment va Gracy’ ?

- Doucement ! Respire ! Voilà assis toi.

Je tendis un fauteuil à James. Il avait l’air bouleversé.

- Comment va Grace ?

- Et bien... Pomfresh n’a pas réussi à refermer sa blessure avec la pommade magique.

James se leva d’un bond,

- Oh non ! Elle va mourir et tout ça c’est de ma faute !

Puis il se rassit et sembla près de s’évanouir.

- Mais non ! James ! Je lui tapotai les joues pour qu’il se réveille, Ressaisis toi ! Elle a été transférait à Ste Mangouste, dès demain elle sera d’aplomb, tu verras !

- Elle va MOURIR ! Tu te rends compte ? MOURIR !

Juste à ce moment là, des petits coups résonnèrent aux carreaux de la fenêtre derrière nous. J’allai ouvrir à une grande chouette noir qui me tendit gracieusement une lettre. C’était ma grand mère qui m’annonçait qu’ils avaient réussi à fermer la blessure de Grace et qu’après une bonne nuit de sommeil elle irait beaucoup mieux. Je tendis la lettre à James qui me regardait plus paniqué que jamais.

- Ha... Elle va pas mourir alors ?

- Non James, elle va pas mourir.

- Ouf, tu peux pas savoir à quel point je suis soulagé !

- Bon, je vais me coucher je suis morte de fatigue.

- Et si l’homme reptile revient ? Me demanda James, une lueur de peur perçant dans ses yeux noisettes.

- Il est venu pour toi, non ? Donc je crains rien, bonne nuit !

Je n’étais pas vraiment sûre d’avoir rassuré James avec ces mots mais bon, c’est ce qu’il fallait si je voulais qu’il me laisse tranquille. Le lendemain, ma grasse matinée ne fut pas aussi longue que je l’aurais voulu puisque Céleste, ma voisine de dortoir, me réveilla pour me dire que les aurors souhaitaient m’interroger.

- Il faut que tu ailles chercher James aussi apparemment. Ajouta t’elle tandis que j’enfilai rapidement une tenue moldue, jean et tee-shirt.

Après avoir fait un rapide détour dans le dortoir des garçons de troisième année, je me dirigeai avec James dans le bureau de Londubat, là où Céleste m’avait dit qu’on nous attendait.

- Mr Potter, Miss Moore, suivez moi je vous pris. Nous demanda gentiment le professeur Londubat. Les aurors se trouvent dans le bureau du professeur McGonagall, ils vous attendent pour vous interroger.

Il nous conduisit devant l’immense statue d’un griffon en Or et prononça le mot de passe, le griffon pivota, révélant des escaliers en colimaçon qui tournoyaient sur eux même.

- Allez montez vite, je déteste avoir tout l’escalier à grimper, croyez moi c’est le pire escalier du monde.

Nous nous exécutâmes, sans que nous eûmes besoin de monter dix mille marches et nous nous retrouvâmes au sommet de l’escalier, devant la porte de la directrice. En six ans, c’était la première fois que j’entrais ici. Enfin bon, il y avait une première fois à tout.
Le professeur Londubat toqua, ce qui eu pour effet de faire taire les bavardages que l’on pouvait entendre à travers la porte.

- Vous pouvez entrez.

- Professeur, voici Miss Moore et Mr Potter.

La directrice nous attendait en compagnie de trois aurors. Je les connaissais tous les trois. Il y avait bien sûr le père de James mais aussi Drago Malefoy qui aidait si souvent les aurors qu’il avait réussi à obtenir un nom dans le métier et également le père de Grace, mon oncle, Bryan Anderson.

- Salut Pa’...

- Salut tonton ! C’est cool que tu sois là ! T’as vu Grace ? Elle va mieux ?

Ce fut la directrice qui répondit à sa place,

- Miss Anderson va beaucoup mieux, elle reviendra demain, ne vous inquiétez pas. Rajouta t’elle avec un regard appuyé vers James.

- Hum hum. James tu seras interrogé par Mr Anderson, le père de Grace. Enola, Mr Malefoy s’occupera de toi. En attendant Neville si tu veux bien me conduire dans notre, euh... La salle commune des gryffondors.

Je suivis Malefoy dans une petite salle parallèle au bureau de la directrice que je n’avais pas vu en arrivant. Il me fit m’assoir sur une chaise peu confortable, puis commença à m’interroger.

- Bien tu vas commencer par me raconter ce qu’il c’est passé, ce que tu as vu. D’après ce qu’a raconté Grace à McGonagall, tu es arrivée juste après James.

- Oui. Je ne dormais pas encore, j’étais entrain de finir un devoir de métamorphose lorsque j’ai entendu un cri si aigüe que j’ai cru que c’était une chouette, vous savez la chouette effraie, son cri est vraiment horrible. Comme ça me semblait bizarre qu’il y ai une chouette dans la salle commune je suis descendu voir et là j’ai entendu James qui avait l’air paniqué et Grace qui essayé de le résonner mais juste après James poussa le même cri que j’avais entendu précédemment. Et là j’ai vu ce qui l’avais effrayé, juste devant eux se tenait une sorte de monstre mi homme-mi reptile qui a dit un truc à Grace comme “pousse toi ou je te tus comme son destin” ou un truc dans le genre. Moi j’étais toujours en haut des escaliers, j’étais tétanisée, mais là Grace a foncé sur le monstre qui s’est écroulé sur le canapé et Grace avait l’épaule en sang. A partir de là, je suis descendue pour aller l’aider. J’avais pas vu que Victoire était derrière moi mais apparemment elle venait d’arriver. Donc elle est allée chercher le professeur Londubat et lorsque qu’il est arrivé le monstre semblait avoir peur... Ou pas, je sais pas trop. En tout cas il a sorti que James était sa vengeance et il est parti par la fenêtre.

Je repris mon souffle et après un instant de réflexion, j’ajoutai,

-Mais il me semble que les fenêtre sont ensorcelées contre les cassures, non ? Et puis il y a bien trente mètres entre la tour de Gryffondor et le sol... Enfin bref, là James s’est évanoui et j’ai amené Grace à l’infirmerie. Mme Pomfresh m’a dit d’aller chercher la directrice mais elle était déjà en route, je l’ai croisé dans les couloirs, Mr Londubat l’avait déjà prévenu, alors je suis retournée dans la tour des gryffondors où Londubat tentait de calmer les premières années. Et après je suis allée me coucher. Voilà.

- Ok, donc tu as vu le monstre ?

- Oui rapidement de dos et après j’étais trop occupée a mourir de peur pour l’observer correctement de face mais en tout cas il était recouvert d’écailles même si sa silhouette était celle d’un homme.

- Un homme reptile ?

- Appelez le comme vous voulez, c’était un monstre.

- Bon, merci. Tu peux me conduire dans la salle commune des gryffondors ? Il faut que je retrouve Potter.

Je me levai donc, et lui indiquai le chemin vers ma salle commune. Arrivé devant la grosse dame, je lui dictai le mot de passe,

- Audere est facere !

- Ils ont pas trouvé plus compliqué comme mot de passe ?

- Si une fois on a eu “Duplex legum incertudino ; altera ubi lex nulla præscribitur, altera ubi ambigua et obscura” mais ils l’ont retiré au bout d’une semaine, trop de gryffondors passaient leur nuit à chercher le mot de passe.

- Et tu t’en souviens encore ? Me demanda t’il perplexe.

- Oui, j’ai un don pour me souvenir des trucs inutiles sur le long terme.

- Ok...

- Bah voilà, c’est ma salle commune. Je vous laisse là parce que j’ai un peu beaucoup faim en fait, on est dimanche et vous m’avez fait réveiller super tôt alors voilà.

Je le laissai planté devant l’entrée de la salle commune et partit d’un pas rapide vers la grande salle en espérant que le petit déjeuner ne soit pas terminé.

- Hey Ena’ tu arrives pile pour le déjeuner ! M’interpella Victoire en me voyant entrer.

- Le déjeuner ?!? Mais non... J’avais tellement envie de toasts à la confiture...

- Oui bah ce midi c’est petit pois alors tu fais avec !

Je m’assis sur le banc, dépitée. Mais comme j’avais faim j’attaquai mon assiette de petit pois. En déjeunant, je sortis un bout de parchemin de ma poche et entrepris d’écrire à Grace pour savoir si elle pourrait jouer la finale de quidditch. Je fis passer le mot sur la table des gryffondors pour que chacun signe la lettre. Le lendemain je ne vis Grace qu’au dîner.

- Ena’ j’ai reçu ta lettre ! Ne t’inquiètes pas, je suis prête à faire tomber de son balai le moindre poufsouffle!

- C’est bien, rigolai-je. Mais concentre toi plutôt sur le vif d’or.

Elle rit puis s’assit à côté de moi, en compagnie de Dominique et de James.

- Bon sinon, n’oubliez pas, mercredi rendez vous à 17h00 sur le terrain.

- On sait Ena’ c’est la même chose depuis le début de l’année.

- Oui James et combien de fois j’ai du envoyer quelqu’un te chercher parce que tu avais oublié ?

- Une, euh... Dizaine... Vingtaine de fois disons...

- Voilà donc n’oublies pas ou je demande à Grace de te mettre la tête dans la purée que tu es entrain de manger !

- Quelle menace ! Mais je sais que ma Gracy’ ne ferait jamais ça. N’est ce pas ?

- J’oserais jamais ! Rit Grace en voyant James lui lancer un regard pas très sûr.

- Je me disais aussi, Grace tu es parfaite ! Dit-il en l’embrassant sur la joue.

- Sinon, ça va tu t’es remis de l’attaque de l’homme reptile ? Lui demandai-je.

- Bien sûr, qu’est ce que tu crois je suis pas un Potter pour rien !

- C’est ça, ce matin Erik m’a dit que tu avais passé ta nuit sous ta couette à trembler avec ta baguette.

- Il raconte vraiment n’importe quoi ! C’est lui qui était sous sa couette toute la nuit !

- En attendant, lui il ne s’est pas fait attaqué, et il n’a pas crié comme une chouette pendant la saison des amours.

Cette comparaison déclencha un fou rire général à la table des gryffondors.

- Mais n’importe quoi ! Je cris mieux que n’importe qui d’entre vous ! C’est ce monstre en même temps, j’ai du protéger Grace je vous signale et ... SPLASH !

Ma cousine venait de lui mettre la tête dans sa purée avec force. Autour de James tout le monde était hilare, sauf Grace et James.

- Oups pardon ! Je voulais pas, je t’assure !

Grace implorait le pardon de James, qui avait la tête totalement recouverte de purée.

- Grace tu es parfaite ! Tu as enfin fais taire l’inébranlable bavard ! Bravo !

- Mais je voulais pas faire...

- Bravo Grace ! Je savais que tu ne trahirais pas ta cousine ! La coupai-je en ébouriffant ses cheveux.

- Mais c’est pas moi ! Je vous jure !

- Grace assume ! On est tous fier de toi ! Fais pas ta modeste !

- Dominique, je te jure que j’ai pas fait exprès !

- Sinon j’existe toujours ! S’imposa James en essuyant son visage avec la manche de sa robe.

- James... C’est dégueulasse, prends une serviette, lui dis-je.

Grace fut remerciée par presque toute l’école pour avoir fais taire James Potter, Londubat lui donna même discrètement cinq point en plus pour Gryffondor.

- Oh allez James ! C’est drôle !

- J’ai perdu en une seconde toute la notoriété que j’avais réuni en 1 an et demi !

- Parce que tu avais de la notoriété ? Le taquinai-je le mercredi suivant, alors que nous étions en route vers le terrain de quidditch.
cochyo

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par cochyo »

Oui j'ai pas commente mais vraiment je n'ai pas eu le temps ... desole :oops: :oops:

Votre histoire est toujours tres bien et j'ai hate de comprende ce qu'il se passe !
Desole de ne pas etre plus exhaustif !
lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Hey ! Nouveau chapitre avec un mini passage sur Luke parce qu'il le vaut bien.
En espérant que le chapitre vous plaira !!!!
Bonne lecture



Chapitre 20


Grace

Pourquoi personne ne voulait me croire ? Mon bras avait agit tout seul ! Je n'avais pas mis la tête de James dans la purée. Tout le monde me félicitait, mais je n'avais pourtant rien fait, enfin je n'avais rien fait de mon propre grès.

-C'était fantastique Gracy' ! S'exclama Louis.

-Je ne voulais pas faire ça ! Me justifiai-je pour la millième fois.

Il souriait, lui non plus ne me croyais pas. Je rassemblai mes affaires et me rendis à mon entrainement de Quidditch. Lorsque j’arrivai dans les vestiaires James me fusilla du regard, je baissai les yeux. Je m'en voulais, mais je savais que je n'aurais jamais fait ça. Je me changeai en tenue de Quidditch en vitesse et montai sur mon balai.

-James, je te jure que..., répétai-je pour la millième fois.

-C'est bon, Grace, me coupa t’il, c'est oublié.

Je secouai la tête, il m’avait appelé Grace. Il m’en voulait. Enola vint se poster devant nous, pont sur les hanches. Elle prit une grande respiration.

-Très bien, pour la finale on va devoir faire une entrée impressionnante. Mieux que celle de Poufsouffle ! Digne d’une coupe du monde de quidditch ! C’est pourquoi Jonathan est allé espionner leur entraînement, et je peux vous dire que j'ai préparé beaucoup mieux que Britney, clama Enola.

Elle nous donna des schémas de la représentation qu’elle avait préparé. Nous allions représenter un vif d'or, je serais placé au milieu, au côté d'Enola et de Cassy. Un sort lancé par Enola fera apparaître des paillettes d'or autour de nous. On allait avoir la meilleure chorégraphie du monde.

-On va répéter ! Tout le monde en place ! déclara Enola tandis que l’équipe essayait tent bien que mal de retenir sa positon.

Nous nous mîmes en place, et débutâmes le spectacle. Enola lança une gerbe de paillettes dorées dans les airs. Nous fîmes le tour du terrain en faisant des acrobaties, looping, et autres pirouettes. Je volais tranquillement lorsque, soudainement, mon bras attrapa le balai de Cassy et il l’a fit tomber par terre. Heureusement que nous étions près du sol. Cassy laissa échapper une exclamation de douleur lorsqu’elle s’étala par terre. Je sautai de mon balai et m’agenouillai près d'elle. Les quelques élèves dans les gradins qui observaient l’entrainement poussèrent des cris de surprise.

-Cassy ! Criai-je. Je suis vraiment désolée ! Je ne comprend pas pourquoi mon bras à fait ça ! Tu n'as rien ? Je suis vraiment vraiment désolée !

Elle se massa le bras.

-Oui ça va, grommela Cassy. Pourquoi tu m'a fais ça ? Tu m’en veux pour quelque chose ?

-Non, je suis désolée ! Je ne comprend pas ! Mon bras a agit tout seul ! Pardon, pardon ! Excuse moi s’il te plaît. Suppliai-je.

Enola arriva en courant et me poussa sur le côté un peu brutalement.

-Que c’est il passé ?

-Je te jure Ena', je n'ai pas fait exprès ! Mon bras a attrapé son balai, et je ne sais pas pourquoi !

Enola haussa les sourcils et croisa les bras, dubitative.

-Je pense Grace que tu as besoin de repos, dit Enola en me relevant par le bras. Cassy, si tu as besoin va voir Mme Pomfresh.

-Non, c'est bon, répondit Cassy en se relevant et en époussetant sa robe.

-Grace, va te reposer, ordonna Enola. Je pense que tu en as besoin.

Je me pinçai les lèvres, je n’avais pas fait exprès.

-Tu ne me crois pas, c'est ça ?

-Je pense... Que depuis ta blessure tu dois faire une pause.

Je dégageai violemment mon bras du sien et partit en courant. Je n'en pouvais plus, je refusais de devenir folle, je ne finirai pas ma vie à Azkaban pas comme mon oncle. Je marchais rapidement dans les couloirs et me cognai contre quelqu'un.

-Excuse moi, murmurai-je.

-C'est pas grave, pourquoi vas tu aussi vite ? Demanda le garçon.

C'était un quatrième année, un poursuiveur de l'équipe de Serpentard, et c'était un “ennemi” de James. Il était mince,grand, avec cheveux bruns et des yeux noirs. Il avait une mâchoire marqué. Erec Nott.

-Pour rien, c'est juste que... Je... Suis fatiguée, bafouillai-je.

-Sinon, bravo, ce midi tu l'as calmé à James Potter, me remercia-t-il.

Je papillonnai des paupières et secoua la tête, j’en avait marre. Il sourit.

-Eh bien, merci, je... Je dois aller... Dans ma salle commune faire... Mon devoir de divination, dis-je confuse.

Il rigola et me laissa passer. Je rejoignis Dominique qui n'arrivait pas à finir son parchemin sur un canapé près du feu.

-Tiens, il a finit tôt l’entrainement de Quiddich aujourd'hui, remarqua Dom'.

-Oui...

-Qu'est-ce qui ne va pas ? S'inquiéta Dominique.

-Rien, c'est juste qu’il se passe des choses étranges en ce moment.

-Tu dois avoir faim. La faim ça attaque le cerveau, crois moi.

-Arrête avec ça, raillai-je.

Elle sourit en secouant la tête et se replongea dans ses devoirs. Je me levai en prenant mes affaires, décidée.

-Tu vas où ? Me demanda Dominique sans relever la tête.

-A la bibliothèque. Faire une truc.
Dominique ne m’en demanda pas plus, absorbée par son devoir de botanique. Arrivée à la bibliothèque, où j'étais seule avec deux septième années, je me mis à rassembler toutes sortes de livres : Sur les animaux fantastiques, magie noire, transformations, sortilèges physiques, magie incontrôlable... Il fallait que je découvre ce qu’il m’arrivait.

-Bon, c'est partis, me dit-je à moi même.

Je fis des recherches pendant des heures et je pris beaucoup de notes, des théories sur ce qu'il m'arrivait. J’en avait réuni une vingtaine lorsqu’on me coupa dans mon élan.

-Tu fais des recherches sur quoi ? Fis une voix derrière-moi, celle de Luke.

Je refermai mon livre brutalement, surprise.

-Luke ! Tu m'as fais peur !

-Et au fait, bravo pour...

-Si tu veux me féliciter pour ce que j'ai fait à James je te colle mon bouquin dans le nez, le menaçai-je.

Il sourit et regarda un de mes livres.

-Les conséquences de la magie noire, je ne savais pas qu'on voyait la magie noire en troisième année, ricana-t-il. Pourquoi tu t’intéresses à la magie noire ? Tu veux suivre les traces de ton oncle ? Me demanda t’il, le visage assombrie par un voile de peine.

- Non ! Je... je ne m’intéresse pas à la magie noire, et ce sont mes affaires tu n'as pas à t'en mêler.

-Gracy'... Je suis sérieux, il y a au moins trois livres de magie noire autour de toi.

-Et il y a un livre sur les potions, un sur les animaux fantastiques, deux sur les sortilèges, indiquai-je.

Il lu les titres des livres que je lui montrai.

-Les sortilèges interdits, les potions complexes et dangereuses, les créatures malveillantes, me cita Luke.

-Tu vois le mal partout, résonnai-je.

Pourtant, je ne me rappelais pas avoir pris autant de livres douteux. Je me levai, rangeai tous les livres et pris mes affaires. Luke m'attrapa le bras.

-Tu es sûre que ça va en ce moment ? Insista t’il.

-Oui ! Crachai-je.

Je reculai brutalement et me repris.

-Oui, ça va, ne t’inquiète pas, rectifiai-je sur un ton trop doux.

Il fronça les sourcils comme sa soeur l’avait fait quelques heures plus tôt et me regarda partir, douteux. Je rentrai dans mon dortoir et je me couchai, fatiguée de ce qu’il m’arrivait. Je mis du temps à m'endormir me tournant et me retournant dans mes draps. Je fis un rêve étrange cette nuit là. J'étais dans une pièce, face à moi il y avait cet horrible homme-reptile face à oncle Jason
.
-Cette foutue potion n'a pas fonctionnait... Heureusement que vous étiez là pour me « sauver la vie », dit-il d'une voix rauque et pas du tout sympathique.
-Oui, tu n’es pas là que pour me remercier, tu voulais me demander quoi à part ça ? Demanda mon oncle.

-Il faut quelqu'un à Poudlard qui puisse récupérer des infos sur Potter et sa famille, grogna l'homme-reptile.

-Raphaël Boot, il vient de rejoindre nos rangs, proposa mon oncle. Il fera ses preuves.

L'homme-reptile siffla et secoua la tête.

-Il n'est pas assez proche des Potter.

-Il trouvera un moyen, il n'est pas idiot, enfin, en matière de manigance.

Sur ceux ils sortirent de la salle. Je croisai les yeux jaunes du monstre. Je me réveillé dans mon li en hurlant.

-Gracy' ! Gracy' ! Pourquoi tu hurles comme ça ? Paniqua Dominique à moitié coiffé.

-Je... Juste un cauchemar... T’en fais pas, mais il est 9h30 ! On est vraiment en retard !

-Non, Mme Millers est malade, elle nous fera pas cours aujourd'hui, m’annonça Dom'.

Je me levai de mon lit et me préparai rapidement. Vu que j'avais devant moi une heure et demie de libre, je décidai de le consacrer à la bibliothèque. Je pris des livres intéressant, je m'installai à une table et remarquai que je n'avais pris que des livres louches comme hier.

-C'est pas vrai..., murmurai-je.

Je partis changer mes livres et je fis attention à ce que je prenais cette fois. Je retournai à ma table pour travailler jusqu’à ce qu’Erec Nott vint s'asseoir à côté de moi.

-Alors comme ça tu étudies Les potions inquiétantes et interdites, je devrais avoir peur de toi ? Ricana Erec.

Je râlai, je devais vraiment avoir la poisse. Je ne m’étais pas rendu compte que j’avais pris ce livre.

-Peut-être bien.

Il rigola. Puis mit son nez dans son devoir de potions et prit un livre pour l'aider qui n'avais rien de louche. Je me remis à mettre des notes et des théories sur mon parchemin, beaucoup étaient plutôt sombre. Je pris ma tête dans mes mains. James entra à ce moment là dans la bibliothèque et me vit en compagnie d’Erec. En plus de lui mettre la figure dans la purée et l'humilier devant l'école, je restais avec Erec Nott ?! Il partit d'un pas rageur. Mais je ne l’avais pas remarqué et Je me dirigeai vers la grande salle car je commençais à avoir faim. Je m'installai, seule, et j’entamai mon repas.

ENOLA


- Bon Luke, t'es près ? On va la prendre par surprise.

-Tu vas à droite, je vais à gauche. Dans trois, deux, un, Go !

Nous nous assîmes de chaque côté de Grace qui mangeait tranquillement, il fallait qu'on la pousse à nous dire pourquoi elle agissait si bizarrement. Luke m'avait raconté qu'elle lisait des livres sur la magie noire à la bibliothèque.

-Ena' ! Luke ! Vous m'avez fait peur.

-C'était le but. Bon Grace, qu'est ce que tu nous caches ?

-Luke ! On a dit doucement !

-Oui mais on a aussi dit droit au but Enola !

-Oui... Bon Grace qu'est-ce que tu nous caches ? Redemandai-je à ma cousine qui nous regardait avec perplexité.

-Euh rien …

-Pourquoi tu lis des livres de magie noire ?

-Oui et surtout pourquoi tu as fait tomber Cassy de son balai ? Ajoutai-je.

-Mais je vous l'ai dit ! C'est mon bras !

-Oui on sait mais pourquoi ?

-Mais je ne maîtrise pas mon bras ! Nous cria-t-elle. C'est pas moi !

Justement ce bras se leva prêt à frapper la moindre chose qui passerait à sa portée. D'un même mouvement, Luke et moi retînmes Grace avant qu'elle se fasse mal ou avant qu’elle ne blessa quelqu'un.

-Hé ! Qu'est ce qu'il te prend ?

-Mais je sais pas !

Et elle s'enfuit, en larme. Je regardai Luke, l'interrogeant du regard.

-Oui j'ai ressenti la décharge aussi.

-Je propose qu'on la suive.

-Plus tard. Me répondit Luke en baillant, je suis mort de fatigue.

-C'est vrai. Moi aussi, ajoutai-je en m'étirant. Bon je propose donc un sommeil stratégique !

-Je suis totalement d'accord avec toi, il vaut mieux qu'on attendent demain pour voir. Ajouta t'il juste avant de bailler à s'en décrocher la mâchoire.

-Je regagnai donc mon dortoir, la fatigue était arrivée d'un coup, je ne l'avais pas vu venir mais le fait était quelle était là. Je m'affalai sur mon lit et m'endormis dès que ma tête toucha mon oreiller.

-Hey feignasse, debout !

Je me pris un oreiller en plein dans la tête. J'ouvris les yeux et me mit debout en deux secondes prête à renvoyer l'oreiller à celle qui me l'avait balancer. Au lieu de ça je me retrouvais nez à nez avec Mickaël Zabini en slip devant moi.

-Zabini ! Va mettre un truc ! Qu'est ce que tu fous là ?

-Bah alors Moore ? On est complexé face à son pote parfait ?

-Quoi ?

J'observais autour de moi, je venais de sortir d'un lit au drap vert émeraude qui était lui même entouré par des rideaux verts et argent dans une pièce rectangulaire plus en bordel que mon dortoir.

-Ca va mec ? Hier tu t'es endormi tout habillé, j'ai même pris une photo, t'avais de la bave qui coulait très classe, tu veux voir ?

-Euh non ça va, je... Je pense que je vais aller déjeuner.
LUKE


- Tu vas louper le petit dèj ! Encore une fois !

-Mais non t'inquiètes.

Luke sursauta, sa voix avait une intonation bizarre ce matin. Après un moment de réflexion il se dit qu'après tout le matin ça devait être normal et il mit sa tête sous l'oreiller.

-Allez ! Je ne t'attendrai pas trois ans ! Allez !

Luke sentit qu'on lui lançait quelque chose, il sortit des draps prêt à répliquer, agrippa ce qu'on lui avait jeté puis bloqua. Il tenait un soutien gorge rouge en dentelle dans sa main.

-Ok... Je dois être en train de rêver, pas de soucis.

-Arrête de raconter des conneries et viens ! Change toi tu as dormi toute la nuit avec tes habits d'hier.

Luke leva la tête, devant lui Victoire se tenait poing sur les hanches dans un dortoir circulaire paré de rouge et d'or.

-D'accord, c'est définitivement un rêve....

-Une de vous a vu ma chemise ?

Céleste sortit de la salle enroulée dans une serviette de bain.

- Oui je rêve... Dit Luke. Sans aucun doute...

Cependant, il continua de fixer Céleste abasourdi et il il sentit que ses instincts de mâle prenaient le dessus.

-Ca va ? T'es toute rouge, tu es malade ?

-Hein ? Non, je …

-Qu'est ce que t'as a me fixer comme ça ? Lui demanda Céleste.

-Rien. Je vais dans la grande salle.

-Mais laves toi au moins.

-Après, je fais vite, je reviens.


ENOLA

J'arrivais dans la grande salle et me dirigeai vers la table des gryffondors. J’aperçu Jonathan et me précipitai vers lui.

- Oh mon dieu ! Dis-je en le prenant dans bras. Il m'est arrivée quelque chose de vraiment étrange.

-Euh, Moore. Tu peux arrêter de me serrer comme ça ? Si c'est un pari t'es con et tes potes sont cons, si c'est pas un pari ça change rien à ce que j'ai dit avant et t'es bizarre en plus.

-Mais... Quoi ? Jonathan c'est moi !

-Oui je vois bien que c'est toi, lâche moi maintenant.

Je lâchai Jonathan perplexe, je reculai de quelques pas puis me retournai pour me retrouver face à Joanne Corner, la copine de mon frère. Sans que je puisse faire un geste, elle m'embrassa. Je la repoussai violemment.

-Mais ça va pas ?!? Je suis ouverte mais pas échangiste ni homo !

-Mais Luke, c'est moi ?

-Hein ? Luke ?

Je sentais ma tête tourner, je m'écartai de Joanne juste à temps pour voir Jonathan embrasser une fille que je ne reconnaissais pas. Alors comme ça, c'était son plan pour me dire que c'était fini ?

-Jonathan Thomas ! Dis le moi en face si tu veux me quitter ! Moi en tout cas j'ai le courage ! Je te quitte !

La fille qu'il était entrain d'embrasser le repoussa aussi violemment que j'avais repousser Joanne quelques instants avant et fit volte-face.

-Luke. Qu'est ce que tu racontes ? Me demanda Joanne derrière moi.

Je ne lui répondit rien, en face de moi se tenait Enola Moore, ou plus exactement moi même.

-Ok … C'est pas normal...

-Je confirme c'est super étrange... Pourquoi tu es moi ? Tu as pris du polynectar ?

-Je te retourne la question !

Je pris l'autre moi par le bras et l'entraînai hors de la grande salle.

-Qui es tu ? Demandai-je à l'autre moi.

-Bah Luke Moore, je veux dire le vrai Luke Moore ! L’unique Luke Moore ! Et toi t'es qui ?

-Luke ?

-Non Luke c'est moi je viens de te le dire !

J'avais la tête qui tournait, tout ça n'était vraiment pas normal. Luke se tenait devant moi, dans mon corps et moi je devais ressembler à Luke... Ce qui expliquait pas mal de chose finalement.

-Ok, je suis Enola Moore ! Ta sœur !

-Quoi ? Mais c'est n'importe quoi ! Tu es moi !

-Et tu es moi !

-Je suis une fille !?! Oui ça explique le fait que je me sens plus petit et le fait que mes cheveux soit si long.

-Oui ! Et que je me sois réveillé dans ton dortoir ! Et toi sûrement dans le mien...Comment on va faire ? Paniquai-je.

Euh... Euh... Je propose qu'on reste comme ça aujourd'hui et cette nuit pour voir si un échange s'opère et demain si rien ne c'est produit on avisera. On dit rien à nos amis et on se comporte normalement. Enfin, toi en moi et moi en toi.

-Oui... Répondit-je peu convaincu.

-Bon bah donne moi tes cours de la journée alors.

-Etude des moldus, métamorphose, sortilèges, défense contre les forces du mal et astronomie. Débitai-je.

-Moi j'ai Etude des moldus, Soins aux créatures magiques, Arithmancie et Défense contre les forces du mal donc on a deux cours en communs, ça va on pourra s'aider .

Le premier cours se passa donc normalement mis à part un léger bug de Luke lorsque notre prof l'avait appelé Miss Moore.

-Bon on se retrouve au déjeuner là tu as métamorphose.

-Cool, j'aime bien. Toi tu as Soins aux créatures magiques.

-Oh non... Moi qui pensais ne plus jamais avoir à faire à un verracrasse...

-T'inquiètes pas, on étudie les niffleurs en ce moment, c'est vraiment très mignon tu verras.

Je savais que je n'avais pas la même définition du mignon que mon frère et ça m’inquiétait légèrement. Je descendis donc vers la cabane de Hagrid prête à affronter ces fameux niffleurs.
Je retrouvai Zabini et Goyle qui me saluèrent par une bourrade dans le dos.

-Salut mon gars ! Alors ça va tu t'es remis de tes émotions de ce matin ?

-Ouais ouais t'inquiètes j'étais juste pas bien réveillé. Lui répondis-je tentant d'imiter Luke.

Cette tentative de me fondre en tant que garçon était vouée à l'échec et j’eu la confirmation ainsi que toute la classe lorsque Hagrid amena une grosse caisse rempli de petit créature toute mignonne et que je me précipitai dessus en compagnie de toutes les filles en poussant un petit cri.

-Mec ça va ? Me demanda Zabini en m’entraînant à l'écart des regards. Si tu es gay, tu peux me le dire, tu sais bien que je n'ai rien contre.

-Hein ? Non, pas du tout. Je sais pas ce qu'il m'a pris.

-Ouais parce qu'entre ça, ton violent repoussage de Joanne et le câlin au mec de ta sœur, on peut se poser des questions...

-Ouais non, je suis fatigué je te dis.

C'était pas gagné pour me fondre dans la masse des garçons de Serpentard, j'étais l'exact opposé, une fille Gryffondor.
Heureusement, l'heure se déroula vite et je pus enfin retrouver Luke/moi pour le repas du midi.

-C'était horrible ! Zabini te croit gay maintenant !

-Quoi ? Mikaël pense que je suis gay ?! Ena' fais des efforts s'il te plaît ! Moi personne ne m'a grillé !

-A part Victoire...

-Mais non, Victoire non plus.

-Elle se pose des questions, elle n'arrête pas de nous regarder depuis tout à l'heure au cas où tu ne l'aurais pas remarqué, fis-je noter à mon frère.
- Ah oui, c'est probable maintenant que tu le dis je me souviens qu'elle m'a posé une question bizarre tout à l'heure, je pense que c'est un code que vous avez entre fille.

-Elle t'a demandé quoi, le questionnai-je, suspicieuse.

-Si j'avais des fraises parce qu'elle me trouvait un peu sur les nerfs

J'éclatai de rire, les fraises c'était le code pour la période rouge mais ça Luke ne pouvait pas le savoir.

-Et tu lui as répondu quoi ? Lui demandai-je encore en train de rire.

-Pourquoi tu rigoles ? Je lui ai dit que c'était pas la saison et que c'était impossible que j'ai des fraises alors qu'on était en cours et qu'en plus j'avais pas de poche. Elle m'a regardé bizarrement. Donc j'ai rajouté que je pouvais toujours aller en demander en cuisine après les cours mais elle m'a répondu que c'était pas la peine.

-Tu t'es fait grillé Luke.

-Bon d'accord, peut-être que je comprend pas votre langage secret mais si cette situation doit d'éterniser il va bien falloir que j'apprenne, donc ça veut dire quoi ?

-La situation ne s'éternisera pas.

-Oui mais en attendant, j'en peux plus de ces cheveux, comment tu fais ? Ils sont tous le temps devant mes yeux !

-C'est tout un art de vivre Luke, tu apprendras.

Victoire arriva derrière nous et s'adressa à Luke,

-Alors Ena' ? Tu veux te couper les cheveux ? Depuis le temps que je veux te les couper on va pas attendre une minute !

Et elle entraîna Luke/moi derrière elle. J'allais me faire couper les cheveux alors que Luke était dans mon corps et qu'il détestait les cheveux long... Autant dire qu'il allait demander à Victoire de lui raser la tête. Ma seule confortation, c'était que Victoire avait un sens inouï de l’esthétique et qu'elle ne me laisserai jamais me raser la tête.
Je passai le cours d'Arithmancie à stresser quant à la nouvelle coupe que Victoire avait décidé de me faire entre midi et deux. Il me restait encore une demi heure à attendre avant d'aller retrouver mon frère/moi en cours de DCFM. Dès que la sonnerie annonça la fin du cours je me précipitai vers la prochaine salle de cours et je fus soulager de voir que Victoire avait coupé mes cheveux pas à la garçonne comme je le craignais mais en un carré légèrement dégradé et structuré qui étais assez joli.

- Hey Ena' Tu peux pas savoir à quel point ça fait du bien de ne plus avoir tes cheveux dans les yeux !
cochyo

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par cochyo »

WOOOOOOOOOOOOOOWWW gros delire :lol: :lol: :lol: :lol:

Mon pire cauchemard ! :lol: :lol: :lol:

Tres bien pense !
lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Je vous préviens, absolument rien n'est normal dans ce chapitre. Ah oui et aussi pour lire le chapitre de Grace vous pouvez mettre la musique du lien je pense que ça sera sympa ;)
Voilà bonne lecture je crois... :lol:


Chapitre 21 :


GRACE

https://www.youtube.com/watch?v=sTPDmZx3gKk
Je marchais tranquillement dans les couloirs de Poudlard, sans me presser, j'étais seule. Mes amis m'abandonnaient... NON ! Je m'isolais, et c'était mieux comme ça... Plus ils resteraient avec moi, plus cela serait dangereux...
Une Serdaigle de troisième année me bouscula sans le faire exprès. SI ! Elle l'avait fait exprès ! Ou peut-être que non...
Je devenais folle, je me battais avec un autre moi dans ma tête. Mon bras pris par le col la fille et la tint dans les airs comme si elle ne pesait rien. J'avais autant de force ?

-Je suis désolée ! Vraiment, je ne recommencerai plus, je te le promet ! Je n'ai pas fait attention ! Débita la Serdaigle prise de peur.

Je la comprenais cela devait être terrifiant, terriblement humiliant. Il fallait que je la lâche, mais mon bras resserra l'emprise et la souleva plus haut.

-C'est moi qui suis désolée, dis-je en grimaçant pour empêcher mon visage de sourire.

Mon bras la balança cinq mètres plus loin, comment était-ce possible ? Elle était vraiment légère. Trop faible. Et alors ?
Voilà, mon monologue mentale reprenait. Je devenais instable, on pouvait dire même folle. Je me dirigeai vers la fille, qui gémissait par terre, pour l’aider à se relever. Mais mon bras voulut la frapper. Je le retins au dernier moment et une indescriptible panique monta en moi. Alors, je courus sans m'arrêter jusqu'aux toilettes que personne n’utiliser depuis longtemps, celle de Mimi Geignarde.

-Gracy', où est-ce que tu vas ? Me demanda Victoire au détour d’un couloir.

Je m'arrêtai, la dévisagea et puis partit dans l’autre sens, vers mon dortoir. Je pris dans mon sac et balança en vrac des parchemin, un carnet, de l'encre et une plume, des livres empruntés à la bibliothèque. Sans m’en rendre compte je me retrouvai une fois de plus devant les toilettes et je rentrai, cette fois-ci, à l’intérieur. Le fantôme était là, à se balader dans les airs en sifflotant.

-Ah, tu es revenu ? Madame je m’intéresse à la chambre des secrets ?

-Ferme-là, répliquai-je fermement.

Je secouai la tête en souriant. Mes poings serrés contre mon flanc, mes ongles se plantant dans ma peau.

-Désolée, encore une fois.

Mimi fronça les sourcils, se retenant de se plaindre.

Je me tournai vers le robinet.

-Ouvre-toi, maintenant, sifflai-je en fourchelang.

Mimi poussa un cri perçant.

-Tu... Tu parles comme... ça ? Fit-elle avec dégoût et crainte.

Je la fusillai du regard, ma lèvre supérieur trembla, puis un sourire s’étira sur mes lèvres. Elle plongea dans les toilettes.
Je re-rentrai dans la chambre des secrets.J’avais décidé que je resterai ici, pour le bonheur de tous. Je m'installai sur le sol humide de la grande pièce. Je sortis mes livres, mes parchemins et toutes mes affaires. Je pris ma baguette et poussa un cri, elle avait pris du volume et des écailles blanches semblaient pousser autour de la baguette. Je souris, passa ma langue sur mes lèvres puis je pleurai sans bruit. J'avais envie de cogner, de m'assommer, de ne plus m'entendre penser. De ne plus entendre les idées noires qui flottaient dans ma tête rongée par la folie. Je pris un carnet vide, celui rouge foncé en cuir, mon nom était marqué en gros dessus, ma mère me l'avait offert pour ma première année. Je n'avais jamais su quoi écrire dedans, mais maintenant si. Severus Rogue m'avais inspiré, ou plutôt le Prince de Sang-Mélée. J'avais lu son histoire pendant les heures que je passais dans les livres. J'allais faire un livre sur mon bras, et sur ce qu'il m'apportait... Et je trouverais un moyen de le contrôler, bien sûr. Si c'était possible. Il ne fallait pas se décourager. J'étais là depuis des heures et j’écrivais sans relâche... Je ne savais pas exactement depuis quand. J'avais mal à la main. Je crois que mon bras commençait à écrire seul. Je ne lisais même plus ce que j'écrivais, j'étais mi-consciente. Quand je repris mes esprits, j'étais en train d'écraser quelque choseen fine poudre blanche. C'était une dent de Basilic. Je ne m'arrêtai pas d'écraser la dent. Pour manger je passais par les tuyaux et je demandais à un elfe de maison du nom de Winky de me donner à manger. Un jour... Deux jours... Elle me ramenait de la nourriture, et on discutait. Aaaaaaaah ! C'était mon seul lien social, mis à part mon bras et ma deuxième voix dans ma tête. La voix... J'étais en train de faire un potion avec des ustensiles que Winky m'avait donné. Inspire, écrase... Expire, touille ! Elle ne se posait pas de questions, elle était un peu vieille. Ma potion terminée, j'écrivis dans mon carnet comment la faire et les conséquences, NON ! mon bras écrivit. Je me forçai à me relire, mais je comprenais pas. Aaaaaaah ! Je n'avais pas envie de comprendre. Je m'endormis à bout de force, et je fit un rêve.

-Que me dis-tu ? Siffla la voix de l'homme-reptile qui s'adressait au serpent qui était dans ma chambre l'autre jour.

-La fille, elle ne se transforme pas, répondit le serpent.

L'homme-reptile resta perplexe.

-C'est pour ça que je ressens quelque chose dans ma tête, qui observe mes souvenirs.

Le rêve s'arrêtait là, qui était cette fille ? Moi ? Étais-je vraiment une fille, un humain, une personne ? Oui, je l'étais, pourquoi je me posais ce genre de question. Ma tête aaaaaaaah .... Est-ce que les autres me prenait pour une humaine, ça c'était une autre question. Je me rendis compte avec étonnement que mon carnet étais à moitié rempli. Je ris, enfin mon bras rit. NON, un bras ne pouvais pas rire. Donc c'était bien moi qui riait sans raison. Il fallait que j'arrête de jeter la faute sur mon bras, depuis le début c'était moi. Je pense, je crois... Serais-je capable de faire des choses comme j'ai faites ? Je ne me connais plus. Depuis quand ? Ah oui, depuis que j'avais voulu sauver James, que je l’avais sauvé. Pourquoi j'avais fait ça d'ailleurs ? Il me prenait pour une folle à cause de lui. NON ! Pas à cause de lui, je me détestai. Je luttais toujours contre moi même mais cela servait-il à quelque chose ? Fallait-il vraiment que je m'obstine à lutter, pourquoi ne pas accepter... Aaaaaaaaaaah... Je ne pourrais jamais faire ça, car je ne suis pas un monstre. Même si tout me prouvait le contraire en ce moment. Qui étais-je au fond, Grace Anderson ? Ce nom me parut si lointain. Combien de temps étais-je resté ici, pour moi cela faisait des jours, des semaines, des mois, une éternité. Mais en réalité, combien de temps ? J'avais complétement perdu la notion du temps. Je ne savais même pas si c'était le jour ou la nuit. J'étais folle à lier.

-Tenez, votre repas, Miss, me dit Winky.

-Merci.

-Comment ça ?

-J'ai dit merci, répétai-je.

Je savais ce qui n'allait pas, je parlais Fourchelang, je n'arrivais même plus à parler ma langue. A partir de maintenant plus personne ne me comprendrait à part l'homme-reptile ou les serpents. Étais-ce important ? Je ne le savais pas. Comment avais-je pu basculer si vite ? Mon carnet était maintenant rempli de sort, de potions et de toutes sortes de choses. En combien de temps j'avais fait ça ? Devais-je tourner la page ? Non, il y avait encore un bout de moi accrochait à l'ancienne Grace Anderson, et merlin seul savait pourquoi. Je me mis à remplir des parchemins, à écrire sur le sol avec ma baguette. Ma folie resterait gravé sur le sol de la chambre des secrets à jamais. Salazar avait-il un jour imaginait que son domaine secret allait finir comme ça ? Habité par une folle qui écrivait sur le sol. Ah ah ah ! J'entendis des rires autour de moi, ils se moquaient de moi. Ou alors c'était moi qui riait, encore. Des sifflement aigu perçai mes oreilles. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah ! Je hurlai à m'en tordre mes cordes vocales. Plus le temps passait, si il passait, plus je devenais vilaine à regarder. Jamais personne ne devait me voir ainsi. Jamais personne ne devait avoir confiance en moi. Même moi, je n'avais pas confiance en moi. Je me faisais peur.

-Je vais écrire toutes les pensées qui me passent par l'esprit, me dis-je à moi même en fourchelang.

Les ombres des statues se déformaient, elles languissaient autour de moi et murmuraient. C'était ça le résultat d'une personne qui combattait le mal ? Destinée à être un démon ou être une folle. En fait, ça aboutissait au même résultat. J’étais née pour être dans cette salle à me poser des centaines de questions. Grace Anderson n'était plus. Elle avait été heureuse, sorcière, et entourée. Maintenant, elle n'avait plus de nom, plus de vie, plus de raison. Je me mis à rire sans joie puis à pleurer sans tristesse. J'étais en colère, puis dégoûté, puis apeurée et pour finir je hurlai sans aucun sentiments. Je n'étais plus que le pantin de moi même, un corps sans âme rationnelle.

-Jamais je ne pourrais être heureuse, je ne comprend même plus ce que veut dire être comblée de bonheur ! Criai-je en tremblant.

Je frappai le sol, attrapai ma baguette et me mis à jouer avec des sortilèges inventés. Mes cheveux tombèrent devant mes yeux. J'avais l'impression d'être mouillé et en même temps de brûler. Je sentais une odeur désagréable. Ma peau était visiblement lisse mais au touché elle était rugueuse. Ma langue passait toujours sur mes lèvres. Je frappais le sol, et continuais à graver mes pensées, mes idées noires, mes questions... Je me sentais torturée, et je le méritai. NON ! Tous ça c'est de la faute de l'homme-reptile... Non, toujours pas, il n'avait pas demander à ce que je me jette sur lui. Il voulait juste tuer James, le lâche. A quoi ressemblait-il déjà ? Je griffais le sol, étrangement, les traces restèrent. J'avais l'impression que la salle divaguait. Je n'étais pas sur un bateau, mais sous le lac de Poudlard. Des fois, ma respiration se bloquait, et j’haletais. J'avais mal aux joues à forces de sourire. Je m'avançai à quatre pattes vers une flaque d'eau. Je vis mon reflet. Mes cheveux étaient emmêlés. On pouvait clairement voir la folie de mon âme dans mes yeux bleus profond. Ma lèvre était ensanglanté, à force de la mordre et elle était gercé, puis je n'arrêtais pas de l’humidifier . J'avais trois traces de griffures sur ma joue droite. Je me griffais sans m'en rendre compte maintenant ? J'entendais mon coeur battre, était-ce une preuve que j'étais encore un peu vivante ? Ou juste un effet de mon sombre état. Un écho de vie.

-Je suis vivante ? Je suis morte ? Suis-je en enfer ? Pourquoi personne ne me répond ?! Hurlai-je.

Je n’étais qu'une idiote, j'étais seule dans cette salle. Winky ne me parlait plus, elle se contentait de me donner à manger et de me regarder avec pitié. Je l'avais menacé de ne dire à personne où j'étais sinon je l'étranglais. Je m'en étais voulu deux minutes, ensuite j'avais rigolé. Je pensai à mon oncle Jason, il était à Azkaban, enfermer dans une cellule gardé par des humains du ministère. Lui aussi était fou ? Il ressentait la même chose que moi ? Je m'étais pris d'un élan de compassion pour tous les prisonniers d'Azkaban. Ils n'avaient pas eu le choix d'être là-bas. J'avais le choix moi ? Pourquoi je reste ici ? Ah oui, pour ne faire de mal à personne. A qui pourrais-je faire du mal de toute façon ? De plus, j'avais oublié où était la sortie, et je m'en fichais pas mal, je devais endurer mon châtiment. Je n'étais qu'un démon, une ombre folle cherchant à faire du mal.

-Il y a une raison à mon destin ?

Je resterais ici tout le temps qu'il me reste de ma médiocre vie. Si je suis encore en vie. Mon bras cognait le sol, ma main était complétement ensanglanté, mon poignet était sûrement cassé. Je ressentais la douleur mais je ne bougeait pas. Je contemplais mon bras se faire mal. J'eu une vision qui s'adressait à moi, quelqu'un me parlait, une personne voulait me parler.

-Grace, c'est ça ? Normalement tu peux entendre ce message, nous sommes connectés désormais, je vais mourir à cause de ses écailles, j'aimerais que tu prennes ma place, plus tard, pas maintenant. Prépare toi...

C'était une voix grave et cassé, l'homme-reptile sans doute. Je ne fit pas attention à ses paroles. J'étais contente que quelqu'un puisse me parler sans avoir peur. En même temps, il n'était pas là pour me voir plonger dans les ténèbres petit feu par petit feu. Avait-il ressenti ça, lui aussi, l'homme-reptile ? Bien sûr que non, il avait accepté le mal tout de suite. Pourquoi je ne faisais pas comme lui ? Je ne comprenais pas. Je ne sais même pas si je voulais, si Grace Anderson le voulait. Qu'est-ce qu'elle se mêle celle là ? Elle n'est plus là, elle ne vit plus. Ce n'est qu'une bribe du passé. Je l'ai remplacé.

ENOLA


Ca faisais maintenant une heure et demi que le professeur Londubat était partit chercher Grace. Il n'allait pas tarder à revenir. Je m’inquiétais pour ma cousine, et je m'en voulais de ne pas l'avoir écouté plus tôt.

-Tant que nous n'aurons pas trouvé le contre-sort vous dormirez dans l'infirmerie. Bien sûr dès demain vous reprendrez les cours normalement et les professeurs seront mis au courant de votre petit problème. Je vous laisse annoncer vous même la nouvelle à vos camarades.

-Ha... Il le faut vraiment ? Demanda Luke.

-Oui cela me semble préférable pour éviter toutes erreurs ou confusion.

C'est à ce moment là que le professeur Londubat entra dans la pièce tout essoufflé,

-Je n'ai trouvé Miss Anderson nulle part. Apparemment elle se serait battu avec Miss Carmichael plus tôt dans la journée. D'après ses dires, elle l'aurait bousculé dans un couloir et Miss Anderson l'aurait saisi et jeté quelques mètres plus loin. La dernière personne a l'avoir vu est Victoire Weasley mais elle n'a pas répondu lorsqu'elle lui a demandé où elle allait.

-La situation est bien plus grave que nous le pensions ! Les Moore suivait Mme Pomfresh, elle va vous conduire à l'infirmerie. Harry, Neville suivez-moi, nous allons fouiller le chateau. Miss ou Mr Moore, peut importe, envoyer un hibou aux parents de votre cousine pour leurs dire de me retrouver dans mon bureau dès qu'ils reçoivent cette lettre, ma cheminée sera prête.

Chacun partit dans la direction que nous avait indiqué la directrice. Je suivis Mme Pomfresh en compagnie de mon frère jusque dans l'infirmerie.

-Bien voici du parchemin et une plume, venez toquer à mon bureau lorsque que vous aurez fini j'enverrai la lettre avec mon hibou.

Juste avant que l'infirmière parte, Luke la retint par le bras,

-Excusez moi madame, mais vous n'auriez pas quelque chose pour... vous savez.

-Non je ne vois pas soyez plus explicite Miss... Mr Moore.

-Ce que mon frère veut dire, c'est que j'ai... enfin qu'il a ses règles et qu'il doit actuellement avoir mal au ventre, n'est ce pas Luke ?

-Oui.... Marmonna t'il.

-Ha ça Mr Moore c'est les aléas de la vie féminine, je n'ai malheureusement rien contre la nature mais je peux vous donner une bouillote bien chaude pour mettre contre votre ventre.

Je m’exclaffai silencieusement, en temps normal Mme Pomfresh donnait aux filles une potions miracle qui éradiquait le mal de ventre. Elle m'adressa un clin d'oeil tandis que Luke plongea sa tête dans l'oreiller. Quelques instants après Victoire suivit de Jonathan débarquèrent dans l'infirmerie.

-Enola tout va bien ? Londubat m'a dit que tu étais là !

Luke me regarda, affolé. Le professeur de Botanique avait prévenu nos amis et maintenant il fallait qu'on les mette au courant.

-Luke ça va mon Pote ?

-Luke tout va bien ?

Joanne et Zabini venaient d'arriver dans l'infirmerie. Et Joanne s'était tout de suite précipité sur moi. Je la repoussai doucement. Puis je me levai pour me mettre aux côté de Luke. Il me prit la main et je serrai la sienne.

-Bon, on doit vous dire quelque chose.

-Si c'est à propos de Grace on sait qu'elle a disparu ne vous inquiétez pas chaque élève à été prévenus il faut avertir un professeur si on la voit.

-Oui mais non c'est à propos de Luke et de moi.

-Tu viens de te citer deux fois mec, me fit remarquer Zabini.

-Non justement... Je suis ... Enola. Lâchais-je dans un souffle.

Ils me regardèrent tous avec des yeux ronds puis Victoire éclata de rire et les autres la suivirent.

-Enorme mec ! Mais on se fera pas avoir ! Me dit Zabini en me donnant une bourrade dans le dos.

C'est à ce moment là que Luke se manifesta,

-Mais on vous jure ! Tiens par exemple si j'étais Enola comment je saurais que tu t’es teint les cheveux en rose quand tu avais 7 ans ?

Zabini me dévisagea puis dévisagea Luke, et je vit son visage se décomposer.

-Mec tu m'avais promis de le dire à personne !

-Mais je l'ai dit à personne !

-Oui à part à ta soeur, Weasley, Thomas et Corner. Lui dit-il.

-Mais tu nous crois maintenant ?

-Oui ! Oui, je suis bien obligé si je veux pas que tu balances d'autres dossiers sur moi.

-Cool, vous nous croyez vous aussi ? Demanda t'il aux autres.

-On y est bien obligé.

-Si l'un d'entre vous laisse échapper ce que vous venez d'entendre même par inadvertance il passera la fin des ses jours avec le calamar géant ! Nous menaça Mickaël Zabini.

Tout le monde hocha la tête avant que Jonathan demande,

-Mais depuis quand c'est comme ça ? Je vaux dire que tu es lui et qu’il est toi ? Ce matin ?

-Euh non... Hier matin... Lui répondit mon frère.

-Attend ça veut dire que j'ai embrassé Luke ?!? S'exclama Jonathan.

-Oui. C'est probable. Mais c'était le corps d'Ena' donc ça compte pas. Se défendit Luke.

Victoire sembla se réveiller,

-Attend ça veut dire que dans les dortoirs c'était Luke ? Sale pervers !

Elle s'avança, la main tendu vers moi prête à me donner une gifle, je levai mes mains et lui criai,

-Vic' c'est Enola !

-Ha oui pardon.

Elle se tourna vers Luke dans mon corps et lui donna une monumentale gifle.

-Fais gaffe c'est mon corps quand même.

Zabini me dévisagea, puis se marra,

-Quand je pense que je pensais que Luke était gay. Par contre ne dit pas à Dominique que je t'ai montré mes abdos parfait.

-T'as pas à t'en faire.

-T'as vu Zabini torse nu ?! S'étrangla Jonathan. M'en fiche de de toute façon je suis mieux que lui. Continua t'il en commençant à déboutonner sa chemise.

- Hé n'importe quoi ! Tu veux qu'on fasse un concours ? Lui répondit Mickaël en déboutonnant également sa chemise.

-De toute façon je vous bats tout les deux ! Rajouta Luke en voulant enlever sa chemise lui aussi. Oh merde, j'avais oublié... Enola tu peux leur montrer ?

-Quoi ? Mais non, stop !

Mais c'était trop tard, Luke était déjà en train de déboutonner ma chemise, enfin la sienne. Et voilà que je me retrouvai torse nu au milieu de l'infirmerie en compagnie de Jonathan et Zabini. L'infirmière choisit ce moment pour sortir de son bureau.

-Zabini, Thomas, Moore ! Qu'est ce que c'est que cet accoutrement ? Rhabillez vous tout de suite ! Zabini, Thomas vous sortez immédiatement !

-Oui madame. Répondirent Jonathan et Mickaël en rougissant.

Joanne me remercia ensuite de l'avoir repoussé lorsqu'elle avait voulu m'embrasser et Victoire se foutu de nous. L'heure du repas arriva et Mme Pomfresh nous envoya manger dans la grande salle.

-On fait comment ? Tu vas à la table des gryffondors ? Mais les autres vont se poser des questions. De toute façon demain ils verront bien quand on ira en cours. Mais alors du coup on fait quoi ?
-On a qu'à manger à la table des poufsouffles avec Britney.

-Oui, c'est vrai, c'est bien ça.

Nous nous dirigâmes donc vers Britney qui mangeait tranquillement.

-Hey Bribri !

-Enola ? Luke ?

-Oui alors on a échangé de corps donc je suis Luke. Voilà.

Cette explication ne lui suffit pas, nous nous assîmes donc, remplîmes nos assiettes et tachâmes de lui expliquer tout en mangeant.

-Ouah... Et ils ont retrouvé Grace ?

-Non toujours pas, c'est inquiétant d'ailleurs...


Fin ! Donc oui voilà pendant que Grace devient folle il y en a qui font une bataille d'abdos à l'étage au dessus.
Je vous ai prévenu absolument rien n'a de sens ...
cochyo

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par cochyo »

O-K pourquoi pas ? :mrgreen:
lorelay122

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Re: Les Moore [Harry Potter]

Message par lorelay122 »

Hum hum... Après un certain temps sans aucune activité voilà la suite ! :? :?
Oui ça fait cinq mois mais il fallait bien que travaille un peu pour mon bac de français et de sciences. Bon après Sayuri a avancé toute seule un peu la suite heureusement.
Du coup là on va reprendre un rythme un peu plus soutenu parce que c'est les vacances et après on verra ;)

Alors je fais un petit résumé rapide :


Enola a réussi à briser l'imperium que Raphaël Boot lui avait jeté grace à Jonathan. Son père ainsi que d'autre Malfrat ont été accusé de comploter contre le ministère et Harry Potter mais seul le père d'Enola, Jason, a été arrêté et interrogé. En parallèle un homme serpent à attaqué le château. Son but était James mais Grace l'a protégé et s'est faite attaqué à sa place. Son bras qui a été touché a donc commencé à avoir son indépendance propre. Pour protégé ses amis de son comportement et après avoir attaqué plusieurs élève Grace est partit se réfugier dans la chambre des secrets où elle sombre peu à peu dans la folie. Une des attaques de son bras a provoqué un échange de corps entre les jumeaux Luke et Enola.

Enfin bon voilà le CHAPITRE 22


Point de vue omniscient



Cela faisait maintenant douze heures que Grace Anderson avait disparu. Harry faisait les cent pas dans le bureau de Neville. Où pouvait-elle bien être ? Ils avaient fouillé les dortoirs mais n’avait rien trouvé, seulement constaté que le sac de Grace ne s’y trouvait pas. D’après ses amies, des parchemins, plumes et encre manquaient. Dominique Weasley avait aussi fait remarquer que les livres qui se trouvaient habituellement sur la table de chevet de Grace avaient disparu. Tout ça tombait sur la tête de Harry sans raison préalable. Il ne pouvait pas s’empêcher de penser que Jason Moore avait un lien avec tout ça mais ils n’avaient pas encore réussi à attraper ses complices.

- Harry, l’interpella prudemment Neville, je pense que tu devrais aller voir si les parents sont arrivés.

- Oui je devrais. Mais qu’est ce que je vais leur dire ? Que leur fille a disparu et que personne ne l’a vu depuis ce matin juste après qu’elle est agressée une élève ? Que leur fille développe une schizophrénie paranoïaque ?

- Une quoi ? Non laisse tomber en fait, lui répondit le professeur de botanique en voyant que son ami ne l’écoutait pas réellement.

- Bonjour Bryan, Mrs Moore, il est possible que votre fille ai un problème avec son bras. Oui le même bras qui a été blessé par un homme reptile exactement. Oui nous pensons qu’elle ne peut pas le maitriser et qu’il lui fait faire des choses contres son grès comme agresser des gens ou échanger des gens de corps ! S’énerva le survivant, Non mais n’importe quoi ! Il faut absolument la retrouver, et nous n’avons aucune piste !

- Je suis sûr qu’ils comprendront. Son père est ton collègue, il sait ce que c’est. Tenta de le raisonner Neville. A ce moment là, trois coups distinct retentirent à la porte. Le directeur de la maison Gryffondor alla ouvrir au professeur McGonagall suivit du père et de la mère de Grace. Mrs Anderson était en pleurs.

- Dîtes moi que vous avez retrouvé ma fille ! Sanglota t’elle en se précipitant vers Harry.

Il secoua la tête, gêné. Il s’apprêta à réciter le même discours qu’il avait préparer quelques minutes auparavant mais Bryan Anderson le coupa.

- C’est bon mon vieux, le professeur McGonagall nous a tout expliqué. Vous avez trouvé des pistes ?

Harry eu une bouffée de reconnaissance envers Bryan et la directrice mais il du encore une fois décevoir la mère de la disparue.

- Oh non ! Ma Gracy’... Êtes vous sur qu’elle est toujours dans le château ? N’aurait-elle pas pu partir ?

- Nous avons prévenu les personnes qu’il fallait au ministère. Croyez-moi, si elle est sortie du château ils la retrouveront dès qu’elle usera de sa magie.

- Elle est peut-être morte quelque part !

- Ma chérie calme toi. Le ministère n’est plus ce qu’il a été dans le temps, je t’assure que si Potter te dit ça c’est que c’est vrai. La rassura son mari.

- Tous le monde dans le château à été prévenu, s’ils aperçoivent Grace ils doivent prévenir l’adulte le plus proche immédiatement. J’ai placé des aurors en recherche active un peu partout à Poudlard. Continua Harry.

- Comment se fait-il qu’elle soit toujours introuvable alors ? Qu’est ce qui vous dit que quelqu’un avec de mauvaises intentions ne la pas retrouvait avant vous?

Harry tiqua. Une idée commençait à germer dans son esprit, comment n’avait-il pas pu y penser avant ? Il sorti du bureau à grand pas et disparu en lançant,

- Je reviens tout de suite, ne bougez pas !

Les autres le regardèrent partir, perplexe. Ils se demandaient tous ce que l’élu avait pu avoir comme éclair de génie. Ou si il ne leur laissait pas miroiter de faux espoirs... Mais Harry Potter était sûr de son idée et courait dans les couloirs à la recherche de l’ainé de ses enfants. Il le trouva dans sa salle commune en train d’observer un morceau de parchemin, le front soucieux. Exactement ce que cherchait Harry. En voyant son père débarquer, James s’empressa de cacher le parchemin derrière son dos et adressa un sourire innocent à son père.

- Hey papa ! Quoi de neuf ? Vous avez retrouvé Grace ? Lui demanda t’il tandis qu’une ombre passait dans son regard.

- Non James, mais ce que tu caches pourras peut-être nous aider. Pas la peine de nier, je sais que tu as la carte. Rajouta t’il en voyant que James s’apprêtait à répliquer. Je te la rendrais dès que je l’aurais utiliser mais ne dit pas à Maman que je te l’ai donné.

- Comment tu... Peu importe, non je ne dirais rien. Mais si tu la veux pour trouver Grace c’est peine perdu, depuis ce midi je la regarde en long et en large et je ne l’ai pas vu une seule fois. Expliqua t’il en secouant la tête.

- Donne la moi quand même, je veux y jeter un coup d’oeil.

James tendit la carte des maraudeurs à son père, le salua puis monta se coucher prétextant que l’inquiétude qu’il ressentait pour sa petite amie l’avait fatigué. Harry prit la carte et prit le chemin vers le bureau du professeur Londubat. Dans la pièce, tout le monde était en ébullition. Neville avait remplacé Harry et faisait les cent pas. Mrs Anderson pleurait dans les bras de son mari qui lui même parlait à la directrice qui essayait de ne pas laisser paraître sa panique. Mais Harry n’était pas dupe. Il invita le groupe à se mettre autour du bureau, brandit le vieux parchemin et cita,

- Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.

- Vous croyez sérieusement qu’un vieux bout de parchemin moisi va nous aider à retrouver notre Grace ? Pleurnicha sa mère avant de s’arrêter de pleurer net.

Sous les yeux ébahis des Anderson une carte se dessina sur le vieux bout de parchemin moisi. Harry, Neville et Minerva la consultèrent aussitôt.

- Très bonne idée Potter, au moins nous allons pouvoir quadriller le château plus rapidement. Le félicita McGonagall.

Les cinq adultes présent se mirent au travail. Une heure plus tard, Grace restait introuvable. Mrs Anderson s’effondra une nouvelle fois dans les bras de son mari. Mais Harry et Neville n’étaient pas encore abattus. Tous les deux savaient qu’une pièce n’apparaissait pas sur cette carte, une pièce cachée qui leur avait pourtant sauvé la vie. La salle sur demande.

- Harry tu penses comme moi ? Il ne me semble pas l’avoir vu sur la carte.

- C’est parce qu’elle n’apparait sur la carte. On y va !

- Une seconde Potter, on va où ? L’interpella Bryan décontenancé.

Il expliquèrent la situation rapidement puis ils se précipitèrent tous vers le couloir du troisième étage, en face de la tapisserie de Barnabas le Follet, cette salle était leur dernier espoir. Harry passa trois fois devant las salle en se répétant la phrase “Je veux trouver Grace Anderson, Je veux trouver Grace Anderson, Je veux trouver Grace Anderson.” en boucle dans sa tête. Rien ne se produisit.

- Harry, si la salle la cache, on ne pourra la trouver qu’en répétant les paroles exactes qu’elle s’est dîtes pour entrer. Si elle est à l’intérieur, la salle n’apparaitra qu’à cette unique condition.

- Mais qu’est-ce qu’elle aurait pu dire ?

Neville essaya, il passa devant le mur trois fois en répétant “ Je veux un endroit où me cacher”. Une porte apparu au soulagement de tous. Mrs Anderson semblait sur le point d’imploser. Harry entra en premier, il tomba sur une petite salle, dépourvu de meuble. Un endroit pour se cacher, mais il n’y avait personne. La mère de Grace chercha aussitôt sa fille des yeux et reprit de plus belle ses pleurs lorsqu’elle ne la trouva nulle part.

- Si la salle apparaît pour nous, c’est que personne d’autre ne se trouve dedans.

Minerva, Harry et Neville se regardèrent, ils ne voyaient plus aucune solution. Si la carte ne trouvait pas Grace et si elle n’était pas dans la salle sur demande alors... Il était peut-être déjà trop tard.

- Harry ? Demanda Neville en rompant le silence, comment faisais tu pour toujours trouver une solution quand tu étais au collège ? Parce qu’il semble que tu as perdu la main...

- J’ai jamais été seul tu sais, Ron était toujours avec moi dans les problème mais Hermione nous en sortait toujours...

Un blanc suivit la confession de Potter puis le professeur McGonagall reprit la parole,

- Il semblerait que demander de l’aide à Mrs Granger-Weasley soit une idée assez intelligente. Potter ? Vous seriez gentil de courir lui envoyer un hibou le plus vite possible.

- Je peux aller la chercher en cheminée, je sais où elle se trouve. Ca sera plus rapide qu’un hibou.

- Bien mais faites vite, mon mot de passe est Memento mori

- C’est très joyeux... Marmonna Harry dans sa barbe, c’était sans compté l’ouïe féline de la directrice.

- Ca signifie Souviens toi que tu vas mourir, pour montrer aux hommes que l’accumulation de biens matériels durant leur vie ne servira à rien au moment de leur mort.

- Merci professeur. Je peux y aller maintenant ?

Il ne fallut qu’un quart d’heure à Harry pour aller chercher Hermione, il savait qu’elle était dans son bureau au ministère entrain de faire des heures sups, comme à son habitude. Il lui expliqua rapidement la situation et son amie d’enfance le suivit aussitôt.
Les autres s’étaient rassemblés dans le bureau de la directrice. Dès qu’ils réapparurent par la cheminée, elle réexpliqua la situation si bien que Hermione aurait pu se trouver avec eux lors de toutes leurs péripéties. La réponse de la femme de Ron ne se fit pas attendre,

-Il faut que j’aille à ...

- ... La bibliothèque, compléta Harry, je t’accompagne.

Potter et Granger-Weasley se retrouvèrent donc à déambuler dans les couloirs de leur ancienne école. Personne ne parlait, chacun était trop occupés à réfléchir où pouvait se trouver la jeune Anderson. Hermione étaient tellement concentrée qu’elle passa au travers de Nic quasi-sans-tête.

- Excusez-moi, dit-elle distraitement en continuant à marcher d’un pas vif le long du couloir.

Un peu plus loin, elle s’arrêta si brutalement qu’Harry faillit lui rentrer dedans. Elle regarda derrière elle puis se tourna vers Harry et lui demanda,

- Vous avez interrogé tout le monde dans le château ? Vivants et morts ?

- Oui, enfin je suppose que l’information est passée, tu sais comment vont les rumeurs ici ? Le seul fantôme qui pourrait ne pas être au courant c’est Mimi, mais comme elle ne sort jamais de ses toilettes, je pense que personne n’a jugeait utile de la mettre au courant.

- Harry, tu es entrain de me dire que les toilettes qui abritent Mimi n’ont pas été fouillé ?

- Bah si, il y a bien quelqu’un qui est allé voir. Mais moi, tu sais, j’ai pas vraiment envie de revoir Mimi...

- Harry ! Dans ces toilettes il y a la chambre des...

- Secrets, oui je sais. Mais à ce que je sache, seul les professeurs sont au courant de son existence.

- De notre temps, personne ne savait où elle se trouvait pourtant nous l’avons trouvé.

- De toute façon, il faudrait parler fourchelangue pour ouvrir le passage et Grace n’a jamais manifester le moindre signe de connaissance de cette langue.

- Tu m’as dit qu’elle s’était faîte attaquer par un homme serpent. Il n’y aurait pas une chance pour qu’elle est appris cette langue à ce moment là ?

L’élu ne répondit pas, il dévisagea son amie et partit en direction des toilettes des filles.

Enola


Un auror était venu nous trouver mon frère et moi, alors que nous étions en train de dîner. Il nous expliqua que nous allions être transporté à Ste Mangouste pour le weekend dans l’espoir de trouver un remède à notre léger problème de personnalité.

- Votre mère a été prévenu, elle vous retrouvera sur place. Les médicomages vont étudier votre cas donc vous dormirez à l’hôpital, il faut que vous preniez quelques affaires.

- Ouaip monsieur on y va ! Lui répondit mon frère avant de me prendre par le poignet et de m’entraîner vers la sortie.

- Ce qu’on va faire c’est que je vais aller chercher tes affaires et moi les tiennes, dis moi ce que tu veux que je te prenne.

- Un jean et un tee-shirt ça sera très bien. Et des sous vêtements aussi. Tu n’as qu’à les mettre dans le sac posé sur ma table de nuit. Ordonnai-je à mon frère avant de poursuivre, je suppose qu’un jean et un tee-shirt te suffiront aussi ?
Et sans attendre sa réponse je partis à grand pas vers les cachots, à cet instant je me disais que prendre des vêtements n’était pas une mission trop difficile pour mon frère... Je m’aperçu que je m’étais trompé lorsque, arrivé à l’hôpital, je découvris les vêtements qu’il avait choisi.

- Luke... Pourquoi est-ce que j’ai un jean rose à paillettes et un tee-shirt vert fluo ? Je savais même pas que je possédais ces vêtements, où es tu allé les chercher ?!

- Bah dans ton armoire, et après j’ai renversé une potion qu’il y avait sur le bureau de Céleste dessus... Alors j’ai voulu les faire sécher mais ils ont commencer à prendre ces teintes donc je n’y ai plus touché...

- Quoi ? Hors de question que je mette ça ! Si ils arrivent à refaire l’échange demain tu récupères ces fringues et je mets ce que je t’ai apporté !

- C’est bon, c’est que des vêtements...

- Oui je sais, donc ça ne te dérangera pas de les mettre.

- Mr, Miss Moore le docteur va vous recevoir pour votre examen.

L’infirmière nous entraîna dans un bureau tout blanc qui sentait le désinfectant. Derrière un bureau aussi blanc que neige se tenait le médicomage qui allait étudier notre cas.

- Mamie ?! S’exclama Luke en même temps que moi.

- Surprise ! J’ai appris que vous aviez un soucis alors je me suis proposée d’étudier votre cas, même si les maléfices ne sont pas de ma branche. Je tiens à ce que mes petits enfants aient le meilleur du meilleur ! De plus, rajouta t’elle en baissant la voix, j’ai les archives de la famille et apparemment les échanges corporels entre jumeaux ça n’est pas nouveau. Une sorte de don familial...

- Mais mamie, c’est le bras de Grace qui nous a jeté ce maléfice...

- Oui mais non, il a seulement déclenché le transfert. Vous pouvez normalement le faire de vous même, enfin d’après les dires de nos ancêtres. Donc vous pouvez revenir à la normal tout seul.

- Quoi !? Mais c’est impossible ! On l’aurait su avant si on avait un lien magique !

- Vous ne communiquez pas télépathiquement ? Vous ne savez pas exactement où est l’autre si il a un problème ? Vous ne ressentez pas si votre jumeau souffre ? En tout cas, tous les jumeaux de la famille avez ce lien d’après les archives.

- Donc le bras de Grace aurait agi comme un électrochoc ? Il aurait jouer le rôle de déclencheur...

Notre grand mère nous regardait d’un air compatissant. Comme si ce don était une malédiction. Elle continua,

- Il faudra que vous vous entrainiez pour maîtriser ce lien. Votre grand père avait deux soeur jumelles vous savez ? Elles en ont perdu le contrôle et ont fini par ne plus savoir qui était qui...

- Mais nous c’est différent, je veux dire, on est de sexes opposés donc il n’y a pas de problème ! Argua mon frère.

- Détrompes toi jeune ignorant ! A force de changer de corps et de tout partager, vos grandes tantes ont finis par mélanger leurs personnalités, pour finalement ne former qu’une seule et même personne dans deux corps différents. Lors de vos échanges vous devez être sûr de récupérer tout ceux qui est à vous, et de ne pas laissez un souvenir, une perception des choses ou je ne sais quoi d’autre chez votre jumeau. Vous devez rassembler votre être entier et refaire l’échange.

Le dire fut plus facile que le faire. C’était peut-être dû au stress que Luke et moi ressentions face à la possibilité de perdre notre personnalité.

- Concentre toi !

- Je fais ce que je peux ! Tu m’excuseras si j’ai pas envie de finir mes jours en pensant m’appeler Enola !

Notre grand-mère observer nos moindres interactions, un stylo et un vieux journal à la main qu’elle disait être les archives des Moore. Elle notait chacun de nos mouvement de concentration dans l’espoir de retranscrire sur papier l’échange. Enfin, après un temps qui me paru interminables je sentit un picotement dans tous mon corps. Instinctivement je pris les mains de mon frère.

- C’est maintenant les enfants ! Concentrez vous bien, n’oubliez rien dans le corps de votre jumeau !

Si ma grand-mère ne m’avait pas secouer, j’aurais pu rester les yeux fermés pendant longtemps. Je battis des paupières et je vis mon frère en face de moi, dans son corps.

- On a réussi Ena’ ! J’ai encore tous mes souvenirs ! Je crois...

- Bien, je vais devoir vous garder en observation cette nuit mais vous pourrez rejoindre Poudlard dès demain matin.

J’étais soulagée jusqu’à ce que je me souvienne que Grace était toujours introuvable. Une chape de plomb me tomba sur les épaules, j’espérais tellement que Potter retrouve ma cousine saine et sauve. Mais je ne me faisais pas trop d’illusions, je savais que même si il la retrouvait, elle ne serait plus jamais celle qu’elle été auparavant...
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