Un jeu vraiment bien !
"sur" dans Antigone de, Jean Anouilh
"protéger" dans la Pyramide Rouge, de Rick Riordan
"toi" dans les Filles au Chocolat, Cœur Guimauve, de Cathy Cassidy
"le" dans les chevalier d'Emeraude, la justice Céleste de Anne Robillard
"une" dans Oksa Pollock, le cœur des deux Mondes, d'Anne Plichota et Cendrine Wolf
"ressemble" dans 7 ans après, de Guillaume Musso
"vous" dans la Sélection, l'Elue, de Kiera Cass
"d'une" dans Tara Duncan, Dragonc contre Démons, de Sophie Audouin Mammikonian
"enfin" dans Seul sur la mer immense, de Michael Morpurgo
"d'hortensias" dans 4 filles et 1 Jean, pour toujours, d'Ann Brashares
C'est parti !
Le détective, Martin Hopkins, longea la haie
d'hortensias qui menait à la grande propriété du serial killer de la ville. Enfin, c'était ce que supposait Martin, parce que ses partenaires enquêteurs, eux, étaient assez sceptiques de trouver l'ennemi publique numéro 1 de la région aussi facilement.
Il inspira profondément avant de pousser la grille en fer forgé ornée
d'une gargouille à l'allure peu amène.
La vaste cour était minutieusement entretenue :
une fontaine placée au bout de l'allée surplombait le jardin, et un petit chérubin posé
sur celle ci crachait gaiement de l'eau à partir de sa bouche. Des arbustes et des massifs de fleurs coloraient le tout. C'était un beau jardin, pour un tueur en série...
Le détective contourna la fontaine et se retrouva devant une porte en bois massif, immense, menaçante. Il sonna et attendit quelques secondes. Puis la porte s'ouvrit et un homme, un sourire bienveillant apparut sur le seuil. Il était grand, assez musclé, des cheveux d'ébène, des yeux gris, profonds. Insaisissables. Il était rasé de près et regardait Martin avec une franche curiosité.
- Que puis-je faire pour
vous monsieur ? engagea -t-il après quelques instant de silence.
Martin ne répondit pas. Il fronça les sourcils en réfléchissant. Où diable avait-il vu ce visage ?
Il ressemble à... Non, non, c'est impossible... Finalement, il reprit ses esprits et dit d'un ton avenant:
- Je suis détective, j'enquête sur les meurtres commis récemment dans la ville. Pourrais-je vous poser quelques questions ?
L'homme acquiesça, et Martin chercha dans son regard toutes traces de panique, susceptibles de le démasquer. Rien. Le supposé tueur lui proposa du thé mais le détective déclina, voulant prendre un café. Leur tasse à la main, il s'assirent dans des fauteuils du salon. L'homme fit signe à Martin de lui poser ses questions. Celui ci s'éclaircit la gorge ;
-Vous êtes sûrement au courant des meurtres commis ici ? (Il continua, voyant que le tueur hochait la tête) Savez vous des choses dessus ?
- Non, je ne sais rien désolé.
Martin ne le croyait pas. Toute personne de bonne foi aurait rajouté quelque chose pour se disculper.
Enfin, il trouverait bien un moyen de le démasquer.
- Parlez moi de votre famille.
C'est une technique. La plupart des tueurs en séries ont un passé lourd; c'est ce qui les pousse à de tels actes.
L'homme sembla mal à l'aise.
- Je n'ai pas de frère, ni de sœur. Mon père m'a abandonné à la naissance et c'est ma mère qui m'a élevé toute seule. Elle se soûlait tout le temps. Très tôt, j'ai fini par me débrouiller tout seul. Tout ça, c'est la faute de mon père. S'il nous avait pas abandonnés dès le début, j'en serais jamais là. Mais regardez : je suis riche, j'ai une magnifique maison ainsi qu'un beau jardin... Quoi rêver de mieux ? Je n'ai jamais eu besoin de mon père, et je n'en aurais jamais besoin, martela-t-il.
Martin avait écouté sans mot dire, mais son récit l'avait bouleversé. Son histoire avait éveillé en lui de mauvais souvenirs. Un jour, il avait croisé cet homme qui disait à une de ces amie qu'un jour, il se vengerait de son père, même si il fallait qu'il fasse n'importe quoi pour cela. Son amie avait protesté en disant qu'il ne pouvait pas faire ça mais il avait répliqué :
"Toi, tu as toujours eu un père et une mère normale, qui n'arrêtais pas de te protéger, tu ne peux pas comprendre."
A présent, Martin se sentait très mal. Il se leva et l'homme le raccompagna à la porte. Sur le seuil, pris d'un doute, il se retourna et demanda à l'homme - personne qui ressemblait affreusement à Ilena, la femme qui l'avait quitté après son accouchement - comment il s'appelait.
- Leonardo. Leonardo Hopkins.
Martin s'éloigna, pris de vertige, et atteignit la grille alors que tous les morceaux se mettaient en place. Cet homme voulait se venger de son père, même si il fallait tuer des personnes pour cela. cet homme qui avait les cheveux d'Ilena, ses yeux, sa taille...
Cet homme, était le Serial Killer.
Cet homme, était son fils.
Voilà, voilà !
Je crois que je suis allée trop loin, mais quand j'écris un texte, il faut que j'écrive beaucoup ! Désolée...! Je sais que y a un forum pour ça mais, est ce que par hasard quelques personnes pourraient me faire part de leurs impressions sur mon texte s'il vous plaît ? Je veux devenir écrivain, et j'ai besoin d'avis... Rien qu'un petit truc s'il vous plaît et si vous le voulez bien...
Lettre à mon ravisseur (Lucy Christopher)
alors vous moquez pas de moi !