Sinon, voilà ma PNJ, j'espère que vous l'aimerez bien ^^.
Willa Snowdrop
Fight Song
Âge
J'ai dix-huit ans
Histoire
Je viens du District 5. Rien que cette phrase devrait suffire pour m'assurer des revenus a peu près stables, et une vie suffisamment confortable, sans pour autant être extraordinaire. Mais je n'ai besoin de rien d'extraordinaire. Seulement d'un peu mieux que ce que j'ai eu.
Je n'ai pas de père, ma mère me battait. Je ne sais pas pourquoi. Je ne saurais sans doute jamais pourquoi. Au début, je ne me posais même pas la question. Je faisais quelque chose de mal, j'étais punie. C'était logique, non? Mais je n'aimais pas ça pour autant. Je pleurais en m'endormant, puis je pleurais au réveil. Mais pas pendant la journée. Jamais pendant la journée. Je ne voulais pas être faible devant ma mère, ou devant quiconque. Mais je n'allais pas bien. Vers treize ans, j'ai commencé à arrêter de manger. Officiellement, les gens diront que je suis devenue anorexique, mais ce n'est pas ça. Ce n'était pas un intérêt obsessif pour ma ligne. C'était un appel de détresse. Maman, regarde-moi. Je meurs à petit feu. Juste regarde-moi... S'il te plaît, regarde-moi.
Mais rien. Juste des coups. J'avais l'impression d'être un bateau perdu au milieu de l'océan. Je pouvais pleurer, crier, personne ne pouvait m'entendre. Ils étaient trop loin. Personne ne viendra me sauver. Alors j'ai voulu couler.
Les marques rouges ont commencés à fleurir sur mes bras. On aurait dit des fleurs. Le genre qu'on dépose sur un cercueil... Mais personne ne s'en souciait. Je pleurais de plus en plus fort, de plus en plus longtemps le soir. Mais c'était inutile. C'est comme quand on est sous l'eau, et qu'on tente d’appeler à l'aide. L'eau s'engouffre dans les poumons, et c'est encore pire. Et pourtant, quelqu'un a finit pas m'entendre. Enfin, je l'ai cru...
Il s’appelait Santio. Il était gentil, protecteur, il me faisait rire, il faisait attention à moi... C'était forcément le grand amour, non? J'avais 16 ans quand je l'ai rencontré, j'étais dépressive, en manque d'amour, d'attention, et naïve. J'avais déjà fais plusieurs tentatives de suicide. Il était ma bateau de sauvetage. Je suis tombé follement amoureuse de lui. On a finit dans le même lit moins d'un mois après notre rencontre. Je l'ai dit. J'étais naïve. Le lendemain matin, il était partie. Quand j'ai compris qu'il ne reviendrait jamais, qu'il m'avait abandonnée, je me suis dit que c'était la fin. J'avais touché le fond, mes poumons étaient remplis d'eau. Je ne respirerai plus jamais. La lame de rasoir m'a entaillé plus profondément que jamais. J'ai laissé le sang couler, en priant pour que ça aille vite. J'ai finis pas perdre conscience. Je voulais que ce soit pour toujours.
Puis je me suis réveillé. J'étais à l'hôpital, mes poignets étaient bandés. Quand les médecins m'ont vu, ils m'ont dit que j'avais eu beaucoup de chance. Ils me jetaient des regards compatissants. "Oh la pauvre petite suicidaire", ils devaient penser. "Ce n'est pas au oiseau qui s'envole, ce n'est pas une fleur qui s'épanouit. C'est un bateau qui coule". Ils m'ont gardé longtemps à l’hôpital. Je croyais que ça avait quelque chose à voire avec mes carences alimentaires, ou bien pour vérifier que je ne recommençais pas à me faire du mal. De toute manière, ma mère n'était même pas là pour me voir dépérir. Je ne me suis pas entaillé à nouveaux les veines. A quoi bon si la personne à qui sont destinés mes appels de détresses est trop loin pour les recevoir? Je mangeais toujours peu. Juste assez pour qu'on me laisse tranquille avec ça. Mais de toute façon, ce n'était pas pour ça que l'on me gardait à l'hôpital. Ils voulaient savoir quelque chose. Ils voulaient savoir si j'étais enceinte. Et je l'étais.
Je ne pouvais plus couler. Je ne pouvais plus mourir. Pas sans entraîner un être innocent avec moi. Il n'avait pas demander à naître, et pourtant, il n'avait pas demandé à mourir. Pas encore. Jamais, je me suis promis. Personne ne mérite de sentir qu'il est seul dans le noir, au milieu de l'océan, au point de vouloir sauver à l'eau. Alors j'allais vivre. J'allais garder le bébé, et il aura une belle vie. Je veux qu'il ai une belle vie. Quand il est entré dans ce monde et qu'il a crié, je lui ai promis qu'il aurai une belle vie. Un sourire a fleuri sur ses lèvres. Comme une rose. Et je ferais tout pour que se sourire ne fane jamais. Un capitaine se doit de couler avec son navire. Mais je ne suis plus dans un bateau. Je suis enfin à terre, en sécurité. Personne ne nous fera de mal, à Rose et moi. Je tuerai quiconque essaye.
Je ne vis plus avec ma mère. J'ai enfin trouvé la force de me détacher d'elle. Je n'ai pas besoin d'elle, ou de son amour. Je suis assez forte pour élever ma fille loin d'elle. Je travaille, aussi dur que possible, mais je trouve toujours du temps à consacrer à Rose. Elle a deux ans bientôt. Elle dessine tout le temps, des papillons, des soleils... Tout y passe. J'ai économisé suffisamment pour lui offrir une boîte à peinture, je suis sûre qu'elle sera ravie. On fêtera ses deux ans juste après la Moisson, quand le stress de cette période sera retombé, car c'est la dernière fois que je peux me faire tirer au sors pour les Hunger Games. Les chances sont minces, je pense que je peux me concentrer sur ma fille. Mon dieu, quand elle souris, on pourrait lui donner le monde. Je l'aime tellement. Je le lui dit tout les jours, en lui promettant que tout ira bien.
Points faibles
Je reste fluette et je manque de force physique, déjà de nature, et puis je me suis privé de nourriture pendant des années, alors j'imagine qu'il fallait s'attendre à des séquelles... De plus, sans doute pour la même raison, je ne suis pas très endurante et tombe facilement malade.
Points forts
Physiquement? Je n'en ai aucun. Mais moralement, je m'en suis découvert il y a deux ans. Je suis forte et déterminée. on m'a donné une raison de me battre, et c'est tout ce qui me manquait. J'ai découvert que pour un sourire, on peut vouloir détruire le monde, puis le refaire en mieux. On peut décider de décrocher le soleil car on a peur qu'il éblouisse trop sa petite fleur. On peut se décider de parcourir tout l'Océan à la nage pour la rejoindre, et ne jamais la laisser seule. Un sourire, c'était tout ce qu'il fallait.
Caractère
Je ne suis pas très sociale, certains disent même que je suis un peu sauvage. Il faut dire que j'ai tendance à me couper du monde, à parler le moins possible aux gens, quitte à les envoyer paître. La vérité, c'est qu'ils me font peur. J'ai l'impression que si je m'attache à la mauvaise personne, tout va recommencer. Les cris, la douleur... La noyade. Est-ce que si on me brise encore le cœur, j'arriverai à rester forte pour Rose? J'ai tellement peur que la réponse soit non que j'estime que le jeu n'en vaut pas la chandelle, et je m'écarte du reste du monde. Je ne suis peut-être pas si forte que ça après tout...
Sinon, quand j'arrive à baisser ma garde et à me détendre un peu, je pense que je peux me montrer plutôt douce et sensible.
Physique
Je suis grande, brune, et pâle. On voit encore des traces de mon anorexie passé sur ma silhouette.