lalisa78 a écrit :Coucou !!
Coucouuu ! Je suis DESOLEE de ne pas avoir commenté ces derniers temps, j'étais assez occupée MAIS je suis normalement de retour !
Désolé j'ai quelques jours de retard mais c'est tout simplement parce que je suis en vacances !!! (Non, je n'essaye pas de me vanter !!) et que je suis allée à Londres ... et plus précisément dans un parc qu'on connait vaguement de nom !!!!!!! Bref, étant gentille, j'ai plein de photos à vous montrer !!!
Coooool T'as kiffé?
Mais avant ça, le nouveau chapitre !!! Les photos, ça sera en bonus !!!
Bonne lecture !!
Chapitre 7 : A voté
Le réveil affiche 4h25 du matin. Les ronflements de Jane m'indiquent, eux aussi que je devrais dormir
Alors dors ma grande. . Je soupire. Encore ce foutu cauchemar. Je me lève sur la pointe des pieds pour aller dans la salle de bain, avant de me rappeler qu'on n'est plus à Poudlard, et que la dite salle de bain n'est plus dans notre chambre. Les américains semblent préférer les douches communes
BEURK BEURK pire invention ever, c'est trop gênant dans les internats, sans compter que c'est une véritable bagarre le matin. . Ou alors ils n'ont pas vraiment le choix et doivent faire avec. Je descends les escaliers et me retrouve dans notre nouvelle salle commune. Je tente plusieurs portes et tombe sur un placard à balais, un petit salon et la chambre de Neville, qui s'est installé chez les Gryffondors pour les surveiller, en sa qualité de Directeur de Maison. Eh bah c'est pas en faisant trembler les murs de la chambre comme ça qu'il va nous surveiller. Je plains Anna pour le coup !
*Hannah
Alors que je remonte pour me coucher, une envie d'explorer me prend, et je vais chercher la cape d'invisibilité. C'est dommage que la carte du Maraudeurs ne marche pas ici. Je passe la porte du dortoir sur la pointe des pieds. Les filles dorment toujours plus ou moins bruyamment. J’attrape mes affaires, et me dirige vers la salle commune. Je la traverse et sors de l'aile des élèves de Poudlard. Je déambule au hasard dans les couloirs et regrette de ne pas avoir pris mon Mp3 magique. Un peu de musique ne serait pas pour me déplaire. Je tourne un peu en rond, et ce n'est qu'en arrivant devant la "Salle à Manger" que je me rends compte que c'était le but de ma balade nocturne. A côté des portes se trouve le reliquaire. Je m'appuie sur le mur et le regarde fixement, comme s'il pouvait me donner une réponse à mes questions. Est-ce que je m'inscris ? Est-ce que je passe mon tour.
-Tu devrais le faire.
Je sursaute et me retourne vivement vers un petit couloir que je n'avais pas vu, où se tient ... mon père
Maaaaaah grillééée . C'est tellement étrange de voir un élément si familier dans ce cadre inconnu. Il s'avance vers moi et me tend les bras. Je cours m'y réfugier avec joie. Je n'ai pas pu lui dire au revoir au moment de partir à Poudlard, parce qu'il avait du se lever tôt pour le travail. Il m'embrasse le haut du crâne et je le regarde, réprobatrice.
-T'aurais pu me dire pour le Tournois quand même !
-Désolé ma chérie, je n'avais pas le droit de t'en parler. Mais pour me faire pardonner, je t'ai ramené un cadeau.
Papa est comme ça, il aime bien faire des cadeaux
Pour se faire pardonner quelque chose? . Mais surtout, il aime qu'on essaye de deviner ce que c'est.
-Des chocogrenouilles ? Un livre sur le journalisme ? Un autographe de Nick O'malley, le chanteur des stranges Brother ?
Plus je sors d'idée, plus son sourire s'agrandit.
-Non, tu ne trouveras pas ce coup-ci.
-On paris ?
Il éclate de rire et me serre contre lui.
-Je croyais que ta cousine t'avais appris à ne parier que quand tu es sure de gagner !
-J'oublie ses conseils de temps en temps.
Il rigole de nouveau avant de me caresser les cheveux.
-Les américains sont plus souples que les anglais sur différents points. Comme par exemple sur leurs tenus, leurs sorties en dehors du château, ou ... leurs animaux de compagnie.
Mon cœur s'accélère quand je comprends ce qu'il est en train de me dire. un sourire franc se dessine sur mes lèvres.
-Tu as ramené Phila ? Oh Papa t'es le meilleur !
-Elle te rejoindra demain. Maintenant si on parlait de ce que tu fais là à cette heure-ci ?
Oups, le papa moralisateur est de retour. Je souris d'un air innocent.
-Jane ronfle trop alors ...
-Lily ! Tu sais que c'est dangereux de se promener dans un château qu'on ne connait pas de nuit.
-Oui c'est vrai, d'ailleurs ce n'est absolument pas ce que tu faisais.
Il est un adulte et un sorcier accompli. Toi, tu es une gamine.
Il a la gentillesse de paraitre un peu gêné. En même temps quand on donne des conseils, c'est mieux de les appliquer soi-même. Il tente de se recoiffer mais c'est comme pour James et Al, mission impossible.
-Hum, et sinon, tu vas t'inscrire au tournoi ?
Sa tentative de diversion marche plutôt bien. Je pousse un soupir.
-Je ne sais pas. Tu sais mieux que quiconque que ça peut être dangereux. Je ne voudrais pas ...
-Lily. Je ne veux pas que mes expériences t'empêchent de vivre. Ce qui m'est arrivé ne se reproduira pas
On avait dit ça aussi quand tu t'es retrouvé dans le Tournoi "oui tout a été fait pour qu'il n'y ait plus de mort, promis, nanan" ALLEZ DIRE CA A MON PAUVRE CEDRIC . Si tu as envie de t'inscrire, ne laisse pas la peur de ce qui pourrait t’arriver t'empêcher de vivre ces moments.
Je le regarde dans les yeux. La lueur d'amusement qui s'y baladait lorsqu'il me faisait deviner mon cadeau a disparu complètement. Papa est vraiment sérieux. Et il me met face à mon dilemme. Inscription ou pas ? Aventure ou spectatrice ?
-C'est pas dit que je sois sectionnée...
-C'est sûr que si tu ne tentes pas, tu ne pourras pas.
Y'a une certaine logique
Je lève les yeux au plafond. Le pire c'est qu'il a raison. Il sait que j'en ai envie, c'est dans mes gènes. J'ai toujours été aventurière, casse-cou et c'est le genre d'événement qui me fait rêver.
-J'ai pas de papier.
-Que ferais-tu sans ton vieux papa ?
Il me sort un parchemin et une plume. Je le regarde ahurie.
-Mais pourquoi tu te balade avec ça ?
Il me fait un clin d'œil et me les mets dans la main. Je secoue la tête et lui plante un bisou sur la joue. J'attrape le papier et met mon nom dessus. Au final je suis contente de n'être qu'avec mon père et que ce ne soit pas devenu un spectacle.
Je m'arrête un instant devant le reliquaire, hésite encore une seconde avant de lâcher mon nom dans la coupe. Voila, c'est fait.
WHAAAAAAAAAA ELLE VA Y ALLER
-A voté ! s'exclame mon père en souriant.
Comme nous dimanche. Vous avez bien tous été voté hein? *plisse les yeux d'un air scrutateur*
J’ai l’impression qu’il est fier de moi. Il me serre contre lui.
-Tu sais Lils, que tu sois sélectionnée ou pas, que tu gagnes ou pas, ça n’a pas d’importance pour moi, tu resteras toujours ma Lily dont je suis si fier. Ma Lily que j’aime, ma fille chérie.
C'est boooooo
Je lui rends son accolade et l’embrasse sur la joue. Papa n’est pas forcément toujours doué pour exprimer ses sentiments, mais quand il le fait, j’ai toujours les larmes aux yeux.
-Bon maintenant, va te coucher.
Je m’exécute et il me raccompagne jusqu’à l’aile dédié à Poudlard. Il s’arrête un moment, admiratif, avant de me pousser à retourner me coucher. Une fois dans mon lit, je sens que cette petite balade nocturne m’aura été profitable et je m’endors rapidement.
-Debout ! Allez, levez vous les filles.
Laissez-moi la tuer.
Je t'en prie trésor. Cynthia n’a pas pu avoir sa discussion hier alors elle est obligée de nous réveiller pour l’avoir ce matin. Je cherche à tâtons au pied de mon lit mon uniforme et le lui balance dessus. D’habitude, je suis la première réveillée et levé, mais ce matin, je suis fatiguée.
-Loupé Lily, vise mieux la pr…
Ah, on dirait qu’Emma ne l’a pas ratée, elle. Jane, de son côté dors encore. Hé oui, tant qu’elle n’a pas décidé qu’elle voulait se lever, elle dort. Je suis sérieuse, une fois, on a été inondé à cause d’un sort d’une quatrième année qui a dérapé. Il était sept heures et demie, on essayait toutes de descendre plus ou moins sec à l’abri dans la Salle Commune et Jane dormait. J’ai essayé de la réveillé, en la secouant, en lui balançant de l’eau à la figure, mais rien à faire. Et puis son réveil a sonné et elle s’est réveillée instantanément, a regardé le sol et m’a fusillée du regard. « Lily, m’a-t-elle dit. Combien de fois devrais-je te répéter de fermé le robinet après t’être lavée la figure ! »
. Comme je l’ai donc dit, elle est assez stupéfiante.
-Allez, les filles s’il vous plait. Après on ne pourra plus en parler.
Je lève les yeux au ciel et me redresse, parfaitement réveillée maintenant.
-Très bien. On t’écoute Cyn !
Cette dernière se met à taper des mains.
-J’adore cette école. Elle est vraiment stylée. Bon la déco est un peu étrange, mais c’est passable. J’ai hâte de parler avec les autres élèves, ça va être sympa. Et toi Emma, t’en pense quoi ?
Les filles me laissent toujours parler en dernière, puisque généralement, c’est moi qui repère le plus de chose.
-Ouais pareil. J’ai pas grand-chose à rajouter. Lils, ton tour.
Jane ne participe que rarement à nos tours de table. Elle ne le fait que quand l’envie la prend.
-Alors déjà, j’ai l’impression que le directeur de Beaubatons et celui d’Henmills ne s’apprécie pas beaucoup. Je pense que ça pourrait être amusant à suivre. Le château est super, dans la même veine que Poudlard, mais je suis sûre qu’on n’a pas encore tout vu des possibilités qu’il nous apporte.
-Tu veux dire comme les passages secrets ?
-Exactement.
La lumière se met à éclairer d’un coup, alors qu’Emma s’est appuyé contre le mur. Elle s’excuse et tente de comprendre comment elle a pu faire ça juste en posant son dos contre le papier peint vierge de tout interrupteur.
-Il est immense et je pense qu’on va avoir pas mal de chose a exploré. Au fait, hier j’ai cru voir Elora regarder John. Je pense qu’on ne va pas tarder à avoir un nouveau couple . Mais passons. Je pense que la plupart des septièmes années vont s’inscrire au tournoi et que seul un quart des sixièmes années n’osera pas. A part ça j’ai déposé mon nom dans la coupe cette nuit.
-QUOI !
Comment elle place ça en toute quiétude
Leur cris résonnent dans la chambre, mais celui de Jane est le plus puissant. Quand je vous dis qu’elle ne se réveille que quand elle le veut ou que ça l’intéresse. Elle essuie la bave qui a commencé à couler sur sa joue et me fusille du regard.
-T’aurais au moins pu attendre que je te prenne en photo !
-Mais pourquoi tu l’as fais sans nous ?
Les filles sont déçues, toutes à leur manière. Mais je sais que c’était mieux comme ça.
-Je l’ai fais avec mon père.
-Ah, s’exclame Jane. Bon les filles, on va déjeuner ?
Sans transition
L’art de passer du scrout à pétard au dragon. Jane se lève et se précipite dans la salle de bain. Elle en ressort impeccable au bout d’une minute, coiffée, légèrement maquillée et habillée. Ça fait deux ans que je la côtoie et je ne comprends toujours pas comment elle peut réussir ce miracle. Moi, il me faut bien dix bonnes minutes si je veux démêler ma touffe de cheveux. On s’empresse de se préparer et on la rejoint dans la Salle Commune. Jane me regarde l’approcher et me désigne la porte.
-A toi l’honneur, vu que tu connais le chemin.
-Connaitre est un bien grand mot, mais allons-y !
Et sur ces belles paroles, je pousse la porte de la Salle pour me retrouver dans le couloir. C’est comme si les autres avaient attendu le feu vert pour aller déjeuné et une bonne vingtaine d’élèves nous suivent dans les couloirs
quel leadership . Je tente de me repérer mais c’est difficile, puisque quand je me suis baladé, il faisait nuit. Je reconnais quand même une statue que j’ai vu cette nuit représentant une licorne qui se cabre. Je me tourne vers Jane.
-Tu as vu comme elle est belle !
-Ouais enfin, c’est qu’une licorne. En plus on dirait qu’elle louche.
Je lève les yeux au ciel. Jane est la reine pour critiquer ce qui est autour d’elle. Elle préfère quand c’est sobre, sans tableau ni statue. Dommage pour elle. On descend les dernières marches qui nous amènent devant la Coupe de Feu et la Grande Salle. Il y a déjà des élèves de Henmills qui mettent leur nom dans la coupe. Les Poudlardiens semblent regretter de ne pas avoir de parchemin sur eux. Je les dépasse et rentre dans la salle du déjeuner. Nos tables d’hier sont toujours en place et je vois quelques élèves de Poudlard qui s’y sont installé. Je vais les rejoindre et m’assieds à côté d’Hugo, qui a réussi à se lever tôt, il semblerait, vu tout ce qu’il a mangé – trahi par ses propres miettes. Il me dévisage un moment la bouche pleine, et lorsqu’il avale ce qu’il tentait d’ingurgiter, il acquiesce comme si on avait tenu un discours silencieux. C’est assez souvent le cas, mais pas là.
-Tu as mis ton nom.
Ce n’est pas une question, c’est une affirmation. Hugo ne cessera de m’impressionner. Cynthia le regarde bouche bée.
-Comment tu le sais ?
-Le père de Lily nous l’a dit, intervient Franck avant qu’Hugo ait pu dire quoi que ce soit.
Tricheeeur
J’éclate de rire. Hugo ne changera jamais. Il esquisse un petit sourire moqueur, sans même prendre un air coupable.
-Il a dit que t’aurais ton cadeau après le repas de ce soir.
Je me retiens de bondir de joie et attrape le plat devant moi pour me servir des œufs brouillés et du bacon.
-J’imagine qu’il t’as demandé si tu allais mettre ton nom ?
-Bien deviné Pouca ! Et je lui ais dis que je ne voulais pas te concurrencer alors j’avais décidé que non.
Comme c'est beauuu
Tout le monde le regarde, hésitant entre la blague et le sérieux. Enfin, tout le monde à par moi. Ah, et Franck vu que ce dernier était là. Il attrape une pomme à côté d’Hugo et tout en la mâchant, répond aux autres.
-Bah bien chur que non, il n’a pas dit cha !
Jane le fusille du regard.
-Tu pourrais arrêter de parler en mangeant, je n’aime pas le son de ta voix quand t’articule pas.
Franck hausse les épaules et se met à mastiquer la bouche ouverte pour embêter Jane. Celle-ci n’en à rien à faire, l’observant avec un regard qui veut dire « du moment que tu parles pas ».
-On pourra le faire ensemble, alors.
Cynthia regarde Hugo et son sourire s’agrandit lorsqu’il acquiesce en se servant du jus d’orange. Le repas se continue dans la même ambiance et je souris en observant mes amis. Qu’importe qui est choisi, on sera tous là pour le soutenir. Par ce qu’on est une famille et qu’on se sert toujours les coudes, quel que soit la difficulté à affronter. C’est ce qui a soudé notre groupe. Certes, jusqu’ici, mis à part les heures de colles et les blagues, on n’a pas eu grand-chose à affronter mais c’était déjà suffisant. Je pense que cette année va profondément ancrer notre amitié. Et à mon avis, elle nous réserve bien des surprises.