La rentrée littéraire 2019

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x-Key

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par x-Key »

amusheez a écrit :Je suis une GRANDE GRANDE GRANDE fan de Laurent Binet donc je vous conseille Civilizations. C'est une dystopie très bien écrite qui alterne récit, carnet de voyage et correspondances.
C'est plutôt une uchronie, non ? Je l'ai commencé et n'ai pas réussi à le finir, le format "carnet de voyage" rend le rythme beaucoup trop décousu pour moi. Je retenterai sa lecture plus tard ^^
dadotiste

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Re: Les livres nominés pour plusieurs prix

Message par dadotiste »

Les livres nominés pour plusieurs prix


Goncourt, Renaudot, Médicis et Décembre les livres en commun ! (4 sélections)
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
Renaudot, Médicis et Décembre, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Les Jungles rouges de Jean Noël Orengo (Grasset)
Goncourt et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
  • La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
Renaudot et Premier Roman, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Le Bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel)
  • Loin d'Alexis Michalik (Albin Michel)
Renaudot et Médicis, les livres en commun ! (2 sélections)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
  • Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
Médicis et Décembre, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Les grands cerfs de Claudie Hutzinger (Grasset)
dadotiste

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La Première sélection du Fémina 2019

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La Première sélection du Fémina 2019


Les 16 romans français en lice
  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
  • Quand la parole attend la nuit de Patrick Autréaux (Verdier)
  • Un dimanche à Ville-d'Avray de Dominique Barbéris (Arléa)
  • Un autre Eden, de Bernard Chambaz (Seuil)
  • Unpur d'Isabelle Desesquelles (Belfond)
  • Scrabble de Michael Ferrier (Mercure de France)
  • Les grands cerfs de Claudie Hunzinger (Grasset)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
  • Chronique d'une station-service d'Alexandre Labruffe (Verticales)
  • La tentation de Luc Lang (Stock)
  • Le bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel)
  • Avant que j'oublie d'Anne Pauly (Verdier)
  • Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
  • Opus 77 d'Alexis Ragougneau (Viviane Hamy)
  • Eden de Monica Sabolo (Gallimard)
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)
Les 11 romans étrangers en lice
  • La fracture de Nina Allan, traduit par Bernard Sigaud (Tristram)
  • Je ne reverrai plus le monde d'Ahmet Altan, traduit par Julien Lapeyre de Cabanes (Actes Sud)
  • Borgo Vecchio de Giosuè Calaciura, traduit par Lise Chapuis (Notabilia)
  • Le grand royaume des ombres d'Arno Geiger, traduit par Olivier Le Lay (Gallimard)
  • La fabrique des salauds de Chris Kraus, traduit par Rose Labourie (Belfond)
  • Les hommes d'août de Sergueï Lebedev traduit par Luba Jurgenson (Verdier)
  • Bleuets de Maggie Nelson, traduit par Céline Leroy (Sous-Sol)
  • L'ami de Sigrid Nunez, traduit par Mathilde Bach (Stock)
  • Girl d’Edna O’Brien, traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser)
  • Appia de Paolo Rumiz, traduit par Béatrice Vierne (Arthaud)
  • Ordesa de Manuel Vilas, traduit par Isabelle Gugnon (Sous-Sol)
Je n'en ai lu aucun pour le moment !
En avez-vous lu certains ?


Les deuxièmes sélections du Fémina 2019
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dadotiste

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Les livres nominés pour plusieurs prix

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Les livres nominés pour plusieurs prix


Décembre, Goncourt, Médicis et Renaudot les livres en commun ! (4 sélections)
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)


Décembre, Fémina et Médicis, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Les grands cerfs de Claudie Hutzinger (Grasset)
Décembre, Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Les Jungles rouges de Jean Noël Orengo (Grasset)
Fémina, Goncourt et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
Fémina, Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
Fémina, Premier Roman et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Le Bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel)
Décembre et Fémina, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Quand la parole attend la nuit de Patrick Autréaux (Verdier)
Fémina et Goncourt, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Avant que j'oublie d'Anne Pauly (Verdier)
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)
  • Un dimanche à Ville-d'Avray de Dominique Barbéris (Arléa)
Fémina et Médicis, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Eden de Monica Sabolo (Gallimard)
  • Girl d’Edna O’Brien, traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser)
  • La fracture de Nina Allan, traduit par Bernard Sigaud (Tristram)
  • La tentation de Luc Lang (Stock)
  • Ordesa de Manuel Vilas, traduit par Isabelle Gugnon (Sous-Sol)
Fémina et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
  • Scrabble de Michael Ferrier (Mercure de France)
Goncourt et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
Premier Roman et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Loin d'Alexis Michalik (Albin Michel)


Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L) est pour l'instant le livre qui totalise le plus de nominations ! (4)
Le Fémina et le Médicis sont les prix qui totalisent le plus de livres en communs ! (5)
amusheez

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par amusheez »

x-Key a écrit : C'est plutôt une uchronie, non ? Je l'ai commencé et n'ai pas réussi à le finir, le format "carnet de voyage" rend le rythme beaucoup trop décousu pour moi. Je retenterai sa lecture plus tard ^^
Euh oui je devais pas être bien réveillée quand j'ai écris ça ^^' Je peux comprendre ça peut pas plaire à tout le monde, pour ma part j'ai adoré mais j'aime l'écriture de l'auteur et tous ses romans xD
dadotiste

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Re: Coup d'œil sur la première sélection du Premier Roman

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Coup d'œil sur la sélection du Premier Roman

Tout le bleu du ciel, de Mélissa Da Costa

Image
Résumé :
[quote] Émile a décidé de fuir l’hôpital, la compassion de sa famille et de ses amis. À son propre étonnement, il reçoit une réponse à cette annonce. Trois jours plus tard, avec le camping-car acheté secrètement, il retrouve Joanne, une jeune femme, qui a pour seul bagage un sac à dos, un grand chapeau noir, et aucune explication sur sa présence. Ainsi commence un voyage stupéfiant de beauté. À chaque détour de ce périple naît, à travers la rencontre avec les autres et la découverte de soi, la joie, la peur, l’amitié, l’amour qui peu à peu percent la carapace de douleurs d’Émile. Une écriture vive et alerte, des dialogues impeccables, des personnages justes et attachants qui nous emportent jusqu’à un dénouement inattendu, chargé d’émotions.
[/quote]

Le commentaire de lecarnetdestitch
[quote]Mélissa Da Costa signe, avec Tout le bleu du Ciel, un grand roman de la littérature française contemporaine. Dès les premières pages, nous sommes saisis par les émotions des personnages, du cadre magnifique et de l'histoire en général.
Des personnages attachants avec des lourds secrets. Émile, 26 ans, est atteint d'un Alzheimer précoce, une maladie neurodégénérative orpheline. Selon les médecins, il lui resterait deux ans environ, voire moins... Le roman commence de manière originale. En effet, Émile propose de faire un roadtrip avec une inconnue. Pour cela, il poste une annonce sur Internet. Contre toute attente, une personne réponde. Et cette personne s'appelle Joanne, une jeune femme mystérieuse que vous allez découvrir dans ce roman. Ce livre retrace donc le roadtrip de ces deux personnages en camping-car dans les Pyrénées. Un roman riche en rencontres humaines et de bienveillance !
Ce roman m'a fait pensé à un autre roman d'une auteure américaine : Wild, de Cheryl Strayed, qui avait été un coups de cœur ! Wild et Tout le bleu du ciel ont un point commun : un roadtrip pour faire un voyage intérieur et pour retrouver la paix avec soi-même !
Un roman qui traite un sujet tabou et difficile dans notre société contemporaine : l’Alzheimer et le droit de choisir comment on veut mourir. Les proches du malade sont impuissants face à la maladie. Ils ont du mal à accepter la décision du malade : celle de ne pas se faire soigner car le malade sait qu'il n'y a aucune chance de survie. Une décision difficile à accepter, surtout quand on ne veut pas mourir dans un centre hospitalier terne mais à l'extérieur. Même face à la dégradation de l'état de santé du proche, il est difficile de faire respecter sa décision.
Ce roman feelgood est un appel au courage, de bienveillance ; et avant tout un appel à se battre et ne rien lâcher face à une société qui impose ses diktats.
L'écriture fluide, merveilleuse et maîtrisée de Mélissa Da Costa nous empêche de lâcher son roman des mains. Un roman qu'on savoure jusqu'aux dernières pages avec de magnifiques émotions. On vit la vie des personnages dans leur périple. Personnellement, on se demanderait si on arrivera à faire face à la maladie d'un de nos proches.
Un roman magnifique, coups de cœur, que je vous conseille absolument de lire !
[/quote]
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Décembre, du Grand prix du roman de l'Académie française, du Médicis et du Renau

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Coup d'œil sur la première sélection du Décembre, du Grand prix du roman de l'Académie française, du Médicis et du Renaudot

Les Jungles rouges, de Jean-Noël Orengo

Image
Résumé :
[quote]Début du XXe siècle : l’Asie du Sud-Est est humiliée, soumise à la colonisation par les Européens. Début du XXIe siècle : c’est une région triomphante, qui, avec la Chine, s’apprête à dominer le monde. Entre les deux, il y a eu ces Jungles rouges et son héros énigmatique, Xa Prasith : une histoire de révolution et d’amour fou vécue par des êtres de couleur de peau et de culture différentes.
Qui est Xa Prasith ?
À travers une succession d’époques et de lieux, on découvre le destin d’un homme qui aurait tour à tour été : le fils du boy khmer des Malraux pendant leur aventure indochinoise en 1924 ; un militant nationaliste cambodgien, meilleur ami de Saloth Sâr, le futur Pol Pot, durant son séjour à Paris vers 1950 ; un officier khmer rouge, responsable de la propagande, et qui, désertant un mouvement devenu fou, confie Phalla, sa fille venant de naître, à un couple de Français lors de la chute de Phnom Penh en 1975 ; et cette figure de père mythique, hantant Phalla et son petit ami, Jean Douchy, dans les années 1990 et 2000. Une révélation finale viendra bouleverser tout ce qu’on croyait savoir sur lui.
Les Jungles rouges renouvellent le roman choral et reconstituent avec passion et minutie un grand basculement : l’Occident se couche, l’Extrême-Orient se relève. Mais par-delà l’Histoire, ce livre explore magistralement ce qui échappe à toutes nos idéologies : les amours mixtes, le goût de l’ailleurs, et une volonté farouche d’indépendance.
[/quote]

Le commentaire de tichousmile
[quote]De 1920 à aujourd’hui, le roman nous narre l’histoire de Xa Prasith, khmer cambodgien et de sa famille. Histoire mouvementée de la colonisation du Cambodge par les français puis la naissance du mouvement des Khmers rouges. Xa Prasith évolue durant toutes ces années : à la fois fils d’un boy de couple blanc en 1920 qui l’initie à la cause coloniale, puis militant khmer rouge. L’histoire fait alors un bond jusqu’en 1970 où Xa vient en aide à une photographe française. Il est alors officier communiste, avant de devenir déserteur Khmer, dont on suivra ensuite l’histoire de la fille.
Une grande fresque familiale, foisonnante, où Xa croisera de nombreux personnages de l’Histoire qui l’influenceront. À travers ce personnage, c’est une histoire de l’Asie du sud-est originale que nous narre l’auteur. Une histoire qu’on connaît peu du point de vue de son peuple.

Un début dense, qui va se poursuivre tout au long du roman. Mais le texte aurait mérité d’être plus aéré. On ne peut nier la documentation poussée à l’extrême et les multiples références et célébrités, au point qu’on s’y perd. Cette façon de passer à travers le temps et les personnages les rend impalpables, on ne s’y accroche pas, ils deviennent flous. L’histoire de l’Asie les avale tout entier.

Peut-être aurais-je davantage apprécié le récit en me documentant sur cette Histoire plutôt qu’en la découvrant ici : l’Indochine, les guerres coloniales… Mais cela reste un grand hommage à l’histoire orientale, un beau roman au souffle historique.
[/quote]
dadotiste

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Re: Coup d'œil sur première la sélection du Fémina, du Goncourt et du Renaudot

Message par dadotiste »

Coup d'œil sur la première sélection du Fémina, du Goncourt et du Renaudot

Le Ciel par-dessus le toit, de Nathacha Appanah

Image
Résumé :
[quote]« Sa mère et sa sœur savent que Loup dort en prison, même si le mot juste c’est maison d’arrêt mais qu’est-ce que ça peut faire les mots justes quand il y a des barreaux aux fenêtres, une porte en métal avec œilleton et toutes ces choses qui ne se trouvent qu’entre les murs. Elles imaginent ce que c’est que de dormir en taule à dix-sept ans mais personne, vraiment, ne peut imaginer les soirs dans ces endroits-là. »
Comme dans le poème de Verlaine auquel le titre fait référence, ce roman griffé de tant d’éclats de noirceur nous transporte pourtant par la grâce de l’écriture de Nathacha Appanah vers une lumière tombée d’un ciel si bleu, si calme, vers cette éternelle douceur qui lie une famille au-delà des drames.
[/quote]

Le commentaire de petitebullerose
[quote]C'est mon premier coup de cœur de la rentrée littéraire de cette année !
Ce livre est beau, puissant et déchirant.
J'ai été complètement séduite par l'écriture et par l'histoire.
Ce livre raconte la prison, quand on est jeune, encore qu'un enfant. La peur, la solitude, l'attente et l'immobilité.
Le récit se passe sur 8 jours et des retours dans le passé nous permettent de comprendre cette étrange mère, son enfance, son parcours et la relation étrange et distante, qu'elle a liée à ses enfants.
Mais ce roman raconte aussi un choc, celui de l'enfant qu'elle était, qui marque à vie, qui reste au plus profond de soi comme une boule dans le ventre, et qui oblige à être forte. À se montrer sans faiblesse. La force qu'elle a voulu donner à ses enfants s'est transformé en manque de tendresse et solitude.
Pourtant la fin de ce roman sombre laisse passer un rayon de lumière et marque le temps des retrouvailles.
C'est la première fois que je lis un livre de cette auteure ... Et je suis complètement sous le charme de son écriture que j'ai trouvée tout simplement sublime. Les personnages sont forts. La plume est brute, poétique et rythmée.
[/quote]
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Renaudot

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Coup d'œil sur la première sélection du Renaudot

Pourquoi tu danses quand tu marches ?, d'Abdourahman A. Waberi

Image
Résumé :
[quote]Un matin, sur le chemin de l’école maternelle, à Paris, une petite fille interroge son père : « Dis papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». La question est innocente et grave. Pourquoi son père boite-t-il, pourquoi ne fait-il pas de vélo, de trottinette… ? Le père ne peut pas se dérober. Il faut raconter ce qui est arrivé à sa jambe, réveiller les souvenirs, retourner à Djibouti, au quartier du Château d’eau, au pays de l’enfance. Dans ce pays de lumière et de poussière, où la maladie, les fièvres d’abord puis cette jambe qui ne voulait plus tenir, l’ont rendu différent, unique. Il était le « gringalet » et « l’avorton » mais aussi le meilleur élève de l’école, le préféré de Madame Annick, son institutrice venue de France, un lecteur insatiable, le roi des dissertations.
Abdourahman Waberi se souvient du désert mouvant de Djibouti, de la mer Rouge, de la plage de la Siesta, des maisons en tôles d’aluminium de son quartier, de sa solitude immense et des figures qui l’ont marqué à jamais : Papa-la-Tige qui vendait des bibelots aux touristes, sa mère Zahra, tremblante, dure, silencieuse, sa grand-mère surnommée Cochise en hommage au chef indien parce qu’elle régnait sur la famille, la bonne Ladane, dont il était amoureux en secret. Il raconte le drame, ce moment qui a tout bouleversé, le combat qu’il a engagé ensuite et qui a fait de lui un homme qui sait le prix de la poésie, du silence, de la liberté, un homme qui danse toujours.
[/quote]

Le commentaire de Waterlyly
[quote]Nous sommes ici avec Béa, petite fille espiègle, qui un jour, sur le chemin de l’école, demande innocemment à son père : « Dis, papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». Cette simple question va éveiller chez Aden, le père, une multitude de souvenirs sur son enfance à Djibouti et il va les raconter à sa fille pour tout lui expliquer.
Autant le dire tout de suite, ce roman est un véritable coup de cœur. J’ai été conquise de la première à la dernière ligne. Que d’émotions dans ce magnifique récit. Toute l’histoire est racontée par Aden, le narrateur et le père de Béa, qui va faire appel à ses souvenirs d’enfance, dont certains sont très douloureux. J’ai été séduite par ce récit intimiste.

J’ai adoré me promener à Djibouti auprès du narrateur de ce récit. Aden est un personnage touchant, nuancé, et même par moments bouleversant. Il va narrer à sa fille les problèmes de santé et la maladie qui l’on mené à marcher de manière chaloupée. Il va narrer toute son enfance au sein de sa famille, toutes les difficultés qu’il a pu rencontrer tout au long de sa scolarité, puisqu’il a été maintes fois raillé par ses camarades à cause de ses problèmes, et finalement la renaissance qui arrive, grâce à la littérature et aux études. C’est raconté avec énormément de pudeur, sans jamais tomber dans le pathos. C’est émouvant. Ce sont les mots d’un père pour expliquer à sa petite fille ce qu’il a vécu, et c’est fort et bouleversant à bien des égards.

La plume est délicate, en adéquation parfaite avec le contexte, puisque le texte s’adresse avant tout à la fille d’Aden. L’écriture est emplie de douceur et de sensibilité. Il est vrai que parfois, j’aurais aimé avoir plus de détails sur Djibouti, une plus grande immersion, mais cela n’a en rien gâché les émotions que j’ai ressenti tout au long de ma lecture.
Ce récit délicat, empli de douceur et bouleversant m’a enchantée du début à la fin. Une histoire racontée par un père à sa fille, avec toute la pudeur possible et des mots choisis avec soin. Vous l’aurez compris, je vous conseille de découvrir cette petite pépite à laquelle je vais souvent repenser.
[/quote]
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Re: La rentrée littéraire 2019

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À côté des livres sélectionnés aux prix, vous pouvez dès à présent voir un « • ». En cliquant sur ce point, vous accéderez directement au Coup d'oeil qui lui a été consacré ;)
Si jamais vous remarquez une erreur de lien, n'hésitez surtout pas à me la signaler ^^
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La Première sélection du Prix de Flore 2019

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La Première sélection du Prix de Flore 2019


Les 09 livres en lice
  • Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine (La Martinière)
  • Rien n'est noir de Claire Berest (Stock)
  • Francis Rissin de Martin Mongin (Tusitala)
  • La maison d'Emma Becker (Flammarion)
  • Nino dans la nuit de Simon et Capucine Johannin (Allia)
  • Chroniques d'une station service d'Alexandre Labruffe (Verticales)
  • Protocole gouvernante de Guillaume Lavenant (Rivages)
  • L'île introuvable de Jean Le Gall (Robert Laffont)
  • Le nom secret des choses de Blandine Rinkel (Fayard).
Je suis en train de lire La maison d'Emma Becker qui est très intéressant mais pour le moment, je n'accroche pas plus que cela... Le Protocole gouvernante me tente bien aussi !
Et vous ? En avez-vous lu certains ?


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dadotiste

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Les livres nominés pour plusieurs prix

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Les livres nominés pour plusieurs prix


Décembre, Goncourt, Médicis et Renaudot les livres en commun ! (4 sélections)
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)


Décembre, Fémina et Médicis, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Les grands cerfs de Claudie Hutzinger (Grasset)
Décembre, Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Les Jungles rouges de Jean Noël Orengo (Grasset)
Fémina, Goncourt et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
Fémina, Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
Fémina, Premier Roman et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Le Bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel)
Décembre et Fémina, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Quand la parole attend la nuit de Patrick Autréaux (Verdier)
Décembre et Flore, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine (La Martinière)
Fémina et Flore, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Chroniques d'une station service d'Alexandre Labruffe (Verticales)
Fémina et Goncourt, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Avant que j'oublie d'Anne Pauly (Verdier)
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)
  • Un dimanche à Ville-d'Avray de Dominique Barbéris (Arléa)
Fémina et Médicis, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Eden de Monica Sabolo (Gallimard)
  • Girl d’Edna O’Brien, traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser)
  • La fracture de Nina Allan, traduit par Bernard Sigaud (Tristram)
  • La tentation de Luc Lang (Stock)
  • Ordesa de Manuel Vilas, traduit par Isabelle Gugnon (Sous-Sol)
Fémina et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
  • Scrabble de Michael Ferrier (Mercure de France)
Flore et Médicis, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Protocole gouvernante de Guillaume Lavenant (Rivages)
Flore et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • La Maison d'Emma Becker (Flammarion)
Goncourt et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
Premier Roman et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Loin d'Alexis Michalik (Albin Michel)


Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L) est pour l'instant le livre qui totalise le plus de nominations ! (4)
Le Fémina et le Médicis sont les prix qui totalisent le plus de livres en communs ! (5)
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Coup d'œil sur la première sélection du Flore et du Médicis

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Coup d'œil sur la première sélection du Flore et du Médicis

Protocole gouvernante, de Guillaume Lavenant

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Résumé :
[quote]Une jeune femme sonne à la porte d'une maison dans une banlieue pavillonnaire coquette et tranquille. Le couple aisé qui l'accueille lui donne quelques recommandations concernant leur fille Elena, dont elle aura la charge. La gouvernante sourit, pose les mains bien à plat sur ses genoux, module sa voix, les met à l'aise... En suivant à la lettre le protocole imaginé par l'étrange Lewis, elle saura se rendre indispensable. Elle deviendra la confidente et l'objet de tous les désirs enfouis par cette famille en apparence idéale.
Mais cette gouvernante n'est pas seule. Ils sont nombreux comme elle à s'être infiltrés à divers endroits de la société. Les motos vont rugir. Une action d'envergure se prépare et, dans l'ombre, tous y concourent.
Alors que le vernis craque et que l'emprise de la jeune femme grandit, la tension se fait de plus en plus palpable. Jusqu'au grand jour.
Guillaume Lavenant est auteur dramatique et metteur en scène. Protocole gouvernante est son premier roman.
[/quote]

Le commentaire de HubrisLibris
[quote]Un récit à la seconde personne du pluriel. Un vouvoiement perpétuel. Singularité que je n’avais encore jamais eu le plaisir de croiser lors d’une lecture. C’est déroutant au début, mais on s’y fait. On suit les instructions, on se place à travers la rétine de cette gouvernante recevant ordres d’une entité qui peu à peu prend l’allure d’une personne. Des instructions au début légitimes pour son rôle, et qui peu à peu s’enlisent dans de curieuses demandes.

De l’histoire, il est difficile d’en parler sans révéler la trame principale. Je me contenterais de ceci ; le récit parvient à nous entraîner dans une frénésie de lecture, à vouloir découvrir la nouvelle instruction. Il est difficile de s’arrêter, d’oser poser le livre. Par ailleurs, les descriptions, les recommandations offrent l’impression de lire un script. Il y a tout un aspect cinématographique, également dans les descriptions. Un quelque chose de très visuel. Sorte d’apocalypse esthétique.

Lieu, et temporalité sont absents de ce roman. Un fait déroutant pour certains, mais une absence qui ne m’a pas encombrée à la lecture. J’avoue n’en avoir fait la réflexion qu’à la fin.
Un premier roman étonnant, qui surprendra, ne pourra susciter de demi-mesure émotionnelle. L’un de mes premiers coups de coeur de cette rentrée littéraire.
[/quote]
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Premier Roman

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Coup d'œil sur la première sélection du Premier Roman

On ne meurt pas d'amour, de Geraldine Dalban-Moreynas

Image
Résumé :
[quote]Juste une histoire d'amour...
Elle a 30 ans. Elle est journaliste à la télé. Elle vient d’emménager avec son amoureux dans un très beau loft, pas très loin du Canal Saint Martin. Elle doit se marier au mois de juin. Le 26 exactement. Les familles ont bloqué la date sur leur calendrier. Les témoins sont très contents.
Il a 30 ans. Il vient d’emménager avec sa femme et sa petite fille qui ne sait pas encore marcher dans le très bel appartement du deuxième étage du bâtiment B. Il est consultant dans un groupe qui sait faire monter les éléments qui ont du talent. Il part tous les étés en Bretagne en vacances.
Ils se croisent pour la première fois un dimanche de novembre sous le porche de l’entrée, côté rue. Il pleut. Elle le verra rentrer à contre-jour ; et elle sentira tout son corps se vider. Il la regardera en avançant ; et il aura du mal à parler.
Plus tard, ils se diront que c’est sans doute à ce moment là que tout a commencé.
[/quote]

Le commentaire de Odlag
[quote]Je vous avoue d'emblée, ce livre m’a laissée dubitative… Mais dans le bon sens du terme. En fait, il réunit pas mal d’éléments qui (normalement) m’auraient fait déprécier l’histoire, et pourtant j’ai (étonnamment) adoré.

Il s’agit là d’une histoire extrêmement banale : “Elle”, qui emménage avec son fiancé qu’elle doit épouser d’ici quelques mois ; “Il”, qui emménage avec sa femme et sa fille dans la même résidence. Pas de prénoms, ni pour les deux personnages principaux, ni pour les conjoints, ni pour aucun autre personnage, d’ailleurs. Simplement des pronoms et des noms communs : la femme ou l’épouse ; l’homme ou le fiancé ; Il ou Lui ; Elle. Bien sûr, pour Elle et Lui, c’est le coup de foudre, bien qu’ils cherchent à tout prix à l’ignorer… jusqu’à ce qu’ils ne le puissent plus. Alors tout éclate.
Une histoire banale, certes, mais pas que...

C’est une histoire racontée de manière un peu décousue, dans le sens où nous avons là une juxtaposition de scènes et de descriptions sans transition, de phrases (parfois très courtes) qui s’enchaînent comme des énumérations. Mais toujours avec logique, toujours de manière chronologique, au présent, sans vraiment de retour dans le passé. Cela rend le texte un peu mécanique, froid, je trouve, comme la manière dont sont décrites les scènes intimes. Tout ce que je n’aime pas dans un roman. Pourtant…

Pourtant je n’ai pas pu le lâcher. Ce livre, je l’ai lu d’une traite, sans m’arrêter, même pour manger. Pourquoi ? Les émotions, que j’ai trouvées absentes dans ces scènes intimes, elles étaient ailleurs. Car nous avons également droit à leurs échanges de mails et de sms : et c’est à travers leurs écrits à eux, que tout passe. C’est là que tout est concentré. Tous leurs sentiments, c’est quand ils les décrivent avec leurs propres mots qu’ils m’ont le plus touchée. Alors que je lisais le reste du texte avec automatisme, dès que leurs échanges écrits apparaissaient, je devenais automatiquement plus attentive. Pourtant je ne suis pas une adoratrice des romans épistolaires, au contraire, ils ont tendance à vite m’ennuyer. Mais là il y a une forme d’équilibre dans l’alternance entre récit et conversations écrites qui donne une agréable fluidité à l’histoire.

Quant à la fin… Cette fin, je l’ai à la fois aimée et détestée. Sans la dévoiler, bien sûr, je peux tout simplement dire que je l’ai aimée car elle brise la banalité de l’histoire racontée, et je l’ai détestée car elle brise tout.
En bref, On ne meurt pas d’amour, malgré ses défauts, fut une agréable surprise pour moi, mon petit coup de cœur de cette Rentrée Littéraire 2019.
[/quote]


Pour ma part, je ne comprends pas cette sélection pour le Premier Roman, n'ayant pas du tout apprécié cet ouvrage.
« Autant commencer par dire qu'en règle générale, je ne suis pas une grande adepte des romances. Je suis allée jusqu'au bout d'« On ne meurt pas d'amour » de Geraldine Dalban-Moreynas mais malheureusement, je n'ai pas fini par y trouver de plaisir...
Elle vient d'acheter au rez-de-chaussée d'un immeuble avec son fiancé.
Il vient d'emménager au second étage avec sa femme et sa fille.
Dès le premier regard, ils vont s'aimer, à la folie.
STOP !
J'ai eu l'impression d'entrer dans un journal intime ! (On pourra remarquer les initiales « GDM » dans l'un des mails qui tendent à conforter cette idée.)
On a le droit à tous les regards, frôlements de mains ainsi qu'à des courriels et sms dégoulinants de mièvrerie. L'intrigue est centrée uniquement sur l'Amour. Il n'y a rien d'autre.
Nous sommes dans le réalisme pur et dur. Mais que peut donner un amour passionnel et exclusif face à la réalité et ce qu'elle comporte de contraintes et de responsabilités ? Geraldine Dalban-Moreynas analyse la construction et destruction et ce type de relations (surement inspirée par sa vie personnelle). On pourra reconnaitre une certaine sensibilité, notamment axée sur les émotions des personnages. Elle raconte une histoire qui pourrait très bien se dérouler à quelque mètres de chez vous, dans les appartements de votre voisin. Ou qui sait, à votre conjoint.
Pour ce qui est de l'écriture, là aussi, nous sommes dans le factuel et, si ce n'est pas transcendant, ce n'est pas désagréable non plus.
En conclusion, nous sommes loin de Duras ou de Pauline Delabroy-Allard (Ça raconte Sarah). Toutefois, si j'ai lu beaucoup mieux j'ai aussi lu bien pire. Ce n'est pas ce que j'aime et il y avait donc assez peu de chances que je l'apprécie.
 »
J'ai tenté de ne pas être trop cinglante dans mon commentaire mais franchement, je n'ai pas compris l'intérêt... Et encore moins chez Plon... Suis-je passée à côté de quelque chose ? Possible...
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Fémina et du Médicis

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Coup d'œil sur la première sélection du Fémina et du Médicis

Eden, de Monica Sabolo

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Résumé :
[quote] « Un esprit de la forêt. Voilà ce qu’elle avait vu. Elle le répéterait, encore et encore, à tous ceux qui l’interrogeaient, au père de Lucy, avec son pantalon froissé et sa chemise sale, à la police, aux habitants de la réserve, elle dirait toujours les mêmes mots, lèvres serrées, menton buté. Quand on lui demandait, avec douceur, puis d’une voix de plus en plus tendue, pressante, s’il ne s’agissait pas plutôt de Lucy – Lucy, quinze ans, blonde, un mètre soixante-cinq, short en jean, disparue depuis deux jours –, quand on lui demandait si elle n’avait pas vu Lucy, elle répondait en secouant la tête : "Non, non, c’était un esprit, l’esprit de la forêt." »
Dans une région reculée du monde, à la lisière d’une forêt menacée de destruction, grandit Nita, qui rêve d’ailleurs. Jusqu’au jour où elle croise Lucy, une jeune fille venue de la ville. Solitaire, aimantant malgré elle les garçons du lycée, celle-ci s’aventure dans les bois et y découvre des choses, des choses dangereuses…
La faute, le châtiment et le lien aux origines sont au cœur de ce roman envoûtant sur l’adolescence et ses métamorphoses. Éden, ou le miroir du paradis perdu.
[/quote]

L'avis de Booknode par x-Key
[quote]Éden est un roman hypnotisant sur les transformations : des forêts anciennes défrichées, aux grands changements de l’adolescence vers l’âge adulte, de l’insouciance à la violence, en passant par les croyances ancestrales qui s’étiolent. Monica Sabolo nous plonge aux côtés de Nita, dans le petit microcosme d’une ville en bordure de forêt où se mélangent hommes blancs et hommes de la réserve. Roman au style envoûtant, Nita découvre les injustices, surtout celles faites aux femmes, alors que se termine son adolescence. Le récit chancelle de réalité à fantastique, brouillant les pistes à travers cette forêt mystérieuse et pleine de secrets. La magie opère, le lecteur est happé. Un style qui rappellera celui de la merveilleuse Laura Kasischke.[/quote]
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Premier Roman

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Coup d'œil sur la première sélection du Premier Roman

Suiza, de Bénédicte Belpois

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Résumé :
[quote]Elle avait de grands yeux vides de chien un peu con, mais ce qui les sauvait c’est qu’ils étaient bleu azur, les jours d’été. Des lèvres légèrement entrouvertes sous l’effort, humides et d’un rose délicat, comme une nacre. À cause de sa petite taille ou de son excessive blancheur, elle avait l’air fragile. Il y avait en elle quelque chose d’exagérément féminin, de trop doux, de trop pâle, qui me donnait une furieuse envie de l’empoigner, de la secouer, de lui coller des baffes, et finalement, de la posséder. La posséder. De la baiser, quoi. Mais de taper dessus avant." La tranquillité d’un village de Galice est perturbée par l’arrivée d’une jeune femme à la sensualité renversante, d’autant plus attirante qu’elle est l’innocence même. Comme tous les hommes qui la croisent, Tomás est immédiatement fou d’elle. Ce qui n’est au départ qu’un simple désir charnel va se transformer peu à peu en véritable amour.[/quote]

Le commentaire de SuperNova
[quote]Quand on lui annonce qu’il est atteint d’une maladie grave et qu’il doit se faire hospitaliser, Tomas n’a pas d’autre choix que d’encaisser.
C’est un uppercut qu’il reçoit en pleine gueule.
Mais l’histoire de Tomas ne fait que commencer.
Et un jour, il la voit… Autre uppercut dans la tronche. Il la désire, veut la posséder.
L’histoire de Tomas vient de commencer.

C’est le premier roman de Bénédicte Belpois et pourtant on a l’impression qu’elle a déjà derrière elle une carrière bien assise, une sacrée expérience de l’écriture. Je suis tombée sur son livre presque par hasard, en consultant la liste des finalistes du « Prix Orange du livre 2019 ». Nous saurons dans quelques jours à qui sera attribué le Prix Orange, mais faire partie des finalistes est déjà une belle récompense en soi et cet auteur le mérite sans doute tout autant que les quatre autres.
C’est cette expérience qui a motivé mon choix et mon achat.

Je découvre un auteur dont la plume est efficace, directe, crue, sans chichis et sans mièvrerie, à l’image de Tomas, un paysan solitaire et brut qui a dû se construire avec un manque d’amour. La rencontre de cet homme avec celle que tout le monde appelle Suiza et qui débarque dans ce village de Galice, sera le début d’une relation qui évoluera lentement mais sûrement vers un vrai sentiment. Lui qui depuis l’adolescence a toujours craint les femmes, se découvre et rencontre l’amour.
On s’attache aux personnages car ils sont naturels, authentiques.
On voit d’un bon œil cette relation entre Tomas et Suiza se muer en un vrai attachement.
C’est un livre qui fait passer par différentes émotions, un roman vrai, un récit que j’ai aimé découvrir, une plume presque masculine, j’ai envie de dire, qu’une main féminine maîtrise avec force et émotion, talent et véracité.
[/quote]
dadotiste

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Parce qu'ils ne sont pas nominés à un prix mais qu'ils valent tout de même le détour !

Message par dadotiste »

Parce qu'ils ne sont pas nominés à un prix mais qu'ils valent tout de même le détour !


Lors de la rentrée littéraire, on parle partout des livres nominés mais qu'en est-il des autres ?
Ceux dont on ne parle nul part mais qui pourtant, sont de vrais perles ?!
C'est pourquoi toute la semaine, je vous invite à parler de vos coups de coeurs de la rentrée littéraire (livres sortis fin août en grand format) !

Une petite mise en page pour que tout soit uniforme est dispo ci- dessous

Code : Tout sélectionner

[mid][size=150]Parce qu'ils ne sont pas nominés à un prix mais qu'ils valent tout de même le détour ![/size]

[b][i]Titre[/i], Auteur (Éditeur)[/b]

[img]Image dont l'URL est a prendre sur la page de l'auteur[/img]
Résumé :
[quote][size=85] Résumé[/size][/quote]

Mon commentaire
[quote][i][size=85]Votre commentaire[/size][/i][/quote][/mid]
dadotiste

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Parce qu'ils ne sont pas nominés à un prix mais qu'ils valent tout de même le détour !

Message par dadotiste »

Parce qu'ils ne sont pas nominés à un prix mais qu'ils valent tout de même le détour !

La vie en chantier, de Pete Fromm (Gallmeister)

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Résumé :
[quote]Marnie et Taz ont tout pour être heureux. Jeunes et énergiques, ils s’aiment, rient et travaillent ensemble. Lorsque Marnie apprend qu’elle est enceinte, leur vie s’en trouve bouleversée, mais le couple est prêt à relever le défi. Avec leurs modestes moyens, ils commencent à retaper leur petite maison de Missoula, dans le Montana, et l’avenir prend des contours plus précis. Mais lorsque Marnie meurt en couches, Taz se retrouve seul face à un deuil impensable, avec sa fille nouvellement née sur les bras. Il plonge alors tête la première dans le monde inconnu et étrange de la paternité, un monde de responsabilités et d’insomnies, de doutes et de joies inattendus. [/quote]

Mon commentaire
[quote]Un roman sensible qui nous parle du quotidien d'une famille brisée en nous révélant la beauté qui se cache derrière la croute de tristesse. C'est simple mais c'est beau, c'est un coup de coeur.

Taz et Marnie sont jeunes, amoureux, insouciants... Lorsqu'ils apprennent qu'ils vont avoir un enfant, ils ne sont pas prêts du tout mais, qu'à cela ne tienne, ils relèvent le défi avec bonheur. Malheureusement, Marnie succombe à l'accouchement et Taz se retrouve seul avec Midge. Seul avec la maison en chantier, seul avec un avenir qu'il n'est pas prêt à affronter. Mais il y a Lauren, Rudy et l'incroyable Elmo. Ensemble, doucement, ils vont tenter de faire avancer le chantier dans la vie de Taz et de Midge.

Chacun des personnages est traité avec profondeur et douceur, ils sont emprunts d'humanité. À tel point qu'à la fin du roman, on a l'impression de les connaitre.

En conclusion, c'est splendide !
[/quote]
Cacoethes-scribendi

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par Cacoethes-scribendi »

Parce qu'ils ne sont pas nominés à un prix mais qu'ils valent tout de même le détour !

Sale Gosse, Mathieu Palain (L'iconoclaste)

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Résumé :
[quote]Wilfried naît du mauvais côté de la vie. Sa mère, trop jeune et trop perdue, l'abandonne. Il est placé dans une famille d'accueil aimante. À quinze ans, son monde, c'est le foot. Il grandit balle au pied dans un centre de formation. Mais une colère gronde en lui. Il ne sait pas d'où il vient, ni qui il est. Un jour sa rage explose ; il frappe un joueur. Exclusion définitive. Retour à la case départ. Il retrouve les tours de sa cité, et sombre dans la délinquance. C'est là qu'il rencontre Nina, éducatrice de la Protection Judiciaire de la jeunesse. Pour elle, chaque jour est une course contre la montre ; il faut sortir ces ados de l'engrenage. Avec Wilfried, un lien particulier se noue.

D'une plume hyper-réaliste, Mathieu Palain signe un roman percutant. Il nous plonge dans le quotidien de ces héros anonymes et raconte avec empathie une histoire d'aujourd'hui, vraie, urbaine, bouleversante d'humanité.
[/quote]

Mon commentaire
[quote]Un roman tel que je voudrais en lire plus souvent ! Tout est bien dans ce roman, sauf la réalité qu’il dépeint, malheureusement.

Sur 300 pages, nous suivons Wilfried et ses éducateurs de la PJJ, la Protection judiciaire de la jeunesse. Wilfried vit en famille d’accueil depuis qu’il est bébé, une famille aimante. Mais un jour, son histoire le rattrape et tout dérape. Ou plutôt, il fait tout déraper, comme si sa vie qui avait si mal commencé s’annonçait irréellement trop belle. Il plonge alors dans la délinquance, commet l’irréparable et se retrouve en foyer, encadré par des éducateurs.

En 300 pages, on a le temps de rencontrer plein de gens, des délinquants, des éducateurs, des perdus-par-la-vie. On a aussi l’occasion de voir des préjugés de faire démolir, de voir les envers des décors, de mieux comprendre les choses qu’on ne voit pas habituellement.

Je ne pourrais pas lire que ça, mais j’adore ce genre de roman, qui nous mette face à une réalité dure, qui ne plaît pas. Comme dans Belleville au cœur que j’ai lu l’année dernière sur les SDF.

L’auteur donne la parole aux ados perdus et aux adultes tabassés par la vie, à ceux qui ont pas eu de chance et à ceux qui l’ont gâchée.

J’ai été émue par l’incroyable ténacité et générosité des éducateurs, qui donnent tellement pour des jeunes qui sont si mal partis. Emue par leur volonté de percer leur carapace pour les aider. Mais aussi émue de pouvoir écouter ces délinquants sans filtre, de pouvoir essayer de les comprendre, sans jugement.
[/quote]

Nafar, Mathilde Chapuis (Liana Levi)

Image

Résumé :
[quote]Une nuit d’octobre, c’est sur la rive turque du Meriç, le fleuve-frontière qui sépare l’Orient de l’Europe, qu’une mystérieuse narratrice arrête son regard. Et plus précisément sur l’homme épuisé qui, dans les buissons de ronces, se cache des soldats chargés d’empêcher les clandestins de passer du côté grec. Car celui qui s’apprête à franchir le Meriç est un nafar : un sans-droit, un migrant. Retraçant pas à pas sa périlleuse traversée, la narratrice émaille son récit d’échappées sur cette région meurtrie par l’Histoire et sur le quotidien de tous les Syriens qui, comme l’homme à la veste bleue se préparant à plonger, cherchent coûte que coûte un avenir meilleur loin de la dictature de Bachar al-Assad. Elle est celle qui témoigne des combines et des faux départs, imagine ce qu’on lui tait, partage les doutes et les espoirs.
Dans ce premier roman bouleversant d’émotion retenue, Mathilde Chapuis nous conduit au plus près des obsessions de tous ceux qui n’ont d’autre choix que l’exil.
[/quote]

Mon commentaire
[quote]Un premier roman qui n’en a pas l’air !

Le livre débute par la description d’un homme, caché dans les fourrés, qui cherche à traverser le Meriç, le fleuve-frontière entre la Turquie et la Grèce. Le froid, la faim, l’impatience. Par bribes, la narratrice nous explique comment cet homme en est arrivé là, sa vie tranquille dans une petite ville syrienne et ses contacts pour obtenir des informations sur la manière d’entrer en Europe. Elle nous dévoile aussi ce qui se passe plusieurs mois après ces quelques heures face au fleuve : leur rencontre à Istanbul, sa vision de cet homme déchu mais résolu à retrouver une vie digne et ses continuelles tentatives de pénétrer le continent si désiré.

Le récit suit donc différentes bulles temporaires, mais je n’ai jamais été perdue. On a l’impression d’une grande sincérité de l’autrice-narratrice, qui décrit précisément ce qu’elle a vu elle-même, qui indique quand il s’agit de souvenirs racontés par son compagnon, etc. C’est une vraie expérience de lecture, qui mêle récit, impressions, souvenirs, réflexions…

Ce fut pour moi une lecture spéciale, puisque je connais un peu l’autrice et son histoire. Je suis donc à peu près certaine de la véracité des faits, qui ont peut-être été romancés pour les besoins du roman, mais rien de plus. Je sais que cet homme a réussi à passer en Europe et je ne peux qu’espérer qu’il y a trouvé ce qu’il cherchait.

Ce roman fait partie de ceux qui nous offrent une salutaire vision d’une réalité que l’on n’a pas sous les yeux, avec ceci de plus que la plume se veut poétique, onirique, et que cela fonctionne vraiment bien, ce n’est pas trop lourd vu son faible nombre de pages.

Je vous recommande absolument ce livre, en particulier si vous aimez les romans qui ne sont pas « que » constitués d’une histoire et si vous êtes sensibles aux belles plumes…
[/quote]
dadotiste

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Re: Parce qu'ils ne sont pas nominés à un prix mais qu'ils valent tout de même le détour !

Message par dadotiste »

Cacoethes-scribendi a écrit :
Parce qu'ils ne sont pas nominés à un prix mais qu'ils valent tout de même le détour !

Nafar, Mathilde Chapuis (Liana Levi)

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À l'occasion, je vais le regarder de plus près ! Tu m'intrigues et en plus pour le coup, je ne l'ai pas encore croisé ! :D
dadotiste

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Parce qu'ils ne sont pas nominés à un prix mais qu'ils valent tout de même le détour !

Message par dadotiste »

Parce qu'ils ne sont pas nominés à un prix mais qu'ils valent tout de même le détour !

Les Prisonniers de la liberté, de Luca Di Fulvio (Slatkine & Cie)

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Résumé :
[quote]1913, trois jeunes gens embarquent pour l’Argentine, en quête d’une seconde chance. Rosetta, harcelée et violentée par la pègre, doit abandonner la ferme familiale et fuir son village italien. Le fier Rocco laisse derrière lui sa Sicile natale, cherchant à échapper à la Mafia locale à laquelle il a refusé de se soumettre. Raquel, petite juive russe, a vu toute sa famille décimée dans un pogrom. Le nouveau monde les réunira. Un parcours semé d’embuches, où amitié, amour et trahisons s’entremêlent [/quote]

Mon commentaire
[quote]Coup de cœur absolu 2019 !
J'ai adoré tous les romans de Di Fulvio mais celui-ci est définitivement mon chouchou ! Je l'ai attendu avec grande impatience étant donné qu'il portait sur un sujet qui me tient à cœur, l'Argentine... Je n'ai pas été déçue mais transcendée !
Nous suivons trois personnages en quête de liberté en 1912. Rosetta et Rocco qui fuient l'Italie et la jeune Raechel (Raquel), enlevée par La “Sociedad Israelita de Socorros Mutuos Varsovia”). Trois personnages, trois « gueules cassés », dont le prénom commence par un R, comme Renaissance. Avec eux, nous découvrons le Buenos Aires des années 1912, avec sa mafia, ses bordels, mais aussi sa musique ! C'est à la fois très cruel mais aussi émouvant. Si l'histoire de ce livre est fictive, le monde de la prostitution qu'il dépeint ne l'est pas du tout. Comment être une femme dans un monde pareil ?
« Les prisonniers de la liberté » est une histoire d'espoir mais aussi d'injustice. Ses personnages, qu'ils soient principaux ou secondaires sont extrêmement bien travaillés. Ils sont très attachants et il est difficile de les abandonner à la fin de l'ouvrage.
L'écriture est fluide et ne comporte aucune longueur malgré ses 654 pages. On le dévore !
En conclusion, une lecture inoubliable à travers laquelle Luca Di Fulvio confirme son grand talent d'écrivain.
[/quote]


J'ai eu l'occasion de rencontrer l'auteur mardi dernier et ce fut une rencontre magnifique. En effet, il est passionné et très proche de ses lecteurs. Si vous en avez l'occasion un jour, n'hésitez pas, c'est un réel plaisir d'échanger avec lui !
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Coup d'œil sur la première sélection du Premier Roman

Message par dadotiste »

Coup d'œil sur la première sélection du Premier Roman

Cendrillon et moi : La belle-mère parle enfin, de Danielle Teller

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Résumé :
[quote]C’est la marâtre la plus détestée de l’Histoire, celle dont on parle pour faire peur aux enfants désobéissants. Mais qui savait que la belle-mère de Cendrillon s’appelle en réalité Agnès, qu’elle a passé sa jeunesse à trimer comme bonne à tout faire, qu’elle a dû se battre comme une lionne pour accéder à un monde qui n’est pas le sien, que son époux est alcoolique et que sa belle-fille, petite princesse aux petons si délicats, est en réalité fort capricieuse? Agnès n’en peut plus des sornettes autour des pantoufles, des princes charmants et des citrouilles. Elle est bien décidée à rétablir la vérité, quitte à égratigner quelque peu la version officielle.
Une réécriture ingénieuse et jubilatoire du célèbre conte, qui réussit l’exploit de nous faire aimer un personnage détesté.
[/quote]

Le commentaire de FollowTheReader
[quote]C’est une réécriture du conte de Cendrillon mais du point de vue de la belle-mère. J’ai adoré cette idée, car pouvons nous vraiment dire qu’on connait une histoire s’il on pas tous les points de vue ?

Vous savez que les idées préconçues ont la vie dure et ici c’est tout à fait le cas quand on pense à la marâtre on imagine sans mal une femme égoïste, méchante, envieuse de la pauvre orpheline. Ce récit va couper court et nous montrer combien la vie d’Agnès n’a pas été simple. Bien au contraire on y voit une enfant qu’on a plongé dans un monde d’adulte et qui a du puiser dans toutes ses ressources pour grandir et en tirer le meilleur profit.

Je ne veux pas vous couper la découverte mais au final ce roman est assez atypique c’est une critique nuancée et travaillée sur les inégalités et les dictats de la société. La galerie de portraits est assez éloquente pour que ce roman devienne addictif et qu’on ne veuille en perdre une miette. J’ai particulièrement aimé le soin porté aux aspects historiques.

On pourrait résumer par les apparences sont trompeuses ou encore la rumeur court; ce récit met un grand coup de pied à tout ça avec une plume enchanteresse. L’auteure s’est attachée à dépeindre des personnages vrais et complexes tout en gardant un côté narratif proche de celui du conte et en faisant de son personnage principal une femme forte qui a su grandir alors que tout semblait contre elle.

J’ai terminé ce roman satisfaite par le traitement, encore plus par la plume impeccable. Ce récit est une pépite rare dans le paysage littéraire et il serait dommage de passer à côté d’un merveilleux roman.
Vous l’aurez compris c’est un coup de cœur pour cette histoire et j’ai encore plus apprécié cette relecture qui m’a permis de prendre encore plus conscience de tous les petits détails.
[/quote]
dadotiste

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Coup d'œil sur la première sélection du Fémina

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Coup d'œil sur la première sélection du Fémina

UnPur, d'Isabelle Desesquelles

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Résumé :
[quote]Benjaminquejetaime et Julienquejetaime. Les noms que leur a donnés leur mère, Clarice. Dans les ruelles de Paris, ils forment une famille tournesol aux visages orientés vers le bonheur. Seulement, le destin va en décider autrement. Quand un inconnu pose les yeux sur deux enfants en se demandant lequel il va choisir. Et tout leur enlever.

Quarante ans plus tard s’ouvre le procès d’un monstre qui n’est pas sur le banc des accusés mais dans la tête de chacun. C’est sa victime que l’on juge. Quand l’enfance nous est arrachée, quel humain cela fait-il de nous ? De l’Italie – Bari et Venise – au Yucatán – sa mer turquoise et les rites ancestraux maya – se déploie l’histoire d’un être dont on ne saura jusqu’à la fin s’il est un pur. Isabelle Desesquelles explore l’absolu de l’enfance, avec ses premières et surtout ses dernières fois, qu’à toute force on voudrait retrouver. À sa manière frontale, l’auteur éclaire l’indicible. Roman de l’inavouable et dissection d’un tabou, UnPur bouscule, interroge, il envoûte et tire le fil de ce que l’on redoute le plus.
[/quote]

Le commentaire de LesLecturesdAnneSophie
[quote]Août 1976. Benjamin et Julien, 8 ans, se trouvent avec leur mère en vacances à Venise. Entre cette mère, solaire et extravagante, et ses jumeaux, les liens sont forts.
Pourtant, comme trop souvent, le mal rôde. Et ce jour-là, place Saint Marc, quelques secondes suffiront pour que Benjamin soit arraché à sa famille.
Quarante plus tard, c’est pourtant lui qui est jugé, et non le monstre qui l’a enlevé.
Pourquoi ? Qu’a t-il pu se passer pour que la victime soit assise à la place du bourreau ? Et pourquoi n’a-t-il pas repris contact avec sa famille plus tôt ?

Dans ce court roman (221 pages) Isabelle Desesquelles donne la parole à Benjamin, pour qu’il raconte.
Qu’il se raconte, lui. Pour qu’il raconte ce qu’il s’est passé de pire. Mais aussi pour qu’il raconte sa mémoire de leur vie à trois, avant l’horreur.

Avec des phrase d’une beauté douloureuse, des mots d’une douceur déchirante, Benjamin nous dit tout.
Dès le début j’ai été happée, hypnotisée par la mélopée des mots.
Le lent tempo des douleurs. Les notes aiguës de l’espoir qui s’envole, le murmure de l’enfance qui s’en va, et le refrain des souvenirs qui réchauffent parfois les âmes en peine.
Oui, pendant les 100 premières pages, j’ai été ébahie par la forme, fascinée par la plume.
Terrifiée par l’histoire.

Puis, vers la moitié du livre, se glisse une contre mélodie, un peu comme un point de bascule, qui m’a fait oublier la poésie, la beauté des mots et la tendresse des phrases.
Je ne voulais pas, ou plus.
Je n’étais pas d’accord. En colère parfois. Révoltée souvent.
La fin elle m’a laissée terriblement triste.
Non pas parce qu’il se passe quelque chose de terrible (le terrible a déjà eu lieu dès le départ), mais à cause de la tonalité.

Je suis donc passée par beaucoup de sentiments, énormément d’émotions contradictoire et puissantes.
Clairement ce roman ne plaira pas à tous.
Certains seront dérangés par l’histoire qu’il raconte. D’autres par la tournure très poétique. D’autres par les messages qu’il véhicule.

Pour d’autres ce sera peut-être un coup de cœur.
Ce roman est à la fois trop beau et trop terrible pour être conseillé ou dénigré.
Chacun est libre de le ressentir à sa façon.
En bien ou en mal.
[/quote]
dadotiste

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La Première sélection du l'Interallié 2019

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La Première sélection de l'Interallié 2019


Les 13 livres en lice
  • Une partie de badminton de Olivier Adam (Flammarion)
  • Les minets de François Armanet (Stock)
  • La vraie vie de Vinteuil de Jérôme Bastianelli (Grasset)
  • Le Général a disparu de Georges-Marc Benamou (Grasset)
  • La montre d’Errol Flynn de François Cérésa (Ecriture)
  • L'île du dernier homme de Bruno de Cessole (Albin Michel)
  • Une bête au Paradis de Cécile Coulon (L'Iconoclaste)
  • Où vont les fils ? de Olivier Frébourg (Mercure de France)
  • Mise au vert de Philippe Lacoche (Éditions du Rocher)
  • La tentation de Luc Lang (Stock)
  • Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
  • Le cœur battant du monde Sébastien Spitzer (Albin Michel)
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)
Je n'en ai lu aucun pour le moment !
En avez-vous lu certains ?


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dadotiste

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Les livres nominés pour plusieurs prix

Message par dadotiste »

Les livres nominés pour plusieurs prix


Décembre, Goncourt, Médicis et Renaudot les livres en commun ! (4 sélections)
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)


Décembre, Fémina et Médicis, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Les grands cerfs de Claudie Hutzinger (Grasset)
Décembre, Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Les Jungles rouges de Jean Noël Orengo (Grasset)
Fémina, Goncourt et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
Fémina, Interallié et Goncourt, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)
Fémina, Interallié et Médicis, les livres en commun ! (3 sélections)
  • La tentation de Luc Lang (Stock)
Fémina, Interallié et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
Fémina, Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
Fémina, Premier Roman et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Le Bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel)
Décembre et Fémina, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Quand la parole attend la nuit de Patrick Autréaux (Verdier)
Décembre et Flore, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine (La Martinière)
Fémina et Flore, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Chroniques d'une station service d'Alexandre Labruffe (Verticales)
Fémina et Goncourt, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Avant que j'oublie d'Anne Pauly (Verdier)
  • Un dimanche à Ville-d'Avray de Dominique Barbéris (Arléa)
Fémina et Médicis, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Eden de Monica Sabolo (Gallimard)
  • Girl d’Edna O’Brien, traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser)
  • La fracture de Nina Allan, traduit par Bernard Sigaud (Tristram)
  • Ordesa de Manuel Vilas, traduit par Isabelle Gugnon (Sous-Sol)
Fémina et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Scrabble de Michael Ferrier (Mercure de France)
Flore et Médicis, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Protocole gouvernante de Guillaume Lavenant (Rivages)
Flore et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • La Maison d'Emma Becker (Flammarion)
Goncourt et Interallié, les livres en commun (2 sélections)
  • Le cœur battant du monde de Sébastien Spitzer (Albin Michel)
Goncourt et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
Premier Roman et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Loin d'Alexis Michalik (Albin Michel)


Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L) est pour l'instant le livre qui totalise le plus de nominations ! (4)
Le Fémina et le Médicis sont les prix qui totalisent le plus de livres en communs ! (4)
dadotiste

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La Première sélection du Grand prix du roman de l'Académie française 2019

Message par dadotiste »

La Première sélection du Grand prix du roman de l'Académie française 2019


Les 10 livres en lice
  • Cent millions d'années et un jour, de Jean-Baptiste Andrea, L'Iconoclaste
  • Civilizations, de Laurent Binet, Grasset
  • L'île du dernier homme, de Bruno de Cessole, Albin Michel
  • La part du fils, de Jean-Luc Coatalem, Stock
  • Une bête au Paradis, de Cécile Coulon, L'Iconoclaste
  • Jour de courage, de Brigitte Giraud, Flammarion
  • Les jungles rouges, de Jean-Noël Orengo, Grasset
  • Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
  • Nuit d'épine, de Christiane Taubira, Plon
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)
Je n'en ai lu aucun pour le moment !
En avez-vous lu certains ?


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dadotiste

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Les livres nominés pour plusieurs prix lors des premières sélections

Message par dadotiste »

Les livres nominés pour plusieurs prix lors des premières sélections


Décembre, Goncourt, Médicis et Renaudot les livres en commun ! (4 sélections)
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
Décembre, Grand prix du roman de l'Académie française, Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (4 sélections)
  • Les Jungles rouges de Jean Noël Orengo (Grasset)
Fémina, Grand prix du roman de l'Académie française, Interallié et Goncourt, les livres en commun ! (4 sélections)
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)
Fémina, Grand prix du roman de l'Académie française, Interallié et Renaudot, les livres en commun ! (4 sélections)
  • Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard)
Décembre, Fémina et Médicis, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Les grands cerfs de Claudie Hutzinger (Grasset)
Fémina, Goncourt et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
Fémina, Interallié et Médicis, les livres en commun ! (3 sélections)
  • La tentation de Luc Lang (Stock)
Fémina, Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
Fémina, Premier Roman et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • Le Bal des folles de Victoria Mas (Albin Michel)
Goncourt, Grand prix du roman de l'Académie française et Renaudot, les livres en commun ! (3 sélections)
  • La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
Décembre et Fémina, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Quand la parole attend la nuit de Patrick Autréaux (Verdier)
Décembre et Flore, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Rhapsodie des oubliés de Sofia Aouine (La Martinière)
Fémina et Flore, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Chroniques d'une station service d'Alexandre Labruffe (Verticales)
Fémina et Goncourt, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Avant que j'oublie d'Anne Pauly (Verdier)
  • Un dimanche à Ville-d'Avray de Dominique Barbéris (Arléa)
Fémina et Médicis, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Eden de Monica Sabolo (Gallimard)
  • Girl d’Edna O’Brien, traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser)
  • La fracture de Nina Allan, traduit par Bernard Sigaud (Tristram)
  • Ordesa de Manuel Vilas, traduit par Isabelle Gugnon (Sous-Sol)
Fémina et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Scrabble de Michael Ferrier (Mercure de France)
Flore et Médicis, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Protocole gouvernante de Guillaume Lavenant (Rivages)
Flore et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • La Maison d'Emma Becker (Flammarion)
Goncourt et Interallié, les livres en commun (2 sélections)
  • Le cœur battant du monde de Sébastien Spitzer (Albin Michel)
Grand prix du roman de l'Académie française et Interallié, les livres en commun ! (2 sélections)
  • L'île du dernier homme de Bruno de Cessole, Albin Michel
  • Une bête au Paradis de Cécile Coulon, L'Iconoclaste
Grand prix du roman de l'Académie française et Médicis, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Jour de courage de Brigitte Giraud (Flammarion)
Médicis et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
Premier Roman et Renaudot, les livres en commun ! (2 sélections)
  • Loin d'Alexis Michalik (Albin Michel)


Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L), Les Jungles rouges de Jean Noël Orengo (Grasset), Par les routes de Sylvain Prudhomme (Gallimard) et Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard) sont les livres qui totalisent le plus de nominations pour les premières sélections ! (4)
Le Fémina et le Médicis sont les prix qui totalisent le plus de livres en communs ! (4)

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dadotiste

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Re: La rentrée littéraire 2019

Message par dadotiste »

Les premières sélections des prix que nous avons sélectionnés sont maintenant toutes tombées !

Pour ma part, je ne crois pas du tout à Amélie Nothomb pour le Goncourt. (Même si j'aime bien l'auteur ^^)
Je vois bien Le bal des folles en Premier Roman, en Fémina ou même en Renaudot. Je suis certaine qu'il aura un prix mais... impossible de savoir lequel.

Et vous ? Des pronostics par rapport aux livres que vous avez lus ?
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Les deuxièmes sélections du Médicis 2019

Message par dadotiste »

La Première sélection du Médicis 2019
Les deuxièmes sélections du Médicis 2019


Les 9 romans français en lice
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (POL)
  • Jour de courage de Brigitte Giraud (Flammarion)
  • Les grands cerfs de Claudie Hutzinger (Grasset)
  • La chaleur de Victor Jestin (Flammarion)
  • La tentation de Luc Lang (Stock)
  • Querelle de Kevin Lambert (Le Nouvel Attila)
  • Protocole gouvernante de Guillaume Lavenant (Rivages)
  • Cora dans la spirale de Vincent Message (Seuil)
  • Mon ancêtre Poisson de Christine Montalbetti (POL)
Les 8 romans étrangers en lice
  • La fracture de Nina Allan traduit par Bernard Sigaud (Tristram)
  • Solénoïde de Mircea Cartarescu traduit par Laure Hinckel (Noir sur Blanc)
  • Le grand royaume des ombres d'Arno Geiger traduit par Olivier Le Lay (Gallimard)
  • Kintu de Jennifer Nansubuga Makumbi traduit par Céline Schwaller (Métailié)
  • Un livre de martyrs américains de Joyce Carol Oates traduit par Claude Seban (Philippe Rey)
  • Girl d'Edna O'Brien traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser)
  • Miss Islande d'Auður Ava Olafsdottir traduit par Eric Boury (Zulma)
  • Ordesa de Manuel Vilas traduit par Isabelle Gugnon (Sous-Sol)
Les 14 essais et documents
  • Le Roman noir de l’Histoire de Didier Daeninckx (Verdier)
  • Scrabble de Michaël Ferrier (Mercure de France)
  • Récidive de Michaël Foessel (PUF)
  • Le Greco – un grand sommeil noir, de Jean-Paul Marcheschi (éditions Art3)
  • Ruptures de Claire Marin (L’Observatoire)
  • Bleuets de Maggie Nelson (Sous-sol)
  • J'ai oublié de Bulle Ogier et Anne Diatkine (Seuil)
  • Avant que j'oublie d'Anne Pauly (Verdier)
  • Le Monde horizontal de Bruno Remaury (Corti)
  • Appia de Paolo Rumiz (Arthaud)
  • Carré de ciel de Jean-Louis Schefer (P.O.L)
  • Icebergs de Tanguy Viel (Minuit)
  • Le Livret du pupille Jean Genet de Josef Winkler (Verdier)
  • Des balles et de l'opium de Liao Yiwu (Globe)

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Les livres éjectés de la sélection
  • Rose désert de Violaine Huisman (Gallimard)
  • Les yeux rouges de Myriam Leroy (Seuil)
  • Les jungles rouges de Jean-Noël Orengo (Grasset)
  • Eden de Monica Sabolo (Gallimard)
  • Un soleil en exil de Jean-François Samlong (Gallimard "Continents noirs")
  • Et l’ombre emporte ses voyageurs de Marin Tince (Seuil)
  • Et tournera la roue de Selahattin Demirtas traduit par Emmanuelle Collas-Heddeland (Emmanuelle Collas)
  • La jumelle H de Giorgio Falco traduit par Louise Boudonnat (Verdier)
  • Estuaire de Lidia Jorge traduit par Marie-Hélène Piwnik (Métailié)
  • Faserland de Christian Kracht traduit par Corinna Gepner (Phébus)
  • Ce que l'on sème de Regina Porter traduit par Laura Derajinski (Gallimard)
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Les deuxièmes sélections du Goncourt 2019

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La Première sélection du Goncourt 2019
Les deuxièmes sélections du Goncourt 2019


Les 9 livres en lice
  • Le ghetto intérieur de Santiago H. Amigorena (P.O.L)
  • Le ciel par-dessus le toit de Nathacha Appanah (Gallimard)
  • Un dimanche à Ville-d'Avray de Dominique Barbéris (Arléa)
  • La part du fils de Jean-Luc Coatalem (Stock)
  • Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon de Jean-Paul Dubois (L'Olivier)
  • Rouge impératrice de Léonora Miano (Grasset)
  • La terre invisible d'Hubert Mingarelli (Buchet Chastel)
  • Soif d'Amélie Nothomb (Albin Michel)
  • Extérieur monde d'Olivier Rolin (Gallimard)
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Les livres éjectés de la sélection
  • Mur Méditerranée de Louis-Philippe Dalembert (Sabine Wespieser)
  • Un monde sans rivage d'Hélène Gaudy (Actes Sud)
  • Avant que j'oublie de Anne Pauly (Verdier)
  • Sœur d'Abel Quentin (L'Observatoire)
  • Le cœur battant du monde de Sébastien Spitzer (Albin Michel)
  • Les choses humaines de Karine Tuil (Gallimard)
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