Syracuse a écrit :Inattendu pour moi aussi !
J'aurais bien vu le roman de Victoria Mas couronné.
Il lui reste encore le Premier Roman

Syracuse a écrit :Inattendu pour moi aussi !
J'aurais bien vu le roman de Victoria Mas couronné.
«J'ai retrouvé l'autostoppeur dans une petite ville du sud-est de la France, après des années sans penser à lui. Je l'ai retrouvé amoureux, installé, devenu père. Je me suis rappelé tout ce qui m'avait décidé, autrefois, à lui demander de sortir de ma vie. J'ai frappé à sa porte. J'ai rencontré Marie.» Avec Par les routes, Sylvain Prudhomme raconte la force de l'amitié et du désir, le vertige devant la multitude des existences possibles.
“Mon coeur ressemble à un arbre noir couvert d’oiseaux jaunes qui piaillent et me perforent la chair.” Tel est l’autoportrait brut et sans tabou d’un écrivain confronté à la disparition de ses parents. Assailli par les fantômes de son passé, il retrouve espoir dans le souvenir baigné de lumière jaune de leur amour et de la beauté d’antan. À travers l’évocation d’une famille modeste, c’est alors la peinture d’une certaine Espagne qui se révèle à nous dans toute sa complexité. L’appartenance à une classe sociale, l’éducation, l’alcoolisme ou encore la paternité sont autant de sujets traités ainsi de façon personnelle et collective à la fois.
Icône littéraire, auteur d’une oeuvre abondante, (Le Hussard sur le toit ; Un roi sans divertissement ; Colline...), Giono semble être l’écrivain patrimonial par excellence, voué à être étudié, admiré, célébré. Derrière l’image d’Épinal de l’écrivain provençal se cache pourtant un poète nerveux et tourmenté, un homme défait par la guerre et travaillé par la noirceur, l’amour et le désir tout autant que par la quête de paix et de lumière.
À la frontière de l’essai et de la biographie, Emmanuelle Lambert construit le portrait intime d’un auteur aussi rayonnant qu’obscur, une méditation incarnée sur la puissance du geste créateur.
LivreHebdo a écrit :Un prix spécial a été remis pour l'ensemble de son œuvre à Edna O'Brien, dont le livre Girl, traduit par Aude de Saint-Loup et Pierre-Emmanuel Dauzat (Sabine Wespieser), était dans la sélection finale.
LivreHebdo a écrit :Une mention spéciale a distingué La fabrique du crétin digital : les dangers des écrans pour nos enfants de Michel Desmurget (Seuil).
LivreHebdo a écrit :Une mention spéciale a distingué La fabrique du crétin digital : les dangers des écrans pour nos enfants de Michel Desmurget (Seuil).
Eurylia a écrit :LivreHebdo a écrit :Une mention spéciale a distingué La fabrique du crétin digital : les dangers des écrans pour nos enfants de Michel Desmurget (Seuil).
Le directeur de l'école de mon fils m'en a parlé, ça a l'air très intéressant et bien documenté. Vu ce qu'il m'en a résumé, j'hésite à le mettre en envies tellement ça fait peur.
dadotiste a écrit :Même sans le son, juste avec la lumière, un bébé est capable de se contorsionner pendant qu'on le nourrit pour se tourner vers la télé si elle est allumée ! Comme s'il était aimanté !
Dado a écrit :Oui, on sait que les écrans modifient le cerveau mais... serait-ce une adaptation qui leur sera favorable plus tard ?
Eurylia a écrit :. Vous penserez à moi quand vous irez chez le médecin avec un petit bout, son doudou et un bouquin : cette sensation de passer pour un extraterrestre est intéressante
Eurylia a écrit :. Vous penserez à moi quand vous irez chez le médecin avec un petit bout, son doudou et un bouquin : cette sensation de passer pour un extraterrestre est intéressante
Galah a écrit :Je crains déjà le moment où j'aurai un enfant, car nous utilisons des écrans quotidiennement malgré tout, on aime regarder un film, une série, ou jouer aux jeux vidéos, et j'aurai envie de partager ces loisirs avec lui ou elle fatalement. Mais pas dans les premières années. Il faudra prendre sur nous pour nous-même ne pas faire ces choses en sa présence, c'est faisable, mais ça demande un changement dans nos habitudes à nous.
Eurylia a écrit :
Enfin bref, tout ça pour dire que l'important c'est surtout d'être conscient des limites à imposer le plus tôt possible. Et de rendre ses enfants curieux sans interdire formellement sauf ce qui est vraiment dangereux.
jukebox_fr a écrit :En fait, il va falloir que j'éduque à la fois le papa et le fils... Tout un programme !![]()
dadotiste a écrit :Après, j'en parle souvent avec mes clients et je me pose une question...
Fabrique-t-on des crétins ?
Mais seront-ils plus adaptés que nous au monde de demain que l'on ne connait pas encore ?
Oui, on sait que les écrans modifient le cerveau mais... serait-ce une adaptation qui leur sera favorable plus tard ?
Cacoethes-scribendi a écrit :T'façon, comme pour le réchauffement climatique, la fin de l'humanité etc, je commence de plus en plus à me dire que c'est l'évolution, c'est comme ça et on (les individus) n'y peut rien. Tant pis si dans 100 cent l'humanité est crétinisée ou anéantie.
Galah a écrit :On dévie un peu du sujet initial du post, de mon côté je ne sais pas trop alimenter la discussion, je n'ai absolument rien suivit cette année de la rentrée littéraire.
Juste une histoire d'amour...
Elle a 30 ans. Elle est journaliste à la télé. Elle vient d’emménager avec son amoureux dans un très beau loft, pas très loin du Canal Saint Martin. Elle doit se marier au mois de juin. Le 26 exactement. Les familles ont bloqué la date sur leur calendrier. Les témoins sont très contents.
Il a 30 ans. Il vient d’emménager avec sa femme et sa petite fille qui ne sait pas encore marcher dans le très bel appartement du deuxième étage du bâtiment B. Il est consultant dans un groupe qui sait faire monter les éléments qui ont du talent. Il part tous les étés en Bretagne en vacances.
Ils se croisent pour la première fois un dimanche de novembre sous le porche de l’entrée, côté rue. Il pleut. Elle le verra rentrer à contre-jour ; et elle sentira tout son corps se vider. Il la regardera en avançant ; et il aura du mal à parler.
Plus tard, ils se diront que c’est sans doute à ce moment là que tout a commencé.
Alors que les États-Unis sont frappés par la Grande Dépression, Florence Fein, à seulement 24 ans, quitte Brooklyn pour une ville industrielle de l’Oural, dans la toute jeune URSS. Elle n’y trouvera pas ce qu’elle espérait : un idéal d’indépendance et de liberté. Comme de nombreux Refuzniks, son fils Julian, une fois adulte, émigre aux États-Unis. Des années plus tard, en apprenant l’ouverture des archives du KGB, il revient en Russie et découvre les zones d’ombre de la vie de sa mère.
Entremêlant époques et lieux, ce premier roman magistral de Sana Krasikov nous plonge au cœur de l’affrontement Est-Ouest en explorant, à travers le destin de trois générations d’une famille juive, l’histoire méconnue de milliers d’Américains abandonnés par leur pays en pleine terreur stalinienne, et les conséquences de nos choix individuels sur la vie de nos enfants.
Pamina, habite en montagne avec son compagnon Nils. Elle se sait entourée par un clan de cerfs qui lui sont restés invisibles et mystérieux jusqu’à ce que Léo, un photographe animalier, construise dans les parages une cabane d’affût et qu’il lui propose de guetter avec lui. Tandis qu’elle observe et s’initie à la vie du clan, affrontant la neige, le givre, la grêle, avec pour équipement un filet de camouflage, une paire de jumelles et des carnets, elle raconte sa peur de la nuit, les futaies sous la lune, la magie de l’inconnu, le plaisir infini à guetter, incognito, l’apparition des cerfs, à les observer, à les distinguer et à les nommer : Apollon, Géronimo, Merlin... Mais au cours de ces séances de guet, elle va découvrir un monde plus cruel que celui du règne animal, celui des hommes, car un massacre se fomente…
Un roman qui se lit comme un thriller, plein de poésie, de chagrin et de colère, sur la disparition de la beauté dans la nature et les ravages que l’homme y opère.
C’est l’histoire d’un monde qui bascule. Le vieux monde qui s’embrase, le nouveau qui surgit. Toujours la même histoire… et pourtant. François, chirurgien, la cinquantaine, aime chasser. Il aime la traque, et même s’il ne se l’avoue pas, le pouvoir de tuer. Au moment où il va abattre un cerf magnifique, il hésite et le blesse. À l’instant où il devrait l’achever, il le hisse sur son pick-up, le répare, le sauve. Quel sentiment de toute-puissance venu du fond des âges l’envahit ? Quand la porte du relais de chasse en montagne s’ouvre sur ses enfants, que peut-il leur transmettre ? Une passion, des biens, mais en veulent-ils seulement ? Son fils, banquier, a l’avidité du fauve. Sa fille, amoureuse éperdue, n’est plus qu’une bête traquée. Ce sont désormais des adultes à l’instinct assassin. Qui va trahir qui ? Luc Lang a écrit ici son histoire familiale de la violence. Son héros croit encore à la pureté. Cet ample roman nous raconte superbement sa chute et sa rédemption.
Islande, 1963 – cent quatre-vingt mille habitants à peine, un prix Nobel de littérature, une base américaine, deux avions transatlantiques, voilà pour le décor. Hekla, vingt et un ans, emballe quelques affaires, sa machine à écrire, laisse derrière elle la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík avec quatre manuscrits au fond de sa valise. Il est temps pour elle d’accomplir son destin : elle sera écrivain.
Sauf qu’à la capitale, on lui conseille de tenter sa chance à l’élection de Miss Islande au lieu de perdre son temps à noircir du papier. Entre deux petits boulots, Hekla se réfugie chez Ísey, amie d’enfance convertie en mère de famille par un amour de vacances. Ou auprès de Jón John, fils illégitime d’un soldat américain qui rêve de quitter son île pour vivre de stylisme et de l’amour d’un autre homme…
Avec la sensibilité, l’humour et la délicatesse qui lui sont si personnels, Auður Ava Ólafsdóttir interroge dans son sixième roman la relation de deux pionniers qui ne tiennent pas dans les cases, prisonniers d’un monde lilliputien et conservateur. Miss Islande est un magnifique roman sur la liberté, la création et l’accomplissement.
Explorant avec grâce les troublantes drôleries de l’inconstance humaine, Auður Ava Ólafsdóttir poursuit, d’un roman à l’autre, une œuvre d’une grande finesse. En 2018, elle a reçu, pour son roman Ör, l’Íslensku bókmenntaverðlaunin, le plus prestigieux prix littéraire d’Islande, et le Nordic Council Literature Prize, la plus haute distinction décernée à un écrivain des cinq pays nordiques.
« Révélée au public français grâce à Rosa candida, l’Islandaise Auður Ava Ólafsdóttir possède l’art de dire les choses compliquées avec des mots simples. Celui aussi de suggérer l’émerveillement devant le miracle quotidien de l’existence. » – Elena Balzamo, Le Monde des livres.
Voici un livre de grâce, porté par la grâce.
Comme un funambule qui avance, yeux grands ouverts, sur une corde au-dessus du vide, Bulle Ogier parcourt les étapes de sa vie d'enfant, de femme, d'actrice, de mère.
Une vie jamais banale, pour le meilleur (l'art, la création, la fréquentation de grandes figures comme Duras, Rivette ou Chéreau), ou pour le pire (la mort de sa fille Pascale, évoquée avec délicatesse et intensité).
On pourrait énumérer les péripéties, les événements, établir des listes, mais un seul mot dit à quelle expérience le lecteur est convié : enchantement.
Sur un ton qui n'appartient qu'à elle, l'actrice de tant de films, de tant de mises en scène théâtrales, la protagoniste de tant d'aventures, exerce une sorte de magie, on est avec elle, on est parfois effaré, et toujours touché, ému, bouleversé.
On rit aussi, ou on sourit.
Bref, les mystères parfois contradictoires de la vie, mis en langue : ce qu'on appelle, simplement, la littérature.
Eurylia a écrit :C'est aussi ce que je pense, après tout, nous-même avons eu accès à des éccrans (la tv surtout) étant enfant, cela ne nous a pas tué pour autant. Tout est une question de proportions.
dadotiste a écrit :De proportions, et de limites aussi... On en parle depuis un moment aussi mais on a de plus en plus de mal à dire non, à risquer de frustrer... La génération de parents d'aujourd'hui a peur de ne plus être aimé de ses enfants. Alors que les limites sont la base de la construction de soi...
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