☤ Le Projet Theos ☤ [Terminé]

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hidaelo

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Re: Le Projet Theos (6/12 fiches) Début ce week-end

Message par hidaelo »

Ah oui tu fais bien d'en poster deux au moins ! XD
hidaelo

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Re: Le Projet Theos (6/12 fiches) Début ce week-end

Message par hidaelo »

Ok d'ac, fais comme tu le sens. Ahah ça c'est pas gentil dis donc. x')
Aveeno

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Re: Le Projet Theos (6/12 fiches) Début ce week-end

Message par Aveeno »

Ma fiche devrait probablement apparaître ce soir ou... demain, voir... le lendemain, mais j'ai presque fini l'histoire. :)
glamour123

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Re: Le Projet Theos (6/12 fiches) Début ce week-end

Message par glamour123 »

Aveeno a écrit :
Ma fiche devrait probablement apparaître ce soir ou... demain, voir... le lendemain, mais j'ai presque fini l'histoire. :)
Hâte de la lire!

C'est la même chose pour moi ! :D
Aveeno

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Re: Le Projet Theos (6/12 fiches) Début ce week-end

Message par Aveeno »

glamour123 a écrit :
Aveeno a écrit :
Ma fiche devrait probablement apparaître ce soir ou... demain, voir... le lendemain, mais j'ai presque fini l'histoire. :)
Hâte de la lire!

C'est la même chose pour moi ! :D

Moi aussi j'ai hâte de lire ta fiche ! ;)
Aveeno

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Re: Le Projet Theos (7/10 inscrits)

Message par Aveeno »

Fiche du sujet


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Nom, prénom



Elle s'appelle Agatha Johnston.



Age



Elle a eu 19 ans depuis un mois.




Histoire




Agatha Johnston avait vécu toute son enfance et son adolescence dans un Centre de protection de la jeunesse. Ses parents étaient morts ensemble dans leur chambre après avoir excessivement consommé une drogue très dangereuse. La petite Agatha alors âgée de cinq ans avait été retrouvée dans sa chambre trois jours plus tard... Des boîtes en cartons de céréales et des bouteilles de lait vides étaient éparpillées sur le plancher de sa chambre. Le propriétaire de l'immeuble qui venait chercher son chèque fut le premier à avoir découvert les corps des parents toxicomanes de l'enfant. Celle-ci résida en conséquence dans un Centre pour une grande partie de sa vie. Elle dormit, se lava, mangea et fit la connaissance des autres jeunes de son âge qui vivaient dans les mêmes soins que celle-ci. Quelques-uns se faisaient adopter, d'autres, comme Agatha, préféraient rester dans le Centre ou n'avaient jamais l'occasion d'être choisis par une famille. Agatha, était l'exemple même de ce fait attristant. C'était à onze ans qu'elle rencontra Katy, juste Katy. Elle détestait qu'on lui rappelle son nom de famille, bien qu'elle doive le porter, elle ne pouvait et ne voulait pas l'entendre. Agatha réalisa plus tard qu'elle fut maltraitée et abusée par le couple qui l'avait hébergé. Ça l'avait tellement ébranlé qu'elle commença à fuir les couples qui rendaient parfois visites au Centre, ceci d'ailleurs, marqua une forte amitié entre Agatha et Katy. Elles faisaient leurs devoirs ensemble. Elles mangeaient ensemble. Elles demandèrent l'autorisation de dormir dans la même chambre et elles purent obtenir la permission. Les seules choses qu'elles faisaient séparément, c'était le moment d'aller aux toilettes et de se laver, mais sans quoi, c'était presque impossible de les séparer. Elles étaient des sœurs siamoises dans l'âme. À l'école au Centre, Agatha était une bonne élève, contrairement à divers individus indisciplinés, celle-ci suivait les règles et tâchait d'apprendre le plus que possible pour ne pas finir comme les P*tains qui finissaient par sortir définitivement de la « prison » où elles avaient toujours habité. Agatha savait déjà ce qu'elle voulait devenir à tout prix à quatorze ans, elle voulait être médecin, quelquefois, elle avait de la peine pour Katy, car elle ne prenait pas au sérieux son futur, aussi, elle la voyait chuter, au fur et à mesure que Patrick Baker lui tournait autour... Comme un lion encerclant une souris... Agatha le savait, le mur de la destruction n'était pas loin pour elle. Seize ans arriva vite pour Agatha. Dorénavant la plus sérieuse de sa classe et la plus ambitieuse aux notes surélevé que la moyenne, elle déclencha autour d'elle de la jalousie et du méprit de sa personne, même Katy, préférait traîner avec la bande à Patrick, qu'avec elle. Alors que toute jeune, elles rêvaient de ce moment. Pouvoir sortir pendant la nuit et rentrer à 10h30 du soir. Agatha comprit que son amie avait une relation avec Patrick. Il était rendu beau, musclé et il avait un visage qui pouvait la terrifier et l'exciter en même temps. Malgré qu'il était à tombé parterre, il restait un type dangereux, Agatha connaissait les rumeurs. Elle savait qu'ils étaient vrais. Patrick Baker était un dealer. Ses parents étaient morts dans la drogue. Agatha ne voulait rien savoir de ce genre de zone qui pouvait la faire plonger dans l'obscurité pour toujours. C'était néanmoins un mardi après-midi, le jour de son 17ème anniversaire, qu'Agatha fut charmée par Patrick. Ils avaient été tous les deux au cinéma. Patrick affirmait qu'il ne sortait plus avec Katy, niaise et sotte, Agatha se laissa tenter par son désir... Le soir même, ils couchèrent ensemble d'une union lubrique. C'était la première fois à Agatha et elle fut magique ! Par la suite, elle se sentit trop coupable pour son amie... Elle avait quand même couché avec son ex... Patrick se comporta très bizarrement le matin de leurs rapports... Il n'avait presque rien dit, à part ceci :
« Ta copine se débrouille mieux que toi au lit, c'était quasiment ennuyant. »
Agatha réalisa sa terrible erreur. Elle avait été utilisé. Patrick sortait toujours avec Katy ! Il avait fait semblant d'être gentil et attendrissant avec elle... Simplement pour b*iser avec celle-ci ! Agatha ne se le pardonna pas. Elle commença à éviter son amie de toujours, tellement, qu'elles ne se parlèrent plus du tout. À 19 ans et dans l'une des plus prestigieuses universités de Houston, Agatha fut choisie pour intégrer le « projet Theos ». Évidemment qu'elle accepta avec plaisir. Cela allait être inscrit dans son dossier professionnelle, puisque qu'Agatha souhaitait plus que tout devenir médecin !





Caractère



Agatha est une femme très intelligente. Elle prend des décisions audacieuses dans la vie. Elle est très calme, elle peut parfois être invisible, lorsqu'elle pense à quelque chose. Elle est sociale. Elle n'hésite pas à dire son avis. Elle préfère s'éloigner des engueulades. Ce n'est pas une femme fêtarde. Elle ne drague pas. Elle ne couche plus avec aucun homme... Depuis Patrick..., bien qu'elle le veuille secrètement... Mais depuis sa première fois, ce fut comme une blessure, elle n'arrive pas à refermer la plaie...
Elle n'est jamais tombée amoureuse. Patrick était certes, séduisant, mais elle n'éprouvait pas de l'amour pour lui, enfin, pas encore...
Dernières petites choses : Elle est naïve. Oh oui, profondément niaiseuse avec les gens qu'elle fait trop confiance.





Description



Elle porte des lunettes noires depuis qu'elle a neuf ans. Sa peau est luisante, elle met beaucoup d'aveeno pour arriver à avoir une couche de peau si douce. Elle a des grains de beautés sur les mains et sur les épaules. Elle s'habille comme une vraie petite dame, sac à main y compris. Ses cheveux sont attachés par une barrette d'or. Le seul objet qu'elle garde de son ancienne amie...



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J'espère que ma fiche sera acceptée.
hidaelo

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Re: Le Projet Theos (6/12 fiches) Début ce week-end

Message par hidaelo »

Super fiche Avee' ! Je suis surprise de voir que tu vas nous jouer un perso' qui n'est pas accro au s*xe ! XD Enfin bon elle peut bien le devenir. x')
lolsupreme

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Re: Le Projet Theos (7/12 fiches) Début ce week-end

Message par lolsupreme »

belle fiche Avee!, et je rejoins Hida sur le fait que tu ne nous ai pas fait un pj accros au s*xe x)
glamour123

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Re: Le Projet Theos (3/12 fiches)

Message par glamour123 »

"Tout a un début...

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Gabriel Anderson

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Nom, Prénom, Age

Mes parents m'ont appelé Gabriel mais ils avaient longuement hésité avec Samuel. Je crois que la balance a penché quand ma sœur est intervenue. Elle préférait Gabriel... donc mes parents ont décidé de la suivre. Maintenant, quand j'y réfléchi, Gabriel me va mieux. On me donne le surnom "mon ange" en référence à l'ange Gabriel. Je suis né un vingt-neuf février... et je ne changerai la date pour rien au monde ! Sinon, j'ai vingt ans et le quart de fête d'anniversaire le jour même à mon compteur.


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Histoire

Ma famille ainsi que mes amis sont tout ce que j'ai toujours eu et désiré. Quelque part je ne vis que pour eux. Je ne suis pas différent quand je suis avec ma famille ou quand je suis avec mes amis. Je pars du principe de toujours être moi-même, quelque soit la situation. Aussi, je dis toujours ce que je ressens. Si j'aime quelque chose je le dis, si je ne l'aime pas, je le fais savoir aussi. Petit, ce comportement ne m'a pas apporté la sympathie de tout le monde mais je ne voulais pas changer. Pourquoi être quelqu'un d'autre ? Je ne comprends pas ceux qui changent afin de plaire à quelqu'un. Puis quand j'ai grandi, j'ai rencontré des personnes qui m'ont accepté comme je suis. Un lien très fort a été noué. Ils sont devenus ma famille de cœur. Dans la vie, on a deux familles. Celle qu'on a la naissance et celle qu'on choisit. Je les chéris autant l'une que l'autre. Vraiment, j'ai besoin des deux. Lorsque je suis avec ma famille, celle de naissance, on fait tout quasiment ensemble. Les repas autour de la table, les soirées en familles sont des traditions. Il y a très peu de tentions entre nous. Évidemment, il m'arrive de me disputer avec ma sœur mais comme dit mon père : "Les disputes nous rapprochent." Mais on se réconcilie très vite.
Avec ma famille de cœur, c'est à peu près le même chose. Nous sommes toujours collés ensembles. En cours, dans les récrés, dans la rue... Une année, nous sommes même allés voir les profs afin qu'ils nous mettent dans la même classe. Au début ils ont refusé mais en voyant notre détermination, ils ont fini par accepter. Nous sommes vraiment très fusionnels. Il n'est pas rare qu'un de nous arrive par derrière pour nous faire un câlin.
Sincèrement, je les admire tous. Que se soit ma famille ou mes amis je les aime trop. Ils sont arrivés à m'accepter comme je suis et il y a un peu de boulot. Ma famille m'a laissé me tatouer autant de fois que je le voulais sans rechigner et mes amis ont réussi à passer outre le fait que je ressemble à un gars sorti de prison. C'est vrai, un gars brun, tatoué, fumeur... Ça donne pas bonne impression. Mais chacun de mes tatouages a son histoire.


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Un être humain peut mourir de cinq manières différentes. De manière naturelle, par accident, par meurtre, par suicide ou par maladie. Personne ne peut échapper à la mort. On finit tous par mourir un jour ou l'autre. Certains meurent plus tôt, d'autres plus tard. C'est la loi de la mort, tout simplement.

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Mon père était fier de moi autant qu'il ne l'était envers ma sœur. Il aimait sa famille, il avait un bon cercle d'amis ainsi qu'un travail qu'il aimait, il n'était pas à plaindre. Ce fut le premier.
Comme je l'ai déjà dit, nous faisons tout en famille. Ce jour-là on était parti voir un match de basketball. Ma sœur, ma mère et moi étions parti en premier car mon père devait se rendre directement là-bas comme il ne travaillait pas loin. Notre trajet se fit sans accroche. Arrivés au stade, mon père n'était toujours pas arrivé. On l'attendit un moment. Quand le match commença, il n'était toujours pas là. C'est à ce moment que nous avons commencer à nous inquiéter. On l'attendit encore quinze minutes sans nouvelles puis le téléphone de ma mère finit par se faire entendre. Elle décrocha en soupirant de soulagement. Au fur et à mesure que l'appel durait son visage se décomposa. Je jetai un regard en direction de ma sœur et elle était aussi stressée que moi. Nous attendîmes en silence que notre mère raccroche. Quand elle le fit, on lui posa des milliers de questions mais elle ne répondit à aucune. Elle nous a juste ordonné de monter dans la voiture. Le trajet fut le plus long que je n'ai jamais connu, et pourtant, il ne dura que dix minutes. Quand ma mère se gara et que nous descendîmes de la voiture, une vision d'horreur s'offrit à nous. La voiture de notre père ne ressemblait plus à rien et notre père gisait à terre dans une flaque de sang. Un petit groupe de personne regardait la scène. Ma mère et ma sœur pleuraient à chaudes larmes et moi, je n'en croyais pas mes yeux. Ça ne pouvait pas être vrai. Pourquoi la mort a dû frapper mon père si tôt ? Il était si bon, si gentil... il ne le méritait en rien !
Un homme s'approcha de nous et se présenta en tant que médecin. Il voulut parler avec ma mère mais cette dernière en était incapable, alors il se dirigea vers moi. Il disait qu'il avait prévenu une ambulance et qu'elle allait arriver d'une minute à l'autre. J’acquiesçai machinalement. Mon cerveau avait dû mal à analyser la situation et le flot d'émotions en moi menaçait d'exploser à tout moment. En effet, une voiture arriva peu de temps après. Plusieurs experts en sortirent et commencèrent à examiner la gravité de la situation. Ils allaient vite, essayant de ne perdre aucune seconde. Mon père était le seul blessé. Puis soudain, tout commença à ralentir. Les personnes qui couraient se mirent à marcher, plus personne ne criait des ordres aux autres. Je battis plusieurs fois des paupières espérant que ce n'était que ma vision qui se brouillait, mais non. Ils ne se pressaient plus comme avant. Je me tournai vers ma mère et ma sœur. Un ambulancier était avec elles. Quand ma sœur croisa mon regard, elle se précipita vers moi pour me prendre dans ses bras. Désolée, m'avait-elle dit. Puis je compris. Mon père était vraiment mort. Je passai automatiquement les bras autour d'elle pour la serrer encore plus fort, autant pour elle que pour moi. Quand les ambulanciers mirent mon père dans un sac noir, j'eus un rejet. J'ouvris la bouche pour crier mais aucun son ne sortit. Je recommençai pour le même résultat. Devant cette scène, ma mère arriva et m'enlaça. Mon ange, c'est trop tard. Je suis désolée. Tout le monde était désolé et pourtant moi, je n'arrivais pas à ressentir quoique se soit. J'arrivai à sentir le flot d'émotions en moi mais il refusait de sortir.
Pour l'enterrement de mon père, nous n'étions que trois. Ma mère, ma sœur et moi. Aucune invitation n'avait été envoyée. La cérémonie fut brève, cependant, on resta au moins une bonne heure. Je fixai inconsciemment les fleurs sur la tombe. Bientôt elles mourraient elles aussi, tout comme mon père. Soudain, un papillon s'arrêta sur la tombe brièvement, avant de reprendre son vol. Le soir qui suivit, je fis mon premier tatouage sentimental. Un gigantesque papillon sur le torse au niveau du cœur. J'avais dix-sept ans.


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La boule d'émotions qui était au fond de moi ne faisait que grossir au fur et à mesure des semaines. Je revoyais cette scène en continu dans mes rêves. L'ambiance à la maison avait pris un gros coup. Certains jours, j'arrivais à distinguer les pleurs de ma sœur dans sa chambre. Ma mère, elle, ne pleurait jamais devant nous mais nous savions pertinemment que chaque soir, elle le faisait. Je m'en voulais. Je m'en voulais de ne pas verser une seule larme. Je n'y arrivais pas. Je ne savais pas pourquoi, mais ça ne voulait pas. J'avais comme un blocage.
Puis tout finit par basculer, j'étais en cours à ce moment-là. La prof venait de nous rendre un contrôle auquel j'avais eu la note maximale. Au début, je souris puis la voix de mon père entra dans mon esprit Je suis fier de toi mon fils. Et là, tout explosa. Les larmes coulèrent d'elles-même. Ça ne voulait plus s'arrêter. En voyant cela, ma famille de cœur se leva pour me rejoindre sans même prêter attention à la prof. Mes amis s'excusèrent ainsi que ma prof. Pourquoi tout le monde s'excuse alors qu'ils n'y sont pour rien ? Je comprends pas. Je comprends rien. Pourquoi mon père ? Pourquoi lui ?
Je fus dispenser de cours pour la fin de la journée. Ma mère vint me chercher et me prit de nouveau dans ses bras. Je ne la repoussai pas malgré les paires de yeux braquées sur nous. Sur le moment, je n'avais besoin de rien d'autre.
Le soir même, ma mère nous demanda, à ma sœur et moi, de nous réunir dans la cuisine. Nous le fîmes sans poser de question. Elle nous annonça qu'elle souhaitait déménager. Elle ajouta qu'elle n'arriverait jamais à reprendre le dessus si elle restait dans cette maison pleine de souvenirs. Quelque chose au fond de moi se brisa. C'était mon cœur. Le ciel avait enlevé mon père, maintenant, on m'enlevait ma famille de cœur. Ma sœur accepta et je fis de même. Je ne pouvais pas être égoïste. Pas quand les personnes que j'aime souffrent.
Le dernier jour dans cette ville fut un jour plein de souvenirs. Mes amis et moi avions décidé de sécher. Nous nous rendîmes chez le tatoueur. Mes amis ne posèrent aucune question quand ils virent l'énorme papillon sur mon cœur. Le tatoueur me fit cinq oiseaux. Cinq, car j'avais cinq amis. Des oiseaux car nous sommes libres, comme eux. Il m'en fit un dans le cou, deux dans le dos et un sur le bras et le dernier sur la main droite.
Je ne les ai jamais revus.


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Ma sœur avait vingt ans, elle réussissait dans ses études et était destinée à un grand futur. Elle avait déjà établi des projets autant sur le niveau du travail que sur le niveau relationnel. Elle fut la deuxième.
Tout se déroula un bonne année après la mort de notre père. On commençait petit à petit à se reconstruire. On n'oubliait pas, non, on le cachait. Surtout ma mère et ma sœur. Personnellement, j'avais dû mal à me voiler la face donc je laissais libre cours à mes émotions. Mon nouveau lycée était pas mal, mais pas aussi bien que l'autre. On me regardait bizarrement. Je crois que je faisais peur, pourtant si on me connait, on sait que je ne pourrai pas faire de mal à une mouche. Les préjugés. On devait se rendre plus tard dans la soirée à un diner avec les nouveaux de ma mère, alors ma sœur est partie chercher des fleurs en début d'après-midi. J'étais devant la télé à regarder un film puis quand je remarquai qu'il commençait à faire nuit et que ma sœur n'était toujours pas rentrée, je me suis inquiété. On devait partir dans moins d'une heure. Je demandai à ma mère si elle avait reçu des nouvelles, mais rien. J'appelai sur son portable mais elle ne répondit pas. Au bout de la troisième tentative, on décrocha. La personne qui répondit n'était pas elle. Un pompier. Et le monde bascula une nouvelle fois. Ma mère qui se tenait dans l'encadrement de la porte comprit qu'un chose terrible était arrivée. Je raccrochai peu de temps après et nous partîmes pour l’hôpital le plus proche. Je n'avais pas plus d'information que ça. Je savais que ma sœur était à l'hôpital, mais c'était tout. A peine nous étions sur le parking, que nous précipitâmes pour la voir. Pas elle. Le ciel ne pouvait pas nous la prendre aussi. Pas elle. Un médecin nous prit en charge tout de suite et il nous expliqua tout. Son air était grave. Rien de bon. Il nous expliqua qu'ils avaient trouvé ma sœur chez le fleuriste. Le magasin était dans un piteux état. Le vendeur était mort. Il inspira un long moment avant de continuer. Il dit qu'ils avaient trouvé ma sœur en sous-vêtements avec une balle dans le ventre. Je compris avant même qu'il ne prononçe les mots. Elle avait été violée avant de se prendre une balle. Le médecin nous acheva en nous disant qu'elle était morte sur le chemin de l'hôpital. Ma mère tomba à genoux en pleurant et je dus m'appuyer sur le médecin pour ne pas faire de même. On nous enlève notre père et maintenant ma sœur ? Mais qu'est-ce que je lui ai fait, au ciel, pour mériter cela ? Je demandai à voir le corps. Ma mère me laissa y aller tout seul. Ma sœur était étendue sur une plaque qui avait l'air froide, elle fermait les yeux, elle avait l'air de dormir. Mais cette fois, elle ne se réveillerait jamais.
La cérémonie d'enterrement de ma sœur fut brève aussi. Cependant. on ne s'attarda pas trop dessus. Les fleurs commençaient à me dégouter. Mais au moins, ma sœur était avec mon père.
En son honneur je me fis tatouer une phrase plus que simple mais sur le coup je n'avais pas beaucoup d'inspiration. Forever in my heart sestra. Ainsi que quelques roses pour souligner cette phrase. La fleur préférée, celle qui a causé sa mort. Je l'ai faite dans le bas du dos sans raison particulière.


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Ma mère était pâtissière. Elle adorait nous faire ses gâteaux et nous étions les premiers à les manger. Surtout ceux au chocolat. Elle fut la dernière.
La mort de ma sœur fut la goutte d'eau faisant déborder le vase. Ma vie n'avait plus aucun sens. Je ne savais plus où marcher. Il m'arrivait de passer mes journées dans mon lit. Ma mère était aussi désespérée que moi. Nous passions toujours nos repas ensembles même si le cœur n'y était plus. On peut dire que je surveillais ma mère. Je m'attendais au pire. C'est pour cela que je ne la laissais quasiment jamais seule. Elle avait arrêté de travailler et je n'allais au lycée que quand je savais qu'il y avait quelqu'un d'autre à la maison. La chambre de ma sœur était libre d'accès mais personne n'y entrait. Ma mère m'assurait que tout aller bien afin que je puisse continuer à vivre, mais je le voyais. Elle ressemblait à un mort qui risquait de passer de l'autre côté à tout moment. Cette éventualité me terrifiait. Ils voulaient tous me laisser seul. Et je n'aimais pas ça, pas du tout.
C'était en fin d'après-midi. Elle alla dans la salle de bain afin de prendre un bon bain. Je m'occupais en lisant, en attendant que je puisse utiliser à mon tour la salle de bain. Au bout de vingt minutes, je toquai à la porte. Je sais que les femmes sont longues, mais bon... Maman, tu as bientôt fini ? Elle répondit par l'affirmative puis un bruit se fit entendre. Je fronçai les sourcils et essayai d'ouvrir la porte. Verrouillée. Elle ne verrouillait jamais les portes. Maman...?! Je donnai plusieurs coup afin de défoncer le battant. J'allais avoir un bleu le lendemain. Troisième scène d'horreur. Ma mère était vivante. L'eau de son bain, beaucoup moins. Elle s'était ouvert le bras et le sang affluait.
-Putain maman, qu'est-ce tu fous !? Toi aussi tu veux me laisser seul !?
-Mon Ange, Gabriel, s'il te plait comprends-moi.
Je ne pouvais pas. Je ne voulais pas.
-Hors de question ! Sors de là !
Je voulus la sortir de l'eau mais elle résista.
-Mon Ange, j'en peux plus de vivre. Je n'en ai plus la force et encore moins la volonté. Je n'arriverai pas à me reconstruire.
-Parce que tu crois que je vais y arriver, moi ?!
-Mon Ange, toi, tu as encore la vie devant toi. Tu finiras par trouver le bonheur. S'il te plait, comprends-moi.
Les larmes coulaient toutes seules.
-Je ne veux pas, maman ! Je ne veux pas imaginer un monde sans vous ! Je ne peux pas m'imaginer un avenir heureux ! Pas toi ! Je t'en prie, pas toi !
-Gabriel, s'il te plait. Toi, tu peux le faire. Laisse-moi partir. Laisse-moi retrouver ton père et ta sœur.
-Mais je...
-Tu auras une belle vie, mon Ange. Je te l'assure. Ça va être dur mais tu finiras par être heureux. Promets-le moi.
Je ne voulais pas qu'elle parte. Je ne voulais pas me retrouver seul. Je ne voulais pas imaginer un monde où je serai heureux sans eux. Mais je ne peux pas être égoïste.
-Promis...
-Bien, maintenant arrête de pleurer, mon Ange.
-Je suis triste, alors je pleure.
Elle sourit devant ma sincérité.
-Je t'aime, mon Ange, ne l'oublie pas.
-Moi aussi je t'aime, Maman.
Elle tendit les mains afin de m'attirer pour m'embrasser sur le front.
-Maintenant, va, je préfère que tu n'assistes pas à ça.
Et moi, je préférai que tu ne le fasses pas. Je séchai une larme puis sortis de la salle de bain en courant. Je m'enfermai dans ma chambre et m'enfouis sous mes couettes. Je ne sais pas combien de temps j'ai pleuré mais sûrement longtemps, car mes yeux me faisaient mal. La nuit montra le bout de son nez et je décidai d'appeler les ambulances pour signaler le cas de ma mère. Quand ils arrivèrent, le résultat était sans appel: elle était morte. Elle aussi. Le ciel me les a pris un par un.


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Pour ses funérailles, je voulais faire quelque chose de grandiose. Je voulais changer de toutes ces autres cérémonies. Cependant, quand j'avais cherché qui inviter, j'avais vite changé d'idée. Il n'y avait personne. Personne dont j'éprouvais le besoin d'inviter. La cérémonie fut encore plus brève que la précédente mais je restais un long moment à contempler les trois tombes. Mon père, ma sœur, ma mère. Des fleurs ornaient les trois pierres. Je me mis à les haïr.
Le tatouage en l'honneur de ma mère est un peu spécial. La mort a touché toute ma famille, sauf moi. Elle est passée si près de moi, sans me toucher. Je me suis fais tatouer une croix. Une minuscule croix près de l'oeil gauche. De loin on dirait un grain de beauté mais quand on s'approche on arrive à la distinguer. Me voilà marqué par la mort.


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J'ai promis à ma mère de tout faire pour être heureux et de continuer à vivre, alors je le fais. Leur disparition est parfois trop dure à supporter mais je m'efforce de le faire. J'ai de nouveau déménagé mais cette fois-ci pour un loft dans une ville bien animée. J'ai réussi à me faire de nouveaux amis. "Amis"... Personne ne vaudra ma famille de cœur.
L'année qui suivit la mort de ma sœur et ma mère était une année où le vingt-neuf février apparaissait sur le calendrier. Mes "amis" ont donc décider de m'organiser une grande fête, pour mes dix neuf ans. Au programme, musique, alcool et cigarettes. Rien de plus. Ils apportèrent quand même un gâteau au chocolat mais il ne valait pas les pâtisseries de ma mère. On m'offrit plusieurs cadeaux.
Le lendemain, j'ai mis un temps fou à dessaouler. J'avais un mal de crâne insupportable. En fin d'après-midi, il se fit moins perçant et j'en profitais pour ranger mon loft qui était en désordre. Tout ce que je n'aime pas. En entrant dans le salon, je vis quelque chose qui me fit lâcher mon sac : des fleurs dans un vase. Des roses plus précisément. Ça me dégouta littéralement. Je pris mon briquet et mis le feu aux fleurs sans aucun remord.


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Je me suis inscrit au projet Theos à moitié sur un coup de tête. J'avais promis à ma mère de continuer à vivre mais en même temps si ça pouvait permettre de rendre le monde un peu meilleur ça valait le coup. J'ai envoyé ma candidature. J'ai été retenu.
‘’Nous sommes heureux de vous annoncer que vous avez été choisi pour intégrer le très réputé et secret projet Theos. Une voiture viendra vous chercher d’ici quelques heures pour vous permettre de rejoindre le manoir où nous vous attendons. Vous êtes douze chanceux, six filles et six garçons, à avoir été retenus parmi des centaines de contactés. Pourquoi vous ? Parce que nous vous pensons spéciales et uniques.
A bientôt. ’’

Sur le coup, le " parce que nous vous pensons spéciales et uniques" m'avait fait bien rire. C'est vrai qu'ils ne vont pas en trouver des milliers de gars à l'allure d'un délinquant mais qui est en fait un ange qui a perdu toute sa famille. Vraiment unique.


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Caractère

Je ressemble à un délinquant mais je suis loin d'en être un. La violence gratuite me répugne plus qu'autre chose. J'ai bien dit gratuite. Il faut savoir taper dans certaines conditions. Je suis quelqu'un de gentil la plupart du temps sauf quand on vient chercher des noises à ceux qui me sont chers. Je ne supporte pas les autres qui jugent au premier regard. Mes tatouages sont précieux pour moi, très. J'accepte que vous puissiez ne pas aimer. Par contre, les critiquer alors que vous ne connaissez pas mon histoire... là, c'est autre chose.
Ma vie ne tient plus à grand chose. Juste une promesse.


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...une existence, une fin."
Dernière modification par glamour123 le mar. 31 mai, 2016 12:24 pm, modifié 2 fois.
glamour123

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Re: Le Projet Theos (7/12 fiches) Début ce week-end

Message par glamour123 »

J'espère que mon petit Gabriel vous plaira :mrgreen:
glamour123

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Re: Le Projet Theos (7/12 fiches) Début ce week-end

Message par glamour123 »

Adri-Lau a écrit :Waw. Glamounette, j'adore ta fiche, elle est magnifique! *-*
Marki :mrgreen:
lolsupreme

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Re: Le Projet Theos (7/12 fiches) Début ce week-end

Message par lolsupreme »

Très jolie fiche Glam, j'adore Gabriel!
C'est qui l'avatar?
glamour123

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Re: Le Projet Theos (7/12 fiches) Début ce week-end

Message par glamour123 »

lolsupreme a écrit :Très jolie fiche Glam, j'adore Gabriel!
C'est qui l'avatar?
L'avatar? le gars que j'ai choisi ?
Merci :mrgreen:
lolsupreme

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Re: Le Projet Theos (7/12 fiches) Début ce week-end

Message par lolsupreme »

glamour123 a écrit :
lolsupreme a écrit :Très jolie fiche Glam, j'adore Gabriel!
C'est qui l'avatar?
L'avatar? le gars que j'ai choisi ?
Merci :mrgreen:
Ouaip c'est cela le gras que tu as choisi
glamour123

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Re: Le Projet Theos (7/12 fiches) Début ce week-end

Message par glamour123 »

Secretttttt :mrgreen: 8-) :twisted: :twisted: :twisted: :twisted: :twisted:
hidaelo

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Re: Le Projet Theos (7/12 fiches) Début ce week-end

Message par hidaelo »

Super fiche glam' !!! En plus j'adore le prénom Gabriel, c'est l'un de mes favoris et généralement j'adore les Gabriel. x')
En tout cas génial, je l'accepte évidemment ! ^^
glamour123

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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end

Message par glamour123 »

Je marque déjà des points chouette xD
Contente qu'il vous plaise !!
Aveeno

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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end

Message par Aveeno »

Eh mais vous me prenez pour qui les filles ? :o Oui, malheureusement, ce personnage sera plus... décente. ^^ Je n'ai pas encore lu ta fiche Glam, mais elle me semble super ! :geek:
hidaelo

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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end

Message par hidaelo »

Je ne vois vraiment pas de quoi tu parles Avee'... :roll:
MikoAsuna

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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end

Message par MikoAsuna »

@aveeno: c'est Ashley Stymest, un mannequin assez célèbre. Je comprends pas pourquoi tu lui as pas dit Glamour.
MikoAsuna

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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end

Message par MikoAsuna »

@aveeno: j'aime beaucoup l'histoire de ton personnage, vraiment, je trouve que ça changer, le mépris qui y est décris est assez fort. Ça donne une dimension vraiment intéressante à ton personnage. ^^
Dernière modification par MikoAsuna le mer. 03 févr., 2016 12:01 pm, modifié 1 fois.
Aveeno

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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end

Message par Aveeno »

J'aime vraiment ton personnage Glam, ce qui est sûr, c'est qu'il n'a pas eu une vie facile... le pauvre malheureux... Sinon, j'espère que mon personnage et le tien pourront bien s'entendre, ça serait dommage, n'est-ce pas ? :D

Merci Miko, j'attends la tienne avec grande impatience ! :)
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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end

Message par MikoAsuna »

@Glamour: Ce qu'on peu dire c'est qu'il a connu la perte celui la xD hâte de rp avec :3
MikoAsuna

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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end

Message par MikoAsuna »

@Ma conseillère: J'adore ta petite délinquante, olala, elle est géniale sincèrement, l'idée de ton histoire me plaît beaucoup !
Je pense qu'elle va bien plaire à mon personnage :3

Désolée d'écrire des messages à la suite mais vu que je lis les fiches en cours voilà voilà x)
J'ai enfin publié le site internet, donc je peu cette après midi après avoir fait mon art (oui j'ai une vie passionnante) faire ma fiche, j'ai hâte de pouvoir la poster ^-^
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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end

Message par hidaelo »

Merci Miko ! J'ai hâte de voir à quoi va ressembler ton perso ! ^^
glamour123

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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end

Message par glamour123 »

Miko t'inquiète pas je lui aurais dit xD
Oui pauvre Gabriel xD aussi!

Avez t'inquiète pas Gabriel peut s'entendre avec la plupart des gens sauf si ils commencent direct a l'insulter xD

Marki !!
hidaelo

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Re: Le Projet Theos (8/12 fiches) Début ce week-end /!\ 1 PLACE FILLE URGENT /!\

Message par hidaelo »

On a une désinscription donc si jamais vous connaissez quelqu'un d'intéressé par une place fille et qui pourrait rapidement faire sa fiche, ou au moins un début, je suis preneuse ! J'ai essayé de contacter vampiredelivres qui voulait prendre une place fille mais elle répond pas et comme on a dit qu'on commençait ce week-end je peux pas attendre trop longtemps sa réponse. Bref espérons trouver quelqu'un rapidement pour pouvoir commencer. ^^
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Le Projet Theos / Fiche Élisabeth Snow

Message par vampiredelivres »

« Le bonheur est comme la neige : il est doux, il est pur… et il fond. »
Claire Malesset
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Identité
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Pourquoi attribuer une identité à des gens comme si c'était ce qui allait les définir ? Une identité, c'est comme une plaque d'immatriculation. Dans la société d'aujourd'hui, on s'en sert pour différencier les personnes « normales » des personnes exclues. Pas de nom, pas de statut social.
J'en ai inventé beaucoup, des noms. De famille, surtout. J'ai rêvé que j'en avais un qui m'était propre. Que j'avais une famille, des amis, des personnes à qui parler et à qui me confier. Je n'ai jamais rien eu de tout ça. C'est pour ça que je me suis repliée sur moi-même.
Élisabeth. Élise pour les intimes. Par pitié, n'oubliez jamais l'accent sur le premier « e » lorsque vous l'écrivez. Je fais une fixation là-dessus. Je veux avoir mon accent. C'est l'une des rares choses que j'ai encore.
Snow. Bâtarde. La personne qui a inventé mon nom devait être particulièrement fan du Trône de Fer quand elle y a réfléchi. Je n'ai rien à voir avec la neige… enfin, quoique, à bien y réfléchir, on peut éventuellement trouver une correspondance. J'ai toujours été aussi silencieuse que les flocons qui recouvrent peu à peu le sol. Qui étouffent les gens sous des avalanches. Pas de bruit, pas de signe de l'approche d'un cataclysme.
Il n'y a pas eu de signe qui annonçait ma venue. Aucun vagissement, sur le pas de la porte, lorsque la directrice de l'orphelinat est sortie pour aller voir la boîte aux lettres, dans cette ruelle de Londres. Juste le silence d'une enfant qui attendait qu'on vienne le chercher. Et qui, jusqu'à aujourd'hui, attend encore, espère encore qu'il y a une famille pour elle quelqu'un part.
Vingt longues années de douloureuses espérances.


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Histoire
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Il paraît que j'étais calme, comme bébé. Silencieuse comme un chat, jamais un pleur, jamais un bruit. Jamais un geste déplacé, jamais un mot plus haut que l'autre quand j'ai grandi. Beaucoup de jamais. Jamais de famille qui ait voulu m'adopter. Jamais d'amis, parce qu'ils partaient tous trop vite. Jamais de joie. Jamais de bonheur simple. Jamais de « toujours ».
D'après Lana, la directrice de l'orphelinat, je suis arrivée devant la porte de l'établissement un quinze octobre. Une première couche de neige, inhabituelle pour la saison, était tombée durant la nuit, et il faisait un froid polaire. Lana était sortie chercher le quotidien, qu'un jeune facteur déposait le plus souvent dans sa boîte aux lettres. Dehors, il n'y avait pas un chat. Enfin, sauf moi, mais c'était tout comme. Si elle n'avait pas buté contre le bord du berceau dans lequel j'avais été déposée, elle ne m'aurait probablement pas remarquée.
Mes parents m'avaient abandonnée. Laissée près d'un bâtiment sinistre, sans un mot, sans une lettre, sans une explication. Il y a des fois où je cherche à me souvenir de leurs visages. J'essaie d'imaginer ma mère, en me disant qu'elle me ressemble, que j'ai dû hériter de ses traits. J'imagine que j'ai plus le caractère effacé de mon père. J'imagine beaucoup de choses. Je rêve beaucoup. J'espère beaucoup. Un peu trop, même.


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Peu après mon arrivée, j'étais déjà comme chez moi à l'orphelinat. Au fil des années, je me suis faite quelques amies. Elles étaient comme moi, des petites filles délaissées qui espéraient que la vie leur fasse un cadeau. La majorité d'entre elles avaient obtenu ce qu'elles voulaient au début : une nouvelle famille. Si l'histoire se terminait bien ou mal pour elles, je n'en savais rien. Je vivais ma vie, en espérant trouver le bonheur.
Les premières années, je n'ai pas parlé. Pas un mot, pas un cri. Aucun babillement d'enfant, annonciateur de l'arrivée d'un petit être. Je passais mes journées à feuilleter des livres. D'abord des petits livres cartonnés, qu'on donne aux enfants, puis ceux des filles plus âgées, en papier. Personne ne me comprenait.
Lorsque j'ai eu trois ans, ça a commencé à inquiéter les responsables de l'orphelinat que je ne parle pas. Elles avaient fait effectuer des tests au cours de l'année précédente, et rien n'indiquait que j'avais un quelconque défaut physique qui m'empêcherait d'émettre des sons. Non, tout était apparemment psychologique. Donc, le jour de mes deux ans, Lana m'a emmenée voir un psychologue pour enfants. Elle avait pris mon état très à cœur, étant la personne qui m'avait découverte un beau matin sur le pas de sa porte.
Le cabinet du médecin était fait pour être accueillant. Des posters colorés étaient plaqués sur les murs couleur pastel. Un coin de jeux avait été aménagé sur un tapis bleu nuit, avec un petit toboggan et une dînette. Des peluches, parfois défigurées, traînaient un peu partout dans la pièce. La secrétaire était souriante et accueillante. Le médecin, idem. Il m'a posé des questions, m'a demandé si je le comprenais. J'ai répondu en hochant la tête. Premier signe de vie depuis deux ans. Jusque là, je ne faisais qu'obéir aux consignes qu'on me donnait sans manifester mon avis. Après un moment, il a demandé à Lana de sortir.


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Le médecin ferme la porte derrière Lana. Elle n'a pas protesté. J'imagine qu'elle reconnaît une certaine forme d'autorité, différente de la sienne. Je ferme les yeux un bref instant, me remémorant l'écriteau sur le mur. Dr. Prosper Hael, psychologue pour enfants. Il inspire la confiance ; il semble stable. Je remarque une photo encadrée posée sur son bureau. C'est lui, avec une femme et deux petits garçons. Je cherche instinctivement le mot pour comprendre cette situation. « Famille » je me rappelle au bout de quelques secondes. Lana en parle beaucoup. Elle dit que les filles qui partent de la Maison s'en-vont pour en avoir une.
Prosper Hael revient s'asseoir en face de moi. Il pose les coudes sur son bureau, et me fixe intensément. J'ai l'impression que son regard s'enfonce au plus profond de moi, me met à nu. J'ai l'impression qu'il sait parfaitement ce que je pense en ce moment. Alors je garde les yeux fixés sur le cadre.
— Ce sont mes enfants, Igor et Alex, ainsi que leur mère, explique-t-il.
Il pose son menton sur ses bras croisés, m'observe à nouveau.
— Je sais que tu peux parler. Alors pourquoi ne le fais-tu pas ?
Tournure interrogative, question qui espère une réponse.
— Je n'ai rien à dire.
Ma première phrase, fluide et sans fautes. Prosper affiche un petit sourire satisfait, et enchaîne sur une autre question, à laquelle je réponds tout aussi facilement. Anglais parfait, aucune déformation des mots, aucune erreur de syntaxe et de grammaire. Finalement, je finis par me livrer sous ce regard bienveillant. Je m'exprime, pour la première fois en trois ans.
Il fait revenir Lana au bout de vingt minutes. Mise en confiance, je continue à parler. Les yeux de Lana s'écarquillent, puis un léger sourire commence à flotter sur ses lèvres.
— Il faudra que vous reveniez d'ici quelques années. Quand elle aura six ans. On lui fera passer un test pour vérifier que tout est bien en ordre.
J'acquiesce.


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La vie à l'orphelinat a continué. J'ai regardé les familles d'accueil défiler devant moi les unes après les autres. Aucune n'arrivait à me supporter plus de quelques semaines. J'étais trop silencieuse, trop différente des autres enfants qu'ils hébergeaient habituellement. Trop analyste, aussi. Je l'ai réalisé quand j'avais quatre ans, lorsqu'un couple est venu pour finir sa procédure d'adoption. Cela comprenait un entretien avec l'enfant. Ils sont venus me voir dans ma chambre. J'ai tout de suite remarqué qu'ils étaient nerveux. Ils étaient jeunes, et apparemment sans possibilité d'avoir des enfants à eux. Au lieu de courir vers eux comme les autres filles le faisaient, je me suis levée de mon lit, et leur ai adressé un « bonjour » poli. Ils sont venus s'asseoir à côté de moi. La femme portait un tailleur noir qui sentait le café. L'homme était en costume. Les deux donnaient l'air d'employés qui sortaient du travail. J'ai jeté un coup d’œil à l'horloge sur mon bureau. Il était cinq heures. Ils avaient probablement dû insister pour que leurs patrons respectifs les laissent sortir plus tôt.
La discussion s'est engagée. Ils m'ont beaucoup parlé d'eux, de leur maison. Ils avaient un chien et un chat, une grande piscine intérieure. Ils vivaient loin, gagnaient bien leur vie. Lorsqu'ils m'ont finalement demandé si ça me plaisait, j'ai souri. « Je ne suis pas la fille que vous cherchez » leur ai-je dit. « Mais Kiara pourrait l'être. Allez la voir. Elle le mérite vraiment. »
Ils sont restés un instant ébahis, essayant de digérer l'information que je venais de lâcher. Puis, après quelques phrases de plus, ils se sont esquivés.
Le lendemain, Kiara est partie de l'orphelinat. Définitivement.


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J'ai vite compris que j'étais trop logique pour paraître normale. Je n'ai pas cherché plus loin, je n'ai pas voulu mettre un masque. J'ai continué à être la fille que j'étais, seule et distante, plongée dans ses livres. J'ai pris goût à la lecture et à l'apprentissage. Tout s'est accéléré. À cinq ans, j'ai su parler français. À sept ans, le russe et l'arabe sont venus s'ajouter aux langues que je parlais couramment. À dix ans, j'y ai ajouté l'allemand et l'espagnol, et la même année, j'ai terminé le programme de terminale. Je connaissais tout sur le bout des doigts.
À six ans, comme l'avait demandé le docteur Hael, je suis revenue le voir, toujours accompagnée de Lana. Il m'a fait faire des tests, comme il l'avait dit. Le résultat est tombé, net et précis, incontournable et impossible à nier. Q.I. de 120. Surdouée.
À six ans, j'avais le quotient intellectuel d'un adulte légèrement au-dessus de la moyenne. Et Hael a prédit que ça n'allait faire qu'augmenter. Durant toutes les années suivantes, je me suis rappelée de cette prédiction. Et chaque année, elle s'est avérée vraie.


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J'appréciais tout particulièrement les langues. Lana a puisé dans son propre budget pour satisfaire ma soif de connaissances. Toutes les sources me convenaient, livres comme sites. Rien ne me paraissait réellement difficile. Ainsi, j'ai pu apprendre à parler couramment le suédois en trois semaines et le chinois en trois mois. Le japonais s'est ajouté à la liste peu après, au bout d'un mois et demi d'apprentissage. Écrire m'a pris un peu plus de temps, mais la différence n'était pas énorme. À douze ans, j'ai décidé que je connaissais assez de langues pour le moment, et je me suis tournée vers d'autres domaines. La même année, j'ai déposé un brevet de physique quantique sous un nom d'emprunt. Tout ce que j'avais fait avait été basé sur la théorie, mais il avait suffi de l'envoyer à une centrale, et tout s'était avéré vrai. J'ai continué à explorer le domaine des sciences, devenant très vite passionnée par la biologie et la biochimie. À quinze ans, après trois ans de cours par correspondance, j'ai obtenu mon diplôme de médecine. À seize ans, ma licence de droit.

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À dix-huit ans, j'ai refait un test de Q.I., sous la supervision de Hael. Je crois qu'il se sentait en quelque sorte responsable de moi, puisqu'il était la première personne à qui j'avais accepté de parler. J'ai passé l'examen dans un institut spécialisé, en insistant pour faire signer une clause de confidentialité au directeur, qui s'est engagé à ne pas divulguer le résultat avant le lendemain à 12h00. Après, il pouvait en faire ce qu'il voulait.
235. Le plus haut Q.I. jamais enregistré. Les scientifiques et les psychologues de l'institut ont failli hurler au scandale en apprenant qu'ils ne pouvaient pas faire passer l'information aux journaux immédiatement, mais ils se sont pliés à la clause de confidentialité. Le soir même, je m'introduisais dans leur base de donnée, et j'effaçais les résultats de tous leurs serveurs. Mon nom, mon existence toute entière, la preuve de mon intelligence hors-norme, tout a disparu. Je suis revenue à l'obscurité, et j'ai à nouveau disparu dans le commun des mortels.
Trois jours plus tard, je faisais mes valises et embrassais Lana pour lui dire adieu. Je voulais partir et couper les ponts avant qu'ils ne retrouvent ma trace. Je ne voulais pas de la lumière des projecteurs, des journalistes, de la célébrité. J'espérais surtout être normale. Je m'étais trouvé une place au-pair dans une famille chinoise. J'ai ainsi vécu quelques temps à Pékin, et amélioré mon chinois. Ensuite, je suis partie à Paris pour faire la même chose avec le français, puis à Tokyo pour le japonais. Et c'est quand je me suis installée aux États Unis que c'est arrivé. J'ai surpris un type qui m'observait dans une salle de sport. Il est venu me voir quand il a compris que je l'avais démasqué, et m'a parlé du projet Theos. Quelques semaines plus tard, je recevais ma lettre.


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J'ai accepté. Sans forcément savoir pourquoi, mue par une sorte d'impulsion. Je voulais faire quelque chose de ma vie. Le travail au-pair était bien, mais j'espérais plus. Je voulais faire quelque chose à ma manière, dans l'ombre. Et je pouvais aussi en apprendre plus sur ce laboratoire et ce sérum top-secret.

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Caractère
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Je suis une fille très complexe, à la fois hyper-émotive et démesurément intelligente, ce qui cause un profond déséquilibre. À cause de mon émotivité, je supporte très mal les coups durs, je suis émotionnellement instable et fragile. J'espère beaucoup de choses, et quand je ne les ai pas, ça revient comme un bélier. C'est là d'ailleurs qu'intervient mon intelligence. Elle m'empêche de trop m'investir, de trop m'avancer, de trop espérer. C'est comme une bride, mais une bride que j'accepte et que j'utilise à mon avantage, pour ne pas souffrir.
Ainsi, je peux apparaître très timide, parfois un peu trop discrète. Je suis incertaine dès que j'arrive dans un cadre nouveau, il me faut un certain temps pour m'adapter. Tant que je n'ai pas mes repères, je pourrai difficilement avancer, à moins de laisser la logique pure m'emporter, et dans ces cas-là… Il vaut mieux ne pas être sur mon chemin. Dès que je poursuis un but, je deviens froide et déterminée. Impossible de me faire dévier tant que je ne l'aurai pas atteint.
Ma personnalité est un étrange mélange de « trop » et de « pas assez ». Je suis trop analyste, trop observatrice, trop logique. Pas assez ouverte, pas assez communicative, pas assez proche de quelqu'un pour le laisser voir dans mon passé.


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Description
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Physiquement parlant, je suis de taille moyenne, avec des yeux noisette cerclés de vert et des cheveux blonds presque bruns. Je suis assez sportive, donc ça se voit sur mon corps. J'ai quelques années de boxe derrière moi, majoritairement financées par les thèses que j'ai publiées. Cela dit, je ne suis pas une sorte de montagne de muscles en version féminine non-plus. Je joue plus dans la finesse.

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Moralement parlant, je suis ouverte à tout. C'est principalement à cause de ça que mon quotient intellectuel est le plus haut jamais rencontré. Je m'ouvre à tous les domaines, quels qu'ils soient. On veut me parler de physique quantique ? Très bien. Génétique ? Idem. Littérature ? Ça dépend de si on parle de Goethe ou de Shakespeare. Jardinage ? Pourquoi pas.
Cela dit, je ne me vante pas pour autant. Au contraire, j'aime être effacée, me fondre dans la masse. Au cours des années, j'ai appris à le faire. Je n'ai jamais un mot plus haut que l'autre. Je ne crie jamais, je parle rarement. Je suis une ombre, évanescente et silencieuse.
Comme la neige.


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« Chacun recèle en lui une forêt vierge, une étendue de neige où nul oiseau n'a laissé son empreinte. »
Virginia Woolf
Dernière modification par vampiredelivres le sam. 06 févr., 2016 9:30 am, modifié 1 fois.
Verrouillé

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