Salut tout le monde!
Alors j'ai eu une semaine de tarée, entre plusieurs contrôle, l'écriture de la fanfic, mes devoirs...ect je n'ai pas eu le temps de répondre à vos adorables commentaires! Je les ais tous lu évidemment et ils m'on fait hyper plaisir, mais je ne sais vraiment plus où donner de la tête. J'essayerais d'y répondre ce week-end mais ça risque d'être dur puisque demain je vais au salon du livre jeunesse (ouais!!) et dimanche mes grands-parents débarquent, autant dire que je n'aurais pas une minute à moi. Pitié, pardonnez moi 
Mille fois merci encore pour votre soutien!!!!!!!
Surtout, je le rappelle, si vous avez oublié certains éléments de l'intrigue ou autre n'hésitez pas à poser des questions 
EDIT: Dianabeth, j'espérais plus!!! Merci pour ton com' de dernier minute, il m'a bien fait rire 
Décidément la comparaison avec l'autruche restera dans les mémoires haha!
Chapitre XXVI
-Mr Weasley ? Vous voulez de l’aide ?! Hurla Mrs Sullivan. Posez ces valises !
Fred se retourna pour voir le visage cramoisi de la concierge et son sourire s’effaça. Les élèves attroupés autour s’empressèrent de détaler en rigolant. Le spectacle était finit. En arrivant au pied de l’escalier central du hall, Fred avait décidé d’ensorceler sa malle, trop lourde selon lui, pour lui faire monter les marches toute seule. Evidemment, il aurait dû se douter que ça n’allait pas plaire à Mrs Sullivan.
-Cinq points en moins pour Gryffondor, dit-elle. Maintenant veuillez porter cette valise comme tout le monde.
-Depuis quand je suis tout le monde ? S’exclama Fred dès qu’elle ait eu le dos tourné.
-Laisse tomber, conseilla Logan. Et non je ne porterais pas ta valise à ta place, ajouta-t-il aussitôt.
-James ? Tenta le rouquin.
-Rêve toujours !
James, juste devant lui, se retourna et lui adressa un rictus goguenard qui fit éclater de rire les deux autres. Quand ils s’étaient tous retrouvés à la gare, ce matin, on aurait dit qu’ils avaient été séparés pendant six mois au vu de leurs cris de joie. C’était rare qu’ils ne se voient pas pendant les vacances mais cette année Logan était partit en Irlande avec ses parents, Fred avait travaillé au magasin de son père pour se faire un peu d’argent de poche et enfin James avait passé une semaine chez ses grands-parents et l’autre enfermé au Square Grimmaurd à réviser ses cours, chose dont il avait terriblement besoin d’après son bulletin.
Soudain, près des sabliers, James repéra une chevelure blonde qu’il connaissait bien. Alyne, jouant son rôle de préfète avec ferveur, essayait de maintenir le calme et était en train de confisquer un frisbee à dents de serpents à un garçon de première année. Bien, il avait assez tardé et il ne la laisserait pas esquiver une discussion une fois de plus. Laissant ses deux meilleurs amis, James redescendit les marches et fendit la foule à contre sens.
-Qu’est-ce que tu veux ? Lui demanda Dominique dès qu’elle l’aperçut.
Il retint un juron, n’ayant pas pensé à ce problème. Sa cousine ne paraissait toujours pas prête à lui pardonner. Comme si ça n’était pas suffisant, Emily Levy vint en renfort et le fusilla du regard, un art dans lequel elle excellait.
-Je veux juste parler à Alyne, les filles.
-Certainement pas.
-Oh allez, Dom. Arrête de me traiter comme si j’étais un terroriste en puissance. J’en ai pour seulement dix minutes.
-Toujours non, Potter, martela Emily.
James soupira. S’il fallait utiliser la manière forte qu’à cela ne tienne. Il bouscula sa cousine qui poussa un cri indigné et esquiva Emily alors qu’elle tentait de le retenir. Alyne, toujours occupée à disputer le première année, n’avait pas remarqué sa présence. Dès qu’elle le vit, ses yeux s’écarquillèrent de surprise et elle essaya de fuir mais James ne la laissa pas faire.
-Non attends s’il te plait ! Je veux juste te parler.
-Pas moi, répliqua-t-elle, faisant un pas de côté pour s’éloigner.
-Alyne, dit-il en soupirant. Laisse-moi au moins m’expliquer. Depuis notre dispute dans la salle commune, tu m’évites. Après c’était les vacances. Comment tu veux que ça s’arrange si tu refuses de me voir ? En plus, pour rien arranger, tes deux gardes du corps rendent la situation…
-Mes deux gardes du corps ? Coupa Alyne.
Suivant du regard la direction que James indiquait, elle repéra ses deux amies, les bras croisés sur la poitrine et qui avaient les yeux braqués sur eux. Un sourire fleurit sur ses lèvres, amusée. Effectivement, elle avait deux anges gardiens pour veiller sur elle.
-D’accord, accepta-t-elle. Tu as cinq minutes, pas une de plus.
-Merci.
Alyne lui emboîta le pas, cherchant un endroit plus calme que le hall remplit d’élèves pour pouvoir discuter. Finalement, ils s’arrêtèrent dans un couloir vide plein de courants d’airs où les torches peinaient à repousser l’obscurité. Pas l’endroit le plus chaleureux du monde en somme mais ils s’en contenteraient.
-Je t’écoute.
-Bon…Je sais que j’ai fait une connerie et que tu es en colère. Tu as parfaitement le droit de l’être d’ailleurs. Mais je te jure que je l’ai regretté à la seconde où ça s’est produit. Ce soir-là, j’ai trouvé Eva qui pleurait toute seule dans un couloir. Elle avait besoin de quelqu’un à qui parler, d’après ce que j’ai compris elle a des problèmes de famille en Bulgarie et j’étais là pour l’écouter. C’est elle qui m’a embrassé, ok ? Je l’ai repoussé. Par Merlin, Alyne, avec tout le mal que j’ai eu pour qu’on sorte ensemble tu crois vraiment que je foutrais tout en l’air pour une fille que je connais à peine ?
-Tu comprends pas hein ? Dit-elle d’une voix tremblante. Ce n’est pas le fait que vous vous soyez embrassé qui m’a fait mal. Enfin au début si un peu mais j’étais surtout en colère. Maintenant je suis juste triste et déçu. Parce que ce qui me dérange, James, c’est que tu ne me l’ais pas dit directement, que tu aies demandé à ma sœur de mentir ! Et pendant toutes les vacances je me suis demandé si c’était pas aussi de ma faute, si je t’avais fait fuir d’une certaine façon…
-Quoi ? Non ! Tu…
-Laisse-moi finir. Je ne veux pas que tu crois que je suis en colère après toi simplement à cause du baiser. C’est surtout que je me suis sentie trahie. Je croyais qu’on se disait tout. Alors certes, je n’aurais pas sauté de joie si tu me l’avais annoncé aussitôt mais je t’aurais pardonné parce que je sais que ça n’aurait pas été de ta faute. Sauf que là si. Tu as préféré me mentir, te cacher derrière une gamine de treize ans ! Je m’attendais à mieux de ta part, James. Et tu ne peux pas savoir à quel point je me suis sentie idiote ce soir-là dans la salle commune, c’est vrai quoi, tout le monde autour de moi qui me dévisageait et ma sœur qui était courant avant moi. Ça m’a fait mal, et je ne veux plus jamais avoir mal comme ça. Tu sais ce que j’ai entendu dans les couloirs le lendemain matin ? Une fille de Serdaigle à dit que ce n’était pas étonnant que tu aies été voit ailleurs vu que j’étais tellement ennuyante.
-Ok stop ! C’est totalement faux. Je ne suis pas allé voir ailleurs, par Merlin, est-ce que vous pouvez tous comprendre ça à la fin ! Elle m’a embrassé, elle était triste et elle n’a pas réfléchit…
-Ne te positionne pas en victime et ne lui cherche pas d’excuse !
-Non tu sais quoi ? Cria-t-il. J’ai eu tort ! C’est ça que tu veux entendre ? J’ai fait une erreur, une énorme erreur que j’essaye de réparer. Pendant toutes les vacances je m’en suis voulu, j’ai pensé à venir te voir une centaine de fois mais j’avais peur de ta réaction. La moitié de ma famille pense que je suis un con…
Alyne fronça les sourcils et leva une main pour l’arrêter dans son monologue improvisé.
-Attends, quoi ?
-Dominique, ma mère, Albus, Lily, énuméra-t-il. Crois-moi ils m’ont bien fait sentir qu’il était en colère, surtout Dom d’ailleurs. Mais je m’en fiche. Ils peuvent me détester autant qu’ils le veulent, je ne veux pas de leur pardon. Enfin si peut-être un peu, se corrigea-t-il, mais ce que j’essaye de dire c’est que je veux que tu reviennes.
-James…
-Je t’aime ! Ça ne voulait rien dire, d’accord ? Je regrette, tu ne peux pas savoir à quel point…
Tremblante, Alyne se passa une main dans les cheveux. C’est pour ça qu’elle ne voulait pas avoir cette conversation au départ. Parce que James trouvait toujours les mots pour la faire douter, pour la faire craquer. Sauf que cette fois-ci elle estimait qu’elle avait le droit d’être en colère et de lui en vouloir. Elle ne lui pardonnerait pas si facilement. Pourtant, en le voyant comme ça, l’air désespéré, elle ne put s’empêcher de douter. Ça serait si facile d’oublier et de faire comme si de rien était. Mais elle ne pouvait pas. Pas maintenant en tout cas, sinon elle passerait son temps à s’inquiéter, à avoir cette boule en ventre en le voyant avec d’autres filles et Merlin savait qu’elle ne voulait pas devenir ce genre de petite-amie.
-Ecoute, dit-elle les larmes aux yeux, laisse-moi du temps. S’il te plait.
James parut déçu avant de se reprendre. C’était déjà une avancée, aussi mince soit elle.
-Ca va sinon ? Tu m’as l’air fatigué…
Il changeait complétement de sujet, certes, mais il avait remarqué ces cernes et son teint pâle, ce qui était étrange vu qu’ils avaient presque eu trois semaines de vacances.
-Euh oui…enfin je veux dire…Mes crises d’angoisses nocturnes ont repris, avoua Alyne.
-Oh…Je croyais que ça s’était arrêté l’été de notre troisième année.
-Ouais, je croyais aussi, soupira-t-elle.
-Et tu as toujours du mal à respirer quand tu te réveilles ?
Alyne parut gênée mais hocha la tête, fixant un point invisible sur le mur pour éviter de croiser son regard.
-L’infirmière est au courant ?
-Non et elle n’a pas besoin de l’être. Ecoute, personne n’est au courant à part toi et ma sœur et j’aimerais que ça reste comme ça. Dom et Emily vont s’inquiéter sinon, surtout que ce n’est pas grand-chose.
-D’accord, c’est toi qui vois...Mais tu connais toujours la technique que je t’avais donné pour reprendre ta respiration ?
-Oui, t’en fait pas.
Le silence retomba, seulement interrompu par le crépitement des torches qui jetaient des ombres dansantes sur le sol. Alyne ne savait pas quelle heure il était mais le banquet ne devait pas tarder à commencer.
-Bon je vais y aller, on se voit plus tard. Bonne chance pour le match d’après-demain.
Alors qu’elle commençait à s’en aller, James eu une inspiration soudaine. Il se mit à courir pour la rattraper et tourna brusquement à l’angle, manquant de lui rentrer dedans.
-Alyne ! Hurla-t-il.
La jeune fille se retourna, visiblement pressé de partir.
-Quoi encore ?
Sans prévenir, il se pencha en prenant son visage entre ses mains et l’embrassa avec l’énergie du désespoir. Par la simple pression de ses lèvres contre les siennes il essaya de lui communiquer son amour, leur corps pressé l’un contre l’autre. Il la sentie se figer contre lui puis lui rendre son baiser, comme un automatisme. Retrouver ses lèvres qui lui avaient tant manqué était une bénédiction. A contre cœur, il recula et commença s’éloigner, laissant une Alyne hébété au milieu du couloir.
-N’oublie pas, je t’aime et j’abandonne pas. Je ne te laisserais pas m’échapper.
**
*
Eva se mit à courir, priant tous les dieux qu’elle connaissait pour ne pas croiser la concierge même si les risques étaient mince puisqu’elle devait être occupé dans le hall à cause du retour des élèves. Elle était en retard et pour changer c’était parce qu’elle s’était encore perdue. Son sens de l’orientation commençait vraiment à devenir inquiétant. Surtout que pendant les vacances, le château étant vide, elle s’était perdue plus que d’habitude, et ça avait au moins eu le mérite de bien faire rire Mathieu Blanc. Finalement, les autres élèves de l’échange étaient sympas et ils avaient pu parler et traîner ensemble, ce qui était rare depuis qu’ils étaient tous arrivés à Poudlard.
Essoufflée, elle donna le mot de passe à la gargouille qui gardait le bureau directorial et monta les escaliers en courant. Comme la dernière fois qu’elle était venue, les portraits accrochés aux murs dormaient pour la plupart et des bibelots s’entassaient un peu partout.
-Ah miss Covaci, vous voilà.
-Désolé, je me suis perdue.
-Encore ? S’étonna McGonagall. Vous êtes ici depuis trois mois…
-Croyez-moi, ne sous-estimer pas mon sens catastrophique de l’orientation.
McGonagall lui jeta un regard perçant par-dessus ses lunettes mais ne fit aucun commentaire. Même après trois mois passé à Poudlard, Eva n’arrivait toujours pas à savoir si elle appréciait la vieille femme. Avec son chignon strict de cheveux blancs, ses lèvres pincées et son accent écossais, on ne pouvait pas vraiment dire que la directrice avait l’air sympathique. Pourtant Eva trouvait qu’elle avait cette aura qui poussait au respect.
-La prochaine fois soyez à l’heure, se contenta-t-elle de dire. Allez s’y.
-Merci professeur.
Ne se le faisant par dire deux fois, Eva entra dans une petite pièce attenante au bureau. D’après ce qu’elle avait compris, elle avait été construite exprès pour les élèves participant à l’échange. En effet, puisque les hiboux avaient une capacité limité de vol et que de faire des trajets jusqu’au Japon ou en Inde auraient été trop fatiguant, une salle ayant pour unique objet une cheminée avait été créé. Ainsi, les élèves étrangers n’avaient qu’à venir une fois toutes les deux semaines pour parler à leur famille via le réseau de cheminette. Evidemment, cela ne les empêchaient pas d’envoyer des lettres mais ça réduisait l’effort à faire pour les chouettes et les hiboux. Il avait fallu beaucoup de persuasion pour convaincre le département des transports magiques mais ils avaient finalement accepté.
Eva s’agenouilla doucement devant l’âtre où dansait en crépitant des flammes vertes émeraude. Elle attrapa une poignée de poudre avant de la jeter dans le feu puis plongea sa tête à l’intérieur. Aussitôt elle eut l’impression d’être enveloppé dans de la fumée et sentie une forte chaleur. Toussant un peu à cause des cendres, sa vision s’éclaircie quelques secondes plus tard sur ce qui ressemblait à un bureau.
-Tiens Eva ! S’exclama un homme assis dans un fauteuil près de la fenêtre. Je me demandais si tu viendrais étant donné que tu as raté notre dernière entrevue.
-Je sais…Je suis désolé, monsieur. Ce jour-là, j’ai eu un empêchement de dernière minute.
En réalité, la dernière fois l’avait tellement traumatisé qu’elle n’avait pas eu le courage de revenir la fois d’après. Evidemment, ce n’était pas même envisageable de l’avouer, aussi essaya-t-elle de mettre autant de conviction qu’elle le put dans sa voix. Les mots du Dr Belov sur ce qu’il ferait à son petit frère étaient toujours gravés dans sa mémoire en lettre de feu. Ca l’avait tellement chamboulé qu’elle s’était retrouvée à pleurer dans un couloir le soir même jusqu’à ce que James la trouve par hasard. Inutile de préciser que le reste de la soirée était ensuite partit en vrille.
-Bien, je n’irais pas quatre chemins, reprit Belov. Où en es-tu dans ta mission ?
-J’ai découvert où est la deuxième, monsieur.
-Comment ?
-La legilimancie, comme vous me l’avez appris, répondit-elle avant de rajouter, anticipant la prochaine question, l’élève ne s’est rendu compte de rien.
Eva attendit, anxieuse. Ça lui faisait étrange de parler à nouveau en russe après trois mois entourée d’anglophone.
-Je dois avouer que je suis surpris, je ne pensais pas que tu réussirais. Et la première ? Tu as appris quelque chose de nouveau depuis octobre ?
-Non monsieur mais je pense pouvoir dire sans me tromper qu’elle est toujours avec la même personne.
-Parfait, ne manque plus que la troisième. Des pistes ?
-Aucune à part celle que vous avez trouvée l’année dernière.
Belov fronça les sourcils, l’air soudain moins enthousiasme. Il s’agitât sur son siège avant de se rapprocher de la cheminée d’un pas vif, le regard noir.
-Eva, dit-il lentement, est-ce que tu comprends l’importance de les retrouver toutes les trois ?
-Oui bien sûr mais je…
-J’ai passé quinze ans de ma vie sur ses recherches, quinze ans ! Je n’ai jamais été aussi proche du but et il est hors de question, hors de question tu m’entends, que mon projet échoue à cause d’une satané gamine qui n’arrive à rien !
-J’essaye, ok ?! S’énerva Eva. D’accord, ça prend plus de temps que vous l’aviez prévue au départ mais en attendant je suis celle qui prend les risques et vous avez besoin de moi alors j’aimerais un peu plus de reconnaissance.
-Honnêtement, je pense que tu n’as pas le choix. Notre contrat va dans les deux sens. Tu réussis ta mission et ta famille n’aura rien. Dois-je te rappeler ce qui arrivera dans le cas contraire ?
Eva ravala ses larmes de rage, trop fière pour le laisser voir que ce qu’il venait de dire l’avait atteinte plus qu’elle ne voulait bien l’admettre. Relevant la tête, elle déglutit avant de répondre.
-Non, je m’en souviens parfaitement.
-Bien. Sinon, où se trouve la deuxième que tu as découverte ?
-Dans la tombe de Dumbledore.
-Evidemment, murmura Belov plus pour lui-même que pour son interlocutrice. J’aurais dû y penser. Mais au moins nous sommes sûrs maintenant. De qui as-tu eu l’information ?
-Lily Potter.
Une expression de surprise passa un instant sur le visage de l’homme. Il avait étudié les personnes susceptibles de connaître l’emplacement des reliques avant d’envoyer Eva en Angleterre. Naturellement, la famille Potter était venue en tête de liste. Mais il n’aurait pas misé que ça soit la cadette qui finalement leur donnerait l’information. Qu’importe, de toute façon, le principal c’était le résultat obtenu.
-La Confrérie viendra te rejoindre, reprit-il, mais uniquement quand tu sauras où se trouve la pierre de résurrection. Nous avons besoin des trois, c’est clair ?
-Le carnet ne dit rien sur où elle pourrait-être ? Demanda Eva même si elle connaissait la réponse.
-J’ai envoyé Ivan vérifié l’endroit indiqué par Grindelwald en Roumanie. La pierre n’y était pas et je doute qu’elle y ait été un jour. A mon avis, Grindelwald supposait qu’elle était là-bas mais ne l’a jamais eu en sa possession. Mais étant donné que la baguette et la cape ont été en contact avec Albus Dumbledore, je serais prêt à parier qu’il en est de même pour la pierre. Elle doit être à Poudlard, c’est obligé. Et il faut que tu découvres où !
-Oui, après tout quoi de plus facile ? Railla Eva.
-Si mes infos sont bonnes, on sait déjà où se trouve la pierre. J’ai besoin d’en avoir la certitude pour que nous venions en Angleterre d’accord ? Alors rappel-moi quand tu seras sûr puis tu devras essayer de t’emparer des reliques. C’est clair ?
Comme si j’avais le choix, songea Eva. Elle observa le visage de Belov quelques secondes et sut que de toute façon il ne la laisserait pas partir. Il n’avait jamais été aussi proche de réaliser son projet insensé de réunir les reliques et elle était le moyen qu’il avait trouvé pour l’atteindre. Elle s’était trop impliquée pour reculer maintenant.
-Très clair, assura Eva. Est-ce que…je veux dire…est-ce que je peux les voir ?
-Qui ?
-Vous le savez très bien ! Je veux voir mon petit frère et ma mère, vous m’aviez promis que je pourrais.
-Non. Tu aurais dû être là au dernier rendez-vous.
Eva se mordit la langue jusqu’au sang pour éviter de lui balancer tous ce qu’elle pensait à la figure. Combien de fois avait-elle songé à dénoncer Belov aux autorités ? Malheureusement, si elle faisait ça, elle coulait avec lui désormais.
-Tu sais pourquoi la Confrérie agit comme cela, n’est-ce pas ? Dit Belov. Tu le sais, Eva ?
-Pour le plus grand bien, débita-t-elle comme un mantra.
A peine les mots eurent-ils franchit ses lèvres qu’elle se sentit expulsée de la cheminée. La conversation était terminée et encore une fois elle avait perdu sa bataille face à Belov. Dans un geste rageur, elle essuya ses larmes. Cette histoire aurait-elle une fin, par Merlin ?
**
*
-Revoilà Albus !
-Où ça ?
Rose se pencha et regarda dans la direction que lui indiquait Scorpius. En effet, son cousin se dirigeait vers eux à grand pas, l’air de mauvaise humeur.
Exceptionnellement à cause du retour de vacances des élèves, la Grande Salle était bondé malgré l’heure tardive. Le repas était déjà finit depuis une bonne heure et le couvre-feu approchait, pourtant personne ne semblait pressé de rejoindre les dortoirs. A chaque table, les conversations où tout le monde voulait raconter ce qu’il avait fait durant ses deux semaines emplissaient la pièce d’un bruit de fond permanent. Si les professeurs ne disaient rien, ce n’était pas le cas de Mrs Sullivan, la concierge, qui bougonnait dans son coin contre « ses jeunes bruyants et insupportables ».
-Tout va bien Al ? Demanda Shannon en le voyant s’affaler sur le banc en face d’elle.
-Non.
-Mais encore ?
Albus releva la tête, comprenant que ses trois amis attendaient visiblement une réponse un peu plus élaborée.
-Tu te souviens de ce que j’avais promis à Peeves pour qu’il nous fasse rentrer dans le bureau McGo ? Dit-il en se tournant vers Scorpius.
-Ouais. Il voulait un chapeau orange à carreaux avec des grelots, se souvint le blond.
-Quelle faute de goût, commenta Shannon.
-Bref, j’ai demandé à Roxanne de me le faire pendant les vacances. Du coup, je suis allé le voir pour lui donner sauf que cet idiot d’esprit frappeur me sort qu’il ne l’aime pas et qu’il en veut un autre.
Retenant un sourire, Rose compris où était le problème qui était à prévoir depuis le début.
-Peeves va te faire tourner en rond jusqu’à la fin de l’année avant de valider un chapeau.
-Quelque chose me dit que c’est son plan oui, approuva Albus. Et puis comme si ça n’était pas suffisant, devinez qui je croise près de la tour Nord ?
-Le cavalier sans tête ? Proposa Shannon.
-Très drôle. Non, Andros.
La réaction des trois futs identiques, ils grimacèrent. Le journaliste leur tapait sur le système depuis le début d’année et ça commençait vraiment à devenir invivable.
-Il a essayé de me parler mais j’ai continué mon chemin. N’empêche que j’en ai marre. Il me parle toujours de prétendu secrets sur mon père ou ma famille…
-Crois-moi, les infos d’Andros sont aussi fiables que celles d’une carte de chocogrenouille, dit Scorpius.
-Pas faux.
Ils passèrent le reste de la soirée à rigoler ensemble, heureux d’être à nouveaux réunit à Poudlard.
Voilà!!! 
J'espère que vous avez aimé et j'attends (comme d'habitude) vos commentaires auxquels je promets de répondre cette semaine je le jure!
Réaction par rapport à James et Alyne?
Sinon, la vérité s'est enfin levé sur le mystère d'Eva, du moins en partie. Une plus ample explication sera présente dans le chapitre de la semaine prochaine. Si vous n'avez pas tout compris parce que j'explique peut-être mal (j'espère pas mais c'est possible) dites-le-moi
Enfin, le prochain chapitre sera sur le match de Quidditch!!
Encore désolé de ne pas avoir eu le temps de répondre à vos commentaires, je vous présente mes excuses et bonne semaine
Ron veut parler à Scorp's!!! DANGER! DANGER! Ouf la catastrophe est éviter. J'ai hâte de lire la suite. Surtout que Alyne et James vont enfin se reparler. Je vais avoir du mal à attendre une semaine pour avoir la suite.
, peut être plus tard, mais pour l'instant c'est trop rapide 
«-Ron ! 
)
