Coucou! On est samedi donc le voici! 
Merci à tous pour vos commentaires, ils m'ont fait hyper plaisir comme d'habitude. Vous êtes juste géniaux, magnifiques, extraordinaires, sublimes, d'une générosité sans limite et...ok j'arrête 
Dianabeth, PtiteCitrouille et Melanie-letellierjenifael: je n'ai pas encore eu le temps d evous répondre, je le ferais ce soir ou demain promis! 
Ah oui, là je postes le chapitre mais je dois sortir avant que la bibliothèque ne ferme donc je préviens tout le monde vers 18H30en revenant. Donc pas d'inquiétude si vous n'avez pas reçu de message pour vous prévenir tout de suite, ça sera fait un peu plus tard 
Comme promis, voici un chapitre plus centré sur Albus!
Bonne lecture!!!!!
Chapitre XXVIII
Distraitement, Albus piocha dans le plat de pomme de terre sauté en écoutant d’une oreille le discours de la directrice. Elle rappelait à tous les quatrièmes années de bien être à l’heure en DCFM demain puisque le premier cours de duel se tiendrait dans l’après-midi. Evidemment, les élèves étaient dans un état d’excitation pas possible à la simple idée de la venue d’Harry Potter et d’un autre Auror, qui joueraient le rôle de professeur pendant deux heures. Pourtant, Albus, lui, ressentait plus un sentiment d’anxiété dont il n’arrivait pas à se défaire depuis ce matin. Le fait que son père vienne donner des cours dans sa classe lui paraissait toujours aussi étrange et déstabilisant.
L’arrivée des desserts lui remonta légèrement le moral et il se servit une généreuse part de tarte à la mélasse. En face de lui, Rose et Shannon discutaient de la nouvelle coiffure d’une des filles de leur dortoir d’après ce qu’il avait compris. Bref, rien de très intéressant en somme.
-Je reviens, déclara-t-il brusquement en se levant.
-Al ? Appela Rose, surprise. Où est-ce que tu vas ?
Albus haussa les épaules. Il voulait juste sortir prendre l’air quelques minutes. L’ambiance de la Grande Salle lui paraissait étouffante pour une fois, trop bruyante et oppressante. Alors qu’il venait de passer les immenses portes, son meilleur ami le rattrapa dans le hall, juste devant les sabliers.
-Je t’ai vu partir sans finir ton dessert, expliqua Scorpius. Comprends que ça m’a un peu étonné. Voir complètement d’ailleurs.
Un petit sourire s’esquissa sur le visage du brun à cette réplique.
-Allez Al, dis-moi ce qui ne va pas. Tu as fait la tête toute la journée…
-Rien, je me sens juste pas dans mon chaudron aujourd’hui.
-C’est à cause de ton père qui va venir ? Devina Scorpius.
-Non…Oui…Je ne sais pas…
-Ça c’est de la réponse.
Les deux garçons sortirent dans le parc et furent frappés par l’air froid de cette fin janvier. Ils n’avaient évidemment pas pensés à prendre leur cape et le vent nocturne semblait glacial après la chaleur des torches du château.
Au loin, la lune se reflétait dans le lac noir tandis que le saule cogneur agitait paresseusement ses branches. L’unique lumière, hormis celle des étoiles, venait de la cabane d’Hagrid à la bordure de la forêt interdite.
Ils marchèrent silencieusement quelques mètres avant de se poser sur un banc en pierre.
-Qu’est-ce que tu as alors ?
-Honnêtement ? Dit Albus. Aucune idée. Je ne sais pas comment réagir au fait que mon père va débarquer demain, ni comment gérer les regards qui vont forcément suivre. En plus j’ai l’impression de faire du sur place avec notre enquête sur la Confrérie Ecarlate et le Dr Belov.
-C’est faux…
-Non. On n’a rien de nouveau. Shannon s’en fiche, trop angoissée pour sa sœur et mon frère. Quant à Rose, j’ai l’impression de ne plus la voir puisqu’elle passe tout son temps libre avec toi.
Scorpius garda le silence, ne sachant pas vraiment comment prendre cette remarque. Il n’y avait aucune trace d’accusation dans la voix de son meilleur ami, juste une pointe de tristesse. Gêné, il reprit la parole, un petit nuage s’échappant de ses lèvres à cause du froid.
-Al, je suis désolé…
-Ce n’est pas de ta faute, répondit-il platement.
-Ecoute, je sais que Rose et moi on passe beaucoup de temps ensemble et que ça doit te faire étrange. Tu as passé toute ton enfance avec elle et c’est ta cousine. Mais elle ne t’abandonne pas pour autant, tu sais. La preuve, la moitié de nos conversations tourne autour de toi.
-C’est idiot non ? Je veux dire, je passe ma vie avec Rose mais pour la première fois je sens que je ne lui suis plus…indispensable ?
La réponse d’Albus sonna comme une question et encore une fois Scorpius hésita avant de se justifier.
-Ce n’est pas ça Al… Je pense juste que c’est le paradoxe de votre famille. Vous êtes tellement nombreux et fusionnels que vous en êtes venu à toujours graviter les uns autour des autres. Tu ne considères pratiquement plus Rose comme ta cousine mais comme ta meilleure amie puisque vous êtes tout le temps ensemble. Regarde, je n’ai absolument pas ce genre de relation avec Cassie, encore heureux d’ailleurs. Mon avis c’est que Rose commence à réaliser qu’elle a d’autres amis que sa famille à proprement parlé. Mais je ne vais pas te la voler. Personne ne le peut. Tous les deux vous êtes inséparables, simplement.
-Depuis quand es-tu devenu aussi sage ?
-Je l’ai toujours été, assura Scorpius avec un air hautain.
Albus secoua la tête et sourit. Il était vraiment gelé pourtant ça n’avait pas d’importance. Il était juste rassuré. Son angoisse était peut-être absurde mais il avait eu besoin d’en parler. Parfois, ça faisait du bien de pouvoir dire ce que l’on voulait sans avoir peur d’être jugé. Scorpius avait certes des défauts, malgré ça c’était son meilleur ami, aussi improbable que cette idée ait été au départ.
-Bon, si tu as finit de me livrer le fond de ton âme et tes problèmes existentiels, dit Scorpius, on pourrait peut-être rentrer, non ? Parce que là je ne sais pas si t’as remarqué mais je suis dehors sans pull au mois de janvier et en plein milieu de la nuit.
-Personne ne t’a forcé à me suivre…
-Bien sûr que si, Rose m’a obligé. Tu crois que j’aurais abandonné mon pudding à la fraise sinon ?
Une bourrasque de vent se leva, décoiffant les cheveux blonds pâles du Malefoy et ébouriffant encore plus ceux d’Albus qui ne fit même pas un geste pour les remettre en place, sachant que la bataille était perdue d’avance.
-Merci Scorp’.
-Pourquoi ? S’étonna-t-il.
-Pour être mon ami.
**
*
Le lendemain matin, Albus se leva de bonne humeur. Sa discussion hier soir avec son meilleur ami l’avait remotivé pour les cours de duel. Après s’être douché et habillé, il descendit dans la salle commune avant de s’affaler dans un fauteuil. Il eut le temps de voir défiler la moitié de ses camarades avant que Rose et Shannon ne se décident à descendre. On aurait beau dire, les filles mettaient vraiment trop de temps à se préparer le matin.
-J’ai failli attendre, dit-il, on va finir par louper le petit dej’.
-Ce qui serait une catastrophe évidemment, rigola Shannon en levant les yeux au ciel.
Alors qu’Albus se remettait sur ses pieds pour suivre les deux filles, il sursauta en sentant Rose le prendre dans ses bras sans prévenir. Perplexe, il jeta un regard interrogateur à Shannon par-dessus l’épaule de sa cousine mais elle haussa les épaules, aussi surprise que lui.
-Euh…Rose ?
-Je t’aime, tu le sais hein ?
-Ok, j’ai compris. Tu as parlé à Scorpius c’est ça ?
La rousse eut un petit sourire contrit.
-Peut-être bien.
Albus soupira et se passa une main dans les cheveux. Il ne voulait pas que Rose s’inquiète pour rien, ni qu’elle culpabilise surtout qu’elle n’avait rien à se reprocher.
-Je vais bien, Rosie, je te jure.
-Tu es sûre… ?
-Mais oui, assura-t-il. J’ai juste faim. Allez, viens.
Rose ouvrit la bouche comme si elle voulait protester mais laissa tomber et emboîta le pas à son cousin. Il avait vraiment l’air d’aller bien, ce qui ne l’empêcherait pas de le surveiller le reste de la semaine. C’était un truc entre eux de toujours veiller l’un sur l’autre.
Devant eux, Shannon descendait les marches à cloche pied, sa nouvelle lubie pour s’occuper vraisemblablement. Rose n’en revenait toujours pas de l’évolution de sa meilleure amie depuis quatre ans. Quand elle avait rencontré la petite brune, elle était toute timide, rougissait, et avait des difficultés à s’intégrer au monde sorcier. Aujourd’hui, Shannon semblait beaucoup plus épanouie et joyeuse. Elle parlait fort sans se soucier des personnes autour d’elle, faisait des blagues, se lançait sans hésiter dans des débats sur la communauté sorcière. Sa dernière idée en date était d’ailleurs que les elfes de maisons aient accès à une éducation scolaire. Rose s’était promis de ne pas laisser sa mère et Shannon en discuter ensemble sinon ça pourrait durer des heures.
Soudain, elle sentit une main sur sa taille et elle fit volte-face pour rencontrer des yeux gris qu’elle connaissait par cœur.
-Bonjour, murmura-t-elle en souriant.
Scorpius ne lui répondit même pas et l’embrassa doucement. Ça faisait longtemps que ça ne les dérangeait plus d’afficher leur couple en public, l’école entière étant désormais au courant. De toute manière, rien ne pouvait pire que la réaction de leur père donc ce n’est pas quelques élèves qui allaient leur faire peur.
-Oh ! Appela Albus depuis la porte de la Grande Salle. Vous venez oui ?
-On arrive ! Répondit Rose en secouant la tête. Il est un peu trop en forme aujourd’hui.
-Tu m’étonnes.
Soupirant, Scorpius attrapa sa main et la tira derrière lui. En entrant dans la salle, il s’assit avec ses amis à la table des Gryffondor malgré les regards noirs des autres élèves. Même s’ils s’étaient un peu habitués à voir le blond au milieu des rouges et or, ça restait mal vu par la plupart. Heureusement, personne n’osait faire de réflexion de peur de subir les représailles de la famille Weasley-Potter au complet.
La matinée passa rapidement, excepter le cours d’histoire de la magie mais ça n’avait rien de vraiment étonnant. Binns avait assommé la classe pendant deux heures sur la guerre des géants français en 1927.
Quand ils se rendirent en cours de défense contre les forces du mal, ils faillirent ne pas reconnaître la salle. Toutes les tables et les chaises avaient disparu, remplacé par une estrade dorée d’une dizaine de mètre qui trônait fièrement au milieu de la salle. Dès qu’il les vit, le professeur Davies leur fit signe d’entrer.
-Bien, je vois que vous êtes tous à l’heure.
Le « pour une fois » implicite flotta dans l’air et les élèves retinrent un sourire amusé. C’était vrai que la ponctualité n’était pas leur principale vertu.
A peine furent-ils tous assis par terre, attendant que le cours commence, que deux hommes entrèrent. Albus n’eut aucun mal à les identifier puisque le premier était son père et le second un de ses collègues qui était venu une fois ou deux à la maison.
-Potter et Grant, accueillit le professeur Davies. Moins à l’heure que mes élèves, une honte.
Harry sourit et serra la main de l’enseignant.
-Roger Davies. Tu as vieillit.
-Je ne suis pas le seul, s’amusa-t-il.
A côté de lui, Albus vit Shannon se pencher et il dû tendre l’oreille pour entendre ce qu’elle lui chuchota :
-Sérieusement ? Il s’appelle Roger ?
-Tu t’attendais à quoi ?
-Je ne sais pas, dit-elle, j’avais parié sur Ruben en voyant son initial sur mon emploi du temps.
-Fais-moi penser à jamais te demander de conseil pour le futur prénom de mon enfant, se contenta de répondre Albus en secouant la tête.
Shannon voulut répliquer mais le professeur Davies reprit la parole, ramenant le calme en une seconde. Pour une fois, tout le monde était attentif et attendait fébrilement le début du cours.
-Trêve de bavardage s’il vous plait. Commençons. Tout d’abord j’aimerais vous présenter Harry Potter, chef du bureau des Aurors, et Magnus Grant, son second. Ils ont gentiment accepté de nous donner un peu de leur temps pour venir vous enseigner le noble art qu’est le duel. Evidemment je vous demanderais à tous de faire preuve d’un sérieux exemplaire pour éviter tout accident. Je propose que nous débutions par quelque chose de simple. Tout le monde se met en duo et s’entraîne avec son partenaire pendant que Mr Potter, Mr Grant et moi-même viendront vous aider en cas de problème.
-Ca me paraît efficace, approuva Magnus Grant.
Aussitôt, les élèves se levèrent pour trouver un binôme. Albus regarda Rose et haussa un sourcil comme une question silencieuse. Sa cousine sourit avant d’acquiescer d’un hochement de tête. Elle déposa un léger baiser sur la joue de Scorpius puis suivit Albus vers un coin de la salle. Ils avaient toujours fait un bon duo en DCFM puisqu’ils avaient à peu près le même niveau, ce qui équilibrait bien les choses.
A quelques mètres de là, Scorpius et Shannon se mettaient également en place, face à face. Leur binôme à eux était moins équitable puisqu’il était généralement meilleur que la jeune fille en ce qui concernait les sortilèges. Appartenir à une vieille famille de sorcier aidait parfois.
-Bien, dit le professeur Davies. Vous êtes tous prêt ? Alors je rappelle les règles, vous devez vous entraîner à jeter des sorts à votre adversaire, naturellement sans danger grave, et vous commencerez à mon signal. Vous tiendrez vos baguettes dans la position réglementaire que nous avons apprise la semaine dernière. J’espère d’ailleurs que certains d’entre vous s’y sont exercés car ce n’était pas brillant.
Certains élèves rectifièrent leur position, mal à l’aise.
-Un…
-…Deux…enchaîna Magnus Grant.
-…Trois, termina Harry.
A peine le décompte fut-il finit que les premiers sorts fusèrent dans la salle. Albus réussit à bloquer celui de Rose grâce à son bouclier avant d’essayer de la désarmer mais sa cousine se baissa juste à temps. Un peu plus loin, Anthony Bulstrode, de Serdaigle, vacilla sur ses jambes comme s’il venait de se prendre un coup de poêle en pleine tête après avoir reçu un sort d’Eline Wood. Visiblement, il n’y avait pas qu’en Quidditch que ces deux-là étaient de vrai danger public. Albus manqua d’éclater de rire en voyant Nathalie Montague se prendre la baguette de Shannon entre les deux yeux après que cette dernière ait été désarmé par Scorpius. La baguette fit un vol plané avant de frapper la Serpentard qui fronça le nez, accentuant encore plus sa ressemblance avec un bull dogue.
-On a du boulot, se contenta de déclarer le professeur Davies.
Pendant l’heure qui suivit, les trois hommes passèrent entre les élèves pour les aider. Albus et Rose s’en sortaient plutôt bien, même s’ils se lassèrent au bout d’un moment et ne s’envoyèrent que des légers sorts sans réelle conviction.
-Encore combien de temps ? Demanda-t-il.
-Une heure normalement. Et dire que les autres ont déjà fini les cours.
Justement, le club de duel semblait susciter la curiosité car les autres élèves vinrent bientôt se masser dans la salle pour observer les quatrièmes années en pleine action. Très vite, ce furent même des professeurs qui se joignirent à eux, dont le professeur Londubat qui alla discuter quelques minutes avec Harry.
-Oh non, souffla soudain Rose.
-Quoi ? Qu’est-ce qui passe ? Je t’ai fait mal ? Paniqua Albus.
-Non, ne t’inquiète pas. Regarde juste qui vient d’arriver.
Albus se retourna et grimaça en apercevant André Andros. Le journaliste portait comme à son habitude une veste en peau de dragon d’un rouge criard et sa chevalière en rubis brillait à son doigt. Juste derrière lui voletait sa plume à papote, pointu comme une griffe menaçante. D’un geste élégant, Andros releva ses lunettes de soleil (qu’il portait tout de même à l’intérieur en plein mois de janvier !) et parcourut la salle du regard.
Albus s’empressa de se détourner, priant pour que le reporter ne l’ai pas vu.
-Rose, pitié, supplia-t-il. Dis-moi qu’il ne m’a pas vu.
-Je ne sais pas…Il vient dans notre direction.
Effectivement, deux secondes plus tard, Andros se planta à côté de lui.
-Ah ! Mr Potter ! S’exclama-t-il l’air ravie. Ça faisait longtemps. A croire que vous m’évitez.
-Je ne vois pas pourquoi…
-Il faut avouer que j’ai été fort occupé avec l’échange scolaire mais ne soyez pas inquiet, je ne vous aie pas oublié.
-Quelle chance, marmonna Albus.
-Alors ? Comment se passe ce cours de duel ?
D’un geste nerveux, Albus fit tourner sa baguette entre ses doigts et jeta un regard en biais vers Rose. Sa cousine haussa les épaules, impuissante, avant de se rapprocher en signe de soutien.
-Ça se passe bien, répondit-elle. Mais il faut qu’on s’entraîne alors si vous vouliez bien nous…
-Une petite question, coupa Andros sans paraître l’avoir écouté. Dites-moi Mr Potter, n’est-ce pas étrange que votre père, l’Elu lui-même, soit présent aujourd’hui ? Pensez-vous pouvoir prétendre être aussi doué que lui ?
-Euh…
Albus resta sans savoir quoi dire, perplexe. Toutes ses appréhensions à propos d’aujourd’hui et de ce cours de duel lui revinrent en pleine face. Heureusement, Magnus Grant, le collègue de son père, vint à son secours en interpellant le journaliste.
-Excusez-moi. Ces deux jeunes gens ont besoin de s’entraîner.
-Bien sûr, dit Andros, je vous verrais plus tard Mr Potter.
Sa plume à papote volant dans son sillage, il s’éloigna pour aller s’assoir sur une chaise au milieu des autres élèves spectateurs qui parlaient entre eux. Jordan Thomas était d’ailleurs là et s’amusait apparemment à faire des commentaires sur les duels qui se déroulaient sous ses yeux.
Magnus Grant fixa l’expression d’Albus quelques secondes et lui adressa un sourire chaleureux.
-Tout va bien, petit ?
-Ouais…monsieur, ajouta-t-il pour ne pas paraître impolie.
-Appel moi s’il revient t’importuner.
Reprenant leur combat, Albus et Rose n’échangèrent pas un mot sur ce qu’il venait de se passer. Seulement, le brun n’arrivait pas à se concentrer et se fit désarmé par sa cousine quatre fois d’affilé.
-Ok, on peut faire une pause ? Demanda-t-il.
-Pas de problème Al. Je serais avec Scorp’ et Shannon si tu me cherches.
Albus hocha la tête et se dirigea vers les personnes attroupées qui observaient le spectacle. Il repéra son frère et ses amis qui lui adressèrent des signes de la main ainsi que les élèves étrangers, dont Eva Covaci qui essayait de se fondre dans la masse. Alors qu’il allait s’assoir pour se reposer, son regard fut attiré par un petit carnet apparemment oublié. Albus le reconnut immédiatement, c’était celui que le journaliste trimbalait toujours avec lui pour prendre des notes sur tout ce qu’il voyait. Tiraillé entre sa conscience et sa curiosité, il hésita quelques secondes avant de craquer et de s’emparer du calepin.
A la date d’aujourd’hui, la feuille présentait un petit paragraphe écrit à l’encre violette.
29 Janvier 2020
Ecole de sorcellerie de Poudlard. Aujourd’hui cours de duel avec Roger Davies, le professeur de DCFM, Harry Potter, et Magnus Grant. Les élèves ne semblent pas très doués, voir complètement incompétents. Et dire que c’est l’avenir de la société sorcière.
Cas particulier : Scorpius Malefoy qui n’osent pas user de magie noire en présence de témoin même si personne n’est dupe. Albus Potter ne fait pas honneur à la réputation familial (note à moi-même : vérifier qu’il n’a pas été adopté). Un certain Anthony Bulstrode a manqué de me crever un œil. Sa partenaire, Eline Wood, saigne du nez mais les professeurs présents sont complètement dépassés pour s’en apercevoir ce qui montre leur totale incompétence. Seule réussite de ce cours de duel : la décoration de la salle. Je mettrais bien cette estrade chez moi pour les réceptions, ça ferait classe.
Albus relut la ligne le concernant, abasourdi. Voilà précisément la raison pour laquelle ce club de duel l’angoissait tant. Son père étant ici, tout le monde le comparerait à lui. Et qu’est-ce qu’il pouvait bien avoir d’extraordinaire, lui, du haut de ses quatorze ans et avec son air gringalet face au sauveur du monde sorcier ? Une crampe à l’estomac, Albus reposa le carnet.
Brusquement, il vit du coin de l’œil une silhouette mince aux cheveux roux s’assoir à côté de lui.
-Coucou Al ! Lança Lily avec un grand sourire. Alors, tu t’amuses bien ?
-Si on peut dire…
-Je t’ai vu avec Rose. Vous vous débrouiller bien !
-Merci.
Sa petite sœur ne parut pas remarquée sa voix sans timbre, trop occupé à rire en écoutant Jordan faire des blagues en imitant Anthony Bulstrode et Eline Wood qui se disputaient après un sortilège raté.
Il ne restait qu’une demi-heure de cours quand le professeur Davies demanda à tous les quatrièmes années de revenir s’assoir face à lui. Le silence revint immédiatement dans la salle.
-D’après ce que j’ai pu voir, ce n’est pas si mal. Certains se débrouillent bien, des efforts seront à fournir pour d’autres mais le niveau global est plutôt satisfaisant. J’aimerais remercier une fois encore Harry Potter et Magnus Grant qui sont venus nous aider aujourd’hui. Alors, puisqu’il nous reste peu de temps avant la fin du cours, je propose que deux d’entre vous nous propose une démonstration de duel.
Une vague de murmure parcourut les élèves, partagés entre l’excitation de ce qui allait suivre et la peur d’être choisit. C’était un peu comme une interro surprise qui leur tombait sur la tête. Le professeur Davies fit durer le suspense quelques secondes avant de choisir.
-Mr Zabini, venez, vous serez notre cobaye.
Dylan Zabini soupira et ronchonna mais se leva tout de même. Les Serpentard l’encouragèrent en applaudissant pour lui donner du courage. Passer devant toute la classe à l’improviste n’était jamais facile après tout.
-Pour être son partenaire…Voyons, qui allons-nous prendre ?
-Je peux faire une suggestion ? Intervint André Andros depuis son poste d’observation.
-Pourquoi pas, répondit le professeur. Allez-y Mr Andros, c’est à vous que revient le choix.
-Albus Potter ! Proposa-t-il immédiatement.
Albus se crispa et, incrédule, se retourna pour fusiller le journaliste du regard. Comment osait-il ? Il sentit le regard de tous ses camarades peser sur lui et son ventre se serra. Franchement il aurait préféré être avalé par le sol que de monter sur cette fichue estrade en cet instant précis. Rose lui tapota l’épaule en signe de réconfort. De mauvaise grâce, Albus se leva donc, ignorant l’attention collective braqué sur lui, particulièrement celle de son père. Le cœur tambourinant à toute vitesse dans sa poitrine, il fit face à Dylan Zabini qui ne paraissait pas très rassuré non plus. Au moins lui n’avait pas la pression d’avoir son père dans la salle.
Les deux garçons se saluèrent et brandirent leur baguette dans un geste précis.
-A mon signal, dit le professeur Davies. Attention…C’est parti !
-Expelliarmus !
-Confugo !
-Protego !
Albus vacilla et évita le sortilège de son adversaire. Aussitôt il riposta mais Zabini se baissa juste à temps et le sort alla frapper le lustre accroché au plafond qui se balança dangereusement dans un grincement sinistre.
-Stupefix !
-Rictusempra !
Jetant tous les sorts qui lui passaient par la tête, Albus essaya de prendre l’avantage. Seulement Zabini n’avait pas l’intention de se laisser faire et répliquait aussi vite et aussi fort qu’il le pouvait. Personne n’osait parler dans la salle et les personnes présentes suivaient le duel comme un match de ping-pong, alternant entre les deux adversaires. Mais le regard dont Albus avait terriblement conscience était bien entendu celui de son père qui se tenait sur sa droite à côté de son professeur. Dans le « public » massé aux portes de la salle, James l’encouragea en criant son nom. Il ne devait plus rester que cinq minutes, ce n’était plus très long après tout.
-Locomotor Mortis !
Le maléfice ricocha contre le bouclier du Serpentard.
Soudain un jet de lumière bleu sortit de la baguette de Zabini et atteignit Albus au ventre. La respiration coupée, il se plia en deux de douleur. Evidemment, son adversaire en profita et quelques secondes plus tard le désarma, sa baguette lui échappant des mains. Le duel était finit. Et il avait perdu. La gorge sèche, Albus se redressa, déçu.
-Définitivement, il n’a pas le talent familial, commenta André Andros de façon nonchalante.
La phrasa sembla résonner dans le silence ambiant et Albus eut l’impression de se prendre un nouveau coup au ventre. Tout le monde avait entendu la remarque du reporter, regardant avec avidité sa réaction. Les larmes lui montèrent aux yeux. Andros avait raison. Il n’avait pas l’audace de James, la volonté de Lily, le courage de ses parents. Il était juste Albus.
D’un bond, il descendit de l’estrade sans se soucier de Zabini qui venait à sa rencontre. Ce n’était pas le moment.
-Mr Potter, dit le professeur Davies, revenez tout de suite.
Mais Albus l’ignora et se dirigea vers la sortie. Il n’avait vraiment pas envie d’entendre Andros lui rappeler à quel point il était nul face à son père. Bousculant les élèves attroupés, il sentit les larmes couler sur ses joue et accéléra, fendant la foule. Il y avait trop de bruit, trop de monde, trop de responsabilité dans cette salle.
-Albus ! L’appela Harry. Albus !
Un sanglot lui nouant la gorge, il passa les portes.
-Albus !
Voilà!
J'entends déjà d'ici Cazolie dire "Albus, mon bébé-chat, viens dans mes bras"
N'oubliez pas, j'attends vos avis, commentaires, images ect avec impatience comme chaque semaine!!
Ah oui! Petite anecdote qui m'a rire et que j'avais envie de partager. Genre hier, je lisais une fanfiction, normal quoi. Et un truc m'a juste fait éclater de rire c'est que d'habitude le surnom d'Albus c'est "Al", ok? Bah là c'était "Bubus"! Ca m'a trop fait rire en fait parce que je m'y attendais vraiment pas
Bref, j'arrête de vous raconter ma vie.
Gros bisous et à samedi prochain!!!!!!!!
Elle avait qu'à faire attention à ses fréquentations au lieu de se la jouer victime-dépassée-par-sa-situation 
. Pourquoi pas ? ça change un peu des personnages hétéros 
.
je suis la seule a réaliser.... CA VEUT DIRE QUE JAMES VA SE FAIRE VIRER DE SA PLACE DE CAPITAINE ????? 