Salut! Bon je suis en pleine déprime rien qu'en pensant à mes trois heures de philo lundi dès 8h du matin. Sérieusement, c'est même pas humain! Mr Jacquemain, sachez que si vous passez par là (peu probable mais bon) je hais vos cours matinaux de trois heures avec un DST direct! 
Sinon voici donc le nouveau chapitre après notre petite pause des vacances. Au cas où, voilà un petit rappel pour vous remettre dans le bain 
:
*Albus, Shannon, Rose et Scorpius mènent toujours leur enquête sur la Confrérie Ecarlate et le Dr Belov même si ça n'avance pas vraiment.
*Eva Covaci est à la recherche des reliques sous les ordres du Dr Belov qui la fait chanter avec sa famille. Elle fait elle-même chanter Louis pour qu'il l'aide à trouver la pierre de résurrection en menaçant de révéler son homosexualité.
*James et Alyne sont toujours en froid.
*Un bal pour la st-valentin aura lieu le 14 février, c'est la coutume française de Mathieu Blanc.
Bonne lecture 
Chapitre XXX
Nerveusement, Eva fit tourner entre ses doigts l’ourlet de sa robe de sorcière. Ça allait bientôt faire dix minutes qu’elle attendait dans cette salle de classe vide et elle commençait légèrement à s’impatienter. Elle n’avait pas eu de nouvelle du Dr Belov depuis la dernière fois pourtant la pression liée à sa mission se faisait quand même sentir. A vrai dire elle était terrifiée. Non seulement il y avait la vie de sa famille en jeu mais la sienne aussi. Elle était allée tellement loin dans cette histoire qu’elle pourrait finir en prison ou être accusé de complicité dans cette affaire. Le pire, c’est qu’elle ne savait même pas exactement pourquoi. Certes ; son but était de trouver les reliques de la mort pour la Confrérie et surtout Belov mais elle n’avait aucune d’idée à quoi elles pourraient bien servir une fois en sa possession. D’après les éléments qu’elle avait réussi à glaner de temps en temps, Belov était obsédé par les reliques depuis près de vingt ans, depuis qu’il avait mis la main sur un carnet ayant appartenu à Grindelwald lui-même où il avait consigné ses recherches sur les reliques. Belov avait été alors fasciné par les trois objets, leur puissance et la magie dont elles étaient capables. Depuis, il n’avait eu que cette idée en tête : les réunir et les posséder. C’est ainsi que la Confrérie Ecarlate était née. Le paradoxe résidait dans le fait que la plupart de ses membres ne connaissaient même pas les véritables intentions de leur chef ni l’existence des reliques. Belov les envoyaient sur des pistes pour les trouver, souvent par équipe, où une seule personne connaissait la vérité. Pendant que les autres perpétuaient des attaques en visant la communauté sorcière, cette personne de confiance cherchait les reliques sans que personne ne s’en aperçoive dans le chaos ambiant. C’était à cela que servait les attentats. L’attention des autorités était tellement focalisée sur les attaques que les Aurors ne comprenaient pas le réel objectif. Eva savait que seulement une dizaine de personne, tous des proches de longues dates de Belov, avait connaissance des reliques. Elle-même ne s’était retrouvée embraquée là-dedans qu’à cause de sa mère au départ. Aujourd’hui, inutile de préciser qu’elle le regrettait amèrement.
Alors que la sonnerie annonçant le déjeuner retentissait dans le château, la porte de la pièce s’ouvrit en grinçant de façon sinistre et Eva se précipita aussitôt sur la personne.
-Surtout ne soit pas l’heure !
-Désolé, s’excusa Louis, essoufflé. J’étais avec…
Il s’arrêta au milieu de sa phrase et détourna les yeux.
-Avec Oliver ? Compléta-t-elle. N’ai pas honte, tu sais. Je trouve que vous allez bien ensemble.
-Ca m’aurait fait plaisir si ça ne venait pas de la part de la fille qui me fait chanter avec ce secret.
-Franchement, il suffirait que tu le révèles au grand jour et je n’aurais plus rien pour te faire chanter comme tu dis.
-Ecoute Covaci, tu ne sais pas de quoi tu parles d’accord ? Rétorqua-t-il sèchement.
-Evidemment, tu es Louis Weasley, le grand incompris n’est-ce pas ?
Louis serra les dents, se retenant de lui cracher ses quatre vérités à la figure. Contrairement aux autres membres de sa famille, il n’avait jamais rien eu contre la bulgare. C’était tout juste s’il ne la trouvait pas froide mais à part ça, il n’avait rien à lui reprocher. Jusqu’à maintenant. Ce petit jeu s’était installé depuis une semaine mais elle l’agaçait déjà prodigieusement.
-Bien, après cette débâcle de sentiment, pouvons-nous passer à ce pourquoi nous sommes ici ? Demanda-t-il sarcastiquement pour changer de sujet.
Eva se reconcentra immédiatement et repoussa ses mèches brunes qui lui obstruaient la vision pour pouvoir regarder le jeune homme dans les yeux, implacables.
-Qu’est-ce que tu as trouvé ?
-J’ai essayé d’en savoir plus sur la pierre de résurrection, comme tu me l’as demandé. Tu avais raison, elle est bien en possession de ma famille ou du moins elle l’était. D’après ce que j’ai compris, mon oncle Harry l’a eu entre les mains pendant la guerre ou la Bataille de Poudlard…
-C’était il y a 23 ans !
-Laisse-moi finir. Je n’en sais pas plus en ce qui concerne cette période mais par contre, j’ai appris d’autres choses. Pendant sa première année ici, il y a trois ans, Albus a trouvé la pierre. C’est une longue histoire qui implique un mangemort ou un truc comme ça, crois-moi tu n’as pas envie de savoir.
-Albus ? Répéta-t-elle, surprise. C’est lui qui a la pierre ?
-Bien sûr que non ! Tu crois vraiment qu’on lui aurait permis de garder une chose aussi précieuse ? Bref, en tout cas, après cet épisode, ce sont mes oncles Harry et Ron avec ma tante Hermione qui l’ont récupéré. Et ils ont vraisemblablement décidé de la cacher quelque part.
-Où ça ?
-C’est là qu’arrive le problème. Je n’en ait pas la moindre idée…
Pour être honnête, Eva s’en doutait légèrement. La pierre ne pouvait pas être accessible au premier venu et avait donc dû être mise en sécurité. Réfléchissant à toute vitesse, la vision d’une conversation qu’elle avait eue avec le Dr Belov cet été, avant son départ, lui revint brutalement en mémoire. Il fallait qu’elle obtienne une confirmation.
-J’ai peut-être des pistes à te proposer…
-Je t’écoute.
-D’abord, il y a la possibilité qu’elle soit chez eux, dit-elle. Qu’un des trois garde la pierre avec lui. Deuxième option : la pierre pourrait avoir été remise à la place où elle était ces vingt dernières années, même si on n’en a aucune idée. J’ai une autre possibilité mais on verra ça plus tard, vérifions d’abord ces deux-là.
-Je suppose que par « vérifions » tu parles de moi ?
-Mais c’est qu’il est perspicace en plus ! Bien, je te laisse deux semaines pour essayer d’en découvrir d’avantage ok ?
-Seulement deux semaines ? S’indigna Louis.
-Le temps joue contre nous, on doit faire vite. Et non, ajouta-t-elle, tu ne sauras pas pourquoi.
Louis n’insista pas, pressé de partir. Il faisait ça à contre cœur et n’avait aucune envie de passer une minute de plus dans cette salle de classe vide aux allures lugubres. Quelques soit les plans de la jeune fille, il voulait s’en mêler le moins possible.
En le voyant partir, Eva frissonna. Elle n’aimait pas se retrouver seule comme ça. Normalement, elle aurait dû débuter les cours de magie avec Lily aujourd’hui mais la petite rousse avait dû annuler à contre cœur pour pouvoir terminer un devoir particulièrement long qui était à rendre pour demain. Ramassant ses affaires, Eva se dirigea vers la tour de Gryffondor. Elle n’avait pas parlé à Louis de sa dernière possibilité sur l’endroit où pourrait se trouver la pierre de résurrection pourtant cette idée était la plus ancienne, trouvée par Belov lui-même il y un an, il avait carrément monté un plan dans l’hypothèse qu’elle se révèle vrai. Sauf que pour le moment, elle voulait explorer d’autres pistes. Ça valait mieux que d’être obligé d’avoir une nouvelle entrevu avec Belov.
**
*
Il n’y avait pas que pour la mission d’Eva que le temps était compté. En effet, le bal organisé pour la st-valentin était prévu pour dans deux semaines et tout le monde cherchait activement un cavalier ou une cavalière. Si pour les couples, ça n’avait pas posé problème, les célibataires avaient plus de mal. C’était devenu quotidien dans les couloirs de voir des déclarations ou des invitations toutes plus épiques les unes que les autres. Par conséquent, il y avait également beaucoup de refus en direct plus ou moins en douceur qui faisait de bons divertissements pendant les interclasses.
-Albus ! Héla une voix.
Surpris, il se retourna pour voir Eline Wood, une Serdaigle de son année qui jouait dans l’équipe de Quidditch, courir vers lui.
-Salut.
-Euh…Désolé de te déranger, s’excusa-t-elle en souriant, mais je voulais te demander quelque chose.
-Ah bon ?
A côté de lui, Rose, Shannon et Scorpius levèrent les yeux au ciel et lui donnèrent un coup de coude chacun. Ce qui en faisait trois dans les côtes en fait.
-Aïe ! S’exclama-t-il. Mais ça va pas ? Qu’est-ce qui vous prend ?
-Je laisse tomber, déplora Shannon avant de s’éloigner en direction de son prochain cours.
Perplexe, Albus haussa les épaules puis se tourna à nouveau vers Eline qui attendait sagement qu’il daigne lui accorder un peu de son attention.
-Pardon, tu disais ?
-Pas de problème, rassura-t-elle. Je voulais juste te demander…tu vas au bal organisé pour la st-valentin ?
-Peut-être, je ne sais pas encore.
-Oh…et, ça te dirais de venir avec moi ?
-Où ça ?
Eline parut surprise.
-Bah au bal !
-Ah…oh…dit-il en comprenant enfin la discussion.
Il se sentit soudain très seul et piégé dans ce couloir face à la jeune fille qui attendait vraisemblablement une réponse. A vrai dire, il n’avait pas réellement réfléchit à la possibilité d’avoir une cavalière. Son idée de départ était de faire comme en première année, c’est-à-dire d’aller au bal en bande d’amis. Sauf que cette fois, Scorpius et Rose s’y rendaient en tant que couple et Shannon avait déjà eu plusieurs demandes, réfléchissant toujours.
-Ecoute Eline, je ne suis pas sûre que…
-Tu as déjà une cavalière c’est ça ?
-Non pas du tout ! C’est juste…
Il ne termina pas sa phrase, ayant la nette impression de s’enfoncer lui-même. Le regard d’Eline le conforta dans ce sentiment et il préféra garder le silence. Au bout de quelques secondes de malaise, la jeune fille finit par tourner les talons après un bref au revoir et Albus soupira. Bon sang, qui avait eu cette stupide idée de bal ?
Son sac sur l’épaule, il commença à se diriger sans enthousiasme vers la bibliothèque dans le but d’emprunter un livre mais fut stopper au quatrième étage par un attroupement d’élève. Se dressant sur la pointe des pieds, il essaya de voir par-dessus les têtes et repéra enfin Jordan Thomas qui visiblement avait un genou à terre devant une Katerina Donnelly rouge tomate.
-…tu es le soleil de ma vie, était-il en train de déclarer, sans toi je ne pourrais pas vivre. C’est pour ça que je voulais te demander, aujourd’hui, solennellement si tu accepterais…
Tout le monde retint son souffle.
-…d’être ma cavalière pour le bal ?
-Evidemment !
Rayonnant, Jordan se releva et embrassa passionnément sa petite amie. S’il y avait bien un couple qui durait dans cette école c’était bien eux. D’ailleurs, les élèves autour applaudirent en sifflant, heureux du spectacle.
Et comme apparemment aujourd’hui était le jour des demandes, Albus faillit avoir une attaque quand Dominique et Logan lui tombèrent dessus au détour d’un couloir. Il n’eut pas le temps de faire un geste avant de se faire attraper par le col de son t-shirt et être plaqué contre le mur par sa cousine, toute en délicatesse évidemment.
-Mais…
-On a un problème Al, dit-elle d’emblée. Et non, ça ne peut pas attendre.
-Je ne sais si tu as remarqué, enchaîna Logan, mais en ce moment tous les élèves font leurs demandes pour le bal.
-C’était dur à manquer…
-Certes. Mais là n’est pas la question. Il y a dix minutes c’est déroulé une catastrophe d’ampleur internationale !
Albus haussa un sourcil, sceptique.
-Rien que ça vraiment ?
-Bon d’accord, se corrigea-t-il, d’ampleur poudlarienne. Tu connais Mathieu Blanc ?
-Le français ?
-Lui-même, confirma Dominique. J’ai peut-être fait l’erreur de dire à Alyne qu’il s’intéressait un peu à elle et du coup quand il lui a demandé d’aller au bal cette idiote a dit oui. Je crois qu’elle n’a pas vraiment réfléchit d’ailleurs mais maintenant c’est trop tard. Sauf que notre objectif c’était de remettre James et Alyne ensemble, pas le contraire !
-D’ailleurs, je tiens à préciser qu’avec Emily vous ne vous êtes pas vraiment investit dans notre plan ! Dit Logan. Entre Emily qui jouait au garde du corps et toi qui lui parle d’autres garçons, comment veux-tu qu’on y arrive ?
-Ne me jette pas la pierre ! Je te rappel qu’on est ses amis, qu’on essaye de protéger Alyne et de lui changer les idées.
Voyant que la dispute partait dans un débat animé qui allait sûrement durée, Albus décida de se manifester à nouveau.
-Euh…désolé, mais, en quoi ça me concerne ?
-Il faut que tu nous aides. En fait, tu vois, James n’est pas vraiment au courant…
-Du moins pas encore, dit Dominique.
-Donc vous voulez que je lui annonce qu’Alyne va au bal avec Mathieu Blanc, histoire que vous ne preniez pas toute sa colère sur vous ? Résuma-t-il.
-C’est ça ! Ravie que tu ais compris, Al !
Albus le sentait mal cette histoire. Sérieusement, il ne pouvait pas être tranquille, loin des drames amoureux de sa famille ? Parce qu’après Rose et Scorpius, ça commençait à devenir une habitude. Il avait vraiment une tête à réconcilier tout le monde ? A croire que sa famille s’imaginait qu’il était une sorte de psychologue gratuit.
-C’est hors de question, dit-il. Je veux bien lui parler après pour lui remonter le moral mais je vous laisse le soin de lui annoncer pour Mathieu Blanc. Je tiens encore un peu à la vie.
-Mais…tenta de protester sa cousine.
-Bonne chance !
Sur ces bonnes paroles, il s’éloigna sous l’air dépité des deux autres qui recommençait à rejeter la faute l’un sur l’autre.
Reprenant sa route, Albus se demanda comment cette année pouvait être aussi mouvementé. Même ses notes s’en ressentaient et il n’avait pas hâte de recevoir son bulletin en fin de trimestre. Il était sûr que sa mère allait faire une attaque, surtout que d’habitude le sien rattrapait un peu celui de James dont les notes variaient en fonction de ses humeurs. Quant à Lily, disons qu’elle avait tendance à choisir ses matières, c’est-à-dire à ne travailler que dans celles qui lui plaisaient et à délaisser les autres. Bon avec un peu de chance, son père le défendrait, c’était toujours lui le « parent cool » à la maison même s’il savait se montrer sévère quand il le fallait.
Soudain, Albus vacilla en sentant son épaule heurter quelqu’un.
-Désolé…commença-t-il.
-Non, c’est moi, je ne t’avais pas vu.
Surpris, il releva les yeux en reconnaissant cette voix à l’accent des pays de l’est.
-Eva. Comment ça va ?
-Oh tu te souviens de mon existence d’un coup ? Tu ne m’évites plus ?
-Euh…
-Excuse-moi, se reprit-elle en se passant une main dans les cheveux. J’ai eu une dure journée.
Albus ne pouvait pas lui en vouloir, lui-même se disait justement que cette journée était décidément très longue et étrange. A croire qu’un simple bal pouvait donner une atmosphère complètement folle au château.
-Tu allais où ? Demanda-t-il, histoire de faire durer la conversation.
-Aucune idée. Je crois que je voulais retourner à la salle commune de Gryffondor mais je me suis perdue. Encore. Du coup je me disais que j’allais peut-être aller faire une promenade dans le parc.
-Par ce temps ?
Effectivement, en jetant un coup d’œil par la fenêtre, Eva s’aperçut que la neige s’était remise à tomber. Les flocons tourbillonnaient, emportés par un vent qui devait sans aucun doute être glacial. L’hiver semblait ne pas vouloir s’en aller et tout le monde commençait à en avoir marre de la neige qui ne cessait pas depuis décembre.
-Bon peut-être pas finalement, se ravisa-t-elle. Et toi ? Qu’est-ce que tu faisais ?
-Je reviens de la bibliothèque, j’ai assisté à une magnifique demande pour le bal et je me suis fait presque agresser par ma cousine qui voulait que je règle un problème avec mon frère.
-Tu sais quoi ? Je ne connais ta famille que depuis quatre mois mais je me dis de plus en plus que vous êtes complètement timbrés.
-Pour le coup, tu n’as pas tort. Et ta famille à toi ? Elle est comment ?
Il remarqua que la jeune fille s’était tendu à cette question mais elle répondit malgré tout, d’un air qu’elle essayait de rendre nonchalant.
-Ma mère et moi on ne s’entend pas très bien. C’est surtout ma faute en fait, je lui en ait voulu quand mon père est parti. J’ai un petit frère aussi, Alexeï. Il a six ans et il est adorable.
-Il te manque ?
-Tu ne peux pas savoir à quel point…murmura-t-elle si bas qu’il dût tendre l’oreille pour l’entendre. Bref, assez parler de moi. Tu as vu ta sœur aujourd’hui ?
-Lily ? Euh non mais je pense que je vais la voir tout à l’heure dans la salle commune.
-Tu pourras lui dire que notre cours de demain sera décalé à jeudi ? J’ai des trucs à faire.
Albus mit quelques secondes à comprendre, se remémorant le soir de noël pendant les vacances.
-Tu lui donnes des cours de combat, c’est ça ?
-Oui mais on va passer à des cours de magie maintenant. Ca pourra l’aider. Sinon, tes vacances se sont bien passées ?
-Bruyantes. Très bruyantes. M’enfin, j’ai l’habitude. Et toi à Poudlard ? Pitié dis-moi que tu as réussi à prendre une photo de McGo avec un bonnet de noël !
Eva éclata de rire, ce qui changeait tellement de son expression froide de d’habitude qu’Albus resta surpris un instant. C’est fou ce qu’un simple sourire pouvait transformer une personne. Il s’était déjà fait la remarque pour Scorpius qui sous son visage aristocratique pouvait se révéler incroyablement chaleureux, particulièrement quand Rose était dans son champ de vision d’ailleurs.
-Désolé de te décevoir mais malheureusement non. Par contre Mathieu nous a chanté des chansons de noël en français. Crois-moi, je n’ai jamais entendu quelqu’un chanter aussi faux !
-Mathieu Blanc…Encore lui évidemment, marmonna Albus.
-Quoi ? Tu ne l’aimes pas ?
-Moi ça va, c’est mon frère qui va bientôt le détester.
Perplexe, Eva fronça les sourcils, plus très sûre de suivre la conversation.
-Alyne a accepté d’aller au bal avec lui, expliqua-t-il.
-Par Merlin… James va faire une attaque.
-Tu m’étonnes, déjà que la situation n’était pas au beau fixe. Enfin je veux dire, tenta-t-il de se rattraper en voyant le visage de la jeune fille se décomposer, ce n’était pas de ta faute…
-Sérieusement ? Rétorqua-t-elle.
-Bon d’accord c’était de ta faute.
Le ton fataliste d’Albus réussit à arracher un sourire à la bulgare. Ça faisait du bien pour une fois qu’une personne arrive à rire de cette histoire plutôt que de lui jeter des regards de reproches à longueur de journée.
-Je sens que ce bal de la st-valentin ne va pas être simple, dit-elle.
-Entièrement d’accord. En fait, tu y vas avec qui ?
-Aucune idée. Personne ne m’a demandé pour l’instant. Et toi ?
-Une fille mais je crois que je l’ai repoussé sans vraiment de délicatesse. Je suis un cas désespéré.
Un léger silence s’installa après cette déclaration. Se creusant la tête pour trouver un nouveau sujet de conversation, Albus eut soudain une idée qui germa dans son esprit.
-Ne te sens surtout pas obligé d’accepter mais ça te dirait qu’on aille au bal ensemble ? Ça nous éviterait de chercher quelqu’un d’autre et de se faire ennuyer pendant deux semaines…
-Oh…souffla Eva, surprise.
Elle ne savait pas vraiment quoi répondre à cette proposition qu’elle n’avait absolument pas vu venir. Après tout, elle n’avait pas beaucoup parlé avec Albus depuis qu’elle était arrivée puisqu’il avait eu tendance à l’éviter mais malgré ça il avait toujours été gentil avec elle. En plus, il fallait bien avouer qu’il possédait des yeux verts magnifiques, ce qui ne gâchait rien. Quitte à se rendre au bal, il valait mieux que ça soit avec un garçon comme lui.
-Si tu ne veux pas…s’empressa-t-il d’ajouter.
-Non ! Enfin je veux dire oui ! J’aimerais bien aller avec toi.
-Vraiment ?
Lui-même avait l’air surpris qu’elle accepte.
-C’est génial ! Bon…à plus tard.
Amusée, Eva regarda le jeune homme s’éloigner d’un pas léger. Finalement elle avait trouvé un cavalier et ce n’était même pas prévu dans son plan pour trouver les reliques, ce qui lui faisait du bien pour une fois. Au fil des mois elle s’était vraiment rapprochée de certaine personne, notamment les autres élèves étrangers ou Lily. Albus faisait partie de ses personnes qu’elle appréciait et il avait la particularité d’être une des premières personnes avec qui elle avait parlé.
Finalement cette journée n’était pas si terrible qu’elle l’avait cru.
Ok je sens que vous allez me détester mais ne vous inquiétez pas, dites-vous que je sais ce que je fais 
L'excuse où t'es forcément obligé de me faire confiance
Comme d'habitude, j'attends vos commentaires avec impatience! Je compte sur vous pour me distraire de la pensée atroce des trois heures de philo qui m'attendent lundi
Un énorme merci de continuer à lire cette fanfic, je vous adore!!!!!!
mais courage mon BUBUS, je suis avec toi moi !!!