☼ ℙrésage de Sang ☼ ~

[naji2807]

Merci Sweet, je suis contente qu'elle te plaise ^^ encore merci ^^
Pour ce qui est de la pib je vais voir ce que je peux faire mais de toute façon pour le moment c'est les vacances donc c'est normal qu'il n'y ait pas beaucoup de monde

[Tiine]

Est-ce que tu as déjà une idée de la sous-classe que tu souhaites prendre ? (Voyant/Mage/Prêtre)
Merci en tout cas pour l'intérêt que tu portes à notre Rp, et bien sûr n'hésite pas pour les questions

Merci de l'accueil Jenifael ! Ecoute j'hésite encore pour la sous classe mais je pense que je vais plutôt partir sur une prêtresse si je change d'avis je te ferai signe !

[Jenilana]

Naji (ça ne te dérange pas ?) : Ta fiche est superbe, je l'aime beaucoup ! En ce qui me concerne elle est validée aussi

Tiine : D'accord, oui c'était juste pour savoir où t'inscrire dans la liste haha, mais tu peux toujours changer d'avis

[naji2807]

Jenifael27 Oui tu peux et est ce que je peux raccourcir ton pseudo en Jeni? ^^ en tous cas merci pour tes compliments ^^

[SweetKhaleesi]

Petit Rappel

Je continue d'ajouter des détails et des questions dans les fiches et la F.A.Q, veillez à lire et repasser dessus de temps en temps .

[SweetKhaleesi]

Hell-eau ! Un peu de fantaisie, cool !

Je souhaite réserver une sirène !

Elle sera d'alignement (chaotique) neutre selon son humeur, si possible. Elle adorera Loth, son dieu (c'est un poisson comestible la lotte, non ?)

Mon avatar sera Viktoriya Novikova.

Je vous poste la fiche dès que possible.

Youpi! Bienvenue parmi nous!
Jenifael t'ajoutera à la liste des inscrits dès qu'elle verra ton message ^-^. Je suis si contente! Je ne crois pas qu'on ait de RP en commun non plus donc c'est cool.

On attend ta fiche avec impatience ^w^

[Jenilana]

Jenifael27 Oui tu peux et est ce que je peux raccourcir ton pseudo en Jeni? ^^

Oui bien sûr

Je souhaite réserver une sirène !

La place est réservée pour toi ! Bienvenue

[SweetKhaleesi]

SONDAGE

J'amène à votre attention que j'ai créé un sondage pour savoir quand nous commencerons à RP. Les inscriptions sont toujours ouverte et je sais que Nithael finit son mémoire autour de la mi-août, j'ai donc ajusté les choix en fonction de ces contraintes.

Votez S.V.P ♡
- Sweet'

[Tiine]

@Sweet et Jenifael : J'ai pas mal avancé ma fiche et je peux vous confirmer quelques détails : l'avatar sera Elizabeth Winstead, elle sera dans l'alignement Bon-Neutre et suivra le culte de Mirella ! Voili voilou !

[Jenilana]

@Sweet et Jenifael : J'ai pas mal avancé ma fiche et je peux vous confirmer quelques détails : l'avatar sera Elizabeth Winstead, elle sera dans l'alignement Bon-Neutre et suivra le culte de Mirella ! Voili voilou !

Super, merci ! J'ai hâte de voir ta fiche

[Tiine]

Aélis Taríngs



23 ans
Humaine/Elfe Hybride
Prêtre
Culte de Mirella
Bon-Neutre




Ma chère Aélis,

Je t'écris ces lignes pendant que tu dors paisiblement à côté de moi. Tu es encore trop jeune pour pouvoir lire cette lettre tout de suite, mais un jour tu l'ouvriras et peut être que tu comprendras beaucoup de chose à propos de ta naissance et de l'importance que tu as pour moi.

Je vais te raconter l'histoire de deux jeunes gens. Ils s'appelaient Isaac et Elenna. Il était humain, elle était elfe. Il vivait dans notre petit village nommé Germio, elle habitait la forêt d'Elmoore.
Il s'est aventuré un jour dans la forêt, attiré par les fantastiques animaux qu'on puisse y trouver, et elle était sortie de sa cité. Ils se sont rencontrés au bord de la rivière. Elle était méfiante vis-à-vis de cet inconnu, mais il a été touché par sa délicatesse et elle a été émue par sa maladresse.
Mais je te vois déjà levé les yeux au ciel en prétextant que cette histoire est trop sentimentale pour toi. Mais pourtant il s'agit bien de ton histoire.
Mais dans chaque histoire, il faut bien que le bonheur s'achève à un moment ou un autre.
Tu connaîtras notre village en grandissant, petite Aélis, tu apprendras à contempler la grande forêt des elfes qui borde notre hameau. Tu apprendras à reconnaître chaque catégorie de métaux que nous forgeons au fil du temps. Et tu apprendras également que notre présence ne ravi pas nos voisins elfiques. Nous utilisons les arbres de leur précieuse forêt pour alimenter nos forges.
Ils décidèrent de s'enfuir tout les deux, pour prendre un nouveau départ. Ils ont pu construire une petite cabane où ta mère passa une grossesse paisible.
Mais le malheur les a rattrapé... je savais que l'ancien chef de notre village en voulait personnellement à ton père. Ce tye haïssait les elfes et il voulait faire payer à Isaac le fait de fraterniser avec eux. C'était un pauvre fou...et il s'est mis à traquer tes parents, accompagné de deux brutes du village. Isaac était comme un frère pour moi, j'aurais donné ma vie pour le sauver.

Si j'avais été plus rapide, j'aurais pu les stopper...j'aurais pu empêcher ce massacre. Pardonne-moi ma puce. Je n'ai pas pu aider tes parents. Et quand j'ai vu que tu n'étais pas dans cette maison, mon cœur s'est aussitôt arrêté. Je ne pouvais pas me résoudre à t'avoir abandonné à un sort trop cruel. Je m'étais dis que ces fous t'avaient emmené avec eux pour te jeter du haut d'un pont.La culpabilité se propageait en moi de minute en minute. Je voulais en finir, vous rejoindre tout les trois.

Puis, juste au moment où ma main tremblante s'apprêtait à me trancher les veines, un son étrange parvint à mes oreilles. Les pleurs d'un bébé. Ça venait de dehors, j'ai aussitôt lâché mon arme puis me suis précipité à l'extérieur de la maison. C'est là que je vis cet énorme loup, qui me fixait de ses yeux bleus.



La bête se mit alors à grogner, me montrant chaque crocs de sa gueule. J'attrapai ma lance que j'avais posé non loin de là et la pointai vers la bête.
Le loup continuait de grogner. Je vis tout à coup quelque chose remuer entre ses pattes. C'était toi, gémissant. Je tournis alors mon regard vers le loup et posai doucement mon arme au sol et m'assis en tailleur devant la bête qui continuait de grogner. Nous sommes restés ainsi durant plusieurs heures, nous fixant l'un l'autre. De temps à autre, des larmes s'échappaient de mon visage.A un moment, quelque chose me revint en mémoire. Elenna était Druide et vénérait Mirella, la déesse de la nature. Elle avait cette merveilleuse faculté de communiquer avec les animaux de la forêt. Lorsque je compris que ce loup devait avoir un lien avec ta mère et essayait de te protéger, je me levai lentement...puis m'avançai vers la bête. Je posai ma paume sur son museau en lui chuchotant à quel point je lui étais reconnaissant de t'avoir sauvé. Le loup écarta ses pâtes et se mis debout. Je te pris tendrement dans mes bras et l'immense bête partit vers l'est. Je ne savais pas à l'époque que cette bête deviendrait un fidèle ami, pour toi comme pour moi.

Une fois tes parents enterrés, je me remis en direction du village avec toi, endormie sur ma poitrine, avec une seule idée en tête : venger la mort d'Isaac. Son meurtrier, nommé Farlan, était notre chef de par sa faculté à écraser tout ceux qui se mettaient sur son chemin. C'était aussi un puissant mage élémentaire qui savait maîtriser les flammes. Mais tout cela m'était égal, je voulais lui faire payer. Je l'ai défié dans un combat à mort. Les brûlures qu'il m'infligeait m'ont coûté un bras, mais au terme d'une lutte acharnée, je réussis à mettre mon ennemi à terre. La colère et la haine le consumait plus que ses blessures et il continuait d’injurier Isaac et la relation qu'il avait avec Elenna. Je continuais de le regarder s'en prendre verbalement à de pauvres innocents qu'il avait tué de sang froid. Je regardais la rage s'emparer de lui pour finalement laisser place à la tristesse et au désespoir. La mort l'a emporté alors qu'il affirmait haïr tout ce village, tout en pleurant à chaudes larmes.
Les deux autres qui l'ont aidé à commettre ce crime, je ne sais pas où ils se trouvent.
Ma chère Aélis, je te raconte tout cela pour que tu comprennes que bien que j'ai agis pour une noble cause, ce que j'ai fais n'a d'autres mots qu'un meurtre. J'ai cherché à venger mon ami mais cela ne m'a pas apporté la paix que je voulais. Tu dois te dire que c'est parce les deux autres vivent toujours, mais je peux t'assurer que ce n'est pas le cas. Tuer m'a déchiré de l'intérieur et je ne souhaite à personne de connaître cela. Surtout pas à toi, ma chérie. Tu es trop précieuse pour moi, je ne veux pas que tu salisses tes mains et ton âme en commettant un acte de vengeance. Crois-moi, elle ne t'apportera rien. Je te raconte tout ceci en connaissance de cause et parce que cela concerne ton histoire, mais promet-moi de ne pas chercher à retrouver les deux autres hommes.
Jure-le sur Kovo, Dieu du Temps et des pensées que je vénère.

Jorah

.





Mes yeux embués de larmes restent figés sur son nom. Ça doit faire la centième fois que je lis cette lettre, mais la douleur et la tristesse demeurent intactes...
Je serre fort les feuilles de papiers contre ma poitrine, et sanglote en silence, désormais seule dans cette maison.

Jorah a toujours été là pour moi. Il refusait que je l'appelle « papa », mais je le considérerai éternellement comme tel. C'est lui qui m'a trouvé et élevé.



Il m'a appris à lire, à écrire, à me défendre, à fabriquer ma propre lance, à soigner mes propres blessures.

Il m'emmenait découvrir les frontières des autres régions. Il me racontait comment ce village d'humain s'était implanté sur les terres des centaures. Les histoires sur la forêt d'Elmoore et de ces arbres qui ont une volonté propre... Les elfes sylvains qui habitent au cœur de ces bois, et les animaux fantastiques qu'on y trouve.

Un jour, lorsque j'étais adolescente, je m'y suis aventurée, bien que Jorah m'avait formellement interdit d'y aller seule. Jamais de ma vie je n'ai vu quelque chose d'aussi beau et imposant. L'air que j'y respirais provoquait en moi un sentiment de bien-être total. Je me sentais apaisée...et libre.
C'est là que j'ai fait la connaissance de Koda. J'ai senti derrière moi quelque chose qui bougeait et qui me fit retournée fissa.



Ce que je vis fit battre mon cœur à la chamade. Un loup magnifique me regardait paisiblement, ses grands yeux ne reflétait aucune peur de moi. Il s'approcha doucement tandis que je lui tendis ma main, presque instinctivement. Il aurait pu m'attraper avec ses crocs affutés et me broyer la main, mais il n'en fit rien. Parce que ce loup ne me voulait aucun mal, bien au contraire.
Il s'approcha lentement et renifla la main que je lui tendais.
Je reconnais cette odeur...je ne l'avais pas sentis depuis longtemps.
J'entendais sa voix dans ma tête, la voix du loup. J'ai cru au début être folle, mais il me rassura sur le champ.
- Tu as la faculté de m'entendre...serais-tu adepte du culte de la déesse Mirella ?
- Oui. Depuis peu. Je ne l'ai pas encore annoncé officiellement.
- Pourquoi as-tu choisi cette divinité ?
- Parce qu'elle représente l'équilibre de notre monde. Et que même si ses décisions nous semble parfois injustes, elles sont nécessaires à l'harmonie du monde.
- Voilà de bien sages paroles pour une fille aussi jeune.
- C'est Jorah qui me l'a appris.
- Est-il également partisant du culte de Mirella ?
- Non, mais il sait beaucoup de choses.
- Je connais Jorah. C'est un homme raisonné et bon.
- Me connais-tu aussi ?
- Oui, nous nous sommes rencontrés il y a longtemps. Tu étais trop jeune pour t'en souvenir.

Koda avança alors de quelques pas puis tourna sa tête vers moi.
-Il y a des années, j'ai promis à quelqu'un de veiller sur toi.Mais je m'étais enfermé dans un long sommeil pour soulager la peine du deuil et durant ce temps, tu as grandis et je n'ai pas tenu cette promesse.
Les yeux du loup semblaient remplis de tristesse.
- Acceptes-tu que je rattrape ce temps perdu, et que je veille sur toi à jamais ?
Sans savoir pourquoi, j'avais confiance en lui, alors que je le rencontrais pour la seconde fois selon ses dires. J'acceptai donc sa proposition et depuis ce jour, Koda et moi ne nous ne sommes plus quittés. Jorah lui fit un accueil chaleureux. Nous passâmes des années remplies de bonheur et d'amour. Nous vagabondions à travers les différentes contrées bordant la forêt, apprenant le mode de vie des centaures et des nymphes.
Écœurée de voir les arbres de la forêt d'Elmoore se faire déraciner pour les forges du village, je me suis battue pour que les villageois cessent de s'en prendre à cette forêt. Grâce au soutien de Jorah, qui avait beaucoup de popularité auprès des habitants, le village arrêta de faire fonctionner les forges et se tourna vers l'agriculture.

Oui...cet homme était tout pour moi.
Mais en Mons dernier, le village entier a été victime d'une maladie qui s'est propagée à une vitesse terrifiante. J'avais ordonné à Koda de retourner dans la forêt pour ne pas qu'il soit exposé à ça.
La quasi-totalité du village y a succombé. Et Jorah en faisait parti...

https://www.youtube.com/watch?v=bVmlq3oThyA
Lorsque les premiers symptômes ont commencé à se manifester chez lui, il m'a tout de suite interdit de m'approcher de lui.
-Vas-t'en loin de ce village, ma puce. Il ne faut pas que tu attrapes cette maladie.
- Laisse-moi t'aider ! Je suis sûre qu'il doit y avoir une plante parmi toutes celles qui existent qui pourrait te guérir.
Jorah me sourit sans le savoir pour la dernière fois de sa vie.
-Non ma grande, va te cacher de tout ce m*rdier.
Je restai planté là où j'étais, comme une gamine qui faisait un caprice. Je continuais de pleurer en répétant à Jorah que je ne le quitterais pas.
- Je suis désolé Aélis, je devais m'occuper de toi, mais maintenant je ne peux plus...Tu sauras te défendre seule, j'en suis sûr.
Après quelques minutes passées comme ça, Jorah me fit ses adieux et partit vers l'Est, acceptant peu à peu l'idée de mourir seul.

J'ai alors passé plusieurs semaines complètement seule. Le village était devenu désert...les rares personnes qui avaient échappé là la maladie étaient partis loin d'ici. Pour ma part, je suis retournée dans la petite maison où Jorah et moi vivions. Je voulais prendre quelques affaires avant de partir pour de bon de cet endroit.
En fouillant dans ses effets personnels, j'ai trouvé la lettre qu'il m'avait écrit alors que je n'étais encore qu'une enfant. Je l'ai lue jusqu'au bout et je n'ai pas pu lui accorder cette dernière volonté. Deux meurtriers respiraient encore alors que mes parents et Jorah étaient morts. Je ne pouvais m'y résoudre.

https://www.youtube.com/watch?v=Gvi7Lej100o

Je suis alors partie retrouver Koda. Lui seul connaissait le visage et l'odeur des deux brutes. Nous avons parcouru des kilomètres avant de nous rendre compte que le premier d'entre eux avait déjà été tué par la même maladie ayant décimé mon village et Jorah. Frustrée de ne pas avoir pu le châtier de ma lance, Koda m'a rassuré en me certifiant qu'une autre odeur familière n'était pas loin. Nous sommes donc repartis en direction du dernier assassin.
Et nous l'avons trouvé au bout du compte. Le temps l'avait rattrapé et c'était devenu presque un vieillard. Il m'a insulté en me traitant de « saleté d'hybride » et a affirmé que les gens comme moi ne devraient pas exister. J'*mmerde cet abruti et ce qu'il pense. Et je lui ai donné une vraie raison de penser cela. Si je n'avais pas existé, je n'aurais jamais pu lui planter ma lance dans sa gorge et regarder la vie quitter ses yeux.

Malgré l'avertissement de Jorah, avoir pu venger la mort de mes parents et prendre la vie de cette ordure m'a donné une sensation merveilleuse : l’apaisement. Tu avais tord, Jorah. Les venger a pu me faire sentir un peu plus proche d'eux, même si je ne les ai jamais connu.

Pardonne-moi, Jorah, je n'ai pas su tenir ma promesse, mais il le fallait.

CARACTÈRE :
Je suis plutôt solitaire et méfiante vis-à-vis des inconnus. Je ne donne pas ma confiance à n'importe qui, et si on vient me trahir, non seulement je ne donnerai pas de seconde chance, mais en plus je chercherai sûrement à me venger. Je suis du genre à ne pas pardonner facilement.
Mais si au bout d'un certain temps passé avec quelqu'un, je m’aperçois qu'il/elle est digne de confiance, je m'ouvre plus à lui/elle sans perdre mon côté solitaire.
Il m'arrive également d'être provocante avec les autres, mais la plupart du temps, cela reste sur un ton plutôt léger.
Enfin, je peux m'emporter vite lorsque je suis en colère. N'oubliez pas que j'ai un énorme loup en ma compagnie, alors évitez de vous attirer des ennuis pour rien.

PHYSIQUE:
Je suis assez petite, mais ça aussi évitez de me le faire remarquer, je m'emporte facilement à ce sujet... Je disais donc que je suis plutôt petite, 1,58 centimètres pour être précise.
J'ai les cheveux mi-longs et châtains.
Mon dos comporte un tatouage en hommage à la déesse Mirella, divinité de la nature et du vent.





CULTE:
J'ai prêté allégeance à Mirella et à son culte depuis mes 16 ans. Je voue à la nature un amour profond et je la défends , corps et âme. Jusqu'à maintenant, je ne peux communiquer qu'avec Koda, mais il m'est arrivé d'entendre quelques murmurent de petits animaux, mais ils étaient trop inaudibles pour que je puisse les comprendre.


ARMES:
Je dispose d'un couteau affuté ainsi que d'une lance sculptée par Jorah. Il me l'as offerte pour mes 20 ans.







Aélis & Jorah

[Tiine]

Voilà ma fiche, je pensais que ça allait être un pavé mais en fait pas du tout bonne lecture, je crois que je n'ai pas encore lu ta fiche Sweet mais je vais le faire dans les jours qui viennent !
Bises et bonne nuit !

[Florance]

Bonjour. D'abord je te prie de me pardonner si j'ai eu la flemme de tout lire en une seule fois. Sinon, ça a l'air génial et la présentation y est pour quelque chose. Je ne suis pas du coup certaine de jouer mais dans le doute je te réserve une humaine mage si tu me le permets, je prendrai peut-être un autre personnage.

[SweetKhaleesi]

Bravo pour ta fiche Tiine!
Joliment détaillée, belle histoire touchante. Quelques fautes d'orthographe et de grammaire, mais le tout est très lisible. J'aime que l'épidémie aie été intégrée à ton histoire aussi. Ma partie préférée est vraiment la lettre, très beau tout ça!

Bienvenue officiellement parmi nous .

Bonjour. D'abord je te prie de me pardonner si j'ai eu la flemme de tout lire en une seule fois. Sinon, ça a l'air génial et la présentation y est pour quelque chose. Je ne suis pas du coup certaine de jouer mais dans le doute je te réserve une humaine mage si tu me le permets, je prendrai peut-être un autre personnage.

Pas de problème! Prend ton temps. Selon le sondage, le RP commencera dans la dernière semaine d'août/première semaine de septembre. Commence par 1 personnage et on verra pour le deuxième ensuite .

[Jenilana]

Tiine : Je suis d'accord avec Sweet, très belle fiche, j'aime beaucoup l'histoire !

Florance : Pas de soucis, ta place est réservée J'espère qu'on pourra te compter parmi nous !

[Toka]

Bonjour !!!! Ce rp a l'air super génial :3 ! Est-il toujours possible de s'inscrire ? J'hésite encore sur le choix de la race ( nymphe ou elfe sylvain ?). ^^ Voilà, voilà X3.

[Jenilana]

Bonjour !!!! Ce rp a l'air super génial :3 ! Est-il toujours possible de s'inscrire ? J'hésite encore sur le choix de la race ( nymphe ou elfe sylvain ?). ^^ Voilà, voilà X3.

Bonjour ! Merci beaucoup
Oui bien sûr il est encore possible de s'inscrire. Pour la race, prends ton temps ! Pour l'instant nous n'avons pas d'elfes inscrits, donc je t'avoue qu'un elfe équilibrerait un peu les choses (si ça peut t'orienter dans ton choix ). Mais ne te sens pas du tout obligé, il reste aussi des places parmi les nymphes

[SweetKhaleesi]

Bonjour !!!! Ce rp a l'air super génial :3 ! Est-il toujours possible de s'inscrire ? J'hésite encore sur le choix de la race ( nymphe ou elfe sylvain ?). ^^ Voilà, voilà X3.

Très contente que tu te joignes à nous dans cette aventure!
Comme l'a mentionné Jeni, les elfes manquent à l'appel , tu pourrais donc choisir dans cette catégorie pour équilibrer le tir.

Bienvenue parmi nous, j'ai bien hâte de lire ta future fiche :3.

Bises!

[Toka]

Super ! Alors je pars sur un elfe sylvain, je vais faire ma fiche de suite !

[SweetKhaleesi]

Sondage (Part 2)

Le sondage se terminera le 13 août. On peut déjà déduire qu'on pourra commencer le RP dans la fin août début septembre. N'hésitez pas à inviter des gens à nous rejoindre dans cette aventure et continuez le beau travail pour les fiches .

[Toka]

Thaïs, Nérée
Elfe - (elfe sylvain) – 85 ans (=17 ans)– Neutre/Bon







Caractère

Je…vous…. Vous savez, je n’aime pas parler de moi, je trouve cela... arrogant. Mais…heu… comme je n’ai pas trop le choix alors… Je vais le faire. Je vous préviens, je n’en ai pas l’habitude... J’imagine que vous avez compris avec mes hésitations et mes rougissements que je suis timide, et introverti. En effet je suis plutôt discret et méfiants avec les étrangers, je n’ai pas...heu… l’habitude de rencontrer et parler avec des gens autres que Zéphire et mon Grand-père. Je, je… suis moins farouche, plus docile et très tactile (car j’aime beaucoup les câlins…cela me rassure) une fois que vous avez gagné ma confiance. Mais...heum, je donne difficilement ma confiance, mais une fois gagnée, je vous serais prêt à tout pour vous.
J’aime la Nature et la Vie, comme tout elfe sylvain. J’aime prendre soins des autres, de la Nature, des animaux… Mon Grand-Père me dit souvent que ma méfiance et ma…timidité cachent mon caractère bon et attentionné. Honnêtement, je ne pense pas être aussi… bon que cela, prendre soin des autres est naturel pour tous.




Physique

Physiquement ? Heu… et bien… je suis de taille moyenne (1m 70) et mince. Grand-Père râle qu’il faut que je grossisse, mais plus je suis léger, mieux je peux grimper dans les arbres. J’ai des cheveux mi- longs bruns et bouclés, ils sont souvent en bataille car je… ne les brosse pas assez souvent. Mes yeux, et bien…heu… ils oscillent entre le vert et l’or. Selon ma force vitale, ils sont éclatants ou extrêmement pâles. Je porte le plus souvent une tunique verte et sombre qui m’arrive à mi-cuisses, avec une fine ceinture de lianes lacées scindant ma taille étroite. Un pantacourt brun moule mes jambes, et des hautes bottes souples protègent mes pieds. Et bien sûr, il y a ma besace en cuire qui ne me quitte jamais. Elle est pleine de potions, de plantes séchées et autres ingrédients pour les soins. Je crois…que c’est tout ce que je peux dire…Je ne sais pas vraiment si je suis beau… mais je…ne m’en soucie pas réellement. La seule…chose qui me dérange est le fait que je rougisse, dès que quelqu’un me parle je deviens aussi écarlate qu’une pomme rouge… et cela me désespère…




Familier
J’ai un petit Dragon-Fée, vert pomme du nom de Zéphire…Il est…heu…comment dire… il aime bien me taquiner, me faire des farces et ces yeux dorés brillent de malice… Mais sinon il est un gros paresseux ! Il passe sa vie à dormir sur mon épaule ! Ah…. Désolé… je me suis légèrement emporté. Mais… moins il à faire de choses, mieux il se porte. Je dis ça mais il me suivrait n’importe où…Il ne me quitte jamais, cela fait 35 ans que nous nous sommes jamais séparés.







Culte

Mirella, « Mère Nature », déesse du vent et des animaux. A qui d’autre pourrais-je être dévoué ? Tout elfe sylvain lui est fidèle et… je n’en suis pas l’exception. Bien sûr, je prie également Ilda, déesse de la chance et de prospérité.



Armes

Je… n’aime pas la violence, mais elle fait partie de ce monde. Ma plus grande arme est ma connaissance des plantes, je sais aussi bien soigner que tuer. Je suis également un…bon archer… sans me lancer des fleurs, mais je suis un elfe, donc cela semble inné. Mon arc est d’une grande taille, j’y ai sculpté des lianes et des feuilles… Mes flèches sont recouvertes d’un puissant somnifère, je respecte trop la vie pour l’enlever constamment sans véritable raison. Mais si cela est nécessaire je… sais parfaitement où viser pour arrêter un cœur. Pour les combats rapprochés, je possède une dague, faite de bois et d’acier.






Histoire

D’aussi loin que je que puisse m’en rappeler, soigner avait toujours été mon quotidien. Soigner et aider les gens, les animaux, les plantes. Je me baladais à travers la Forêt d’Elmoore, à la recherche de personnes ayants besoin de moi. Le matin j’accompagnais mon Grand-Père à faire sa ronde dans la cité d’If. Le reste de la journée me servait à récolter des plantes, préparer des potions et prendre soin des patients qui étaient encore en convalescence chez nous. Grand-Père possédait une immense maison, si nous pouvions l’appeler maison. Elle était tout en bois et possédait 3 étages. Le premier était consacré aux soins, avec la réserve de plantes et les chambres des patients. Il y avait également des chambres au deuxième étage. Et enfin au 3ème étage se trouvait notre emplacement privé, salon, chambres et l’immense bibliothèque de mon Grand-Père. Il m’avait élevé et enseigné dans cette demeure. Mes parents étaient morts, « tués par des étrangers » m’a-t-on dit, mais honnêtement je n’avais aucun souvenir d’eux. Ils étaient ce qu’appelait tout bon elfe sylvain des « insensés ». Mon père avait toujours aimé voyager et avait rencontré ma mère ,qui était une elfe dorée, pendant l’une de ces excursions. Lorsqu’ils sont décédés je venais tout juste de vivre ma première année en ce monde. Ils étaient partis, me laissant aux bons soins de Grand-Père. Le voyage ne devait durer que quelques jours, ils devaient juste aller chercher une marchandise rare. Malheureusement ils se trouvèrent au mauvais endroit, au mauvais moment quand des brigands pillèrent le village où ils se trouvaient. Ils ne me manquaient pas, Grand-Père m’éduquait avec tout l’amour dont j’avais besoin. Mais il m’avait toujours interdit de sortir de la forêt ou de m’approcher d’une autre race, sauf lorsque c’était un patient. « Les étrangers sont différents et dangereux, ils ont tué tes parents, n’oublie pas ».

Un jour, curieux, je décidais d’aller à la lisière de la forêt, caché dans les branches d’un arbre, j’observais avec curiosité le paysage : de grandes plaines vertes qui s’étendaient sans fin. Quand alors j’aperçus au loin de la poussière qui s’élevait et se rapprochait de la forêt. J’arrivais à distinguer un homme sur un cheval poursuivit par un centaure. Les deux semblaient fatigués, comme s’ils se poursuivaient depuis des lunes. Arrivé aux pieds des arbres, l’homme descendit de son cheval et brandit son épée, déterminé à arrêter cette traque. Le centaure arriva peu de temps après, il était beau, sa longue chevelure noire était remontée en un chignon déstructuré d’où quelques tresses s’échappaient. Il avait la peau tannée par le soleil et une musculature développée. Il tenait dans sa main une lance, et son visage était contracté par la colère et la fatigue. L’humain face à lui, respirait fort, ces cheveux blonds étaient en bataille, et ces habits en cuire étaient usées. Il tenait à peine sur ces jambes mais était déterminé à se battre. Curieusement le centaure s’assit et déposa sa lance, sortit une pomme de sa besace et commença à se nourrir. Il éclaircit son ennemi en disant que leur combat ne rimerait à rien, épuisés comme ils étaient et qu’ils se battraient quand tous deux seraient en état de se battre. Alors l’humain rangea son épée et s’installa pour dormir. Il sortit une cage où un dragon-fée dormait, il était d’un vert pomme éclatant. Il le nourrit, puis l’homme s’endormit. Puis je m’en allais et rentra à la maison. Le lendemain, ils étaient toujours là, mangeant, se reposant. Et ce fut ainsi pendant une semaine.

Un jour alors que je revenais les observer, je m’arrêtai net. L’herbe était rouge de sang, l’humain était à terre, une lance enfoncée dans son poitrail. Le centaure se tenait à un arbre, juste face à moi et me regardait les yeux plissés, fiévreux et sérieusement blessé. Il tenait contre lui, la cage avec le dragon-fée. Il fit un pas vers moi et s’effondra à terre. Je m’approchai doucement de lui, mes mains en l’air pour lui signifier que je ne lui ferais pas de mal. Délicatement je lui ôtai la cage et le poussa sur le côté pour évaluer ces blessures. Après lui avoir donner quelques herbes pour soulager sa douleur, je m’en allai chercher de l’eau, par chance une rivière coulait proche d’ici. Alors que j’étais en train de remplir ma gourde, j’entendis un bruit derrière moi. Le centaure, ne souffrant plus, m’avait suivi. Il me fixa un instant, avant de s’asseoir à mes côtés, de manières à ce que je puisse le soigner. Avec beaucoup de douceur, je nettoyais ces plaies, utilisant l’eau de la source. Quand vint le moment de le recoudre j’eus beaucoup d’appréhension mais le centaure ne bougea pas, me laissant faire. Après avoir bander ces blessures, j’alla chercher ces affaires, laisser à la lisière de la forêt, passant à côté de l’humain, je ne pus m’empêcher d’être triste. Je les avais côtoyés pendant une semaine et j’avais finis par m’attacher à ces deux créatures étranges. Je décidai de m’occuper de son corps plus tard. Je revins chez mon patient et l’installa confortablement. A aucun moment nous avions parlé, chacun plongé dans ces pensées. Je lui donnais quelques fruits et racines que j’avais trouvé non loin de là, et le laissa. Je passais le lendemain, voir comment il allait, il dormait paisiblement. Je préparais les médicaments, et refit des cataplasmes avant de le réveiller doucement. Il me regarda un instant cherchant ses souvenirs et comme la veille, me laissa prendre soin de lui. Il se reposa ainsi pendant un long mois. Un mois pendant lequel j’allais prendre de ces nouvelles chaque jour. Un jour, alors qu’il était pratiquement remis, il m’interpela.

- Elfe !

Je me retournai et le regarda sans un mot.

- Pourquoi m’as-tu soigné ?
- V.…Vous… étiez blessé. C’est… c’est… mon métier de soigner.
- Juste pour cela ?
- O…oui.
- Et l’humain, qu'en as-tu fais.
- Je…j’ai brûlé son corps et j’ai libérer son cheval.
- Bien, j’aurais bien voulu l’enterrer mais j’étais trop faible.
- …

Le centaure soupira lentement et me fit signe d’avancer vers lui. Méfiant, je restais à un mètre de distance. Il prit alors la cage avec le dragon-fée et me la tendit.

- L’humain que je poursuivais possédait ce dragon. Il l’avait volé à la cargaison d’un marchand, un ami. Mais il sera plus heureux dans cette forêt, avec toi, que vendu à je ne sais quelles riches personnes. Prends-le, je te le donne, c’est pour te remercier de m’avoir soigné.

Je saisis délicatement la cage, et ouvris la porte, le dragon-fée s’envola immédiatement et se posa sur mon épaule, frottant sa petite tête contre ma joue. Je contemplais un instant le centaure avant de le saluer.

- Adieux, Monsieur le Centaure. M…merci pour le Dragon.
- Il s’appelle Zéphire. Au revoir Petit Elfe.

Je m’en allais alors, certain que les étrangers étaient différents, certains dangereux mais avaient un sens de l’honneur et du respect. Depuis ce jour, Zéphire resta à mes côtés.

Je plongeais le chiffon dans l’eau, puis l’en ressorti et l’essora. Je commençai alors à le laver, passant sur son torse, son cou, son visage. Ensuite je m’attaquais à la blessure, une plaie effilée fendait son ventre. Le sang tachait au fur et à mesure le tissu et mes mains. Je me levai et alla chercher de l’eau pure. Puis je me rassis sur mon tabouret et continua à le laver. L’elfe avait une faible respiration, il suait et marmonnait des phrases décousues. Il oscillait entre rêve et réalité. L’entaille s’était infecté, son compagnon me regardait, les yeux remplis de détresse et d’espoir. J’ouvris ma besace et en sortis des feuilles de Perriots pour arrêter les saignements et de des feuilles d’Athelas pour désinfecter. La perte de sang ayant cessée, et la plaie étant cousue, j’appliquais le cataplasme fait avec l’Athelas et banda le tout. Je me tournai vers l’autre elfe et lui murmura qu’il vivra, en rougissant malgré moi, je haïssais ma timidité. Je quittais la pièce, et souris, je venais de sauver une vie, encore une fois. Et rien ne pouvais plus me faire plaisir que de savoir que la Vie allait continuer à battre dans son cœur. C’était à ce moment que mon Grand-Père sortit de son bureau avec un air grave. Il me parla du décret d’Elrade et l’épidémie dans les Triades. Faisant partit des soigneurs principaux de la cité d’If, il ne pouvait quitter la Forêt d’Elmoore. Je proposais alors d’y aller à sa place, je n’avais certes pas son expérience, mais je connaissais les secrets des plantes aussi bien que lui. Il ne put me retenir, un elfe sylvain qui partait était mal vue, mais ma soif de curiosité et d’envie de soigner passait au-dessus de tout cela.

Je montais sur mon cheval, Zéphire sur mon épaule, avec mon arc, mon poignard et des sacs remplis d’herbes et de potions. Je m’arrêtais à la lisière de la Forêt d’Elmoore et caressa doucement le bracelet que mon Grand-Père m’avait offert. Les elfes sylvains dépérissaient lorsqu’ils étaient loin des forêts, la perle qui se trouvait sur le bracelet me permettrais d’échapper à ce destin. Mon Grand-père le portait lorsqu’il devait effectuer des soins loin de chez nous. J’inspirais longuement et m’en allais, me retournant qu’une seule fois, pour graver notre magnifique Forêt dans mes pupilles, je ne savais pas quand je pourrais la revoir.





...

[Toka]

Voilà ma fiche, j'espère qu'elle convient, et l'histoire aussi. Si vous repérez des fautes dite le moi, j'ai relu mais je me connais suffisamment pour savoir que j'en ai oublié quelques une... X3

[SweetKhaleesi]

Toka!

Je suis là pour te dire que j'ai bien aimé ta fiche, MAIS ...
Il y a plusieurs parties que je souhaiterais que tu corriges. Pour ce qui est des fautes, ne t'en fais pas, on pourra y revenir plus tard.

1. Les parents tués par des étrangers? Malheureusement, c'est une faute assez redoutée chez les RPlayeurs, parce que c'est un scénario qui a été vu beaucoup trop de fois. J'aimerais donc que tu corriges cette partie en inventant un autre scénario ou en donnant une bonne raison à ces «étrangers» d'avoir tué tes parents. En sachant que les Elfes sylvains ne quittent que rarement leur forêt, cela m'étonnerais que de simples «étrangers» soient entrés dans la forêt d'Elmoore et aient tué 2 elfes qui n'avaient rien demandés tout en épargnant leur enfant, encore une fois, pour aucune raison.

2. Je te dis bien joué pour les feuilles de perriot, cependant, tu t'es trompée sur l'athelas (petite référence à Tolkien ). Il est bien spécifié que ce sont les FEUILLES de la plante d'athelas qui sont utiles et non sa tige. Ensuite, faire bouillir les feuilles et nettoyer les plaies avec l'eau qui en ressort permet une cicatrisation plus rapide et non une purification .

Si tu corriges ces deux points, je penses que tout sera bon ensuite ^-^.

Bise!

[SweetKhaleesi]

SONDAGE (PART 3)

Encore moi mes lou-loups!
J'ai à l'instant effectué une refonte du sondage. Malgré les quelques votes qui nous auraient permis de commencer le RP dans l'avant dernière semaine d'août. Un petit oiseau m'a confirmé une pensée que j'avais déjà d'attendre la rentrée pour commencer notre aventure. C'est donc en écoutant ce petit oiseau que j'ai changé l'ordre des semaines, ainsi que le nombre de votes disponibles.

Tout ce que je peux vous demander en attendant est de recruter pour qu'on devienne une belle communauté et que l'on puisse remplir le plus de races possibles. Sachez que ce RP me tient énormément à coeur et que je regarde le forum et ma boite message tous les jours pour répondre à vos questions et ajouter du contenu. Je penses que le message pour Toka que j'ai composé ci-haut en dit assez long sur les recherches que je suis prête à faire pour rendre le tout le plus cohérent, agréable et réaliste possible.

À bientôt!

[Toka]

Hello !
J'ai modifié les deux points de ma fiche. S'il y a encore des modifications à faire prévenez moi !

Je pars en vacances demain, et je n'aurais strictement aucune connexion. Sauf que je viens d'apprendre qu'au lieu d'une semaine de vacances, c'était deux. Donc je ne serais pas là avant bha...deux semaines. Donc voilà c'était juste pour prévenir. Mais comme on commence que à partir de la rentrée cela n'aura pas trop de conséquences. X3

[SweetKhaleesi]

Ça va, c'est déjà mieux!

Je penses que cette fiche peut être acceptée, qu'en dis-tu Jeni?

Pour ce qui est de tes vacances, en effet, il ne devrait pas y avoir de problème.

[Jenilana]

Pour moi c'est bon, ta fiche est acceptée Toka !

En parlant de vacances, je serai moi-même absente pendant deux semaines, à partir de demain. Je ne suis pas sûre d'avoir de la connexion donc ne vous inquiétez pas si la liste des inscrits ne se met pas à jour durant cette période. Mais vous pouvez bien sûr continuer à poster vos fiches ou à vous inscrire

[Jenilana]

Humain - Prêtre Noir - 42 ans – Chaotique mauvais




Culte : Skans


Caractère :

Vous penserez sans doute que je suis un fanatique, un type dont on a lavé le cerveau quand il était gosse et qui ne jure que par Skans. Pour ma part, j’utiliserais plutôt le terme de passionné. Passionné par le Sang, le Chaos, la Destruction et la Mort. La plupart des hommes se résignent au Mal, le commettent parce qu’ils y sont contraints. Certains faibles accomplissent des crimes par nécessité, d’autres, aliénés, tuent simplement par folie. D’autres encore nuisent sans le vouloir ou parce qu’ils ne saisissent pas clairement la frontière entre le Bien et le Mal. Moi, j’ai choisi délibérément le Mal en tant que Mal. Je l’ai élevé au rang d’idéal. Je le commets intentionnellement, et dans un but précis : la vengeance.

Je suis obnubilé par la vengeance. Impossible d’oublier une idée dès qu’elle se loge dans mon esprit, et je peux vous dire que celle-ci s’y est logée très profondément. Mes pensées tournent à la monomanie et je n’aurais de cesse d’y penser jusqu’à ce que j’aie rempli ma tâche. La vengeance est la tâche de toute ma vie. Vengeance pour Skans. Et supplice éternel pour les coupables, à l'image de celui qu’endure en ce moment notre Dieu et dont notre malédiction est le reflet sur terre. Voilà ce à quoi j’aspire.

Je suis froid, peut être un brin arrogant, mais je ne cache pas mes sentiments : mon désir de vengeance aussi bien que tout le reste. Ils sont les signes de mon imperfection mortelle et je n’en ai pas honte. Je ne cherche pas à mener une vie de saint comme ces stupides Luongs qui veulent nous faire croire qu’ils sont aussi parfaits que les Dieux. Skans, lui, considère que les vices ne sont pas des péchés.

Je ne m’étendrai pas sur mes qualités (j’en possède certes beaucoup mais je crains que vous n’alliez pas considérer cela comme des qualités), si ce n’est que l’on s’accorde au moins pour me caractériser comme quelqu’un de prudent. Ce qui me fait, je dois dire, assez rire. Il est évident que lorsque vous risquez de vous faire foudroyer sur place à n’importe quel moment à cause d’une foutue malédiction, vous réfléchissez avant d’agir.


Physique :

Conséquence probablement d’une utilisation trop fréquente de mes pouvoirs, j’ai l’air bien plus vieux que je ne le suis réellement. Ma peau blême, un peu fripée, fait qu’on me donne souvent une soixantaine d’années alors que j’ai à peine plus de 40 ans. Je porte mes cheveux longs, autrefois bruns, mais aujourd’hui tirant sur le blanc. L’arrière de mon crâne est rasé en bas, où j’arbore un tatouage de serpent ailé entouré d’éclairs, symbole de mon allégeance à Skans, mais celui-ci est invisible pour les personnes extérieures, caché par mes cheveux. Non pas que j’aie honte d’afficher mon culte, mais j’ai eu l’occasion d’apprendre qu’il était parfois avantageux, étant donné la réputation des Prêtres Noirs, de ne pas se présenter comme tel pour obtenir ce qu’on voulait. Même si la plupart du temps, mes cicatrices me trahissent. J’ai dû payer le prix pour avoir utilisé mes pouvoirs, et si en général les blessures guérissent, ce n’est pas le cas de toutes. J’ai une balafre qui me traverse le visage, juste en dessous de mon œil droit, qui n’a jamais entièrement cicatrisé, et qui rend ma vision légèrement floue. Ma main gauche est entièrement noire, carbonisée par la foudre à cause de la loi du triple retour.

Je ne cherche pas à cacher mes cicatrices. Je les arbore avec fierté car chacune d’elle montre que j’ai provoqué la souffrance et le mal pour servir Skans.


Armes :

J’ai deux armes. Un bâton de prêtre, surmonté d’une turquoise, qui est davantage une aide pour marcher et un témoignage de ma dévotion à Skans qu’une vraie arme. Mais en cas de besoin, elle se révèle tout à fait utile contre un adversaire.

Je garde aussi dans ma manche une dague, pour ceux qui voudraient m’approcher d’un peu trop près. Elle s’appelle « Itheassûl », ce qui signifie dans l’ancienne langue « annonciatrice du tourment ». Je la garde en souvenir d’une ancienne, disons…connaissance.




Histoire :

On pense souvent que les gens comme moi n’ont pas de parents, pas d’enfance. On nous imagine sortis du néant, déjà âgés, voûtés, la peau striée de cicatrices comme un témoignage du mal que nous avions commis, comme si nous avions toujours été ainsi.

Et même s’il me plaît volontiers de laisser les imbéciles croire de telles stupidités, je suppose que l’on exige ici de moi la vérité.

J’ai peu de souvenirs de mon enfance. Je me revois assis par terre sur les pierres froide d’un temple d’Eralde, écoutant de vieux hommes en robe noire réciter leurs sermons. Les Prêtres Noirs. C’est ici qu’a débuté ma vie, c’est ici que j’ai toujours vécu. Il y avait d’autres enfants autour de moi, eux aussi recueillis par les prêtres. Ceux-ci disaient qu’ils étaient venus nous chercher dans nos familles d’origine car nous étions des élus, choisis par Skans pour le servir. Je n’ai pas de souvenir de parents ou d’une période antérieure, probablement parce qu’elle ne mérite pas qu’on s’en souvienne.
J’ai passé la majeure partie de mon enfance à prêcher dans les rues clandestinement – le culte de Skans étant plutôt mal vu dans la capitale. On m’a fait apprendre par cœur le Livre Noir, dans lequel est relatée l’histoire de Skans : l’âge d’or de sa domination, sa décadence, son enfermement injuste, mais surtout l’espoir d’une délivrance, l’annonce de la fin de la malédiction à l’heure où le Mal dévorera le monde.

A l’époque, je ne saisissais pas encore l’ampleur de l’enjeu. Je voyais surtout le puissant pouvoir que le culte de Skans pouvait m’apporter : maîtriser la foudre, apporter la destruction, la peur et avec elle, la puissance. Alors au début, je fis comme tous les autres : j’obéissais aux prêtres sans y prêter grande attention, rêvant d’un futur où une fois moi-même prêtre, le monde serait à mes pieds. Nous menions une vie de débauche, pillant les richesses des paysans et tuant sur notre passage.



En quelque sorte, cela servait Skans même si nous n’y voyions à l’époque que nos propres intérêts. Mais petit à petit, je compris que j’avais vu trop petit.

J’entendais la voix de Skans dans mes prières, qui me soufflait la certitude d’un avenir nouveau aux couleurs de sang. Un monde où Skans retrouverait enfin sa juste place, où ses adorateurs ne seraient plus contraints de se cacher et où les Prêtres Noirs, libérés de toute malédiction, pourraient enfin régner en maîtres en laissant libre cours à leur puissance.
Mû par une énergie et une volonté nouvelle, je passai les échelons avec facilité. Rituel d’initiation à dix ans, puis rituel d’ordination où je devins officiellement Prêtre Noir à dix-neuf ans. C’est à cet instant que je reçus mes pouvoirs, lors d’un rituel secret dont il n’est pas question de faire mention ici.

La suite de ma vie ne fut pas très tranquille, mais disons peut être un peu redondante parfois. Elle se résumait à peu de choses. Dans notre quête du triomphe du mal, nous Prêtres Noirs, n’avions à vrai dire pas beaucoup d’amis, mais une force s’opposait constamment à nous dans la balance : les Luongs. Ces parasites passaient leur temps à nous mettre des bâtons dans les roues pour protéger leur monde de paix et d’arcs-en-ciel merveilleux. Eralde fut le théâtre de nombreux affrontements entre nous, auxquels je participai. Nous sacrifiions les vaincus sur l’autel de Skans pour renforcer son pouvoir.

Lorsque je ne combattais pas, je continuai à prêcher dans les rues et à chercher parmi les jeunes enfants de potentiels disciples pour renforcer nos rangs. Il était annoncé que Skans referait surface lorsque le chaos serait présent à Uriel, ce qui lui permettrait de recouvrer ses forces. J’avais appris à utiliser constamment mes pouvoirs, mais à petite dose, afin que la loi du triple retour n’ait pas de conséquences mortelles. Un léger électrochoc. Un orage sans gravité. Simplement de quoi déstabiliser ma victime, avant que mon couteau se charge du reste. C’est assez frustrant je l’admets, de détenir un tel potentiel de destruction et de ne pas pouvoir l’utiliser jusqu’au bout, pour achever sa proie.

J’aurais aimé me vanter d’avoir toujours fait preuve de sang-froid, de n’avoir jamais abusé de mes pouvoirs, mais mes cicatrices vous crient déjà le contraire. J’ai succombé et j’en ai payé le prix. Il y a bien sûr toutes ces légères cicatrices et petites brûlures qui s’accumulent au fil des ans, et dont il reste à force toujours une trace. Mais je parle ici de celles qui ne guérissent pas et ne guériront jamais. Chaque fois, les gens ne peuvent s’empêcher de les regarder. Ils se demandent pourquoi une balafre me dévore la moitié du visage, pourquoi j’ai un squelette carbonisé à la place d’une main. Ce sont mes cicatrices préférées. Elles me rappellent combien la vengeance est jubilatoire, même si elles m’évoquent aussi des évènements que j’aurais préféré oublier…


- Je m’appelle Khéane Sylvera. Je…j’ai besoin de votre aide.

Elle semblait toute frêle, âgée d’une quinzaine d’années alors que je venais juste d’en avoir quarante. Frêle mais déterminée.

- Dégage, on n’est pas une organisation caritative ici.
- Je vous en supplie ! J’ai de quoi payer, je ferai tout ce que vous voudrez !

Je promenai mon regard sur elle de haut en bas, un sourire en coin. Je l’avais tout de suite trouvée mignonne avec ses longues boucles brunes et ses yeux ambrés, son air prêt à tout. Elle n’avait pas encore beaucoup de formes mais cela ne la rendait pas moins désirable.

- Si c’est juste coucher avec moi que vous voulez en échange, c’est d’accord. Même si je croyais que les prêtres faisaient vœu de chasteté…

Je la regardai, pris de court par sa réponse.

- On n’est pas des Luongs, j’ai jamais fait aucun vœu de la sorte. Mais tu m’intéresses pas, t’es beaucoup trop jeune…
- Depuis quand ça vous préoccupe ? On m’a dit que les Prêtres Noirs étaient des monstres sans aucune moralité, j’avoue que je suis un peu déçue. Et si ça vous inquiète tant, sachez que j’ai vingt ans.
- Tu devrais faire attention à ce que tu dis, ou tu vas vite découvrir d’où on tient notre réputation. Bon, dis-moi ce que tu veux, on verra ensuite ce que je demande en échange.

Elle marqua un temps d’hésitation, soudain un peu nerveuse.

- Je veux ressusciter un mort.

J’éclatai de rire. J’allai lui expliquer que je n’avais pas ce pouvoir avant de la mettre à la porte, mais elle poursuivit :

- Il s’agit de mon frère. Je…je suis une nécromancienne. Je peux entrer en contact avec l’âme du défunt et la rappeler jusqu’à son corps, j’ai déjà essayé et ça a marché, mais j’ai besoin d’un choc électrique pour faire repartir son cœur.
- Ce n’est pas aussi simple.
- J’ai lu des choses à ce sujet, ça a déjà marché. Je sais qu’en théorie c’est impossible, mais l’énergie libérée autour de la grotte d’Av’Nashi modifie les règles de la magie. Si nous allons là-bas…

Encore aujourd’hui, je ne saurais dire pourquoi j’ai accepté de l’aider. Moyennant quelques pièces d’or bien sûr. Mais ce n’était certainement pas mon genre de voler au secours des demoiselles en détresse, et ce qu’elle me demandait de faire relevait de la folie pure et simple. Peut-être était-ce ma passion pour la mort qui me rattrapait. Au fond, je n’avais rien à perdre – du moins c’était ce que je croyais – et j’étais curieux de voir où tout cela allait me mener.


La route jusqu’à Av’Nashi était longue. Elle fut l’occasion de nombreuses discussions où malgré moi, je commençai à me rapprocher de cette jeune fille au caractère affirmé. Je ne l’aurais avoué pour rien au monde, mais j’admirai les efforts qu’elle déployait pour sauver son frère, et la force de volonté dont elle faisait preuve. J’ai toujours pensé que la volonté était un signe de puissance. C’est la volonté qui nous permet de choisir le Mal, alors que les faibles à qui elle fait défaut sont dépassés par leur nature humaine, instinctivement désireuse de paix et de sécurité, et sont ainsi incapables d’accomplir de grandes choses. Je sentais que cette jeune fille ne faisait pas partie de ces gens-là. Elle aurait fait certainement une bonne prêtresse de Skans.


- Quel Dieu sers-tu, Khéane ?
- Aucun. Pour avoir étudié la nécromancie….eh bien, je ne crois pas qu’il y ait des dieux pour nous accueillir quelque part après la mort. Ni pour nous aider dans la vie d’ailleurs. Mais je suppose que cela donne de l’espoir, alors je respecte toutes les religi… hé ! pourquoi ricanes-tu comme ça ?
- Il ne peut y avoir qu’une seule religion et c’est celle de Skans. Tu le comprendras un jour. Lorsque nous aurons enfin notre vengeance.
- Narshel, ne te fâche pas mais…tu ne t’es jamais dit que ta vengeance était peut-être vaine ? Je veux dire, je ne crois pas que ta soif de vengeance soit destinée à être étanchée.
- Il ne s’agit pas seulement de vengeance mais de l’établissement d’un monde nouveau, où le triomphe du Mal réaliserait l’excellence humaine. Il s’agit de…
- Ouais je sais, tu me l’as déjà expliqué. Enfin, si tu veux mon avis, ça ne ferait pas de mal de laisser un peu de bonté en ce monde.
- Laisse tomber, t’es trop jeune. A vingt ans, tu peux pas comprendre.
- J’ai pas vingt ans.
- C’est pourtant ce que tu m’as dit la première fois.
- Hum…j’ai peut-être pas été tout à fait honnête.
- Pfff, j’en étais sûr ! T’as l’air d’une gamine à peine sortie de l’œuf ! T’as quel âge alors ?
- T’as pas besoin de le savoir.

Je secouai la tête, ne sachant pas si je devais m’exaspérer ou m’amuser de son entêtement. A vrai dire, je trouvai cela assez séduisant qu’elle me tienne tête.

- Viens par ici.

Elle s’exécuta. Sans réfléchir vraiment à ce que je faisais, je posai alors mes lèvres sur sa nuque, guettant sa réaction. Je m’attendais à ce qu’elle me repousse, mais elle ne sembla pas surprise et m’encouragea à continuer. Lorsque mes mains se mirent à retirer le premier bouton de son chemisier, elle rit doucement :

- Je croyais que je t’intéressais pas.
- Il se pourrait que moi non plus, je n’aie pas été entièrement honnête.


[right]Grotte d’Av’Nashi, deux semaines plus tard[/right][/i]

Nous nous étions arrêtés à quelques kilomètres de l’entrée de la grotte, mais déjà, des variations dans l’air se faisaient sentir. Les lieux respiraient la magie noire et les vestiges d’une très grande énergie. Khéane avait déposé le corps de son frère sur le sol. Elle plaça ses deux mains sur ses tempes et ferma les yeux pour se concentrer. Je m’apprêtais à lever les bras pour convoquer la foudre, lorsqu’elle rouvrit les yeux et m’interrompit :

- Attends…je peux te demander quelque chose ?
- Tu me demandes déjà beaucoup, je suis pas sûr que tu sois en position d’exiger autre chose.
- C’est un rituel dangereux, il se peut que ça tourne mal, poursuivit-elle en ignorant ma remarque. Elle sembla hésiter, puis sortit lentement sa dague de son fourreau. Elle s’appelle « Itheassûl ». Si je venais à mourir, promets-moi que tu la garderas.
- C’est ça tes dernières volontés ? Que je garde ton couteau ?
- Arrête, je suis sérieuse. C’est une arme précieuse, et…elle est importante pour moi. Promets juste que tu la garderas si je devais mourir.
- D’accord.

Lorsque Khéane donna le signal, je levai les bras et l’air commença à crépiter autour de nous. Je posai la paume de ma main sur le torse du cadavre, qui tressauta aussitôt. De nombreuses minutes s’écoulèrent quand sans crier gare, il se redressa en prenant une grande gorgée d’air.

- Khéane ? C’est toi ? Je…

Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’il porta soudain ses mains à sa gorge. Il fut pris de convulsions puis s’effondra à nouveau, sans vie.

- Non ! Non, ce n’est pas possible, il était là, il…il faut réessayer ! ….Narshel ? Tout va bi…oh, bon sang !

Du fait de la magie instable à Av’Nashi, le rituel avait échoué.
Mais je n’avais pas imaginé que cela ait pu engendrer de telles conséquences. Je n’avais utilisé qu’une légère dose d’électricité, pensant que la malédiction du triple retour me causerait une brûlure sans gravité, comme j’en avais l’habitude. Sauf qu’ici, mon intervention avait ramené à la vie puis tué un homme. Que pouvais-je alors recevoir ? Qu’y avait-il de trois fois pire que la mort ? Les rares prêtres qui en avaient fait l’expérience n’étaient plus là pour témoigner.

Etrangement, l’énergie instable des lieux fut aussi ce qui me sauva. La malédiction du triple retour fut un peu déviée, et à défaut de mourir, la douleur qui me foudroya à ce moment-là me fit perdre connaissance.




Je m’étais relevé exactement au même endroit. J’étais seul, j’avais mal partout et je voyais légèrement flou. Lorsque je portai la main à mon visage, je grimaçai en sentant les plaies encore sanglantes. Le reste de mon corps était tout aussi meurtri, j’étais incapable d’effectuer le moindre mouvement. Je ne sentais plus mon autre main, entièrement carbonisée. J’étais brisé. J’aurais certainement pu mourir ici, si une certaine chose ne m’avait pas donné la force de me relever.

La vengeance contre celle qui m’avait causé cela.


Je n’ai pas eu beaucoup de mal à la trouver. Elle était retournée à Eralde, où se trouvait son seul refuge. J’avais deviné qu’elle n’avait pas encore fini ses études à l’académie de magie. Il m’a suffi de la guetter à la sortie du bâtiment, puis d’attendre qu’elle atteigne une ruelle un peu moins fréquentée pour me jeter sur elle et placer mes mains autour de sa gorge.

- Au moins, grâce à toi, j’ai une vengeance qui va pouvoir être étanchée, crachai-je.
- Ecoute, je suis vraiment désolée que le sort ait mal tourné. Je ne savais pas que…
Elle désigna d’un geste vague mon visage lacéré.
- Te fous pas de ma g*eule ! Tu m’as laissé crever là-bas !
- Je ne pensais pas que tu survivrais.
- C’est ça ! Ça t’arrangeait bien, hein ? Tu pensais que tu allais pouvoir retourner tranquillement à tes petites affaires ! C’est de ta faute si tout ça m’est arrivé !
- Je ne t’ai obligé à rien, tu as accepté de m’accompagner et tu connaissais les risqu…
- Ferme-la ! Maintenant, on va voir si ton visage sera aussi séduisant une fois que j’en aurais fini avec toi.
- Narshel, pitié…

C'était comme si elle était redevenue une enfant, vulnérable entre mes mains. Ses petits cris de souffrance résonnent encore comme une douce mélodie dans ma tête alors que je reproduis sur son visage les mêmes lésions que sur le mien. Avant de l’achever d’un mouvement brusque. Cette fois, je ne commets pas l’erreur d’utiliser mes pouvoirs.

J’allais partir lorsque je me rappelai soudain quelque chose. Je fis volte-face et m’approchai de son corps inerte. Je m’emparai alors de sa dague en murmurant à son oreille, bien qu’elle ne puisse pas l’entendre.

-Une promesse est une promesse.


La plupart des gens s’entêtent à dire que se venger ne sert à rien, ne change rien. Que cela n’efface pas le tort causé, et que l’on ne se sent pas plus heureux après. Je ne suis pas de cet avis. Cette vengeance m’a fait le plus grand bien, et je la savoure encore.

Il me reste maintenant une dernière vengeance à accomplir. La Grande Vengeance, celle pour laquelle Skans m’a fait venir au monde. Voilà pourquoi, lorsque le décret royal et la convocation à Eralde ont été annoncés, je n’ai pas hésité une seule seconde à m’y rendre. Je ne sais pas si l’épidémie qui ravage Uriel est l’œuvre de Skans – nul ne peut se targuer de connaître tous ses habiles plans – mais elle ne peut que servir nos intérêts de destruction. Pour cela, il me faut infiltrer cette équipe recrutée par le roi pour mettre fin à la maladie, et l’empêcher de mener sa mission à terme.

Car je compte bien veiller à ce que l’épidémie cause le plus de ravages possibles.



« La vengeance céleste n’oublie jamais personne, elle envoie à tous les coupables les supplices, les remords, les douleurs ou la misère »

[SweetKhaleesi]

Sympa la fiche!