Des lettres les uns aux autres

[Allis]

Sympa ta lettre quenternier ^^ un peu étrange
Voici la mienne



Ce que je fais est mal. J'en ai bien conscience. Je me sers de toi... tu le sais, mais tu t'en fous.
Tu m'aimes...
Et moi, je l'aime, lui...
Pourquoi la vie est-elle si cruelle?
Lui. Je n'ai que lui en tête. C'est lui que je vois quand je ferme les yeux. Lui que j'aime quand nous faisons l'amour. Lui qui hante mes rêves. Lui que je veux dans ma vie. Lui, lui, lui... toujours lui.
Mais pourtant c'est toi qui vie avec moi. Toi qui dors dans mon lit. Toi qui m'aime.
Je profite de toi parce que l'autre m'a rejetée. Je profite de toi, encore et encore, mais tu ne dis rien. Tu me regarde avec le même sourire triste, la même peine dans tes yeux, les mêmes blessures que je peux voir à travers toi.
Tu me réconforte quand je pleure, tu m'offres ta vie et ton amour pour essayer de combler le vide qu'il a laissé.
Tu t'en fous... tu continuerais de me sourir et de m'aimer même si je t'arrachais le coeur et le jetait au loin...
Tu sais très bien que si il revenait vers moi, je repartirais avec lui.
Et je me déteste pour ça. Parce que me perdre, pour toi, serait pire que la mort.
Je suis tellement désolée... mais si il revenait... je ne pourrais pas lui dire non.
Et je me déteste, encore et encore... tandis que toi, tu m'aimes... malgré tout ça.
Y aura-il jamais une fin à tout ceci?
Il y en aurait une... si tu me tuais.

Mais je sais que quelques mots amers ne te ferons pas changer d'avis. Tes décisions sont comme l'amour que tu me porte. Inébranlables.


Allis

[Oph54]

Caminou, ton texte est bien mais comme l'a dit Quenternier, c'est des lettres sur ce topic

Allis, c'est très triste je trouve, mais ça n'en ai pas moins magnifique !

[MaDoLiNe]

au moment ou je t'écrit, je ne comprend plus rien.
j'ai peur de rien, j'écrit pour rien, je me fatigue pour rien, j'ai honte pour rien.
c'est horrible ce sentiment de voir que le monde tourne autours de vous et que vous ne pouvez pas l'arrêter. Tu connais ça aussi. tu te fabrique un masque d'insouciance et tu vit alors que ton coeur est en miette. si tu me voyais en ce moment...
La solitude aussi est horrible, ce masque étrange qu'est le mien repousse tout les garçons. Ou plutôt non. Ils me respectent tellement qu'ils n'osent pas. J'en aime deux en ce moment. Choisir n'est pas mon point fort, tu me connais.
J'ai peur. Rassure moi, je t'en supplit. Ecrit moi.
Vanessa

[caminou14]

ton texte est bien écris madoline j'aime beaucoup

ps: je ne suis pas douée pour faire des commentaire constructif désolé

[Oph54]

J'aime beaucoup

[MaDoLiNe]

Voilà un ans. Un ans que ça s'est passé. Même apart, même chambre, même bureau, même chaise, même position. Il y a un ans j'étais là, avec le même portable, ce même haut rouge vif que tu aimais tans et à ce moment là, tu m'a dit que tu me quittais. Un ans exactement que tu m'as brisé le coeur. Pendant tout ce temps que crois tu que j'ai fais? On ne reste pas un ans cloitrée dans sa chambre à pleurer. Pendant un ans on vit. Et me voilà, à nouveau à califourchon sur ma chaise de travail comme quand je révise mes cours, un livre dans la main, le portable pressé sur l'oreille dans l'autre, le visage à nouveau horrifié. C'est encore toi.
Tu te rends compte qu'en un ans on ne reste pas une petite sotte? Qu'une blonde au yeux bleus ça n'est pas un jouet? Qu'en un ans on grandit? Qu'on change? Qu'un coeur brisé a apprit à ne pas se fié aux mecs comme toi? Tu crois vraiment qu'en me disant que tu es désolé et que tu m'aime toujours tu vas me récupérer?
Celle que je suis aujourd'hui n'est pas totalement différente de celle que tu as connu. Je suis une Vanessa, la Vanessa que tu connais avec un ans en plus et un autre coeur. Je suis toujours la Vanessa qui adore les soupes très épicées, celle qui va au cinema mais qui resort sans en avoir pigé un mot. La Vanessa que tu ne connais pas est celle qui a grandit, celle qui n'est plus dernière de sa classe pour avoir les même notes que toi en classe, celle qui n'a plus de copain pour lui pourrir la vie, celle qui a de vraies amies l'aimant pour ses valeurs et surtout, oui surtout, celle qui ne s'intéresse plus à toi. Le nouveau coeur de Vanessa n'appartient qu'a elle. Tu ne l'auras plus.
Voilà un ans. Un ans que ça s'est passé. Même apart, même chambre, même bureau, même chaise, même position. C'a fait un ans que tu m'as dit que tu me larguais, voilà une minute que tu m'as dis que tu étais désolé et que tu m'aimais toujours.
Eh bien tu sais quoi? Moi plus
Vanessa

[MaDoLiNe]

Il y a longtemps, mon fils, tu m'as dit: "Maman ça fait quoi d'avoir le coeur coupé en cinq?". Tu étais si jeune, à peine 5 ans, je ne t'ai pas répondu pour pouvoir te répondre aujourd'hui. Aujourd'hui ou tu quitte la maison. Aujourd'hui ou tu es un homme. Aujourd'hui ou tu quittes ta mère pour une autre femme.
"Maman, ça fait quoi d'avoir le coeur coupé en cinq?
Ah mon chérit quelle question! Crois tu vraiment que le coeur d'une mère se coupe comme un gateau? Une part pour toi, une pour ton père et trois pour tes frêres? Tu auras des enfants un jour et tu comprendras que le coeur des parent ne se coupe pas mais double, triple, quadruple...
Le coeur d'une mère est immense et la remplis toute entière. Une mère respire pour ça. Ta question était donc mal posé mon fils, tu aurais du me demander:"Maman, ça fait quoi d'avoir le coeur plus grand que l'univers?". Oui, parce qu'il est immense.
Je vous aime tous autans que vous êtes. Avec vos dons. Avec vos défauts. Avec vos sourirs. Avec vos pleurs. Avec vos cauchemars. Avec vos maladies. Avec vos amourettes. Avec vos disputes.
Ca fait quoi d'avoir un coeur aussi grand? Tu veux le savoir mon chéris? C'est bien simple, si on le pouvait, je l'agrandirais à l'infini pour pouvoir vous aimer, vous, mes cinq hommes, encore plus que je ne le fais déjà
Vanessa Peleck, ta mère qui t'aime.

[Oph54]

J'aime beaucoup tes deux lettres, c'est la deuxième que j'ai préféré

[Allis]

Magnifique!!
J'ai adoré!!!
ça semble tellement vrai!!!

[Gabibou]

C'est très beau Madoline J'ai compris !

[Mandine]

Franchement, Madoline. J'ADORE! On ressent énormément d'emotions quand on les lit. Bravo!!!

[caminou14]

Madoline tes textes sont magnifque j'adore préviens moi stp quand tu poste d'autres textes

[MaDoLiNe]

C'est sur une feuille que je t'écrit et mon dieu, c'est en plein DST de français. J'ai terminé? Penses-tu! Non voyons! Tu te demande surement pourquoi je t'écrit à un moment si... Inopportin... Je doit t'avouer que je n'en sait foutre rien. C'est étrange, j'en étais à la question 7 et sans raison mon crayon est allé poser sa mise ici. Et il t'écrit avec mon coeur. Tu me connais pas vraiment. Ou peut-être ma voix, mon odeur. Peut-être. On ne s'est connu que quelques heures.
Je t'aimais. Je t'aime. Je t'aimerais.
Moi je me rappelle de tout. C'est étrange ce souvenir, celui ou maman, notre maman à nous deux, est entrée dans le salon où j'étais et m'a dit que tu étais là. Tu ne sais pas lire, petit frère, tu ne sais pas lire les lettres que je t'aurais appris avec tans de joie, mais crois mon coeur quand il dit que j'ai pressé mon oreille au ventre de maman, notre maman, et que je t'aimé. Non... Je t'ai adoré. Je t'ai adoré petit frère!
Durant ces longs mois, quand je m'occupais de maman je ne pensais qu'à toi. C'est égoïste, je sais. Maintenant que tu es près du petit Jésus, au ciel, en haut, tu doit voir tout l'orgueil que je porte en moi. Ca doit peser lourd dans la balance mais j'ai pas pu m'en empêcher et Dieu m'a puni.
Méritais-je ce châtiment? Non!...Peut-être...Oui... Oui, surement. Chaque jour contre le ventre grossissant de Maman j'essayais de t'entendre, je te parlais, je caressais la douce membrane qui te séparait de moi.
Un autre merveilleux souvenir est celui ou maman nous a dit que tu étais un garçon. Je ne sais pourquoi, j'en ai été folle de joie. C'était comme dans un rêve.
Mais le rêve à tourné au cauchemar.
A l'école mes notes ont baissées parce que je ne pensais qu'à toi. Mes amies m'ont abandonné parce que je ne parlais que de toi. Mon copain m'a largué parce que n'aimais que toi.
Le pire souvenir que j'ai c'est ce jour là. Ah mon Dieu! Quel jour horrible, petit frère, je ne te pardonnerais jamais tout le chagrin que tu m'a causé. Tu en étais à 6 ou 7 mois et tu es sortis. Pourquoi aussi tôt??? Petit frère je t'en veux encore aujourd'hui, je t'en veux depuis 3 ans parce qu'aujourd'hui, à la place d'une fine membrane de chaire qui nous sépare, c'en sont 2. Une en pierre grise et une, infranchissable, qu'on appelle la mort.
Petit frère, vais-je devoir vivre toute ma vie avec cette peine sur le coeur? Tout ça parce que t'es sortis trop tôt et que tu en ai mort?
La mort est une chose que je connaitrais, un jour. Mais c'est injuste que toi, plus jeune, la connaisse avant moi. Vraiment injuste.
Je ne sais pas la combientième lettre est celle ci, elle vient du coeur et termineras comme les autres à la poubelle.
Sache que je t'aime toujours
Vanessa, ta grande soeur

[caminou14]

tes textes madoline me font frissonner j'adore comment tu écris.
Et dis, tout tes textes il te sorte comme ça de la tête ou bien tu réfléchies à ce que tu voudrais dire

[Gabibou]

C'est superbe Madoline, ton dernier texte est très émouvant, et ça donne de vrais frissons...

[Gabibou]

Chère Maddie,
Ton départ ne cesse d'approcher, et j'en suis bien malheureuse. Comment fais-tu pour supporter tous ces départs, toutes ces personnes qui tiennent à toi, et qui, régulièrement, se voient dans l'obligation de te laisser partir, impuissants, vers de nouvelles contrées... Je sais que j'ai toujours eu du mal à garder contact avec les personnes qui me quittent ou que je quittent. Mes amis de primaire, par exemple, maintenant quand je leur parle, ils ne me répondent pas, ou alors me font gentiment comprendre que le cm2, c'est fini, et qu'eux et moi, aussi.
Mais avec toi ce ne sera pas pareil, je le sens et surtout je l'espère. Tu me manques déjà, les vacances se rapprochant à grande vitesse, tout comme ton départ...Je sais que malgré tout tu ne pars pas à l'autre bout du monde, mais on ne pourra pas se voir souvent... Alors tu sais quoi? Ces lettres que l'on aime bien écrire, parfois inventées, parfois réelles, et bien, c'est un bon moyen de communication, tu ne trouves pas? Par pigeon voyageur, par avion, par train, par la poste, ces missives précieuses arriveront jusque chez toi, et d'autres repartiront jusque chez moi... n'est-ce pas? Dis moi que toi aussi, tu ne veux pas "couper le cordon"... J'ai besoin de nos conversations étranges, de tes commentaires parfois... durs à avaler.
Tu as compris le message j'espère? Facebook, cartes postales, lettres, mails, coups de fils... autant de moyens qui nous permettront de rester proche.
Tu n'as pas intérêt à m'oublier ! Je te souhaite de tout coeur de rencontrer des gens bien là-bas, qui s'auront s'occuper de toi, mais qui n'effaceront pas le souvenir de ton amie Gaby... Aurevoir Maddie, mais pas adieu, car on se reverra bientôt !
Gaby

[Oph54]

J'aime beaucoup ta lettre

[Gabibou]

Merci beaucoup Oph54, c'est très gentil

[Gabibou]

Oph 54, pk n ecrirais-tu pas une lettre toi aussi?

[Oph54]

De rien

J'aime bien les lire mais pas les écrire
J'écris des textes juste comme ça, mais c'est pas des lettres

[MaDoLiNe]

gabrielle, ça me va droit au coeur
ta maddie

[MaDoLiNe]

Ceci est ma dernière lettre. Une lettre pour toi. une lettre que j'écrit en une seconde. Une lettre que j'écris dans ma tête. Une lettre que tu ne liras jamais.
Je t'avais toujours dis que ton métier était trop dangereux. Beaucoup trop. Et en plus tu savais que je te suivais souvent.
Ca a mal tourné aujourd'hui, hein, mon amour? Ce type était décidément très fort, déjà il m'a eu mais en plus tu l'as laissé filé. Et il tire vachement bien aussi, tu t'en souviendras, hein? Je ne veux pas te voir où je vais. Pas avant un bonne centaine d'année.
Dans tes yeux je vois toute ton horreur. Je vois aussi que tu cris mais dire quoi est trop dur. A vrai dire pour l'instant je ne sens que cette atroce douleur à la poitrine. Ca fait affreusement mal mais penser que c'est toi qui aurais pu être à ma place et moi à la tienne, me réjouis.
Tu me connais, chéris, moi c'est agir avant de réfléchir. Quelle débite j'ai été! Au lieu de pousser l'arme vers un autre côté il a fallu que je me mette devant. Vraiment débile ta Vanessa.
Dans tes yeux bleus étincelants brouillés par je ne sais quoi, je me vois tenter de sourire. Comme j'aime tes yeux!
Pouvais-tu rêver de meilleur preuve d'amour? Te donner ma vie, quel magnifique cadeau! Tu ne pourras plus jamais rien me donner de tel. Pour une fois c'est moi qui ai le cadeau le plus original. J'ai gagné le pari, chéris. Je sens presque ma vie filer vers tes doigts pressés sur le trou béant qui ouvre ma poitrine. Cette balle a été la pluie sur l'incendie de mon existence, je t'en donne la fumée et la chaleur.
Le souffle m'est à présent difficile. Je sens et j'entend tout. Je sens tes doigts tenter d'empêcher la vie de s'échapper de mon corps brisé entre tes bras. Je sens le bitum contre mes jambes. Je sent les flots écarlates et brûlants s'écouler d'entre tes mains. Je sens ta bouche contre la miennes tenter de m'aider alors qu'il est trop tard. J'entend ta voix prononcer mon prénom, Vanessa... Ce prénom ne chante qu'entre tes lèvres. J'entend l'ambulance aussi. Trop loin. Elle arriveras trop tard.
Tu te rappelle la première fois mon amour? C'est une coïncidence contrairement à presque tout dans notre couple. Tu es beau comme un dieu, je suis moche. Tu adores les livres anciens, je n'aime que les nouveaux. Tu adores les vieilles musiques, moi le contraire. Je suis nulle en rangement, ménage, cuisine, tu y est super bon, comme dans tout d'ailleur. Que foutais tu avec moi? Bonne question. Moi est mon incapacité à faire des choses simples, mon caractère de cochon, mes goûts étranges,...
Mais pour une fois un de nos rares goûts communs nous a eu, l'action,le risque. Cette coïncidence, comme la première fois, je m'étais aussi pris une balle et je m'en suis sortis. Pas cette fois ci, désolé, pas cette fois ci, c'est trop tard.
Alors je n'ai qu'une chose à te dire mon amour, va-t-en et vis. Vis! Je t'ai donné ma vie, use la jusqu'à la trame, je ne veux plus te voir. Tu viendras me voir en enfer quand tu monteras au paradis, c'est à dire dans longtemps,... Très longtemps. Va-t-en! Tu ne me sauveras pas comme l'autre fois, je suis fichue. Va-t-en! Trouve toi une autre femme qui ne soit pas ton contraire, mais n'oublie pas ta petite folle d'ex-femme, n'oublie pas la petite Vanessa qui met son esprit, son corps, son âme, son amour entre tes mains

[Allis]

J'ai beaucoup moins aimé tes deux dernières lettres Madoline
Je sais pas pourquoi... quelquechose me gêne

[Oph54]

J'aime beaucoup

[Nagylan]

J'adore vos lettres. Elles sont super belles. En voici une que j'ai écrite comme ça, un soir où je n'avais rien à faire :

Eric,

J'ignore totalement ce qui me pousse à t'écrire cette lettre. Peut-être qu'elle me permet de mettre de l'ordre dans mes idées, mes sentiments. Avec les évènements de ces derniers jours, je ne sais plus trop où j'en suis. La vie sans toi est morne : l'appartement me paraît trop grand, trop vide. Tous les matins, je me réveille seule dans un grand lit froid. Si Emilie n'était pas présente, je me serais laissée emporter par mes émotions et j'aurais tenté de te rejoindre. Mais elle est là. Notre enfant, notre petite fille qui a fêté ses 3 ans hier, sans son père. Je ne lui ai pas encore dit que tu ne reviendrais pas. Je ne sais pas comment faire. Je lui ai dit que tu étais en voyage. N'est-ce pas ce que disent tous les parents à leurs jeunes enfants pour cacher le décès d'un proche. Comment pourrais-je lui dire alors que moi-même j'ai du mal à accepter la nouvelle et à y faire face. Je revois encore la scène : c'était il y a une semaine à peine. Je m'apprêtais à sortir pour aller chercher Emilie à l'école au moment où j'ai entendu la sonnette. J'ai compris que quelque chose n'allait pas quand j'ai vu les deux policiers en uniforme sur le pas de la porte. Nous sommes allés dans le salon et ils m'ont conseillée de m'asseoir. Les minutes suivantes restent assez floues dans ma mémoire : je me souviens de quelque mots comme « percuté par un chauffard »; « choc brutal » ou bien « mes sincères condoléances ». Je crois que j'ai un peu décroché à « décédé des suites de ses blessures » et je me suis effondré en pleurs. Décédé, mort, tu ne reviendra pas. Tu ne verra pas Emilie souffler ses trois petites bougies, ouvrir ses paquets. Nous n'aurons jamais la grande maison et les cinq enfants dont nous rêvions. Il n'y avait plus de nous, plus de projet, plus d'avenir. J'avais envie de mettre ma vie sur pause, je ne voulais pas continuer, pas sans toi. Pourtant je l'ai fais, pour elle, pour la vie que nous lui avons donné et dont elle doit encore tout découvrir.
Certains jours sont durs mais je survis. Où que tu sois, je sais que tu veilles sur nous. Si tu pouvais me parler, je suis sûre que tu me dirais d'avancer, de tomber une nouvelle fois amoureuse, de fonder une famille, bref de continuer ma vie. Je le ferai peut-être un jour, plus tard. Pour le moment, tu est le seul qui occupe mon cœur et tu y auras toujours une place à part.
Je ne sais pas trop ce que je vais faire de cette lettre. Je pense que je la déposerais sur ton cercueil, enterrée avec toi. Qui sait, il se pourrait que tu puisse la lire.

Avec tout mon amour.

Nagylan.

[caminou14]

Madolineta lettre je l'adore c'est super. tu écris super bien
Nagylanta lettre m'a fais pleurer . elle est vraiment triste mais je l'aime quand même.

je ne sais pas pourquoi mais j'adore les lettres triste

camille

[Oph54]

J'aime beaucoup ta lettre Nagylan même si elle est triste

[Myok]

Je ne te connais pas. Pas vraiment en tout cas... Et pourtant, il y a dans l'air que je respire comme l'effluve d'un parfum inconnu et je sais qu'il t'appartient. J'ai l'impression de te reconnaître dans toutes les ruelles que je traverse bien que je ne t'aie jamais vu. Je crois entendre une voix entamer l'air d'une quelconque musique et te voilà à nouveau dans mon esprit, omniprésente. Je cherche à écrire les simples mots "Tu me manques" et voilà qu'en apparaissent d'autres sur la feuille froissée : "Tu me hantes"... Aucunes de ces expressions ne sauraient décrire l'ineffable sentiment qui m'habite en cette belle nuit d'été.
Lors d'une nuit d'été, en voilà un moment pour t'écrire ! Car il est des temps pour cela. Lors d'un orage bruyant, tonitruant, grondant ! Lors d'une pluie diluvienne, une pluie de fin du monde ! Lors d'un jour d'automne ô combien riche en feuilles tombantes ! Lors d'un matin de printemps devant l'océan grandiose, alors que l'air marin tout à fait salé pénètre dans le papier, l'imprégnant d'une odeur de voyage... Ou lors d'une nuit d'été, étoilée à souhait et parfaite pour des chants près d'un feu; parfaite pour être à tes côtés. Des chants, de la musique ! Rien de mieux pour aimer. Et Dieu sait comme je t'aime !

Te parler de musique, d'étoiles et de saisons... C'est tout ce que je demande à ce monde.
Cependant je t''écris ce soir pour une toute autre affaire. Je t'écris - j'ai eu l'impression d'écrire "Je t'aime"- dans l'unique but de t'arracher une promesse.
Promets-moi de me répondre.

Ton amour épistolaire.


Merci Allis pour tes remarques pertinentes.

[Oph54]

J'aime beaucoup ta lettre Myok, elle est très jolie et bien écrite

[Myok]

J'aime beaucoup ta lettre Myok, elle est très jolie et bien écrite

Merci beaucoup. ^^