Oneiris - Duologie + Novella [Heroic fantasy]

Postez ici tous vos écrits qui se découpent en plusieurs parties !

Question banale AF : quel est votre perso préféré ?

Alice
2
17%
Achalmy
2
17%
Mars
2
17%
Soraya
2
17%
Ace
0
Aucun vote
Zane
2
17%
Connor
1
8%
Vanä
1
8%
Wilwarin
0
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Wayden23

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par Wayden23 »

louji a écrit :
Oui c'est plus court chez moi :P Surtout ce chapitre et le suivant qui ne font que 4 pages Word ^-^

Haha, contente que le froid en eux ne rende pas trop le récit trop cliché :roll:
En réalité, j'aimerais vraiment rendre ces personnages humains et crédibles, avec une palette de sentiments et de réactions, de qualités et de défauts. Et non, Alice ne découvrira pas chez Al quelque chose qui, comme par magie, fera qu'elle sera amoureuse :lol:

Merci pour les descriptions :D Mais ça reste ridicule à côté de tes supers descriptions :lol:

Hum, ce personnage ne prendra pas d'importance... Je l'ai imaginé au moment de l'écriture et, à part surprise, il n'aura pas spécialement d'utilité pour la suite... Il servait plutôt d'explication à l'absence de Zane (et celui-ci ne laisserait pas son domaine sans surveillance).
Pour la raison d'Al de ne pas dévoiler son identité, c'est comme l'histoire de Ian dans le chap 1 qui s'intéresse uniquement à Al... Je n'ai pas imaginé les choses sous un autre angle dont je n'y ai pas spécialement réfléchi (pas bien!) :D Mais disons déjà qu'Al est choqué-déçu de l'absence de son Maître et que son apathie pour l'élève le rend encore plus taciturne :mrgreen:

Pour les raisons d'Al aidant Alice, elles seront expliquées plus tard (j'espère que ça vous conviendra haha)

Merci d'être passé et d'avoir commenté ! :D
c'est une courte description, mais je trouve qu'elle a vraiment quelque chose de "charmant", dur de mieux définir :lol:^^ (j'ai juste tiqué sur le fait que les montagnes s'élèvent en allant vers l'océan, ce qui n'est pas très scientifique, mais je sais, je dois mettre mon esprit scientifique en off pour ce qui est de la géographie :lol: )

et taciturne de là à préférer coucher dehors... quel sale caractère! :lol:
cochyo

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par cochyo »

Salut.
Ton histoire est sympa, j'aime bien les description et l'ambiance.
Mais j'attend d'en lire un peu plus pour plus me prononcer ...
Au plaisir de lire la suite.
louji

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

Wayden23 a écrit : c'est une courte description, mais je trouve qu'elle a vraiment quelque chose de "charmant", dur de mieux définir :lol:^^ (j'ai juste tiqué sur le fait que les montagnes s'élèvent en allant vers l'océan, ce qui n'est pas très scientifique, mais je sais, je dois mettre mon esprit scientifique en off pour ce qui est de la géographie :lol: )

et taciturne de là à préférer coucher dehors... quel sale caractère! :lol:
Bon, j'accepte le compliment :roll: :oops: (Je suis nulle pour les compliments, je reconnais =D )
Ah, oui, c'est n'importe quoi :lol: Une chaîne de collines comme ça en diagonale qui va gentiment crescendo jusqu'à l'océan, c'est da fuck. Par contre, le fait que les plus hautes collines soient vers l'océan, ce n'est pas une ineptie ^^ Géologiquement parlant, les reliefs les plus importants (en profondeur comme en hauteur) se situent aux limites des plaques. Or, aux limites des plaques, qu'est-ce qu'on observe (sur Terre, hein :lol: ) ? Des montagnes, des fosses maritimes et des dorsales océaniques ! *-* Pour faire simple, au niveau des continents, on trouve les montagnes les plus élevées près des côtes (cordillère des Andes, Himalaya (l'Inde est rentrée dans le continent asiatique... longue histoire :lol: )...)
Pour les massifs au sein des continents, ils sont plus bas (petit exemple en France (parce que c'est pas si loin d'où j'habite :lol: ) : le massif central est beaucoup moins haut que les Alpes ou les Pyrénées. Simplement parce que le massif central est beaucoup plus vieux que les deux autres chaînes de montagne et qu'il a eu le temps de s'éroder. Par ailleurs, les Alpes ont été formées par la subduction de deux plaques (tatatata) (pour les Pyrénées, désolée tout ceux du sud-ouest, je sais pas :cry: ), et elles sont bien plus récentes, l'érosion (et les forces de compression et latérales, et l'équilibre isostatique, blablala...) n'ayant pas encore eu le temps de grignoter les hauteurs.
Donc, de manière générale, les reliefs se situent vers les côtes et, au coeur des continents, les chaînes de montagne sont moins hauts, car plus vieux (les montagnes poussent pas par magie après tout). Après, on peut avoir l'exemple de l'Islande, coincée entre deux plaques, et qui fait qu'elle s'étend de part et d'autre en ayant des reliefs en son centre...
Je t'avais dit que je te ferai un cours de géologie :lol:

(Si tu veux en avoir plus, ça me dérange pas (enfin, mes connaissances sont limitées quand même :lol: )
Dernière modification par louji le lun. 17 juil., 2017 11:08 am, modifié 1 fois.
louji

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

cochyo a écrit :Salut.
Ton histoire est sympa, j'aime bien les description et l'ambiance.
Mais j'attend d'en lire un peu plus pour plus me prononcer ...
Au plaisir de lire la suite.
Oh, merci beaucoup d'être passé et d'avoir commenté ! :D
Je suis contente que l'histoire t'ait plu :mrgreen:

Je comprends parfaitement, j'espère que la suite te plaira ;)

Je te préviens pour les prochaines sorties de chapitre ?
Wayden23

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par Wayden23 »

louji a écrit : Par contre, le fait que les plus hautes collines soient vers l'océan, ce n'est pas une ineptie ^^ Géologiquement parlant, les reliefs les plus importants (en profondeur comme en hauteur) se situent aux limites des plaques. Or, aux limites des plaques, qu'est-ce qu'on observe (sur Terre, hein :lol: ) ? Des montagnes, des fosses maritimes et des dorsales océaniques ! *-* Pour faire simple, au niveau des continents, on trouve les montagnes les plus élevées près des côtes (cordillère des Andes, Himalaya (l'Inde est rentrée dans le continent asiatique... longue histoire :lol: )...)
Pour les massifs au sein des continents, ils sont plus bas (petit exemple en France (parce que c'est pas si loin d'où j'habite :lol: ) : le massif central est beaucoup moins haut que les Alpes ou les Pyrénées. Simplement parce que le massif central est beaucoup plus vieux que les deux autres chaînes de montagne et qu'il a eu le temps de s'éroder. Par ailleurs, les Alpes ont été formées par la subduction de deux plaques (tatatata) (pour les Pyrénées, désolée tout ceux du sud-ouest, je sais pas :cry: ), et elles sont bien plus récentes, l'érosion (et les forces de compression et latérales, et l'équilibre isostatique, blablala...) n'ayant pas encore eu le temps de grignoter les hauteurs.
Donc, de manière générale, les reliefs se situent vers les côtes et, au coeur des continents, les chaînes de montagne sont moins hauts, car plus vieux (les montagnes poussent pas par magie après tout). Après, on peut avoir l'exemple de l'Islande, coincée entre deux plaques, et qui fait qu'elle s'étend de part et d'autre en ayant des reliefs en son centre...
Je t'avais dit que je te ferai un cours de géologie :lol:

(Si tu veux en avoir plus, ça me dérange pas (enfin, mes connaissances sont limitées quand même :lol: )
Je pense que tu tires des conclusions inexactes de choses exactes :lol:

Les chaînes de montagnes se forment à la jonction de plaques tectoniques, ça n'a rien à voir avec leur position par rapport à la mer. L'himalaya s'est en effet formée à cause d'une collision, mais donc ce n'est pas parce que l'inde te semble petite sur la carte que c'est une question de proximité de l'océan, c'est simplement du à la vitesse et l'époque où ces plaques se sont rencontrées. De même, l'atlas au maroc et le relief en Espagne provient de la plaque africaine fonçant sur l'européenne, dans quelques millions d'années il n'y aura plus de méditerannée et une énorme chaine de montagnes au coeur d'un unique continent. Les alpes à l'inverse ressembleront aux vosges. Tiens d'ailleurs, les vosges, et surtout les ardennes sont fort proches de la mer et pourtant très petites ;)
Un exemple où une chaîne borde parfaitement un océan, ce sont les rocheuses et la cordillère des andes. C'est tout simplement du au fait que cette fois c'est une plaque océanique qui s'enfonce sous une plaque continentale, donc d'un côté l'océan, de l'autre des montagnes :lol: Mais bref, la présence ou non d'un océan proche de montagnes dépend seulement des types de plaques qui se sont rencontrées, tandis que la taille des montagnes due à l'érosion, ça c'est un tout autre sujet.
Enfin, l'Islande c'est encore un tout autre sujet, c'est une île volcanique, qui se trouve sur une faille où au contraire deux plaques s'écartent, élargissant l'océan atlantique (et mécaniquement formant les andes de l'autre côté), et laissant donc s'échapper au niveau de l'islande de grandes quantités de magma qui font s'élargir progressivement l'île, les coulées magmatiques étant forcément d'une altitutude moins élevée sur les bords. Ca me fait penser d'ailleurs aux chaînes de montanges près de la côte est américaine, elles sont petites, et pourtant proche de l'océan ;) C'est un bon exemple de vieilles montagnes qui s'érodent car il n'y a plus de mouvement de collision, mais au contraire un mouvement d'ouverture (au coeur de l'atlantique), qui a d'ailleurs séparé l'amérique du sud de l'afrique (c'est un étudiant qui a découvert la tectonique des plaques en remarquant que l'afrique et l'amérique du sud "s'emboitaient" parfaitement).
Pour l'anecdote, en matière d'ouverture, les grands lacs africains sont justement le résultat de la fracture de l'Afrique en deux, une partie allant s'encastrer dans l'europe, l'autre fonçant vers l'océan indien. Il y aura "bientôt" un nouvel océan à la place du Kenya et compagnie :lol:

Je me casse la tête dans mon univers car j'ai pensé à 3 continents se fonçant l'un sur l'autre, formant une immense chaîne à trois branches dont la principale est infranchissable (pour des raisons assez spéciales :lol: en gros la race ancestrale vivant sur cette planète a provoqué ce relief pour se protéger un temps, des dizaines de millions d'années plus tard, d'une race "parasite" s'étant écrasée de l'autre côté, un peu comme un garrot face à une gangrène, c'est la trame secrète de mon histoire, un peu bizarre :lol: mais elle n'entre vraiment en jeu que beaucoup plus tard, donc je ne spoile pas vraiment, sauf si un jour tu lis mon tome 5 :lol:). Mais alors pour le reste j'ai déjà tellement réfléchi à tout ça pour que les positions des montagnes, mers, océans et climats qui en résultent soient cohérentes x)
DanielPagés

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par DanielPagés »

Et si, dans ce monde là, rien ne ressemblait au nôtre ? :lol:
louji

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

Wayden23 a écrit :
louji a écrit : Par contre, le fait que les plus hautes collines soient vers l'océan, ce n'est pas une ineptie ^^ Géologiquement parlant, les reliefs les plus importants (en profondeur comme en hauteur) se situent aux limites des plaques. Or, aux limites des plaques, qu'est-ce qu'on observe (sur Terre, hein :lol: ) ? Des montagnes, des fosses maritimes et des dorsales océaniques ! *-* Pour faire simple, au niveau des continents, on trouve les montagnes les plus élevées près des côtes (cordillère des Andes, Himalaya (l'Inde est rentrée dans le continent asiatique... longue histoire :lol: )...)
Pour les massifs au sein des continents, ils sont plus bas (petit exemple en France (parce que c'est pas si loin d'où j'habite :lol: ) : le massif central est beaucoup moins haut que les Alpes ou les Pyrénées. Simplement parce que le massif central est beaucoup plus vieux que les deux autres chaînes de montagne et qu'il a eu le temps de s'éroder. Par ailleurs, les Alpes ont été formées par la subduction de deux plaques (tatatata) (pour les Pyrénées, désolée tout ceux du sud-ouest, je sais pas :cry: ), et elles sont bien plus récentes, l'érosion (et les forces de compression et latérales, et l'équilibre isostatique, blablala...) n'ayant pas encore eu le temps de grignoter les hauteurs.
Donc, de manière générale, les reliefs se situent vers les côtes et, au coeur des continents, les chaînes de montagne sont moins hauts, car plus vieux (les montagnes poussent pas par magie après tout). Après, on peut avoir l'exemple de l'Islande, coincée entre deux plaques, et qui fait qu'elle s'étend de part et d'autre en ayant des reliefs en son centre...
Je t'avais dit que je te ferai un cours de géologie :lol:

(Si tu veux en avoir plus, ça me dérange pas (enfin, mes connaissances sont limitées quand même :lol: )
Je pense que tu tires des conclusions inexactes de choses exactes :lol:

Les chaînes de montagnes se forment à la jonction de plaques tectoniques, ça n'a rien à voir avec leur position par rapport à la mer. L'himalaya s'est en effet formée à cause d'une collision, mais donc ce n'est pas parce que l'inde te semble petite sur la carte que c'est une question de proximité de l'océan, c'est simplement du à la vitesse et l'époque où ces plaques se sont rencontrées. De même, l'atlas au maroc et le relief en Espagne provient de la plaque africaine fonçant sur l'européenne, dans quelques millions d'années il n'y aura plus de méditerannée et une énorme chaine de montagnes au coeur d'un unique continent. Les alpes à l'inverse ressembleront aux vosges. Tiens d'ailleurs, les vosges, et surtout les ardennes sont fort proches de la mer et pourtant très petites ;)
Un exemple où une chaîne borde parfaitement un océan, ce sont les rocheuses et la cordillère des andes. C'est tout simplement du au fait que cette fois c'est une plaque océanique qui s'enfonce sous une plaque continentale, donc d'un côté l'océan, de l'autre des montagnes :lol: Mais bref, la présence ou non d'un océan proche de montagnes dépend seulement des types de plaques qui se sont rencontrées, tandis que la taille des montagnes due à l'érosion, ça c'est un tout autre sujet.
Enfin, l'Islande c'est encore un tout autre sujet, c'est une île volcanique, qui se trouve sur une faille où au contraire deux plaques s'écartent, élargissant l'océan atlantique (et mécaniquement formant les andes de l'autre côté), et laissant donc s'échapper au niveau de l'islande de grandes quantités de magma qui font s'élargir progressivement l'île, les coulées magmatiques étant forcément d'une altitutude moins élevée sur les bords. Ca me fait penser d'ailleurs aux chaînes de montanges près de la côte est américaine, elles sont petites, et pourtant proche de l'océan ;) C'est un bon exemple de vieilles montagnes qui s'érodent car il n'y a plus de mouvement de collision, mais au contraire un mouvement d'ouverture (au coeur de l'atlantique), qui a d'ailleurs séparé l'amérique du sud de l'afrique (c'est un étudiant qui a découvert la tectonique des plaques en remarquant que l'afrique et l'amérique du sud "s'emboitaient" parfaitement).
Pour l'anecdote, en matière d'ouverture, les grands lacs africains sont justement le résultat de la fracture de l'Afrique en deux, une partie allant s'encastrer dans l'europe, l'autre fonçant vers l'océan indien. Il y aura "bientôt" un nouvel océan à la place du Kenya et compagnie :lol:

Je me casse la tête dans mon univers car j'ai pensé à 3 continents se fonçant l'un sur l'autre, formant une immense chaîne à trois branches dont la principale est infranchissable (pour des raisons assez spéciales :lol: en gros la race ancestrale vivant sur cette planète a provoqué ce relief pour se protéger un temps, des dizaines de millions d'années plus tard, d'une race "parasite" s'étant écrasée de l'autre côté, un peu comme un garrot face à une gangrène, c'est la trame secrète de mon histoire, un peu bizarre :lol: mais elle n'entre vraiment en jeu que beaucoup plus tard, donc je ne spoile pas vraiment, sauf si un jour tu lis mon tome 5 :lol:). Mais alors pour le reste j'ai déjà tellement réfléchi à tout ça pour que les positions des montagnes, mers, océans et climats qui en résultent soient cohérentes x)
Woua, si j'avais su que tu t'y connaissais autant, et si bien, sur le sujet, je t'aurais pas embêté avec mes prétendues "leçons" ! :roll: :oops:
Je crois qu'on pourrait s'amuser tous les deux à parler longtemps géologie (même si je le fais d'une manière assez tordue, comme tu l'as constaté :lol: (mes anciens profs seraient pas contents de moi x') ). Mais tu as eu des cours ou tu t'es renseigné tout seul sur le sujet? C'a l'air de t'intéresser ! :D

La vache, comment tu as dû te prendre la tête ! :lol:
Ben merde alors, tu t'imagines de ces choses toi ! :shock: C'est clair que là, ça en fait de l'histoire ancestrale x)

(D'ailleurs, ça me fait penser à une blague... Ce sont trois nains qui vont à la mine. Le premier prend une pelle, le deuxième un seau. Que prend le 3ème? (attention blague lourde)).
Wayden23

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par Wayden23 »

louji a écrit :
Woua, si j'avais su que tu t'y connaissais autant, et si bien, sur le sujet, je t'aurais pas embêté avec mes prétendues "leçons" ! :roll: :oops:
Je crois qu'on pourrait s'amuser tous les deux à parler longtemps géologie (même si je le fais d'une manière assez tordue, comme tu l'as constaté :lol: (mes anciens profs seraient pas contents de moi x') ). Mais tu as eu des cours ou tu t'es renseigné tout seul sur le sujet? C'a l'air de t'intéresser ! :D
.
Sais pas pourquoi, j'aime les cartes et j'ai tj été fort en géo :lol: J'étais pas du genre studieux et à avoir des 18 partout, pourtant en dernière année en géo j'ai eu la meilleure note des éleves, et aussi à l'unif pour mon cours de géographie de l'Europe (un peu barbant quand même le bouquin, sur les différents climats, reliefs, sols, types de paysages et agriculture, genre géographie à l'école mais puissance 10 haha), j'ai été le seul à avoir 19 x) J'aurais du faire ça comme études, mais je me vois pas prof ou géographe :lol:
Mais j'oublie un peu plus chaque année, heureusement que je retourne me renseigner pour mon bouquin d'ailleurs :lol:

pour le reste comme je veux développer ma réponse, je copie-colle ça sur le topic de mon histoire ^^.
DanielPagés

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par DanielPagés »

Gloups ! T'as bien fait de me parler de ton ch 4... parmi toutes les notifs de BN sur les nombreux échanges de ces jours-ci, je ne l'avais pas vu... Bizarre !

Je n'interviens que rarement sur le fond d'une histoire. Surtout quand elle démarre et qu'on n'a aucun recul.
C'est ton histoire et je ne voudrais surtout pas te détourner du chemin où tu as envie de nous emmener ou te faire douter. Une histoire n'est pas forcément hyper-compliquée et ne fait pas forcément dix mille pages. C'est la tienne et tu l'écris avec ton style et c'est cette manière d'écrire que tu peux faire évoluer pour la mettre au service de ton histoire. Ce qu'a écrit Proust est très beau, magnifiquement écrit... mais plus personne n'est capable de le lire. Donc ce qui est important c'est d'arriver à nous embarquer avec tes héros, de nous faire vivre leurs aventures, de nous faire voir par leurs yeux, entendre par leurs oreilles, sentir par leur nez et ressentir avec leurs tripes.
Je me répète un peu, mais pour moi c'est important.
Maintenant passons à quelques remarques sur ton ch 4.

Je crois que tu as un problème avec ce qui est plat... :lol:

Nous marchions sur des terres planes, seulement perturbées par de légers plateaux, des rivières ou des bosquets.
comment s'articulent tes plateaux par rapport à tes terres planes
Comme nous traversions une plaine quasiment plate, les collines ressemblaient à des vagues rondes et figées sorties de terre, vertes comme des pommes bien mûres.
comment s'articulent tes jolies collines, si elles sont au milieu, on ne peut guère parler de plaine et en plus quasiment plate (les plaines le sont en principe, non ?) alors peut-être pourrais-tu les situer en bordure...

Je me servis de mon manteau pour me réchauffer après avoir enfilé mes sous-vêtements – que j’avais lavés en même temps que mes propres ablutions.
Est-ce que ce ne serait pas plus logique de rester nu sous le manteau pendant que les sous-vêtements sèchent devant le feu, plutôt que de se vêtir avec des affaires trempées ?

Elle se plaignait d’ampoules douloureuses que les soins aux herbes sauvages que je lui avais concoctés
Me semble qu'on concocte une potion ou un onguent, mais qu'on prodigue des soins...

Le Maître d’Arme s’était spécialisé dans la formation d’élèves
tout seul, comme ça, ça fait un peu pléonasmique (^^j'invente) ... un maître d'armes forme des élèves en général... mais il peut s'être spécialisé dans la formation de jeunes élèves ... là avec ce qualificatif en plus, ça se justifie !

Il n’y avait pas de sécurité sur la propriété :
Je pense que tu veux parler d'installations de sécurité, parceque la sécurité est bien là, la présence du maître d'armes suffit

Inoccupation : pas très joli... tu dois pouvoir trouver mieux comme mot pour exprimer le désoeuvrement ou l'oisiveté...

Comme toujours c'est agréable à lire ! ;) Continue !
louji

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

DanielPagés a écrit :Gloups ! T'as bien fait de me parler de ton ch 4... parmi toutes les notifs de BN sur les nombreux échanges de ces jours-ci, je ne l'avais pas vu... Bizarre !

Je n'interviens que rarement sur le fond d'une histoire. Surtout quand elle démarre et qu'on n'a aucun recul.
C'est ton histoire et je ne voudrais surtout pas te détourner du chemin où tu as envie de nous emmener ou te faire douter. Une histoire n'est pas forcément hyper-compliquée et ne fait pas forcément dix mille pages. C'est la tienne et tu l'écris avec ton style et c'est cette manière d'écrire que tu peux faire évoluer pour la mettre au service de ton histoire. Ce qu'a écrit Proust est très beau, magnifiquement écrit... mais plus personne n'est capable de le lire. Donc ce qui est important c'est d'arriver à nous embarquer avec tes héros, de nous faire vivre leurs aventures, de nous faire voir par leurs yeux, entendre par leurs oreilles, sentir par leur nez et ressentir avec leurs tripes.
Je me répète un peu, mais pour moi c'est important.
Maintenant passons à quelques remarques sur ton ch 4.

Je crois que tu as un problème avec ce qui est plat... :lol:

Nous marchions sur des terres planes, seulement perturbées par de légers plateaux, des rivières ou des bosquets.
comment s'articulent tes plateaux par rapport à tes terres planes
Comme nous traversions une plaine quasiment plate, les collines ressemblaient à des vagues rondes et figées sorties de terre, vertes comme des pommes bien mûres.
comment s'articulent tes jolies collines, si elles sont au milieu, on ne peut guère parler de plaine et en plus quasiment plate (les plaines le sont en principe, non ?) alors peut-être pourrais-tu les situer en bordure...

Je me servis de mon manteau pour me réchauffer après avoir enfilé mes sous-vêtements – que j’avais lavés en même temps que mes propres ablutions.
Est-ce que ce ne serait pas plus logique de rester nu sous le manteau pendant que les sous-vêtements sèchent devant le feu, plutôt que de se vêtir avec des affaires trempées ?

Elle se plaignait d’ampoules douloureuses que les soins aux herbes sauvages que je lui avais concoctés
Me semble qu'on concocte une potion ou un onguent, mais qu'on prodigue des soins...

Le Maître d’Arme s’était spécialisé dans la formation d’élèves
tout seul, comme ça, ça fait un peu pléonasmique (^^j'invente) ... un maître d'armes forme des élèves en général... mais il peut s'être spécialisé dans la formation de jeunes élèves ... là avec ce qualificatif en plus, ça se justifie !

Il n’y avait pas de sécurité sur la propriété :
Je pense que tu veux parler d'installations de sécurité, parceque la sécurité est bien là, la présence du maître d'armes suffit

Inoccupation : pas très joli... tu dois pouvoir trouver mieux comme mot pour exprimer le désoeuvrement ou l'oisiveté...

Comme toujours c'est agréable à lire ! ;) Continue !
Merci beaucoup pour ta rapidité et ton commentaire ! :mrgreen: (Yeees je vais encore "travailler" 8-) )

Haha, ce n'est pas bien étonnant, je l'ai posté à un moment où on discutait pas mal donc il y a eu du bazar :roll:

Hum, je n'ai pas bien compris ce que tu voulais dire par rapport au fond de l'histoire... :| :roll: (Cruche!) Est-ce que tu as l'impression qu'on est trop "décalés" par rapport aux personnages? Pas assez d'immersion (scénario qui part loin? :lol: ) ? Ou l'expression des sens trop mise de côté (je sais que ça te plaît ça :) ) ? N'hésite pas à me le dire, je ne suis pas très susceptible :P

Par rapport aux phrases relevées (c'est pas bien d'aimer le plat ? :lol: ) :

- Je pense que je vais mettre "vallonnées" à la place de "plates" =) Je sais pas trop comment expliquer le paysage... Hum, ça me fait penser aux paysages campagnards du nord (quand je suis allée à Calais en voiture une fois) : c'est plat :lol: Je n'avais jamais autant vu l'horizon sur des km... Par chez moi, c'est pas vraiment plat, toujours de montagnes (et par chez vous non plus ça doit pas être très plat), du coup ça m'avait marquée. Et je voulais essayer de faire ressortir ce genre de paysage. Mais, c'était pas plat comme une planche à pain non plus, il y avait toujours des ondulations, des collines... (J'ai vu l'italique Daniel, pour insister sur collines :lol: ).

- Hum, comment ça, "comment s'articulent mes collines ?" :lol: Beh elles font une chaîne :D Comme Alice et Al arrivent par le Sud Ouest, ils les voient de face. Pour la plaine, je vais enlever le "quasiment plate" ;)

- Oui, ça me semble plus logique pour les sous-vêtements, en effet :P (Ça va faire une situation cocasse, je sais pas encore comment je vais tourner la scène sans qu'Alice prenne Al pour un pervers :lol: )

- Ah, je m'imaginais un onguent, en effet, pour les ampoules... Tu apportes une précision utile sur les termes techniques, merci :roll: :oops:

- Tous les Maîtres d'Armes ne forment pas à vrai dire... Je devrais peut-être l'expliciter en amont dans le chapitre où j'introduis la notion :)

- Oui, pour les sécurités... Bon, je vais préciser qu'il n'y a pas de caméra de surveillance ni d'alarm... Pardon, de gardes. Daniel et la logique (après Vincent et la logique :lol: ). Les duos infernaux ! :twisted:

- J'adore ce mot "oisiveté" ♥

Voilà, je vais retourner bosser sur ce chapitre grâce à tes précieux conseils :D
Merci encore et toujours... :oops:
(Et par rapport au petit truc qui te chagrine par rapport au fond, n'hésite pas, je suis tout ouïe :mrgreen: )
Wayden23

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par Wayden23 »

Il peut y avoir des collines par-ci par-là dans une plaine! Je pense que cet exemple est tout à fait ce dont tu veux parler et peut nous aider à y voir plus clair haha^^ https://fr.wikipedia.org/wiki/Monts_des_Flandres

En revanche (tu pense bien que j'avais mis "par contre" d'abord xD), quand tes collines commencent à se rapprocher pour former une chaîne, alors là oui, d'office il y a deux plaines et le massif est en bordure (comme le positionnement de ton relief n'est pas "réaliste", en soi pourquoi pas avoir une plaine qui à un moment est coupée en deux. Un géographe parlerait sans doute de 3 plaines différentes alors, mais c'est un détail :lol: )

Pour les plateaux c'est mieux que tu changes "par contre" (faut bien varier le vocabulaire hein! :lol: ), car là oui, ça ne veut pas dire grand chose. Un plateau est une "plaine d'altitude" (je me perdais moi-même, car on parle bien des grandes plaines américaines qui sont à haute altitude, mais sur wikipédia on dit qu'en fait plaine était un terme plus générique avant, remplacé par plateau aujourd'hui dès que l'altitude est plus élevée donc, mais je pense qu'en littérature on est moins regardant :lol: ), mais donc tu ne peux pas avoir de petits plateaux dans une plaine, ou alors ce sont plutôt des collines rabotées :lol:


et pour la sécurité je trouve qu'on comprend bien, mais c'est vrai que la phrase pourrait être plus belle. tu pourrais dire un truc du genre "Pas de mur d'enceinte, pas de gardes. Ni les brigands, ni les pilleurs ne semblaient inquiéter le propriétaire du domaine". Ca rajoute un côté badasse au maitre qui n'a pas peur de s'occuper personnellement des intrus :lol:
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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

Wayden23 a écrit :Il peut y avoir des collines par-ci par-là dans une plaine! Je pense que cet exemple est tout à fait ce dont tu veux parler et peut nous aider à y voir plus clair haha^^ https://fr.wikipedia.org/wiki/Monts_des_Flandres

En revanche (tu pense bien que j'avais mis "par contre" d'abord xD), quand tes collines commencent à se rapprocher pour former une chaîne, alors là oui, d'office il y a deux plaines et le massif est en bordure (comme le positionnement de ton relief n'est pas "réaliste", en soi pourquoi pas avoir une plaine qui à un moment est coupée en deux. Un géographe parlerait sans doute de 3 plaines différentes alors, mais c'est un détail :lol: )

Pour les plateaux c'est mieux que tu changes "par contre" (faut bien varier le vocabulaire hein! :lol: ), car là oui, ça ne veut pas dire grand chose. Un plateau est une "plaine d'altitude" (je me perdais moi-même, car on parle bien des grandes plaines américaines qui sont à haute altitude, mais sur wikipédia on dit qu'en fait plaine était un terme plus générique avant, remplacé par plateau aujourd'hui dès que l'altitude est plus élevée donc, mais je pense qu'en littérature on est moins regardant :lol: ), mais donc tu ne peux pas avoir de petits plateaux dans une plaine, ou alors ce sont plutôt des collines rabotées :lol:


et pour la sécurité je trouve qu'on comprend bien, mais c'est vrai que la phrase pourrait être plus belle. tu pourrais dire un truc du genre "Pas de mur d'enceinte, pas de gardes. Ni les brigands, ni les pilleurs ne semblaient inquiéter le propriétaire du domaine". Ca rajoute un côté badasse au maitre qui n'a pas peur de s'occuper personnellement des intrus :lol:
Nom d'une crevette, je vais finir par me rouler en boule avec tous ces détails géographiques et géologiques :lol: (En vrai, j'aime bien quand me dites que telle chose, ça va pas :mrgreen: Un peu maso)

Je comprends pas ce qui vous chagrine avec ma gentille petite chaîne de collines :lol: J'ai fait un magnifique montage Paint du bout de carte qui nous intéresse... Explique moi donc Wayden ce qui va pas :P

J'ai juste ajouté le mot "mesures de" devant "sécurité", mais, maintenant, ça me donne envie de préciser des trucs comme tu l'as fait :roll:
La sensation d'une réécriture sans fin se fait ressentir, en effet, Wayden :lol:

Merci pour tes précisions, encore une fois :D
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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par Wayden23 »

louji a écrit : Je comprends pas ce qui vous chagrine avec ma gentille petite chaîne de collines :lol: J'ai fait un magnifique montage Paint du bout de carte qui nous intéresse... Explique moi donc Wayden ce qui va pas :P
Ah mais moi je ne répondais que par rapport à ce qu'a dit Daniel, je n'avais même pas relevé à la base cette histoire de plaine et de collines :lol: Ce qu'il voulait dire je pense par le fait qu'une chaine ne peut être qu'en bordure de plaine, c'est qu'une plaine c'est par définition plat (à part les petites collines comme j'en ai donné l'exemple), si tu rajoute des montagnes au milieu, bah tu n'as plus une mais deux plaines différentes. Un peu comme si tu disais "il y avait des montagnes au milieu de la vallée", non il y a deux vallées plus petites alors, les montagnes sont par définition sur les bords d'une vallée, pas en son milieu :lol:. Je ne sais pas si je suis clair, si j'ai jamais voulu être prof c'est parce que parfois je ne comprends pas moi-même mes explications xD
Pour être vraiment exact (mais c'est de l'enculage de mouches là :lol: ), je pense que tu dois juste faire une distinction entre tes petites colline dans la plaine et puis tes "douces montagnes". genre par exemple :
"Comme nous traversions une plaine qui nous offrait une vue dégagée sur l’horizon, les collines ressemblaient à des vagues rondes et figées sorties de terre, vertes comme des pommes bien mûres. A l'horizon, les douces montagnes allaient grandissant en s’approchant de l’océan, si bien que, vues de loin, les collines de Minosth ressemblaient à un immense escalier"
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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par cochyo »

DanielPagés a écrit : Le Maître d’Arme s’était spécialisé dans la formation d’élèves
tout seul, comme ça, ça fait un peu pléonasmique (^^j'invente) ... un maître d'armes forme des élèves en général... mais il peut s'être spécialisé dans la formation de jeunes élèves ... là avec ce qualificatif en plus, ça se justifie !
Je me permet de faire remarquer que le titre de maître d'arme ne signifie pas forcément être un maître aupres d'eleves mais plutôt la " maîtrise " de cette personne dans le domaine des armes ...
ps: désolé pour le manque de certains accent je suis sur un clavier anglais. :?
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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

Wayden23 a écrit :
louji a écrit : Je comprends pas ce qui vous chagrine avec ma gentille petite chaîne de collines :lol: J'ai fait un magnifique montage Paint du bout de carte qui nous intéresse... Explique moi donc Wayden ce qui va pas :P
Ah mais moi je ne répondais que par rapport à ce qu'a dit Daniel, je n'avais même pas relevé à la base cette histoire de plaine et de collines :lol: Ce qu'il voulait dire je pense par le fait qu'une chaine ne peut être qu'en bordure de plaine, c'est qu'une plaine c'est par définition plat (à part les petites collines comme j'en ai donné l'exemple), si tu rajoute des montagnes au milieu, bah tu n'as plus une mais deux plaines différentes. Un peu comme si tu disais "il y avait des montagnes au milieu de la vallée", non il y a deux vallées plus petites alors, les montagnes sont par définition sur les bords d'une vallée, pas en son milieu :lol:. Je ne sais pas si je suis clair, si j'ai jamais voulu être prof c'est parce que parfois je ne comprends pas moi-même mes explications xD
Pour être vraiment exact (mais c'est de l'enculage de mouches là :lol: ), je pense que tu dois juste faire une distinction entre tes petites colline dans la plaine et puis tes "douces montagnes". genre par exemple :
"Comme nous traversions une plaine qui nous offrait une vue dégagée sur l’horizon, les collines ressemblaient à des vagues rondes et figées sorties de terre, vertes comme des pommes bien mûres. A l'horizon, les douces montagnes allaient grandissant en s’approchant de l’océan, si bien que, vues de loin, les collines de Minosth ressemblaient à un immense escalier"
Vous savez quoi ? J'aime bien la géologie tirée par les cheveux ( ͡° ͜ʖ ͡°) Donc je laisse mes petites collines tranquilles (puis ce sont mes collines donc je porte presque leur nom donc voilà ! :P ) puis mes plaines aussi.
Me parle pas de mouches 0^0 J'aime pas les mouches. J'ai dû endormir des drosophiles et les trier pour une mini étude génétique... Au final, on était censés les réveiller, mais ç'a plutôt fini en génocide involontaire... :lol:

cochyo a écrit :
DanielPagés a écrit : Le Maître d’Arme s’était spécialisé dans la formation d’élèves
tout seul, comme ça, ça fait un peu pléonasmique (^^j'invente) ... un maître d'armes forme des élèves en général... mais il peut s'être spécialisé dans la formation de jeunes élèves ... là avec ce qualificatif en plus, ça se justifie !
Je me permet de faire remarquer que le titre de maître d'arme ne signifie pas forcément être un maître aupres d'eleves mais plutôt la " maîtrise " de cette personne dans le domaine des armes ...
ps: désolé pour le manque de certains accent je suis sur un clavier anglais. :?
Héhé. Héhéhé.
Je vais quand même préciser en amont, pour que ce soit clair comme de l'eau de roche :D
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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

Bonjour, voici un nouveau chapitre, dans la lignée du précédent, assez court...
En espérant que ça vous plaise :D




Chapitre 4
Alice




An 500 après le Grand Désastre, 2e mois du printemps, au pied des collines de Minosth, Terres de l’Ouest.




La nuit fut la plus calme de toutes celles que j’avais passées depuis le départ de Vasilias. Nous nous étions allongés au pied d’un grand chêne et près d’une cabane qui nous avaient protégés du vent. Le repas avait été plus généreux que ces derniers jours : deux lièvres cuits à la broche, attrapés par Al à quelques mètres du domaine, accompagnés de légumes et fruits récupérés dans le jardin de maître Soho. Quand j’avais protesté contre le vol, Achalmy avait répliqué qu’il marchandait. Je me demandais ce qu’il comptait offrir en échange.
Bien que j’eusse été moins affectée qu’Achalmy par l’absence du Maître d’Armes, je restais néanmoins déçue de n’avoir pu le rencontrer. L’homme qui avait formé, et en partie élevé, Al ! Je m’imaginais une certaine représentation de Zane Soho : grand, trapu et musclé, le corps recouvert de cicatrices de guerre, un air grognon et des yeux tranchants. Quand j’avais fait part de mes idées à mon compagnon de route, il s’était contenté de m’adresser un sourire en coin, l’air mystérieux.



Al ne trouva pas le courage de prendre sa décision le soir-même, car, à notre réveil, notre programme n’était toujours pas établi. Installés face à face sur les couvertures épaisses qui nous servaient de matelas, nous mangeâmes des fruits et un morceau de pain sec qui restait de nos vivres.

— Il faut qu’on se réapprovisionne, déclara Al alors qu’il fouillait sa besace, il ne nous reste presque rien.
— Au village par lequel nous sommes passés hier ?
— Oui.

Il referma sa besace avec un claquement de langue agacé puis observa les faibles braises qui subsistaient de notre feu. Les lueurs rougeoyantes se reflétaient dans ses yeux d’acier et je déglutis péniblement avant de lui demander :

— Al, qu’allons-nous faire maintenant ?

Lentement, son visage se souleva vers moi. Ses traits se tendirent puis se relâchèrent tandis qu’il se penchait légèrement en arrière.

— Mon bon sens me souffle de te ramener chez toi et de ne plus jamais remettre les pieds dans les affaires de la princesse de l’Ouest.

Silencieuse, le cœur serré, je l’observai. L’odeur fruité de notre petit-déjeuner flottait encore dans l’air, mais ne suffisait pas à masquer celles d’Al : cuir, sueur, une drôle senteur de pluie et une effluve épicée que je n’arrivais pas à identifier.
Finalement, son regard dur rebascula sur moi et me toisa.

— Mon cœur me dit autre chose, lâcha-t-il alors.

Sans que j’eusse eu le temps de répondre, il se leva brusquement et claqua des mains.

— Rassemble tes affaires, Alice, nous levons le camp.

Encore assise sur mon couchage, je le regardai ensevelir les braises sous un tas de terre meuble puis commencer à rouler sa couverture. Ses mots résonnaient encore sous mon crâne comme un grondement de tonnerre.

— Et que faisons-nous ?
— Nous allons traverser les collines de Minosth, répondit-il sans me regarder. Nous allons retrouver mon maître.



Nous nous apprêtions à prendre la direction du village pour remplir nos sacs de vivres quand une pensée traversa brutalement mon esprit : qu’est-ce que j’étais en train de faire ? Partir pour des Terres où je n’avais jamais posé les pieds, m’éloigner de mes origines, de ma famille… Avec pour seul allié un jeune Chasseur mystérieux et impulsif.
Trop tard pour regretter, ma grande, me réprimandai-je en essayant d’enfouir au fond de mon ventre l’angoisse qui enflait en moi.



— Tout va bien, Alice ? souffla Al en se tournant vers moi.

Plongée dans la réflexion, je m’étais arrêtée à l’entrée du domaine.
J’adressai un sourire un peu crispé à mon allié puis repris la route.

— Alice.

Sa main venait de se poser sur mon épaule. Elle en faisait aisément le tour et il aurait pu la broyer sans problème. Mais sa poigne était douce et son ton, préoccupé.

— Ça te fait peur d’aller dans le Nord ? souffla-t-il en dardant ses yeux sur moi.
— Oui, reconnus-je en me tournant vers lui. Je n’y suis jamais allée et… et je ne sais pas si je suis prête à m’éloigner autant de chez moi.

Comprenant manifestement ma situation, il hocha lentement la tête puis retira sa main.

— Écoute, on va aller acheter des provisions, car, peu importe notre destination, on en a besoin. Réfléchis. Si tu veux qu’on attende, on attendra. Si tu ne veux pas partir, on restera.

Le soulagement et la reconnaissance serrèrent mon cœur et retirèrent un poids au fond de mon estomac. D’un pas énergique, Achalmy reprit sa route et je le suivis, tout aussi vive.



Nous achetâmes pour dix pièces de cuivre des légumes frais – carottes, pommes de terre, radis et courges –, des fruits ainsi que du pain et de la viande séchée. Je pris dans mon sac les miches et les fruits.
Comme nous montions dans le Nord, Al insista pour acheter des vêtements plus adaptés que ceux que je portais. Nous ne croisâmes aucune échoppe vendant des habits, si bien que je dus faire le tour du village pour racheter à des mères ceux que leurs filles ne voulaient plus. Je me retrouvai avec un ensemble hétéroclite composé d’un pantalon serré dans le même cuir léger que celui d’Al, d’une chemise en flanelle qui baillait au niveau de la poitrine et des épaules – la fille l’ayant portée avant moi étant mieux charpentée –, d’une veste rapiécée qui sentait le moisi, d’un épais manteau qui pesait lourd sur mon corps et de chaussures qui étouffaient mes pieds. La lame courte dont je ne me séparais pas était installée dans le creux de mon dos, cachée par les vêtements et mon sac de voyage.

— Je vais mourir, Al, gémis-je alors que nous quittions le village.
— Mais non, princesse, vous ne faites que vivre le quotidien de vos sujets, répliqua-t-il avec un accent distingué qui me fit sourire.
— Je suis sérieuse, soupirai-je en traînant les pieds derrière lui. J’ai trop chaud en plus.
— Attends d’être les cuisses enfoncées dans la neige et tu seras contente d’avoir ce manteau.
— Il y a encore de la neige chez toi ? m’étonnai-je d’une voix lasse.

Il resta muet quelques secondes puis répondit d’un ton distant :

— La neige ne quitte jamais le Nord, c’est la punition de Lefk suite au Grand Désastre.

À ces mots, je pinçai les lèvres. Nous ne savions pas ce qui s’était passé exactement lors de cet événement funeste ; simplement que les Dieux avaient lancé leur colère sur Oneiris, que les Élémentalistes étaient nés et que le Dieu mineur Calamity avait commencé à apparaître aux endroits où les conflits éclataient. Tout juste vénéré par des minorités cruelles et sauvages, ce Dieu des désastres n’était pas aussi connu que nos cinq divinités protectrices. On ne donnait pas cher de la peau de celui à qui le Dieu apparaissait.



Nous ne repassâmes pas par le domaine et je m’en étonnai. Alors que nous nous éloignions sur le chemin qui menait aux collines, je m’enquis auprès de mon allié :

— Nous n’allons pas prévenir l’élève de maître Soho de notre décision ?
— Non, lâcha Al d’un ton cassant. Il s’en rendra bien compte par lui-même, ce crétin.

Devant son air agacé et son regard luisant de mépris, je soupirai.

— À quel point vénères-tu ton maître ?

Surpris de ma question, il baissa les yeux vers moi puis se renfrogna.

— Je ne le vénère pas ; je le respecte. Et cet imbécile devrait faire de même. Lorsque j’étais élève de Zane, je ne laissais pas les voyageurs sur le pas de la porte, même si le maître n’était pas présent. (Il accéléra pour être deux pas devant moi.) Enfin, sujet clos.



Le chemin continuait entre deux petites falaises puis montait en disparaissant dans un tournant. Un panneau en bois branlant indiquait les collines de Minosth et les Terres du Nord.

— L’élève nous a dit que Maître Soho était dans le Nord, mais pas où exactement. Comment va-t-on faire pour le retrouver ?
— Oh, ne t’inquiète pas pour ça, lança mon allié d’un ton léger. S’il est au rituel de la Maturité, alors nous n’aurons qu’à suivre les familles qui s’y rendent et nous trouverons le campement principal. Il devrait être là-bas.

Les informations arrivèrent brusquement dans mon esprit et je secouai la tête, étonnée.

— Attends, je ne comprends pas grand-chose !

Pour rattraper mon compagnon, j’effectuai quelques foulées en courant puis m’arrêtai à ses côtés. Il me jeta un coup d’œil.

— Rituel de Maturité ? Famille ? Campement ? (Je venais d’énoncer les trois en comptant sur mes doigts.) Je croyais que le peuple du Nord étaient des gens nomades qui avaient un concept assez… singulier de la famille et qui vivaient selon leur bon vouloir.
— Princesse, va droit au but, marmonna mon allié avec irritation.

Je fis la moue.

— Et bien… d’après ce que je sais, le peuple du Nord n’a aucun sens de la famille. Les hommes comme les femmes partagent la couche de qui ils veulent et ne se passent jamais d’anneau au doigt. Les enfants vivent souvent qu’avec un seul de leur parent en conséquence. (Je levai les yeux vers le ciel bleu piqué de quelques nuages cotonneux.) Et ils n’ont pas de foyer, pas de maison. Comme l’essentiel de la population sont des chasseurs, ils suivent les animaux et s’adaptent à eux.

Ma tirade fut suivie d’un lourd silence. Refroidie par son mutisme, je me plaçai devant mon compagnon pour le forcer à s’arrêter. Ses traits étaient crispés et sa mâchoire contractée, ce qui faisait palpiter une veine à sa tempe.

— C’est ainsi que tu me vois, princesse ? susurra-t-il en me perçant de son regard glacial. Comme le fruit d’une union malsaine et impure ? Comme un pauvre enfant qui a passé les premières années de sa vie à suivre les animaux, à s’adapter à eux, à être inférieur à eux ?

J’écarquillai les yeux de stupéfaction puis secouai vivement la tête.

— Non ! Non, Achalmy, repris-je d’une voix étranglée.
— Sache que mes parents s’aimaient, déclara mon compagnon d’un ton mordant. Ils s’aimaient et sont restés fidèles l’un à l’autre jusqu’à la mort – même sans mariage. (Mes yeux se baissèrent à ces mots. Al était-il orphelin ?) Pourtant, ils étaient tous les deux du Nord. C’est vrai, certains de mon peuple préfèrent ne pas se lier par un anneau. Ils couchent avec qui ils souhaitent et fondent des familles disparates. Ce n’est pas le cas de tout le monde. Beaucoup finissent par choisir un compagnon pour le reste de leur vie – ils se marient d’ailleurs rarement – et élèvent leurs enfants ensemble.
— Je ne savais pas, murmurai-je d’une petite voix, honteuse et embarrassée.

Achalmy ignora ma gêne évidente et me contourna pour reprendre la route.

— Quant au peuple nomade, c’est vrai. Malheureusement, les Terres du Nord nous l’imposent. Au sud, on peut trouver des villages d’une centaine d’habitants maximum. Le mauvais temps les épargne et la faune et la flore sont encore présents en quantité. Ce n’est pas le cas quand on monte vers les montagnes. Les hivers sont invivables et les printemps cruels. L’été n’est qu’une brise et l’automne revient vite nous assaillir par des pluies diluviennes. Les gens qui vivent au pied des monts sont obligés de bouger en fonction des saisons et de la météo. Question de survie.

Fascinée par ses propos, je l’avais écouté, penchée au bord de ses lèvres. J’avais bien évidemment étudié l’histoire, la culture et les mœurs des autres Terres qui formaient Oneiris ; mais quoi de plus fidèle que les paroles d’un natif ?

— Tu as dû avoir une enfance difficile, finis-je par souffler.

Nous commencions à monter sérieusement. Le chemin grimpait la pente d’une colline en sinuant. Malgré la route rocailleuse et un peu boueuse, les rondeurs du paysage qui commençait à se révéler alors que nous nous élevions chassa de mon esprit les incommodités et de mes pieds la douleur des cailloux qui s’enfonçaient dans la semelle.

— Pas tant que ça, reprit Al après une minute ou deux de silence. Je n’ai vécu que les cinq premières années de ma vie au pied des monts. Après quoi, nous sommes descendus vers des contrées moins hostiles et nous nous sommes installés dans un village.
— Nous ?
— Mon père et moi.

L’esprit tourmenté par des dizaines de questions, je m’efforçai de rester patiente au risque de froisser mon ami. Je l’avais déjà vexé ; je ne voulais pas le blesser ou lui remémorer de mauvais souvenirs en plus.

— Ma mère est morte en me mettant au monde, déclara soudain Achalmy d’une voix distante. Ne fais pas cette tête, Alice, je sais très bien que tu allais finir par me poser la question, curieuse comme tu es.

Il n’avait pas tort, mais je me renfrognai tout de même. Ses mots percutèrent enfin mes pensées et je m’arrêtai, désolée et mal à l’aise.

— Je suis navrée, chuchotai-je, la gorge comprimée par un étau.
— Tu es navrée, répéta Al avec une pointe d’amusement dans la voix. Pour qui ? Pour un garçon qui n’a jamais connu ni aimé sa mère ? Pour une femme qui n’a pas eu le temps de s’attacher à son enfant ?

Malgré la distance qu’il voulait mettre en lui et sa mère, je perçus tout de même au fond de ses yeux un chagrin de petit garçon et, dans sa posture fuyante, une tristesse inavouée.

— Maintenant, marchons, ordonna-t-il d’un ton sec.

Son regard était fixé sur l’horizon et ses pensées dans l’instant présent. Je n’aurais pas plus d’informations sur lui aujourd’hui.



Nous avions fini de monter une petite colline adossée à une plus grande quand une flèche vint se ficher dans la terre à quelques mètres de nous. Toujours aussi vif face à mon ébahissement, Al se positionna devant moi en dégainant son sabre court.
Une deuxième puis une troisième flèche sifflèrent. Sans nous toucher, elles se plantèrent à nos pieds. Al cria aux inconnus cachés dans les courbes des collines qui nous entouraient :

— Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous voulez ?

En guise de réponse, trois nouvelles flèches se plantèrent près de nous.

— Ils ne savent pas viser, remarquai-je avec amusement. Ce sont des amateurs.
— Non, Alice, répliqua sèchement mon compagnon. Ce sont des tirs d’avertissement. Ils pourraient vraiment nous attaquer s’ils le voulaient. Les collines de Minosth sont réputées pour être le lieu de prédilection des brigands et autres hors-la-loi qui cherchent à faire les poches des voyageurs. (Levant son sabre pour assurer sa garde, il fixa son regard infaillible sur le sommet de la colline la plus proche.) Nous sommes tombés dans une embuscade.

Dernière modification par louji le mer. 22 août, 2018 2:42 pm, modifié 4 fois.
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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par DanielPagés »

Pas grand chose à dire, de fait !
Ça se lit très facilement, tes deux personnages sont très attachants, ils ont quelque chose qui touche profondément le lecteur que je suis. On chemine à l'aise avec eux... Et puis de temps en temps quelques complications, mais on a confiance !! :D
Continue !
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Message par louji »

DanielPagés a écrit :Pas grand chose à dire, de fait !
Ça se lit très facilement, tes deux personnages sont très attachants, ils ont quelque chose qui touche profondément le lecteur que je suis. On chemine à l'aise avec eux... Et puis de temps en temps quelques complications, mais on a confiance !! :D
Continue !
Merci pour ta rapidité et ton passage, Daniel :mrgreen: :oops:
Tes mots et encouragements me font plaisir, comme d'habitude ;)
Ha, je suis contente que mes héros te touchent, s'ils arrivent à te faire ressentir des choses... C'est déjà ça de gagné ! :D
Encore merci ! :oops:
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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par Wayden23 »

hey!

Pas grand chose à dire non plus du fait que ce soit court^^. j'aime bien la façon dont tu penses ton peuple du nord, c'est original! Ca change des copié-collé de vikings comme on voit souvent :lol: Et toute suite ça me donne davantage envie de savoir à quoi ressemble cette société dans le détail :)
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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

Wayden23 a écrit :hey!

Pas grand chose à dire non plus du fait que ce soit court^^. j'aime bien la façon dont tu penses ton peuple du nord, c'est original! Ca change des copié-collé de vikings comme on voit souvent :lol: Et toute suite ça me donne davantage envie de savoir à quoi ressemble cette société dans le détail :)
Hello ^-^
Haha, je n'avais pas pensé à une seconde aux Vikings en m'imaginant les peuples du Nord :lol:
Merci pour ton passage et ton commentaire ;)
vampiredelivres

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par vampiredelivres »

Hellooow, ça fait un moment que je ne suis pas passée... Et tes textes sont toujours aussi plaisants à lire ! Non, franchement, j'adore. Les petits passages où on commence à découvrir Achalmy, les doutes d'Alice... C'est très bien décrit, très bien amené. Ça paraît logique, comme tu le dis.
Et, sincèrement, la petite relance, avec le maître qui n'est pas là, c'était vraiment top ! Parce que je pensais qu'Alice et Al allaient arriver, bavasser avec le maître, et je me disais déjà « et ensuite ? ». Mais en fait... :lol:
Daniel a je pense fait toutes les corrections qui importaient, donc je n'ai rien à redire...
À bientôt !
louji

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

vampiredelivres a écrit :Hellooow, ça fait un moment que je ne suis pas passée... Et tes textes sont toujours aussi plaisants à lire ! Non, franchement, j'adore. Les petits passages où on commence à découvrir Achalmy, les doutes d'Alice... C'est très bien décrit, très bien amené. Ça paraît logique, comme tu le dis.
Et, sincèrement, la petite relance, avec le maître qui n'est pas là, c'était vraiment top ! Parce que je pensais qu'Alice et Al allaient arriver, bavasser avec le maître, et je me disais déjà « et ensuite ? ». Mais en fait... :lol:
Daniel a je pense fait toutes les corrections qui importaient, donc je n'ai rien à redire...
À bientôt !
Salut ! :D Merci pour ton passage et ton commentaire, ça fait plaisir ;)
Je suis contente que le déroulé des événements te convienne, car c'est pas toujours forcément évident x') Merci beaucoup pour tes compliments ! :oops:
Haha, oui, ç'aurait été peut-être un peu boring s'il avaient tout de suite rencontré son maître :roll: Puis, j'aurais été bloquée dans mon scénar (pseudo-scénario, plutôt :lol: ) :? J'espère que la suite ne sera pas trop ennuyante à la lecture x)
Rien à redire ? Je vais finir par être flattée :lol: :oops:
Merci encore pour ton passage et pour avoir relevé ce qui te plaisait ! =)
A bientôt ;)
louji

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

Bonjour, bonsoir =)
Merci encore de me lire, en espérant que cette histoire continue à vous plaire... :D




Chapitre 5
Achalmy



An 500 après le Grand Désastre, 2e mois du printemps, collines de Minosth, Terres de l’Ouest.



La lame de Kan luisait dans la lumière du soleil. Mon regard glissait sur les rondeurs des sommets à la recherche de nos ennemis. À ma gauche, la respiration d’Alice accélérait de seconde en seconde. Mon cœur et mon souffle s’associaient pour battre un rythme régulier à deux temps.
— Tiens-toi prête, conseillai-je à mon alliée en lui jetant un coup d’œil. On ignore leur nombre et leurs moyens. Ils peuvent très bien être des voleurs de seconde zone comme des Élémentalistes endurcis.
Son regard était vif et brillant. Avec satisfaction, je compris qu’elle était sur ses gardes et le resterait jusqu’à ce que nous soyons hors de danger – du moins, je l’espérais.
— Posez vos armes à terre et hors de portée ! cria une voix masculine d’un ton autoritaire.
Je ne voyais toujours rien.
— Alice, murmurai-je en me rapprochant d’elle, est-ce que tu te penses capable de les repérer grâce au vent ?
— Je… commença-t-elle d’un air hésitant. Je n’ai jamais essayé une technique pareille.
Interdit, je la dévisageai puis secouai la tête en roulant des yeux.
— Sans blague, lâchai-je d’un ton agacé, est-ce que tu as appris à te servir de tes pouvoirs, au moins ?
Comme indignée, elle me balança un regard furibond, pinça les lèvres puis avança de quelques pas déterminés sur le sentier en ignorant royalement la menace invisible.
Je manquai m’étrangler lorsque deux flèches la frôlèrent pour se planter dans le sol.
— Recule ! ordonna de nouveau la voix. Ou nous t’abattons.
En réponse, Alice leva une main au ciel et ferma les yeux. Une brise légère souleva mes cheveux et s’engouffra entre les collines avec un chuintement discret.
— Ils sont derrière cette colline, annonça Alice en pointant du doigt le mont qui s’élevait face à nous. Attends, j’en repère d’autres. Deux sont cachés dans le bosquet sur la gauche et un dernier… Attention !
Un carreau d’arbalète siffla à mon oreille tandis que je bondissais sur le côté. Une femme à la carrure imposante nous barrait la route en hauteur. D’un geste méthodique et rapide, elle rechargea et leva de nouveau son arme pour tirer.
À peine libéré, le projectile fut détourné par une violente lame d’air.
— Alice, lançai-je en courant vers la femme, ne te mêle pas de mes combats.
— Toujours incapable de me remercier, répliqua mon alliée d’une voix boudeuse.
Agacé, je tournai la tête dans sa direction pour la fusiller du regard, mais les deux types qui étaient cachés dans le bosquet débarquèrent, armés d’arcs et de gros couteaux incurvés. Visiblement peu impressionnée, Alice me tourna le dos et dressa fièrement les bras vers les deux assaillants. S’ensuivit une bourrasque qui me fit chanceler et qui arracha des cris aux deux gars autant qu’à nos ennemis invisibles.
— Bande de malpropres ! lança la princesse en grondant. Vous allez regretter de nous avoir attaqués.
Sous mes yeux ébahis, elle fit crépiter des étincelles entre ses doigts fins. Puis, avec une exclamation, les projeta vers nos assaillants comme une myriade d’étoiles.
De nouveaux cris. Un corps chuta sur le sentier, secoué de spasmes. Vite remis de leur bousculade par le vent, les deux assaillants se redressèrent et bandèrent leurs armes.
— Tu n’y es pas allée de main morte, remarquai-je avec un rire rauque. Et tu devrais faire attention : tu es complètement exposée à leurs flèches.
— Il faut bien que quelqu’un se charge de la sale besogne, rétorqua effrontément mon alliée en frottant ses mains l’une contre l’autre. Ne t’inquiète pas pour les flèches, je peux les détourner.
Sa phrase se terminait tout juste qu’elle envoyait fuser dans les alentours deux projectiles par une puissante bourrasque d’air.
La femme ennemie chargeait dans ma direction, son arbalète abandonnée au sol pour ne pas s’alourdir. Mes talons crissèrent quand je les tournai pour faire face à l’adversaire.
L’épée usée de l’assaillante fusait vers moi bien trop lentement. Avec facilité, je la détournai de sa trajectoire du revers de mon katana puis me repliai, épaule en avant, pour projeter l’ennemie au sol. La violence du choc lui coupa le souffle et je sentis sa cage thoracique s’enfoncer. Avec un grognement, elle s’effondra et je posai la pointe de Kan contre sa gorge.
Ses yeux s’écarquillèrent d’horreur avant que ses lèvres ne se retroussassent.
— Tue-moi, qu’on en finisse.
Un froid familier envahit ma poitrine alors que je m’apprêtais à commettre l’acte. Ce ne serait pas la première ni la dernière vie que je prendrais en ce bas monde.
— Al, non !
Un crépitement puis un éclair fugace s’abattit sur mon bras armé. Je grognai entre mes dents serrées en regardant Kan tomber de ma main engourdie.
Furieux, je me précipitai vers Alice et agrippai le col de sa chemise de mon bras sain.
— On peut savoir pourquoi tu as fait ça ? m’exclamai-je avec véhémence.
Elle soutint mon regard sans ciller, ses traits délicats crispés par une détermination farouche. Remarquant que je ne la lâchais pas, elle fit lever les vents dans un cercle pour nous isoler de l’adversaire. J’eus le temps de voir la femme que j’avais jetée au sol se relever et s’enfuir par le haut du chemin, récupérant son arbalète au passage. Les adversaires armés d’arc étaient au sol, apparemment assommés par les éclairs de ma compagne de route.
— Tant que nous voyagerons ensemble, tu ne tueras personne, reprit-elle.
Je n’en croyais pas mes oreilles. Quelle petite…
— Et tu es qui pour me donner de tels ordres ? grondai-je en sentant l’eau se condenser sur mes avant-bras en réponse à ma soudaine colère.
Une lueur soucieuse s’alluma dans ses yeux violets. Elle sembla s’égarer pendant une seconde, le doute et la honte faisant s’affaisser son courage. Puis sa mâchoire douce se contracta et elle agrippa avec fermeté mon poignet pour que je la lâchasse.
Je revis la Alice forte et digne que j’avais entrevue à l’auberge à son réveil avec mon couteau sous la gorge. La princesse se muait doucement en reine. La jeune fille en femme. Et je n’étais pas certain d’être prêt à encaisser le changement.
— Je suis Alice Tharros, déclara-t-elle d’un ton assuré. Je suis la princesse de l’Ouest et les collines de Minosth sont une partie de mon territoire. Je ne tolèrerais pas de meurtre commis de sang-froid sous mes yeux.
Je me demandai si ses paroles avaient été couvertes par les souffles qui nous entouraient ou si les brigands avaient maintenant une raison de plus pour s’en prendre à nous.
Je penchai un peu plus la tête vers elle.
— Je n’ai ni roi ni lois, susurrai-je en plongeant mon regard dans le sien. Je suis mon instinct et mes envies. C’est ainsi que j’ai survécu ces dernières années.
— C’est une façon de penser bestiale ! s’indigna la princesse. Et tu t’insurges quand je laisse penser que les gens du Nord vivent comme des animaux.
— Le monde n’est pas tout blanc, princesse, répliquai-je avec sécheresse et mépris.
Le regard qu’elle posa ensuite sur moi fut comme une caresse après une gifle.
— Il n’est pas tout noir non plus, Achalmy.
Muet, je la toisai avec animosité.
Nous fûmes coupés par des bruits secs de corps qui tombent. D’un geste sec du poignet, Alice leva la barrière aérienne qui nous avait entourés. La femme à l’arbalète se tenait à côté de six autres personnes. Toujours paralysés par les éclairs d’Alice, trois étaient prostrés derrière eux.
— Vous avez deux choix, lança l’un des assaillants d’une voix rauque, soit vous vous rendez sagement et nous vous traiterons de manière humaine, soit vous vous opposez à nous et nous n’aurons aucune pitié.
Rapidement, je me redressai et adoptai une posture de défense. Le reste de nos adversaires avait abandonné son poste pour nous affronter directement. Ils avaient délaissé leurs arcs pour des épées de mauvaise qualité et des poignards rouillés. Une bande de hors-la-loi en sale état. Néanmoins, la faim et une bonne cohésion d’équipe pouvaient en faire des ennemis agaçants.

Le groupe ennemi chargea avec un cri collectif. Tendue, Alice leva les mains, prête à faire appel aux éléments. J’eus tout de même le temps d’apercevoir son visage crispé et pâle. Attaquer l’invisible en sachant qu’on ferait mouche était différent d’affronter l’ennemi en corps-à-corps. La princesse fanfaronnait moins qu’en début de combat.
Une dispute au milieu d’un affrontement…C’était bien la première fois que ça m’arrivait. C’est ça de voyager avec d’autres personnes, souffla une voix moqueuse alors qu’une silhouette jaillissait sur nous.
Ma colère était telle que je balançai tout ce que j’avais dans un seul coup. Même pour un Élémentaliste, il était compliqué d’expliquer la manière dont on prenait le contrôle des éléments. La façon dont on pliait à notre volonté l’eau ou la foudre pour la diriger, la tordre et la dissiper.
À ce moment, je sentis simplement ma fureur exploser sous la forme d’énergie pure. La force courut dans mes veines jusqu’au bout de mes doigts en prenant naissance au creux de mon ventre. Un mélange de glace et d’eau s’abattit avec fracas sur les bandits. Celui qui s’apprêtait à nous tomber dessus fut violemment projeté dans les airs et s’affaissa lourdement. Le froid figea leurs membres, le liquide sapa leur volonté et les fit s’effondrer.

Haletant, muet, je regardai une partie de nos assaillants gémir et se tortiller sous l’impact de mon attaque. Certains étaient immobiles ; inconscients ou morts. Alice se tenait à mes côtés sans rien dire non plus. Elle semblait tout aussi paralysée que nos adversaires. De l’eau coulait sur le chemin et de la glace scintillait au soleil.
Une dizaine de secondes plus tard, la fatigue arriva aussi brutalement que j’avais lancé mon coup. Nos pouvoirs n’étaient pas sans coût. Un Élémentaliste affaibli par la maladie, la faim ou la soif était aussi inoffensif qu’un simple humain. La nourriture, le repos et l’entraînement amélioraient les capacités d’un Élémentaliste. Le contrôle que pouvait exercer l’un de nous sur un élément dépendait aussi d’une personne à l’autre. Alice et moi faisions partie des Élémentalistes les plus puissants : non seulement nous faisions appel à plus d’un élément – ou, du moins, à des formes différentes pour moi – mais nous les manions aussi avec une certaine dextérité.
En contrepartie, notre maîtrise d’un pan de la nature exigeait une source importante d’énergie. Je connaissais plutôt bien mes limites, mais invoquer aussi brutalement de la glace et de l’eau alors qu’il n’y en avait sous cette forme aux alentours pompa mes forces. Je chancelai, posai un genou au sol et inspirai profondément. Ma main droite, toujours engourdie par l’éclair d’Alice, frôla le sol.
Aussitôt, Alice s’accroupit à mes côtés. Son visage se pencha vers le mien et je me détournai, toujours en colère contre elle.
— Tout va bien ? souffla-t-elle d’une voix inquiète.
— Oui, princesse, tout va bien, grognai-je d’un ton sarcastique en me relevant.
Ma vision n’était pas encore tout à fait claire. Cela ne m’empêcha pas de constater les dégâts : dix corps, sept hommes et trois femmes, éparpillés le long du chemin. Une plaque de glace s’étendait à nos pieds et montait jusqu’au mont léger qui nous faisait face. Tout en douceur, de l’eau ruisselait le long en scintillant.
— C’est beau, souffla Alice d’une voix lointaine en observant la danse du liquide transparent.
— Dix morts, c’est beau, en effet, rétorquai-je d’un ton grinçant.
En réponse, la princesse tourna brusquement la tête dans ma direction, les sourcils froncés. Son nez se plissa et elle alla s’accroupir près d’un homme qui se tortillait légèrement.
— Je ne pense pas qu’ils soient morts.
Avec rapidité et efficacité, elle fit le tour des victimes avant de revenir vers moi. Avec un soupçon de fierté au fond de ses yeux, elle déclara :
— Aucun mort, Achalmy.
J’eus presque envie d’aller en achever un, histoire de faire disparaître cette expression suffisante de son visage. Serrant les dents pour refouler ma colère, je grommelai :
— Estime-toi heureuse que certains soient inconscients et les autres trop touchés pour se lancer immédiatement à notre poursuite. (Comme elle me jetait un regard perplexe, j’ajoutai avec irritation : ) Au cas où tu l’aurais oublié, tu as révélé bien haut et fort qui tu étais. J’espère qu’ils auront été refroidis par la puissance de nos pouvoirs.
Mon bras droit ayant un peu récupéré, je ramassai Kan et la rangeai dans son fourreau.
— Dépêchons-nous de partir. Plus vite on s’éloignera d’eux, plus on prendra d’avance s’ils se lancent à notre poursuite.

Nous nous arrêtâmes après avoir découvert un enfoncement rocheux sur le flanc d’une colline si aplatie qu’elle offrait un léger plateau à son sommet. Alice se chargea de nettoyer l’endroit à l’aide d’un de ses anciens vêtements qu’elle avait transformé en chiffon et de faire un feu. La caverne masquait en partie la fumée et la lumière, mais pas complètement. Au cours de la journée, ma compagne de route avait lancé des vents pour tenter de repérer de quelconques poursuivants. Ça n’avait rien donné. Je n’en restai pas moins sur mes gardes.
Je partis en quête de baies à manger. J’avais repéré des mûres sur des buissons le long de la route. J’en récupérai assez pour remplir mes mains en coupe puis les disposai dans un bol près du feu. Notre repas fut composé des fruits fraîchement cueillis et de légumes cuits à la vapeur dans une casserole en fer achetée au village que nous avions visité.

Grâce à un temps clément et à la fatigue due à mon usage idiot des éléments, je pus dormir profondément jusqu’à l’aube. Quand j’ouvris les yeux, Alice était déjà debout et avait ramené de nouvelles mûres qu’elle grignotait, le regard dans le vague.
— C’est marrant, je t’ai pas entendue ronfler, dis-je en guise de bonjour en me redressant.
À ces mots, elle darda des yeux froids sur moi puis détourna le visage, les pommettes roses. Sans plus attendre, je me servis en fruits et en eau. Je plaçai mon bol dans mes mains et concentrai mes pensées dans mes paumes. Une douce chaleur s’y insinua puis, quelques secondes plus tard, l’eau bouillait. Ignorant le regard surpris qu’Alice posait sur moi, je récupérai dans ma besace un sachet en tissu contenant des feuilles de thé séchées.
— Je… commença mon alliée en m’observant faire ma tisane, je… pourrai t’emprunter des feuilles ?
— Emprunter ? répétai-je d’un air amusé.
Elle s’empourpra puis grogna.
— Est-ce que tu peux me donner un peu de ton thé ?
— À vos ordres, princesse, soufflai-je d’une voix humble en lui tendant le sachet.
— Tu m’énerves.
Sans douceur, elle m’arracha le thé des mains et se prépara une tisane. Je la regardai faire, un sourire narquois collé aux lèvres.
Cinq minutes plus tard, alors qu’Alice essayait de faire chauffer son eau dans la casserole, je craquai.
— Bon, donne-moi ça, ordonnai-je en récupérant son bol.
J’y versai le contenu de la petite marmite et gardai l’ustensile entre les doigts jusqu’à ce que les premières bulles de l’ébullition apparussent. Une odeur de fleurs sauvages avait envahi notre abri.
— Voilà votre thé, votre altesse, déclarai-je d’un ton pompeux en tendant le bol à Alice et en effectuant une courbette.
— Arrête ta comédie ou j’électrocute à nouveau ton bras.
Amusé, je fis semblant d’être apeuré puis évitai de justesse un coup de pied de mon alliée.
— Tu es particulièrement énervant, Chasseur, marmonna-t-elle avant de porter les lèvres à sa tisane.
Un sourire plaqué sur le visage, je la regardai faire.
— Le thé est-il à votre convenance, chère Noble ? m’enquis-je en me rasseyant près du feu.
D’abord crispée par la chaleur, elle ne répondit pas puis hocha la tête.
— C’est parfumé, mais assez léger pour ne pas engourdir l’esprit.
Plutôt fier de moi, je lui adressai un large sourire qui lui fit hausser un sourcil.
— Ne crois pas que je t’ai pardonné pour autant, marmonna Alice en buvant lentement sa boisson chaude.
Ce fut à mon tour d’être étonné.
— Me pardonner ? C’est une blague ? Et quelle faute devrais-je expier, au juste ?
— Celle d’avoir essayé d’assassiner quelqu’un ! s’exclama-t-elle en écarquillant les yeux.
Je grimaçai.
— Alice, ces gars m’auraient tué et dépouillé jusqu’à ce que je sois nu comme un ver puis t’auraient violée et échangée contre une belle somme à tes parents s’ils avaient pu.
Choquée par mes propos crus, elle tressaillit et me dévisagea dans l’ombre de la minuscule caverne. Refusant de me laisser attendrir par son expression fragile à cet instant, j’ajoutai avec dureté :
— Il va falloir ouvrir les yeux, votre altesse, vous ne vivez plus dans un beau château protégé. (Je tendis la main vers le manche d’Eon qui reposait à mes côtes et en caressai les tissus entrelacés.) Il va falloir te faire à l’idée, qu’un jour ou l’autre, ce seront nos vies ou les leurs.

Nous traversâmes le reste de la frontière sans souci majeur. Nous faillîmes tomber dans une nouvelle embuscade après notre repas de midi, mais nous repérâmes un éclaireur avant que celui-ci ne nous vît. Alice l’assomma d’un éclair et nous cachâmes son corps sous un buisson touffu.
Profitant d’un sommet globalement plus élevé que les autres, nous localisâmes un chemin, sinuant entre une demi-douzaine de petites collines, qui nous évitait la troupe de malfaiteurs que nous avions remarquée.
Le soir, nous campâmes sur un petit plateau formé de collines serrées les unes contre les autres. Je fis un feu et Alice s’étendit dans l’herbe pour admirer les premières étoiles de la soirée. J’avais capturé un lièvre dans la journée et nous en fîmes notre diner avec quelques radis. Je finis par rejoindre ma camarade allongée à même le sol.
La voute céleste était très belle ce soir. Alice me demanda si je connaissais quelques-uns des astres lumineux. Un peu honteux, j’avouai que je me repérai grâce aux plus brillants ou à ceux qui ne bougeaient pas au fil des saisons. Visiblement fière, mon amie commença un exposé sur toutes les étoiles qu’on lui avait apprises au cours de son éducation.
Tandis qu’elle pointait du doigt, expliquait des anecdotes en ponctuant ses phrases de son rire léger comme une brise, exposait à mes oreilles l’étendue de ses connaissances, je songeais quel fossé nous séparait. Elle était princesse. J’étais roturier. Elle était une Noble. J’étais un Chasseur. Elle avait vécu toute son enfance dans un château protégé tandis que je me battais pour survivre.
Le soir, elle avait dansé, mangé et bu selon ses désirs. J’avais dû me rationner en fonction de la météo. Elle connaissait la géographie, l’histoire, les calculs, les lettres et la politique. Je savais tout juste lire et compter. Les plantes mortelles n’étaient plus un danger pour moi, mais j’aurais été incapable d’exposer mes savoirs dans un livre.
Sentant une certaine gêne dans mon silence, Alice finit par se taire pour se tourner vers moi. Une mèche de cheveux sombres resta coincée derrière son oreille.
— Tu ne te sens pas bien ?
Je l’observai à mon tour puis déglutis avec difficulté.
— Si. C’est juste que… Alice, pourquoi tu as fui ? (Devant son expression qui s’assombrissait, je me redressai vivement et repris : ) Je veux dire, peu importe ce qui t’a poussée à fuir. Ce que tu affronteras dans le monde réel sera toujours plus compliqué et cruel. Tu as déjà dû le constater. Qui abandonnerait le confort d’une vie de château pour aller accompagner un inconnu sur les routes ?
— Moi.
Son ton était doux, son regard perdu vers l’horizon. Un vent frais souffla sur le plateau, soulevant nos cheveux et nos vêtements. Elle était jolie. Naïve, mais jolie.
— Ce serait mentir de dire que je ne regrette pas d’être partie. Je le regrette à chaque fois que je sens un caillou dans mon dos au moment de dormir. Quand le repas est si simple que j’ai l’impression de rester sur ma faim. Quand nos vies sont mises en danger et qu’on doit blesser des personnes pour s’en sortir.
Avec un soupir, elle ferma les yeux et s’allongea de nouveau dans l’herbe.
— Et je suis, en même temps, si contente d’être partie quand je sens la nature s’offrir librement à moi. Le vent sur ma peau, le goût des fruits sauvages sur ma langue, l’odeur de la terre fraîche à l’aube, les étoiles si pures.
Lentement, ses paupières se rouvrirent, comme si elle souhaitait admirer chaque détail du monde qui s’offrait à nous. Ses traits délicats se plissèrent tandis qu’une joie soudaine, franche et généreuse s’emparait d’elle. Sans que je susse pourquoi, elle se mit à rire. D’un rire puissant, mais enfantin.
Perplexe et silencieux, je la regardai faire. Soudain, sa main agrippa la mienne et je me figeai.
— Merci, Al, murmura mon amie. Merci de m’avoir donné le courage de quitter Vasilias. De m’avoir montré la réalité de ce monde.
Je ne répondis rien.

Sa main lâcha la mienne lorsqu’elle s’endormit à même le sol, son visage baigné par l’éclat des étoiles et de la lune. Elle ressemblait à une fille d’un autre temps. Entourée d’un halo de lumière et de végétaux.
Je recouvris son corps mince d’une couverture et la regardai dormir paisiblement.

Dernière modification par louji le ven. 28 juin, 2019 11:37 am, modifié 7 fois.
Wayden23

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par Wayden23 »

Hey!

Désolé, pour une fois j'ai quand même quelques critiques à faire :?

J'ai eu un peu plus de mal avec ta scène de combat cette fois, j'arrivais pas à rentrer dedans car ça faisait trop "ouais on papote et on fait des blagues pendant que des gens essayent de nous tuer, on en a rien à foutre car on est des gros badasses" haha ça ne fait pas très réaliste (mais je suis pointilleux pour ce genre de choses). Je veux bien qu'elle soit plus forte qu'avant, mais là c'est l'autre extrême :lol:

Et deux choses également: Cette histoire du "je ne veux pas que tu tue", ça fait un peu trop la cruche qui se rend pas compte qu'elle est dans le monde réel. D'ailleurs, si elle a dévoilé son identité, ils sont obligés de les tuer non? Sinon 3 jours plus tard il y aura des rumeurs qui vont se répandre partout...
L'autre chose, c'est par rapport à Al, il fait vraiment colérique là pour le coup, un peu trop peut-être. Genre il a des bouffées de rage pour un si petit truc? Je ne voudrais certainement pas avoir quelqu'un comme ça comme ami :lol:

Bref, le reste est toujours très bien et je comprends les informations que tu veux nous donner à travers ces situations, mais je pense que ça pourrait être mieux amené :?
louji

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

Wayden23 a écrit :Hey!

Désolé, pour une fois j'ai quand même quelques critiques à faire :?

J'ai eu un peu plus de mal avec ta scène de combat cette fois, j'arrivais pas à rentrer dedans car ça faisait trop "ouais on papote et on fait des blagues pendant que des gens essayent de nous tuer, on en a rien à foutre car on est des gros badasses" haha ça ne fait pas très réaliste (mais je suis pointilleux pour ce genre de choses). Je veux bien qu'elle soit plus forte qu'avant, mais là c'est l'autre extrême :lol:

Et deux choses également: Cette histoire du "je ne veux pas que tu tue", ça fait un peu trop la cruche qui se rend pas compte qu'elle est dans le monde réel. D'ailleurs, si elle a dévoilé son identité, ils sont obligés de les tuer non? Sinon 3 jours plus tard il y aura des rumeurs qui vont se répandre partout...
L'autre chose, c'est par rapport à Al, il fait vraiment colérique là pour le coup, un peu trop peut-être. Genre il a des bouffées de rage pour un si petit truc? Je ne voudrais certainement pas avoir quelqu'un comme ça comme ami :lol:

Bref, le reste est toujours très bien et je comprends les informations que tu veux nous donner à travers ces situations, mais je pense que ça pourrait être mieux amené :?
Héhé, pas de soucis :D

Je comprends parfaitement tes ressentis ^^ Je vais essayer d'apporter quelques explications à pourquoi j'ai fait ça, mais ça ne justifiera pas tout forcément :roll:

Je sais que tu aimes les combats sérieux où les persos ne plaisantent pas donc cette scène de combat doit t'énerver un peu et, si ça peut te rassurer, c'est la scène de combat la plus "légère" (je crois...) qu'on aura dans le tome 1 ^^
Après, du côté d'Al, qu'il se fiche un peu du combat ainsi est dans la logique qu'il a une bonne estime de ses capacités en combat et qu'il a jugé ses adversaires d'une puissance inférieure à la sienne. Pour Alice, cela relève plutôt de l'inconscience. Elle est bonne Elémentaliste, mais elle est pas habituée à utiliser ses capacités en combat réel, ce sont des premières pour elle (en tant que princesse, ça me semble logique). Et elle a peu conscience du danger, elle est encore assez naïve.

Pour le côté cruche, j'aime pas ce mot :lol: Alice est naïve, elle a vécu protégée dans un château pendant des années, elle a très peu conscience du monde réel et sa vue du monde est plutôt bienveillante. A mes yeux, je trouve ça logique qu'elle soit horrifiée à la perspective que des gens soient tués sur son territoire sans jugement. Déjà, il règne un climat politique plutôt calme sur Oneiris, il n'y a pas de conflits majeurs ou de guerre qui feraient que les morts violentes ou récurrentes sont "normales". Donc Alice est choquée du fait qu'on puisse assassiner des gens aussi brutalement. Pour des criminels, comme c'est le cas ici, il y aurait eu jugement, puis châtiment. Evidemment, les choses ne se déroulent pas ainsi dans le Nord, raison pour laquelle Al a la main facile pour prendre des vies.
Al est très impulsif :D Comme toi qui ne veux pas de personnages parfaits, moi non plus. Les miens ont leurs défauts aussi! Alice peut être d'une naïveté consternante et Achalmy trop confiant en lui-même et très impulsif. De toute façon, il reconnaît s'être laissé emporté ;)

Du coup, je comprends ton ressenti et j'essaie d'y apporter des justifications, mais c'est pas quelque chose que je dis de manière brute dans le texte, donc on sait pas vraiment la justification de mes choix :lol:
Mais je vais réfléchir à peut-être mettre en retrait le côté enfantin du début de combat :roll:

Merci beaucoup pour tes remarques ! Si tu te les fais, c'est qu'il y a des chances que d'autres remarquent aussi :?
Wayden23

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par Wayden23 »

j'aime un peu trop le mot "cruche" moi, pour ça que je l'emploie souvent :lol: Je pense que ça me vient d'une blague (misogyne haha) qui m'a marqué je ne sais trop pourquoi quand j'avais genre 10 ans: durant l'antiquité, comment appellait-on un vase avec une femme peinte dessus? Réponse: Une cruche :lol:
Mais en soi dans mon esprit ça peut signifier juste "un peu trop naïve", pas forcément imbécile.

Et je comprends ce que tu veux dire. C'est plutôt juste pour Alice qu'il faudrait peut-être changer un peu. Elle a encore peur, elle est pas encore tout à fait prête à rigoler quand une bande de brigands essayent de la tuer. Ou alors laisser comme ça mais insister sur le fait qu'ell est insouciente car elle a aussi confiance en ses capacités (insouciente sans raison là ça me parait moins crédible, je pense que princesse ou pas, on serait tous effrayés face à des gens qui nous menacent, même si c'est déjà la 2e ou 3e fois haha).

par rapport à Al je comprends aussi. Mais ce qui me gène encore un peu à ce niveau, c'est qu'il est sensé être un champion très précoce avec une super formation. Et ce que j'avais tout de suite en tête comme enseignement c'est notamment savoir maîtriser ses émotions au combat, peut-importe la situation. Qu'il soit colérique au coin du feu, pas de souci, mais pendant le combat là ça dénote un peu avec l'idée que je me faisais de ses capacités et son apprentissage.

Et par contre je maintiens que, pour moi, si tu la fait révéler qui elle est au brigands, c'est bizarre si ils ne sont pas obligés de les exécuter à la fin du combat :p Mais, en soi, ça pourrait être une bonne leçon bien dramatique non? :lol: Genre "t'as été désinvolte? Bah regarde maintenant, on est obligé de les tuer par ta faute!" :D
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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

Wayden23 a écrit :j'aime un peu trop le mot "cruche" moi, pour ça que je l'emploie souvent :lol: Je pense que ça me vient d'une blague (misogyne haha) qui m'a marqué je ne sais trop pourquoi quand j'avais genre 10 ans: durant l'antiquité, comment appellait-on un vase avec une femme peinte dessus? Réponse: Une cruche :lol:
Mais en soi dans mon esprit ça peut signifier juste "un peu trop naïve", pas forcément imbécile.

Et je comprends ce que tu veux dire. C'est plutôt juste pour Alice qu'il faudrait peut-être changer un peu. Elle a encore peur, elle est pas encore tout à fait prête à rigoler quand une bande de brigands essayent de la tuer. Ou alors laisser comme ça mais insister sur le fait qu'ell est insouciente car elle a aussi confiance en ses capacités (insouciente sans raison là ça me parait moins crédible, je pense que princesse ou pas, on serait tous effrayés face à des gens qui nous menacent, même si c'est déjà la 2e ou 3e fois haha).

par rapport à Al je comprends aussi. Mais ce qui me gène encore un peu à ce niveau, c'est qu'il est sensé être un champion très précoce avec une super formation. Et ce que j'avais tout de suite en tête comme enseignement c'est notamment savoir maîtriser ses émotions au combat, peut-importe la situation. Qu'il soit colérique au coin du feu, pas de souci, mais pendant le combat là ça dénote un peu avec l'idée que je me faisais de ses capacités et son apprentissage.

Et par contre je maintiens que, pour moi, si tu la fait révéler qui elle est au brigands, c'est bizarre si ils ne sont pas obligés de les exécuter à la fin du combat :p Mais, en soi, ça pourrait être une bonne leçon bien dramatique non? :lol: Genre "t'as été désinvolte? Bah regarde maintenant, on est obligé de les tuer par ta faute!" :D
Arf, cette blague :roll:

Oui, je me suis décidée à réécrire le chapitre de toute façon, pour le rendre plus crédible par rapport à l'attaque des bandits :) (quelqu'un m'a fait le même genre de remarques que toi, en insistant sur le fait qu'ils étaient bien sympa ces criminels :lol: )

Je comprends que tu soies perplexe devant le fait qu'il se déchaîne x) Ça ne devrait plus arriver à l'avenir. Il est habitué à voyager seul et sa confrontation avec Alice l'a un peu dépassé... Mais oui, c'est pas pro :P

Par rapport à ça, dans la réécriture du chapitre, je vais les laisser en vie (Alice serait prête à assommer Al s'il essayait de les tuer), mais insister sur le fait qu'en les laissant en vie, ils encourent un danger et qu'ils ont plutôt intérêt à vite déguerpir et à se faire discrets ^^
Wayden23

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par Wayden23 »

Pour Al, en fait ça peut être tout à fait crédible, mais alors je lui ferais juste avoir des remords par la suite. Du genre, pensant à son maître : "oh, si il me voyait, il aurait honte de moi!", et là ça passe tout seul!

Puis pour Alice, juste la faire évoluer de manière plus graduelle, genre à ce combat-ci elle a encore peur, mais au suivant là elle est sure d'elle^^. Quand ce sont des héros vraiment puissants et aguerris, j'ai pas de souci avec le côté désinvolte dans un combat. C'est surtout pour les novices que ça me fait tiquer, ou pour des gens qui risquent vraiment de se faire tuer à tout instant, comme des soldats à la guerre.

Et, enfin, tu es trop gentille! On veut du sang, ils doivent crever les saligauds!!! lol hahaha
vampiredelivres

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par vampiredelivres »

Heyyy !
Je sais pas... ce chapitre, je suis à la fois totalement convaincue, et pas du tout. D'un côté, j'adore cette Alice qui prend pour une fois vraiment part à l'aventure, qui fait son job, qui combat, pour une fois, même... Et de l'autre, elle m'insupporte totalement. Un peu comme Al doit le ressentir, en fait. Frustré de ne pas pouvoir faire ce qu'il veut – et doit, d'ailleurs.
Du coup, je suis vraiment mitigée. J'aime beaucoup la scène d'action, les ressentis des deux personnages, qui sont évidemment compréhensibles, mais je pense qu'Alice se comporte comme une peste. (Bon, le mot est peut-être un peu fort, mais tu comprends l'idée.) C'est d'ailleurs bien visible quand elle sort son magnifique « Je suis Alice Tharros. Je suis la princesse de l’Ouest et les collines de Minosth sont une partie de mon territoire. » Là, j'ai juste eu envie de la baffer, franchement. Parce que c'est la première fois qu'elle se revendique comme telle, pleinement et entièrement. Et elle le fait dans le pire contexte possible. Donc si elle se prend une double baffe à l'avenir, je serai la première à applaudir.
Voilààà, je pense avoir tout dit. Côté remarques sur le combat, Wayden a dit tout ce que j'avais à dire, donc je vais sagement attendre mon prochain chapitre, et espérer qu'Alice se prenne une tarte très prochainement. :lol:
À bientôt !
louji

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Re: Oneiris, Tome 1 : la revanche d'Aion [Fantasy médiévale]

Message par louji »

vampiredelivres a écrit :Heyyy !
Je sais pas... ce chapitre, je suis à la fois totalement convaincue, et pas du tout. D'un côté, j'adore cette Alice qui prend pour une fois vraiment part à l'aventure, qui fait son job, qui combat, pour une fois, même... Et de l'autre, elle m'insupporte totalement. Un peu comme Al doit le ressentir, en fait. Frustré de ne pas pouvoir faire ce qu'il veut – et doit, d'ailleurs.
Du coup, je suis vraiment mitigée. J'aime beaucoup la scène d'action, les ressentis des deux personnages, qui sont évidemment compréhensibles, mais je pense qu'Alice se comporte comme une peste. (Bon, le mot est peut-être un peu fort, mais tu comprends l'idée.) C'est d'ailleurs bien visible quand elle sort son magnifique « Je suis Alice Tharros. Je suis la princesse de l’Ouest et les collines de Minosth sont une partie de mon territoire. » Là, j'ai juste eu envie de la baffer, franchement. Parce que c'est la première fois qu'elle se revendique comme telle, pleinement et entièrement. Et elle le fait dans le pire contexte possible. Donc si elle se prend une double baffe à l'avenir, je serai la première à applaudir.
Voilààà, je pense avoir tout dit. Côté remarques sur le combat, Wayden a dit tout ce que j'avais à dire, donc je vais sagement attendre mon prochain chapitre, et espérer qu'Alice se prenne une tarte très prochainement. :lol:
À bientôt !
Je suis en train de me dire que tu as lu la version corrigée... :roll: :lol:
Bon, j'ai retouché ce chapitre et, à moins que d'autres personnes ne me fassent le même genre de remarques que vous, je ne pense pas que je le modifierais de nouveau. Car à force je crains qu'il en perde son sens... :?
Après, j'ai eu 3 avis pour l'instant sur ce chapitre, vous avez tous fait des remarques du même genre en vous arrêtant sur des choses qui nous tenaient à cœur personnellement. J'ai modifié le chapitre avec des éléments auxquels je m'accordais, mais il y a certaines choses sur lesquelles je ne souhaite pas revenir :) Comme l'attitude d'Alice. Son côté chiant est rehaussé par la subjectivité des chapitres, évidemment, et je comprends que son comportement insouciant et agaçant soit un peu rageant dans ce chapitre x) Al est parfaitement excédé par son comportement enfantin, naïf, en combat et sa phrase d'accroche pour clamer haut et fort qui elle est finit de le stupéfier je pense :lol:
(Alice ne s'est pas encore pris de baffe, mais imaginons ensemble la scène, ça peut être drôle héhé)

Par rapport au combat, il ne t'a pas paru très crédible du coup ? :roll: (Snif, c'est ce que j'avais essayé d'améliorer :lol: )
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