Petit jeu d'écriture

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Jundow

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Jundow »

Minou23 a écrit :
fashion-girl a écrit :Une ombre me poursuivait comme le fantôme de sa mort. Étais se une vengeance pour mon crime commis ? Une punition pour se délie ? Jamais je n'ai voulu le tuer, mais le pire est arrivé. Ils m'ont obliger, mon torture on menacé ma famille je n'ai jamais voulu faire ça, le choix a été atroce, mais je les fais ou tous mourrez je vais maintenant me suicider, car je sais que la vie sans lui est comme une petite mort, lente et douloureuse. Devrai-je me laisser souffrir ou mettre fin à cette souffrance? Un choix encore plus difficile, mais la vie ne peut plus être vécue dans cette douleur incessante qui ronge mon cœur.

dite votre avis =)


nouvelle phrases: Le sang sur le sol
C'est très beau! ;)

A moi :

Le sang sur le sol venait de lui. Ils l'avaient touché en plein coeur et il en était mort. Mais ce qu'ils ne savaient c'est qu'en même temps ils avaient touché MON coeur. Qu'auriez vous ressentis si l'on avait tué votre seul amour devant vos yeux? Eh bien je pense que vous seriez dans le même cas que moi, effondré. Pourtant ils m'avaient promis! Promis l'épargner! Toute cette histoire devait cesser, elle avait trop duré! Trop d'innocents avaient été tué, dont mon amour. Une grande gifle me fit sortir de mes pensées. Je relevais la tête, essuyant mes yeux remplis de larmes, et les vis, là, menaçant. L'un d'eux s'avança vers moi et dit avec un sourire pervers :
-"Viens là ma petite Ella, que je t'embrasse."
Je me levais et lui crachai au visage. Il émit un grognement et me prit par le col de ma chemise tout en disant :
-"Voyons la ptite fille à son papa! Ton père ne va pas être content! On a tué ton amant, et alors? Il le méritait! Tu es promise au Comte de Beauville je te signale! Tu l'as trompé! Et il n'hésiterais pas à te tuer si tu continue! Alors on s'est dis que nous allions te sauver et le tuer.
-Vous pensez que ça c'est me sauver! Vous me tuer! Je ne me marirais jamais avec lui!"
Je pleurais à grands flot sans pouvoir m'arrêter, quand soudain une porte grinça. Nous tournâmes la tête et vîmes le Comte de Beauville dans l'encadrement. Je ne vis pas son visage qui était sombre car il faisait nuit. Mais avec le peu que je voyais je savais qu'il n'était pas content. Et effectivement il me lança :
-" Va te faire foutre! Je t'ai fais confiance! Je voulais tout t'offrir, la richesse, la célébrité, le bohneur...!
-Oui, tout, sauf l'amour et le respect! Tu passe ton temps à me battre! Je ne t'aime pas! Mon coeur n'appartient qu'à lui!"
Il tourna la tête dans la direction que je lui montrais du doigt. Son visage se déforma par la rage. Des larmes coulaient le long de mes joues mais je tenais le coup, je lui faisais face. Il cria :
-"Achevez cette pute!"
Prise de panique, je commençais à courir mais l'un d'eux me rattrappa et me planta son poignard dans le coeur, déja en mille morceaux. Je n'eus que le temps de crier son nom, désespérée : "Jake". Puis je m'effondrais à terre et je revis tout les merveilleux moments passés avec lui : les balades sur la plage, nos dîners romantiques, nos soirées endiablées, nos baisers sans fin, nos conversations durant des heures... Tout ça étaient les seuls moments heureux de ma vie, avec lui, mon ami, mon amour, mon confident, mon amant, et surtout le seul qui me comprenait vraiment. Je l'aimais, je l'avais toujours aimé et je l'aimerais même dans le monde des morts. Un sentiment aussi fort est éternel et nous suit où que l'on va. Il nous suit, et nous poursuit s'il le faut, c'est impossible de s'en débarrasser. Mais heureusement qu'il ne lache pas prise sinon tellement de gens auraient été malheureux! Nous voulons toujours, un jour ou l'autre abandonner, mais je vous donne un conseil : ne laissé pas l'amour partir. C'est mon conseil, moi, qui est bientôt morte et qui ne perd pas espoir, c'est ça qui rend la douleur "vivable" si l'on puit dire. Avant je sombrer dans les ténèbres je voudrais encore dire quelque chose. Dans un murmure je dis : "Je t'aime Jake". Puis le noir total se fait, je suis morte.

Dite ce que vous pensez de ce petit texte! ;)

Prochaine phrase : Oui, il m'avait abandonné
Je trouve ton texte très beau.L'émotion, la colère, l'amour: tout est mélanger et ça donne très bien. :D
Myok

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Myok »

Oui, il m'avait abandonné. Pas un jour je ne l'avais oublié. Depuis l'enfance, depuis le tout début. Lorsqu'on m'avait dit qu'il serait là si un jour j'en avais besoin et si je lui demandais très fort. Pas un jour sans que je ne l'appelle. Pas un jour sans que je ne le supplie.
Mais il m'avait abandonné. D'ailleurs, avait-t-il jamais vraiment été là pour moi ? M'avait-t-il jamais répondu ? Est-ce que tout cela, tout cela, faisait vraiment parti de son plan que d'aucuns ont appelé ineffable ?
Tant d'amertume après tant d'espoir... Il m'a abandonné. Lui.
Et me voilà, ruminant la défaite. Et il n'y a de plus grand perdant qu'un habituel vainqueur. Le sang quitte mon corps lentement, me permettant de me haïr d'avoir cru en lui. De le haïr. Chaque victoire, on m'avait dit de lui attribuer, et je l'ai fait ! Je l'ai fait, nom de... Ah ! Nous y voilà. As-tu vraiment un nom ? Si tu en as un, donne-le moi que je puisse le haïr dans ma mort. "Dieu".

J'ai la haine ce soir ! x)
Phrase suivante : "Le vent sifflait à travers les planches de la cabane."
celestemonpersodefiction

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par celestemonpersodefiction »

Mon texte : Coup de foudre à haute tension

Le vent sifflait à travers les planches de la cabane. Cette dernière craquait et se tordait sous la violence des bourrasques de vent. Des torrents d'eau traversent le toit. La foudre frappe et illumine mon visage tordu par les affres de ce songe.

Elle …
Son sourire …
Ses soupirs …
Je m'éveille en sursaut, mon corps couvert de sueur colle aux draps de coton. Je regarde le réveil sans le voir. J'ai mal, si mal. Une larme s'échappe au coin de mon oeil. La pluie bat la fenêtre brisée au rythme d'une envoûtante mélodie semblable à un requiem, son requiem. Comme si le ciel, pleurait de joie car il avait retrouvé son ange. Mais moi, j'ai perdu le mien. Je me lève tremblant. Puis prend la photographie qui trône sur ma table de nuit dans un cadre d'argent, d'un geste tendre. J'allume la vielle lampe à huile sur l'appuis de fenêtre et dans la lumière vacillante retourne dans le passé, notre passé.

Allongée dans l'herbe verte, les yeux mi-clos, elle savourait l'instant présent. Il y eu un flash. Celui de mon appareil qui immortalisait ce bonheur bien trop fragile, éphémère et irréel. Je ne savais pas à ce moment là ses projets pour la soirée. Elle semblait si heureuse, si sereine. Elle me souriait et riait de bon cœur à mes blagues. Elle dansait pied nu dans l'herbe tendre, libre. Elle savourait la brise tiède sur sa peau de perle. Elle me regardait tendrement avec ses yeux bleus profond. Elle. Tout simplement, ses cheveux d'or flottant, son magnifique sourire aux lèvres. Délaissant le masque de glace qui recouvrait ses magnifiques traits depuis un certain temps. Elle m'était revenue. Une ultime fois avant le grand saut, l'envol final.

- Qu'ai-je raté ? hurlai-je en réintégrant le réel.
Je me frappai la tête contre une des poutres vermoulues, jurant à faire rougir un marin. Elle m'avait déchiré le cœur et que pouvais-je faire ? RIEN ! STRICTEMENT RIEN !
Maintenant qu'elle est partie, ma vie n'a plus de sens. Je vis comme vide, une épave sur une mer en furie. La tempête fait rage au dehors, les éclairs zèbrent le ciel comme des épées de Damoclès vivantes. C'est l'instant. Plus rien ne me rattache à cette Terre. Alors mon ange attends moi, je te rejoins. Encore un peu de patience.
Je sors en courrant sous la pluie, tends les bras au ciel, implore la mort de venir à moi. Les sombres nuages grondent rechignant cette triste besogne. Je hurle, leur crie ma peine, ma souffrance et ma haine. Je bat des paupières, vois la lumière mortelle s'abattre sur moi. Dernière image sur mes paupières, elle étendue dans l'herbe un sourire aux lèvres.
Dernière pensée dans ma tête : " Tu as été mon coup de foudre et c'est pour toi je fini foudroyé."
_____________________________________________________________________________

Et la phrase est ...
Ma dague se ficha dans le porte d'ébène derrière lui.
Jundow

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Jundow »

Le soleil se couchait déja en cette soirée d'hiver et je n'en étais pas mécontent. Dans quelque heures, j'allais pouvoir sortir dans la rue pour répandre la mort...
Depuis l'assassinat brutal de ma famille, je passait mes nuits à ça. Je n'avait aucune idée de l'identité des coupables mais peu importe, j'abattais tout les criminels qui croisaient ma route sans l'ombre d'un remords. Peut-être avais-je déja tués les coupables, peut-être pas.
Dans le doute et en ayant de toute façon rien de mieux a faire durant mes soirées, je continuais ma croisade sanglante.
Le taux de criminalité avait déja descendu de 23% depuis que j'ai commençé mes crimes.
Je me préparait donc pour une enième nuit sanglante avec un sourire macabre sur les lèvres: ca allait encore faire mal...

prochaine phrase:

Le sang coulait le long de son bras...
celestemonpersodefiction

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par celestemonpersodefiction »

Le sang coulait le long de son bras car les menottes d'acier écorchaient sa peau laiteuse. Elle voulait tout oublier, mourir ou pire juste pour ne plus se souvenir et éviter de souffrir. Son dos la torturait. Chaque respiration jouait sur ses côtes brisées. Ses cheveux magnifique avaient été coupé pour que le cuir claque mieux sur son dos. Elle n'était pas brisée, elle était morte de l'intérieur. Il ne restait d"elle qu'une poupée de chiffon qui hurle et pleure de souffrance.
Les pas de l'homme qu'elle avait aimé résonnent dans le couloir sombre de l’entrepôt. Ce sauveur qui d'un seul coup était devenu son bourreau, cet homme doux et sensible qui aujourd'hui prenait plaisir à faire couler son sang, l'avait trompée, battue, et ...
Non.
Elle veux oublier, périr. Les pas s'arrêtent derrière elle et une douce bouche se pose dans sa nuque. Elle tremble et une larme coule sur sa joue.
- Qu'allons nous te faire, aujourd'hui ?
Le rire sadique de l'homme caresse sa peau dans un souffle tiède. Il se retourne vers sa "malle à jouet". Elle lui jette un regard désespéré qui signifie qu'elle veux mourir.
- Fini de jouer, déclara l'homme avec un sourire distant et la balle partit.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Phrase suivante : Un silence inquiétant régnait dans la clairière ...
Jundow

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Jundow »

celestemonpersodefiction a écrit :Le sang coulait le long de son bras car les menottes d'acier écorchaient sa peau laiteuse. Elle voulait tout oublier, mourir ou pire juste pour ne plus se souvenir et éviter de souffrir. Son dos la torturait. Chaque respiration jouait sur ses côtes brisées. Ses cheveux magnifique avaient été coupé pour que le cuir claque mieux sur son dos. Elle n'était pas brisée, elle était morte de l'intérieur. Il ne restait d"elle qu'une poupée de chiffon qui hurle et pleure de souffrance.
Les pas de l'homme qu'elle avait aimé résonnent dans le couloir sombre de l’entrepôt. Ce sauveur qui d'un seul coup était devenu son bourreau, cet homme doux et sensible qui aujourd'hui prenait plaisir à faire couler son sang, l'avait trompée, battue, et ...
Non.
Elle veux oublier, périr. Les pas s'arrêtent derrière elle et une douce bouche se pose dans sa nuque. Elle tremble et une larme coule sur sa joue.
- Qu'allons nous te faire, aujourd'hui ?
Le rire sadique de l'homme caresse sa peau dans un souffle tiède. Il se retourne vers sa "malle à jouet". Elle lui jette un regard désespéré qui signifie qu'elle veux mourir.
- Fini de jouer, déclara l'homme avec un sourire distant et la balle partit.
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Phrase suivante : Un silence inquiétant régnait dans la clairière ...
texte très sombre et poignant. J'adore :D
celestemonpersodefiction

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par celestemonpersodefiction »

Merci beaucoup. Ta phrase m'a inspirée. Il est très sombre mais l'inspiration du texte vient surement du fait que je cherchais un passage de "torture" pour dans une de mes histoires. Alors cela à fait son bout de chemin, le texte est vraiment pas travaillé et même pas relu. :oops: J'ai juste envie de te demander si en ressent assez le désespoir torturé de la "prisonnière" ?
Jundow

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Jundow »

celestemonpersodefiction a écrit :Merci beaucoup. Ta phrase m'a inspirée. Il est très sombre mais l'inspiration du texte vient surement du fait que je cherchais un passage de "torture" pour dans une de mes histoires. Alors cela à fait son bout de chemin, le texte est vraiment pas travaillé et même pas relu. :oops: J'ai juste envie de te demander si en ressent assez le désespoir torturé de la "prisonnière" ?
je trouve que oui, elle à l'air vraiment désèspèrée la pauvre.
Alors, on se lance dans une histoire de torture? :)
celestemonpersodefiction

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par celestemonpersodefiction »

Mon héroïne est une tueuse et chef d'une guilde mais elle a un très lourd passé ("parents" morts devant ses yeux à 8 ans, son mentor la martyrisait, ...). Une sorcière s'amuse à la torturée. D'où le texte.
bookgirl

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par bookgirl »

Un silence inquiétant régnait dans la clairière, j' étais perchée dans un arbre. Je guettais les alentours. Aucun bruit. C' était louche.
Tout à coup un craquement, il venait de ma droite, pourtant, je ne voyais rien.
J'observais.
L' air siffla à côté de mon oreille. Une flèche était plantée à un millimètre de moi.
Il avait trahi sa présence. Il avait raté son coup.
- Sort de ta cachette! Hurlai-je pour qu'il m'entende.
Une feuille dans un buisson bougea.
- Je t'ai trouvé ! Je sautais de l'arbre et me dirigeais vers le buisson en question.
Il sortit sa tête. C'était mon père. Mon père qui avait essayé de me tuer. Mon père qui me traquait depuis longtemps.
- Papa? dit-je les yeux embués de larmes.
- Oui, c'est moi. On pouvait lire la tristesse dans ses yeux, dans sa voix, dans ses gestes.
Il me prit dans ses bras, puis ajouta:
- Tu m'excuseras. Je suis obligé.
- Quoi ? Tout est pardonnable.
- Non pas ça.
Il sortit discrètement un poignard de sa ceinture et me donna un coup.


Phrase suivante: " Tout est possible "
MaDoLiNe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par MaDoLiNe »

"tout est possible" Je me percha au dessus de la falaise et regarda longtemps les vagues s'écraser en bas. "Tout est possible ne fait pas ça." cria Alex dans son téléphone. "tout est possible sauf entre nous" aurais je voulu lui murmurer. mon coeur brisé fut prit d'une rage soudaine et je hurla en jetant mon appareil dans les vagues écumantes:
- Pourquoi tu m'as fait ça, alex! Pourquoi?
il rebondit sur les pierres avant de se faire engloutir
les pleures coulèrent en un flot intarissable sur mes joues. Pourquoi m'avait-il quitté. A nouveau je regarda les lames en bas et me laissa glisser vers elles

prochaine phrase: "la peur enfonça ses griffes glacées dans mon coeur."
celestemonpersodefiction

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par celestemonpersodefiction »

La peur enfonça ses griffes glacées dans mon coeur de cristal. La peur, cette trop ancienne connaissance, déchiquetait une fois encore mon ventre. Elle affola mon coeur. Je courrai seule dans une forêt sombre en pleine nuit. Deux cerbères enragés me poursuivaient accompagnés de leur maître de vampire. Je me transformai rapidement en un magnifique griffon d'ébène. Je n'étais pas n'importe qui, je devais continuer à avancer et ce malgré que l'étreinte des griffes gelées de la peur se resserraient. J'ouvris mes ailes pour échapper de justesse aux crocs d'un cerbère. J'avais réussis cette première mission pour la résistance. Voler la pierre du silence aux vampires lamies n'avait pas été de tout repos. Mais la peur de se faire mangée toute crue par 23 vampires assoiffés s'était envolée avec ma transformation.

Je suis Kylla Galler, métamorphe du cercle oublier des Griffons, et maintenant, fille de la résistance.
_______________________________________________________________________________
phrase : il est impossible de rompre le sortilège.
bookgirl

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par bookgirl »

Il est impossible de rompre le sortilège.
Je resterais donc comme ça toute ma vie. Muette.
Je m'étais endormi et j' ai rêvé. C'était un cauchemar horrible. Mes amis se retournaient contre moi. Mais bon, revenons à nos moutons. En me réveillant, j'ai crié. Enfin. J'ai voulu crier. Aucun son n'est sorti de ma bouche. J' ai réessayé. Rien.
Je suis allé voir un médecin, il m'a dit qu'il ne savait pas ce qu'il m'arrivait. A l'hôpital, pareil.
Et ma mère m'a emmené voir un sorcier. Il m'a dit que c'était un immortel qui m'avait jeté un sort.
Il est impossible de rompre le sortilège.
Il avait pourtant essayé.
Satané sortilège.


Phrase suivante:
"Tu n'as pas le droit de me faire ça"
maplv8

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par maplv8 »

"Tu n'as pas le droit de me faire ça".
Les paroles que venait de murmurer la jeune femme s'était échappées de sa bouche. Un instant, elle espéra qu'il ne l'ait pas entendue. Raté. Le jeune homme avait tout entendu, et tout compris : ils n'étaient plus fait l'un pour l'autre. Ces deux dernières semaines n'avaient été que guerres et souffrances. La dague face au torse, le jeune homme plongea ses yeux profonds dans les siens. Les sens de la jeune femme s'embrouillèrent. Doucement, elle s'approcha de lui, et saisi la dague. Elle la jeta au loin, dans le bleu infini qu'est l'océan. Ses mains agrippèrent la chemise de l'homme, et ses lèvres se posèrent, emplies de passion, sur celle de l'homme qu'elle avait toujours aimé. Celui-ci, complètement perdu, lui rendit son baiser avec fougue. Ils s'embrassèrent longuement. Ils étaient tellement épris l'un de l'autre, qui ne virent pas l'homme armé d'une lance approché.
Le jeune homme poussa un cri profond, et s'effondra. La jeune femme, éberluée, pris le poignard attaché à la ceinture de son amant. Elle lança le poignard, et atteignit sa cible au coeur.
maplv8

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par maplv8 »

un cri perçant déchira le silence...
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Re: petit jeux d'écriture.

Message par bookgirl »

Un cri perçant déchira le silence. Oh non, il m'avait vu l'embrasser. Pourtant, je m'étais cachée. Il ne pouvait pas m' empecher d'aimer celui que j'aime. Lui, il me plaisait, c'est tout.
Je ne sortais même pas avec lui.
Mais il criait. Ses yeux étaient embués de larmes. Est-il possible d' aimer sans faire du mal aux autres ? Je ne crois pas.


Phrase suivante: " Tu sais, la vie, ce n'est pas le paradis. "
Jundow

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Jundow »

-Tu sais, la vie, ce n'est pas le paradis... La vie est seulement un certain laps de temps que Dieu nous donne pour lui prouver qu'on a droit a notre place au Paradis. Je vois plutot la vie comme l'enfer où l'on doit purgé nos fautes avants de prétendre avoir acces au pays des anges. Et si l'on échoue, on revient une nouvelle fois dans cette enfer qu'est la vie et ce, jusqu'à avoir réparer toutes nos erreurs pour être digne de sieger au paradis tant recherché."

Prochaine phrase:

La mort mettra fin à tout cela...
maplv8

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par maplv8 »

la mort mettra fin à cela. Elle mettra fin au cauchemar que je vis.
Ce calvaire que j'endure depuis qu'il est parti. Ce n'est plus que souffrances, peur, et espoir. Je me rattache à ces quelques mois que nous avons vécu ensemble. A ces moments passés auprès de lui. Cet homme si parfait. La nuit, je me réveille en me demandant si tout ça n'était pas qu'un rêve, ou un cauchemar. Un horrible cauchemar où des vies prendraient fin, dont la sienne. Je l'aimais tant. Maintenant qu'il est mort, je ne cesse d'espérer que je me retrouverais un homme comme lui, même si je sais que c'est impossible.


Son regard perçant me fit frissonner...
MaDoLiNe

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par MaDoLiNe »

Son regard perçant me fit frissonner... Un sentiment connu et inconnu à la fois. Pourquoi frissonnais-je ainsi? A cause de cette habitude que j'ai de juger si tel ou tel mec est bon pour aller dans mon lit? Parce qu'il est mignon? Non pas mignon, magnifique. Non, ce n'est pas ça non plus, c'est le gars le plus beau et le plus irrésistible que j'ai jamais vu. Ou bien à cause de ce regard... Il me regarde et c'est comme s'il me jaugeait, voyais si j'allais me défendre jusqu'au bout ou me laisser intimider. Il me pénètre et c'est comme s'il voyait tout. Tous mes désirs, toutes mes pensées, tout ce farouche esprit d'indépendance et de liberté qui encombre chacun de mes gestes, chacunes de mes paroles, et ce puissant flux d'énergie que charient sans arêt mes veines dans chacun de mes muscle à chaque instant. Voit-il tout ça?
- C'est pas pour te sous-estimer mais il vaut mieux que tu te rende, Vanessa.
Vraisemblablement mes impressions étaient fausses
- C'est dommage, c'est pas mon intention
Frisson à nouveau
-Vanessa, je ne met pas en doute ton sens de l'observation, mais on est à 30 contre toi et Sophie qui ne te sera qu'un fardeau dans cette affaire.
Je serra plus fort contre moi Sophie qui entoura ses petits bras autours de ma jambe, jambe dont j'allait avoir bientôt besoin. Tout en la détachant de ma cuisse, je ne quittais pas des yeux la troupe qui m'encerclais peu à peu. Je passa Sophie dans mon dos, elle avait l'habitude, elle serra mon cou de toutes ses petites force de gamine de 5 ans. Mais inconciement j'avais quitté des yeux les hommes en la RSV (recherche spéciale vampire) qui attaquèrent aussitôt. l'un deux arracha Sophie de mon dos, je fit volte face et déchainée commença à frapper violement autour de moi en tentans de m'approcher de Sophie. puis soudain je fut prise par la nuque dans un étau que je ne parviens pas désserrer. Je commenca à manquer de souffle. La voix de velour du BG au yeux de malade retendit à mes oreilles bourdonnante:
- Je vois qu'on est en pleine forme Vanessa on va calmer tout ça.
Trou noir

prochaine phrase: Le noir, partout, j'était comme aveugle...
maplv8

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par maplv8 »

Le noir, partout, j'étais comme aveugle. Je ne vis que la lame de sons sabre fendre l'air, pour ne couper que du vent. Je courrais, à toutes jambes, vers un futur inconnu. Soudain, je vis une lumière. Vive, incandescente. Je redoublai de vitesse pour m'y rendre.
Mes yeux mirent beaucoup de temps pour s'habituer. Moins que mon adversaire, car quand je me retournai, je le vis, tentant de s'habituer. Je regardai autour de moi. Une salle. Nous nous trouvions dans une gigantesque salle. Les murs étaient ornés d'or et de diamants. Dans un coin de la salle, une tâche noir. Je m'approchai. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine, quand je compris de quoi il s'agissait : des cadavres. Des hommes à la peau magenta, et aux carcasses vertes. Je me retournai pour voir c qu'il était advenu de mon poursuivant. Un tas de cendres. Loon n,'était à présent qu'un maigre tas de cendre. Un cri me sortit de mes rêveries. Les cadavres étaient revenus à la vie. Quand un des hommes magenta me saisit, je lui donnait un coup de coude dans les côtes. Il étouffa un cri, et se décomposa, comme par enchantement.

Il se reflète dans les nombreux miroirs qui bordaient l'allée...
Vavi

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Vavi »

Il se reflète dans les nombreux miroirs qui bordent l'allée. Il s’admire, se pavane comme un paon, un peu plus et il ferait la roue. Il s’émerveille devant son air de playboy hollywoodien, tente un sourire, une moue. Il se redresse et fait attention de se tenir bien droit, tout en continuant à marcher. De loin, on en vient à penser qu’il a probablement mangé un manche à balai, mais lui n’en a pas conscience, il est fier comme un coq et très content de lui. Il se recoiffe à intervalles réguliers, toujours avec ce même geste pour redresser sa mèche, et garde les paupières un peu baissées, comme s’il était ébloui. Les acteurs font ça, dans les films qu’il regarde des heures sur son ordinateur, dans sa chambre. Ils ont aussi cette démarche souple et assurée qu’il tente d’imiter, ce qui le fait légèrement ressembler à un palmipède. Il regarde son portable de temps à autres, même s’il sait qu’il n’a pas reçu de message, et balance la tête au rythme de la musique qu’il fredonne. La dernière musique en vogue, qu’on entend dans toutes les boîtes de nuit, assurait le type ce matin à la radio. Il s’est empressé d’aller l’écouter et de l’apprendre : ça fait classe. Et puis il continue sa promenade en solitaire, sûr de son charme.
Ah ! Ce qu’il aime ce parc. Quelle riche idée, tout de même, de placer des miroirs au bord de l’allée. Contempler son reflet est tout de même beaucoup plus jouissif que de s’ébahir devant trois malheureux buissons… Non, vraiment, il s’aime.


Texte court, un peu étrange, pas terrible, je le concède, mais je me suis bien amusée à l'écrire x)


Phrase suivante : « L’enfant joue dans le jardin, s’inventant un monde à partir de quelques brins d’herbe, d’un hérisson et d’une coccinelle. »
Myok

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Myok »

« L’enfant joue dans le jardin, s’inventant un monde à partir de quelques brins d’herbe, d’un hérisson et d’une coccinelle. » Il fredonne un air sans queue ni tête, sifflotant parfois quand l'envie lui prend. Le hérisson qu'il regarde avec insistance depuis plusieurs longues minutes déjà n'a toujours pas bougé... Il arrache quelques brins d'herbe en s'excusant auprès de la terre : "C'est pour la bonne cause" ajoute-t-il au cas où. Il tente de chatouiller l'animal avec pour que celui-ci aie enfin une réaction. Mais rien n'y fait !
Sur l'un des brins fraîchement cueillis se trouve une coccinelle comme il n'en a jamais vu, de celle qu'il lui arrive de trouver dans ses rêves.
Désespéré, il se tourne vers le bel insecte. Avec cette sagesse qu'ont les enfants insouciants, il lui demande solennellement d'aller parler au hérisson et de lui transmettre un message de paix. L'enfant souhaite juste jouer avec lui, parler, se sentir un peu moins seul dans son beau jardin... Ses arguments semblent toucher la coccinelle qui s'envole avec douceur, faisant danser ses ailes fascinantes. Elle se pose près de l'animal apeuré et au bout de quelques secondes qui semblent interminables, celui-ci s'anime. Il s'approche de l'enfant, désormais ravi et enjoué, qui chantonne un peu plus fort.
La coccinelle s'en va à ses affaires d'insectes, laissant là le hérisson et l'enfant souriant.


Prochaine phrase : "La lumière matinale entra dans ma chambre, m'arrachant un bâillement ravi."
myosotis

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par myosotis »

Je m'incruste un peu :)
"La lumière matinale entra dans ma chambre, m'arrachant un bâillement ravi." Les ténèbres de ma nuit noire faisait un grand contraste avec cette intense luminosité éblouissante du soleil d'été, pour moi, personne farouchement lumineuse et positive. Je me sentais merveilleusement bien et aujourd'hui commençais une magnifique journée de dimanche., mais aussi de vacances.L’atmosphère de stress de ma chambre s'envola comme un délicat papillon lorsque, après m'être levée paresseusement, j'ouvris ma fenêtre et fis entrer l'air délicieusement frais de l’extérieur. J'avais l'impression de revivre, le paysage vert aux touches multicolores faites par les fleurs exotiques s'imposa à ma vue. Elle ne me firent guère réagir au départ, mais après quelques minutes de réflexion, je me rendis compte que ce n'était pas le paysage que je rencontrais habituellement en me levant (celui-ci étant les voitures bruyantes et les motos vrombissantes) mais un tout autre. Je me retournai précipitamment, et vis que je n'étais pas non plus chez moi...
JE NE SUIS QUE DÉBUTANTE, ALORS PARDONNEZ-MOI DE CETTE "MALADRESSE LITTÉRAIRE"...

Nouvelle phrase : "La musique emplit doucement la pièce et nous enveloppa tous d'un cocon merveilleusement confortable, duquel plus jamais nous ne voudrions sortir un jour"
naji2807

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par naji2807 »

La musique emplit doucement la pièce et nous enveloppa tous d'un cocon merveilleusement confortable, duquel plus jamais nous ne voudrions sortir un jour. La musique si douce qui sortait de la flûte nous envoutait. Tels des serpents, nous suivions le mouvement gracieux de la danseuse. Plus rien ne comptait, plus rien sauf la musique, douce, envoutante. Elle envahissait la pièce, nous n'entendions qu'elle, plus rien ne passait au travers de ce monde que nous avait créé la musique.
Plus rien sauf peut-être ce cri, déchirant la douce mélodie qui s'était installée. La flûte se tut, la danseuse s'arrêta, tout ne fut que silence pendant un instant. Nous observions, cherchant le fauteur de double, celui qui avait détruit ce cocon de sérénité qui nous avait enveloppé. Au fil des secondes, alors que nous ne comprenions pas d'où venait le cri, l'agacement s'installa.
Puis soudain, tournant la tête vers la gauche, nous la vîmes, morte, sans vie, sans voix, elle avait poussé son dernier cri, perdu son dernier souffle, les yeux à jamais ouvert, fixant le lointain dans une expression d'intense frayeur. Nous nous tournâmes dans la direction du regard, le sens glacé d'effroi, d'avoir croisé le regard de la morte. Mais ce que nous vîmes nous givra le sang, nos coeur s'arrêtèrent, et nous poussâmes un cri.
Aussitôt, le silence qui s'était installé laissa la place à un chaos affreux, et dévastateur, mais au milieu de ce chaos, l'homme au sourire carnassier continua de jouer la douce mélodie qui un instant plus tôt nous avait tant plu.


La phrase c'est :
"Elle ouvrit la porte en grand"
Piper

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par Piper »

"Elle ouvrit la porte en grand et ce qu'elle vit lui brisa le coeur. Les larmes se mirent à couler, sa tête tournait et elle hurlait. La salle qu'elle avait devant les yeux était magnifique. Un plafond laqué, de grandes fenêtres, des rideaux tressés de fils d'or, des lustres de diamants. Mais là, au milieu, avachi sur le sol, l'homme qu'elle aimait se vidait de son sang. Comme dans un film d'horreur. Elle se précipita vers lui, enleva sa veste et tenta de stopper le sang qui coulait de ses multiples blessures. Mais rien n'y faisait. Il se rapprochait inexorablement de la mort, ou bien c'était la mort qui venait vers lui, tendant ses mains de glace pour se saisir du jeune homme.
- Non, non... Ne me quitte pas, Michael, ne me laisse pas !
Elle était hystérique, elle paniquait.
- Lisa, je... t'aime, dit-il dans un souffle, son dernier souffle.
Puis ses yeux bleu se fermèrent. Mort. Il était mort. Lisa pressa ses mains sur la poitrine de son bien-aimé. Elle se calma.
- Michael, je te vengerai, murmura-t-elle.

Voilà ! Prochaine phrase : "Il rit, oubliant un instant qu'il était traqué depuis plus d'un an."
naji2807

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Re: petit jeux d'écriture.

Message par naji2807 »

Il rit, oubliant un instant qu'il était traqué depuis plus d'un an. Cela lui faisait du bien, il avait besoin de rire. Il avait trop souffert, il n'en pouvait plus. Il regarda la jeune fille en face de lui, la première personne qui avait réussi l'exploit de dérider ce visage qui n'avait pas rit depuis plusieurs mois déjà.
Elle lui souriait, insousciante, innocente, mais surtout ignorante. Ignorante du danger auquel elle s'exposait, en restant avec lui. Et c'était cela qui lui plaisait, chez elle. Elle n'était ni partie en courant en le voyant arriver, et elle ne lui avait pas non plus lancer un regard terrifié, et bien sûr, elle ne l'avait pas pourchasser. Mais en même temps, au plus profond de lui, même si il ne se l'avouerait jamais, il avait peur pour elle.
Et il avait peur pour elle, car, pour la première fois depuis plus d'un an, il était amoureux.



La prochaine phrase : "Le sang coulait à flot de sa blessure, mais"
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