Le point de vue des objets
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layla
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Re: Le point de vue des objets
@ hortensia: on a du écrire en même temps car j'ai déjà poster le sujet sur la boule de neige et j'ai donner "un collier de chien" comme nouveau sujet !
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Malau-book
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Re: Le point de vue des objets
Un collier de chien
Mon maître m'adore ! Enfin... le maître de Tomy, l'adore. Je suis au cou de Tomy depuis bientôt 3 ans. C'est très rare qu'on me retire. Mis à part quand Stéphane lave son chien, ou quand Paul et Mina, les enfants, jouent avec le chien. Ils m'enlèvent toujours car ils ont peur que je m'accroche à quelque chose et que j'étrangle leur pauvre petit Tomy. Il y a d'ailleurs son nom gravé sur moi, avec son adresse et un numéro de téléphone. Ils ont tous beau à me tirer violemment en criant -surtout quand Tomy fait une bêtise- que feraient-ils sans moi? Sans moi, Tomy n'aurait jamais retrouvé Stéphane et sa petite famille, lorsqu’il s'est perdu l'an dernier. Mais j'étais là ! Et la dame qui nous a trouvée à de suite téléphoné à Stéphane. Eh oui ! Je suis un héros.
Comme il y avait deux sujets, j'ai pris le premier qui a été proposé !
un moyen de contraception (n'importe lequel) :p
Mon maître m'adore ! Enfin... le maître de Tomy, l'adore. Je suis au cou de Tomy depuis bientôt 3 ans. C'est très rare qu'on me retire. Mis à part quand Stéphane lave son chien, ou quand Paul et Mina, les enfants, jouent avec le chien. Ils m'enlèvent toujours car ils ont peur que je m'accroche à quelque chose et que j'étrangle leur pauvre petit Tomy. Il y a d'ailleurs son nom gravé sur moi, avec son adresse et un numéro de téléphone. Ils ont tous beau à me tirer violemment en criant -surtout quand Tomy fait une bêtise- que feraient-ils sans moi? Sans moi, Tomy n'aurait jamais retrouvé Stéphane et sa petite famille, lorsqu’il s'est perdu l'an dernier. Mais j'étais là ! Et la dame qui nous a trouvée à de suite téléphoné à Stéphane. Eh oui ! Je suis un héros.
Comme il y avait deux sujets, j'ai pris le premier qui a été proposé !
un moyen de contraception (n'importe lequel) :p-
Coyou
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- Inscription : mar. 23 avr., 2013 4:43 pm
Re: Le point de vue des objets
Bon je me lance
Une balance
La personne qui me possède m'utilise depuis bientôt 2 ans. Tous les matins, elle se déshabille et se met debout sur moi. En observant le nombre que j'affiche, elle est toujours déçue, sans doute que son nouveau régime sorti tout droit d'un magazine féminin ne marche pas. J'aimerais pouvoir la rendre satisfaite de son poids mais ce n'est pas en mon pouvoir. Je ne suis pas un bon objet à ses yeux car je suis celui qui lui rappelle sans cesse ses kilos en trop. Pourtant je voudrais qu'un jour,en voyant les quelques chiffres en digital se manifester sur mon petit écran rectangulaire, un sourire éclairera son doux visage. Peut-être qu'un jour elle comprendra qu'elle est très bien comme elle est malgré qu'elle ne fasse pas une taille 34/36...
Bon j'étais pas trop inspirée
Soyez indulgents
Je propose un CD
Une balance La personne qui me possède m'utilise depuis bientôt 2 ans. Tous les matins, elle se déshabille et se met debout sur moi. En observant le nombre que j'affiche, elle est toujours déçue, sans doute que son nouveau régime sorti tout droit d'un magazine féminin ne marche pas. J'aimerais pouvoir la rendre satisfaite de son poids mais ce n'est pas en mon pouvoir. Je ne suis pas un bon objet à ses yeux car je suis celui qui lui rappelle sans cesse ses kilos en trop. Pourtant je voudrais qu'un jour,en voyant les quelques chiffres en digital se manifester sur mon petit écran rectangulaire, un sourire éclairera son doux visage. Peut-être qu'un jour elle comprendra qu'elle est très bien comme elle est malgré qu'elle ne fasse pas une taille 34/36...
Bon j'étais pas trop inspirée
Soyez indulgents
Je propose
un CD-
Ouyu
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- Inscription : jeu. 20 déc., 2012 2:42 am
Re: Le point de vue des objets
Un CD
Oh non, non ! Purée, ils ne vont pas remettre ça ?
Cinq ans et deux cent soixante-trois jours qu’on ne m’avait pas délogé de mon petit coffret douillet…
Certes, pour les humains, cela consiste en une vulgaire pochette en plastoc, mais je peux vous garantir qu’on ne fait pas le difficile lorsque l’on est un CD. C’est soit ça, soit la poussière à l’air libre ou la machine infernale.
Voyons… ne faites pas les innocents, vous savez très bien à quoi je fais référence… La machine infernale peut se présenter sous plusieurs formes. Avec le temps, j’ai appris les noms que leur donnait les humains : Chaîne-hifi, chaîne stéréo, ordinateur, lecteur DVD,… et j’en passe… Pour moi, c’est du pareil au même. Toutes ces machines de torture n’ont qu’un seul et unique objectif : nous faire cracher le morceau.
Et moi qui pensais que ces séances d’interrogatoires devenaient obsolètes depuis l’arrivée de notre bienfaiteur à tous : le mp3… J’aurais dû redoubler de vigilance apparemment ! Quelle galère !
C’est arrivé très (trop) vite, Victor a invité des amis de longue date à la maison. Et cet abruti de Steven n’a rien trouvé de mieux que de proposer aux autres de replonger dans les souvenirs de leurs années lycée… Ils auraient pu se contenter de se garnir les cheveux de gel, trouer leur pantalon, bouffer, boire et fumer des saloperies devant un film où les dialogues ne se limitent qu’à des monosyllabes féminines, mais non ! Il leur fallait à tout prix utiliser cette bonne vieille machine infernale…
J’ai cru un instant que j’allais m’en sortir malgré tout. Mais ce salopard de « Green Day » a eu l’intelligence de s’auto-rayer, lui ! Il fallait voir la tête de Victor lorsqu’il a découvert que malgré la pochette, son CD offert par sa première petite amie était devenu aussi défiguré qu’inutilisable. «C’est le prix de la tranquillité !» m’avait confié un jour Green Day. J’aurais dû le prendre un peu plus au sérieux. Mais j’avoue que l’idée de me mutiler ne m’a pas séduit, sur le coup.
Victor a donc finit par reporter son attention sur moi, évidemment ! Je maudis sincèrement « Sum 41 » d’avoir fait de moi un objet de convoitise chez les jeunes du XXIème siècle ! Non mais sérieusement, en 2013 ? Utiliser un CD, encore ? Et il fallait que ça tombe sur moi…
Je suis tellement blasé, dégouté (et aussi un peu angoissé) que c’est à peine si j’entends mes collègues se foutre prodigieusement de ma face... Ca me fait une belle tête de l’avoir préservée, maintenant ! De quoi ai-je l’air avec mon magnifique teint luisant, sans aucune imperfection, si ce n’est que pour mieux me faire secouer dans… mieux vaut ne pas trop que j’y pense…
J’aperçois « Gwen Stefani » au loin, elle ne doit surtout pas remarquer que j’ai les chocottes. Après tout, c’est un peu pour elle que j’ai refusé de me défigurer… Espérons juste que mon supplice ne s’éternise pas trop. J’ai tout de même ma fierté, moi !
Une brève analyse m’informe que j’ai quand un même un peu de veine dans mon malheur. Jenny n’est pas là, elle et sa manie d’écouter les morceaux en boucle… Puis Grégoire et ses doigts moites et crasseux semble trop bien avachi sur le sofa pour m’infliger un relooking express. Quant à Victor, il parait d’humeur guillerette, ce qui me laisse plein d’espoir : Si je lui donne ce qu’il veut, un morceau ou deux, sans doute me laissera-t-il en paix pendant quelques années…
« Ne réfléchi pas trop, me dis-je. Un CD ça ne sert qu’à faire des tours de manège enchanté ». Sauf que ce manège là n’a rien d’enchanté. Seul le côté gerbant du truc pourrait s’y apparenter.
Au final, je me demande si ça ne vaudrait pas mieux pour moi de finir comme tous ces retraités : dans un arbre fruitier pour éloigner les oiseaux gourmands. J’aurais alors tout le luxe de réfléchir à l’air libre. Quoique la flotte et le froid, ça craint aussi…
Non, franchement, la vie d’un CD, c’est la loose. Si vous avez ne serait-ce qu’un minimum de pitié pour nous, optez pour le mp3. Vraiment !
Je propose : un coton tige
Oh non, non ! Purée, ils ne vont pas remettre ça ?
Cinq ans et deux cent soixante-trois jours qu’on ne m’avait pas délogé de mon petit coffret douillet…
Certes, pour les humains, cela consiste en une vulgaire pochette en plastoc, mais je peux vous garantir qu’on ne fait pas le difficile lorsque l’on est un CD. C’est soit ça, soit la poussière à l’air libre ou la machine infernale.
Voyons… ne faites pas les innocents, vous savez très bien à quoi je fais référence… La machine infernale peut se présenter sous plusieurs formes. Avec le temps, j’ai appris les noms que leur donnait les humains : Chaîne-hifi, chaîne stéréo, ordinateur, lecteur DVD,… et j’en passe… Pour moi, c’est du pareil au même. Toutes ces machines de torture n’ont qu’un seul et unique objectif : nous faire cracher le morceau.
Et moi qui pensais que ces séances d’interrogatoires devenaient obsolètes depuis l’arrivée de notre bienfaiteur à tous : le mp3… J’aurais dû redoubler de vigilance apparemment ! Quelle galère !
C’est arrivé très (trop) vite, Victor a invité des amis de longue date à la maison. Et cet abruti de Steven n’a rien trouvé de mieux que de proposer aux autres de replonger dans les souvenirs de leurs années lycée… Ils auraient pu se contenter de se garnir les cheveux de gel, trouer leur pantalon, bouffer, boire et fumer des saloperies devant un film où les dialogues ne se limitent qu’à des monosyllabes féminines, mais non ! Il leur fallait à tout prix utiliser cette bonne vieille machine infernale…
J’ai cru un instant que j’allais m’en sortir malgré tout. Mais ce salopard de « Green Day » a eu l’intelligence de s’auto-rayer, lui ! Il fallait voir la tête de Victor lorsqu’il a découvert que malgré la pochette, son CD offert par sa première petite amie était devenu aussi défiguré qu’inutilisable. «C’est le prix de la tranquillité !» m’avait confié un jour Green Day. J’aurais dû le prendre un peu plus au sérieux. Mais j’avoue que l’idée de me mutiler ne m’a pas séduit, sur le coup.
Victor a donc finit par reporter son attention sur moi, évidemment ! Je maudis sincèrement « Sum 41 » d’avoir fait de moi un objet de convoitise chez les jeunes du XXIème siècle ! Non mais sérieusement, en 2013 ? Utiliser un CD, encore ? Et il fallait que ça tombe sur moi…
Je suis tellement blasé, dégouté (et aussi un peu angoissé) que c’est à peine si j’entends mes collègues se foutre prodigieusement de ma face... Ca me fait une belle tête de l’avoir préservée, maintenant ! De quoi ai-je l’air avec mon magnifique teint luisant, sans aucune imperfection, si ce n’est que pour mieux me faire secouer dans… mieux vaut ne pas trop que j’y pense…
J’aperçois « Gwen Stefani » au loin, elle ne doit surtout pas remarquer que j’ai les chocottes. Après tout, c’est un peu pour elle que j’ai refusé de me défigurer… Espérons juste que mon supplice ne s’éternise pas trop. J’ai tout de même ma fierté, moi !
Une brève analyse m’informe que j’ai quand un même un peu de veine dans mon malheur. Jenny n’est pas là, elle et sa manie d’écouter les morceaux en boucle… Puis Grégoire et ses doigts moites et crasseux semble trop bien avachi sur le sofa pour m’infliger un relooking express. Quant à Victor, il parait d’humeur guillerette, ce qui me laisse plein d’espoir : Si je lui donne ce qu’il veut, un morceau ou deux, sans doute me laissera-t-il en paix pendant quelques années…
« Ne réfléchi pas trop, me dis-je. Un CD ça ne sert qu’à faire des tours de manège enchanté ». Sauf que ce manège là n’a rien d’enchanté. Seul le côté gerbant du truc pourrait s’y apparenter.
Au final, je me demande si ça ne vaudrait pas mieux pour moi de finir comme tous ces retraités : dans un arbre fruitier pour éloigner les oiseaux gourmands. J’aurais alors tout le luxe de réfléchir à l’air libre. Quoique la flotte et le froid, ça craint aussi…
Non, franchement, la vie d’un CD, c’est la loose. Si vous avez ne serait-ce qu’un minimum de pitié pour nous, optez pour le mp3. Vraiment !
Je propose : un coton tige
-
juliegia
- Messages : 2
- Inscription : dim. 24 févr., 2013 8:57 pm
Re: Le point de vue des objets
un coton tige...
j'ai froid dans cette pièce plus souvent humide que chaleureuse, et c'est non sans compter mon bonnet et mes pantoufles pour me réchauffer...et puis mes 10ene de clones qui passent leur vie a trembler quand l'homme entre pour faire son brin de toilette!
Tous serrer la dedans comme des anchois, j'étouffe et leur parlotte concernant ce mystérieux miel me depasse...je crois même que je m'en pique...
Ma dernière conquête s'en est allée compter fleurette avec cette abruti de lotus du paquet d'a coter. Elle était pourtant mignonne, mais il parait que depuis sa transformation rousse, elle n'était plus la même et a mal tournée! Et ce gros balourd de Steevy, immigrer d'un paquet presque terminer de chez "monoprix", est si fière de nous parler de sa choucroute cotonneuse qui n'est autre qu'une erreur de confection... sans parler de la vieille Mireille avec sa mise en plis tombante, qui ne tarderai pas a passer l'arme a gauche..
Quel avenir est réservé pour un anorexique dans mon genre, si ce n'est décrasser les feuilles de choux de mon propriétaire, servir d'attrape saloperie d'un clavier d'ordinateur, ou retirer le vernir écailler de Cary, 6 ans, qui finira par me mâchouiller la tige et me donner le rôle de l'épée du prince collant qui sauvera princesse cucu la pral!!?
Hey bien non, j'ai décider de garder le moral pour ne pas faire retombé ma coiff, je suis flexible, mais ma rigidité naturelle m oblige a garder la tête haute, et j'ose espérer qu'un jour, on me fasse tourner la tête !
j'ai froid dans cette pièce plus souvent humide que chaleureuse, et c'est non sans compter mon bonnet et mes pantoufles pour me réchauffer...et puis mes 10ene de clones qui passent leur vie a trembler quand l'homme entre pour faire son brin de toilette!
Tous serrer la dedans comme des anchois, j'étouffe et leur parlotte concernant ce mystérieux miel me depasse...je crois même que je m'en pique...
Ma dernière conquête s'en est allée compter fleurette avec cette abruti de lotus du paquet d'a coter. Elle était pourtant mignonne, mais il parait que depuis sa transformation rousse, elle n'était plus la même et a mal tournée! Et ce gros balourd de Steevy, immigrer d'un paquet presque terminer de chez "monoprix", est si fière de nous parler de sa choucroute cotonneuse qui n'est autre qu'une erreur de confection... sans parler de la vieille Mireille avec sa mise en plis tombante, qui ne tarderai pas a passer l'arme a gauche..
Quel avenir est réservé pour un anorexique dans mon genre, si ce n'est décrasser les feuilles de choux de mon propriétaire, servir d'attrape saloperie d'un clavier d'ordinateur, ou retirer le vernir écailler de Cary, 6 ans, qui finira par me mâchouiller la tige et me donner le rôle de l'épée du prince collant qui sauvera princesse cucu la pral!!?
Hey bien non, j'ai décider de garder le moral pour ne pas faire retombé ma coiff, je suis flexible, mais ma rigidité naturelle m oblige a garder la tête haute, et j'ose espérer qu'un jour, on me fasse tourner la tête !
-
juliegia
- Messages : 2
- Inscription : dim. 24 févr., 2013 8:57 pm
Re: Le point de vue des objets
la multiprise
-
layla
- Messages : 1948
- Inscription : lun. 20 juin, 2011 6:00 pm
Re: Le point de vue des objets
j'♥juliegia a écrit :un coton tige...
j'ai froid dans cette pièce plus souvent humide que chaleureuse, et c'est non sans compter mon bonnet et mes pantoufles pour me réchauffer...et puis mes 10ene de clones qui passent leur vie a trembler quand l'homme entre pour faire son brin de toilette!
Tous serrer la dedans comme des anchois, j'étouffe et leur parlotte concernant ce mystérieux miel me depasse...je crois même que je m'en pique...
Ma dernière conquête s'en est allée compter fleurette avec cette abruti de lotus du paquet d'a coter. Elle était pourtant mignonne, mais il parait que depuis sa transformation rousse, elle n'était plus la même et a mal tournée! Et ce gros balourd de Steevy, immigrer d'un paquet presque terminer de chez "monoprix", est si fière de nous parler de sa choucroute cotonneuse qui n'est autre qu'une erreur de confection... sans parler de la vieille Mireille avec sa mise en plis tombante, qui ne tarderai pas a passer l'arme a gauche..
Quel avenir est réservé pour un anorexique dans mon genre, si ce n'est décrasser les feuilles de choux de mon propriétaire, servir d'attrape saloperie d'un clavier d'ordinateur, ou retirer le vernir écailler de Cary, 6 ans, qui finira par me mâchouiller la tige et me donner le rôle de l'épée du prince collant qui sauvera princesse cucu la pral!!?
Hey bien non, j'ai décider de garder le moral pour ne pas faire retombé ma coiff, je suis flexible, mais ma rigidité naturelle m oblige a garder la tête haute, et j'ose espérer qu'un jour, on me fasse tourner la tête !
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layla
- Messages : 1948
- Inscription : lun. 20 juin, 2011 6:00 pm
Re: Le point de vue des objets
dsl mais là je vais relancer car personne n'est inspiré !
un tapis
un tapis-
Alyss31
- Messages : 265
- Inscription : sam. 19 janv., 2013 7:03 pm
Re: Le point de vue des objets
Je me lance :
Je suis là depuis déjà une année, dans le hall d'entrée. Avec moi il y a trois autres tapis qui, comme moi, servent a essuyer les "pieds" des êtres qui passent chaque jours par là. On les voit rentrer et ressortir tous différents : des hommes, des femmes, des enfants... Avec mes collègues, on ne sais même pas où ils vont, on se le demande des fois, quand on s'ennuie... Il y a certain jours, ils rentrent avec de toutes petites chaussures et ne laissent pas beaucoup de traces, mais d'autres fois, ils se frottent à nous avec une telle force et nous salissent tellement que "Mme poutz", c'est comme ça qu'on l'a surnommée, doit nous passer dans "la machine qui fait des tours et du bruit". Mes amis et moi, on aime bien ça parce que ça nous donne un peut de repos... La nuit, il n'y a personne qui vient. À ce moment là, on dort ou alors on discute de tout et de rien.
Je sais, je raconte ma vie, mais je vais devoir partir loin, très loin d'ici... En fait, c'est juste derrière la porte où entrent les gens, mais j'ai peur. C'est pour ça que je le raconte. Parce que ça me rassure. Ah, voilà Mme Poutz qui arrive. Je... Au revoir !
Désolée si vous ne trouvez pas bien... Je ne suis pas une professionnelle...
Des lunettes de soleil
Bonne chance !
Je suis là depuis déjà une année, dans le hall d'entrée. Avec moi il y a trois autres tapis qui, comme moi, servent a essuyer les "pieds" des êtres qui passent chaque jours par là. On les voit rentrer et ressortir tous différents : des hommes, des femmes, des enfants... Avec mes collègues, on ne sais même pas où ils vont, on se le demande des fois, quand on s'ennuie... Il y a certain jours, ils rentrent avec de toutes petites chaussures et ne laissent pas beaucoup de traces, mais d'autres fois, ils se frottent à nous avec une telle force et nous salissent tellement que "Mme poutz", c'est comme ça qu'on l'a surnommée, doit nous passer dans "la machine qui fait des tours et du bruit". Mes amis et moi, on aime bien ça parce que ça nous donne un peut de repos... La nuit, il n'y a personne qui vient. À ce moment là, on dort ou alors on discute de tout et de rien.
Je sais, je raconte ma vie, mais je vais devoir partir loin, très loin d'ici... En fait, c'est juste derrière la porte où entrent les gens, mais j'ai peur. C'est pour ça que je le raconte. Parce que ça me rassure. Ah, voilà Mme Poutz qui arrive. Je... Au revoir !
Désolée si vous ne trouvez pas bien... Je ne suis pas une professionnelle...
Des lunettes de soleil Bonne chance !
-
mouton04
- Messages : 34
- Inscription : jeu. 14 févr., 2013 12:29 pm
Re: Le point de vue des objets
J'ai bien aimé le point de vue d'un tapis ^^
ouille ce soleil! Ce qu'il peut m'éblouir.
On peut penser que je suis maltraitée parce que les seuls moment où l'on me fait sortir du noir c'est pour me présenter au soleil le plus fort et dès que le soleil perd de ton intensité ou se cache, l'on me rentre dans ma boîte sombre.
Mais ce n'est pas si atroce que cela. Je peux voir tout plein de paysage, tous plus magnifiques les uns des autres. Et moi qui adore les yeux... je suis servie. Je suis essentiellement portée par des femmes mais il m'arrive d'être mis par des petits garçons ou des petites filles qui veulent imiter les grandes personnes. Mais les yeux féminins sont si extraordinaires. Parfois ils ont des cils soulignés par des artifices, des paupières colorés, pailletés ou non, un trait noir ou de couleur pour agrandir l’œil ou faire ressortir la couleur de l'iris. Mais il arrive que les yeux n'aient rien de tout cela et ils n'en sont pas plus laids pour autant.
Et lorsque ma propriétaire me faire prendre une douche pour me rendre mon éclat, c'est un délice. Elle me savonne avec un savon qui dégage un parfum si doux. Et lorsqu'elle me sèche c'est toujours avec une serviette toute douce pour ne pas m'abîmer. Elle me chouchoute.
La voilà qui arrive. Qu'a-t-elle dans sa main? Oh une nouvelle boîte transparente cette fois. Je vais pouvoir découvrir d'autre chose.
Voilà !! j'espère que ça vous plaira
mais je tiens à m’excuser par avance pour les fautes
Voici l'objet du jour : une tasse
ouille ce soleil! Ce qu'il peut m'éblouir.
On peut penser que je suis maltraitée parce que les seuls moment où l'on me fait sortir du noir c'est pour me présenter au soleil le plus fort et dès que le soleil perd de ton intensité ou se cache, l'on me rentre dans ma boîte sombre.
Mais ce n'est pas si atroce que cela. Je peux voir tout plein de paysage, tous plus magnifiques les uns des autres. Et moi qui adore les yeux... je suis servie. Je suis essentiellement portée par des femmes mais il m'arrive d'être mis par des petits garçons ou des petites filles qui veulent imiter les grandes personnes. Mais les yeux féminins sont si extraordinaires. Parfois ils ont des cils soulignés par des artifices, des paupières colorés, pailletés ou non, un trait noir ou de couleur pour agrandir l’œil ou faire ressortir la couleur de l'iris. Mais il arrive que les yeux n'aient rien de tout cela et ils n'en sont pas plus laids pour autant.
Et lorsque ma propriétaire me faire prendre une douche pour me rendre mon éclat, c'est un délice. Elle me savonne avec un savon qui dégage un parfum si doux. Et lorsqu'elle me sèche c'est toujours avec une serviette toute douce pour ne pas m'abîmer. Elle me chouchoute.
La voilà qui arrive. Qu'a-t-elle dans sa main? Oh une nouvelle boîte transparente cette fois. Je vais pouvoir découvrir d'autre chose.
Voilà !! j'espère que ça vous plaira
mais je tiens à m’excuser par avance pour les fautes
Voici l'objet du jour : une tasse
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lou-du-76
- Messages : 401
- Inscription : sam. 18 févr., 2012 3:38 pm
Re: Le point de vue des objets
Une tasse.
Deux mains m’empoignent pour me sortir de ce trou noir qu’est le placard. J’ouvre les yeux sur Annie, ma jeune propriétaire. Elle paraît triste et a le regard vide. Elle me pose pour verser un liquide froid qui semble être de l’eau. Elle m’apporte ensuite dans l’énorme boîte noire qui diffuse de la chaleur dont j’ai récemment appris le nom : un micro-ondes. Elle tourne un bouton et ferme la petite porte. Je tourne sur moi-même environ une minute avant qu’Annie ne me sorte de là. Je sens en moi le liquide brûler pendant qu’elle me donne un sachet qui sent les fruits rouges. Je fais sortir tous les arômes des petites graines pour parfumer l’eau. La fille peu causante enlève le sachet et le met à la poubelle avant de mettre une sucrette dans le breuvage. Je le fais rapidement fondre et elle me prend avec avidité en m’approchant de ses lèvres. Elle souffle, de la buée se diffuse sur mes parois. Elle pose un baiser sur ma tête et boit une longue gorgée et elle relève son visage. Je sens une goutte d’eau salée se diffuser en moi. Je la fixe tristement ; elle pleure. J’ignore la cause de son mal, mais je suis prête à la consoler.
Voilà j'espère que ça vous a plu ! C'est un peu triste mais cette idée m'est aussitôt venue :')
Je ne sais pas trop quoi proposer...
un manteau (j'espère que ça vous inspire 
)
Deux mains m’empoignent pour me sortir de ce trou noir qu’est le placard. J’ouvre les yeux sur Annie, ma jeune propriétaire. Elle paraît triste et a le regard vide. Elle me pose pour verser un liquide froid qui semble être de l’eau. Elle m’apporte ensuite dans l’énorme boîte noire qui diffuse de la chaleur dont j’ai récemment appris le nom : un micro-ondes. Elle tourne un bouton et ferme la petite porte. Je tourne sur moi-même environ une minute avant qu’Annie ne me sorte de là. Je sens en moi le liquide brûler pendant qu’elle me donne un sachet qui sent les fruits rouges. Je fais sortir tous les arômes des petites graines pour parfumer l’eau. La fille peu causante enlève le sachet et le met à la poubelle avant de mettre une sucrette dans le breuvage. Je le fais rapidement fondre et elle me prend avec avidité en m’approchant de ses lèvres. Elle souffle, de la buée se diffuse sur mes parois. Elle pose un baiser sur ma tête et boit une longue gorgée et elle relève son visage. Je sens une goutte d’eau salée se diffuser en moi. Je la fixe tristement ; elle pleure. J’ignore la cause de son mal, mais je suis prête à la consoler.
Voilà j'espère que ça vous a plu ! C'est un peu triste mais cette idée m'est aussitôt venue :')
Je ne sais pas trop quoi proposer...
un manteau (j'espère que ça vous inspire )-
layla
- Messages : 1948
- Inscription : lun. 20 juin, 2011 6:00 pm
Re: Le point de vue des objets
Manman, j'ai peur !Il fait nuit à présent et mon propriétaire n'est toujours pas revenu me chercher !Ca fait maintenant 3 heures que j'attend, roulé en boule dans un casier.Il fait sombre et j'ai peur.J'espère que mon proprio collégien à bien fermé son casier à clef.Son cadenas ...Tiens son cadenas !Si j'essayai d'engager les conversation ?Ca passerait le temps !Je me met à appeller doucement.Quelques minutes plus tard, je sais que le cadenas et un ABUS et il me raconte sa vie.Il se plaint du patron qui le tape contre le casier d'à côté et il me barbe.Je sens que la nuit va être longue ...
Un WC
Un WC -
Book-Vampwerewolf
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- Inscription : ven. 19 avr., 2013 9:41 pm
Re: Le point de vue des objets
Assez bizarre comme objet, ça promet d'être drôle en tout cas !
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layla
- Messages : 1948
- Inscription : lun. 20 juin, 2011 6:00 pm
Re: Le point de vue des objets
c'est le butBook-Vampwerewolf a écrit :Assez bizarre comme objet, ça promet d'être drôle en tout cas !
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crepesuzette
- Messages : 26
- Inscription : jeu. 02 mai, 2013 11:39 pm
Re: Le point de vue des objets
Y'a un problème!
j'te r'viens pas !
Ça coince ou quoi!
J' suis un WC, ça te pose un soucis!!
C'est parce que j'bosse dans les bureaux que je dis ça!
t'es quand même bien content d'me trouver!!
j'répond toujours présent pour toutes les envies de chacun! alors!
Normal quand on est seul dans une petite pièce.... seul! moi, seul??
... que vous croyez!!... j'ai d'la chance...
J'vois du beau monde tous les jours et j'vous l'fait pas dire! (le meilleur en fait!)
Le matin c'est souvent tôt pour la "détente" d'après l'café!
à la pause de 10h et même avant parfois, pour un p'tit entre deux-pauses!
la relâche de midi.... ma préférée!! (bon j'avoue que quand ils sont deux avec moi c'est rarement pour que je serve... mais bon!)
quoique le goûter n'est pas mal non plus.... y'a toujours quelques retardataires entre 17h et 19h mais bon... ils sont pardonnés, ils me le rendent bien en même temps!
le soir est toujours plus tranquille.... c'est qu' l'on prend son temps avec moi.... et oui!
merci aussi de n'pas oublier d'me tirer à chaque fois!! parce que ça! j'aime pas, mais pas du tout!
je suis un indispensable!
Oui madame, Oui monsieur!!
tu peux rire!
what else, i'm a Water closet!
j'te r'viens pas !
Ça coince ou quoi!
J' suis un WC, ça te pose un soucis!!
C'est parce que j'bosse dans les bureaux que je dis ça!
t'es quand même bien content d'me trouver!!
j'répond toujours présent pour toutes les envies de chacun! alors!
Normal quand on est seul dans une petite pièce.... seul! moi, seul??
... que vous croyez!!... j'ai d'la chance...
J'vois du beau monde tous les jours et j'vous l'fait pas dire! (le meilleur en fait!)
Le matin c'est souvent tôt pour la "détente" d'après l'café!
à la pause de 10h et même avant parfois, pour un p'tit entre deux-pauses!
la relâche de midi.... ma préférée!! (bon j'avoue que quand ils sont deux avec moi c'est rarement pour que je serve... mais bon!)
quoique le goûter n'est pas mal non plus.... y'a toujours quelques retardataires entre 17h et 19h mais bon... ils sont pardonnés, ils me le rendent bien en même temps!
le soir est toujours plus tranquille.... c'est qu' l'on prend son temps avec moi.... et oui!
merci aussi de n'pas oublier d'me tirer à chaque fois!! parce que ça! j'aime pas, mais pas du tout!
je suis un indispensable!
Oui madame, Oui monsieur!!
tu peux rire!
what else, i'm a Water closet!
-
crepesuzette
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Re: Le point de vue des objets
-une boite de cassoulet-
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hortensia
- Messages : 2854
- Inscription : mar. 20 nov., 2012 8:00 pm
Re: Le point de vue des objets
Waou ! Avec un sujet très difficile ( il ne fallait pas tomber dans le scato..) tu fais un texte très humoristique et "soft " ! Super !crepesuzette a écrit :Y'a un problème!
j'te r'viens pas !
Ça coince ou quoi!
J' suis un WC, ça te pose un soucis!!
C'est parce que j'bosse dans les bureaux que je dis ça!
t'es quand même bien content d'me trouver!!
j'répond toujours présent pour toutes les envies de chacun! alors!
Normal quand on est seul dans une petite pièce.... seul! moi, seul??
... que vous croyez!!... j'ai d'la chance...
J'vois du beau monde tous les jours et j'vous l'fait pas dire! (le meilleur en fait!)
Le matin c'est souvent tôt pour la "détente" d'après l'café!
à la pause de 10h et même avant parfois, pour un p'tit entre deux-pauses!
la relâche de midi.... ma préférée!! (bon j'avoue que quand ils sont deux avec moi c'est rarement pour que je serve... mais bon!)
quoique le goûter n'est pas mal non plus.... y'a toujours quelques retardataires entre 17h et 19h mais bon... ils sont pardonnés, ils me le rendent bien en même temps!
le soir est toujours plus tranquille.... c'est qu' l'on prend son temps avec moi.... et oui!
merci aussi de n'pas oublier d'me tirer à chaque fois!! parce que ça! j'aime pas, mais pas du tout!
je suis un indispensable!
Oui madame, Oui monsieur!!
tu peux rire!
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Mondaye
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- Inscription : mar. 06 juil., 2010 10:29 pm
Re: Le point de vue des objets
Je suis coincer entre un pot de confiture égaré et un de tapenade qui n'a pas beaucoup de conversation... tout au fond du placard... trop au fond du placard car ils m'nt oublié... oublié... à présent c'est trop tard, je ne connaitrais jamais le destin qui m'était promis, je fiirais direct à la poubelle... la poubelle... quel sort humiliant. Mais pas moyen de se revolter, n de changer la date... je ne vais pas agrever mon cas d'un intoxication alimentaire. Restons stoïque jusu'à la fin...
Ça y est, le placard s'ouvre et on me prend... on jette un coup d'œil rapide à la date, mais sur le fond, mon sort est déjà fixé... mais c'est curieux, me voilà poser sur la table... on uvre mon couvercle?
Je suis pourtant à consommer avant le 18/02 et nou sommes le... voyons... 18/03... et oilà on n'aura pas regarder la date attentivement.. ce ne sera pas ma faute... et puis il n'aurait pas du m'oublier... mais voilà que je me deverse tout droit dans... non ce n'est pas une casserole, je resterais donc vierge de tout crime, ni la poubelle, trsite sort des produits inconsomable... non j'atterit dans... la gamelle du chien.
L'objet suivant s'impose... : La fameuse gamelle du chien !
Ça y est, le placard s'ouvre et on me prend... on jette un coup d'œil rapide à la date, mais sur le fond, mon sort est déjà fixé... mais c'est curieux, me voilà poser sur la table... on uvre mon couvercle?
Je suis pourtant à consommer avant le 18/02 et nou sommes le... voyons... 18/03... et oilà on n'aura pas regarder la date attentivement.. ce ne sera pas ma faute... et puis il n'aurait pas du m'oublier... mais voilà que je me deverse tout droit dans... non ce n'est pas une casserole, je resterais donc vierge de tout crime, ni la poubelle, trsite sort des produits inconsomable... non j'atterit dans... la gamelle du chien.
L'objet suivant s'impose... : La fameuse gamelle du chien !
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tarad2
- Messages : 118
- Inscription : dim. 03 févr., 2013 10:42 am
Re: Le point de vue des objets
Avant, je trônais sur une belle étagère dans un magasin mais ça, c'était jusqu'à ce que quelqu'un arrive et m'achète ! Maintenant je suis remplie nuit et jour, d'une infecte pâtée pour chien ! Evidemment celui-ci se précipite sur moi et après avoir avalé tout mon contenu, il me lèche de sa langue poisseuse et baveuse. Quelle honte pour moi, magnifique gamelle pour chien ! Je ne pensais pas en le devenant, que je devrais endurer toutes ces souffrances ! Malheureusement, c'est trop tard mais la vengeance est un plat qui se mange froid, et c'est le cas de le dire !!!
oui, je sais c'est nul mais bon j'ai fait de mon mieux!
Prochain sujet: le lit.
oui, je sais c'est nul mais bon j'ai fait de mon mieux!
Prochain sujet: le lit.
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teter49770
- Messages : 1972
- Inscription : mar. 13 mars, 2012 5:30 pm
Re: Le point de vue des objets
Bon. On ne va pas dire que j'ai eu un début très facile... Dès ma naissance, on a essayé de me tuer en m'étouffant !! Je me souviendrais toute ma vie de lit de cet espèce de sac plastique qu'ils ont mis autour de mon corps pour "ne pas me salir"... Non mais oh ! Pour qui ils se prennent, eux, d'abords, hein ?! Ils aimeraient, eux, ces "humains", qu'on les mettent dans des sacs plastiques géants, les empêchant ainsi de respirer, de se laver, de faire leurs besoins ?! Tsss... Ensuite, on m'a acheté... Non mais vraiment ! C'est comme mon pote la lampe de chevet, qui s'est fait vendre à peine la moitié de sa valeur... On est pas de pauvres esclaves que l'on achète comme de la marchandise !! Je suis un Lit, moi, Madame ! Je ressens autant de choses que vous !
Bon, après, j'ai eu le droit à toutes sortes d'utilitaires... De la petite fille toute mignonne au vieux pépé qui bave de partout... C'est ça aussi, d'être un lit de nos jours, dans un Bed&breakfast en plus !
Vraiment, les humains sont de plus en plus sales, de nos jours... Le pire ?! Leurs PIEDS !! Vous êtes conscients que la plupart ne lavent pas leurs pieds, avant de se coucher ?! Beurk... Après, je suis tout noir, et ça, tout le monde à l'air de s'en ficher ! Pauvres draps... Ils n'ont vraiment pas de chance... Et après, on se demande pourquoi ils sont aussi grognons ! Le pire ? C'est quand les personnes font... Enfin... Voilà quoi, vous voyez !! Et bah moi, je suis obligé de TOUT VOIR !!! Bah oui, je peux pas fermer les yeux... C'est le genre de choses qui me choque profondément... Non mais vraiment ! Un peu de respect pour moi, s'il vous plait ! Il y a des hôtels pour faire ce genre de choses... Ici, on est dans un Bed&breakfast...
Bon, je me plains, je me plains, mais je dois vous avouer une chose : Il y a vraiment une chose de bien : Je connais tout vos secrets !! Et bah oui, à force de parler, de grommeler à haute voix, et bah moi, j'entends ! Et j'enregistre ! Héhéhé... Donc le jour où je saurais parler, dites adieu à votre intimité !
Je sais pas si c'est bien, mais moi, je me suis marrée en l'écrivant xD
Un immeuble
Bon, après, j'ai eu le droit à toutes sortes d'utilitaires... De la petite fille toute mignonne au vieux pépé qui bave de partout... C'est ça aussi, d'être un lit de nos jours, dans un Bed&breakfast en plus !
Vraiment, les humains sont de plus en plus sales, de nos jours... Le pire ?! Leurs PIEDS !! Vous êtes conscients que la plupart ne lavent pas leurs pieds, avant de se coucher ?! Beurk... Après, je suis tout noir, et ça, tout le monde à l'air de s'en ficher ! Pauvres draps... Ils n'ont vraiment pas de chance... Et après, on se demande pourquoi ils sont aussi grognons ! Le pire ? C'est quand les personnes font... Enfin... Voilà quoi, vous voyez !! Et bah moi, je suis obligé de TOUT VOIR !!! Bah oui, je peux pas fermer les yeux... C'est le genre de choses qui me choque profondément... Non mais vraiment ! Un peu de respect pour moi, s'il vous plait ! Il y a des hôtels pour faire ce genre de choses... Ici, on est dans un Bed&breakfast...
Bon, je me plains, je me plains, mais je dois vous avouer une chose : Il y a vraiment une chose de bien : Je connais tout vos secrets !! Et bah oui, à force de parler, de grommeler à haute voix, et bah moi, j'entends ! Et j'enregistre ! Héhéhé... Donc le jour où je saurais parler, dites adieu à votre intimité !
Je sais pas si c'est bien, mais moi, je me suis marrée en l'écrivant xD
Un immeuble-
Eerylin
- Messages : 10
- Inscription : dim. 18 août, 2013 10:36 am
Re: Le point de vue des objets
- Bouge !
La violence de la poussée manqua de me faire tomber. Je me rattrapai de justesse et accélérai ma foulée sans rien dire.
- Grouille, toi aussi !
Je vis ma mère se recroqueviller un peu.
- Putain de ville de merde, on tourne en rond. Qu'est-ce qu'on est venu foutre ici !
Nous nous gardâmes bien de répondre que c'était lui qui nous avait traînés dans ce vieux quartier de Chicago au prétexte de s'y installer en tant que revendeur de motos.
- On va trouver R... Rick, répondit ma mère qui aurait dû se taire.
- C'est ça pauvre t... t... tâche !
Et sa bouche se fendit d'un rire bien gras. Je ne le regardais pas. D'abord parce que c'était dangereux et parce que la bave jaunâtre qu'il portait en permanence aux commissures des lèvres me soulevait le cœur.
- Ah ! C'est là ! Putain, c'est pas trop tôt, plein le cul de porter ses conneries de valises !
Lentement, je quittais le sol du regard et observais notre nouvelle demeure. Enraciné dans le trottoir et aussi rouge violacé que l'œil droit de ma mère, l'immeuble trônait au trois quart de la rue St James. Vénérable centenaire, de nombreuses rides couraient sur sa façade, les fenêtres souvent sales gardaient grâce à l'arrondis de pierre tout autour, une élégance presque féminine.
Nous nous installâmes rapidement, nous n'avions pas beaucoup d'affaires. Lorsque je vis mon paternel se diriger vers les canettes de bière, je suis qu'il était temps que je disparaisse. Je connaissais le rituel, il faisait ce qu'il avait à faire sur ma mère puis descendait quatre ou cinq pack de bière avant d'aller dans un bar finir la nuit.
Je laissais donc mes parents aussi vite que je le pus et partis à la conquête des lieux. L'immeuble n'avait que seize étage mais pour mes dix ans, il semblait gigantesque. Je les grimpais avec prudence mais curiosité. J'écoutais les bruits provenant des appartements et parfois même collait une oreille pour en apprendre plus.
Je traînais dans le couloir du douzième étage lorsqu'une une femme, du moins l'avait-elle été avant d'être englouti par les kilos, se détourna du vide ordure dans lequel elle venait de glisser un sac. Mes yeux avaient dû me jouer un tour car il m'avait semblé bouger.
- T'es qui toi ? C'est toi qui t'amuse à frapper à ma porte et à disparaître ? Je vais t'apprendre moi ! Où sont tes parents ?
Paralysé par l'angoisse, je regardais sa poitrine, ses bras et ses cuisses rebondir à chaque pas qu'elle faisait vers moi, sans réagir. Je voyais les tâches de graisse de son tablier issues sans doute de sa tête tant ses quelques cheveux étaient gras, se rapprocher inexorablement de moi. Je reculais si vite que mes pieds s'emmêlèrent et que je tombais à la renverse. Elle tendit un bras flasque pour me saisir. Si elle me ramenait à mon père, j'étais fichu. Mon cœur battait à cent à l'heure en la voyant se rapprocher encore lorsque soudain, tous les plafonniers du couloir se mirent à clignoter en même temps.
- Ben ça alors ! fit-elle en s'arrêtant net. C'est quoi ça ? Dix ans ici et jamais ça n'a marché. Ils se sont décidés à réparer ou quoi ?
Je bondis sur mes pieds et en profitais aussitôt pour détaler aussi vite que je le pus. Au bout de quelques étages et plusieurs minutes, je m'autorisais à reprendre mon souffle et m'asseyais sur les marches. Je relevais la tête et vis le numéro dix-sept sur la porte d'accès à l'étage. Je fronçais les sourcils, il me semblait pourtant que mon père m'avait dit qu'il n'y en avait que seize. Je détournais le regard et regardait mes vieilles baskets sales en reprenant mon souffle. L'aventure du douzième étage m'avait un peu échaudée et je n'avais guère envie de continuer la visite et de me retrouver dans la même situation. Du coup je me détournais de la porte du 17 en secouant la tête. Je pris appui sur la rambarde écaillée pour me relever quand j'entendis un étrange cliquetis. Je me retournais et mes yeux s'écarquillèrent en voyant la porte d'accès au trois quart ouverte. Je déglutis un peu. Pas la peine de paniquer, sans doute avait-elle été mal refermée. Je descendis une marche, puis deux, quand un grincement s'éleva derrière mon dos. Une goutte de sueur glissa le long de mon dos mais je me retournais quand même. La porte était cette fois entièrement ouverte. Je dévalais les marches quatre à quatre sans demander mon reste et malgré le risque retournai chez moi. J'ouvris la porte le plus silencieusement possible et me coulais dans le salon m'attendant à le trouver affalé sur le canapé. Personne. Il était déjà sorti me dis-je soulagé. Je vis la porte fermée de ma chambre dans le fond du couloir et je m'y dirigeais, non sans jeter tout de même un regard suspicieux vers le salon. Et tandis que je me pensais pratiquement à l'abri, une main poilue s'abattit sur mon dos.
- Où tu crois aller petit salopard ?
Il me souleva d'une main et me jeta contre le mur opposé. Le choc me coupa le souffle. L'adrénaline qui courait dans mes veines me donna la force de me relever sans pleurer. J'entrevis un espace entre sa main et le mur et tentai ma chance en m'y jetant tête baissée. Je courus jusqu'à la porte entrouverte et tandis que la porte se refermais derrière moi sans que je l'eus touché, je cherchais avec désespoir un endroit improbable où me cacher . C'était un réflexe imbécile et inutile dont je n'arrivais jamais à me défaire. Plus jeune, je m'enfouissais sous les couvertures et les draps de mon lit, pensant que si je disparaissais de sa vue, il m'oublierait. Fallait-il que je sois idiot ! Le réflexe était si ancré qu'encore maintenant cette option surgissait dans ma tête. Je promenais un regard terrifié sur cet endroit que je ne connaissais que depuis quelques heures quand je l'entendis s'énerver sur la porte.
- Ouvre tout de suite, petit merdeux ! Sinon je te promets que ça va barder !
Il secouait tellement la poignée de la porte que je me demandais si elle n'allait pas casser mais elle tenait bon. Je tournais sur moi-même affolé lorsque je vis la porte du placard que j'avais à peine remarqué quelques heures auparavant s'ouvrir lentement. Mes yeux s'agrandirent sous le phénomène. Mon père continuait à hurler et à s'acharner contre ma porte. Il y donnait même à présent de grands coups de pied. Elle n'allait pas tarder à céder, c'était certain. Je m'approchais et entrais dans le placard en tremblant de tous mes membres. Les portes se refermèrent doucement comme pour me donner le temps de refuser. Mais je ne fis rien. Que pouvait-il m'arriver de pire que de tomber une fois de plus entre les mains de mon père ?
- Je vais te foutre une de ces branlées que tu vas t'en souvenir petit merdeux ! dit son père en défonçant la porte.
Il mit la chambre sans dessus-dessous, le chercha et le chercha encore... totalement en vain. Il dut se rendre à l'évidence, son fils avait bel et bien disparu. Il ne prévint personne mais ne s'engagea plus jamais dans le couloir, ni ne dépassa le salon. Les lieux lui flanquaient une véritable trouille à présent. Des semaines plus tard, sans état d'âme, sa femme et lui préparèrent leurs valises. Et tandis qu'ils s'apprêtaient à quitter les lieux, ils entendirent provenant des murs... un grand éclat de rire.
ps : j'ai voulu donner le point de vue de l'immeuble concernant l'enfant et sa situation, mais un point de vue sans parole.
Une chaise électrique ^^
La violence de la poussée manqua de me faire tomber. Je me rattrapai de justesse et accélérai ma foulée sans rien dire.
- Grouille, toi aussi !
Je vis ma mère se recroqueviller un peu.
- Putain de ville de merde, on tourne en rond. Qu'est-ce qu'on est venu foutre ici !
Nous nous gardâmes bien de répondre que c'était lui qui nous avait traînés dans ce vieux quartier de Chicago au prétexte de s'y installer en tant que revendeur de motos.
- On va trouver R... Rick, répondit ma mère qui aurait dû se taire.
- C'est ça pauvre t... t... tâche !
Et sa bouche se fendit d'un rire bien gras. Je ne le regardais pas. D'abord parce que c'était dangereux et parce que la bave jaunâtre qu'il portait en permanence aux commissures des lèvres me soulevait le cœur.
- Ah ! C'est là ! Putain, c'est pas trop tôt, plein le cul de porter ses conneries de valises !
Lentement, je quittais le sol du regard et observais notre nouvelle demeure. Enraciné dans le trottoir et aussi rouge violacé que l'œil droit de ma mère, l'immeuble trônait au trois quart de la rue St James. Vénérable centenaire, de nombreuses rides couraient sur sa façade, les fenêtres souvent sales gardaient grâce à l'arrondis de pierre tout autour, une élégance presque féminine.
Nous nous installâmes rapidement, nous n'avions pas beaucoup d'affaires. Lorsque je vis mon paternel se diriger vers les canettes de bière, je suis qu'il était temps que je disparaisse. Je connaissais le rituel, il faisait ce qu'il avait à faire sur ma mère puis descendait quatre ou cinq pack de bière avant d'aller dans un bar finir la nuit.
Je laissais donc mes parents aussi vite que je le pus et partis à la conquête des lieux. L'immeuble n'avait que seize étage mais pour mes dix ans, il semblait gigantesque. Je les grimpais avec prudence mais curiosité. J'écoutais les bruits provenant des appartements et parfois même collait une oreille pour en apprendre plus.
Je traînais dans le couloir du douzième étage lorsqu'une une femme, du moins l'avait-elle été avant d'être englouti par les kilos, se détourna du vide ordure dans lequel elle venait de glisser un sac. Mes yeux avaient dû me jouer un tour car il m'avait semblé bouger.
- T'es qui toi ? C'est toi qui t'amuse à frapper à ma porte et à disparaître ? Je vais t'apprendre moi ! Où sont tes parents ?
Paralysé par l'angoisse, je regardais sa poitrine, ses bras et ses cuisses rebondir à chaque pas qu'elle faisait vers moi, sans réagir. Je voyais les tâches de graisse de son tablier issues sans doute de sa tête tant ses quelques cheveux étaient gras, se rapprocher inexorablement de moi. Je reculais si vite que mes pieds s'emmêlèrent et que je tombais à la renverse. Elle tendit un bras flasque pour me saisir. Si elle me ramenait à mon père, j'étais fichu. Mon cœur battait à cent à l'heure en la voyant se rapprocher encore lorsque soudain, tous les plafonniers du couloir se mirent à clignoter en même temps.
- Ben ça alors ! fit-elle en s'arrêtant net. C'est quoi ça ? Dix ans ici et jamais ça n'a marché. Ils se sont décidés à réparer ou quoi ?
Je bondis sur mes pieds et en profitais aussitôt pour détaler aussi vite que je le pus. Au bout de quelques étages et plusieurs minutes, je m'autorisais à reprendre mon souffle et m'asseyais sur les marches. Je relevais la tête et vis le numéro dix-sept sur la porte d'accès à l'étage. Je fronçais les sourcils, il me semblait pourtant que mon père m'avait dit qu'il n'y en avait que seize. Je détournais le regard et regardait mes vieilles baskets sales en reprenant mon souffle. L'aventure du douzième étage m'avait un peu échaudée et je n'avais guère envie de continuer la visite et de me retrouver dans la même situation. Du coup je me détournais de la porte du 17 en secouant la tête. Je pris appui sur la rambarde écaillée pour me relever quand j'entendis un étrange cliquetis. Je me retournais et mes yeux s'écarquillèrent en voyant la porte d'accès au trois quart ouverte. Je déglutis un peu. Pas la peine de paniquer, sans doute avait-elle été mal refermée. Je descendis une marche, puis deux, quand un grincement s'éleva derrière mon dos. Une goutte de sueur glissa le long de mon dos mais je me retournais quand même. La porte était cette fois entièrement ouverte. Je dévalais les marches quatre à quatre sans demander mon reste et malgré le risque retournai chez moi. J'ouvris la porte le plus silencieusement possible et me coulais dans le salon m'attendant à le trouver affalé sur le canapé. Personne. Il était déjà sorti me dis-je soulagé. Je vis la porte fermée de ma chambre dans le fond du couloir et je m'y dirigeais, non sans jeter tout de même un regard suspicieux vers le salon. Et tandis que je me pensais pratiquement à l'abri, une main poilue s'abattit sur mon dos.
- Où tu crois aller petit salopard ?
Il me souleva d'une main et me jeta contre le mur opposé. Le choc me coupa le souffle. L'adrénaline qui courait dans mes veines me donna la force de me relever sans pleurer. J'entrevis un espace entre sa main et le mur et tentai ma chance en m'y jetant tête baissée. Je courus jusqu'à la porte entrouverte et tandis que la porte se refermais derrière moi sans que je l'eus touché, je cherchais avec désespoir un endroit improbable où me cacher . C'était un réflexe imbécile et inutile dont je n'arrivais jamais à me défaire. Plus jeune, je m'enfouissais sous les couvertures et les draps de mon lit, pensant que si je disparaissais de sa vue, il m'oublierait. Fallait-il que je sois idiot ! Le réflexe était si ancré qu'encore maintenant cette option surgissait dans ma tête. Je promenais un regard terrifié sur cet endroit que je ne connaissais que depuis quelques heures quand je l'entendis s'énerver sur la porte.
- Ouvre tout de suite, petit merdeux ! Sinon je te promets que ça va barder !
Il secouait tellement la poignée de la porte que je me demandais si elle n'allait pas casser mais elle tenait bon. Je tournais sur moi-même affolé lorsque je vis la porte du placard que j'avais à peine remarqué quelques heures auparavant s'ouvrir lentement. Mes yeux s'agrandirent sous le phénomène. Mon père continuait à hurler et à s'acharner contre ma porte. Il y donnait même à présent de grands coups de pied. Elle n'allait pas tarder à céder, c'était certain. Je m'approchais et entrais dans le placard en tremblant de tous mes membres. Les portes se refermèrent doucement comme pour me donner le temps de refuser. Mais je ne fis rien. Que pouvait-il m'arriver de pire que de tomber une fois de plus entre les mains de mon père ?
- Je vais te foutre une de ces branlées que tu vas t'en souvenir petit merdeux ! dit son père en défonçant la porte.
Il mit la chambre sans dessus-dessous, le chercha et le chercha encore... totalement en vain. Il dut se rendre à l'évidence, son fils avait bel et bien disparu. Il ne prévint personne mais ne s'engagea plus jamais dans le couloir, ni ne dépassa le salon. Les lieux lui flanquaient une véritable trouille à présent. Des semaines plus tard, sans état d'âme, sa femme et lui préparèrent leurs valises. Et tandis qu'ils s'apprêtaient à quitter les lieux, ils entendirent provenant des murs... un grand éclat de rire.
ps : j'ai voulu donner le point de vue de l'immeuble concernant l'enfant et sa situation, mais un point de vue sans parole.
Une chaise électrique ^^
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aiglyne
- Messages : 40
- Inscription : mar. 02 juil., 2013 6:37 pm
Re: Le point de vue des objets
J'entends des pas, il arrive. Humm... Doux plaisir... Celui que je vais tuer celui qui mourra sur moi... J'imagine qu'il doit être anxieux, comme les autres, mais lui, il ne braille pas. Dommage... Ce petit bruit, la porte qui s'ouvre... L'adrénaline... Il pleure... Oh! Volupté! Il s'assoit, il tremble... J'ai hâte... Je suis si heureuse! Je vais lui ôter la vie comme il ôte sa chemise en e moment même... Sommet de l'extase! L'officier s'approche de ma table de contrôle... Allez! J'atteins le summun! Oh! Douce jouissance! L'officier appuie... L'électricité se déchaîne! Il est pris de convulsions! Il souffre je le sent!!! Joie indéfinissable... Il se raidit, déjà?! Résiste fais durer le plaisir!!! Non! Il est mort... Il s'est éteint... Je m'eteint... L'adrénaline rechute... Je suis heureuse... Mais je le sais je suis un etre horrible... Et alors?! J'ADORE ÇA!!!!! Vivement le prochain... Mon prochain camarade de jeu!
Je suis une ordure...
Suis une ordure...
Une ordure...
Ordure...
Oh... Qu'est ce que j'aime ça...
Je suis une ordure...
Suis une ordure...
Une ordure...
Ordure...
Oh... Qu'est ce que j'aime ça...
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aiglyne
- Messages : 40
- Inscription : mar. 02 juil., 2013 6:37 pm
Re: Le point de vue des objets
^^ euh... Une bague de fiançailles!
-
Irwalia
- Messages : 276
- Inscription : lun. 04 mars, 2013 6:48 pm
Re: Le point de vue des objets
J'adore !aiglyne a écrit :J'entends des pas, il arrive. Humm... Doux plaisir... Celui que je vais tuer celui qui mourra sur moi... J'imagine qu'il doit être anxieux, comme les autres, mais lui, il ne braille pas. Dommage... Ce petit bruit, la porte qui s'ouvre... L'adrénaline... Il pleure... Oh! Volupté! Il s'assoit, il tremble... J'ai hâte... Je suis si heureuse! Je vais lui ôter la vie comme il ôte sa chemise en e moment même... Sommet de l'extase! L'officier s'approche de ma table de contrôle... Allez! J'atteins le summun! Oh! Douce jouissance! L'officier appuie... L'électricité se déchaîne! Il est pris de convulsions! Il souffre je le sent!!! Joie indéfinissable... Il se raidit, déjà?! Résiste fais durer le plaisir!!! Non! Il est mort... Il s'est éteint... Je m'eteint... L'adrénaline rechute... Je suis heureuse... Mais je le sais je suis un etre horrible... Et alors?! J'ADORE ÇA!!!!! Vivement le prochain... Mon prochain camarade de jeu!
Je suis une ordure...
Suis une ordure...
Une ordure...
Ordure...
Oh... Qu'est ce que j'aime ça...
Ça devient cool d'être une chaise électrique.-
Oxygene13
- Messages : 110
- Inscription : lun. 01 juil., 2013 9:41 pm
Re: Le point de vue des objets
Une bague de fiançailles!
Il va la faire sa demande ou quoi? J'en ai marre d'attendre! Il me regarde, puis me prend et joue avec moi entre ses doigts. De gros doigts moites. Beurk! Et puis, il m'enferme à nouveau dans une petite boite. Moi enfermée! Privée de la lumière! Quel enfer! Je suis faite pour briller, pour attirer l'attention, être exhibée mais sûrement pas isolée et cachée. Je suis une bague de fiançailles, un diamant monté sur de l'or jaune. On m'appelle aussi "Solitaire". Bien trouvé! Y a pas à dire. Je n'ai jamais aussi bien porté ce nom. Parce que pour être seule, je le suis. "Solitaire", sûrement une idée de mec. Pour bien se rappeler qu'une fois sa demande faite, il ne le sera jamais plus.
Réveil
Il va la faire sa demande ou quoi? J'en ai marre d'attendre! Il me regarde, puis me prend et joue avec moi entre ses doigts. De gros doigts moites. Beurk! Et puis, il m'enferme à nouveau dans une petite boite. Moi enfermée! Privée de la lumière! Quel enfer! Je suis faite pour briller, pour attirer l'attention, être exhibée mais sûrement pas isolée et cachée. Je suis une bague de fiançailles, un diamant monté sur de l'or jaune. On m'appelle aussi "Solitaire". Bien trouvé! Y a pas à dire. Je n'ai jamais aussi bien porté ce nom. Parce que pour être seule, je le suis. "Solitaire", sûrement une idée de mec. Pour bien se rappeler qu'une fois sa demande faite, il ne le sera jamais plus.
Réveil-
phil_foal
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- Inscription : dim. 15 juil., 2012 10:36 pm
Re: Le point de vue des objets
Je suis un réveil abandonné et mon univers n'est que détritus. Bon, dit comme ça, ça sonne assez pessimiste, mais passer le reste de sa vie dans un dépotoir, ce n'est pas toujours sympa. Et par "pas toujours sympa", je veux dire "jamais sympa". Je dois dire que ma vie d'avant n'était pas rose non plus. Je passais tout mon temps sur la table de chevet d'une espèce de créature sale et poilue, à attendre mon moment préféré de la journée, c'est-à-dire 7h30 a.m. Pendant que la créature en question faisait le mort en bavant, moi, lorsque c'était l'heure, je criais "Bip! Bip! Bip!" à m'en éclater les poumons. Heureusement, je n'avais pas de poumons. Je continuais à m'époumoner et à me marrer de la tronche de la créature jusqu'à ce que celle-ci m'assène un de ses membres sur la tête. Et oui, j'étais un réveil battu. Un jour, j'en avais plus qu'assez d'attendre 7h30 et j'ai décidé de vivre selon mes propres règles. Après tout, la créature avait besoin de moi, alors pourquoi ne pas lui imposer mes conditions? C'est dans cet esprit que j'ai sonné à 6h30. Pendant deux jours. Ce n'est que maintenant que je me rends compte de ma bêtise. Les créatures sont sans pitié. Elles ne laissent aucune chance à ceux de mon espèce. Lors de mes 587 premières minutes passées dans cet endroit, j'avais encore espoir que ce n'était que temporaire, mais après la 588ème, l'espoir s'est envolé. Parfois, j'essais naïvement de remonter le temps. Bien sûr, ça ne fonctionne pas. Est-ce que ça meurt, un réveil? Je l'espère, parce que regarder le temps passer, ça peut paraître long, surtout pour un réveil.
un piano
un piano-
kasahara
- Messages : 53
- Inscription : jeu. 31 janv., 2013 10:48 am
Re: Le point de vue des objets
Douce mélodie, rythme à trois temps, un peu se swing, tout me va!
Je suis Yamaha, le piano de la salle de music d'une grande Fac d'art en tous genres!
Et je peux vous dire que je sens passé de tout les genres sur mes touches!
Quelle bande de petits veinards ces étudiants en musique, ils ont de la chance que je sois chaque jours au top de ma forme! Pas une seule fausse note, pas un dérapage, quand on sait me jouer avec brio bien-sûr!
Mais, je dois dire que j'ai mon petit préféré! Un jeune homme, la vingtaine sûrement, avec des doigts fin et élancé comme je les aimes, un doigté parfait, qui, lorsqu'il commence à effleuré mes touches, blanches comme noirs, rentre en harmonie complète avec moi! Une sorte d'osmose se crée entre nous, et là, plus moyen de s'arrêté!
Avec lui comme compagnon, je vous assure que nous sommes applaudis par camarades et professeures compris!
Et ça, c'est la belle vie pour un piano!
Suivant --> Une bougie
Je suis Yamaha, le piano de la salle de music d'une grande Fac d'art en tous genres!
Et je peux vous dire que je sens passé de tout les genres sur mes touches!
Quelle bande de petits veinards ces étudiants en musique, ils ont de la chance que je sois chaque jours au top de ma forme! Pas une seule fausse note, pas un dérapage, quand on sait me jouer avec brio bien-sûr!
Mais, je dois dire que j'ai mon petit préféré! Un jeune homme, la vingtaine sûrement, avec des doigts fin et élancé comme je les aimes, un doigté parfait, qui, lorsqu'il commence à effleuré mes touches, blanches comme noirs, rentre en harmonie complète avec moi! Une sorte d'osmose se crée entre nous, et là, plus moyen de s'arrêté!
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Et ça, c'est la belle vie pour un piano!
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kasahara
- Messages : 53
- Inscription : jeu. 31 janv., 2013 10:48 am
Re: Le point de vue des objets
Première phrase : un peu DE swing.
Sorry
Sorry
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Hanayu
- Messages : 5750
- Inscription : dim. 24 févr., 2013 2:55 pm
Re: Le point de vue des objets
J'ai toujours craint les pannes électriques...étrangement c'est toujours le moment où les lampes torches se mettent en grève (très malignes elles choisissent le seul moment ou on leur demande de travailler!) Beaucoup de mes ancêtres sont mortes au long des siècles...dans des temps ou le courant n'existait pas...dommage qu'il ne soit pas arrivé plus tôt...dommage qu'il tombe parfois en rade...d'où mon inquiétude actuelle...vais-je être allumée à mon tour? Mon frère très croyant s'est fait cierge...ma petite sœur aimant la fête a fondue pour un anniversaire...mais qu'entrevois-je chez les voisins il y a de la lumière?! Voici mon heureux propriétaire qui me saisit pour m'habiller d'un bougeoir...quelle élégance...c'est donc mon tour...est-ce si tragique finalement de se liquéfier pour permettre à deux amoureux, éclairer de ma douce lueur, d'échanger des regards langoureux et des mots doux? Bientôt éteinte, mon sacrifice est la plus belle déclaration d'amour.