A vos plumes... ou claviers: suite d'un texte

[OliviaRUN974]

Bonjour à tous, je ne sais pas si ce sujet existe déjà, mais je ne l'ai pas trouvé sur le forum.
Alors voila ce que je vous propose. J'ai rédigé un paragraphe de 5 ligne et je vous demande de le continuer: soit d'écrire tout un livre,soit une nouvelle soit un petit texte. Je voudrais que vos écrit entre dans le registre Fantastique ou que cela soit une Dystopie.
Voici le texte Je ne voyais rien à plus de dix mètres, devant moi, mais, je continuai d’accélérer. Le vent cinglait mon corps tout entier. Un manteau plus chaud que ma veste en cuir aurait été le bienvenu. Il faisait nui, et le seul paysage que je voyais était les lampadaires disposées à intervalles réguliers de chaque côté de la chaussée. Pas un bruit ne se faisait entendre, si ce n’est celui de ma moto.
J'espere que vous serez nombreux à participer merci d'avance pour vos réponses

[Riiiiiiiiiiiiiiiiima]

Je n'entendais plus rien, mes longs cheveux noirs protégeait mes oreilles, comme si j'étais en transe mon esprit partis comme pour faire un tour. Je n’espérait plus maintenant retourner chez moi.... Soudain une tempête se déclencha. La pluie tambourinant, le ciel noircissant, les oranges éclatants ; cela me faisait penser dans les films. Mais une différence : eux c'en sortait !! J'ai alors regretté amèrement d'être parti de chez moi, pour être enfin seul éloignée de mon petit ami. Depuis qu'on avait habiter ensemble plus rien n'était pareil... Je sors de ses pensés quand j’entends le vrombissement assourdissant de la voiture qui arrivait sur moi...

Voili Voilou ^^
Je ne c'est pas trop si c'est bien mais bon x/
Et J'aime bien la pub ne t'en fait pas ^^

[La_bledarde]

Tout allait très lentement. Trop. Alors même que je savais que tout se passait en quelques secondes, tout cela m'énervait. Toute cette précision me dégoutait. Je savais ce qui allait ce passer. Je savais toujours. J'avais pourtant essayer d'oublier, de recommencer, de faire semblant,... Et tout mes efforts étaient détruits par cette voiture et cette tempête. Nan, cela remontait il y a plus longtemps. Ca remontait au jour où je l'ai rencontré, où je suis tombée amoureuse de lui. Je savais que rien ne marcherait pas mais j'ai écouté mon instinct. Comme toujours, comme maintenant.
Je posais vite mes pieds sur le siège de la moto et poussais dessus. Mon saut n'a duré même pas une seconde et je me retrouvais à une bonne centaine de mètres de ma moto se faisant décapitée. J'y tenais moi à cette moto! Je me posais avec grâce sur le sol et poussais un soupir exaspéré. Je n'avais pas réussit à caché cette partie de moi qui est immortelle. Je la détestais! J'en avais marre mais tout recommençait...

[OliviaRUN974]

Merci à vous deux pour vos textes qui sont au passage très bon, j'ai une petite préférence pour celui de La-bledardequi répond plus au sujet, j'aimerai bien lire la suite
Quant à celui de Riiiiiiiiiiiima (je ne sais pas si j'ai mis tout les i), il est aussi très bon, mais il manque cette touche fantastique ou dystopique (je ne sais pas si ce mot existe)
Merci encore et faites passer à vos contact et après pourquoi pas assemblé les bouts et en faire un petit roman.

[Emee]

Je soupirai et regardai la voiture. Une Lexus noire aux vitres teintées. La vitre se baissa et un visage familier me regarda. Il était beaucoup trop familier, beaucoup trop souriant, beaucoup trop ... Trop lui. Ses yeux rouges, identiques au miens, luisaient d'une lueur étrange et frissonnante ; ses cheveux bruns, presque noirs, étaient en bataille. Après toutes ces années, après tout ce qu'il m'a fait, je le désirais toujours autant...
<< Monte dans a voiture, m'ordonna t-il. >>
Je fermai un moment les yeux, pour me le rappeler avant qu'il ne devienne cet homme.
<< Une prochaine fois, dis-je en rouvrant les yeux. >>
Et je courus dans la forêt, laissant les ténèbres m'envahir petit à petit.

[vermeils]

Je remonte le sujet !

Je courus à en perdre haleine, mais j'entendis bientôt un craquement sourd. Il me rattrapait. J'essayais de gagner du terrain mais il me poursuivait sans relâche, une lueur féroce dans son regard. Je pris peur et trébuchais. Il arriva près de mon corps gisant au sol et m'agrippa fermement le poignet. Je me débattis comme je pus, en vain. Il psalmodia une incantation et nous disparûmes dans un bruit sec.

[Elinae]

Quand nous réapparaissons, nous sommes dans un entrepôt, vide et sombre. Cet endroit est dangereux, il n'y as personne pour m'entendre appeler au secours, pour m'aider. Je recule et lance une incantation, rien ne bouge, il ricane doucement. Évidemment il n'aurai pas pris le risque de m'emmener sans bloquer mes pouvoirs. Il me regarde, et je remarque un détail auquel j'aurai dû faire attention. Ses yeux ne sont pas rouge clair, comme les miens, ils sont rouge sombre presque noir. Je comprend tout, il as essayé, il as goûté au goût du sang. J'avais essayer de l'en dissuader, j'avais cru avoir réussi à l'en empêcher, mais j'avais échoué. Je gémis quand il s'approche, si il me touche je deviendrais comme lui. J'enchaîne plusieurs saut et me retrouve sur une poutre, mais il aura tôt fait de me rattraper. Quelques secondes plus tard il m'a rejoint. Je vois sa main se rapprocher, mais d'un seul saut, je lui échappe. Je sens sa frustration, il patiente mais si je continue de lui échapper sa colère l'emportera et je retrouverais mes pouvoirs.

Et voilà, je trouve se sujet super!!!

[leaszecel]

Je ne voyais rien à plus de dix mètres, devant moi, mais, je continuai d’accélérer. Le vent cinglait mon corps tout entier. Un manteau plus chaud que ma veste en cuir aurait été le bienvenu. Il faisait nuit, et le seul paysage que je voyais était les lampadaires disposés à intervalle régulier de chaque côté de la chaussée. Pas un bruit ne se faisait entendre, si ce n’est celui de ma moto. D'habitude, j'adore ce genre de nuit, où je ne sais pas où je vais, je peux errer pendant des heures avant de m'arrêté dans le premier motel abordable, passé la nuit là et demander aux gens le lendemain où je me trouve et comment revenir dans ma ville. Certain me crois un peu fou, mais quelque rares personnes comprennent mon besoin de liberté. "Tel un oiseau en cage, se surprenant à rêver de quitter sa prison." Mon frère me répète souvent ça, un début de sourire sur les lèvres. Mais ce soir, je n'avais pas prévu une escapade, non, je suis un rêveur mais pas un fou. Il y a un brouillard étrange, dense, poisseux, qui s'est déposé sur notre petite ville. Trop épais pour que je puisse rouler sans trop prendre le risque de me tuer. Malheureusement, ce soir là, je me suis violemment disputé avec la voisine d'à côté. Si je devais résumer notre relation en un mot, ce serait étrange. Autant je ne la supporte pas, autant elle m'attire comme jamais aucune fille ne l'a fait. Ce soir, c'était plutôt en mode électrique. J'avais donc besoin de prendre l'air. Ni une, ni deux, j'ai enfourché ma moto et ai fait péter le moteur. Je roulais depuis une demi heure quand je me suis rendu compte qu'un brouillard étrange venait de s'installer et que je commençais à avoir froid avec ma simple veste de cuir. Je me suis donc arrêté sur une petite colline pour mieux voir où je me trouvais, j'étais toujours dans mon village. C'est alors que des points orangés au loin ont attirés mon attention... Je n'ai pas tout de suite compris et il m'a fallu un instant avant qu'une image me revienne brutalement: j'étais dans notre salon, en train de zapper, quand je suis tombé sur un reportage où on voyait des incendies, au loin. Mais... il y avait des dizaines de points lumineux. Partout... Mon esprit refusait d'assimiler ces informations. J'ai donc fait la chose la plus illogique. Je suis remonté sur ma moto en me suis dirigé vers les feux. Une seule pensée m'obsédait, mon chez-moi, enfin, notre chez-nous. Ça faisait trois ans que je vivais avec Mike, mon grand frère. C'était en partie de ma faute, d'ailleurs. Ma mère s'est remariée avec un porc que je ne supporte pas et un jour, il m'a un peu trop chauffé, déjà qu'à 14 j'avais le sang chaud. Je l'ai donc provoqué et il m'a giflé. J'ai vu rouge, oh non, pire, noir! J'ai attrapé la première chose qui m'est tombé sous la main, un affreux vase avec des vieilles fleurs séchées et l'ai fracassé contre son crâne. Je me souviens très bien le bruit mat que le choque a fait et de l'intense satisfaction quand j'ai senti le vase se briser au contact du crâne de cet abruti. Et aussi de l'air effrayé de ma mère, non, je n'étais plus qu'un étranger pour elle. Alors, j'ai pris un sac de sport, j'y ai fourré tous mes habit et quelques autres trucs et j'ai pris le sac préféré de mon père, toutes les affaires et l'argent qu'il m'a légué avant de mourir. Ensuite je suis allé dans l'ancien "bureau" (qui était tout sauf ça) de mon père, j'y ai pris les clefs de sa vieille Harley et son vieux blouson de cuir, un peu usé. Je suis descendus sans un regard pour ma mère qui me criait après, hystérique. Arrivé dans notre garage, j'ai arraché le vieux drap qui recouvrait depuis bien trop longtemps cette petite merveille. Mon père en aurait été malade! J'ai ouvert le garage et ai chargé les sacs comme je pouvais sur la moto. Ensuite, j'ai enfin daigné regarder ma mère dans les yeux. Elle eut un mouvement de recul, comme si je lui avais déjà fait du mal. Je lui ai dit avec une dureté qui m'étonne encore aujourd'hui:
-Tu as déjà perdu ton mari et ton premier fils. Tu viens de perdre tout ce qui te rattachais encore à papa. J'espère que ce porc ne te fera rien de mal. Au revoir.
J'ai démarré le moteur et m'en suis allé sans me retourner, sans écouter ses cris ou ses insultes. C'était une douce soirée d'automne et le vent soufflait doucement, sans me gifler. Je me suis dirigé en douceur vers l'appartement de mon frère Mike, 20 ans, cœur à prendre. J'étais terrifié à l'idée de sa réaction, si bien que je n'ai remarqué que je m'étais arrêté, instinctivement, devant le petit appart' de Mike. J'essayais d'empêcher mes jambes de trembler tandis que je sonnais à sa porte, avant de me dégonfler. Je tournais les talons lorsque j'entendis un petit déclic. Les cheveux tout mouillé, une serviette sur les épaules, son petit doigt de la main droite débouchant son oreille droite. Geste qu'il a immédiatement suspendu en écarquillant les yeux à ma vue. Mon regard devait être celui d'un animal blessé car il a tout doucement écarté les bras, comme s'il avait peur de faire un geste brusque. Tout doucement, je l'ai serré dans mes bras. Des larmes brûlantes ont inondés mes joues, silencieuses. C'est la première fois que je fais un câlin à mon frère depuis mes cinq ans, environ. Il m'a accueilli chez lui sans poser de questions et depuis, je vis en coloc, j'ai un job et je suis en terminale. Ma mère nous envoie de temps un temps un peu d'argent, que Mike dit garder "pour mes études" mais je préférerais encore me les payer moi-même. Nous sommes plutôt indépendants. La seule ombre au tableau, ce sont les services sociaux. Mais dans 3 mois, je serais majeur et donc, officiellement le coloc' de Mike. Je repense à tout ça jusqu’à ce que j'arrive dans notre rue. Oh non.... Le feu ravage tout, il y a du bois noircis partout, les arbres ne sont plus que de vieille carcasses fumantes et même les voitures. Pourvu que... J'arrive devant notre immeuble. Je descends de ma moto et tombe à genoux. Tout brûle et est presque déjà consumé. Je hurle son nom à plein poumon. Mais rien, pas de réponse. Je frappe un encadrement de porte noirci de rage et me brûle au passage. Je tombe à genoux et lève la tête. Ce que je vois me rappelle un paysage d'horreurs. Une pluie de cendres, Mon Dieu. Je dois.... partir... Mike.... je remonte sur ma Harley, déjà recouverte d'une fine pellicule noire. J'arrive au bout de la rue quand surgit une silhouette que j'évite de justesse avant de m'arrêter. Elle court se jeter dans mes bras en pleurant, ses cheveux blonds-blancs en bataille (désormais blonds-noirs), son jeans écorché, sa chemise bleue foncé chiffonnée et ouverte sur un t-shirt désormais gris. C'est Finny. Ma voisine m’accueille bien mieux que tantôt.