¤ L'Institut Quaoar ¤ Infos [Terminé]

[Elfi49]

Akiko

C'est vrai qu'il y aura aussi une pénurie de cookie dans les supérettes, et l'idée de ne plus pouvoir m'en procurer me donne un frisson dans le dos. Bon, il y a de meilleures sucreries à côté, mais quand même, n'éteignons pas l'une d'elle pour la variété de sucreries existantes. Préservons-les, aussi sacré soient-elles.
Elle accepte de m'accompagner pour un goûter. Zut, j'espérais au fond de moi qu'elle décline ayant d'autres projets. J'ai même l'impression qu'elle me cherchait vraiment pour discuter. Je ne peux plus reculer donc autant être un homme et faire face au problème Léanne.
Je frotte mes mains entre elles pour me débarrasser des miettes, et dévie donc mon chemin habituel de ma ronde pour aller vers le réfectoire.
Cependant, je ne peux pas rester trop longtemps au réfectoire avec toi. Je suis censé travailler.
Voilà qu je suis encore plus heureux d'être pion pour avoir une chance de m'évader de ce genre de situation. Quitte à vraiment travailler.

[hidaelo]

Je suis pas sûre de rp' ce soir par contre, je fatigue un peu et j'ai mon dernier jour de stage demain faut que je sois en forme ! ^^

[hidaelo]

Angel

Je continue de danser joyeusement en écoutant ma musique lorsque quelqu'un me pousse contre un arbre et me maintien en place. Mon premier réflexe est de grogner mais je reconnais vite l'odeur. Je me calme donc et pouffe à la requête de mon charment petit ami. C'est quoi ces façons de traiter sa copine après une séparation de plusieurs semaines ?

-Moi qui m'attendais à de belles retrouvailles je me retrouve plaquée contre un arbre. Et même pas face à toi. Copain indigne, je préfère choisir la mort du coup. J'ai quand même le droit à une mort cool ? Genre asphyxie par bisous ?




Kayleigh Gardner

Un loup ? Bizarrement ça lui va plutôt bien. Avec son côté solitaire et un peu sauvage. Non pas qu'il l'ai été avec moi mais je l'ai vu avec Jesse. Et ça n'était pas tout rose.

-Etrangement ça ne me surprend pas. Et c'est une petite chouette la nyctale.

[fleur_de_saule]

Contente de te revoir parmi nous Am' ! Du coup, tu aurais pu continuer avec nous, ça ne m'a pas dérangé que tu nous bloques ^^ Ca m'a permis de passer mes journées à lire ^^ et de voir des potes aussi :p




Je sors la première plaque du four en entendant l'autre crétin s'éloigner. J'ai fais la sourde oreille sur tout ce qu'il dit, ce n'est pas facile moi qui suis habitué à répondre avec mes poings.
J'essaye de changer, d'être plus sympa moins agressif, mais ce n'est pas facile, j'ai toujours eu l'habitude de ne pas me laisser marcher sur les pieds, de faire parler mes poings.
Passer quelque temps tout seul dans une forêt à ne plus compter que sur mes capacités, m'a fait comprendre que la vie est bien trop courte pour se faire ch**r avec les autres.
Je me dis que si j'ai le moins de relations avec Kieran, mieux ce sera mais je n'empêcherai pas Azellya de le voir. Elle semble l'apprécier et même si je me demande ce qu'elle lui trouve, tant qu'elle m'aime c'est bon. Enfin, ça c'est ce que j'essaye de me persuader, en réalité c'est beaucoup plus dur !
Ma compagne m'enlace et dépose un baiser sur ma joue, je chasse mes pensées et souris. Je passe ensuite un bras autour d'elle pour la serrer un instant contre moi. Je démoule ensuite les gâteaux et les dispose dans une assiette.
Ce sont des muffins au chocolat

[Amnesia-x]

Salut à tous ! ^^
Hey salut Nounours ! contente de te revoir aussi ! ^^ tu as eu raison, ça fait du bien aussi de faire autre chose, après tout c'est les vacances alors faut en profiter pour faire un max' de trucs !
Non j'ai préféré bouger le Kieran car je vous avais assez bloqué comme ça et comme je pars une semaine en vac', ça serait abusé, là je vais bloquer un peu Chamallow pour changer ;p


Je souris quand je l'entends grogner, ça m'avait manqué. Elle finit par glousser et je ricane devant ses propos.
- La mort ! Pourquoi ça ne m'étonne pas !
Je me décale pour lui laisser de la place afin qu'elle se retourne pour me faire face, un sourire en coin étire mes lèvres et je lui balance suspicieux.
- Des bisous ? Mais est ce que tu les mérites d'abord ? Parce que j'ai bien vu que ton déhanchement ameutait les foules, et du coup j'ai des doutes quant à savoir si tu as été bien sage pendant mon absence....
Je l'observe ensuite afin de voir si je peux déceler une quelconque hésitation. Sa mère aurait pu en profiter pour lui présenter de nouveaux mecs pendant ses vacances et qu'elle aurait omit de m'en parler.

[Elfi49]

Oubliette : C'est bien de changer de cible de temps en temps ! Cela évite de se lasser ! XD

Azellya
Tigre blanc


Je sautille quand j'apprends que ce sont des muffins au chocolat, tout en l'applaudissant pour le féliciter de sa rapidité. Ils ont été fait si rapidement, la dernière, j'ai eu l'impression d'attendre pendant des heures. Je tends une main pour en prendre un avant de m'arrêter et de me tourner vers Will.
C'est bon pour les manger maintenant ? Faut pas attendre que ça refroidisse pendant huit heures ?
Dès l'instant, où je sais qu'il y a de la nourriture et qu'on me demande d'attendre, tout est multiplié par un nombre exorbitant. C'est toujours trop long d'attendre de manger. C'est comme si j'étais un âne devant sa carotte qu'il ne peut attraper, une torture sans nom.
Bon le point positif est que je suis en charmante compagnie, donc il sait comment me faire patienter, mais je veux manger, même si j'ai avaler quelques knackis. Je veux la cuisine de mon chéri, tout mignon tout plein, le meilleur qu'il puisse exister.

[hidaelo]

Je rp' dans la soirée, fin d'aprem parce que là je suis en préparation de l'ellipse pour Théos et je bidouille d'autres trucs. ^^

[hidaelo]

Angel

Je hausse les épaules avec un petit sourire quand il me dit que ça ne le surprend pas que je choisisse la mort. En même temps je lui ai expliqué mes raisons. Il aurait pu faire mieux comme retrouvailles c'est tout.
Je fronce les sourcils alors qu'il me dit que je ne mérite peut être pas ses bisous, je finis par faire la moue en croisant les bras. Encore plus alors qu'il me fait une petite remarque digne de sa jalousie légendaire.

-Je mérite toujours des bisous et de toute façon tu résisteras pas. Et j'ai été sage, je suis rentrée y a à peine deux jours. J'ai le droit d'exprimer ma joie d'être partie de la maison où ma mère me harcelait par rapport à toi non ?

[fleur_de_saule]

Coucou ! Je fais passer ce message sur tous les rpg où je suis inscrite.
D'ici une semaine (un peu plus), je vais entamer une année très difficile qui va me demander beaucoup de sacrifices, ainsi je dois être concentrée à fond pour réussir, pour cela je n'aurais pas beaucoup de temps à vous consacrer, néanmoins j'essayerais de passer le vendredi soir ou le samedi soir, j'espère pouvoir vous donner une heure mais je n'en suis pas sûre.
Je serais donc très lente à rp' et je passerais en priorité sur Scream puis sur Quaoar et enfin les autres rpg où je suis inscrite
Merci de votre compréhension
Fleur de Saule

[Elfi49]

Loir : T'en fais pas, on comprend parfaitement. Pense à tes études d'abord. On te soutient à fond !! Courage ! o/

[hidaelo]

Bon courage fleur ! Tu vas tout gérer, on croit en toi !

[fleur_de_saule]

Merci ça me fait beaucoup plaisir




Lorsqu'elle tend la main puis s'arrête dans son geste, j'ai envie de rire mais je parviens à me retenir mais je ne cache pas mon sourire. On aurait dit une enfant trop gourmande, ce qu'elle est gourmande et un peu enfant de temps en temps mais c'est ce qui fait son charme ! Et puis c'est pas comme si on était vraiment des adultes, on est encore au lycée ! Même si c'est un lycée spécial...
Vas-y fais toi plaisir !
Je sais qu'elle en a envie, elle mange tout le temps et ne prends pas un poil de graisse, bon en même temps, elle se dépense beaucoup du coup j'imagine que ça compense...
D'ailleurs j'irai bien courir et je sais qu'elle veut me voir sous ma forme animal...
On va courir ensuite ?

[Elfi49]

De rien. ^-^
Azellya
Tigre blanc


Il m'y autorise mais à son sourire, je vois qu'il veut se foutre de ma gu**le. C'est pas très gentil tout ça. Mais bon, cela me fait plaisir de le voir plus expressif. Et puis, je ne peux toujours pas lui faire la gueule trop longtemps. Je m'empare d'un. muffins et croque un gros morceau.
Mmmm, trop bon, m'exclamé-je la bouche pleine.
Sa cuisine m'avait trop manqué et elle est toujours aussi bonne. J'ai encore plus conscience d'avoir gagné le gros lot avec lui. Je finis un muffin entier et m'attaque au deuxième quand il me propose de courir. Je ne dis jamais non à une course mais cette fois je me fiche me posant une simple question.
Humaine ou animale ?
Je me suis entrainée dans les deux formes, bon je cours pas mal de moi-même, mais cette fois j'avais aussi la motivation de le battre à la course. Et puis, maintenant, il maîtrise son ours normalement, donc j'espère la deuxième car je veux voir son animal. Je me demande s'il est toujours aussi grognon qu'avant et s'il aimera mon tigre. Lui, a accepté. rapidement l'ours de Will même quand il était dangereux. Mais c'était parce qu'il s'amusait en laissant son instinct de prédateur prendre le dessus à ce moment. Mon tigre blanc n'est pas difficile. Courir avec Will est bien plus amusant que de le faire seule. Dire qu'avant je préférais au contraire être seule. Et aujourd'hui, je cours avec celui que j'aime et Angel. C'est fou comme un rien peut nous faire changer radicalement. L'effet papillon, comme on dit.

[fleur_de_saule]

Désolée mon rayon de soleil à mettre du temps à répondre mais je ne t'oublie pas !! <3




Je la vois le dévorer à pleines dents, ce qui me fait légèrement sourire, à ma compagne est tellement passionnée par la nourriture que je pourrais la regarder manger indéfiniment !
Je mets le deux douzaines de muffins q'il reste tout en lui en laissant 5 dans un sachet, ça fera notre en-cas après avoir couru...
Je la prends dans mes bras et lui masse le dos à travers son t-shirt et lui fais un grand sourire joueur. J'attendais ce moment avec impatience, je me sens tellement fier d'un coup, je suis passé de novice à maître, je peux me comparer à Azellya maintenant. Bon même si on est pas encore au même niveau et que j'ai encore des progrès à faire avec le mien...
A toi de choisir...
Je suis tellement fier de lui avoir dit ça, je veux lui prouver à quel point je suis devenu fort, à quel point j'ai fais des progrès. Je veux qu'elle soit aussi fière que moi, je veux que plus rien ne nous empêche de nous aimer. Je me penche vers elle et l'embrasse avec fougue.

[Elfi49]

T'en fais pas mon loir, l'essentiel est que tu ne m'oublies pas. ^-^

Azellya
Tigre blanc


Sa main sur ma peau m'avait tant manqué, et son sourire est plus que merveilleux. Cela me fait quand même bizarre de le voir tout le temps sourire, il souriait avec moi, mais j'ai pas le souvenir qu'il le faisait autant. Bon, faut dire qu'on a eu pas mal de discussion qui ne prêtait à sourire. Mais presque tous nos problèmes sont résolus, faut juste le préparer comme il faut pour la rencontre avec mon père et nous serons libérés de tout tracas, pendant un certains temps. Je suis une fille imprévisible, il est un homme à problème, il y aura forcément d'autres soucis à l'horizon, mais rien ne nous séparera désormais. Je finis mon deuxième muffins pendant qu'il en range voulant les emporter avec moi pour être sûr que personne y touche. C'est mon cuisinier, ma nourriture, on ne touche ni à l'un, ni à l'autre. Il cuisine pour moi, pas pour les autres.
Au mieux de répondre à ma question, il me laisse le choix. Ce côté-là de lui n'a pas changé. Un jour, il va vraiment falloir qu'il cesse ça, je veux qu'il prenne l'initiative parfois. Mais bon, cela suffit à me faire comprendre qu'il maîtrise bien son ours et je suis fière de lui. Je lui rends donc son baiser fougueux, laissant les muffins de côté un instant, car j'aime ses lèvres et sa langue autant que la nourriture. Impressionnant de ma part, n'est-ce pas ? A la fin de ce dernier, je saute du plan de travail, un muffin dans chaque main pour les manger en route et m'éloigne à reculons vers la sortie. Un sourire malicieux sur mes lèvres, je fixe mon amant.
Dans ce cas, nous ferons les deux, à commencer contre ton ours que je suis sûre de vaincre.
Il est connu que les gros félins sont plus rapides que les ours. J'ai hâte de le voir, de vraiment faire connaissance avec son ours.

[fleur_de_saule]

Comment pourrais-je oublier l'amour de ma vie ? ^^




C'est beaucoup trop court !
J'ai à peine le temps de savourer ses lèvres qu'elle s'échappe, je grogne, même l'ours qui est en moi est réticent, je crois qu'il aime ce genre d'attention. Ca me rassure un peu je me dis qu'il apprécie Azellya tout autant de moi, mais aime-t-il aussi sa partie animal. Là, je suis moins sûr je sais qu'il est plutôt solitaire et je ne sais pas s'il a acceptait mon union avec un tigre. Je sais qu'il préfère les oursonnes, mais j'ai un faible pour les tigres blancs et les blondes à lunettes qui adorent s'empiffrer.
Je secoue la tête devant mes pensées niaise et rejoins ma bien aimée, pour aller courir.
Nous arrivons enfin dehors et comme je n'ai pas envie que les autres élèves la voient nue, j'entraîne Azellya vers la forêt où on sera un peu plus tranquille

[glamour123]

Bien, voici la bébé fiche de Samaël, j'espère qu'il vous plaira. Je vous préviens, il vient pour semer le trouble xD
( PEGI 16 )






PAS DE SENTIMENTS,
PAS D'ATTACHEMENT,
PAS DE MANQUE,
PAS DE PROBLÈMES.






Là, sous moi, se tortille un doux visage innocent qui me supplie de ne pas arrêter. Sa peau, si lisse, rougit avec facilité à mon simple contact et laisse couler une perle de sueur avec grâce. Je l'observe dans son voyage, viens la lécher au creux de son cou, il halète et j'en souris. Ses lèvres fines tentent de dire mon nom, aussi angélique que son visage, et pour les aider à les dire, je les caresse du bout de mes doigts, lui soufflant près de l'oreille de m'appeler. Faisant un brusque mouvement, il gémit avant de les prononcer. Sa... ma... Samaël... Un prénom bien trop sage pour moi qui suis aussi vil que le diable, qui sonne bien plus mélodieux de la bouche de mon partenaire sous mon corps. Samaël Drake prêche dans le plaisir de la chair sans aucune once de culpabilité, car l'union de deux corps est la plus belle forme de plaisir. Je le sens se tendre, signe qu'il ne va plus tarder. Je capture une dernière fois sa bouche, stimule ce point si sensible en lui d'un coup de hanche et quand il atteint enfin l'orgasme, je sais qu'il ne pense plus qu'à moi.







QUAND LE PASSE EST MORT,
IL EST MORT OK ?
ON NE REVIENT PAS DESSUS.
ON EN PARLE PAS.
JAMAIS.







Je me suis fait baisé pour la première fois à l'âge de cinq ans. J'ai fait fort dès le début, hein ? Dans l'acte, il n'y avait aucune trace d'amour ou de douceur, rien. C'était brutal, cruel et douloureux. Je me suis totalement fait défoncé par cette salope. Difficile de vivre comme avant après ça. Fini l’insouciance et l'enfance, je suis rentré dans le monde des grands, dans la réalité froide bien trop tôt. Depuis, je vis avec, mais pas un seul jour ne passe sans que je l'insulte. Quand je me réveille le matin, c'est pas à la fille ou au mec endormi à côté de moi à qui je pense en premier. Non c'est elle, et ça sera toujours elle. Et comme si son coup de pute n'avait pas suffit, elle me hante encore aujourd'hui. Je crois qu'elle s'est infiltrée dans mes veines, sous ma peau, pour me rappeler qu'elle est là et qu'elle m'attend quelque part. La vérité, c'est que je la déteste autant que je me hais moi. Je vous le dis, méfiez-vous d'elle. Elle est pas belle, ni rose, comme certains le disent. Elle est sans pitié. Par pur égoïsme, elle peut vous arracher ce que vous avez de plus cher. On finira tous par mourir comme des mouches à son petit jeu. En attendant, parce que c'est inévitable, prenez un verre, fumez un joint ou baisez un cul, je vous le dis, ça fait du bien.







Je suis un Drake et vous savez ce que ça veut dire ? Je suis maudit. Maudit jusque dans le sang de ma chair. Mais faut croire que j'ai eu de la chance de naitre sang-pur et non marqué. Au moins, j'ai le droit aux privilèges accordés à ma race. J'étais encore dans le ventre de ma mère que j'étais déjà plus puissant que les marqués ou les simples humains. J'ai un peu pris la grosse tête avec tout ça, c'est vrai, sauf qu'il m'est difficile de faire autrement quand je vois ces gens qui sont prêts à me baiser les pieds pour une faveur de ma part. Et bon connard, j'en ai profité et je ne compte pas changer mes petites habitudes de gamin né avec une cuillère d'argent dans la bouche. Aimez-moi ou détestez-moi pour ce que je suis, j'en ai plus rien à branler depuis longtemps, la vie a déjà écorché à vif mon âme.
Je suis mort à cinq ans, le vingt-et-un décembre à dix-neuf heures cinquante et une précise, mais au lieu de rejoindre mon ami Satan aux enfers, trois types baraqués et une femme, plus douce, m'ont embarqué dans leur voiture noire sans plus d'explications. Je me rappelle du froid, je grelotais sur cette banquette arrière inconfortable dans mon pyjama fraichement acheté par ma mère. Je me souviens aussi de l'incompréhension, je ne savais pas où l'on m'emmenait et pourquoi. Puis tout s'est passé trop vite pour que j'ai vraiment mal. La douleur s'est figée dans le froid de ma peau et elle ne m'a plus quitté. Voilà comment j'ai quitté le gentil cocon familial pour l'institut glacial. Inutile de vous dire que j'ai tout de suite éprouvé une aversion la plus totale pour cet établissement gigantesque. Je voulais mes parents, la chaleur de notre manoir, ma chambre remplie de peluches pour l'enfant que j'étais. Juste un gosse putain et j'avais déjà tout perdu, même la vie.
Après quelques semaines d'adaptation, l'institut aux dizaines d'hectares s'est avéré très pratique. Je pouvais me cacher dans des recoins impensés à l'abri des autres. Je fuyais le monde, ces individus qui désiraient m'aider alors que je n'en avais pas envie. En réalité, et j'en étais pleinement conscient, ils avaient juste pitié de moi. Je peux le comprendre, la mort m'a frappé de plein fouet, mon quotidien a changé du tout au tout, on m'a séparé de mes parents pour ces surveillants à la con et je suis un Drake. Il parait logique qu'on cherche à prendre soin de moi après une telle tragédie, mais je ne l'entendais pas de la sorte, non, loin de là. Étant mort, je n'avais besoin de personne pour me préserver des éventuels malheurs ou dangers qui pouvaient m'arriver. J'avais envie de leurs rire au nez, qu'est-ce qu'il y a de pire que mourir et tout perdre ?
Au début, peu imaginatif, je me suis caché dans la cuisine entre une armoire et un placard mais on m'a vite retrouvé alors j'ai changé. J'ai enchainé les salles, bibliothèque, self, salle de cours, piscine, amphi, chambre déjà habitée ou non, trouvant au fur et à mesure des cachettes de plus en plus improbables. Le directeur, Monsieur Ishadar J'aidesGrahamentrop, en a eu rapidement marre de jouer au chat et à la souris avec moi alors il a engagé une sorte de nounou. Elle était coriace cette vieille peau, elle ne voulait pas me lâcher la grappe. Je lui ai pourtant fait voir des vertes et des pas mûres, exposant ses sous-vêtements dans le self ou en déposant sur son oreiller un rat mort, bien que moins mort que moi. Néanmoins, elle a tenu tête, ce qui est un exploit, et par je ne sais quel dispositif de pistage, elle a réussi à débusquer toutes mes planques intérieures. En guise de récompense je me suis tenu à carreau une semaine avant de partir à l'exploration du jardin pour son plus grand désespoir. Elle pensait enfin avoir réussi à me dompter. Ahah, la bonne blague. Cette nuit, dans le jardin planqué en haut d'un arbre, a été l'une des pires nuits que j'ai passé et aussi une excellente punition d'après le directeur. Comme toujours, je me dérobais de la surveillance de la harpie pour me retrouver seul avec mes démons dans ma cachette top secrète. L'idée de l'arbre aurait pu être bonne si nous n'étions pas en plein mois de février et qu'à cette époque, les nuits sont fraîches. La neige m'a glacé la peau, comme cette soirée du vingt-et-un décembre. La harpie n'a pas eu à jouer aux devins pour retrouver, elle n'avait qu'à suivre les cris. Parce que oui je criais, à moins que je pleurais, je sais plus trop, mais parmi les branches, j'étais pas bien. On m'a ramené à l'intérieur, dans ma nouvelle chambre piteusement décorée d'une unique photo et j'y suis resté une bonne semaine enfermé. Les jours sont passé sans que je ne mange quoique ce soit, je n'avais pas faim. Mon estomac était tellement recroquevillé sur lui-même en une minuscule bille qu'un verre d'eau était déjà de trop à ingurgiter. Parfois une surveillante passait prendre de mes nouvelles, elle murmurait doucement de l'autre côté de la porte que je lui ouvre. Je me suis muré dans le silence en l'envoyant chier. Après quatre jour, la surveillante a laissé sa place à la vieille peau. Son discours était moins gentil et bizarrement, je le préférais à l'autre. Cela ne changeait rien. Le cinquième jour j'ai eu l'immense privilège que le proviseur se déplace lui-même. Il a défoncé ma porte. Enfin, pas lui, le gros bras qui l'assiste mais c'était à cause de lui quand même. Il m'a menacé, j'ai montré les crocs. Presque littéralement. J'étais très certainement plus animal qu'humain a cet instant et c'est sans doute ça qui a poussé le directeur de mes deux à reculer. Manquerait plus que je me métamorphose pour la première fois sous le coup de la colère. J'ai abandonné mon hibernation ce jour là. Dans un élan de clair-voyance, je me suis dit qu'il était peut-être temps que je commence à suivre les cours, ce que j'ai fait, plus qu’assidument. Je voyais bien que les profs étaient étonnés de tant de maitrise pour mon âge mais comme j'étais un Drake, ils gardaient leurs petites réflexions pour eux, ce qui n'était pas plus mal.
C'est ainsi que j'ai grandi. Si un jour vous me posez la question, je vous répondrai que j'ai toujours vécu à l'institut, ce qui est en partie véracité. Ce qui s'est passé avant l'âge de mes cinq ans, je l'ai définitivement rayé de ma mémoire. Je crois même que je suis incapable de vous dire le prénom de ma mère. Et pourtant, Dieu sait que c'est la seule femme de ma vie que j'ai aimé.







MAMAN ? MAMAN !
TU ES OU ?
IL FAIT FROID DEHORS.
TU ME MANQUES.
REVIENS VITE.







Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours pensé être un loup. Solitaire, rapide et puissant, ça me correspondait bien. Alors quand je me suis métamorphosé pour la première fois dans ma sixième année, je me suis pris une claque phénoménale. J'étais bien loin du compte avec mes rêves enfantins de grandes oreilles et de griffes acérées. Nous avons tous découvert dans un même étonnement que je n'étais qu'un misérable chien des buissons, premier du genre dans la famille Drake. Sous forme animale, je ne ressemble strictement à rien. Je suis tout petit, avec une truffe et des poils roux. C'est tout simplement dégueulasse. Ma race de canidés était tellement inconnu de tous que nous avons été obligés de faire des recherches dans la grande bibliothèque de l'institut. Pitoyable. Bon, au moins, je peux consoler mes fantasmes brisés dans le fait que je sois une espace très rare mais cela ne console en rien mon orgueil touché. C'était très gênant comme situation à vivre. Une réelle déception. Je suis une honte, je n'honore pas du tout le nom que je porte. Le proviseur n'était pas de mon avis, il trouvait intéressant de découvrir toujours plus de spécimens. Je l'emmerde. Si je ne pouvais pas être un alpha ou une race puissante, me métamorphoser ne m'intéressait pas plus que ça. Même à six ans j'avais cette attirance pour la domination.
Depuis ma transformation, la piscine est devenue ma deuxième maison. Le chien des buissons, ou Speothos venaticus comme je préfère l'appeler, est un animal semi-aquatique. J'ai rapidement pu observer que mes compétences en natation étaient excellentes. Je n'ai jamais appris à nager et pourtant je plonge et nage sans problème. L'influence de l'animal sang pur sans aucun doute. Je passe donc ma vie entre le bassin nautique, ma chambre, le sous-sol où se déroule toutes les soirées et le toit. Oui, ce dernier est devenu mon refuge le plus fréquent. Depuis que le directeur m'a jugé assez grand pour me tenir correctement tout seul et qu'il m'a lâché la grappe avec ses nounous à la noix, je peux me cacher tranquillement sur les tuiles ensoleillées. Faut d'avoir un putain d'animal pour malédiction, je peux au moins me sentir puissant sur les toits. De tout là-haut, je peux regarder le monde comme je le souhaite, et pouvoir le fuir sans soucis puisque personne ne pense à regarder en l'air. J'ai jamais eu peur du vide, je suis déjà bien assez terrorisé par le froid pour craindre une chute vertigineuse. Je n'irai pas jusqu'à dire que je déteste l'hiver, bien qu'il y ait beaucoup de haine en moi, cette saison comporte de bon côté. Je ne suis pas friand des feux de cheminées ou des chocolats chauds mais rien ne vaut quelques ébats sous la couette pour se réchauffer. Non, ce qui me dérange le plus avec l'hiver, c'est la neige et cette sensation de mourir de froid dès que je m'en approche de trop. Souvent, à cette période, je délaisse mon toit et passe ma vie à l'intérieur de l'institut, alternant quand même avec la piscine chauffée.
Parfois, très rarement, je vais en cours. Je n'aime pas ça, c'est juste pas mon truc. Quand j'y vais, pour faire plaisir aux profs qui réclament ma présence auprès du proviseur, je me fais chier. Je suis pas un cancre, c'est juste que je sais déjà tout ce qu'il y a à étudier au programme. A dix ans je résolvais des équations de troisième degrés, à douze je me suis attaqué aux nombres complexes puis j'ai tout plaqué pour étudier de fond en comble l'économie. C'est pas parce que c'est passionnant mais Monsieur J'aidesGrahamentrop m'a conseillé de m'y mettre sérieusement car j'avais peut-être un avenir dans une entreprise étrangère. Et vous vous doutez bien que l'idée de dominer une boite, mêlée à mon complexe de supériorité, j'ai trouvé l'hypothèse alléchante. S'il m'était impossible d'être un Dieu-loup, alors je serai Jésus-venaticus, c'est mieux que rien.







Heureusement, j'ai fini par quitter l'enfance. J'en avais marre qu'on me prenne sans cesse pour un pauvre gosse, qu'on essaye de me dorloter et de me consoler. J'irai pas jusqu'à dire que l'adolescence est une étape jouissante de ma vie parce que sincèrement c'est super chiant, tu as cette putain de voix qui mue et ces boutons de merde qui viennent s'incruster sur ta peau, mais au moins tu es grand et on a plus pitié de toi. C'est ce que je supportais le moins chez les gens qui m'entouraient. Les regards. Tous hypocrites, à chercher ce qu'ils pourraient obtenir de toi, à te manipuler en utilisant tes faiblesses. C'est pour ça que je les déteste, tous, sans exception. Dans mes rêves les plus fous je leurs crache dessus. Je sais pas ce qui me retient de la faire en vrai, là tout de suite maintenant, ça me ferait un bien fou je le sais, mais je le fais pas. J'ai pas les couilles de prendre le risque de perdre ce que j'ai finalement gagné en travaillant. J'ai découvert à l'âge de quinze ans l'alcool, le tabac, la drogue et le sexe. Vous vous demandez surement comment j'ai fait pour tomber aussi bas hein ? Eh bien je pense pas comme vous. Vous êtes trop superficiels pour réellement comprendre. Je vous rappelle que je suis mort. Alors toute cette connerie comme vous dites, bah c'est elle qui m'a rendu moins mort. Elle ne m'a pas redonné vie, non, loin de là, ça n'arrivera probablement jamais, mais au moins elle m'a fait me sentir moins cadavérique. C'est une sensation incomparable que de sentir ces substances illicites s'infiltrer dans notre corps pour en prendre le contrôle. J'y ai gouté pour la première lors d'une des soirées organisées dans les sous-sols de l'institut. Ces dernières sont généralement très softs, rien d'explicite ou en excès. Je serai prêt à parier que le proviseur est au courant qu'on se réunit pour faire la fête, il a des oreilles partout, mais il laisse aller alors ça va. Tant qu'on exagère pas de trop, il n'a pas de raison d'intervenir. En revanche, je suis pas sûr qu'il soit au courant qu'on pique l'alcool des cuisines pour se saouler jusqu'au matin. Pour la drogue, c'est plus complexe à obtenir mais on y parvient par le biais d'un réseau ultra top secret. Un surveillant. Mince, je viens de le balancer, tant pis. J'ai fumé ma première clope et j'ai enchainé avec mon premier joint et une cuite monstrueuse. J'étais trop dans les vapes pour entrevoir les plaisirs de la chair. Cette aventure a dû attendre la soirée suivante en raison d'un tapage crânien insupportable et des envies de gerber mes tripes. Je n'ai pas éprouvé le moindre stress. Pour dire la vérité, ça m'intriguait autant que ça m'indifférait. J'étais curieux d'assimiler ce plaisir inimitable mais je n'accordais aucune importance à la personne avec qui je le ferai. Comme il n'était pas question d'amour, une fille lambda faisait largement l'affaire. C'est ce que j'ai fait, j'ai jeté mon dévolu sur la première fille un tant soit peu mignonne et consentante que je croisais. C'était tout simplement horrible. Je me suis comporté comme le petit con inexpérimenté que j'étais. J'y suis allé trop rapidement et trop violemment, je lui ai fait mal, elle en a pleuré mais je l'ai même pas remarqué tant j'étais absorbé par mon trip. Résultat, je m'en suis voulu pour elle et le pire c'est qu'elle m'a dit que c'était pas grave alors que ça l'était. 'Tain, le travail, quand je le fais, je le bâcle pas, je ne me voyais plus comme un gamin à qui on peut pardonner ses fautes ! Du coup je me suis fait une promesse qui a servi à calmer mon égo touché, je me suis juré que je reviendrai la voir plus tard, quand je serai plus expérimenté en la matière, et qu'elle prendra tellement son pied qu'elle réveillera ses voisins de chambre. Et cet engagement je l'ai tenu un an après. Entre temps, je me suis entrainé à corps perdu pour atteindre mon objectif. C'était le seul que je m'étais fixé depuis longtemps. Mon quotidien rimait à rien à l'institut avant ça. Je me levais, je mangeais, je pissais, je nageais puis je me recouchais. Or là, j'avais enfin quelque chose en tête et je ne passais plus mon temps à me faire chier. C'était grisant de savoir à mon réveil le matin que j'allais me divertir. Finalement, je me suis réfugié dans le sexe. C'est pour moi une sorte de porte de secours, une preuve qui m'informe que je suis pas qu'un déchet moisi. Bref, j'aime pas parler de ça, je sais pas pourquoi je vous le raconte, vous avez juste à savoir que je me suis pratiquement tapé toutes les filles de l'établissement, en tout cas une grosse majorité. Ce n'est pas pour améliorer mon égo. Je suis allé la voir et j'ai pas eu à me plier en quatre pour qu'elle accepte de retenter l'expérience. Elle ne l'a pas regretté; sa meilleure amie qui logeait la chambre à côté, si. En tenant ma promesse, j'ai perdu tout intérêt pour elle, je n'ai pas cherché à la revoir ou à lui reparler. Les choses étaient bien ainsi et ses pleurs n'y changeraient rien. Je ne prends pas de plaisir à me comporter comme un salaud égoïste et sans cœur malgré les apparences. C'est juste que j'en suis arrivé à un stade où je ne veux plus avoir à me coltiner des choses qui ne m'intéressent pas. Alors si pour m'en débarrasser je dois être froid et cassant, soit. Je n'ai pas de pitié ou de compassion, je n'ai pas eu le temps d'en développer. Je suis comme je suis et si vous n'arrivez pas à vous y faire alors foutez le camps. C'est aussi simple que ça.
Par nature, par ces concepts qu'on t'apprend dès ton plus jeune âge où un homme doit être avec une femme, je n'ai touché pendant ma première année de débauche qu'aux filles. Puis je me suis lassé d'elles. Mon regard vide n'éprouvait plus rien en leurs présences, c'est à peine si je les distinguais les unes des autres. Elles se ressemblaient toutes et c'en était déprimant. Je suis donc passé à autre chose. Je suis allé voir les mecs sans aucun stéréotype ou jugement en tête. Encore une fois, ça m'indifférait au plus grand point. Eh bien, comme vous dire ? baiser avec un gars c'est plus... Enfin c'est moins... Merde, testez-le une fois dans votre vie, vous comprendrez où je veux en venir. Bref, ça m'a plu, oh oui ça m'a plu, et je n'en suis pas resté qu'à un coup. J'ai recommencé plusieurs fois, à deux, à trois, et quand j'ai eu marre je suis allé revoir les filles jusqu'à ce qu'elles me blasent, et ainsi de suite.
Aujourd'hui je m'en fous de coucher avec un homme ou une femme ou les deux à la fois. Sous mes yeux je ne vois qu'un corps avec ses propres formes et c'est suffisant. J'ai une idée bien arrêté sur la sexualité mais dès que ça concerne les sentiments, bien que minimes, je suis abonné aux absents. Je les compare à la peste, je les fuis comme je fuis le monde.







OH OUI, VAS-Y,
PLUS FORT !
COMME CA, OUI, OUI !
SA.. SAMAËL...
AHHH !







Dix-sept ans. C'est la meilleure année de ce qui me sert de vie. J'ai enfin pu faire mes valises et quitter cet établissement de malheur. Monsieur J'aidesGrahamentrop ne m'a pas menti, il m'a bien offert la possibilité d'obtenir un haut poste dans une entreprise étrangère si je bossais à fond mon économie et mon management. Voilà pourquoi j'ai dit au revoir à l'institut et bonjour à la liberté. C'était trop beau pour être éternel évidemment. Il m'a envoyé à Londres pour un stage d'un an qui déterminera si j'ai réellement les capacités pour travailler là-bas. Je n'ai jamais été aussi studieux. J'ai arrêté de fumer et je me suis calmé sur la consommation de drogues et d'alcools. Je savais que j'étais surveillé, même à l'autre bout du globe ce directeur de merde n'allait pas me laisser tranquille. Cette année en Europe a été très instructive autant sur le plan professionnel que personnel. J'ai perfectionné mes arts de la manipulation et du mensonge, qui sont omniprésents dans cet univers. Étrangement, j'ai rapidement assimilé le truc. Non, c'est pas vrai, j'ai réalisé que j'étais fait pour ça de naissance. Des atouts, des coups d'avance, de l'éloquence, de la renommée, de l'assurance, une belle gueule, un sourire ravageur, pas d'attache sentimental et le tour est joué. Quoi de plus simple pour moi ? Je me suis adapté en un clin d’œil, m'attirant foudre et jalousie des fonctionnaires qui buchent pour espérer obtenir une promotion qu'ils ne pourront jamais avoir. J'avais mon propre bureau, ma propre chambre et mon propre appartement et si ça peut paraitre anodin pour la plupart des gens, c'était une grande première pour moi. J'habitais dans un petit studio minimaliste et mal décoré mais c'était le mien. Je me sentais vraiment chez moi, pas comme à l'institut où je me sentais enfermé et oppressé. Merde, j'étais libre de décider du jour au lendemain de peindre un mur en rouge ou en noir sans qu'on me l'interdise. Je pouvais sortir tard le soir, me torcher la gueule et baiser qui je voulais, il n'y avait personne pour me punir. J'ai enfin trouvé ce qu'il y a de mieux que le sexe. La liberté. Une fois que tu y goutes, tu l'as directement dans la peau et c'est impossible de t'en séparer. Tout ça pour dire que je n'étais absolument pas pressé de retourner en Amérique.
Autre point qui a considérablement fait évoluer mon séjour. En entrant dans l'entreprise, j'ai fait un pari avec moi-même. Après avoir expérimenté le sexe avec des gars et des filles de mon âge, je me suis lancé le défi avec un vrai homme. Un homme fait, viril, qui a du vécu derrière lui. Et pour placer la barre encore plus haut, j'ai décidé de le prendre au hasard, comme il venait, en le choisissant uniquement sur le physique. Qu'il soit hétéro, gay, marié avec des enfants ou non, je devais parvenir à le mettre dans mon lit. J'ai évité le directeur et le sous-directeur, ça m'aurait apporté des ennuis pour le futur, mais j'ai jeté mon dévolu sur la fonction juste en dessous, occupée par un certain Swann. Un grand brun ayant la trentaine qui a autant de charisme que de charme. La chance étant avec moi, j'ai appris qu'il était fiancé, mais pas marié, à une femme et sans enfant. Ce n'était pas plus mal après tout. Comment je m'y suis pris pour le soumettre ? Je peux vous l'avouer, ça n'a pas été chose aisée. Swann est quelqu'un de fidèle, proche de sa famille, qui a des valeurs et qui les respecte alors coucher avec lui simplement pour le plaisir de s'envoyer en l'air, il ne fallait même pas y penser. J'ai osé la carte de la sincérité, j'y suis allé une première fois cash en lui disant qu'il me plaisait et que je serais pas contre quelques ébats échauffés, mais comme je m'y attendais, je me suis pris la plus grosse veste de tous les temps. Point positif, les choses étaient dorénavant claires. Point négatif, il a commencé à m'éviter soigneusement. Motivé par mon égo, je n'ai pas laissé les choses se tasser. S'il désirait me fuir qu'il le fasse mais j'allais provoquer les choses. Je me suis débrouillé pour qu'on travaille sur les mêmes affaires, qu'on mange à la même table dès que nos agendas le permettaient, qu'on prenne en même temps notre pause café. J'ai tout fait pour qu'il m'ait dans son champ de vision. Ma foi, même si la tournure qu'a pris notre relation ne lui a pas plu au début, on s'est effectivement rapprochés. Et de fil en aiguille il ne m'a pas trouvé que des défauts. Toute cette situation au final, c'est comme si c'était une affaire à régler, un contrat à signer. Manipuler pour obtenir ce que l'on désire. La suite des événements a été moins complexe. J'ai laissé le temps faire les choses, tout en lui rappelant parfois par quelques piques que je le voulais. Et vous savez comment j'ai compris que j'avais gagné la partie ? Quand je suis sorti d'un bar en embrassant avec ferveur une fille et qu'il nous a vu. Il s'est énervé, je l'ai poussé à bout puis il a craqué. Hum. On s'est fait de très, très bons souvenirs toute la nuit. C'est différent avec une personne qui a de l'expérience, y a un vrai truc en plus qu'on peut pas retrouver chez les autres. A moins que c'était juste Swann. Il faudra que je retente le coup une prochaine fois, que je sois sûr, n'y voyez rien de personnel, c'est strictement à visée scientifique.
Mon stage a pris fin le jour de mes dix-huit ans. Je suis rentré de force à l'institut dans ma cage dorée. C'est tout ce que vous avez à savoir sur mon retour.







JE NE SUIS PAS MÉCHANT, JE SUIS INDIFFÉRENT.
JE NE FAIS PAS L'AMOUR, JE BAISE.
JE NE SUIS PAS DOUX ET ROMANTIQUE, JE SUIS BRUTAL ET PASSIONNÉ.
JE N'AIME PAS, JE DÉTRUIS.
JE NE TOMBE JAMAIS AMOUREUX.
JAMAIS.







Je suis le grand méchant loup. Je suis un prédateur qui ne lâche pas sa proie avant de l'avoir dévoré. Femme, homme, je mange à tous les râteliers. Je suis une bête avec une faim inassouvie. Le solitaire que je suis sait vêtir le costume du mouton pour vous approcher, et vous montrer patte blanche pour vous mettre en confiance. Et une fois fait, il ne me reste plus qu'à vous sauter à la gorge.
J'ai deux vies. Celle de mon enfance et celle après ma mort. Cette deuxième vie qui n'en est pas vraiment une, est remplie de péchés en tous genres. Je suis l'image même de Samaël décrit dans la bible. Ancien bras droit de Dieu, ange de feu à six ailes, j'ai été déchu et je suis devenu Satan, position qui me va mieux. Il faut préciser qu'avec un prénom signifiant Venin de Dieu, il était normal que je me tourne vers le mal. L'alcool et le sexe sont si... Intenses qu'on ne peut que succomber comme Eve. La luxure est ce qui me permet de remplir ma vie éteinte depuis ma chute du paradis.
Alors oui, vous me verrez comme un homme séduisant, gentil, souriant, blagueur et fêtard ou autre mais ce n'est qu'une apparence pour mieux vous manipuler. Je suis la rose rouge sang aux épines empoisonnées qui ne s'intéresse qu'aux plaisirs de la chair. Mais cette partie ne sera pas dévoilée sinon il me sera plus difficile de corrompre vos âmes appétissantes.







SAMAËL DRAKE DIX-HUIT ANS
PAUVRE CHIEN DES BUISSONS
MORT A L'ÂGE DE CINQ ANS
MONSTRE REBELLE DE SEXE
SQUATTE LE TOIT DE L'INSTITUT
POUR MIEUX FUIR LE MONDE

[naji2807]

J'aime beaucoup ton perso Glam (si ça ne te dérange pas que je l'appelle comme ça) il est très sombre mais je pense qu'il s'entendrait bien avec Johanna quand même ^^

[glamour123]

J'aime beaucoup ton perso Glam (si ça ne te dérange pas que je l'appelle comme ça) il est très sombre mais je pense qu'il s'entendrait bien avec Johanna quand même ^^

Hey ! Déjà, merci d'avoir lu ! Bien sûr, tu peux m'appeler comme tu le souhaites, Glam, Glamouche ou bidule truc, c'est toi qui vois xD Je n'ai pas encore lu toutes vos fiches alors je ne saurai pas te dire si oui ou non ils s'entendraient bien ensemble ou pas xD Mais c'est vrai que Samaël n'est pas bel ange... Et encore, il parle beaucoup dans sa fiche, ça va être pire en rp ! :3

[fleur_de_saule]

Chris Penetrator !!! J'adore !!!
Bon je t'avoue j'ai pas encore lu ta fiche je m'y atèle...

Édit : c'est bon j'ai lu et j'adore je trouve ton personnage très intéressant et j'ai hâte de le voir évoluer

[glamour123]

Chris Penetrator !!! J'adore !!!
Bon je t'avoue j'ai pas encore lu ta fiche je m'y atèle...

Édit : c'est bon j'ai lu et j'adore je trouve ton personnage très intéressant et j'ai hâte de le voir évoluer

Eh oui Chris-P héhé C'est mon deuxième chouchou après Isak

Merci, j'ai également hâte de voir tous les dégâts qu'il peut causer

[fleur_de_saule]

Ah j'ai un faible pour Even moi ^^
J'ai déjà quelques idées qui fusent XD

[Elfi49]

On sait jamais, avec le temps et tes études, tu aurais pu m'oublier. :3

Azellya
Tigre blanc


Nous quittons le bâtiment et alors que je prenais le chemin du lac, Will va à l'opposé, vers la forêt. Je le suis me demandant pourquoi ce changement. Avec Angel, on allait souvent dans les bois, tandis que seule, je courrais autour du lac. Peut-être que son ours préfère les forêts. En courant avec Angel, j'ai pu remarqué que la forêt est un bon terrain, les différents obstacles mettent un peu de piment et d'adrénaline, ça change de tourner en rond pour juste la vitesse. Prenant la main de mon amour, je sautille jusqu'à un certain moment, me dosant qu'on avait assez marché et surtout parce que l'arbre devant lequel je nous avais arrêté sentait bien fort la sève, de quoi le retrouver facilement après la course donc.
J'appréhende un peu la rencontre avec son ours, me demandant si je devrais d'abord me familiariser avec lui en humaine puis en tigre, ou en tigre directement.
Je me transforme d'abord ou pas ?

[glamour123]

Ah j'ai un faible pour Even moi ^^
J'ai déjà quelques idées qui fusent XD

Chacun le sien, pas de conflit comme ça ! xD
Oh, je veux bien les entendre si tu veux xD

[glamour123]

Hida n'a pas encore validé ma fiche mais m'a permise de RP ( n'est-elle pas formidable ? ) donc voilà l'entrée en scène du grand méchant loup


| Dix-huit ans | Démon rebelle de sexe | Heartbreaker | Boule de haine |





Je déteste l'avion. Des gosses chialent à côté de toi, ça pue l'odeur de la bouffe que tu as essayé de ne pas gerber même deux heures après qu'on te l'a servi, les sièges sont tout simplement dénués de confort, et pour peu que le bon Dieu ait une dent contre toi, tu te retrouves à côté d'un mec qui pue la transpiration pendant tout le voyage. Hé, monsieur le Créateur de mes deux, si tu m'entends des enfers, je t'emmerde.
Je déteste l'avion pour toutes ces raisons mais aussi parce qu'une fois que tu es monté dedans et qu'il a décollé, tu ne peux plus descendre et faire marche arrière. L'idée m'a traversé l'esprit au moins un bon milliard de fois pendant le décollage. Je me voyais déjà présenter mon plus beau doigt à ce vieux directeur et fuir très, très loin de cet aéroport de malheur. Moi, je voulais conserver ma liberté, je n'avais pas envie de m'enfermer de nouveau dans l'Institut. Si je ne l'ai pas fait c'est uniquement à cause des deux chiens qu'on a employé pour s'assurer que je revienne en un seul morceau. Ils n'avaient pas l'air très... ouverts à la discussion si vous voyez ce que je veux dire. Je suis peut-être l’archétype du bad boy infidèle et blessant mais je ne suis pas violent. Pour résoudre un conflit j'utilise ma tête, pas les poings. La vérité, c'est que je ne sais pas me battre. Nous passerons sur ce détail qui pourrait m'être compromettant si on venait à me défier.
Le pilote nous a annoncé qu'on avait environ huit heures de vol s'il n'y avait pas trop de turbulences. Pour passer le temps j'ai d'abord essayé de regarder un film sur une tablette, impossible à cause du gosse; alors j'ai essayé de dormir en m'appuyant tant bien que mal sur le hublot, impossible à cause du gosse; j'ai donc décidé de squatter les toilettes le plus longtemps possible, seulement ce même gosse a voulu aller pisser cinq minutes après que je sois entré. J'ai eu une profonde pulsion de meurtre que j'ai malheureusement gardé pour moi. Je n'aime pas les enfants. C'est chiant, ça pleure, ça demande de l'attention et ça coûte de l'argent. Je ne comprends pas les parents qui s'amusent à les collectionner. Je ne veux pas d'enfant, et cette décision ne changera pas avec les années. Je veux bien m'entrainer à en faire, ça y a pas de problème, mais il faudra me passer sur le corps pour que j'accepte qu'un mioche m'appelle papa.
A peine ai-je posé un pied sur le sol américain que deux autres bulldog viennent encadrer la suite de mon périple. Je roule des yeux, tant de moyens pour appeler un taxi. J'aurais pu le faire tout seul, je suis grand après tout, mais ça, mon cher Ishadar J'aidesGrahamentrop semble l'oublier. Je ne sais pas ce qui lui prend avec moi, je ne l'ai jamais vu aussi strict et protecteur quand ça concerne quelqu'un d'autre. J'espère que c'est uniquement parce que je suis un Drake comme lui, manquerait plus qu'il se soit pris d'affection pour moi. Le pauvre, il serait déçu. La route est moins pénible que l'avion, je n'ai pas à supporter un entourage indésirable. Je me perds dans la musique que crachent mes écouteurs, oubliant momentanément ce qui m'attend lorsque je serai sorti de cette voiture. Un an que je n'ai pas foulé les pièces trop grandes de l'Institut. Je me demande s'ils ont changé quoique ce soit à l'intérieur. Peut-être qu'il y a eu un violent orage qui a fait s'effondrer un sapin pile poil sur ma chambre. Peut-être que je vais plus être obligé de dormir en haut de cette tour. Ahaha, que c'est risible, on dirait une princesse qui attend que son prince la délivre. Pitié, tirez-moi une balle dans le crâne si un jour j'ai de tels rêves. Je veux juste qu'on me foute la paix, qu'on me laisse en liberté. Je n'ai pas l'impression que c'est trop demandé pourtant.
La voiture s'arrête une première fois, nul besoin d'ouvrir les yeux pour reconnaitre les lieux. Je visualise la scène, le grand portail barrant l'entrée s'ouvre lentement en grinçant. L'automobile redémarre et écrase les cailloux qui constituent l'allée centrale, pour s'arrête définitivement un peu plus loin. J'ouvre les yeux, aucune surprise, je pousse un long soupir. J'ignore les paroles du chauffeur et sors de la voiture sans plus attendre. Je claque la porte et récupère ma valise plus lourde qu'à l'aller. Bon, qui est-ce qui est venu m’accueillir ? Connaissant le directeur, ce dernier a certainement voulu faire les choses bien.
Le premier qui me souhaite la bienvenue ou un bon retour, je le bute.

[Elfi49]

Jesse Greyfoll
Hermine



Les meilleures vacances que j'ai pu passer de toute ma vie. Pourquoi ? Pour la simple raison que j'ai pu rentrer chez moi. Quelle joie de revoir Croc-Blanc, lui qui m'avait tant manqué. Je lui passé souvent des coups de fil, mais le voir en personne c'est encore mieux. Et j'en avais terriblement besoin. Après mon erreur avec Tenessy, j'avais perdu un peu ma bonne humeur, j'étais toujours égale à moi-même, mais en un cran en-dessous. Par chance que j'étais de nouveau apte à grimper aux arbres en attendant les grandes vacances afin de méditer et de prier, sinon, je n'aurais peut-être pas tenu aussi bien. L'erreur est humaine comme on dit souvent mais il y en a certaines qui sont dues à avaler. J'ai compris ma leçon en tout cas. Une nouvelle année s'annonce et je vais tout reprendre à zéro, que ce soit avec Léanne qui j'espère s'est remise de son échec amoureux avec Jespen, ou avec Tenessy. En parlant de Jespen, je ne l'ai pas contacté donc j'espère qu'il va bien aussi, n'ayant pas eu de nouvelles de sa part non plus. Je prie surtout pour que notre amitié soit toujours intacte, mais je pense qu'il ne devrait pas avoir de problème, j'ai était très claire avec les deux, je les aime, et je serais toujours ami avec eux deux même avec leur différent. Quant à Tenessy, je veux que cette fois, on fasse les choses dans l'ordre, en tout bien tout honneur, afin que ma foi et mes pensées ne soient plus aussi confuses qu'avant. Prendre un peu de recul aide à repartir du bon pied. Les conseils de Croc-Blanc sont encore frais dans ma tête, donc tout devrait bien se passer maintenant.
Cette année, je suis venue sans mes parents, je suis assez grande pour voyager seule désormais et contrairement à la première fois, je viens vraiment de mon plein gré avec le sourire. Me rappelant la différence de climat entre nos deux pays, j'ai été plus maligne en me vêtant d'un jean et d'un débardeur, il ne m'a fallut seulement retirer mon pull en laine dans le taxi. Il fait bien plus chaud ici qu'en Alaska.
Mon taxi se gare derrière une autre voiture. Tandis que je sors ma valise et mon sac à dos, vérifiant de ne rien laisser dans la voiture, un gars en fait autant devant moi. Je paye le taxi qui suit l'autre voiture vers la sortie. Armant mon sac sur une épaule, j'observe le fameux garçon qui semble attendre le déluge. Un nouveau ?
Téméraire et courageuse, je m'avance vers lui pour taper la discute, je ne manque jamais de discussion. Posant ma valise, je tourne ensuite mon visage vers lui toute souriante pour le héler.
Hé ! Je ne t'ai jamais vu ici, t'es un nouveau ? Ou tu reviens de tes vacances. Parce que c'est mon cas moi. Je m'appelle Jesse Greyfoll, et toi ? Tu attends quelqu'un ? Dans le cas contraire, tu souhaites qu'on rentre ensemble à l'intérieur ? J'ai juste la sensation que tu attendais quelque chose, et peut-être que c'est la p'tite poussée pour t'encourager à entrer. Même s'il fait beau encore ici et qu'il est bien tentant de rester à l'extérieur je dois bien l'avouer. Mais bon, le mieux quand même c'est de monter ses valises dans les chambres, ainsi on est plus à l'aise pour faire d'autres activités. Et en parlant de ça, quelles sont tes hobbies, activités ou autres ? T'es en quelle année ici ?
Je reprends ma respiration après ce long monologue et lui un sourire qui me correspond bien et résume bien la situation, celui d'une folle qui dit " Et oui, je suis bavarde, hein ? Et t'as encore rien vu ! ". Je sais que j'ai dit que j'allais repartir du bon pied, mais rien sur le fait que j'allais changer. Ma personne, je n'y touche pas, je m'aime comme je suis, le Seigneur m'a fait ainsi, il n'y a donc aucune raison que je change quoi que ce soit. On m'aime ainsi ou on ne m'aime pas. Et j'espère me faire un nouvel ami pour bien commencer la journée. Croisons les doigts !

[hidaelo]

T'as du bol Elfi. Normalement les marques rentrent pas pour les vacances, mais comme Jesse a un métamorphe expérimenté dans son entourage elle peut avoir une dérogation. XD
A moins d'être un animal vraiment dangereux ou de pas du tout savoir contrôler du coup elle est autorisée à rentrer. ^^

[Elfi49]

Ah ouais bordel, j'avais oublié ce détail !! xD Alors que j'ai bien fait avec les autres persos mais là j'ai zappé. Comment t'es trop gentille, tu aurais pu me demandé de changer ça au pire, cela ne m'aurait pas dérangé. Et une chance que j'ai le Croc-Blanc. Et puis Croc-Blanc a été à Quaoar aussi dans sa jeunesse, avant même que le directeur deviennent directeur vu son âge. xD Je ferais attention par la suite t'en fais pas.

[glamour123]

| Dix-huit ans | Démon rebelle de sexe | Heartbreaker | Boule de haine |





J'attends. Quelques secondes, plusieurs minutes, rien ne vient. Je ne distingue personne, pas même la silhouette du vieux directeur qui aurait bougé son ventre tripotant pour m'accueillir. Que dalle. L'Institut est désert comme le Sahara. C'est peut-être l'occasion à saisir de mettre les voiles puisqu'il n'y a personne. Avec un peu de chance les surveillants planqués courront moins vite que moi. Il me suffirait juste de sauter la grille et à moi la liberté. Mon cul, oui. Si c'était aussi simple de s'enfuir de cet établissement, ça se saurait. Je ne serais d'ailleurs pas ici à l'heure qu'il est mais en Europe ou en Australie à me la couler douce. Non, une fois que tu es rentré dans son enceinte, c'est comme une prison, tu ne peux plus en partir à moins que l'on te l'autorise, ce qui n'arrive pas fréquemment en dehors des vacances et des voyages planifiés.
Au moment où mes pieds commençaient à se diriger de leur propre volonté vers l'entrée, le désir de gouter de nouveau à la liberté si irrésistible, une nouvelle voiture vient se garer sur l'allée principale, me coupant net dans ma folle tentative. Une blonde en sort, plus pimpante et souriante qu'un bouffon de cirque. Je ne l'ai jamais vu ici auparavant. Je fronce les sourcils, elle n'a rien d'une surveillante susceptible de travailler ici mais les élèves ne sont pas encore admis en période de vacances. Mis à part moi, sauf que c'est bien différent. Je l'examine une nanoseconde avant de me désintéresser de sa personne. Elle aurait pu être belle si elle ne souriait pas à l'idée de retrouver l'Institut. Je la juge sans aucune moralité, je sais déjà qu'elle ne va pas me plaire alors autant l'ignorer tout de suite, ça m'évitera des désagréments. Malheureusement, elle ne l'entend pas de la sorte. Elle récupère ses affaires et vient me voir, élargissant toujours plus l'arc de sa bouche que je désire lui faire ravaler. C'est de toute évidence une nouvelle, d'une semaine ou de quatre mois je m'en fous, mais elle n'a clairement pas conscience de l'horreur qu'est cet Institut. Nous les anciens nous l'avons compris, c'est la grande différence entre eux et nous, spécifiquement moi qui vis dans ces lieux depuis que je suis gosse. Elle entame la discussion sur un ton saccadé et beaucoup trop joyeux pour mon humeur de chien.
Elle m'énerve.
Je peux néanmoins avouer qu'elle a du culot de me poser autant de questions personnelles alors qu'on ne se connait pas. Non je ne suis pas nouveau et non je ne reviens pas de vacances. Je me fiche de connaitre ton nom, je ne le retiendrai pas. Ce que je fais ne te regarde pas. Je n'ai, ni envie de rentrer avec toi, ni envie de passer du temps en ta compagnie, tu m'as l'air assez grande pour faire ce que tu veux toute seule. Tu n'as pas idée à quel point ma chambre me révulse, l'extérieur est nettement plus agréable. Tu es trop naïve, fais-moi un peu d'air tu seras gentille. Ah, une question raisonnable, je peux y répondre, ça devrait la faire fuir si elle a un minimum d'estime pour elle-même.
-Mes hobbies ? Baiser.
Et non pas avec toi.
Afin de lui faire comprendre que je souhaite en rester là, je prends ma valise et pénètre à l'intérieur de l'Institut. Sans surprise, rien n'a changé. Tout est trop grand, trop luxueux, trop lumineux. Mon petit studio londonien me manque. J'ai beau avoir toujours vécu ici, les pièces me paraissent encore froides et repoussantes. Je pousse un soupir, c'est décidé, je balance mes affaires dans ma chambre et je vais piquer un plongeon. Il n'y a que ça qui pourra me calmer. Je vais même pouvoir crier ma frustration dans l'eau, personne ne m'entendra.

[Elfi49]

Jesse Greyfoll
Hermine



Je le félicite de m'avoir écouté jusqu'au bout, sans émettre une seule grimace ou de m'avoir coupé en chemin. Il ne répond qu'à une seule de mes questions, celle sur son hobbit. Avant tout, je tiens à dire que j'ai remarqué son non-intérêt à ma personne. Il ne doit pas être du genre sociable. Il n'est pas le premier et ne sera pas le second. En tout cas, ici, les gens sont bien plus intéressant que dans ma p'tite ville isolée. Dans le fait qu'il ne m'envoie pas bouler, j'y vois l'occasion de continuer à lui parler, une ouverture pour mieux faire connaissance. Sur son hobbit, qu'il me lâche si banalement, je glousse. On dirait que je suis attirée par les gars qui aiment le sexe. Jespen et maintenant lui. Quelle ironie pour une catholique comme moi. Du coup, je me sens plus motivée à le connaître. J'ai réussit à devenir amie avec Jespen alors pourquoi pas lui, surtout que cela avait mal commencé avec Jespen aussi. Je ne perds pas espoir, je m'entends mieux avec les gars, donc j'ai confiance à être son amie, même si ça prend du temps. Je suis assez patiente.
Il rentre aussitôt sa réponse donné, et je m'empresse de le rattraper tirant ma valise derrière moi.
Alors comme ça, tu aimes baiser ? Donc je suppose que tu n'es pas du genre à avoir de longue relation mais plutôt un coup d'un soir. Et tu préfère quel genre de fille ?
Autant que je sache un peu ses goûts. Comme avec Jespen, je devrais le surveiller pour éviter que certaines filles ne soient blesser par ce genre de gars. Enfin, il vaut surtout mieux qu'il évite de s'approcher de Léanne ou de Tessy surtout. Et de Angel, car Kieran n'est pas du genre à discuter dans ses moments, ou pas avec la bouche en tout cas, sauf s'il est dans sa forme animal, mais ça risque de faire mal quoi.