Ravenswood School - Quartier Libre

[naji2807]

Evangeline Zickerman
16 ans, Née le 21 mars, 1m70
Sorcière, Empathe, Aveugle de naissance, Concentrée avec Archer



Je dois avouer que le tournant que prend la conversation me met un peu mal à l'aise, mais j'essaie de ne pas le montrer à Archer. Finalement, lui et moi traversons des choses un peu similaires, concernant nos magies respectives. Moi aussi, je m'interroge sur ma magie. Même si elle n'a encore blessé personne à travers moi, elle l'a fait à travers mon ancêtre, et je ne peux m'empêcher de me demander si elle tend à recommencer. C'est peut-être étrange de supposer que la magie puisse avoir un but propre à elle, mais c'est aussi ce qu'a l'air de penser Archer...
- Mais tu crois que ça veut dire qu'elle ne connait pas autre chose non plus ? Qu'elle a envie d'être agressive ?
Ou bien est-ce l'inverse, est-ce que la magie en a assez d'être utiliser pour combattre ? Est-ce que c'est pour cela qu'elle est en colère ?
Archer me parle de la magie de sa mère d'une façon bien plus apaisante. J'acquiesce, m'imaginant toucher ces formes de glace. Ce doit être fascinant, de pouvoir créer des choses avec sa magie. Bien sûr, si je développais beaucoup ma capacité à contrôler certains éléments, j'arriverai peut-être à créer de petites choses, mais ce serait sûrement un peu ridicule comparée à ce qu'Archer doit pouvoir faire.
- Ce doit être merveilleux de pouvoir créer des choses comme tu le fais, je m'émerveille un peu.
J'acquiesce à sa réponse, je vois ce qu'il veut dire.
- D'accord, dans ce cas, je veux bien essayer de la sonder, surtout qu'elle a l'air plus apaisée selon ce que tu m'en dis. Tu es prêt ? je demande en approchant ma main.

[naji2807]

John Williams, dit Mr Williams
28 ans, Né le 21 Septembre, 1m80
Sorcier, Professeur d'histoire enjoué, Joyeux avec Rin



J'apprécie cette sortie avec Rin, d'abord parce que j'adore parler, et ensuite parce que ça me conforte dans l'idée qu'avoir des préjugés, ce n'est pas bien. Les idées que je me faisais sur Rin n'était pas les bonnes, et il est toujours bon de remettre en question ses idées.
Je suis ravi qu'elle soit prête pour l'exploration, et je me mets en marche avec entrain. Je suis vite stoppé, cependant, puisque Rin semble avoir repérer quelque chose qui lui plait. En voyant la boutique qu'elle me désigne, mon sourire s'élargit.
- Oh non, au contraire, j'adore cet endroit, je précise.
J'aime les antiquaires, on trouve toujours chez eux des choses merveilleuses, des trésors cachés, des objets remplis d'histoires ! Bien sûr, il y aussi de mauvais antiquaires, qui cherchent à duper les braves gens, mais ce n'est pas le cas de celui-ci, heureusement.
#Rafiki

[naji2807]

Tania Celeanar/Mlle Celeanar
24 ans, Née le 6 janvier, 1m66
Elfe, Bibliothécaire, Fleur Bleue, Plus détendue avec Lawrence



Je ne savais pas
Je comprends ce que Lawrence veut dire. C'est vrai que, moi-même, j'étais plus impliquée dans certains cours que dans d'autres. J'ai par exemple toujours beaucoup aimé les cours de langues, d'histoires, mais j'étais moins douée en sciences de façon général. Je n'étais pas non plus très bonne dans les sports qui demandaient de l'endurance ou de la force, en revanche, je me débrouillais assez bien en gymnastique. Je crois, comme Lawrence, que l'implication du professeur a un grand rôle sur l'implication des élèves, mais il a raison, certains élèves ne s'impliqueront jamais, et on n'y peut rien.
- Oui, je comprends. En même temps, peut-être que l'école n'est pas faite pour tout le monde ? Après tout, tout est très "théorique" en classe, alors que certaines personnes sont plus à l'aise avec la pratique. Il faudrait peut-être respecter les aptitudes de chacun ?
Nous parlons littérature, et j'avoue que Lawrence me prend à mon propre jeu. Je sais que je suis parfois un peu trop critique face à certains auteurs dit "classique". Je pense notamment à Edgar Allan Poe, dont je ne suis pas une grande fan, ou à Dickens, qu'il m'arrive d'apprécier, sans plus... Dans les auteurs français, j'ai une grande aversion pour les histoires de Zola et pour le réalisme en général... Mais Lawrence a raison, la littérature "classique" n'existe pas vraiment. Disons que j'y mets tout ce qui déplait et qu'on nous fait pourtant étudier consciencieusement à l'école. Pourtant, il y a des choses que j'ai apprécié, comme les pièces Shakespeare par exemple et, Lawrence a raison, j'adore Jane Austen.
- D'accord, j'avoue, je pinaille... Tu as raison, j'aime beaucoup les romances de Jane Austen, ce sont vraiment des livres qui m'emportent, et c'est sans doute grâce à elle que j'ai découvert ma passion pour la littérature. Disons que j'appelle "classique" - sans doute à tort - tous ces livres qu'on nous a en quelques sortes forcés à lire à l'école. "Le rouge et le noir" en fait partie, bien que j'admets l'avoir trouvé moins ennuyant que d'autres romans. Je le mettrai dans la même catégorie que le roman de Dickens "De grandes espérances", que j'ai surtout trouvé long, mais dont la lecture m'a relativement plu. En fait, je crois que j'ai dû mal avec le style réaliste, j'ai besoin qu'un livre me fasse voyager, pas qu'il m'ancre dans une réalité que je cherche à fuir au cours de ma lecture.
Lawrence sans apprécie de me faire rougir, et même si ça me gêne un peu, je le laisse dire, en essayant seulement de détourner un peu son attention. Je n'aurai jamais dû lui donner le titre de mon livre, mais c'est tant pis pour moi... Je ne sais pas si j'arriverai à noyer le poisson en lui présentant d'autres livres, mais je l'espère, j'avoue. Il m'interroge sur ce que je compte lui faire découvrir, et c'est un sujet qui me met déjà beaucoup plus à l'aise. Plus sérieuse, je lui explique :
- Il faudrait déjà que je sache ce que tu aimes, pour commencer par des choses qui pourraient te plaire, et puis aussi que tu me dises quels auteurs tu as déjà lu dans ces style, pour éviter que je ne te conseille des livres que tu connais déjà.
#Belle

[naji2807]

Zakarya Ahmès
17 ans, Né le 8 Novembre, 1m77
Loup Garou, TSPT, Dépression majeure, Junkie, Embarqué par Finn



The Sound Of Silence
C'est un travail répétitif que je suis en train de faire, mais je crois que ça me va. Retourner la terre, creuser un peu, planter, remettre de la terre, puis recommencer. En le faisant, je ne pense à rien, et je ne peux pas dire que ce soit désagréable. Quand je pense, c'est toujours horrible. Parfois, même, je revois la mort de Zahir, ou plutôt ce qui s'est passé après sa mort. Je n'ai toujours pas accès - peut-être que ça n'arrivera jamais - au moment de sa mort. Le monstre était à ma place, je n'étais pas là. Bien sûr, ça ne change pas ma culpabilité, mais ça m'empêche d'avoir accès à ces horribles images.
Mon attention est attirée par le téléphone de l'infirmier qui se met à sonner. Je n'écoute pas volontairement la conversation, mais je l'entends malgré tout. Le ton de la secrétaire - je ne savais pas qu'elle s'appelait Kelly, je trouve que ce prénom ne lui va pas vraiment - est étrangement inquiet. Je l'ai surtout entendu sévère ou en colère, alors c'est un peu étrange... Je me demande ce qui peut bien lui arriver... Mais mon questionnement ne dure qu'un instant, car après tout, chacun ses affaires.
L'infirmier lui répond, et j'entends l'assentiment de la secrétaire, avant que la conversation ne se coupe. Il se tourne vers moi, et ce qu'il me demande me surprend un peu et me fait hésiter. J'aurai pensé qu'il me libérerait de ma tâche, et je ne savais pas trop si ça me plairait ou non. Je me disais que je n'aurai pas le choix de toute façon, et ça m'arrangeait bien... Mais il me demande de choisir, et je n'aime pas cette position. Je n'aime pas décider, et je ne sais pas quoi décider... Et en même temps, est-ce vraiment une décision que j'ai à prendre ? Il me pose une question, mais ce n'est sans doute pas une véritable question...
- Oui, d'accord, je réponds machinalement, en continuant à planter.
De toute façon, je n'avais pas l'énergie de négocier.
#LeDépressif

[Yumeko]

Lawrence Fawkes
Anglais ǀ 29 ans ǀ 180 cm ǀ Sorcier ǀ Sans prise de tête ǀ Tania



Moby Dick
Il y a des matières où j'étais bon et d'autres où j'étais moins bons. Il y avait des matières qui me plaisaient et d'autres non. Il y avait des matières où j'avais des facilités et d'autres non. Certains sont bons partout mais ce n'était pas mon cas. Je ne m'intéressais pas à toutes les matières. Du moins, mon investissement n'était pas le même dans tous les cours. Je faisais des efforts, j'en ai toujours fait parce que je voulais obtenir de bons résultats, faire des études supérieures, aller dans une bonne université, obtenir un diplôme et ensuite devenir professeur. Pour ce dernier point, cela s'est fait sur le tard. Quand j'ai commencé les cours à Oxford, je n'avais pas de plans. Je ne savais pas ce que j'allais faire. Je ne me disais pas en première année, je vais devenir professeur, donner des cours, apprendre des choses à d'autres. Les sciences me plaisaient, j'aimais l'étudier. J'étais assez bon sans être un génie. J'ai passé mes examens année après année. J'ai obtenu mon diplôme avec un master en poche. J'aurais pu continuer. J'en avais les capacités. J'aurais pu suivre les traces de mon père mais dans un domaine différent. Lui se passionne pour l'histoire. Il a obtenu un doctorat. Il a été professeur de nombreuses années. Il l'a même été ici à Ravenswood. Et aujourd'hui, il termine sa carrière à Oxford comme directeur de son département. Cela ne sera pas mon cas. Je ne sais même pas où je serai dans cinq ou dix ans. Toujours ici ? Ou ailleurs ? Je n'en ai aucune idée. Une chose est sûre, je ne partirai pas tout de suite. Je compte rester quelques années, prendre mes marques, acquérir de l'expérience, apprendre à mes élèves, à comprendre et à apprendre.
- Je suis d'accord avec toi, le système scolaire ne correspond pas à tous. Certains sont très doués, d'autres très intelligents mais l'école ne leur permet pas de faire ressortir ces aspects-là. En tant que professeur, il arrive que nous n'arrivons pas à détecter ces élèves. Et en soi, c'est un échec. Je pense qu'il faut rendre sa matière attrayante. John a eu la bonne idée de faire une visite scolaire, je trouve cela intéressant. En magie, tu peux mélanger la théorie et la pratique. C'est la même chose en science. Je compte leur faire faire des expériences en physique et en chimie. Parfois, cela permet aux élèves de mieux comprendre un cours et d'y trouver de l'intérêt.
Au final, j'ai beaucoup de choses à dire sur le sujet. J'apprécie de pouvoir analyser la situation et de pouvoir échanger avec Tania. C'est intéressant de pouvoir discuter avec elle. Tania n'est pas seulement jolie, elle a aussi la tête bien faite. Cela n'enlève rien à son charme bien au contraire. J'apprécie tout autant de la taquiner vu la façon dont elle réagit. Cela m'amuse, je dois dire. C'est aussi l'occasion de me remémorer mes cours de littérature, les livres dont j'ai eu l'opportunité de lire et d'autres l'obligation. Tous ne m'ont pas plu et je n'en garde pas un bon souvenir. Je l'interroge d'ailleurs sur le genre classique et ce qu'elle classe dedans. Je ne me trompe pas à l'évocation de Jane Austen. Elle m'avoue que l'autrice lui a donné le goût pour la lecture. Je ne suis pas vraiment étonné. Quant au classique, elle en fait une classification personnelle. Elle cherche l'évasion dans la lecture et je peux comprendre son point de vue. Après tout dépend de ce que l'on attend d'un livre, ce que l'on en recherche.
- J'ai donc vu juste, je réponds avec un sourire. Quelle œuvre à ta préférence ? Je crois que l'on a tous nos traumatismes littéraires, ces livres que l'on nous obligeait à lire et qu'on détestait tellement ils nous ennuyaient. Je ne suis pas plus fan que toi de ce genre. Je te rejoins, un livre aura ma préférence s'il me permet de m'évader de mon quotidien même si je peux apprécier un classique de temps en temps. Tout dépend de la thématique principale de l'œuvre.
Je l'avoue, je note dans un coin de mon esprit le nom du livre qu'elle rechigne à me prêter. Si ça se trouve, elle ne me le prêtera jamais. Cela m'amuserait si je me retrouve avec une pile de livres sauf le fameux After. Parce que je suis quand même curieux de le lire. Peut-être que je n'apprécierai pas mais au moins, j'essaierai. Il ne faut pas mourir idiot comme on dit. Tania propose de me conseiller quelques lectures. Elle me demande ce que j'aime, les auteurs dont j'ai lu les œuvres. J
- Avant de te répondre, j'ai une question. A ton avis, tu penses que je lis plutôt quels styles de livres ?
Je suis curieux d'entendre sa réponse, ce qu'elle imagine me concernant. Est-ce qu'elle va viser juste ? Ou au contraire, se tromper ? C'est amusant de jouer à ce petit jeu.

[Yumeko]

Finngard Evenson
Norvégien│27 ans│189 cm│Sorcier│Infirmier remplaçant│Force tranquille│Zakarya



Way down we go
Je suis obligé d'arrêter mes consignes auprès de Zakarya afin de répondre au téléphone. J'aurais pu ignorer l'appel mais comme je suis infirmier, il y a toujours le risque d'une urgence. Dans le cas contraire, je mettrai fin à la conversation et rappellerai ultérieurement. Dans le cas présent, il s'agit de la première option. Il est rare d'en avoir mais cela arrive quelques fois. Cela fait partie de mon travail et je l'accepte. C'est tout à fait normal sinon je n'aurai jamais choisi ce métier pour commencer. Quand on a une vie de famille, un conjoint voire des enfants, cela complique la situation. C'est mettre de côté une partie de sa vie personnelle pour gérer les aléas de sa vie professionnelle. N'ayant ni homme, ni enfant, la question ne se pose pas vraiment. Et peut-être qu'elle ne se posera jamais. La voix de Kelly me parvient et elle me demande de venir la rejoindre à l'infirmerie. Je n'ai pas besoin de réfléchir longtemps pour savoir qu'il s'agit d'une urgence. Je réponds immédiatement à sa sollicitation et je raccroche.
Je reporte mon attention sur le jeune loup-garou qui a commencé à planter. Il se débrouille parfaitement comme je le vois. Ce n'est pas compliqué mais il semble consciencieux. C'est propre, il fait attention. Je ne m'inquiète donc pas de lui demander de continuer de jardiner pendant mon absence. Il met quelques secondes à me répondre comme s'il pesait le pour et le contre. Mais une réponse finit par franchir ses lèvres, acceptant de poursuivre pendant l'urgence dont je dois m'occuper.
- Je te remercie.
Après un dernier coup d'œil jeté à Zakarya, je me dirige vers l'entrée de l'école pour rejoindre l'infirmerie où se trouve mon urgence de l'après-midi. Je marche d'un pas rapide, effectuant de grandes foulées. Il ne me faut pas longtemps pour apercevoir Kelly devant la porte tenant dans ses bras une élève. Au vu de la nature de ma collègue, elle ne doit pas souffrir de ce port de charge. Arrivé devant elle et mettant la main dans la poche de mon jean, je lui demande :
- Que sait-il passé ?
J'ouvre la porte et je l'invite à rentrer pour poser l'élève inconsciente sur l'un des lits vides. Il y en a quelques-uns si jamais il y a plusieurs élèves ayant besoin de soin au même moment. Cela ne m'est pas encore arrivé mais je serai confronté à cette situation à un moment donné. Pendant ce temps, je remets la clé dans la poche et je me dirige vers le lavabo afin de me laver les mains. L'hygiène prime avant tout quelque soit la nature de l'élève dont je dois m'occuper. Cela prend de longues secondes puis je m'essuie les mains et je jette le papier absorbant dans la poubelle. A présent, je peux rentrer dans le vif du sujet.
Je m'approche de ma patiente et je commence à examiner les nombreuses blessures apparentes sans les toucher. Brûlure sur l'ensemble du bras droit. Des coupures et des traces de coups aussi. Le processus de régénération a déjà commencé. A peine. Le problème, c'est le tissu qui va se coller à la peau. Ça, ça serait une très mauvaise chose. Il faut que je découpe la manche. Je sens quelque chose, pas une odeur même si je la sens aussi. L'odeur de la chair brûlée. Je mets ma main au-dessus du bras sans le toucher, sentant un résidu de magie. Je fronce les sourcils.
- Cette blessure-ci est due à la magie.

[Yumeko]

Ethel Boleyn
Anglaise ǀ 16 ans ǀ 165 cm ǀ Vampire ǀ Ex-future soldate ǀ Alexandre



Waves
Leigh me laisse seule. Je souhaite continuer à faire quelques exercices de self-défense. Je l'observe quelques instants s'éloigner jusqu'à disparaitre derrière la porte des vestiaires des garçons. Cette petite pause passée, je me concentre sur mon corps, sur mes gestes. Je ferme les yeux et je reproduis les mouvements appris en cours. Ce n'est pas des gestes que j'avais l'habitude de faire auparavant. Certains sont semblables mais ce n'est pas le cas de la plupart. Mais c'est l'activité qui se rapproche le plus de mes entrainements. A défaut, je préfère en pratiquer une plutôt que pas du tout. Je me consacre également à l'escrime mais encore une fois, cela reste bien différent. J'ai besoin de continuer à m'entrainer même s'il n'y a plus Ryodan. J'en veux toujours à ma mère pour tous ces changements et ses secrets. C'est de sa faute si ses actes ont conduit à notre venue ici. Je n'ai pas envie d'être ici, dans cette école. Je préférerai retrouver ma vie d'avant mais personne ne m'a demandé mon avis, ni celle de Leigh. Ce choix nous a été imposé. Je dois donc faire avec même si cela ne me convient absolument pas. Je garde toujours mon objectif en tête. Celui de devenir un futur soldat du Haut Conseil comme cela été prévu depuis ma naissance. Je me suis construite dans cet objectif et je ne le perds pas de vue. Même si c'était difficile, je me pliais aux entrainements tant physiques qu'intellectuels. Je suis assidue en cours même si cette stimulation intellectuelle ne me parait pas aussi poussée qu'avec Dancer.
Je poursuis mes exercices plusieurs dizaines de minutes avant de m'arrêter pour le moment. Si Leigh est disponible, je lui demanderai à nous entrainer tous les deux. Il ne me dit jamais non. En contrepartie, j'essaye de faire des efforts en jouait aux échecs avec lui. Mon niveau n'est pas aussi bon que le sien mais je reste un adversaire correct. Leigh aussi a besoin de stimulations mais elles sont plutôt d'ordre intellectuelles. Je quitte le terrain de self-défense pour prendre le chemin du vestiaire. Je me retrouve seule dans la pièce puisque le cours s'est terminé, il y a un moment maintenant. Je prends une serviette dans mon sac et mon gel douche afin de me laver après ce long exercice physique. J'ouvre l'eau et je ferme les yeux quelques instants, sentant l'eau couler sur ma peau. Puis je prends le gel douche et je me lave. Une fois rincée et propre, je sors de la douche et je m'enroule dans la serviette sans oublier le flacon. Je rejoins mon sac de sport, je me sèche et j'enfile mes vêtements. Je range l'intérieur de mon sac, y pliant vêtements de sport, serviette et le gel douche. Je m'attache les cheveux humides en une queue de cheval et je quitte le vestiaire.
Je longe le couloir y croisant des élèves sans m'attarder, ni faire réellement attention à eux. Je ne me préoccupe pas des autres surtout ici. Ce n'est pas le cas de Leigh mais il est bien plus sociable que moi. Je ne cherche pas à l'être et j'ai dû mal à faire des efforts à ce niveau-là. Je ne souhaite pas me faire des amis, cela ne m'intéresse pas. Toutes ces personnes, je ne les reverrai pas quand je quitterai cette école. Je ne compte pas garder quelques contacts. Sans doute, mon frère le fera. C'est bien son genre. Même si je pourrais être amenée à recroiser d'autres familles dont les membres sont du Haut Conseil. C'est le cas de ma colocataire actuelle, Gwendolyn. Mais elle est moi n'avons pas été élevées de la même manière. Deux éducations bien différentes tout comme le sont nos caractères. Pour le moment, je compte rejoindre ma chambre pour y déposer mon sac et passer rapidement par le réfectoire pour me sustenter.

[Aveeno]

''Attention, texte un peu grossier!"






Aℓєχαη∂яє Ɓℓσσмƒιєℓ∂▄17 αηѕ/нσммє/Ɗнαмριя




Ravenswood School ressemblait, à tous égards, à un internat ordinaire. Oui, l'école m'a rappelé un peu Poudlard, architecturalement, mais la comparaison s'est arrêtée là. Tout semblait... normal.
Cette école abritait des créatures magiques, et pourtant tout dans cet endroit semblait... ordinaire.
Je ne m'attendais pas vraiment à ça.
Je pensais que je vivrais dans le château de Dracula. Ou peut-être dans un asile, où les créatures les plus folles et les plus dangereuses de la planète étaient enfermées avant d'atteindre l'âge adulte, dans une atmosphère peu accueillante et froide. Des gardes carrément effrayants avec des armes et d'immenses murs surmontés de pointes métalliques.
Bon, je l'avoue, j'avais des idées préconçues sur cet endroit. J'avais imaginé Ravenswood School plus étrange que ça. J’avais l’impression d’être de retour à la maison, sauf que la maison aurait doublé de taille et que la décoration serait encore plus luxueuse.
Si j’étais juste un humain ordinaire de dix-sept ans qui se promenait et découvrait cet endroit, je penserais que ce lieu est une école ultra privée. Il ne me viendrait jamais à l'esprit que cette école avait des vampires, des loups-garous, des sorciers, etc, comme élèves.
C'était incroyable de voir comment nous pouvions passer inaperçus sans éveiller les soupçons.
Mon frère, Joseph McMahon, m'a parlé de cette école avant mon arrivée.
Ravenswood School avait été créée en 1506 et apparemment, avant sa création, les créatures magiques étaient en guerre les unes contre les autres; vampires, sorciers, loups-garous et elfes se livrèrent à des combats sans merci, qui n'épargnèrent personne.
Lorsque les conflits entre les espèces ont cessé, cette école a été créée pour maintenir la paix, une sorte d'alliance qui rappelait à toutes les créatures magiques que le temps de la guerre était révolu.
Ravenswood School avait pour objectif d'éduquer les créatures magiques, de les protéger et de les aider à se réintégrer dans le monde humain.
Outre une garantie de paix, c'était la raison d'être de Ravenswood School, et ma seule raison de m'y réfugier, pendant quelques mois jusqu'à mes dix-huit ans.
J'avais... disons, perdu mon sang-froid.
J'avais compromis la sécurité de ma famille et détruit la vie de quelqu'un; une personne qui n'était pas si innocente... mais qui ne méritait pas une telle punition.
Un homme cagoulé s'est introduit de nuit dans mon internat, ainsi que dans mon appartement et celui de mon colocataire.
L'homme cagoulé nous a réveillés et nous a menacés avec un couteau pour que nous lui donnions de l'argent. Mon ami n'a pas coopéré et a couru vers la porte. L’homme cagoulé l’a attrapé et l’a poignardé au ventre.
Je ne voyais plus mon amie, mais ma mère décédée, touchée au ventre par un coup de feu et dont le sang coulait sur ses vêtements.
C'est à ce moment-là que j'ai réveillé en moi une créature sanguinaire dont je n'avais jamais soupçonné l'existence jusqu'à aujourd'hui. J'avais même envie de mordre l'homme cagoulé comme un vampire, mais pas pour boire son sang, mais pour lui faire du mal, vraiment mal.
J'ai marché vers lui, plus vite qu'un humain ordinaire..., je l'ai attrapé par le cou, puis j'ai frappé son corps mince et mou à travers le plâtre du mur. Je ne me suis pas arrêté là...
Alors qu'il rampait sur le sol, je l'ai de nouveau attrapé par le cou et je l'ai envoyé s'écraser de plein fouet contre une table de nuit, qui s'est brisée en un million de morceaux. Je lui avais cassé un bras, une jambe, une côte et d'autres parties de son corps dont je vous épargnerai les détails.
Cet homme cagoulé était désormais paralysé à vie et incapable de prononcer un seul mot.
Après cet incident, mes amis m'ont évité autant que possible. Il n’y avait que Joseph qui ne m’avait pas tourné le dos.
Mon frère aîné était un vampire de sang pur pas comme les autres. Dès mon plus jeune âge, Joseph m'a pris sous son aile et, aujourd'hui encore, il veille sur moi.
Joseph ne me voyait pas comme un bâtard, mais simplement comme son petit frère, sans distinction entre nos deux races.
Quand j'aurai fini l'école, je deviendrai son garde du corps, et j'étais fier de dire à haute voix que Joseph McMahon était le seul vampire de sang pur à qui je pouvais donner ma vie pour sauver la sienne.

J'avais défait ma valise et je marchais maintenant dans un couloir. C'était un jour de repos. Pas de cours aujourd'hui, enfin, seuls des cours particuliers étaient au programme de la journée. Nous étions libres de nous promener comme nous le souhaitions.
Je me dirige vers le réfectoire.
Dans le réfectoire, quelques têtes se sont tournées à mon passage. Je pouvais voir de l'intérêt et, pour certains, du désir dans leurs yeux, comme s'ils voulaient me voir sans mes vêtements.
Deux jolies filles se dirigeant vers la sortie n'arrêtaient pas de me regarder. Des sorcières? Loups-garous? Je n'en savais rien.
J'avais déjà rencontré des sorciers lors des fêtes organisées par Joseph, mais je n'avais jamais vu de loup-garou. Les vampires n'avaient pas tendance à se lier d'amitié avec les loups. Mais le fait qu'elles puissent être des loups-garous ne m'importait pas. Je les trouvais charmantes; mini-short dévoilant de belles longues jambes et…
Oh! Misère!...
Une des filles qui me regardait a heurté une table. Son amie, qui buvait un smoothie et marchait derrière son amie, l'a heurtée et a renversé son smoothie aux fruits. Le yaourt s'est répandu sur leurs talons. Les deux filles se disputèrent.
J'ai continué à marcher vers le stand de nourriture.
J'ai choisi un sandwich et un Coca, puis je me suis assis à une table vide. J'allais prendre une bouchée, quand soudain des mecs sont arrivés. Dhampirs, aussi balèzes que moi.
J'avais l'impression d'être interrogé, et puis, sans m'en rendre compte à ce moment-là, j'étais le nouveau membre de leur bande de bâtards royaux. J'avais réussi le test d'admission pour faire partie de leur groupe ''les Bâtards de Sang Purs''... Le nom du groupe était plutôt discutable, mais bon, passons.
Ils m'ont donné un petit aperçu de Qui était Qui dans cette école, des informations banales qui, selon eux, pourraient m'être utiles. Ils ont commencé par les personnes les plus influentes et les plus populaires de l’école, puis par les personnes à éviter, et enfin par les plus jolies filles.
En parlant de jolies filles, j'ai été distrait par une vampire, et je n'étais pas le seul, plusieurs autres personnes ont tourné leur regard vers la vampire pour la regarder, mais elle n'a pas semblé remarquer tous les regards posés sur elle, à moins que cela ne lui importait pas.
La vampire était… wow, tellement belle.
Les mecs hochèrent la tête à l'unisson.
Ai-je dit ça à voix haute?

[melemele14]

29 ans - Homme - Fée - Surveillant





Je sais qu’il n’est pas très raisonnable d’avoir cette… discussion en plein milieu d’un couloir, où n’importe qui pourrait nous entendre. Je ne peux juste pas m’empêcher de la provoquer, elle réagit si facilement à mes paroles et j’y prends vraiment goût. Zinna a un visage très expressif et j’ai appris à lire les expressions qui traversent ses yeux lors de nos différentes discussions. Je vois d’ailleurs que, bien qu’elle tente de laisser planer le doute, elle n’hésitera pas une seule seconde à me rejoindre ce soir. Je ne peux pourtant pas m’empêcher de la taquiner et, alors que je me penche à son oreille, de murmurer :

N’hésite quand même pas trop petite vampire, je pourrais choisir de proposer mes…. services à quelqu’un d’autre, si tu me fais trop languir, susurrai-je avec une étincelle malicieuse dans le regard.

Je n’en ferai évidemment rien. Personne à Ravenswood n’a réussi à attirer mon attention comme Zinna. J’ai beau avoir établi quelques liens avec d’autres collègues, aucun d’entre eux ne me fait le même effet qu’elle. Personne ne possède le même pétillant, la même joie de vivre et, surtout, personne ne me fait rire comme elle. J’ai passé trop de temps durant ma vie à éviter les personnes que j’aime et apprécie, j’ai décidé de ne plus faire la même erreur. Certes, Zinna et moi partageons une connexion physique des plus agréables, mais ce n’est pas la seule raison qui me pousse à continuellement graviter dans son orbite. Elle est une personne drôle, joyeuse et enthousiaste et j’aime m’entourer d’elle. Elle rend mes journées à Ravenswood plus gaies.

En parlant d’humour, nous discutons allègrement de nos déguisements pour la soirée d’Halloween qui arrive et, évidemment, Zinna vient avec une des meilleures idées que j’ai entendu dans ces couloirs. Bien que je sois enthousiasmé par l’idée en tant que telle, je souris d’avantage en imaginant Zinna en tant que ma reine et moi son serviteur. Elle semble d’ailleurs se prêter également au jeu car je vois une étincelle enchantée dans son regard et je n’ose imaginer ce qui lui traverse l’esprit en cet instant. Néanmoins, je prends sa main entre mes doigts et la porte à mes lèvres, déposant un baise-main sur le dos de cette dernière.

A votre service, ma Reine.

C’est ce moment que choisit l’estomac de Zinna pour gronder et je retiens un éclat de rire. Elle semble elle-même se rappeler de sa faim et son comportement change du tout au tout alors qu’elle me demande si j’ai déjà pris ma pause déjeuner. En toute honnêteté, avec mes horaires de sommeil complètement décalés, je prends souvent ma pause déjeuner avant tout le monde et j’ai donc, effectivement, déjà mangé. Cependant, je refuse de passer à côté de cette opportunité pour continuer à côtoyer ma vampire préférée. Je lui réponds alors avec le sourire le plus innocent du monde.

Non pas encore, je commence à avoir un petit creux ! Tu m’accompagnes au réfectoire ?

[Yumeko]

Ethel Boleyn
Anglaise ǀ 16 ans ǀ 165 cm ǀ Vampire ǀ Ex-future soldate ǀ Alexandre



Waves
Lorsque je franchis la porte de la chambre, je la trouve vide. L'odeur de Gwendolyn flotte dans la pièce mais il n'y a que le silence qui accompagne mes pas. Je pose mon sac sur mon lit et je sors mes affaires. Je mets mes vêtements sales dans le panier à linge sale et j'étends ma serviette au portant pour la laisser sécher. Je range le reste à sa place habituelle, ne laissant aucun désordre dans la chambre et la salle de bain. Tout est rangé et à sa place. Je n'ai pas le choix, je dois partager ma chambre avec quelqu'un donc je fais des efforts. Même s'ils sont minimes car je n'ai pas pour habitude de vivre dans le désordre. Toutes mes possessions sont organisées comme toujours.
Une fois ma tâche terminée, je referme la porte de la chambre à clé et je prends la direction du réfectoire pour manger quelque chose après cette matinée au gymnase. Je sens la faim tirailler mon ventre après les efforts fournis ce matin. Mais je connais cette faim et je sais la maitriser. Je n'ai pas longtemps à patienter avant de pouvoir me sustenter. Seulement quelques minutes me séparent de mon repas. Il est vrai, je n'ai jamais connu la faim au point de ne penser qu'à cela. On ne m'a jamais privé de nourritures. Pas une seule fois. En ce sens, je n'ai jamais eu à me plaindre. Ce n'est pas dans ma nature de le faire. Jamais, je ne proteste ou me lamente. J'ai toujours fait ce que l'on me demandait pour contenter mes parents et leurs attentes. Et malgré tous les efforts fournis, je me retrouve dans cette école à devoir côtoyer diverses espèces et assister à des cours qui m'intéressent très moyennement. Mais le choix ne m'a pas été laissé et je dois me débrouiller pour ne pas perdre de vue mes objectifs. Pas seulement cela. Je ne dois pas régresser comme j'ai l'impression de le faire. Même si Leigh accepte de s'entrainer avec moi, ce n'est pas comme avoir un entraineur personnel. Je ne dis pas que mon frère est mauvais. Loin de là, il est très bon mais Ryodan ne me faisait aucun cadeau. Leigh ne fonctionne pas comme lui. Ils sont tellement différents. Deux opposés.
Plus je me rapproche du réfectoire, plus les bruits de conversations et de vaisselles s'intensifient. Si je ne connaissais pas le lieu, il me suffirait de suivre les sons pour prendre la bonne direction et trouver le bon endroit. Disciplinée, je me mets dans la file et avance progressivement. Je ne prends pas de plateau, prenant seulement deux assiettes contenant chacune un fruit du plasma. La nourriture terrestre n'a aucun intérêt pour moi, je n'y suis pas réellement habituée non plus. Je me nourris essentiellement du fruit du plasma à la place du sang dont j'ai interdiction de me nourrir comme tous les vampires. Mais cette interdiction n'est pas suivie à la lettre par chaque vampire. Certains bravent cet interdit. Ce n'est pas mon cas. Une fois mes deux assiettes en main, je cherche du regard Leigh, parcourant la pièce du regard, concentrée sur une seule personne. Je finis par le repérer. Il est installé en compagnie d'un autre élève. Je n'ai pas envie de faire la conversation avec un élève, ni de faire des efforts. Je décide de m'installer seule et je cherche une table où il y a peu ou pas d'élèves pour être tranquille le temps de prendre mon repas. Je trouve une table qui me convient et je me dirige vers celle-ci. On pourrait croire que je ne fais pas attention à mon environnement mais ce n'est pas vrai. J'ai conscience de beaucoup de choses dans le périmètre autour de moi. J'entends plusieurs conversations mais je n'ai pas d'intérêt pour elles. Je ne m'y attarde pas, les laissant glisser. Mon instinct me souffle quelque chose car je sens plusieurs regards poser sur moi. Je ne comprends pas cette attention car je ne la recherche pas. Je ne me cherche pas à me mettre en avant, à me faire remarquer comme élève. Ce n'est pas dans mes habitudes. Je pose mes assiettes et je m'assois au moment où j'entends que l'on prononce distinctement trois mots. Wow, tellement belle. Je relève la tête vers l'origine de la voix. Un garçon parmi un groupe qui me fixe. Il n'est pas le seul, ils sont plusieurs. Il doit sûrement être aveugle, je ne suis pas belle. A moins que ces mots ne me soient pas adressés mais vu la façon dont il me regarde, j'ai peu de doutes. Je le fixe quelques secondes avant de me désintéresser de lui et de ses amis pour commencer mon repas.

[Hypermnestra]

⸙ 17 ans ⸙ Loup-garou ⸙ Avec Nikita, réfectoire ⸙

Les doigts de Nikita s'agrippent aux siens et les yeux d'Olympia ne peuvent s'empêcher de fixer leurs mains jointes. Nikita ne demande jamais de l'aide. Nikita n'apprécie pas les contacts physiques, contrairement à Olly. Alors cette dernière est surprise quand les doigts de son amie serrent les siens, comme s'ils y accrochaient. Mais Olympia musèle son étonnement parce qu'elle préfère se concentrer sur son amie. Et quand elle voit sa détresse, elle oublie tout le mal que celle-ci lui a fait. Peut-être que certains trouveraient cela trop simple. Comment peut-elle oublier les mots cruels que Nikita lui a sortis ? Comment peut-elle passer outre des jours d'ignorance ? Elle-même ne sait pas l'expliquer. Tout ce qu'elle sait, c'est qu'en fin de compte, le bonheur des gens qu'elle aime passera toujours avant son bien-être. 

Et son cœur se serre quand les mots de Nikita parviennent à ses oreilles. Olly prend encore plus conscience de l'état de détresse de son amie. Cette dernière se rend-elle compte de ce qu'elle vient de dire ? Jamais, la Nikita qu'elle connait lui aurait dit cela. Des deux louves, Olly considère que Nikita est la plus forte. Elle est la plus indépendante et celle qui ne se laisse pas porter par ses émotions. Pourtant aujourd'hui, la Lloyd se rend aussi compte qu'elle a une vision biaisée de son amie. Elle n'aurait jamais pensé que Nikita allait si mal. Oui, elle savait que quelque chose n'aillait pas et elle soupçonne quelqu'un ou plusieurs personnes d'avoir fait du mal à son amie qui n'arrive pas à s'en remettre, bien qu'elle dise le contraire. Mais jamais Olly aurait pensé que la détresse de Nikita allait jusque-là. 

Olympia essaie de se maîtriser pour ne pas lui faire du mal, mais elle a juste envie de serrer encore plus forts ses doigts autour de ceux de l'autre louve. Elle a envie d'aller plus loin. Sa louve la pousse aussi à aller plus loin. Elle a juste envie de serrer Nikita dans ses bras. Sa louve a juste envie de réconforter son amie qui semble au bord du gouffre, littéralement. Mais il reste à Olly assez de lucidité pour ne pas bouger. Ses jambes fourmillent, voulant juste bouger pour se rapprocher de Nikita. Mais elle les croise et elle autorise seulement ses doigts à caresser doucement ceux de son amie pour la calmer. 

Nikita doit se calmer parce que même si elle ne semble pas s'en apercevoir, les deux louves sont en plein milieu du réfectoire et Olly refuse que quelqu'un comprenne ce qu'il se passe. Et même si un autre part voudrait juste tirer Nikita loin d'ici, elle ne sait pas si c'est une bonne idée. Nikita s'est ouvert à elle et elle ne veut pas tout casser. Et puis, malgré tout ce qu'elle montre, les mots de Nikita l'ont touchée. 

— Jamais. Peu importe ce qu'il se passe Nikita, je te promets de ne jamais te lâcher. Jamais. 

Elle espère réellement que son amie va la croire. Sauf qu'elle lui a déjà dit cela et Nikita ne semble toujours pas avoir compris. Elle continue de la tenir à l'écart. Olly essaie de ne pas se tendre. Elle essaie vraiment de taire la colère qui monte en elle. Parce qu'encore une fois, Nikita lui souffle le chaud puis le froid. Elle lui demande de ne pas la lâcher, mais ne veut pas de son aide non plus. Est-ce Olly qui lui en demande trop ? Est-ce à la Lloyd de céder ? Olympia n'est pas sûre de pouvoir accepter cela. Parce qu'elle veut plus que tout aider son amie. 

Aujourd'hui, elle se tient devant elle, oublier le mal qu'elle lui a fait. Elle voudrait pouvoir juste être une amie qui la réconforte, sans se soucier d'en savoir plus. Olympia est à deux doigts de se mordre la langue pour éviter de parler. Parce que ce ne sont plus ses jambes qui fourmillent, mais cette foutue langue qui veut juste insister. Les mots sont prêts à sortir, mais a-t-elle vraiment envie de les dire ? 

Nikita ne semble pas en colère et Olly n'arrive plus à la décrypter. Et plusieurs parties d'elle se battent. Certains mots cinglants ont envie de sortir pour secouer Nikita. Elle a envie de lui crier qu'elle se trompe et qu'elle peut l'aider. Après tout, ça sert à ça aussi les amis. Une autre partie d'elle, plus effacée aujourd'hui, a juste envie de partir. Mais cette partie est écrasée par son envie désespérée de voir sourire son amie. Elle ne peut pas lâcher Nikita, ce n'est pas possible. Olympia n'en a pas le droit et malgré tout ce qui s'est passé ces dernières semaines, elle n'en a pas envie.

Ça fait des semaines qu'elle se sent tiraillée comme ça et elle commence aussi à être fatiguée. Elle ne tient que pour Nikita. Parce que son amie a besoin d'elle et qu'elle ne pourra jamais la lâcher. Alors, elle ravale les mots trop bruts qui veulent sortir. Elle continue de serrer les doigts de Nikita alors que sa voix douce se fait enfin entendre. 

— Il y a forcément des choses que tu peux me dire. Tu sais, j'ai envie que tu me racontes tout. J'ai envie de tout savoir pour t'apaiser. Je te le répète Nikita, tu n'es pas seule et même si tu crois pouvoir t'en sortir toute seule, c'est souvent plus facile quand on est plusieurs. Mais d'accord, tu ne veux pas ou peux pas tout me dire, très bien. Je vais faire en sorte d'être sage. Mais je suis quand même certaine que tu peux me dire certaines choses.

[Aveeno]

''Attention, texte très grossier!"






Aℓєχαη∂яє Ɓℓσσмƒιєℓ∂▄17 αηѕ/нσммє/Ɗнαмριя






La vampire continuait d'avancer, ne prêtant aucune attention aux regards des garçons, et même des filles, qui la reluquaient ouvertement.
Elle choisit deux assiettes contenant un fruit de plasma, nourriture exclusivement réservée aux vampires. Ayant été un enfant très curieux auparavant, j'avais déjà goûté ce fruit.
Je n'avais aucune idée de comment mon frère et tous les autres vampires pouvaient manger ce truc.
J'étais ravi de pouvoir manger de la nourriture humaine et de ne pas avoir à me nourrir de cette merde.
Quoi qu’il en soit, les observateurs se sont désintéressés de la vampire, y compris les bâtards royaux, mais j’ai continué à la regarder.
La vampire se dirigea vers les tables, et comme presque tous les vampires, elle avait une démarche élégante, mais la sienne était légèrement différente, sa démarche ressemblait à celle d'un soldat; un soldat en formation.
Je ne savais pas quelle tête je faisais, mais les mecs se sont mis à rire, et l'un d'eux m'a prévenu que je ferais mieux de me calmer car cette vampire était la déesse de la frigidité incarnée, puis il m'a souhaité bonne chance si je voulais coucher avec la vampire. Selon eux, la vampire ne s'intéressait à personne dans cette école, à l'exception de son frère.
L'un des bâtards royaux a regardé la vampire et m'a révélé qu'il trouvait la vampire et son frère étranges, et m'a finalement dit qu'il ne serait pas surpris s'ils couchaient ensemble.
J'ai perdu tout intérêt pour leur grossièreté. J'ai regardé la vampire. Elle s'est assise à une table et m'a regardé aussi, mais après quelques secondes, elle a cessé de prêter attention à moi. Mon ego en a pris un coup.
Outre sa beauté, il y avait quelque chose en elle qui m'hypnotisait.
J'ai arrêté de la regarder. Je ne voulais pas qu'elle pense que j'étais obsédé ou quelque chose du genre. J’ai donc continué à discuter avec les Bâtards de Sang Purs.
J'ai fini mon sandwich et nous avons quitté la table.
Par coïncidence, nous marchions près de la table de la belle vampire. Un des bâtards royaux, que j'appellerai maintenant Trouduc, et qui avait dit ces grossièretés sur la vampire et son frère, passa près d'elle, et pendant que la vampire mangeait, fit un geste vulgaire de la main et de la bouche.
Je n'étais pas sûr que la vampire le regardait, parce que pour une raison quelconque, cela me mettait vraiment en colère et l'impulsion prenait le dessus.
J'ai saisi la main de Trouduc qui faisait l'action vulgaire et j'ai effectué une clé de bras.
J'ai ensuite attrapé l'arrière de ses cheveux et j'ai envoyé son corps tomber au sol.
Trouduc roula par terre.
Il n'était pas blessé, du moins pas vraiment, mais profondément humilié. Il retint ses larmes et évita mon regard en se levant. C’est ce que tu mérites, espèce de gros nul, pensais-je.
Les autres bâtards royaux se tenaient pétrifiés derrière moi, la bouche grande ouverte, comme des idiots.
L'attention de la vampire était sur moi, mais pas comme je l'aurais souhaité.
Faire bonne impression; un échec, un désastre.
Ô misère!

[Yumeko]

Ethel Boleyn
Anglaise ǀ 16 ans ǀ 165 cm ǀ Vampire ǀ Ex-future soldate ǀ Alexandre



Waves
Je ne suis pas là pour me faire remarquer, ni me mettre en avant. La seule raison de le faire serait dans l'objectif d'entrer comme soldat au sein du Haut Conseil. C'est mon seul et unique but. Et je m'y consacre corps et âme depuis de nombreuses années. J'ai été éduquée dans ce même but. Je me suis entrainée longuement et durement depuis mon enfance. Et aujourd'hui, malgré les changements qui se sont opérés, je ne veux pas y mettre un terme. Leigh voit les évènements comme une nouvelle opportunité. Cela ne le dérange pas de repartir de zéro, de tout recommencer. Il est prêt à changer de voie et de vivre un avenir différent. Je n'en suis pas capable car je n'ai pas envie d'autre chose. Rien ne m'importe en dehors de cela. Pourquoi m'entrainer de longues années ? Je ne veux pas gâcher ce pour quoi je suis faite. Ce à quoi je me prépare depuis tout ce temps. Je ne pense pas être médiocre dans ce que je fais. Mon niveau est bon mais il n'est pas optimal. J'ai encore tant à apprendre du haut de mes seize ans.
Il est important de respecter les règles. Je le fais rigoureusement. Je n'aime pas les bafouer comme certains élèves semblent le faire. J'ai lu entièrement celui de Ravenswood et je m'y tiens. Parmi celles-ci, il est interdit de mordre toute personne, de se nourrir à la veine de quelqu'un. Le régime alimentaire des vampires étant différents des autres espèces, il n'y a qu'un seul aliment nourrissant pour nous. Le sang. La nourriture terrestre n'a aucun intérêt pour nous même si nous pouvons l'ingurgiter. En général, je m'en passe même s'il m'est arrivé de goûter de cette nourriture à quelques occasions. Dans cette école comme je le faisais à la maison, je me contente du fruit du plasma qui remplace le sang. C'est nourrissant et c'est tout ce qui m'importe. J'ai besoin d'étancher ma soif et il n'y a rien de mieux pour cela.
Je sens toujours le regard du garçon posé sur moi. Je n'ai pas besoin de réellement l'observer pour connaitre sa nature. C'est un dhampir comme son groupe d'amis. Ils sont plusieurs à me regarder alors que je mange mais ils finissent par se détourner de moi. Malgré le brouhaha ambiant, je peux me concentrer sur les conversations autour de moi. Si je le voulais, je pourrais entendre ce que chacun dit. Ce n'est pas difficile pour une personne comme moi. Mais les conversations des élèves sont peu ou pas intéressantes en règle générale. Ce sont des sujets récurrents qui reviennent. Les cours, les professeurs, les relations entre élèves rentrant parfois dans l'intimité. Certaines conversations ne sont pas agréables. Certains parlent sur d'autres personnes. Je découvre un univers différent du mien mais je ne m'y habitue pas. Je ne comprends pas le fait de propager des rumeurs sur autrui ou dire du mal derrière le dos de la personne. Quel intérêt ? Si tu as quelque chose à dire, autant lui dire en face et aller droit au but. Je ne comprends pas cette façon de fonctionner. Je ne suis pas comme cela.
Je fais le vide dans ma tête et me concentre essentiellement sur mon repas, faisant abstraction quelques instants de ce qui m'entoure. Je n'ai pas d'intérêt pour les élèves ou celle de nouer des relations avec autrui contrairement à Leigh. Mon frère est naturellement sociable. Ce n'est pas mon cas. Je n'ai pas l'occasion de faire le vide longtemps car il y a une alarme qui se déclenche dans un coin de mon cerveau. Je relève la tête pour trouver qui est responsable de cela. A nouveau, j'attire l'attention du même groupe. Il passe devant moi et l'un des dhampirs fait un geste saugrenu. Je ne le comprends pas vraiment et ne cherche pas à le comprendre. Il m'importe aucunement. Mon regard est vide de toute expression comme si je ne ressentais rien. L'autre dhampir réagit dans l'instant et le premier se retrouve au sol. Que cherche-t-il à prouver ? Et pourquoi faire cela ? Il n'est pas plus intelligent que son ami. Le garçon se relève mais son visage exprime ses pensées. Il n'a pas apprécié du tout de se retrouver au sol sans l'avoir demandé. Et faire preuve de violence dans cette école est interdit par le règlement. Je plante mon regard dans le sien et je dis d'une voix dénuée d'émotions.
- Tu vas t'attirer des ennuis.
Voilà la seule chose que je lui dis avant de me désintéresser d'eux à nouveau. Mon repas n'est pas encore terminé.

[Aveeno]

''Attention, texte très grossier!"






Aℓєχαη∂яє Ɓℓσσмƒιєℓ∂▄17 αηѕ/нσммє/Ɗнαмριя/avec Ethel





La vampire semblait indifférente à ce qui venait de se passer. Pas de réaction. Il n'y avait que de l'indifférence, et peut-être aussi un peu d'incompréhension face à ce dont elle venait d'être témoin.
Normalement, j'aurais laissé passer ça, mais pour une raison quelconque, je n'aimais pas que le dhampir soit si impoli avec la vampire, et le plus étrange était que je ne la connaissais même pas.
Je ne réagissais comme ça que lorsque je voulais remettre les salauds à leur place, et je m'en fichais de devoir recourir à la force pour le faire. Certaines personnes méritent de se faire botter le cul pour arrêter de se comporter comme des connards, et ce petit con en était un parfait exemple.
Trouduc comprenait quel genre de petit con il était et n'osait absolument pas me tenir tête. Pas si con, tout bien considéré. Mais j'ai été un peu déçu. J'étais prêt à échanger des coups avec Trouduc.
Un des bâtards royaux a brisé le silence en me demandant comment j'avais fait le truc du bras, impressionné, mais je n'y ai pas prêté attention car la vampire m'a prévenue que je pourrais avoir des ennuis.
Les quelques mots de la vampire me donnèrent l'impression que les règles lui importaient beaucoup; les règlements ainsi que la bonne conduite lui étaient essentiels.
Pour moi, ceux qui suivaient les règles constamment, littéralement, n’étaient que des gens avec un balai dans le cul.
Parfois, ça faisait du bien d’enfreindre les règles et de lâcher prise.
Cette fille ne semblait pas être une coincée du cul. Bon, peut-être un peu coincée, mais pas coincée comme certaines filles pourraient l'être.
La vampire n'a pas daigné m'accorder davantage de son temps et s'est retournée vers son plat, comme si sa nourriture était encore plus intéressante.
La vampire a continué à manger le fruit de plasma comme si de rien n'était.
Cette fille m’a complètement dérouté, mais cela ne faisait que la rendre encore plus mystérieuse.
— Non, ma belle, parce qu'on va garder ça entre nous.
Je tournai la tête vers Trouduc et le regardai.
— N'est-ce pas, mon pote?
Oui, il y avait des témoins, mais j'étais persuadé que Trouduc se souviendrait qu'il avait trébuché, et que je ne l'avais absolument pas poussé car il faisait quelque chose d'obscène avec sa main et sa bouche à proximité de la belle vampire.
Le dhampir hocha la tête.
Eh bien, j'avais le sentiment que lui et moi allions devenir de bons amis.

[Yumeko]

Ethel Boleyn
Anglaise ǀ 16 ans ǀ 165 cm ǀ Vampire ǀ Ex-future soldate ǀ Alexandre



Waves
Je souhaitais prendre mon repas seule et dans la tranquillité. Si j'avais voulu de la compagnie, j'aurais rejoint Leigh en compagnie d'un garçon. Mais comme à mon habitude, je ne suis pas d'humeur à faire la conversation avec autrui. J'apprécie de discuter avec Leigh, de passer du temps en sa compagnie. J'ai toujours eu pour habitude d'être avec lui. En grandissant, il y avait toujours lui. Il n'y avait pas d'autres enfants de notre âge. Il était rare que nous sortions ou d'avoir des invités. Cela arrivait mais c'était un évènement. Nos parents étaient toujours en mission, ils s'absentaient pendant des jours, parfois une semaine. J'ai passé plus de temps avec Ryodan et Dancer dans ma vie que mes parents. J'ai bien plus de souvenirs d'eux et de nos échanges. La plupart de mes connaissances, je le dois à mon ancien précepteur. Toutes mes connaissances en combat, je le dois à mon ancien entraineur. Mais tout cela m'a été enlevé du jour au lendemain. Et aujourd'hui, je me retrouve dans cette école à devoir côtoyer d'autres élèves venant du monde entier. Il n'y a pas seulement des vampires mais toutes les espèces sont présentes. Je dois également me débrouiller pour m'entrainer par mes propres moyens.
J'ai beau être peu sociable, j'aime la compagnie de mon frère et passer du temps avec lui. J'aime discuter, échanger, m'entrainer avec lui, mais aussi faire mes devoirs, réfléchir, jouer aux échecs ou m'exercer à l'un de ses casse-têtes. Il en a ramené plusieurs ici. Je ne vois pas Leigh comme une perte de temps. Je n'ai pas besoin de faire des efforts avec lui. Il n'en représente pas un. Il est le seul point positif dans ma vie actuelle.
Ce midi, je ne peux pas déjeuner en paix. Je ne suis pas à la même table que ce groupe de dhampirs. Même isolée, ce n'est pas gage de tranquillité. Je suis en train de l'expérimenter. Sans le vouloir, j'attire l'attention. Pourtant, je n'ai rien fait dans ce sens. Et quand le groupe passe près de moi, je suis témoin d'un incident. Un geste déclenche une réaction chez l'un des garçons. Celui-là même l'ayant entendu prononcé quelques mots à mon encontre, il me semble. L'autre se retrouve à terre mais il se relève très vite. Faire preuve de violence ou d'agressivité n'est pas toléré au sein de cet établissement. C'est même passible de sanction. Je ne devrais pas me préoccuper de lui ou du groupe mais je ne peux me taire. Je lui dis quelques mots avant de replonger dans mon activité actuelle. Je souhaite poursuivre mon repas sans être interrompue une nouvelle fois.
Mon souhait n'est pas réalisé. Sa réponse ne me plait absolument pas. Du moins, il y a deux mots que je n'apprécie pas entendre sortir de sa bouche. Ma belle. Je relève les yeux et mon regard se plante dans le sien pour le toiser. Personne n'a jamais employé ces deux mots avec moi. J'abhorre cette familiarité. Encore plus en sachant qu'elle vient d'un dhampir.
- Comme il te plaira. Mais je n'apprécie pas ta familiarité donc ne m'appelle plus jamais ma belle. Je ne suis pas ta possession.
Qu'importe s'il a des ennuis, ce n'est pas mon problème. Le sien seulement. Il est responsable de ses actes et il devra les assumer le temps venu. Il peut bien se mettre d'accord avec son pote comme il l'appelle mais je ne suis pas la seule témoin de cette pièce. Tout ce qu'il fait est d'attirer l'attention autour de nous. Cela non plus, je n'apprécie pas.

[naji2807]

Tania Celeanar/Mlle Celeanar
24 ans, Née le 6 janvier, 1m66
Elfe, Bibliothécaire, Fleur Bleue, Plus détendue avec Lawrence



Je ne savais pas
Je m'en doutais, mais les idées de Lawrence et les miennes se rejoignent. Il y a des gens qui sont plus à l'aise avec la pratique et moins avec la théorie. Ce n'est pas mon cas, mais j'ai eu quelques amis qui avaient parfois du mal avec les concepts très abstraits, mais qui comprenaient tout dès qu'on leur donnait un exemple concret. Pour moi, ce n'est pas une question d'intelligence ou de bêtise, mais plutôt de façon de concevoir les choses, de façon de penser. A l'inverse, certaines personnes vont arriver à comprendre les théories, mais la mise en pratique leur semblera plus complexe. Mais au-delà même de ces différences, il y a le simple fait que certaines personnes - et donc certains élèvent - ne sont pas en capacité d'apprendre dans une classe, dans un environnement aussi cadré que peu l'être l'école, et aurait plutôt besoin de cours plus espacés, ou au contraire, d'un environnement encore plus encadrés.
- Je vois, mais tu ne peux pas toujours te blâmer, tu as tant d'élèves dans une classe, ça ne doit pas être facile de repérer chaque profil et de les encadrer chacun dans cette individualité. Finalement, tu dois sans doute parfois faire des compromis au profit du groupe classe dans sa globalité, non ?
Je pense que les professeurs, de façon générale, n'ont pas un métier facile. On met sur leurs épaules la responsabilité d'apprendre à plusieurs élèves de niveau différent, des concepts qui n'ont rien de simple, et ils ont finalement peu de moyen pour le faire. En plus, certains ont des élèves quelques peu ingrats, qui ont la critique facile... Vraiment, je préfère mon métier, et je leur tire mon chapeau, surtout à ceux qui savent garder leur enthousiasme et leur plaisir d'enseigner, comme Lawrence ou John.
La discussion tourne bientôt autour des livres, ce qui n'est pas étonnant quand on converse avec moi. Je suis contente que Lawrence me comprenne aussi bien, mais la question qu'il me pose me fait faire la moue, et je ne peux m'empêcher de secouer la tête, ne répondant pas tout à fait à la question :
- Je suis désolée, mais je ne vais pas pouvoir te donner de réponse. Je n'ai jamais été très douée pour choisir une seule oeuvre, que ce soit en littérature, en musique, dans le cinéma... Pour moi c'est plus une question d'instant, d'expérience. Chaque histoire a une saveur particulière, que j'aime à instant précis. Je vais prendre plaisir à relire un livre à tel moment, mais ce sera à cause des émotions que je ressens à ce moment-là, et si ces émotions changent, alors j'aurai peut-être envie de relire une autre oeuvre... tu comprends ? je demande, pas certaine d'avoir très claire.
Je pourrais en effet lui recommander des livres, mais j'ai besoin de savoir ce qu'il aime lire, et sans doute aussi ce qu'il n'aime pas, même si je suis d'avis qu'on peut, justement, changer d'avis en lisant certaines oeuvres. Sa question me fait sourire, et j'essaie de vraiment y réfléchir.
- Hmm... avec ton côté scientifique, je me demande si tu ne serais pas un fan de roman policier ?
Je trouve que ça lui irait bien, ce côté enquête, énigme... mais après tout, je peux me tromper.
#Belle

[naji2807]

Kelly Winstood, dite Mlle Winstood
28 ans, Née le 31 Décembre, 1m62
Dhampir, Secrétaire stricte, Souvent excédée, Inquiète pour Maëlle



L'attente me paraît interminable, et Finngard a de la chance que je ne sois pas une sorcière, car je le maudis une bonne centaine de fois avant qu'il arrive. Mlle Gâtes ne reprend pas conscience, et ça n'est pas rassurant du tout. Elle est une dhampire, comme moi, et sa nature devrait lui permettre de reprendre vite contenance face à une blessure minime. Bien sûr, tout porte à croire que ses blessures ne sont pas minimes, mais c'est justement ce qui me contrarie énormément. On s'en prend à mes élèves, dans mon école, sur mon terrain de jeu... d'accord, ce n'est pas vraiment mon école à proprement parlé, mais c'est moi qui fais la loi ici, et quelqu'un est en train de transgresser cette loi...
L'infirmier arrive enfin, et je dois me forcer pour ne pas lui parler sèchement. Mon impatience n'a pas vraiment lieu d'être, surtout qu'il n'a pas mis tant de temps que ça à arriver, c'est moi qui ai eu l'impression que c'était interminable. Je dépose l'élève sur le lit, et réponds à la question que Finngard m'a posée.
- Pour être tout à fait honnête, je ne sais pas grand-chose, j'admets avec beaucoup d'agacement. Mais je crois que Mlle Gâtes est tombée sur l'auteur de l'agression de la sortie, qui est aussi probablement son frère. Pas Briac, je précise avant qu'il ait eu le temps de demander.
Cependant, je garde en tête cette sensation étrange, que j'ai depuis que Mlle Gâtes m'a révélé connaître l'identité de l'agresseur. Que Briac ne m'en ait pas parlé me perturbe beaucoup, ce n'est pas son genre... Il sait que ça m'aurait mise en colère qu'il me cache une information aussi importante, alors pourquoi l'avoir fait ? Il était un peu étrange ces derniers jours, était-ce en lien avec cet évènement ? Parce qu'il me cachait quelque chose ?
Les conclusions de l'infirmier confirme ce que je pensais. Une blessure magique. Deux questions me viennent en tête, mais je décide de commencer par la plus importante concernant la santé de Mlle Gâtes :
- Est-ce que cela signifie que sa vie est en danger ?
#Cerbère

[naji2807]

Zinna Mickaels
23 ans, Née le 26 juin, 1m67
Vampire, Surveillante, Toujours enjouée, En gros crush sur Thim



Entre Thim et moi, il y a beaucoup de plaisanterie, on s'envoie quelques fois des piques et c'est vrai qu'on flirte comme chien et chat par moment... Alors pourquoi je me sens vraiment blessée quand il parle de proposer ses services à quelqu'un d'autre ? Pourtant, je sais qu'il plaisante... enfin je crois ? Peut-être que non, parce qu'il a vraiment d'autres amantes, et alors ? Moi aussi j'ai déjà eu des coups d'un soir, je sais que ça se fait, ça devrait pas me toucher...
Tout ça passe dans ma tête en moins d'une seconde, alors j'espère que ça se voit pas sur mon visage, même si je sens que mon sourire a un peu changé. Du coup je me reprends et je fais mine d'être vexée - ce qui n'est pas si difficile en fait.
- Ah carrément ! Et moi qui pensais avoir l'exclusivité, je déçue... je surjoue pour cacher ma véritable vexation.
Quand on parle des costumes cependant, je me sens plus à l'aise, surtout qu'il accepte de me "servir" même si c'est évidemment pour s'amuser. Et je sens que je vais bien m'amuser à cette soirée d'Halloween, mais il va me falloir un costume qui fait peur, mais sexy en même temps. Alala mais c'est dingue d'être devenue comme ça ! J'étais la première à me foutre de ces filles qui profitent des soirées costumées pour s'habiller sexy, surtout à Halloween, où est on censé faire peur. Mais bon, il faut croire que j'ai vraiment le béguin, pour la première fois de ma vie...
- Attention, ça risque de me plaire à force, je le préviens en riant, à moitié sérieuse.
Me faire traiter comme une reine, ce n'est pourtant pas vraiment dans mes habitudes... Mais ça me plait quand ça vient de Thim !
Du coup, j'ai juste envie de passer encore plus de temps avec lui, et quand je lui demande s'il a déjà déjeuné ou non, je suis ravie de sa réponse. J'acquiesce peut-être avec un brin trop d'enthousiasme, mais tant pis.
- Yes, j'ai une faim de loup, même si j'en suis pas une, je souris largement.
Un bon petit fruit du plasma ne sera pas de refus, de toute façon, je ne mange que ça ou des sucreries, et encore, il faut que ce soit vraiment très sucré pour que j'apprécie, c'est pour ça que j'ai parfois une sucette à la bouche. Sans aucune arrière pensée bien sûr...
#Vampirette

[naji2807]

Texte grossier
Nikita Roy
16 ans, Née le 15 août, 1m70
Louve Garou, Soeur de Cameron, Battue par son frère, Craque avec Olly



The Fear
Je suis en train de tout perdre. A moins qu'en réalité, tout soit déjà perdu, et que je ne m'en sois simplement pas aperçue jusque-là... Pourtant, j'ai l'impression d'être en train d'en perdre encore plus, et je ne parviens pas à m'arrêter. Je devrais reconstruire le masque que je porte toujours, repousser Olly, une nouvelle fois, essayer de me débrouiller seule. Mais je n'y arrive pas, et je n'arrive même plus à faire semblant de le vouloir. Je veux juste qu'elle revienne, qu'elle soit à nouveau mon amie, quand tout allait à peu près bien, quand Cameron n'était qu'un horrible cauchemars qui m'attendait à la maison, quand je ne culpabilisait qu'en secret d'avoir laissé ma mère là-bas, seule avec lui... Parler à Olly, c'est rendre réelle le cauchemar que je vis chaque jour. Mais il est déjà réel. Je déteste cette petite voix mesquine, je déteste qu'elle ait raison...
Je continue de serrer les doigts d'Olly, terrifiée à l'idée qu'elle les lâche, terrifiée à l'idée de l'avoir trop blessée la dernière fois, et qu'elle s'en aille, qu'elle me délaisse... Elle pourrait, elle en aurait le droit, après tout, je l'ai tant repoussée. Et pas seulement cette année, même si c'était sans doute la fois de trop. Combien de fois je me suis tue alors que ses yeux brillaient de questions. Combien de fois j'ai répondu un peu brusquement pour ne pas parler de ma détresse. Mais c'est parce que je ne suis pas comme elle, je ne montre pas mes émotions, je les garde en moi et c'est comme ça que je fonctionne, c'est comme ça tout fonctionne... que tout fonctionnait en tout cas.
Elle caresse mes doigts, et je sens de nouvelles larmes m'échapper. Je me déteste pour ça. Je me déteste de craquer, ici, devant tout le monde. Même si j'ai l'impression que plus personne n'existe à part Olly, je sais au fond que c'est faux, je sais que nous sommes au milieu de la cafétéria et qu'on nous voit, qu'on me voit... Pourtant, quand Olly répond, je ressens seulement du soulagement, et rien d'autre. Elle ne me lâchera pas... Elle ne me lâchera pas... La peur revient vite, bien sûr, mais je murmure quand même :
- Merci...
Toutes ces émotions me fatiguent, beaucoup plus que ma colère habituelle. La colère, je connais, alors que ça... C'est trop pour moi, trop fatigant, et je suis épuisée. Pourtant, je n'arrive toujours pas à lâcher. Et tant mieux. Je ne peux pas tout dire à Olly, même si une part de moi en a envie. Une part de moi voudrait tout déposer sur ses épaules et la laisser gérer, parce que moi, je ne peux plus. Mais je n'ai pas le droit de faire ça, d'abord parce que ce ne sont pas ses affaires, et ensuite parce que ce serait très lâche de ma part.
Elle est étonnement compréhensive... mais ça ne devrait pas me surprendre. Olly est ma meilleure amie, elle a toujours été là pour moi, même quand j'étais désagréable, même quand je me mettais en colère pour rien... Je secoue la tête et répète :
- Je ne peux pas.
Mais ensuite, je me force à regarder autour de nous, et puise en moi suffisamment d'énergie pour jeter un regard noir à un abruti qui me regarde de loin. Il y a trop de monde ici, et la peur revient vite me prendre à la gorge.
- Je veux pas rester là... On va ailleurs ? je lui demande, même si je n'ai pas du tout fini mon assiette.
J'espère qu'elle voudra bien, même si elle n'a pas vraiment mangé non plus...
#LaSauvage

[Aveeno]

''Attention, texte très grossier!"






Aℓєχαη∂яє Ɓℓσσмƒιєℓ∂▄17 αηѕ/нσммє/Ɗнαмριя/avec Ethel





Les Bâtards de Sang-Pure avaient retrouvé leur air espiègle. Ils étaient toujours immobiles, derrière moi, presque aux aguets, mais il semblait que pour eux, cet incident devait être déjà oublié... J'aurais pensé qu'ils m'auraient laissé là. Ils ne bougèrent pas et ne prononcèrent pas un seul mot. Ils me regardaient tous comme si j'étais le nouveau leader de leur groupe. Allez savoir pourquoi.
Ils m’aimaient bien. Même après avoir violemment fait tomber l'idiot du groupe au sol.
Ce constat assez étrange ne m'intéressa plus trop lorsque la vampire me répondit à nouveau.
Dans le regard intense de la vampire. J'avais vu de l'agacement et ses mots confirmaient qu'elle était agacée. Non pas que Trouduc et moi allions garder le silence sur cet incident. Ce qui l'énervait, c'était «ma belle».
La vampire avait exigé que je ne l'appelle plus jamais ainsi.
Un silence s'installa autour des tables voisines. Des paires d’yeux étaient rivées sur nous.
La vampire ne semblait pas apprécier l'attention que nous recevions. Dans mon cas, cela ne me dérangeait pas, mais la vampire semblait mal à l'aise.
— Ok, très bien. Pardon.
Il était indéniable que la belle vampire avait beaucoup de caractère et qu’il ne fallait absolument pas lui chercher des poux. Que Dieu me vienne en aide, putain.
— Quel est ton nom?
Des rires, des regards curieux et des paroles avaient rompu le silence à une table voisine. Quelques filles surprises et quelques mecs nous regardaient, amusés.
Des propos, que j'entendis, furent échangés à leur table; qui est ce mec? Il est caanoon. Pourquoi parle-t-il à cette fille?! Elle n'est pas si jolie. Pensez-vous que c'est son petit ami?
Etc.

[Yumeko]

Lawrence Fawkes
Anglais ǀ 29 ans ǀ 180 cm ǀ Sorcier ǀ Sans prise de tête ǀ Tania



Moby Dick
Le système scolaire n'est pas adapté à tous les élèves. Plus il y a d'élèves dans une classe, plus il est difficile de s'investir pour chacun d'eux. Trouver du temps pour que chacun puisse progresser à son rythme, apprendre et surtout comprendre. Parce qu'apprendre par cœur ne veut pas dire comprendre. Ce sont deux notions différentes. Je ne veux pas que mes élèves apprennent seulement. Avoir des connaissances est une chose, les comprendre en est une autre. Apprendre pour apprendre n'a aucun intérêt. Le problème, ce sont les classes où les élèves sont nombreux. C'est compliqué de travailler dans des conditions pareilles. Cela l'est autant pour eux que pour moi. Avec l'expérience, on essaye de s'améliorer ou de modifier certains fonctionnements dans ses cours pour être plus efficace dans son devoir d'apprentissage. Il me parait important de se remettre en question de temps en temps pour s'améliorer. J'essaye aussi de faire preuve d'adaptation en fonction de mes élèves, de mes classes. Dans certaines matières, il peut être facile d'alterner entre la théorie et la pratique. Je compte le faire dans chaque classe.
- Oui, tu as compris l'idée et nos limites. Il y a malheureusement trop d'élèves pour pouvoir le faire. Même à Ravenswood, ce n'est pas aisé d'être réellement présent pour chacun. La seule possibilité serait de faire des groupes de niveau voire des cours de soutien pour ceux qui en auraient besoin.
Clairement, pour être professeur, il faut que ça soit une vocation. Tu ne choisis pas de faire ce métier parce que tu as plus de vacances que les autres. Sinon tu n'as rien compris au métier de professeur. Ce n'est pas juste faire cours, c'est préparer ses cours en amont, préparer des devoirs, des contrôles et les corriger ensuite. Et puis, gérer une classe d'élèves, ça peut être sportif. Parce que ce n'est pas un ou deux enfants à gérer mais une vingtaine ou une trentaine. Pas toujours facile de s'en occuper au quotidien. Souvent, ce sont des aspirateurs à énergie.
La discussion tourne ensuite vers les livres, un domaine qu'elle connait bien et dont elle se passionne. Je lui jette un coup d'œil et j'aperçois une petite moue sur son visage. Je souris amusé. Tania est assez expressive et il est intéressant d'observer les expressions de son visage. C'est comme découvrir différentes facettes de sa personnalité. Au moins, ma question ne la laisse pas indifférente même si elle secoue la tête, incapable de pouvoir répondre à ma question. Elle n'a pas une œuvre préférée. Il est intéressant de l'écouter exprimer son point de vue sur la question. Elle ne s'arrête pas à une œuvre, mais en une multitude car certains éléments entrent en ligne de compte. Les expériences et les émotions. Je suis un peu étonné car la plupart des gens ont une œuvre fétiche en littérature, en musique, au cinéma, à la télévision... Mais pas elle.
- Ce que tu dis est intéressant. J'avoue, je t'aurais imaginé avoir un livre fétiche que tu relirais souvent. Comme quoi, je me serai trompé. Je crois comprendre ce que tu m'expliques. Tu choisis de relire un livre en fonction de ton état d'esprit à ce moment-là. Du coup, je devrais plutôt te demander quel livre, tu as le plus relu ?
Elle me demande quels styles de livres j'aime mais je m'amuse à lui retourner la question. Selon elle, quel est mon style de prédilection. Je souris en attendant d'entendre sa réponse pour voir si elle va tomber juste ou non. Pendant ce temps-là, nous arrivons dans le village et je cherche une place où pouvoir me garer. Elle me fait part de sa déduction et je souris plus grandement.
- Si tu cherches à te reconvertir, tu pourrais t'essayer à une carrière d'enquêtrice. Félicitations, tu as vu juste même si j'apprécie aussi de lire de la fantasy et de la science-fiction.
Je trouve une place de stationnement libre et en quelques manœuvres, je suis garé.

[Yumeko]

Finngard Evenson
Norvégien│27 ans│189 cm│Sorcier│Infirmier remplaçant│Force tranquille│Zakarya



Way down we go
Je ne me mets pas à courir pour rejoindre Kelly mais je marche d'un pas rapide, faisant de grandes foulées. Je me presse car il y a une urgence et je dois me rendre à l'infirmerie. Je n'ai pas demandé plus de détails ce qui m'aurait fait perdre du temps sur le moment. Kelly ne m'en a pas donné non plus. Seulement ma présence était demandée. Je pouvais sentir la gravité dans sa voix sans être alarmée. Je ne crois pas qu'elle soit le genre à l'être facilement. Je l'imagine gérer les urgences sans paraitre ou montrer du stress. Je ne la vois pas perdre son calme rapidement. C'est l'une des raisons qui fait que je l'apprécie. Et je la respecte pour ce qu'elle est.
Je ne suis pas loin, je traverse la cour extérieure puis je rentre dans le bâtiment par la porte principale. Je longe le couloir, tourne et marche encore quelques mètres pour arriver à destination. Je repère immédiatement Kelly avec une élève inconsciente dans les bras. Je jette un coup d'œil et j'ouvre la porte. Je la laisse entrer et tout en posant quelques questions, je me dirige vers le lavabo pour me nettoyer les mains. Habitude liée à mon métier. Toujours se laver les mains avant et après avoir examiné un patient. Même si l'élève à une patiente moins à risque, je ne déroge pas aux règles que je m'impose.
Je reviens vers Kelly et la jeune fille tout en écoutant la réponse de ma collègue. Elle ne connait pas les circonstances exactes de ses blessures. J'apprends qu'elle a été victime d'une agression perpétrée par son frère. Pas Briac comme elle me le précise mais un autre frère. Mlle Gâtes est son nom de famille. J'essaye de me rappeler le prénom qui pourrait aller avec le nom. J'ai une fiche de tous les élèves, anciens comme nouveaux. Pour certains, il y a des annotations de mon prédécesseur. Pour d'autres aucune. J'ai continué sur le même procédé, alimentant quand un élève vient à l'infirmerie soigner une blessure, poser une question ou demander conseil. Son prénom finit par me revenir. Maëlle. Il est vrai, j'appelle les élèves par leur prénom par habitude.
- Cela devient de plus en plus inquiétant.
J'analyse ce que je vois et je passe une main au dessus de la blessure sans la toucher. Je sens un résidu de magie comme une empreinte. Mais rien de plus. La brûlure n'est pas jolie mais ce n'est pas grave. Il y a peu de risques d'infections. J'ai vu des brûlures bien pires. Je réfléchis quelques instants à la question de Kelly.
- Non, je ne pense pas. En revanche, sa blessure va mettre plus de temps à cicatriser.
Je vais chercher un ciseau stérilisé pour couper la manche du pull de la patiente pour qu'il n'y ait plus de contact avec la peau. J'y vais délicatement, je coupe lentement, le plus soigneusement possible. Quand j'ai fini, je jette le tissu dans la poubelle et la paire de ciseaux dans un récipient dédié. Puis je remplis un bac d'eau tiède pour émerger le bras dedans et atténuer la douleur et la chaleur due à la brûlure. Il faut patienter de nombreuses minutes. J'ai donc le temps de poser des questions en attendant de passer à la prochaine étape.
- Quelles décisions vas-tu prendre ?

[Yumeko]

Ethel Boleyn
Anglaise ǀ 16 ans ǀ 165 cm ǀ Vampire ǀ Ex-future soldate ǀ Alexandre



Waves
Sans doute aurais-je dû ignorer le dhampir et garder bouche close au lieu de lui parler. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait une chose pareille. Et me voilà maintenant avec un dhampir dont j'ai attiré l'attention. Il m'observe et il me parle. Pourtant, je n'ai rien fait pour à l'origine. Je ne sais pas ce qui peut l'intéresser chez moi tandis que je mange. Je ne possède pas la beauté des elfes, la bonté des fées, la magie des sorciers. Je ne suis pas intéressée pour créer des liens avec autrui. Je ne suis pas sociable. Je ne cherche aucune relation amicale, ni amoureuse. Je ne me sens pas concerner comme les personnes de mon âge. Je ne parais pas sympathique car je ne le suis pas. Je ne suis pas comme Leigh qui a envie de faire de nouvelles rencontres, se faire des amis. Pour reprendre l'expression, il est comme un poisson dans l'eau à Ravenswood. Il est à l'aise dans les interactions sociales. Sans doute parce qu'il aime aller vers autrui. Je ne suis pas comme lui et je ne le serai jamais. J'essaye de ne pas être désagréable dès lors que l'on ne l'est pas avec moi même si je ne fais pas beaucoup d'efforts. Seulement un minimum pour ne pas paraitre impolie. Mais quand on devient trop familier avec moi, je n'aime pas cela. Surtout lorsque cela vient d'un dhampir avec qui je n'ai jamais eu aucune interaction. Je ne le connais pas, je ne l'avais même jamais vu. Je suis persuadé qu'il est nouveau. A peine arrivé et il fait comme si nous nous connaissions depuis des années. Je n'hésite pas à le reprendre. Je n'apprécie pas sa familiarité. Nous n'avons pas été élevés ensemble. Nous ne faisons pas partie du même monde. Même Leigh ne s'adresse pas à moi comme lui le fait. Nous n'avons pas reçu la même éducation mais ce n'est pas étonnant. Après tout, c'est un simple dhampir. Et il semble avoir assez d'intelligence pour comprendre ce que je lui dis. Dans le cas contraire, j'étais prête à faire rentrer l'information dans son cerveau d'une manière ou d'une autre. Je sens les regards poser sur moi comme si je devenais le centre de l'attention. Je me sens observée car je le suis. Je ne sais pas ce qu'il peut y avoir d'intéressant à scruter deux élèves qui échangent quelques mots. Peut-être est-ce le groupe qui entoure le dhampir qui donne de l'intérêt aux élèves autour de nous. Je les connais de vue, partageant un ou plusieurs cours selon l'âge. Ce sont tous des dhampirs. Je pensais que ma réponse suffirait à lui faire passer son chemin et aller s'amuser ailleurs mais je me fourvoyais. Il ne part pas, il reste debout devant moi et il veut connaitre mon nom.
- Ethel Boleyn.
Peut-être que ma réponse le satisfera assez et qu'il me laissera finir mon repas en toute tranquillité. Mais j'émets intérieurement quelques doutes. Il serait capable de me poser d'autres questions. Pourtant, cette discussion restera à sens unique. Mon regard se pose quelques secondes sur la table voisine où un groupe de filles et de garçons nous observent intéressés. J'entends leur parole. Les filles le trouvent... Canon ? Cela me laisse perplexe quelques instants avant de comprendre. Elles doivent le trouver beau. Elles ne me trouvent pas "si jolie" mais je me moque de leur opinion. Je m'y désintéresse et reviens vers le dhampir pour chercher ce dont elles parlent. La beauté étant subjective. Il est grand, il a les cheveux bruns et les yeux de la même couleur. Des sourcils fournis, un nez droit, une bouche pleine. Il est musclé, je le vois à sa carrure plutôt imposante donc il pratique une activité physique régulière. L'ensemble doit donc plaire à ses filles, le trouvant attirant.

[Aveeno]

''Attention, texte TRÈS grossier!"






Aℓєχαη∂яє Ɓℓσσмƒιєℓ∂▄17 αηѕ/нσммє/Ɗнαмριя/avec Ethel










Les filles à l’autre table n’arrêtaient pas de me regarder, observant chaque petit détail de mon corps. J'avais l'impression d'être nu.
Normalement, j’adorais recevoir de l’attention, mais ce genre d’attention commençait sérieusement à devenir un peu flippant.
Soit elles étaient en manque, soit elles étaient enfermés à Ravenswood School depuis trop longtemps. Dans les deux cas, elles avaient besoin de baiser et j'étais disponible pour satisfaire leur besoin sexuel.
Visiblement, la belle vampire n'avait rien à envier à ce groupe de filles; sa beauté était sans égal. Mais étant un mec qui aimait baiser de jolies filles, je ne pouvais pas prétendre qu'elles n'avaient pas de jolis attributs physiques agréables à regarder.
L'une des filles qui avait les cheveux verts – de la teinture, sans doute – cessa de regarder la vampire avec dédain. J'avais toute son attention et je voyais dans ses yeux que nous étions sur la même longueur d'onde. Ses yeux fixés sur les miens avaient commencé à monter et descendre sur ma personne.
La fille aux cheveux verts regardait maintenant le t-shirt noir qui moulait mon torse. Ses yeux descendirent, observant mon ventre plat là où le t-shirt cachait mes abdominaux bien définis, puis ses yeux s'arrêtèrent sur la ceinture de mon pantalon, se mordant la lèvre.
Je voulais aller rencontrer la charmante fille aux cheveux verts.
Elle n'était pas mon genre. Aucune des filles à cette table ne l'était, pour être tout à fait honnête, mais qu'elles soient mon genre ou non n'avait jamais été un problème et ne le serait jamais. D'ailleurs j'avais prévu de coucher avec l'une d'elles, plus précisément de baiser la fille aux cheveux verts qui me voulait.
J'étais considéré comme un salaud par certaines filles, mais j'étais au moins un honnête salaud. Je ne tournais pas autour du pot en prétendant être le prince charmant.
Je ne faisais pas semblant de m'intéresser à ces filles avec qui je voulais coucher. Je ne jouais aucun rôle, leur faisant tout de suite comprendre que je n'avais aucune ambition d'entamer une relation amoureuse avec elles. Je voulais seulement du sexe, ni plus, ni moins.
Eh ben, pourquoi es-tu toujours là?! Tu vois bien que la vampire n'est pas intéressé! dit cette petite voix dans ma tête.
Ouais, je n'étais pas aveugle, je voyais bien que ma présence ne plaisait pas à la vampire.
Normalement, je serais déjà à leur table.
Pourtant, je regardai à nouveau la belle vampire, aux yeux bleu océan et aux cheveux corbeau.
J'avais l'impression d'être l'un des principaux protagonistes des nombreux livres d'amour que ma sœur aînée dévorait lorsqu'elle était adolescente, et que je lisais les scènes de sexe en cachette quand elle n'était pas là; le puissant protagoniste aux tablettes de chocolat tombant follement amoureux de la charmante jeune femme du roman d'un seul regard.
Ridicule.
Ce genre de chose n'existait pas dans la réalité. La belle vampire ne m'attirait que physiquement. Ouais, c'était exactement ça. Je voulais juste baiser la vampire.
Ethel Boleyn, avait dit sans détour la vampire. Boleyn?
Les Boleyn, si je ne me trompe, détenaient un siège au Haut-Conseil du Royaume-Uni. Comme ma famille, les McMahon, sa famille était issue d’une lignée de vampires très puissante et pure.
Elle ne me l'avait pas demandé, mais je lui avais quand même dit mon nom:
– Alexandre Bloomfield.
Du coin de l'œil, j'avais vu la fille aux cheveux verts se lever de table et se diriger vers la sortie avec une amie. La fille aux cheveux verts avait continué à me regarder.
– Je suppose que nous nous reverrons, Ethel.
Mes lèvres se formèrent en un sourire confiant, qui lui disait que ce serait très bientôt, et avec les Bâtards de Sang Pure, je me dirigeai également vers la porte de sortie.


***

La fille aux cheveux verts - Sarah? Stéphanie? - me tournant le dos, enfila ses vêtements.
Elle avait réajusté les bretelles de son soutien-gorge sur ses épaules et avait dit que j'avais baisé comme un dieu et qu'elle adorerait recommencer.
Je ne voulais pas briser sa bulle de bonheur, mais pour être tout à fait honnête, je n'en avais pas envie.
Loin de moi l'idée d'être impoli avec cette fille, mais elle n'avait pas été un si bon coup.
J'avais gardé ça pour moi.
J'avais sauté du lit, cherchant mes vêtements dans tout ce désordre.
Nous étions dans sa chambre, à l'étage du dortoir des filles. Quelle heure était-il?
J'avais trouvé mes vêtements et mon téléphone par terre.
15h26
Je m'étais habillé, j'avais dit quelque chose à la fille aux cheveux verts et j'avais quitté sa chambre.
Les yeux rivés sur mon téléphone, je marchais maintenant dans le couloir.

[Yumeko]

Ethel Boleyn
Anglaise ǀ 16 ans ǀ 165 cm ǀ Vampire ǀ Ex-future soldate ǀ Alexandre



Waves
Le regard du garçon fixe un point sur ma gauche pendant un long moment. Il ne bouge pas, il reste là sans rien dire. Si ce n'était pas un dhampir, je pourrais dire qu'il a été hypnotisé. Je tourne la tête et mon regard se porte quelques secondes vers un groupe d'élèves. Une fille en particulier me regarde de manière assez hostile. Je ne lui ai rien fait. Je ne lui ai même jamais adressé la parole. Mais elle peut bien me regarder comme elle veut, cela ne me fait ni chaud, ni froid. Ce genre de regard ne m'atteint pas. Si elle cherche à m'intimider, elle risque d'être très déçue. Elle ne me fait pas peur. Je ne la crains pas. Je ne crains aucun élève.
La couleur de ses cheveux détonne. C'est presque incongru. Du vert. Ce n'est pas la première fois que je vois ici des élèves se teindre les cheveux. Il y en a plusieurs mais une majorité de filles. J'ai même vu une elfe avec des mèches arc-en-ciel. Je ne comprends pas cette lubie et je ne cherche pas à la comprendre. Bien vite, elle reporte son attention sur le dhampir debout devant moi. Je me désintéresse d'elle et du groupe à sa table. Lui semble toujours autant absorbé par le groupe. Je suis sur le point de continuer mon repas à moitié entamé quand le dhampir semble avoir retrouvé ses esprits. Son regard revient vers moi et il me demande mon nom. Je ne suis pas impolie, je lui donne. Ethel Boleyn. Il ne m'a pas demandé simplement mon prénom. Dans la société vampirique, le nom Boleyn est très connu. Lazarus Boleyn - mon arrière-grand-père - siège au sein du Haut Conseil. Mes interactions avec lui sont assez rares. Je ne le vois pas souvent. Seulement lors de réunions familiales. Je ne vois pas beaucoup plus souvent mes grands-parents paternels ou maternels. Aujourd'hui, je ne crois pas les revoir un jour. Tout cela me semble peu probable. Officiellement, nous faisons toujours partie de cette famille avec mon frère. Mais je ne sais pas si cela sera toujours le cas.
Sans lui demander, il me donne son nom. Alexandre Bloomfield. Je me contente d'acquiescer à cette information. Son attention se porte une poignée de secondes sur ma gauche avant de revenir vers moi. Je n'ai pas de difficultés à savoir qui il observe Toujours la même fille. Mais cela m'importe aucunement. Il conclut cet échange sur la probabilité de nous revoir. Je ne vois pas comment nous ne pourrions pas nous recroiser une seule fois à partir de maintenant. L'idée est quasi improbable. A moins de ne pas sortir de sa chambre de la journée. Nous sommes dans une école où les élèves dorment sur place. Et même s'il n'a pas le même âge que moi, je le verrai en cours puisque nous avons a minima deux cours en commun. Si on ajoute les cours optionnels, les probabilités augmentent. Si j'observe quelques secondes son corps, je le devine musclé. Il s'entretient d'un point de vue physique même si je ne saurais dire quelle activité physique il pratique. Je pense donc qu'il pratiquera l'un des sports proposés ici.
- Tu émets une évidence. Nous sommes dans un internat. Et à moins que tu décides de sécher les cours, nous nous verrons fréquemment.
Il m'adresse un sourire avant de s'éloigner avec son groupe comme s'il en était leur chef. Il disparait de ma vue et j'en profite pour terminer mon repas en toute tranquillité. Après la dernière bouchée du fruit du plasma, je n'ai plus faim. Je me lève et je dépose mon assiette vide et mes couverts à l'endroit habituel. Je jette un coup d'œil dans le réfectoire pour y voir Leigh toujours attablé avec un garçon. Ils sont en pleine conversation. Je choisis de ne pas le rejoindre, le laissant à son occupation. Je le verrai plus tard. Je décide de revenir dans ma chambre. Quand j'y pénètre, je la découvre vide à nouveau. Ma colocataire n'est pas là. Le silence est seulement rompu par mes pas sur le sol. Je me dirige vers mon bureau pour y faire l'un de mes devoirs restants. Je m'installe et je choisis l'exercice de langue. Un texte à traduire de l'espagnol vers l'anglais. J'ai plus de facilité avec les langues slaves et germaniques que latines. J'aurais préféré une traduction en allemand ou en russe. Le second étant plus compliqué à cause de l'alphabet cyrillique utilisé dans la plupart des langues slaves. L'allemand n'a pas cette difficulté. Me concentrant sur le texte, je m'applique à traduire correctement le texte. Lorsque j'ai un doute, j'effectue une vérification avant de me replonger dedans. Après plus d'une heure, je parviens au bout du devoir. Je me relis une dernière fois. Une fois finie, je m'étire et je me lève de ma chaise. J'observe quelques instants l'extérieur par la fenêtre. La forêt et le ciel au dessus. Je laisse mes pensées vagabonder quelques minutes sans m'arrêter sur une en particulier.
Je n'ai pas envie de rester dans cette chambre. J'ai besoin de sortir, de bouger, d'être active. Le cours de self-défense de ce matin n'était pas suffisant. Mais à défaut d'un autre cours optionnel du même genre, j'ai fait mon choix. Ma décision prise, je fouille dans mon armoire à la recherche de vêtements de sport propres. Je trouve un débardeur, une brassière et un bas de pantalon près du corps. Je me change dans la salle de bain et je range mes affaires. J'enfile un sweat à capuche sans remonter la fermeture éclair puis une paire de basket. Prête, je sors de la chambre pour tomber presque nez à nez sur Alexandre le dhampir dont j'ai échangé quelques mots au déjeuner.

[Aveeno]

''Attention, texte un peu grossier!"






Aℓєχαη∂яє Ɓℓσσмƒιєℓ∂▄17 αηѕ/нσммє/Ɗнαмριя/avec Ethel






J'avais promis à mon frère aîné, Joseph McMahon, que je l'appellerais pendant la journée. J'étais sur le point de composer son numéro lorsque j'entendis la porte d'une chambre s'ouvrir.
J'avais détourné mes yeux de l'écran de mon téléphone pour regarder une fille aux cheveux corbeau et aux yeux bleu océan sortir de sa chambre et marcher dans le couloir.
Quand je lui avais dit que nous allions nous revoir, je ne pensais pas que ce serait si tôt. Ouais, bon, j'étais à l'étage dans le dortoir des filles, donc la probabilité de revoir la vampire était élevée.
– Ethel, avais-je simplement dit son prénom alors que nous nous tenions à quelques centimètres l'un de l'autre.
La belle vampire avait changé de vêtements.
Elle portait désormais un sweat à capuche, un débardeur, un pantalon de survêtement moulant et des baskets.
– Est-ce que tu vas à la salle de sport?
J'avais souri et glissé mon téléphone dans la poche de mon pantalon, ravi de retrouver la vampire, qui était encore plus belle dans cette tenue, et je me demandais si elle aimerait de la compagnie. Je n'avais aucune idée de l'endroit où se trouvaient les Bâtards de Sang-Pur. Peut-être étaient-ils dehors, près de la forêt? Ou étaient-ils allés en ville? Quoi qu’il en soit, cela me permettrait de me faire un ami en dehors de ce groupe. Normalement, je ne trouvais pas mes amis attirants et il ne me viendrait jamais à l'esprit de vouloir coucher avec eux. Pour Ethel Boleyn, je n'avais pas de pensées chastes et innocentes, mais j'allais devoir apprendre à réprimer ces pensées si je voulais être son ami.