☼ Percy Jackson ☼ I - Une arrivée plus que tardive

[Springbloom]

Je passe en coup de vent afin de vous parler de deux sujets très importants concernant la gestion du RPG (et même des RPGs). Je n'ai pour le moment pas le temps de rédiger mes réponses (et encore moins mes fiches) et j'espère que vous m'en pardonnerez. L'un des sujets qui va suivre me semble bien plus importants à aborder

La Colonie regroupe des demi-dieux dont l'âge est compris entre 9 et 19 ans, et donc majoritairement des mineurs (et même uniquement des mineurs si l'on s'en tient à leur lieu de résidence). Comme vous avez pu le constater depuis le début du RPG si vous lisez tous les RP's ou du moins les résumés, plusieurs de ces personnages ont eu des relations sexuelles au sein de leur conversation, et ce de manière plus ou moins explicite.

D'après l'Article 227-23 du Code Pénal, il se pourrait que ces écrits soient en réalité illégaux concernant ce qui est permis en terme de représentations des mineurs. N'étant pas juriste, et ceux-ci n'étant eux même pas d'accord entre eux, je ne peux affirmer leur complète illégalité. En revanche, comme l'a affirmé @Naji2807 lorsque je lui ai fait part de l'article, l'accès à la pornographie est normalement strictement interdit aux mineurs, et un simple avertissement en début de message n'est pas suffisant pour réellement marquer une barrière à ne pas franchir. Dorénavant, et pour tous les RP' sexuellement explicites, je vous demanderai donc de mettre le contenu de votre RP' en spoiler

Concernant les RP' incluant spécifiquement des mineurs, le sujet a été amené aux administrateurs du site de Booknode, qui jugeront selon eux de ce qu'il doit être fait dans la section des RPG. Je m'en remets à leurs décisions et vous en ferait part lorsque celle-ci viendra. En attendant, je vous demande de vous abstenir de rédiger quoi que ce soit entre deux mineurs, et de mettre en spoiler si vos personnages sont majeurs.



La deuxième nouvelle porte sur un sujet tout de même plus léger quoique tout aussi important dans le cadre du RPG.

Je me suis montrée quelque peu laxiste concernant l'application du propre règlement que j'avais mise en place concernant les absences. Celui-ci est de toute façon bien trop compliqué à comprendre et me demande plus d'efforts que prévu pour le gérer, je vais donc le simplifier. Toute personne ne s'étant pas présentée lors d'un événement, par un RP ou mot expliquant qu'elle est absente, sera considérée comme désinscrite et ses personnages passeront en pnj.

Je réinsiste une fois de plus sur l'importance de prévenir de vos absences, ce qui aide grandement le MJ' à faire le tri dans les joueurs présents et ceux désinscrits mais qui ont oublié de le préciser. Nous sommes à 100 personnages, je ne peux pas me permettre de prendre compte ceux qui ne seront en réalité jamais joué parce que les Booknautes ont déserté ou ne s'intéressent plus à la trame du RPG.

Comme avec l'ancien règlement, il est possible de réactiver vos personnages, à condition qu'il reste de la place parmi les 100 places d'inscrits, et qu'il n'y ait pas de récidive. Un simple message d'absence sur Discord ou Booknode suffit à considérer que vous êtes toujours actifs, ne l'oubliez pas


Ces règles seront ajoutées à la première page du RPG lorsque mon temps me le permettra, mais vous en êtes désormais au courant.

[Shinato]

Flora Desrose

Fille de Chloris / 12 ans / 1m30 / née le 4 Avril 2008 / aux Arènes avec Kym

La matinée a été mouvementée. Néanmoins, je sais que les Chefs de Bungalows et Chiron sauront trouver les solutions appropriées aux évènements de ce matin. Malgré ça, je garde en tête que quelque chose va se passer incessamment sous peu. Le petit déjeuner terminé, je file à mon bungalow pour me laver, me changer puis prends la direction des Arènes. M'étant entraîner la veille, j'aimerai prendre un temps pour me reposer physiquement sans pour autant ne pas prendre de l'expérience. En effet, ce n'est pas tous les jours qu'on peut assister à un cours dirigé par Achille, guerrier de légende de la non moins légendaire Guerre de Troie. J'aurai bien aimé assisté à une confrontation entre Achille et Kyle mais ce dernier étant en plein conseil, je vais devoir prendre mon mal en patience. Je m'installe alors à l'ombre en prenant soin d'avoir une bonne vision du cours qui va être donner. Les échanges commencent et alors que je me focus sur les mouvements souples et puissants du fantôme, une voix m'interpelle. Je détourne le regard et constate que Kym, une des limnades de la Colonie, vient de prendre place à mes côtés.

- "Bonjour Kym. Non je me repose un peu ce matin. Et toi que viens-tu faire ici? Ne me dis pas qu'Achille t'as déjà tapé dans l'oeil?" je lui demande avec un sourire.

L'inverse ne serait pas étonnant non plus. Personnellement, je trouve Kym extrêmement belle et gracieuse et je dois bien avouer que j'aimerai bien être aussi attirante qu'elle quand je serai plus grande.

[Twilight55]

Asya Lattero

Asya Lattero, se mis par terre sur le sol et s'assit. Elle repensa à la façon dont la fille de Asclépios lui avait parlé. En y pensant, elle se sentie mal, cela l'avais blessée la façon de comment elle lui avait parlé
Pourquoi lui avait elle parler ainsi alors qu'elle n'avait rien fait de mal ? se demanda-t-elle. Elle décida de mettre sa tête dans ses bras et elle commença à pleurer. En entendant la voix de Xylia, elle leva la tête et secoua la tête. Elle remis sa tête dans ses bras après avoir secouer sa tête et continua de pleurer.

[ChapelierFou]

@Naji: Je suis ultra désolée, je voulais pas mettre autant de temps à répondre, j'ai juste eu vraiment du mal à m'organiser, mais je te promet que je ne t'ai jamais oubliée...


George Hatis

Fille d’Éris ❦ Troublemaker ❦ Bungalow 11 ❦ A l'entraînement ❦ Avec Oswald

Oswald n'est pas vraiment quelqu’un avec qui je pensais partager un moment de légèreté. Enfin, je l'ai rencontré hier matin, et n'ai pas vraiment repensé à lui depuis, mais à aucun moment durant la Chasse ne me suis-je dit "Ah, mais quel bout-en-train, j'ai hâte de le revoir". Et pourtant, au milieu de cette arène pleine de sable et entourée d'inconnus à qui je n'ai pas spécialement envie de parler, je me retrouve à passer un moment étonnamment... correct, j'imagine. Sympa serai un grand mot, ni mon collègue ni moi ne sommes pliés de rire mais je déteste moins cet entraînement que je ne l'avais anticipé...
Pourtant, quand je souris, Oswald fronce les sourcils. Immédiatement, je me tends. Qu'est-ce qui cloche? J'ai fait ou dis quelque chose de mal? De bête? Qui l'a vexé? Je sens le stresse monter en moi. M*rde, je suis trop con, qu'est-ce que j'ai fait ? Je crois qu’inconsciemment, mon visage se referme un peu aussi. Puis il enchaîne en disant qu'on l'appelait l'enfant du diable.
-Hein?
Ce n'est pas une réponse très éloquente, mais il faut dire que son commentaire était inattendu. Comment on est passé de soudoyer Achille au satanisme aussi vite? Je me demande si j'ai arrêté d'écouter à un moment de la conversation, ce qui m'arrive avec mon TDAH, mais franchement, je ne vois pas quand cela aurait pu arriver...
La plupart des pensionnaire ici, du moins ceux que j'ai croisés, sont plutôt calés en mythologie grecque, si bien que je n'avais pas anticipé de devoir lui expliquer qui celle-ci est quand il la confond avec Iris. Je n'aime pas parler de ma génératrice, et avoir une conversation à son sujet me fait toujours un pincement au cœur. J'aimerai dire qu'il s'agit uniquement d'une colère vertueuse à son égard, car c'est une mauvaise personne qui a abandonné sa famille, et une mauvaise déesse qui blesse un monde qu'elle devrait protéger. Et pourtant. Peut-être que je mentirai si je disais que je ne ressent aucune tristesse à cause de son abandon, ni aucune peur quand je me dis que je suis sa fille, et que je pourrais un jour devenir comme elle, si je ne le suis pas déjà...
-Non, je marmonne. Elle n'est pas très appréciée.
Quand je dis que je n'ai pas de pouvoir, il me dit que lui non plus, à part de déprimer son entourage.
-C'est ton aura, c'est ça? Ce qu'on sent quand on est près de toi... Tu la contrôle?
Je connais surtout les auras en théorie. J'ai passé autant de temps que possible à me renseigner sur la mythologie grecque et les demi-dieux modernes pendant mon année scolaire. Je voudrais être parée à toute éventualité, savoir affronter chaque obstacle qui se dresserai sur ma route, même si je sais bien qu'aucune quantité de livres ne suffira à protéger ma famille, ni à ramener Viola... Mais au moins je peux parler aux autres demi-dieux sans être perdue, et je connais les points faibles de certains monstres, même si la pratique est une autre histoire. Si jamais Oswald contrôlait son aura, je me demande comment elle affecterai les monstres. Parce que qui dit tristesse dit baisse d'énergie, non? Peut-être serai-t-il plus lents? Au moins un peu, juste assez pour faire pencher la balance dans un combat.
-Parce qu'en vrai si tu le contrôlait, il serai pas nul ton pouvoir...
Parce que en vrai c'est vrai que pour l'instant il est plutôt inutile son pouvoir, surtout qu'il ne sert ni lui, ni les gens autour de lui.
Je suis étonnée quand il s'excuse d'avoir critiqué ma mère. Je n'ai pas l'habitude de parler d'elle, et surtout pas en bien. Et puis sa phrase part du principe que j'en ai quelque chose à f*utre qu'on critique ma mère.
-C'est rien. Franchement, tu peux la critiquer, elle le mérite.
En réalité, je ne parle pas énormément d'elle, j'évite le sujet autant que possible dans une colonie où notre point commun est basé sur nos parents... Je parle seulement d'elle avec mon frère et ma sœur, et un peu avec Hadley, un tout petit peu. Je passe surtout du temps à penser à elle, un peu malgré moi, mais l'évoquer à voix haute me paraît toujours un peu étrange, comme un enfant qui commence à dire des gros mots. Je sais que ce n'est pas interdit, mais le sentiment est peu familier, pas vraiment agréable... Je me demande ce que lui pense de son père. Est-ce qu'il nourrit aussi des ressentiments à son égard? Ou bien est-il impassible quand à son géniteur, comme beaucoup des gens ici?
Nous parlons ensuite des monstres. Il est impossible de trouver un angle de vu à leur sujet qui soit un temps soit peu rassurant... Qu'il s'agisse de nos frères en colère, de victimes ou bien de créatures sans âme, il n'y a aucun moyen de penser à eux de façon un temps soit peu rassurante. Et quoi qu'il en soit, comme on le conclut avec Oswald, cela ne changerai rien. Ils pourraient être les créatures les plus misérables du monde, on ne pourra jamais s'entendre, et on sera toujours destinés à s'entretuer...
"Ouais" est tout ce que j'ai à répondre à sa dernière phrase les concernant.
On a pas le temps de parler beaucoup plus avant qu'Achille ne nous interrompe pour nous obliger à jouer les flamants-roses. Enfin j'exagère sûrement, car après tout, nous sommes venus ici pour nous entraîner, mais je déteste être prise comme bouc-émissaire...
Sauf que c'est pire pour Oswald, qui râle à voix haute. Bien sûr que Achille l'entend. Après lui avoir fait une petite tirade sur l'exercice qu'il vient de nous faire faire, il décide de nous montrer à quel point le monde est sombre et cruel en mettant Oswald à terre en un coup d'épée en bois. Par réflexe je lève la mienne pour tenter d'entraver sa trajectoire, d'autant plus que je ne sais pas tout de suite lequel de nous deux il vise vu que nous sommes côte à côte, mais il est bien trop rapide pour que je puisse réellement faire quoi que ce soit et même si j’entends le bruit matte de son arme qui entre en contacte avec la sienne, ça ne change rien, il est trop rapide et trop fort. Une part de moi l'envie. Être le plus grand guerrier du monde, n'avoir rien à craindre de qui que ce soit... Je tuerai pour être comme lui, avoir son niveau... Mais une autre part de moi trouve que c'est un conn*rd arrogant. Wow, il a fait trébucher un gamin désarmé avec sa technique parfaite, bravo. Il veut assoir son autorité, nous apprendre quelque chose. Il nous a regardé avec Oswald, a décidé de s'en prendre à celui qui avait le plus de mal à faire son exercice, celui qu'il a considéré comme le plus faible. Pourquoi, pour nous montrer qu'on peut mourir à tout instant? Je pense qu'on le sait mieux que lui, pour qui ce n'est plus un problème...
Il continu de nous donner des exercices à faire mais je ne peux me retenir de vouloir faire ma maligne.
-Vous pouvez me remontrer le mouvement que vous avait fait sur Oswald, s'il vous plaît?
Je sais que j’agis sans doute beaucoup plus par égo que par un réel besoin de justice. Peut-être que je veux juste montrer que je peux désobéir. Peut-être que je suis vraiment curieuse de voir s'il peut me mettre à terre aussi facilement qu'Oswald. Peut-être que je pense réellement pouvoir apprendre en le re-voyant faire, et que je veux vraiment me tester. Mais je tente de chasser toutes ces questions de mon esprit tandis que je me concentre pour anticiper le coup d'épée du fantôme, d'autant plus qu'il risque de ne pas refaire la même feinte. Mon esprit tourbillonne. Je suis moins rapide et moins agile qu'Achille, mais il a un désavantage. Il est connu. Et ses points faibles aussi. Je ne parle pas de son talon, de toute façon je ne prévois aucunement de le renvoyer aux Enfers, juste d'esquiver son coup. je parle de son égo. Je ne suis pas une menace pour lui, juste une petite gamine désobéissante. Il n'attend pas de stratégie de ma part, pas de tromperie. Il ne pensera pas que je met intentionnellement un tout petit peu pus de poids sur ma jambe droite pour qu'il le voit et la vise. C'est réellement ma jambe d'appuis, vu que je ne pourrais pas stimuler le contraire, mais au moins je sais où il va viser, et je peux donc anticiper son coup.

@Elo: Tu penses qu'il y a moyen que tu fasse un jet de dés pour savoir à quel point l'idée de George marche ou non?

[Yumeko]

Calypso Monroe
16 ans ǀ 165 cm ǀ Américaine ǀ Fille d'Hécate ǀ Danseuse sous les étoiles ǀ Vaast



Lux Æterna
J’aime l’idée qui me traverse l’esprit, elle me plait et je compte bien la mettre en pratique dès ce soir. Il est temps pour moi de m’entrainer dans la maitrise et le développement de mon pouvoir. Je compte bien m’y employer d’ici dans quelques minutes mais pour le moment, je discute avec Vaast. A Chicago, il m’est impossible de m’entrainer à la magie ou au fouet. Mes entrainements se concentrent sur la danse qui présentent à mon sens quelques avantages. Concentration, endurance, souplesse, agilité et équilibre. Ces qualités me sont utiles si je m’entraine avec mon fouet.Cela permet de palier à mes défauts, mon inexpérience, mes points faibles. Je suis loin d’être la meilleure combattante de la Colonie mais je ne cherche pas à l’être. Je préfère être la meilleure danseuse. J’essaye de faire le lien avec ma passion, d’y apporter mes points forts. Mes entrainements au combat sont comme des chorégraphies où dans ma tête passe une mélodie. Il serait intéressant de découvrir quelle serait celle de Vaast si je m’entrainais avec lui. Encore faudrait-il que cette idée vienne à se réaliser.
Je ne connais pas Vaast, c’est même la première fois où j’ai une discussion avec lui. Je ne suis pas d’une nature sociable, je ne vais pas naturellement vers les autres pour discuter comme si nous étions les meilleurs amis du monde. A Chicago, j’ai deux amies que je connais depuis des années et avec lesquelles je me sens proche. Pourtant, elles ne connaissent pas mon ascendance. Ce n’est pas un sujet que j’aborderai avec elles un jour. Certains secrets doivent le rester. Pour moi, l’amitié est une chose rare et précieuse, elle ne se communique pas à une myriade de personnes. Je ne ressens pas le besoin de m’intéresser à chaque personne de mon lycée, comme de la Colonie. Je suis proche de certains demi-dieux. Assez proche pour apprécier leur compagnie comme celle de Nadya ou de Rione. Pour autant, je ne vais pas perdre mon temps ou faire l’effort de rester avec des personnes que je n’apprécie pas ou qui me laissent indifférentes. Il faut qu’ils éveillent mon intérêt d’une manière ou d’une autre. Avec mon franc-parler, ils s’en rendront rapidement compte. Vaast ne fera pas exception à la règle.
Il ne comprend pas où je veux en venir. Est-ce si compliqué à comprendre ? Je ne crois pas que l’on puisse changer la nature profonde de quelqu’un. Je ne pense pas que l’on puisse changer son caractère, sa personnalité. Elle fait partie de soi, nous comportant avec les autres parce que nous sommes comme ceci ou comme cela. Ce sont les expériences vécues qui nous marquent davantage et nous font changer. C’est parce que je tombe que je décide de me relever. C’est parce que j’échoue que je décide de dépasser cet échec. J’ai envie de m’améliorer. Pas en devenant une meilleure personne, pas en changeant ma nature ou mon caractère mais pour réaliser mes objectifs. Etre une meilleure danseuse, avoir une meilleure maitrise de la magie et du
fouet. Pour autant, peut-on dire que vouloir s’améliorer, c’est vouloir changer ?
- Sans volonté, ni intention, il ne peut y avoir de changement. Penses-tu tout le monde animé de cette volonté ? Dans ce cas, que veux-tu changer chez toi ?
Vaast s’amuse de mes propos en déduisant mon peu de présence au bungalow 11. Je n’y ai jamais passé une seule nuit. Je ne sais pas si nous pouvons parler de chance mais vu l’intérieur des lieux et le nombre croissant de demi-dieux, il n’est pas reposant d’y vivre. Je préfère l’environnement dans lequel je dors chaque nuit quand je suis à la Colonie. Nous sommes bien moins nombreux, pouvant nous compter sur les doigts de la main. J’imagine qu’il faut y comprendre un sous-entendu. Il m’indique que son arme est à l’armurerie donc il ne se trouve pas dans son bungalow. Il est vrai, je n’y ai pas réfléchi car je ne connais pas les problématiques de son bungalow. Mon arme se trouve avec mes effets personnels et je ne crains pas que l’on me la dérobe. Ce n’est pas une arme lambda, elle est imprégnée de la magie d’Hécate. Elle prend vie quand je l’utilise tout comme ma boussole. Elles reconnaissent leur seul propriétaire légitime. Dans le cas contraire, il faut s’attendre aux conséquences.
- Tu présumes correctement.
Vaast n’attend pas une réponse de ma part et il s’éloigne déjà non s’en m’avoir donné notre point de rendez-vous. Je l’observe quelques secondes, jaugeant sa démarche comme je jaugerai son niveau. Un adversaire dont je ne connais pas le niveau mais qui possède une arme. Un Xiphos, une épée courte. Cela me permet d’avoir quelques indices sur son style. Mais plutôt que l’imaginer, je préfère la réalité pour me rendre compte de tout cela.
A mon tour je quitte les lieux pour me rendre jusqu’au bungalow 20 et y pénétrer. Il est silencieux, à peine troublé par les bruits de mes pas. Je me dirige directement vers mon lit où se trouve un espace de rangement pour mes possessions. Mes doigts glissent sous l’oreiller pour y prendre mon élastique afin de m’attacher les cheveux en une queue de cheval. Puis je trouve sans difficulté mon fouet à l’endroit où je l’avais rangé. Un sourire flotte sur mes lèvres, je vais pouvoir l’utiliser après presque une année. Cela m’avait manqué. Je sens la magie qui me traverse laissant son empreinte entre l’objet et moi. Je le place contre ma hanche s’y accrochant comme par magie.
Je ne perds pas plus de temps pour rejoindre le point de rendez-vous établi par Vaast. L’orée de la forêt au bord du Zéphyr. Là, je n’ai point besoin de boussole pour savoir où je dois me diriger. Je connais plutôt bien la Colonie. Je m’y oriente avec facilité même si j’y reste seulement l’été. Après avoir marché quelques minutes, j’aperçois mon partenaire d’entrainement ou adversaire selon le point de vue. Il est là et il attend. Il me faut quelques secondes de plus pour le rejoindre.
- Allons-y, lui fis-je en poursuivant mon chemin vers le nord-ouest.

[Yumeko]

Derya Aydin
Turque ǀ 17 ans ǀ 173 cm ǀ Fille de Thalassa ǀ Comme un poisson dans l'eau ǀ Viggo



La mer
Il est vrai, je suis généralement de bonne humeur et souriante. On peut me voir comme une personne optimiste et je le suis. Et même quand ça ne va pas, je finis toujours par retrouver le sourire. Pourtant, j’ai connu deux moments difficiles plus tôt cette année. Deux moments qui ont failli me coûter la vie. J’ai vraiment cru ma dernière heure arriver. La première fois a eu lieu dans mon appartement à Athènes quand je me suis faite attaquer avec mon père par une nuée d’oiseaux. Je n’en suis pas sortie indemne car je suis restée dans le comma quelques jours et de fines cicatrices me rappellent à ce souvenir à présent. La plupart du temps je n’y fais pas attention mais parfois le regard des autres quand ils s’attardent dessus me remet cet évènement en mémoire. Cela m’a provoqué également une peur des oiseaux que je n’avais pas avant. Je ne suis pas très rassurée quand je vois des oiseaux voler dans le ciel ou posés sur une branche, un fil électrique ou autre chose. Je me sens d’autant plus inquiète dès lors que l’animal est moyen ou gros. La seconde fois a eu lieu à la Colonie quand j’étais dans l’eau. Ce garçon dont j’ai appris le nom plus tard m’a attaqué cherchant à me tuer. Il aurait pu y parvenir. Et aujourd’hui encore, je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas ce qu’il lui a pris ce jour-là. Je ne sais pas ce que j’aurais bien pu faire pour provoquer une réaction aussi définitive et dangereuse. Malgré ces mauvaises expériences, mon sourire est revenu chassant dans un coin de mon esprit ces souvenirs et ces sentiments qui l’accompagnent. Je le dois en grande partie à mon entourage, à mes amis de la Colonie. Leur présence à mes côtés est le meilleur pansement au monde. J’aime Elias car il est solaire, il est comme les rayons du soleil qui vous réchauffent le corps et l’âme. Elias c’est 1m90 de réconfort. Il me suffit de penser à lui pour sourire. J’aime Sacha car il est comme un sommeil réparateur. Il crée de jolis rêves où il fait bon dormir. J’aime Dinho par sa simplicité et sa candeur, ce retour en enfance qui me repose l’esprit et prête à sourire. J’aime Lena pour le calme qu’elle apporte, par sa constance à rester au même endroit et de son humeur coutumière. J’aime Kahau pour sa gentillesse et sa simplicité, par son sourire communicatif. J’aime avoir trouvé un ami ayant cette passion commune pour le surf, pour ces moments partagés ensemble. Et j’aime Viggo par la constance et la profondeur de notre relation. J’aime avoir trouvé un confident avec lequel je me sens en pleine confiance.
- Tu as parfaitement raison. Je crois déjà l’être la plupart du temps.
Je lui raconte ma journée d’hier. Une journée agréable et faite d’une belle rencontre en la personne de Mickaël. Je suis contente d’avoir fait sa connaissance, de nous être découvert un point commun, de pouvoir parler turc à la Colonie. Ici, ça me manque de ne pouvoir le faire. Cette simple rencontre n’a provoqué aucun ragot mais sur les conseils de mon ami, je devrais coucher avec Mickaël. Cette idée m’amuse.
- Tu as vu, c’est assez décevant, n’est-ce pas ? Excellente idée, je devrais le trouver immédiatement. A plus tard Viggo ! je m’exclame en faisant mine de faire demi-tour avant de rire de cette plaisanterie. Eh bien, il sera amusant de voir avec qui je risque de finir en couple ou de coucher. Je crois ne pas l’être non plus même si ça m’amuse de lire ceux de
Gloria.
En parcourant les lignes du journal, je me rends compte qu’il s’en est passé des évènements en une seule journée. Entre le retour des saisonniers, l’arrivée des nouveaux, un bref résumé pour chaque équipe concernant la chasse aux monstres, une petite mention de la veillée, les histoires de cœur et quelques coucheries, Gloria a eu fort à raconter. Viggo est mentionné tout comme Elias. D’ailleurs, son prénom apparait à deux reprises. Monté au Paradis… Est-ce bien ce à quoi je pense ? Hum… Paradis n’ai-je pas vu ce nom au début ? Il me faut à nouveau parcourir et lire en diagonal pour retrouver le nom. Rose Paradis. Je ne le connais pas, cela doit être un nouveau. D’ailleurs je ne connais pas Nemo non plus. Je suis curieuse de savoir qui sont ces demi-dieux même si c’est de la curiosité mal placée… En revanche, le visage d’Adèle me semble familier puisqu’il a participé à la chasse aux monstres.
Je ris lorsqu’il commente avec humour avoir trop d’infos. Il est vrai, il y en a beaucoup et je ne veux rien omettre. Je commence par les histoires romantiques et il y en a des couples plausibles. Reste à savoir si cela se vérifiera dans le futur. Je souris amusée par les commentaires de Viggo. Lui aussi en fait et c’est drôle. Concernant Elias, il est d’accord avec moi sur le fait de trouver le bonheur. Peut-être avec Lucian… Ils formeraient un couple mignon tous les deux.
- Et encore, je ne t’ai pas encore parlé des histoires de coucherie ! Je gardais le plus croustillant pour la fin ! Il y a beaucoup de nouveaux ou de personnes arrivées récemment. Alors nous pouvons lui souhaiter de trouver un amour réciproque. C’est vrai pour le côté cliché mais je trouve qu’ils feraient quand même un joli couple. Un pronostic sur Calypso et Levy ? Voyons voir… Je pense qu’on ira vers une quatrième saison après une ribambelle de rebondissements dont on n’arrivera pas à suivre tous les épisodes. Tout dépend de la série en question. Si c’est une comédie romantique, dans 95 % des cas, ça se termine par un happy end.
Depuis mon retour à la Colonie, je n’ai plus l’occasion de regarder des séries télévisées, ni des films. Mais heureusement, il existe plein d’activités ici pour s’occuper et passer le temps. Et à choisir entre me poser devant la télé pour regarder une série ou aller à la mer pour nager, mon choix est vite fait.
- Tu n’es pas le seul à avoir passé un bon moment hier semble-t-il, je le taquine. Mais je ne connais pas la moitié des demi-dieux mentionnés. Un certain Adèle aurait été vu en compagnie d’une belle latina. Le mystère reste entier sur l’identité de la demi-déesse en question. A ton avis, ça pourrait être qui ? Zlayden aurait passé du bon temps avec un dénommé Nemo. Avec un prénom pareil, j’ai envie de faire sa connaissance. Et je crois comprendre qu’Elias serait monté au paradis. Il y a un nouveau pensionnaire qui s’appelle Rose Paradis. Tu crois qu’on peut faire le lien ?

[Yumeko]

Freya Attenborought
Anglaise ǀ 17 ans ǀ 168 cm ǀ Fille d'Eole ǀ Humeur changeante ǀ Cathal



Shadow of the day
La sensation de l'eau froid sur mon corps est saisissante. Je sens sa fraicheur sur ma peau. Elle m'enveloppe entièrement. Elle est trop froide pour la trouver agréable. Je n'avais pas prévu de finir dans l'eau ce matin. Mon programme était simple. Dessiner seule dans mon coin mais je n'ai pas choisi le bon endroit. L'arrivée impromptue de Cathal a changé tout cela. Mon regard se rive à son corps. Il rit à gorge déployé, la tête légèrement inclinée. Il est pris d'un fou rire dont il n'arrive plus à s'arrêter. Son corps tressaute, tremble par l'effet de ce rire. J'en suis la cause, s'amusant à mes dépends. Le timbre de son rire est masculin mais son visage a quelque chose de plus juvénile quand il s'esclaffe de la sorte. La dessinatrice en moi apprécie l'image qu'elle voit. L'humeur qui se dégage de lui. Le modèle serait intéressant à dessiner. Mais mon humeur est tout autre. Son rire n'arrive pas à percer mes émotions. Je suis dans l'eau, je suis mouillée de la tête au pied et il se rit de moi. Je ne me souviens plus de la dernière fois où j'ai ri. Je n'en ai plus le souvenir. Sans doute était-elle encore là. Peut-être était-ce elle qui m'avait fait rire. Qui serait capable aujourd'hui de me faire rire ? De m'esclaffer au point de me plier en deux ? De me tordre à en avoir mal aux abdominaux ? De pleurer de rire ? Personne... Je ne crois plus en être capable. Cette émotion ne perce jamais totalement la surface. D'autres s'y glissent avec bien plus de facilité.
Je dois nager quelques mètres pour arriver au ponton. Je dois faire un effort supplémentaire pour me hisser à la force de mes bras. Puis de me retrouver à quatre pattes et me relever. Il rit toujours. Incapable d'y mettre fin. Je dégouline, les gouttes d'eau s'écrasent sur le sol en bois. Mes vêtements collent à ma peau. Mais le plus désagréable est la sensation de mes pieds trempés dans leur chaussure. Je n'aime pas du tout, trouvant cela fort désagréable. Les rayons du soleil réchauffent ma peau devenue froide et mouillée. Mais je n'ai pas chaud pour autant, ni froid non plus. Ma peau ne s'est pas encore couverte de chair de poule. Je le fixe alors qu'il m'observe quelques secondes. Je vois le mouvement de sa pomme d'adam. Il devient sérieux, ne riant plus. Mais cela ne dure pas. Son sourire finit par revenir, flottant sur ses lèvres comme auparavant. Je ne ris toujours pas. Il n'y a même pas l'ombre d'un sourire sur mon visage. La Colère est l'émotion qui prend peu à peu place dans mon esprit. Une très légère brise souffle autour de moi mais je n'y prête pas attention. Celle-ci est focalisée sur Cathal tenant toujours mon carnet à la main. Je ne suis pas matérialiste mais s'il y a bien à une chose à laquelle je tiens, c'est mon matériel à dessin. Je n'ai aucune envie de le voir subir le même sort que moi. Il ne supporterait pas le traitement subi avec l'eau. Il serait inutilisable.
Je lui demande de poser mon carnet au sol voulant faire subir à Cathal le même sort que le mien. Qu'importe la façon dont j'y parviens. Il se moque encore de moi, son hilarité transparaissant avec autant de force qu'à l'instant précédent. S'il aime répondre, j'aime tout autant le faire. J'aime avoir le dernier mot n'en déplaise à mes interlocuteurs. Il est difficile de me laisser pantoise.
- Je n'en suis pas si sûre, je réponds pour le contredire. Tu veux aussi m'initier à l'humour gallois ? Je poursuis avec ironie.
Je scrute avec attention les gestes de Cathal. Il m'indique vouloir mettre mon carnet en sécurité mais je ne lui fais pas confiance. Il pourrait très bien lui prendre l'envie de le jeter à l'eau s'il trouve ça drôle. Il serait bien le seul. Il n'en faudrait pas plus pour que la colère se lève, s'épanouisse et me consume. Peu de choses parviennent à me toucher mais ce serait l'une d'elle.
Il se baisse petit à petit, son hilarité redoublant a contrario, son rire s'échappant de sa gorge, me parvenant aux oreilles.
- C'est déjà fait il me...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase. Je vois à peine mon carnet tomber au sol. Je n'ai pas le temps de réagir, ni d'esquiver non plus. Tout va trop vite pour mon cerveau. Cathal se jette sur moi pour m'entrainer avec lui dans l'eau. Cette fois-ci, l'arrière de mon corps est le premier a touché la surface de l'eau avant de s'y enfoncer entièrement. La température de l'eau n'est plus une surprise, commençant à m'y habituer malgré moi. Avec quelques mouvements de bras, ma tête remonte à l'air libre et je vois cet idiot rire ou essayer de rire. Nager et rire en même temps lui semble difficile.
- Comme ça ? je demande.
Je lui enfonce la tête sous l'eau m'aidant de mes deux mains alors qu'il a la bouche à moitié ouverte mais je n'en ai cure s'il boit la tasse. Qui sème le vent récolte la tempête. Ça lui apprendra à vouloir me pousser à l'eau deux fois en quelques minutes. Mais Je n'ai pas le temps de savourer sa réaction, ni de l'observer car je sens quelque chose s'enrouler autour de ma cheville et tirer d'un coup sec. Surprise, je suis entrainée sous l'eau.

[naji2807]

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, Avec Karen



Je ne vois pas pourquoi il y aurait de l'animosité entre Hope et Nathan, alors j'essaie de rassurer Karen. Nathan peut être colérique, et Hope a son propre caractère, mais je ne vois pas pourquoi ils seraient fâchés l'un contre l'autre, et même, je crois qu'ils seraient capable de mettre de côté ce froid si c'est pour le bien de Karen. J'ose espérer, cependant, qu'il n'y a pas vraiment de grossesse. Je ne sais pas comment Karen pourrait s'occuper d'un bébé à son âge, je sais que ça se fait, mais dans quelles conditions... Je suis à la fois stressée et un peu soulagée quand elle dit qu'elle va aller à l'infirmerie, si elle trouve Hope. J'ai presque peur de ce qu'elle pourrait y découvrir... mais il le faut, pour être sûr. Je lui souris donc, pour l'encourager, mais alors qu'elle était en train de s'éloigner, elle se tourne à nouveau vers moi. L'inquiétude que j'entends dans sa voix me pousse à couvrir le mètre qui nous sépare, pour venir poser une main sur son épaule.
- Mais non enfin, si ça s'avère être vrai, je suis sûr que nous trouverons une solution... et je ne vois pas pourquoi tu serais obligée de quitter la Colonie, on ne te laisserait pas partir et te mettre en danger, surtout dans de pareilles conditions.
Je me sens horrifiée à la seule idée d'une Karen enceinte et dehors, à la merci des monstres... je préfère secouer la tête pour me débarrasser de cette horrible vision.

[naji2807]

Lena Pazza
19 ans, 1er Février, 1m67, Fille d’Aergie, Lémurien
Glandeuse professionnelle, Ne pas déranger, Sur la plage avec Sacha



I Like To Move It
Les conversations avec Sacha sont bien plus agréables en rêve, bien moins confusantes. C'est paradoxale, parce qu'en général, c'est en rêve que tout parait moins logique... Mais sache vit apparemment dans une version inversée de cette règle. Du coup j'admets que quand il entre dans mes rêves comme maintenant, c'est quand même plus sympa que quand il essaie de me parler éveillé. J'ai un mal fou à le comprendre, et aucune envie de faire un effort dans ce cas, je décide donc généralement de ne pas trop l'écouter, de répondre par des monosyllabes ou en répétant la fin de ses phrases... En général, ça fonctionne, puisque le discours de Sacha n'a ni queue ni tête, il se répond tout seul, et sa conversation me fait une sorte de fond sonore pas trop désagréable... jusqu'à ce qu'il s'endorme, évidemment.
Le film dont il parle me dit quelque chose, en effet, et évidemment, puisque Sacha est dans mon esprit, c'est plus facile de revivre certains souvenirs. Je me rappelle des Pyross, et je me dis que je pourrais rester à me prélasser au soleil oui... et puis après, je me souvienne de la scène du gars dans le désert, quand la pluie est arrivée...
- Bof, le problème c'est que s'il pleut, j'aurai pas la foi de me carapater... du coup je mourrais vite.
Pas que j'aime la pluie, mais j'ai souvent beaucoup trop la flemme de partir quand il pleut, alors je subis juste, en me disant qu'au passage, ça me fera une petite douche. Parce que ouais la douche aussi, c'est un peu barbant... d'abord faut y aller, et puis en plus, avec la place que notre bungalow a à chaque fois, c'est froid... et je déteste le froid.
Mais ici, pas de froid, au contraire, le soleil a l'air un peu plus lumineux, sans doute grâce à Sacha. Je sais jamais vraiment ce qu'il perçoit de mes pensées, et franchement, je m'en fous. Il peut tout regarder, c'est pas comme si j'avais un truc à cacher ou je sais pas quoi.
J'ai pas grand chose à raconter, souvent c'est Gloria qui vient me faire un résumé des ragots - elle est pratique cette gamine, c'est elle qui apporte les nouvelles, pas besoin de bouger - et je l'ai pas encore croisé. Sacha dormait, évidemment, donc il a sûrement pas grand chose à raconter non plus. Mais franchement, ça me dérange pas, j'aime bien tchatcher, peu importe le sujet de conversation, ma langue est sûrement le seul muscle que j'ai pas la flemme d'utiliser.
- Un retour de quête ? Y'a des gens qui sont partis ?
Franchement, ce serait possible que je sois passé à côté. Les quêtes, c'est vraiment le dernier truc auquel je m'intéresse. Je sais parfois qui est parti, mais ça s'arrête là, et j'apprends surtout ce qu'il s'est passé une fois les gens rentrés. Des fois, ils rentrent même pas... et dire qu'il y en a qui rêvent de faire des quêtes... quel cauchemars.

[naji2807]

Vaena Milles
17 ans, Née le 12 Février, 1m72, Fille de Zéphyr, Papillon
Jumelle de Nemo, Traumatisée, Aime et dépend de Nemo, Aux écuries avec Rione



Thats What I Want
Les gens me font peur. Ils m'ont toujours fait peur, parce qu'ils sont imprévisibles, et en même temps tellement susceptibles de faire exprès de me blesser. J'aimais bien vivre dans la forêt avec Nemo. On n'y croisait plus souvent des bêtes - y compris d'horribles monstres - que des humains. Je m'y sentais pourtant à l'aise, et j'étais même souvent de bonne humeur, quand en entendant un bruit, je découvrais une biche ou un écureuil. J'aimais ce sentiment d'être seule au monde, enfin seule avec Nemo j'entends. Cette impression que j'avais, là-bas, perdue entre les arbres, que rien ni personne d'autres n'existaient, à part moi et lui... J'aimais beaucoup moins les villes. On y croisait toujours du monde, même dans les petits villages, il y avait cette certitude de croiser quelqu'un, de devoir lui parler... Ce n'était jamais moi qui parlais bien sûr, mais ça ne m'empêchait pas d'angoisser. Nemo aussi avait peur, au début, il avait peur qu'on se questionne en voyant deux gamins sans parents... mais avec le temps, il a semblé prendre confiance, et s'est mis à apprécier ces moments passés en ville... et plus il les appréciait, et plus je les détestais.
Cette fille, Rione, elle pourrait me montrer des coins tranquilles, loin de tout le monde. C'est une idée que j'apprécie, même si ça veut dire passé un peu plus de temps avec elle, puisqu'elle devra me les montrer. Les filles m'ont toujours moins fait peur que les garçons, alors l'idée ne me rebute pas trop, surtout que c'est pour la bonne cause. J'aimerai pouvoir me dire qu'ensuite, je pourrais emmener Nemo dans ces coins-là, et me sentir à nouveau seule avec lui, sereine... mais il s'éloigne de plus en plus, et il ne voudra sûrement pas s'isoler avec moi si les autres font une activité.
- D'accord, je veux bien que tu me les montres, je réponds.
Rione continue de me donner des explications, cette fois sur son pays d'origine. Je ne suis pas allé à l'école depuis de nombreuses années, je sais donc que j'ai des lacunes... et ça m'énerve un peu. Je suppose que tout le monde va me trouver stupide, à force, et je n'aime pas ça. Alors je ne pose pas plus de questions sur la géographie et acquiesce... avant de demander :
- Ton chez toi te manque ?
Je ne sais pas vraiment ce que je cherche dans cette réponse... peut-être à savoir si elle ressent la même chose que moi, comme si je cherchais une complémentarité, ou bien une façon de me convaincre que je ne suis pas folle... Nemo le dit parfois. Que je suis folle. Je déteste quand il dit ça, même s'il le dit sous le coup de la colère et qu'il s'excuse après à chaque fois, ça me blesse tellement. Peut-être parce que parfois, je me pose moi-même la question.
Mon humeur s'améliore un peu quand Rione me propose de monter sur le pégase. Je me sens un peu stressée, mais c'est un stress bien différent de la peur que je ressens la plupart du temps. C'est comme de l'excitation, quelque chose que je ne ressens que très rarement, et qui me plait. Mes joues se colorent de rouge, et un sourire étire mes lèvres quand elle affirme que le pégase - du nom de Alsvid - aime être monté. Je vais vraiment monté sur lui ? Je souris un peu plus quand le cheval hennit, et je me rends compte que c'est la première fois que je souris avec quelqu'un d'autre que Nemo. C'est étrange comme sensation, pas désagréable - même si une petite culpabilité se fait sentir - mais étrange.
- Comment on monte ? je demande avec un peu plus de hardiesse.

[naji2807]

Madeleine Dubois
14 ans, Née le 14 Février, 1m50, fille de Thanatos, Corbeau
Avec Serge, Un peu bizarre, Très gentille, A l'orée des bois avec Vincent



Le satyre avait une bonne mémoire. Pour raconter des histoires sans lire. Moi je ne connais pas d'histoires. Pas beaucoup. En tous cas. Je les oublie vite. Mon cerveau ne retient pas tout. Ou j'ai du mal à y retrouver les choses. Peut-être.
- Il avait une bonne mémoire.
Je parle au passé. Mais il n'est peut-être pas mort. Ou peut-être que si. Il n'est pas là aujourd'hui. En tous cas.
Je parle du bouclier. Vincent écoute. Il écoute bien. Vincent. Il ne coupe pas la parole. Je préfère ça. J'ai du mal sinon. A retrouver mes mots. Il faut bien les choisir. Ses mots. Pour que les gens comprennent. Vincent choisit bien ses mots. Je trouve. Il est clair. Et puis il parle français. C'est plus facile.
- Alors c'est la vérité. Sûrement. C'est une bonne chose ?
Je ne sais pas. A quoi servent ces objets ? C'est bien qu'ils soient là ? Ou pas bien ? Quand il y a des quêtes, il y a des morts. Parfois. Et les gens sont tristes. Souvent. Moi je ne sais pas. C'est normal de mourir. Ils partent avec mon père. Ils ont de la chance. De le voir. J'aimerai bien le revoir. Je crois. Mais ce n'est pas pour maintenant. Je le sais.
Les gens ont peur de la mort. Donc ils ont peu de mon père ? Il ne fait pas peur. Il est gentil. J'en suis sûre. C'est mon père. Pourquoi les autres ont peur ? La mort c'est la vie. C'est pareil. Ils n'ont pas peur de la vie.
Les morts vont revenir. C'est ce qu'a dit la fille. Vincent est d'accord avec moi. Il trouve que c'est bizarre. Les morts ne reviennent pas. C'est comme ça. Il parle de sens caché. Il dit "métaphoriquement". C'est comme "métaphore" ? J'aime pas ce mot. Je le comprends pas. Je comprends pas ce que les gens disent quand ils l'utilisent.
- ça veut dire quoi ? Métaphoriquement ?
J'espère que ce n'est pas pareil. Que "métaphore". Je n'aime pas. Comme "sens caché". Pourquoi il faut cacher le sens ? C'est déjà dur à trouver. Pourquoi le cacher ?
Le garçon s'est trompé. Le garçon à la casquette. Elle ne protège que du soleil. C'est déjà bien. Le soleil c'est chaud. Pas très agréable. Mais sa casquette est peut-être magique. La casquette du garçon. Ce serait bien. Pour lui. ça avait l'air important. Pour lui.
- Alors on lit dans mes pensées ?
Ce serait bien. Ce serait plus simple. Pas de "sens caché". Comme ça.

[naji2807]

Felix Johanson
17 ans, 13 Décembre, 1m95, Fils de Tyché, Chaton blanc
The Lucky One, Arrogant, Insouciant, Devant la Grande Maison avec Gloria



Ma mauvaise humeur - si mauvaise humeur il y a vraiment eu, parce qu'en réalité, l'avis des autres m'importent trop peu pour qu'il entache mon humeur - elle est effacée par Gloria, qui saute dans mes bras. Je la trouve mignonne, trop jeune pour moi bien sûr, mais mignonne quand même. Et surtout, elle sait m'écouter, elle n'oserait jamais douter de mes paroles ou les remettre en cause comme on l'a trop fait ce matin. Bon, c'est peut-être aussi dû au fait qu'elle a un béguin pour moi - arrêtons de se voiler la face, tout le monde l'a vu - mais ça la rend d'autant plus attachante ! Et puis, franchement, qui n'a jamais eu un petit crush sur moi ? Je suis sûr que ceux qui affirment n'avoir jamais eu même juste une petite envie se voilent la face. Et c'est bien dommage pour eux, parce que finalement, à part une trop grande différence d'âge, il n'y a pas grand chose qui me retienne...
Mais Gloria est une enfant, elle n'est pas encore en âge de penser à ce genre de choses - bien qu'à son âge, j'y pensais déjà, et même plus... C'est simplement qu'elle fait encore jeune, même dans son attitude, elle n'est pas prête pour ça, et c'est sans doute mieux ainsi, qu'elle reste dans son illusion de conte de fée. Les adultes critiquent allégrement les rêves des enfants, et je ne suis pas d'accord avec eux, à quoi sert l'enfance, sinon à rêver ?
Eh bien voilà, je n'avais qu'à demander, et je suis servi en potin et autres rumeurs. Je viens de la reposer, et Gloria me donne un avant un goût du journal qu'elle a écrit. J'aime bien le lire - même si la lecture n'a jamais été ma passion - parce qu'on y apprend toujours des choses croustillantes.
- Non, tu as bien raison, je n'ai pas eu le temps de lire ce matin, on m'a cruellement arraché des bras de mon amant, je soupire avec un air dramatique. Mais dis-moi, tu n'as pas chômé... voilà des choses intéressantes. Elias et Lucian tu dis ? Hmm pourquoi pas... mais je sens venir le couple monogame bien formel avec ces deux-là... s'il se passe vraiment quelque chose, je ne pourrais donc plus mettre Lucian dans mon lit, je réfléchis à voix haute.
Puis je souris plus largement en me refaisant mentalement la suite de son discours.
- Oh Zlay... ça ne m'étonne pas de lui. Des jumeaux tu dis ?
Mon sourire s'élargit, je n'ai jamais eu l'occasion de le faire avec des jumeaux... ça serait une expérience intéressante !
En poursuivant le fil de son monologue, je fronce les sourcils, étonné.
- Attends, tu as parlé de crise cardiaque ? Comment ça une crise cardiaque ?
Il ne me semblait pas avoir entendu que Karen était morte... Je n'étais pas bien concentré, mais quand même. Et puis, même si Nathan était en effet tendu ce matin, je pensais que c'était naturel pour un fils de Zeus - le tonnerre, tout ça tout ça.
Qu'elle est mignonne, vraiment. Je lui souris avec un peu plus de charme, et caresse doucement sa joue.
- Oh mais je n'en doute pas, et merci de me défendre, heureusement que tu es là.
Je fronce à nouveau les sourcils en essayant de me souvenir pourquoi Nathan était en colère ce matin...
- Franchement, je ne sais plus, je réponds en haussant les épaules, on a beaucoup discuté et il n'était peut-être d'accord avec rien... donc il est parti.
J'aurai pu le faire aussi, vexé qu'on ne m'ait pas écouté, mais je suis plus poli apparemment.

[naji2807]

Aucun soucis ne t'inquiète pas ^^

Oswald Gatling
15 ans, 10 Septembre, 1m77, Fils d’Erebe, Cocker
Solitaire, Pessimiste, Mélancolique, A l'entraînement avec George



Enfant du diable. Quand j'y pense, j'ai presque envie de retourner voir les religieuses pour leur dire qu'elle n'était pas si loin. Après tout, le Dieu des ténèbres... c'est pas si loin du diable, non ? On n'est pas sur Hadès, mais à peu de choses près, elles avaient vu juste.
George a pas l'air de comprendre, et sa réponse me fait hausser un sourcil. C'est comme cette façon de répondre ? Ok, je suis pas verser dans la grande politesse, mais c'est plus fort que moi, on m'a appris à ne pas répondre avec des "hein" ou je ne sais quelle autre interjection du même style. C'était un coup à se faire sermonner par la mère supérieure, et vraiment je n'avais pas envie de passer par là.
- Qu'est-ce que t'as pas compris ? Le mot diable ou le mot enfant ? je raille avec un peu de méchanceté.
Je ne suis pas à l'aise à faire la conversation avec quelqu'un, surtout que je suis en train d'apprécier cette conversation, et c'est pas très... normal ? Et puis, me souvenir qu'on me jugeait à cause de mon père, déjà à l'époque où je pensais être un enfant "normal", c'est pas vraiment le souvenir le plus agréable qui soit.
Ceci dit, je suis pas le seule à être jugé pour ça apparemment, après tout, être fille d'Eris, c'est peut-être pas beaucoup plus sympa. George me confirme que sa mère est pas très apprécié, et je pince les lèvres sans rien ajouté, pour ne pas en remettre une couche. Par contre, quand elle m'interroge sur mon "aura", je me renfrogne à nouveau. je sais pas trop de quoi elle parle, je sais que les gens sont déprimés quand ils sont à côté de moi, mais j'ai toujours mis ça sur le compte du fait que j'étais désagréable...
- J'en sais rien, c'est peut-être juste ma tête qui revient à personne, je réponds vaguement en haussant les épaules.
Elle poursuit sur l'idée que ça pourrait faire un bon pouvoir, et cette fois, je me renferme franchement, mon humeur se noircissant au passage.
- Un bon pouvoir ? De déprimer les gens ? Je crois qu'on voit pas les choses de la même façon.
J'apprécie pas particulièrement les gens, mais pas au point de vouloir les voir souffrir. Qui voudrait ça ? A part les psychopathes et autres tarés du genre.
Apparemment, je n'avais pas besoin de me sentir coupable d'avoir critiqué la mère de George, mais c'est plus fort que moi, je suis poli, donc je me contente de marmonner :
- Ouais, mais quand même.
On se fait alors réprimander par Achille, qui nous met la honte devant tout le monde. Super... Je déteste que tout le monde me regarde, et là, ça ne va pas louper. J'essaie de me recroqueviller un peu dans ma cape, tout en ne regardant que George ou Achille, pour éviter de me focaliser sur les autres. Il nous demande évidemment de jouer les cobayes, et propose alors un exercice que je trouve ridicule. Je le fais parce que je n'aime pas me faire remarquer que c'est déjà suffisant pour le moment, mais ça n'a vraiment aucun sens, et je ne garde pas l'équilibre longtemps.
Je pousse un soupir, agacé, et exprime franchement cette agacement, mais évidemment, l'instructeur a quelque chose à y redire. Mes joues sont cramoisies, et je me force à reprendre la position, luttant contre la honte et la colère combinées. Sa question ne me dit rien qui vaille, mais je n'ai pas le temps de répondre que je le vois se mettre en mouvement. Sidéré, je n'ai pas le temps de bouger, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, je me retrouve les fesses par terre, après qu'il m'ait frappé avec son épée en bois. Cette fois, la colère prend le dessus, et à peine termine-t-il ses explications que j'explose, toujours au sol :
- Alors d'une part, je n'ai jamais prétendu être un grand guerrier et, spoiler alerte, je ne veux pas en être un ! Et d'autre part, je vous signale que jamais je n'aurai la con... la bêtise de me foutre à cloche-pied devant un monstre ! je bouillonne.
Ma tête se tourne alors vers George, qui semble presque fanfaronner à côté de moi. Merci pour le soutien ! Je me relève aussi sec et époussette ma cape, pourtant à peine sale... elle aussi elle m'agace !

[Springbloom]

(Oui, je sais depuis le début que le médaillon de Maron est raté, mais flemme de le refaire dans l'immédiat)





LE CONSEIL DES SABOTS FENDUS
Bois de la Colonie | Enterrement de Tarquin | Avec Coram (Naji2807) et Hash Khashab (Springbloom)

Les nouvelles étaient mauvaises. La veille, Xylia, la dryade des fraises des bois, avait informé l'ensemble des Esprits de la Nature résidant dans les Bois de la Colonie qu'une menace planait dans l'air. Certains l'avaient immédiatement cru, ayant eux-mêmes ressenti cette vibration souterraine, comme elle. D'autres s'étaient montrés plus dubitatifs, gageant que son jeune âge et ses inquiétudes permanentes pour les demi-dieux de la Colonie avaient sans doute joués dans ses paranoïas nocturnes. Et, comme souvent depuis l'intégration de Grover Underwood au groupe, le conseil des Sabots Fendus étaient en désaccord vis-à-vis de la marche à suivre. Le plus jeune des satyres était d'avis de suivre la co-directrice des activités, Silène et Maron, les doyens des satyres, de laisser les choses couler jusqu'à ce qu'elle passe à autre chose. Ils avaient tout de même accepter de la laisser organiser une chasse aux monstres sur leur territoire, à la condition que tout revienne à la normale juste après, qu'ils puissent avoir une nuit paisible. Sauf que la nuit n'avait pas été paisible, et ce n'était nullement la faute de la demoiselle à la chevelure de feu.

Peu avant l'extinction du couvre-feu, la nouvelle était tombée : ils avaient perdu un des leurs. Tarquin, chargé de ce qui devait probablement être une de ses dernières missions de par son grand âge, n'était pas parvenu à regagner la Colonie. La demoiselle qui l'accompagnait, encore non-reconnue, avait franchi le portail du Camp en compagnie de deux autres demi-dieux appelés à la rescousse par le satyre. Mais pas lui. Aucun des trois sang-mêlé n'avait jugé bon d'informer le Conseil des Sabots Fendus de cette disparition, comme souvent, comme si les satyres n'étaient rien d'autres que des animateurs de quelques heures à leurs yeux, dont la vie les désintéressait sitôt qu'ils arrivaient à bon port.

Silène en faisait claquer ses sabots sur le sol en entrant dans la lumière de la clairière. Maron était déjà là, le visage aussi affable que lorsqu'il avait appris qu'il avait perdu son ami, bras croisés sur sa poitrine, bougon comme jamais. Appelés par les deux doyens, les satyres se rassemblaient petit à petit dans la clairière, chaque nouvelle tête s'inscrivant inconsciemment dans le cercle formé par l'assistance. Certains parmi eux, ceux qui s'étaient déjà alarmés la veille, étaient probablement déjà au courant de quels seraient les tenants et aboutissants de la réunion. D'autres, notamment Coram ou Hash, revêtait un sourire inapproprié à la situation. Silène avait l'habitude que le fils d'Hélia soit insouciant, moins que celui de Psamathée en fasse de même, surtout dans les Bois qu'il désertait habituellement. Le voir signifiait néanmoins que, enfin, l'essentiel des Esprits de la nature forestiers étaient rassemblés et qu'ils étaient fin prêts à commencer la cérémonie.

― « Mes chers amis Esprits », commença Silène, le plus éloquent des deux satyres qui présidaient la scène, ou, du moins, le moins enclin à céder à la colère dans les minutes qui suivraient. « Comme vous le savez, notre vie est inextricablement liée à celles des demi-dieux. Notre devoir ? Les protéger et les guider vers le chemin du succès. »

Le satyre à la barbichette grisonnante s'avançait sous la douce lumière de la clairière, son visage, austère, ne se prêtait pas au sourire, bien au contraire. On sentait qu'il y avait comme une forme de reproche dans ses dernières paroles, des non-dits qui ne franchiraient jamais ses lèvres. Qu'elle que fusse exactement sa relation aux demi-dieux, qu'il protégeait tout autant que ses comparses, il ne devait pas les porter autant dans leur coeur que Grover Underwood. Après tout, comme les plus anciens membres des Bois du Détroit de Long Island, il avait vécu une grande partie de sa vie sans eux.

― « Néanmoins, il ne s'agit pas de notre unique mission. Pan a un dessein bien plus grand pour chacun d'entre nous. Esprits de la Nature, elle nous a donné vie et chargé de la protéger du mal. » poursuivit-il, tournant sur ses sabots pour faire face à chacun des membres de l'assistance, leur rappeler la mission que le Dieu du monde sauvage leur avait confiée depuis sa disparition. « Et, lorsque notre existence s'achève, de la terre qui nous a donné vie nous retournons à la terre. Si nous sommes tous réunis ici, c'est parce que Tarquin, satyre émérite, protecteur de la flore et des sang-mêlé, a perdu la vie au combat. »

La nouvelle tomba. Certains le savaient peut-être déjà, d'autres l'ignoraient. Mais Tarquin, vieux satyres parmi les vieux satyres, nourrissait désormais le monde qui lui avait donné vie. Maron, quittant enfin son trône de chêne parcouru de lierre, s'en alla rejoindre son camarade. A son tour, il poursuivit l'éloge funèbre du satyre, contant sa vie, ses événements marquants et les exploits pour lesquels on se souviendrait du mentor et protecteur du monde sauvage. Les satyres et dryades écoutaient en silence, le regard rivé sur les membres du Conseil, ou bien vers le sol, dissimulant leur chagrin.

― « De la terre tu retournes à la terre. » énoncèrent les deux doyens, bientôt suivis par l'écho de l'assemblée.

Une minute de silence devait suivre pour l'assemblée. Une minute pour se souvenir d'un ami, d'un frère, d'un oncle, d'un père, d'un partenaire. L'existence des Esprits de la Nature était éphémère, fragile. Leur essence passagère, entièrement dédiée au monde sauvage. Les traces qu'ils laissaient, elles ne subsistaient que parce que leur mémoire était portée par ceux qui restaient. Par delà, il n'était plus que les plantes à laquelle le coeur décédé avait donné vie.

[ChapelierFou]

Je met le lien du dernier rp de Colin parce qu'il est un peu loin maintenant



Lemony Sugar

Fils d’Héphaïstos | 17ans | amnésie antérograde | piège | A la forge avec Colin



Je fais une petite référence parce que Colin en fait une, et immédiatement, il m'interroge, comme s'il m'interrogeait sur quelque chose que je venais de dire. Je cligne un instant des yeux, surpris. J'ai dit quelque chose que j'ai oublié? Mais quand on répond à quelque chose, on y répond directement, on ne me laisse pas le temps d'oublier. Quand on répond, je me souviens au moins que c'est une réponse, et que j'ai dit quelque chose, j'ai même une vague idée de ce que c'est normalement. Ou peut-être qu'il est très lent et qu'il a mis longtemps à me répondre et que du coup j'ai oublié le reste de la conversation. Mais c'est bizarre, non? Parce qu'on dirais vraiment que je viens de parler. Peut-être que je suis fatigué? Peut-être que si je travaille jour et nuit sans m'arrêter ma mémoire est pire, comme quand j'étais petit et que j'étais plus déconcentré que d'habitude à l'école parce que j'avais mal dormis. Je pense que ce serai logique que mon amnésie soit pire si je ne dors pas. Et en même temps, je ne sens ni mon corps ni mon esprit être fatigué, à part quelque courbatures, mais ce n'est pas étonnant. Bon, déjà, je vais répondre à sa question avant de l'oublier, déjà que j'oublie plus vite aujourd'hui, apparement.
-Je ne sais pas si je la connais, en fait je suis atteins d'amnésie antérograde.
Je ne lui ai pas déjà expliqué? Pourtant je dis toujours aux gens que j'ai une amnésie antérograde. Peut-être qu'il n'a pas écouté, ou alors il a une amnésie antérograde aussi? Je n'ai jamais rencontré quelqu’un comme moi avant! Enfin je crois. Pas quand j'étais petit en tout cas. Après, peut-être qu'il faut forcément se cogner la tête pour l'avoir, et plus on grandit, plus on a de chance de se cogner la tête, vu qu'on a eu plus d'opportunité.
-T'es comme moi?
Je ne sais plus pourquoi, mais au bout d'un moment dans la conversation, je me sens triste. Ça fait bizarre, de se sentir triste sans savoir pourquoi. Et ça fait un peu peur aussi. Parce que n'importe quoi aurait pu arriver pour que je me sente triste. Quelque chose de grave comme de pas grave. J'espère juste que personne n'est blessé, ou pire. Peut-être juste qu'il a été méchant ou maladroit avec moi. Ça me rend rarement réellement triste, parce que je sais que je suis différent, et c'est mon problème, pas le leur. D'ailleurs ce n'est un problème que dans la tête de certaines personnes, parce que en réalité, je peux globalement me débrouiller tout seul, tant que je peux poser mes questions si j'ai besoin. Mais parfois, quelqu'un dit juste la chose qu'il ne faut pas, et là ça fait quand même mal, même si j'aurais voulut que ça ne m'atteigne pas. C'est bizarre, parce que je sais ce que je vaux ou qui je suis, mais parfois les gens décident d'être très méchants juste comme ça, et il me font un peu douter, pendant une seconde, ils arrivent à me convaincre que je ne fais pas les choses assez bien, que ça devrait être différent. Ils faisaient déjà ça quand j'étais petit, et j'avais Maman pour me convaincre qu'ils ne savaient pas ce qu'ils disaient. Là, je suis un peu plus seul, physiquement, mais aussi dans la façon dont le monde est autour de moi. Je crois que je ne connais personne qui a mon expérience de la vie. Et c'est bien, parce que ça fait pleins de point de vu unique et ça rend le monde plus complexe et plus intéressant, mais parfois je crois que je n'aime pas trop ça. Ah. C'est pour ça que je n'aime pas être triste, toutes mes pensés sont comme couvertes de suie, elles ne sont pas comme d'habitude. Mais Maman disais qu'il fallait accepter d'être triste, parce que ça fais partit du processus de grandir et de changer, et j'aime bien savoir que je continu de grandir même si les choses m'échappent toujours un peu. Je n'ai pas à tout contrôler pour grandir, j'ai juste à avoir confiance dans le fait que ça va arriver en temps et en heure.
Il m'explique qui est sa mère, et je me dit que c'est logique qu'il la cherche ici si c'est ma sœur. Après, ça doit être une très grande sœur si elle a déjà un petit garçon comme ça. Il me parle et j'écris l'aventure que je suis sur le point de vivre tout en écoutant. Il s'arrête, comme s'il n'était pus sûr de lui.
-Un quoi? Ça aussi je vais l'écrire, parce que c'est quand même vachement plus pratique de savoir ce qu'on cherche quand on se lance dans une chasse au trésors.
Il n'est pas content quand je lui demande son nom, peut-être qu'il me l'a déjà dit, mais ce n'est pas ma faute si je ne l'ai pas retenu. Peut-être que je ne lui ai pas dit pour mon amnésie? Pourtant je le dis à chaque fois que je rencontre quelqu'un, pour éviter ce genre de problèmes. Je me dis donc que je vais lui redire au cas où:
-Je suis atteins d'amnésie antérograde, du coup ma mémoire à court terme ne fonctionne pas normalement, mon cerveau ne peut pas vraiment retenir les informations, pas de façon classique en tout cas. Quand les nouvelles choses restent longtemps, je retiens, comme la Colonie et le fait que je sois le fils d'un dieu, et qu'ici j'ai le droit de fabriquer des choses qui explosent.
Je renverse la tête en arrière pour rire quand il dit que je suis un peu sourd. Peut-être que je parles un peu fort sans m'en rendre compte.
-Non, je suis juste enthousiaste! On part à l'aventure!
Puis je répond quand il demande où on cherche.
-Soit ici, à la forge, soit le bungalow 9. C'est les endroits logiques. Si on trouve pas, on cherche dans les endroits pas logique, comme sous les cailloux. D'ailleurs il faudra que je cherche de façon logique aussi, et que je retienne ce que je cherche, sinon on ne vas vraiment pas s'en sortir. Je note donc dans mon carnet, sous ma note précédente:
"Maman de Colin = Ma soeur, on regarde si elle a laissé quelque chose"

[Amnesia-x]

Hello tout le monde ! ^^
Shinato et Naji, si ça ne vous dérange pas, j'incruste Valentin dans vos échanges mais si il y a souci, n'hésitez pas à me le dire



Karen n'est pas très douée pour la lutte mais je dois avouer qu'elle a du mérite et je sens qu'elle est volontaire. Je ne sais pas pourquoi soudainement elle décide de s'entraîner avec autant d'ardeur. Elle ne souhaite plus être en retrait et a décidé d'apprendre à se battre comme ça sur un coup de tête. En soit je trouve que c'est une excellente idée, par contre il va lui falloir du temps pour maîtriser ses mouvements car Karen est très maladroite mais je dois dire que ça m'amuse beaucoup de la voir autant acharnée. Plus d'une fois elle chute sur le sable mais à chaque fois elle se relève et rit de bon coeur. Je passe un agréable moment avec elle. Karen est un vrai rayon de soleil. Son rire m'enchante. Elle n'a pas besoin de nos dons d'Aphrodite pour charmer son entourage, son naturel et son sourire font le job.
Soudain une voix au loin se fait entendre, c'est Nathan qui appelle sa dulcinée. Je lui fais un signe amical. Le conseil réunissant les chefs de bungalows est donc terminé. Cela veut dire aussi que Nadya a fini probablement. ça me donnera une raison d'aller la rejoindre, elle ne pourra pas continuer à m'ignorer éternellement.
Karen me remercie pour mon aide et souhaite que je l'entraîne à nouveau demain. J'accepte volontier puis la regarde s'éloigner pour rejoindre Nathan. Je les observe se retrouver avec un léger pincement au coeur. J'aimerai avoir la même complicité que ces deux là. J'ai presque la même avec Nadya mais bon c'est un peu problématique et surtout il manque le côté romantique.
Ne voulant pas les épier plus longtemps, je pars rejoindre les arènes pour y retrouver Alek et profiter du fait qu'on ait été repéché pour bénéficier d'un entraînement particulier auprès d'Achille.
Néanmoins sur le chemin je suis stoppé par des pensionnaires du campement. Nous parlons de ce qui s'est passé ce matin au pavillon réfectoire et chacun d'entre nous donne son avis.
Au bout d'un certains temps je prends congé en leur rappelant que je dois rejoindre les autres pour m'entraîner avec Achille. Tandis que je pars à petite foulée, j'aperçois deux filles au loin, Nadya et Karen. J'arrête de courir et l'espace d'un instant je me demande si je devrais les rejoindre, Nadya ne pourrait pas m'ignorer en la présence de Karen. L'idée est tentante mais je préfère avoir une discution avec Nadya seul à seul. Je m'apprêtais à détourner mes pas pour emprunter un autre chemin qui me mènera tout pareil au lieu de rendez-vous donné par Achille quand je change d'avis et décide de les rejoindre. Evidemment je m'adresse directement à Nadya puisque j'ai déjà passé un moment avec Karen.
Je n'y vais pas par quatre chemins et d'un ton plus brutal que je ne l'aurais voulu, foutu orgueil qui me joue des tours, je m'adresse à Nadya.
- Alors ce conseil ? Intéressant ?
Mon regard se plante dans celui de Nadya qui semble surprise de me voir mais l'espace d'un instant je me rends compte qu'il y a quelque chose qui cloche dans l'expression des filles. Aurais-je interrompu une discussion problématique ? Fronçant les sourcils je les regarde tour à tour les questionnant toutes deux.
- Un souci ?

[naji2807]

Coram
Satyre, Fils d’Hélia, 28 ans, 1m67, PNJ
Courageux, Imprudent, Enjoué, Avec Hash au Pavillon-Réfectoire



Hash m'a suivi avec entrain finalement, et ça me fait sourire. J'ai réussi à lui remonter le moral apparemment, et je n'en suis pas peu fier. En fait, ça fait remonter mon propre moral, un peu en berne depuis que je passe du temps avec Oswald... Je ne sais pas vraiment si c'est son aura qui est en cause, ou bien le fait que je n'arrive pas à lui changer les idées, en tous cas, je suis fier de moi sur ce coup-là et ça me fait afficher un grand sourire au Conseil de sabots fendus.
Sourire qui, je l'admets, se flétrit un peu quand je constate que tous les autres tirent une tête de six pieds de long. Apparemment, les nouvelles sont moins bonnes que ce que j'espérais. Bien sûr, il se peut qu'ils annoncent quand même notre départ en quête - et je peux encore espérer que ce soit cette annonce qui donne une mine si grave à certains, qui ont peur pour leur vie - mais je commence à douter un peu. J'espère juste que l'annonce en question ne va pas réduire à néant mes efforts pour remonter le moral d'Hash, ni le refaire plonger dans ses idées noires. Bon d'accord, peut-être pas aussi noires que celles d'Oswald, mais quand même.
Silène prend la parole, et je fronce un peu les sourcils devant son air grave. En réalité, j'ai l'habitude que les autres soient plus sérieux que moi, mais tout de même. Le début semble plutôt habituel, mais quand il reprend la parole et qu'il évoque Pan, je comprends que la nouvelle est vraiment mauvaise. Et puis le couperet tombe, et à mon tour j'aborde une expression fermée. Même si Tarquin était âgé, la disparition de l'un des nôtres est toujours une épreuve difficile, et même moi je me trouve vite affecté.
Je n'aime pas penser à la mort, même si j'aime rêver d'aventure. La mort me fait peur, et je préfère ne pas y penser, plutôt que de me tourmenter avec elle. Alors chaque fois que j'apprends un décès, c'est pareil, c'est un choc, et c'est comme si mon esprit se fermait à l'idée, comme s'il essayait de la repousser au loin. Je sens que je grimace, écoutant l'éloge en détournant le regard. Et quand c'est à notre tour, je prononce les paroles tout bas, et sans y penser, comme si ça me coûtait et c'est vrai, ça me coûte.
Toute ma vie, j'ai évité les émotions négatives comme la peste. Pourquoi les vivre quand on peut simplement être heureux ? Alors j'ai hâte de me lever et de pouvoir partir. Je me tourne discrètement vers Hash et lui glisse :
- Finalement, je me suis trompé, je suis désolé.
J'espère qu'il ne perdra pas espoir pour autant.

[naji2807]

Aucun soucis pour moi et j'ai demandé à Shinato qui est dac aussi ^^ Du coup j'ai fait mon rp et je repasse la main à Shinato pour qu'il décide de comment il veut faire intervenir Karen !

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, Avec Karen et Valentin



Je m'inquiète vraiment pour Karen, et j'espère sincèrement pour elle qu'elle se trompe sur son état... D'un autre côté, un accident est vite arrivé, et je suis bien placée pour le savoir. Je n'ai jamais eu de problème de mon côté, parce que j'ai commencé à prendre la pilule dès mes premières règles, mais je sais que ça peut arriver, même avec la pilule, et je suis toujours très vigilante. Quand j'ai un retard de règles, je suis très attentive, et il m'est même déjà arrivé d'acheter un test de grossesse pour être sûre. Ce n'est pas que je ne veuille pas d'enfant, au contraire, et j'ai très envie d'en avoir, mais quand je serai prête, pas maintenant, pas de cette façon.
Karen n'a pas le temps de répondre à mes paroles réconfortantes, car une nouvelle fois se fait entendre. Je tourne la tête vers Valentin, confuse à l'idée qu'il ait entendu quelque chose. Mes derniers mots n'était pas très révélateurs, mais tout de même, c'est à Karen de parler de ce genre de choses, pas à moi. La surprise laisse la place à l'agacement, puis à la colère quand je me souviens que je suis fâchée contre lui.
Je me plante devant lui, protégeant un peu Karen dans mon dos, et ignorant la sorte de solitude qui semble soudain toucher Valentin. Karen est venu me voir parce qu'elle avait un problème "de filles", il n'a pas besoin d'être mis au courant. Et même si je veux bien admettre tout au fond de moi-même que sa seule question ne mérite pas ma colère, le ton sur lequel il m'a parlé dans un premier temps ne m'a pas plu du tout, et alimente ma colère.
- Ce ne sont pas tes affaires, c'est une discussion entre fille, j'affirme en croisant les bras, le regard dur.
Karen est déjà assez mal comme ça, pour qu'il ne vienne pas rajouter son grain de sel. J'ai bien vu son petit jeu avec elle et Nathan, et je ne veux pas lui donner plus de munitions. Nathan n'est pas au courant de l'inquiétude de Karen, Valentin n'a pas à la connaître avant lui.

[Shinato]

Karen Walker

Fille d'Harmonie / 15 ans / 1m65 / née le 1er Mai 2005 / avec Nadya et Valentin
Nadya a le don pour trouver les bons mots. Lorsqu'elle m'affirme que je pourrai rester à la Colonie, mon coeur se réchauffe un peu. Je ne connais pas encore toutes les us et coutumes de la Colonie et j'aurai potentiellement trouvé ça normal qu'ils ne veuillent pas d'une demi-déesse enceinte.
Me sentant plus rassurée, je m'apprête à partir à l'infirmerie quand une voix on ne peut plus familière se fait entendre. Je regarde Valentin s'approcher et je sens mes joues rougirent. Est-ce qu'il aurait entendu notre discussion? Mon coeur tambourine dans ma poitrine mais lorsqu'il nous demande s'il y a un souci, je souffle doucement. Ça va, il ne semble pas savoir de quoi nous parlions. Nadya se place entre moi et Valentin et lui répond avec ardeur. Je ne sais pas pourquoi une telle animosité règne entre les deux mais ça m'attriste légèrement de les voir comme ça.

- "Ça va Nadya, pas besoin d'être dur avec lui." dis-je d'abord à Nadya.

Je m'avance aux côtés de mon amie et offre un sourire au fils d'Aphrodite.

- "Tout va bien, ne t'inquiète pas. J'avais juste besoin d'une confidente pour un petit problème de fille." lui dis-je accompagné d'un petit clin d'oeil. "Tout va bien de ton côté? Tu as besoin de l'une de nous deux?" je lui demande amicalement.

[Amnesia-x]

Hello tout le monde !

Shinato et Naji, Merci à vous deux ^^ ça me fait tellement plaisir de pouvoir rp' à nouveau !



Avec Nadya et Karen
Bien vite la surprise se reflétant sur le visage de Nadya en m'apercevant fait place à de l'agacement. Il faut dire que le ton sur lequel je lui adresse la parole ne peut pas lui donner envie de me parler de façon amicale et puis tout le monde sait que Nadya est du genre impulsive et que si elle est furax elle n'a pas pour habitude de le cacher. Son regard est dur quand elle se plante devant moi et le ton de sa voix coléreux. Nadya riposte illico, fidèle à son tempérament tout feu tout flamme, tout en se postant devant Karen comme pour la protéger, mais de qui ? De moi ? C'est une blague ?
Elle me fait comprendre que c'est une discussion entre filles et que ça ne me regarde pas. Je la fusille du regard, qu'est ce que je déteste quand elle est comme ça. J'allais lui répondre vertement quand Karen s'interpose avec sa douceur légendaire pour dire à Nadya d'arrêter d'être dur avec moi. Je regarde Nadya et un léger sourire étire mes lèvres. Je glisse néanmoins doucement mais assez fort pour qu'elles m'entendent.
- La douceur n'est pas une de ces qualités première malheureusement....
Je suis content de la réplique de Karen. Je sais que c'est une attitude immature. En plus ce que je dis est faux car Nadya est plutôt du genre chaleureuse mais il fallait que je la pique. Je sais déjà que mon sourire va l'agacer mais c'est plus fort que moi, il fallait que je lui montre que son côté protecteur envers Karen vis à vis de moi n'avait aucun sens. D'ailleurs pourquoi réagit-elle comme ça ? …. Bon j'avoue que j'abuse un peu car au fond je sais très bien pourquoi Nadya réagit comme ça, mon comportement et mon orgueil ne vont pas arranger les choses entre nous si je ne change pas mais pourquoi vouloir la protéger ? De qui ? De quoi ? Car généralement le comportement de Nadya est démonstrateur. Mais et si j'avais tout faux ! Et si le comportement de Nadya cherchait à faire taire Karen car elles parlaient toutes les deux du mec sur lequel ma chère sœur aurait flashé ?
Karen me sourit et m'assure qu'il n'y a pas besoin de s'inquiéter, que tout va bien et que c'est réellement un problème de fille. Mais quel genre de problème pour leur donner un air si sérieux à toutes les deux ? Karen change de sujet pour me demander si j'ai besoin de l'une ou de l'autre et je me sens con car je ne peux pas avouer que j'ai vu Nadya et que c'est la raison de ma présence, cette dernière serait trop heureuse. Que répondre à notre douce Karen ?
- Non pas vraiment...C'est juste que je suis curieux de savoir ce qui s'est dit au conseil des délégués. Si il faut s'en inquiéter ou pas et vous voyant toutes les deux, je suis venu me renseigner. Je ne pensais pas m’immiscer dans une simple conversation de filles. Vous auriez du voir vos têtes ! Nathan aurait tiqué lui aussi, je vous assure !
Un léger rire traverse mes lèvres. Les filles sont parfois trop sérieuses. J'ajoute à la suite.
- Un conseil Karen, n'écoutes pas toujours ce que Nadya te dira, elle est beaucoup trop sérieuse ! Un peu de légèreté ne fait pas de mal !
J'adresse un clin d'oeil à Karen et jette un coup d'oeil à ma demi-soeur qui n'a pas l'air d'apprécier ma petite remarque.

[naji2807]

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, Avec Karen et Valentin



Evidemment Karen intervient... Mais je ne lui en veux pas, d'abord parce qu'elle ne cherche qu'à apaiser les tensions - même si, de mon côté, je préférerai les attiser et clairement m'énerver contre Valentin, qui passe son temps à me faire tourner en bourrique depuis que je suis revenue - mais aussi et surtout parce que c'est Karen, et que je ne pourrais sans doute jamais me mettre en colère contre elle. Alors je me contente de croiser les bras, et même si mon regard s'adoucit légèrement, je reste sur la défensive. Je ne sais pas pourquoi Valentin est venu mettre son nez dans notre conversation, mais elle ne le regarde pas, ça j'en suis certaine. Bien sûr, si Karen choisit de lui en parler, je la laisserai faire, mais je suppose qu'elle préférerait que Nathan soit au courant de ses doutes avant qui que ce soit d'autre, moi exceptée.
Evidemment, Valentin me pique quand même, alors je le fusille à nouveau du regard, mais décide de ne pas me remettre franchement en colère - ce qui m'en demande beaucoup - et me contente de répondre :
- Si tu la méritais, je saurais faire preuve de douceur.
En terminant cette phrase, je rougis et détourne le regard. Mince, il faut que l'ambiguïté entre nous s'arrête, ce n'est pas possible de continuer comme ça...
Karen interroge Valentin, et ça m'arrange, car même si je veux connaître ses intentions, je ne veux pas lui poser moi-même des questions, il aurait trop l'impression que je m'intéresse à lui. La première "excuse" - parce que pour moi c'en est forcément une - qu'il sort me fait faire la moue, mais la suite m'agace franchement. J'espère que Karen ne va pas à nouveau s'inquiéter pour Nathan !
Evidemment, il cherche à nouveau à me piquer, et cette fois, adieu les bonnes résolutions, ma colère flambe à nouveau, et je fusille Valentin du regard.
- Mais de quoi j'me mêle ?! Quelqu'un t'a demandé ton avis sur la question ? Il me semble que non, je poursuis sans lui laisser la possibilité de répondre. C'est moi que Karen est venue voir, donc pour une fois, sois gentil et garde ton opinion pour toi, parce que pour critiquer, il y a du monde, mais pour avoir une conversation posée, il n'y a plus personne !
Ok, j'avoue, la fin n'a aucun sens, c'est peut-être juste mon énervement de la veille qui remonte... mais tant pis, au moins c'est sorti.

[Shinato]

Karen Walker

Fille d'Harmonie / 15 ans / 1m65 / née le 1er Mai 2005 / avec Nadya et Valentin
Je n'aime pas les conflits et ce, quel qu'en soit la raison. Mais je les déteste encore plus quand ils concernent des personnes que j'aime. Alors quand je vois l'animosité dans le regard de mes amis, je me dis que je devrais peut-être intervenir avant qu'ils ne se crêpent vraiment le chignon. Que ce soit Valentin ou Nadya, les petites piques qu'ils se lancent m'attriste légèrement, surtout qu'elles ne sont pas vraies et que tous deux le savent très bien. J'écoute la réponse de Valentin et lorsqu'il m'adresse un clin d'oeil, Nadya élève soudainement la voix me faisant sursauter. Visiblement, elle n'a pas su réfréner sa colère et d'une certaine manière je peux la comprendre. Néanmoins...

- "Ça suffit !!!!" je crie.

Les regards de plusieurs pensionnaires se tournent vers nous et le rouge me monte aux oreilles. C'est certainement la première fois qu'ils m'entendent crier de la sorte donc je peux comprendre leur étonnement. Malgré ça, je garde mon attention sur mes deux camarades.

- "Pardon je ne voulais pas crier mais je n'aime pas vous voir ainsi. Je ne sais pas pourquoi vous êtes en colère l'un contre l'autre mais le fait est que ça m'attriste. J'ai déjà les sautes d'humeur de Nathan à gérer alors ne vous y mettez pas aussi s'il vous plaît." dis-je plus calmement.

Je leur prends alors une main à tous les deux.

- "C'est normal d'être en désaccord ou d'être énervé mais le mieux c'est d'en parler calmement alors, quand vous ne serez que tous les deux, prenez le temps qu'il faut pour vous réconcilier." je poursuis avec un franc sourire.

[Amnesia-x]

Avec Nadya et Karen
Comme je le pensais, ma petite remarque sur le fait que la douceur ne ferait pas parti des qualités premières chez Nadya, surtout en ce qui me concerne en ce moment, a fait mouche. Nadya me fusille du regard mais répond sans se fâcher. Sa phrase : « Si tu la méritais, je saurais faire preuve de douceur... » me fait sourire mais me laisse aussi perplexe car incontestablement je la mérite ! Comment ça se fait qu'on en est arrivé là ? On s'entendait si bien tous les deux. Qu'est ce qui cloche ?
Je ne renchéri pas et préfère répondre aux questions de Karen qui m'assure qu'il n'y a pas lieu de s'inquiéter sur la discussion qu'elles avaient et qui semblait sérieuse, apparemment pas tant que ça. Il n'est pas toujours facile de comprendre les filles, j'ai encore beaucoup à apprendre là-dessus. Je n'ai pas eu de mère ni de sœur pour me guider sur le sujet et puis il faut dire que dans mon milieu, les femmes pour la plupart sont superficielles. L'achat d'un bijou de luxe permet à beaucoup d'hommes de s'en sortir même si ils ont fauté ou à combler le vide dans lequel ils laissent leur épouse tandis qu'ils sont toujours à l’étranger pour leurs affaires et peu présent chez eux. Ici au camp, les filles ne sont pas du tout comme celles que j'ai pu rencontrer auparavant. Elles sont beaucoup plus complexe. A l'inverse mes demi-sœurs ressemblent assez aux filles que je côtoyais avant d'intégrer le camp définitivement. Elles ont beaucoup prit ce côté frivoles et superficiels de part notre mère Aphrodite mais quelques unes d'entre elles sont différentes. Nadya par exemple est trop à penser aux autres, trop romantique, fleur bleue, trop inquiète de tout... Elle est différente...
Je réponds donc à Karen par un mensonge en lui expliquant que je venais aux nouvelles suite au conseil qui a réunit les chefs des bungalows. Ce n'est pas complètement faux puisqu'il est vrai que j'aimerais savoir ce qui en résulte. Je suis toujours aussi dégoûté de ne pas avoir été choisi comme chef, j'aurais assisté à cette réunion et aurait été informé directement de ce qui se trame.
Je plaisante sur la tête qu'elles faisaient toutes les deux à mon arrivée, surtout pour me dire que ce n'était rien de grave et taquine à nouveau Nadya sur son côté trop sérieux en conseillant Karen de ne pas trop l'écouter car une chose est sûre c'est que Karen est aussi du genre à penser aux autres et s'inquiéter de tout. En fait elles se ressemblent beaucoup à un détail près c'est que Karen reste douce en toute circonstance et loyale... Nadya se fâche vite et pour la loyauté, je ne peux pas m'exprimer là-dessus... Je n'en ai pas le droit....
D'ailleurs bingo ! Autant elle a réussi à se contenir à ma première pique , autant là elle s'enflamme direct en me fusillant du regard.
Je l'écoute tout en fulminant intérieurement mais j'aurais tant à lui répondre ! Par contre je ne comprends pas ce qu'elle veut dire sur la fin de ses propos. J'allais répliquer quand Karen me stoppe dans mon élan. Je reste figé sur elle. Je n'ai pas souvent vu Karen crier, si elle le fait c'est qu'il y a une bonne raison. Je regrette de l'avoir mise mal et d'avoir été aussi immature. Karen n'aime pas les conflits, elle n'aime pas voir les gens se faire du mal. J'aurais dû arrêter de piquer bêtement Nadya, du moins pas devant Karen. Je sais combien elles s'apprécient tous les deux et je sais que Karen m'apprécie également. Cette situation devait être inconfortable pour elle. Karen est fragile et souhaite la paix dans le monde. Je glisse un œil sur Nadya et ressens son regret mais je pense qu'elle doit m'en vouloir d'être venu interférer dans leurs histoires de fille.
Karen s'excuse aussitôt d'avoir crié et comme j'aurais pu l'imaginer, elle comprend que quelque chose cloche entre nous deux et cela l'attriste. Quant à Nathan, je le connais suffisamment pour me douter que parfois il doit dépasser les bornes car son caractère n'est pas aussi doux et calme que celui de sa dulcinée. Nathan est fils de Zeus et a des responsabilités et un poids qui lui pèse sur les épaules et forcément il a des doutes plein la tête et doit refréner des pulsions qui le pousseraient à agir avec trop d'impulsivité ce qui n'est pas toujours le bon choix.
Avec sa tendresse à laquelle on est habitué, Karen nous prend la main à chacun et nous fait comprendre que si il y a un désaccord entre nous, il faudrait prendre le temps de le résoudre pour nous réconcilier. Elle nous sourit et on retrouve bien là la fille d'Harmonie. Mais Karen si tu savais ce qui me tourmente, je ne suis pas sûr que tu pourrais m'aider. Je lui rends son sourire mais le mien est navré par mon comportement. Je n'aime pas voir Karen dans cet état et encore moins si j'en suis fautif.
- Pardon Karen, je ne sais pas ce qui m'a prit, je n'aurais pas dû. J'ai déconné.
Je relève les yeux vers Nadya et reprends aussitôt.
- Nadya... On devrait stopper ce petit jeu, ça rime à rien et on vaut mieux que ça, non ?
Je ne sais pas comment elle va le prendre et est ce que je vais vraiment réussir à mettre tout ça de côté ? J'ai des doutes là dessus...

[naji2807]

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, Avec Karen et Valentin



D'accord, je n'aurai peut-être pas dû me mettre à crier... mais au moins, je n'ai rien jeter sur personne - c'est vrai que je n'avais aucun projectile en main, mais tout de même - et puis, c'est comme ça que je suis, j'exprime mes émotions telles qu'elles sont, sans prendre de pincette. Si je le faisais, j'aurai l'impression d'être fausse, de me brider. J'ai bien conscience que certaines personnes arrivent à s'exprimer calmement - Karen en est un parfait exemple, au moins la grande majorité du temps - mais je ne suis pas comme ça, et on ne changera pas. Valentin m'a mis en colère en agissant comme il l'a fait hier, surtout parce que je ne sais pas ce qui a pu le contrarier. En fait, si je lui en veux, ce n'est pas parce qu'il a été contrarié, mais parce qu'il ne me l'a pas dit. Il ne me fait pas assez confiance pour ça, en tous cas, c'est comme ça que je le prends, or je pensais que notre relation était tout autre...
Je m'en veux tout de même d'avoir fait crier Karen, je me doute qu'elle n'aime pas s'emporter. Je m'adoucis un peu, mais garde les bras croisés, pour montrer que même si ma voix est un peu redescendue, je suis toujours contrariée par la situation - d'autant que son intervention de M. je-veux-tout-savoir n'a rien arrangé.
- Je suis désolée Karen, je m'excuse auprès d'elle. Tu as raison, nous devrions en parler calmement.
Mais en me tournant vers Valentin, mon expression se durcit un peu. Je ne vais pas refaire une scène, et je ne veux pas me disputer avec lui - même calmement - devant Karen, mais je reste contrariée, et mes émotions ont beau être volcanique, il leur faut un certain temps pour redescendre.
- Je ne joue à rien, moi, je réponds en insistant sur ce dernier mot. Mais j'aimerai bien que ce "petit jeu" s'arrête en effet. Mais Karen a raison, on en parlera quand on sera seul à seul.

[Shinato]

Karen Walker

Fille d'Harmonie / 15 ans / 1m65 / née le 1er Mai 2005 / avec Nadya et Valentin
M'emporter est tellement rare que je peux compter sur les doigts d'une main les fois où c'est arrivé. Avant celle-ci, c'est Nathan qui en a fait les frais. Notamment quand il fonce tête baissée et qu'il ne veut pas écouter un traître mot de ce que je lui dis. Aujourd'hui, c'est Valentin et Nadya qui en pâtissent et ça ne me fait pas plaisir. Ils savent que je n'aime pas ça et s'excusent de m'avoir poussé à le faire. Généralement, c'est Nadya et Valentin qui tiennent le rôle de celui qui donne des conseils et je dois bien avouer me sentir toute drôle à l'idée de l'endosser. Mais comme dirait mon père, on apprend beaucoup des plus petits que soi.

- "J'accepte vos excuses et j'espère sincèrement que vous saurez résoudre ce malentendu." je leur réponds avec un doux sourire. "Sur ces bonnes paroles, je m'en vais à l'infirmerie... D'ailleurs, Valentin est-ce que tu pourrais m'accompagner? J'aimerai te poser une question en chemin."

[Amnesia-x]

Avec Nadya et Karen
Même si les propos de Nadya envers Karen montre qu'elle aimerait discuter avec moi dans le calme, je sens une certaine réticence dans le fait qu'elle garde les bras croisés. D'ailleurs quand elle me regarde, son regard change et se durcit, quelque part ça me blesse vraiment. Je braque mon regard sur le sien et la laisse parler. «  Elle ne joue à rien, elle » Elle ? Pourquoi moi je joue peut-être à un jeu ? Elle croit quoi ? Que ça m'amuse d'être dans cet état ! Pour une demi-sœur qui plus est ! On voit bien qu'elle n'éprouve pas la même chose que moi....
Je ne lui réponds même pas, c'est clair il faut que ça s'arrête ! Je continu à la fixer sans pouvoir rien répondre, je ne peux pas mêler Karen à tout ça. Je l'ai amer tout de même, Nadya n'a pas l'air de comprendre ce qui se passe. En même temps pourquoi je l'en blâmerai ?
Karen prend la parole et je détourne le regard de Nadya pour le poser sur cette dernière, mon regard se fait plus doux instantanément. J'aimerai rassurer Karen en lui disant qu'on va résoudre nos différents mais je mentirais car je ne sais pas comment résoudre ce qui me ronge de l'intérieur et qui m'empêche de retrouver une complicité qui me manque tant avec Nadya.
J'apprends que Karen se rend à l'infirmerie et je m'en demande la raison, aurais je trop poussé l'entraînement ce matin sur la plage ? Elle me demande de l'accompagner car elle aurait une question à me poser. Je me demande ce qu'elle veut me dire mais accepte aussitôt sa requête.
- Bien sûr que je t'accompagne et tu peux me poser toutes les questions que tu veux Karen.
Un sourire remplace mon inquiétude. Je lève les yeux sur Nadya. Elle va penser que je lui vole la vedette. Je l'ai dérangé dans sa discussion avec Karen et voilà que je lui soutire son amie pour partir avec elle.
- Nadya, on se voit après ?
Je suis sincère dans cette démarche et j'espère qu'elle acceptera. Je ne sais pas encore ce que je vais lui dire mais j'aimerais réussir à nous réconcilier.

[naji2807]

Nadya Espinoza
17 ans, 6 Avril, 1m58, Fille d’Aphrodite, Panthère Noire
Cheffe de Bungalow, Très émotive, Avec Karen et Valentin



Je suis honnête quand je m'excuse auprès de Karen, mais je le suis aussi en redevant plus dure quand je regarde à nouveau Valentin. Je sais qu'une partie de ma colère est due à de mauvaises raisons, mais elle est là quand même, et j'ai du mal à la retenir. Je sais que je suis blessée parce que les sentiments que j'ai pour lui ne sont pas corrects et qu'ils doivent s'arrêter, et qu'il ne m'aide pas de son côté. Il me regarde avec encore un peu de colère je crois, et j'en suis même sûre quand je le vois se tourner vers Karen. Il la regarde avec une telle douceur que j'en suis jalouse. J'aime Valentin, et j'aimerai que notre relation soit meilleure... mais on passe notre temps à nous disputer, et il faut que ça s'arrête.
Karen souhaite qu'il l'accompagne, et là encore, un pic de jalousie vient me toucher, mais je ne dis rien et le menton levé. Valentin accepte - évidemment - mais se tourne vers moi. Sa proposition me trouble un peu, et je me sens moins fâchée. J'acquiesce, car moi aussi, j'aimerai lui parler.
- D'accord, je serai sûrement sur la plage.
J'ai besoin de me reposer un peu, après cette mâtinée mouvementée, et j'aime bien m'assoir dans le sable, tremper mes pieds, ça me permet de penser un peu à autre chose qu'à ce qui me contrarie.

[Shinato]

Karen Walker

Fille d'Harmonie / 15 ans / 1m65 / née le 1er Mai 2005 / avec Valentin
Je suis contente que Nadya et Valentin accepte de discuter de ce qu'il se passe entre eux. Une partie de moi est curieuse de savoir le sujet de leur mésentente mais l'autre préfère ne pas se mêler de leur vie privée. Chacun a son jardin secret et je sais bien qu'il est très important de savoir le conserver. Seul Nathan est au courant de tout me concernant, tout comme je le suis. Nous n'avons aucun secret l'un pour l'autre et notre relation est principalement basée sur la communication. Néanmoins, depuis notre arrivée à la colonie, je sens qu'il a de plus en plus besoin de se retrouver avec lui-même... tout comme moi. Vivre dans ce nouvel univers nous en apprend beaucoup sur nous-même et nous nous posons tous les deux beaucoup de questions et, les réponses, nous devons les trouver seuls. Avant de partir à l'infirmerie avec Valentin, je serre fort Nadya dans mes bras et lui glisse doucement.

- "Souhaite-moi bonne chance."

Une fois seule avec Valentin, je me sens toute perplexe.

- "Si j'étais ta chérie, est-ce que ça te ferait du mal que je te cache quelque chose de très important?" je lui demande subitement, le regard dans le vide.

J'arrête de marcher pour lever les yeux sur mon amie.

- "J'ai pour habitude de tout dire à Nathan mais là, je ne sais pas vraiment quoi faire alors j'ai besoin de ton avis, en tant que garçon."

[Amnesia-x]

Avec Karen
Nadya accepte qu'on discute après, je hoche la tête pour lui montrer que j'apprécie. Est-ce que j'aurais le courage d'aborder le vrai sujet qui me préoccupe, la vrai raison du problème entre nous ? Je verrais cela au moment où je la retrouverais. C'est tellement délicat comme situation et surtout ça nous est interdit mais comment combattre ces pensées, je n'ai pas la réponse.
Karen serre Nadya dans ses bras, il y a tellement de tendresse chez elle. Nathan est chanceux, j'espère qu'il en est conscient. Notre douce fille d'harmonie me rejoint tandis que Nadya s'éloigne vers la plage. Nous prenons donc le chemin vers l'infirmerie. Je n'ai pas le temps de lui en demander la raison que Karen prend la parole et je dois avouer que ses propos sont très loin de ce que j'aurais imaginé. Je tourne illico la tête vers elle mais son regard est perdu dans le vide. Ses propos me font un drôle d'effet, le début de la phrase « Si j'étais ta chérie » me laisse songeur. J'ai des sentiments très fort pour Nadya, des sentiments qui vont au delà du raisonnable car je sais que ça ne nous est pas permis quand bien même Nadya penserait comme moi mais ils sont là bien réels. Il ne peut rien se passer entre nous et pourtant je le souhaiterais tellement fort alors évidemment j'adore Karen et je ne suis pas insensible à sa douceur, à son charme naturel. Si il n'y avait pas Nathan, j'aurai depuis longtemps tenté ma chance avec elle et j'en serais sûrement pas là dans ma relation avec Nadya mais Karen a Nathan et maintenant j'ai Nadya dans la tête. Mais imaginer un instant Karen comme ma chérie est assez perturbant mais le reste de ses propos me laisse encore plus perplexe. Je crois qu'il y a un problème et pas un petit à mon avis. Je suis tellement étonné par ses propos que je n'ai pas encore répondu. Karen s'arrête en même temps que moi pour me faire face. Elle ne sourit pas comme à son habitude, semble très sérieuse et m'inquiète. Je fronce les sourcils en l'observant.
- Qu'est ce qui se passe Karen ? Tu sais que tu peux tout me dire et surtout compter sur moi. Tu es importante à mes yeux, dis-moi ce qui ne va pas. Et pour répondre à ta première question, oui si j'avais la chance de t'avoir comme chérie, ça me ferait mal que tu me caches quelque chose, surtout si c'est très important et que ça te mets dans cet état. Alors vas-y dis-moi ?
Quelque part je peux comprendre que si elle a réellement un vrai problème, qu'elle hésite à en parler à Nathan car ce dernier est du genre trop impulsif. Ses réactions sont parfois trop directes, il ne prend pas assez le temps de la réflexion, on dirait tout le temps qu'il est sur le qui-vive.

[Shinato]

Karen Walker

Fille d'Harmonie / 15 ans / 1m65 / née le 1er Mai 2005 / avec Valentin
Le jour de notre rencontre, j'ai tout de suite su que je pouvais tout dire à Valentin, qu'il avait les épaules pour assumer le rôle de grand frère, que ce soit pour moi ou Nathan. Ces derniers temps, j'ai le besoin d'évacuer ce que j'ai sur le coeur et j'ai l'impression que cela me fait le plus grand bien de lui en parler.

- "Pour tout te dire, quand Nathan est venu me chercher tout à l'heure, il voulait quitter la Colonie pour me ramener chez moi. C'est là que Nadya est intervenu pour le raisonner. La nuit, Nathan me voit mourir. Il t'en a peut-être déjà parlé mais ce cauchemar récurrent laisse ses nerfs à vifs et c'est pourquoi il réagit de plus en plus à chaud. De mon côté, je rêve également..." dis-je, la gorge légèrement nouée par l'émotion.

Ne voulant pas pleurer de nouveau devant Valentin, je baisse le regard et m'efforce de retenir mes larmes.

- "Je rêve que je suis enceinte Valentin et mon propre corps réagit à ce rêve. C'est ce dont je parlais à Nadya avant que tu nous rejoignes et c'est pourquoi je me rends à l'infirmerie. Pour savoir si ce rêve est bel et bien réel." je poursuis.

Je relève les yeux, renifle un coup pour retenir mes émotions et offre un pale sourire à Valentin.

- "Je ne veux pas inquiéter Nathan avec mes problèmes. Tu comprends?"