Je me suis lancée dans un roman différent de ce que j'écris en général "Erotisme"
Alors soyez indulgent
Je tiens aussi à prévenir que des scènes assez dures qui risque de choquées
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 2 suite
Elle fait les cents pas en attendant son rendez-vous. Ses yeux fixent se chaussures, quand la porte derrière elle s'ouvre enfin...
- Entrée donc madame ?
- Wood, Jo-Anne Wood
- Bien madame Wood. Je suis désolé de vous avoir fait patienté, que puis-je pour vous ?
Intimidée par l’homme qui se tient en face d’elle, Jo-Anne se tortille sur sa chaise, les mains moites.
- J’ai postulé il y a un mois pour le poste de secrétaire. J’ai fait parvenir mon CV et ma lettre de motivation et une dame m’a contactée et m’a donné rendez-vous avec vous.
Will cherche les dits papiers, et parcours ceux-ci.
- Effectivement, je suis désolé, j’ai beaucoup de boulot, alors j’ai parfois la tête ailleurs. Alors, il est écrit que vous avez votre diplôme, blablabla.
Vous n’avez jamais travaillé avant ?
- J’ai eu quelques petits boulots parsis par là.
Elle se sent rougir, mal à l’aise, elle ne sait pas comment lui expliqué que son ex n’a jamais voulue qu’elle travaille, alors quand elle a décidé de quitté ce gros connard de Billy et de ce lancer dans la vie active, elle ne savait pas trop comment dire qu’à bientôt 30 ans le seul boulot qu’elle a fait c’est danseuses dans un club de streptease…
- Je vois. Donc résumons 30 ans diplômés, mais jamais travailler en tant que secrétaire. Pourquoi vouloir ce poste ?
- Je comprends, vos doutes et vos questions, mais laisser moi une petite chance de prouver que je peux être efficace.
Elle baissa les yeux, les hommes lui font peur depuis toutes petites…
Il se lève et se dirige vers la carafe d’eau qui est posée sur un buffet dans le fond de son bureau, il sert deux verres et en tend un à la jeune femme.
- Vous allez déjà commencer par vous détendre, tenez buvez un peu, ça vous fera du bien.
Il s’assoit sur le bord de son bureau, ce qui le rend encore plus grand et plus impressionnant, Jo englouti sa boisson d’une traite.
Il rit, et tapote sur son épaule.
- Bon, je vais vous prendre en essai 1 mois, Gladisse qui est la standardiste te donnera toutes les infos qu’elle a puisque tu vas alléger son boulot.
Demain, je veux que vous sois là à 8h, je ne tolère pas les retards sauf exception. En sortant, vous demanderez les dossiers n 125 et 146. Si tu fais l’affaire, je t’engagerais.
Il retourne à son bureau et lui invite à prendre congé. Jo- Anne se lève, et se dirige vers la porte.
William la jauge de haut en bas, c’est qu’elle est bien mignonne la demoiselle, longue chevelure rousse qui lui tombe dans le bas des reins, des yeux verts, presque transparents et une silhouette ni trop mince, ni trop grosse.
Elle se retourne et rougit et timidement, le salue et disparaît.
Après être passée à l’accueil, elle quitte le bâtiment et respire enfin.
Arrivé à sa voiture elle envoie un message à sa sœur fière d’avoir décrocher son premier boulot, même si ce n’est qu’un essaye elle fera tout ce qu’il faut pour réussir à l’avoir, tout ce qu’il faut pour ne pas retourner dans l’enfer qu’elle à connue depuis qu’elle est ado…
20 Mai 2005 « 15 ans plus tôt »
Jo-Anne rentre chez elle, sa mère complètement alcoolisée s’est encore une fois endormie sur la table de la cuisine. Elle dépose ses affaires dans l’entrée de l’appartement, retrousse ses manches et s’attaque au nettoyage et rangement du petit 4 pièces.
Elle c’est que si son beau-père rentre et que ce n'est pas nickel, elle aura encore droit aux coups de ceinture et ça l’ado n’en veut plus, elle a bien compris les leçons et fait-tout pour qu’il ne soit pas de raison de la battre…
Jo était une ado mal dans sa peau, mais s’accrochait à l’espoir que quand elle aura fini ses études, elle foutra le camp d’ici…
Après avoir tout astiqué, dépoussiérer, nettoyer. Elle a fait les lessives et après avoir étendu le séchoir sur pied, elle prépare le repas.
La clé tourne dans la porte, elle panique puis entend les éclats de rire de sa sœur, elle respire à nouveau et s’active.
- Hey Jo, pourquoi ne m’as-tu pas attendue ?
Isobel est la sœur jumelle de Jo, enfin elles ont le même âge, mais pas le même physique, ni le même caractère. Belle comme tout le monde la surnommait, était blonde, les yeux verrons, un œil bleu et l’autre vert. Elle est extravertie et aime dire ce qu’elle pense, même quand elle était plus petite elle se rebellait toujours contre Philipe leur beau-père en lui promettant qu’un jour elle le crèverait.
- C’est bon, j’ai fini. Par contre, il faut réveiller la vielle ou la mettre au lit avant qu’il rentre, sinon il va encore la frapper…
Les deux filles se tiennent de chaque côté de leur maman et la soulèvent légèrement, celle-ci fait un grognement, mais se laisse déplacer jusque dans la chambre parentale. Elles la déshabillent et la mettent sous la couette.
Une fois la tâche terminée, Belle s’occupe du repas et Jo dresse la table et comme des automates réglées comme des pendules, le dîner est servi juste à temps, quand Phil fait son entrée et s’installe à table sans dire mot.
Tous les trois mangent en silence, les deux ados, osent à peine respirer.
- Elle est où votre mère ?
- Elle ne se sentait pas bien, elle a pris un cachet et a été ce coucher. Dit Jo d’un ton apeuré
- Tu ne veux surtout pas me dire qu’elle sait encore bourrer la gueule toute la journée. Balance sèchement Philipe.
- Tu sais ce n'est pas facile pour elle, puis si tu la traitais un peu mieux… Rétorquas Isobel
Il tourna son regard vers sa droite, où était installée la petite blonde, celle-ci le défia du regard. La main de son beau-père se referma sur le couteau. Jo avait des gouttes de sueurs qui dégoulinaient sur son visage, qui était devenu tout pâle.
Belle avait vu le geste de son bourreau.
- Quoi ? Tu vas me planter ? Tu sais un jour arrivera, je te tuerai. Lança t’elle d’un air de défis.
- Sors de table Jo et va dans ta chambre.
Jo regarda sa sœur, d’un air inquiet, Isobel lui sourit et lui fait signe de la tête que ça allait aller. Elle savait qu’elle encaissait mieux les coups que sa jumelle.
Elle quitte la table, son corps tremble, arrivé dans sa chambre la porte à peine fermée, elle entendait sa sœur et son beau-père élever la voix, puis quelques secondes après, on entendait des claquements, puis plus rien… Jo, caché dans le placard, se cache le visage dans ses mains. Un bruit la fait sursauter, le clic de la poignée de porte avait tressauter.
- Belle ? c’est toi ?
Pas de réponse, elle se redresse, le cœur bat la chamade, elle ouvre le placard et tomba nez à nez avec son beau-père.
Il l’attrape par les cheveux, la jette sur son lit. Il la tourne sur le dos et se mit au-dessus d’elle. Jo a déjà été battu mainte et mainte fois, mais jamais il n’avait fait ce qui allait arriver…
Ce soir, la Jo-Anne était morte. À défaut de réussir à calmer Belle, il a décidé de s’en prendre à l’être qu’elle aimait le plus sur cette terre, sa sœur. Assise sur une chaise, Isobel, attacher supplie Philipe de ne rien faire à Jo, qu’elle resterait tranquille et qu’elle ferait tout ce qu’il veut.
Un regard noir transperce la petite rousse, d’un j’este vif il lui arrache son short, de honte elle cachet son sexe d’enfant, de ses mains, il lui attrapa les bras et les bloquent part dessus sa tête, il défit son jean, et sans ménagement il la viole, il répète le geste encore et encore, d’un dernier effort Jo regarde sa sœur, et lui dit qu’elle l’aime et qu’elle était désoler puis s’évanouie sous la douleur et la honte…
À suivre...