Correction : Le jeune paysan qui débarrassa le plancher

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Booknode96

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Correction : Le jeune paysan qui débarrassa le plancher

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Le jeune paysan qui débarrassa le plancher

Un jeune homme discutait avec son père un après midi comme les autres. C'étaient de banals paysans qui cultivaient leur terre, comme tous les autres villageois. Les temps étaient rudes, et tous ne pensaient qu'à récolter toutes les céréales qu'ils pouvaient pour gagner leur vie et passer l'hiver sans difficultés. Pourtant, ces deux là gloussaient et échangeaient des absurdités sur les femmes du village. Le fils confia à son père qu'il était tombé amoureux de la princesse du royaume, celle ci étant destinée à épouser un beau et courageux chevalier. Son père lui conseilla d'ouvrir son cœur à sa bien aimée, ce qu'il fit le soir même. Bien qu'il fut sûr qu'il n'avait aucune chance auprès d'elle, il resta confiant et s'introduisit dès la nuit tombée dans la chambre de la princesse qui se trouvait dans le donjon du vaste château. Elle dormait à poings fermés dans son large lit à draps soyeux. Il s'en approcha, faisant craquer le plancher. Le jeune homme prit le bras de la jeune fille et le secoua vivement. Elle se réveilla alors en sursaut et ne parvint pas à pousser le moindre son, terrorisée. Il se jeta alors sur elle et l'embrassa furtivement comme il avait vu les chevaliers le faire auparavant. La jeune fille le rejeta, partagée entre le dégoût et l'incrédulité. Elle le gifla et sans lui laisser le temps de riposter, elle se leva et le maîtrisa sur le lit. Elle lui chuchota alors à l'oreille : « Jeune paysan, qui que tu sois, tu as intérêt à me débarrasser le plancher rapidement avant que mes gardes que je m'en vais prévenir immédiatement ne débarquent ! ». Elle s'éclipsa alors de la chambre en laissant seul le jeune homme. Ayant mal compris les paroles de la jeune fille, il se mit aussitôt à arracher les planches qui formaient le plancher. Quelques instants plus tard, il avait déjà enlevé une bonne partie du sol et il entendit des bruits de pas dans le couloir qui jouxtait la chambre. Apparurent alors des gardes munis d'épées et d'armures, suivis de la jeune princesse. Effrayé, il se releva pour se précipiter vers la fenêtre encore ouverte mais trébucha sur des morceaux de bois qu'il venait d'enlever et tomba par la fenêtre. Les gardes s'en saisirent et le mirent en prison.

La morale de cette histoire est que l'amour peut rendre idiot.
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