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Une équipe technique de la voirie découvre 5 cadavres à Gravenchon, commune de Seine-Maritime, ensevelis deux mètres sous terre. Chose effroyable, leur crâne a été ouvert, leur cerveau prélevé ainsi que leurs yeux. La DPJ de Rouen n'ayant pas l'habitude de traiter ce genre d'affaire est aidée par le commissaire parisien Sharko. Parallèlement, Ludovic Senéchal, cadre lillois dans une administration française, est un vrai passionné de films anciens. Pour étoffer sa collection, il se rend à Liège acquérir des vieilles bobines filmatographiques qu'un jeune revend, son père venant de décéder. Après visionnage d'une pellicule, Ludovic est rendu inexplicablement aveugle. Un réflexe lui permet, néanmoins, de joindre par téléphone Lucie Hennebelle, inspecteur de police à Lille et ancienne relation personnelle. Très vite, ces deux affaires pourtant éloignées semblent tisser un lien étroit, un mystère bien complexe que le duo Sharko-Hennebelle va tenter de résoudre en parcourant plusieurs pays.
Il existait, sur cette planète, des individus suffisament tarés pour assassiner des gens et ensuite leur dévorer l'intérieur du crâne à la petite cuillère.
Le Syndrome [E] est mon premier roman de Franck Thilliez et je dois bien avouer que je n'ai pas été déçu. L'histoire commence sur les chapeaux de roue avec un passionné de cinéma qui déniche quelques vielles bobines et en visualisant l'une d'elles se retrouve aveugle. Ah oui, j'oubliais il a aussi un cercle blanc en haut de la bobine, ça ne vous fait pas penser à un excellent film d'horreur japonais, vous?
Et oui, moi aussi mais la comparaison s'arrête là! Et bien heureusement d'ailleurs. Pour la suite Franck Thilliez nous embarque dans un thriller époustouflant bourré de rebondissements en tous genres et de plus, excellemment documenté. Il y a énormément de recherches, que ce soit scientifique (les effets des images subliminales par exemple), historiques (les orphelinats) ou techniques (le cinéma depuis ses débuts). Cela ne fait qu'augmenter la puissance de ce roman en ancrant l'histoire dans notre réalité.
Ensuite, il y a les deux personnages principaux bien connus des fans de Thilliez:
- Lucie Hennebelle: jeune inspectrice à Lille, mère de famille célibataire, d'apparence fragile mais très efficace
- Franck Sharko: commissaire balaise, un vrai roc, bourru, ressorti d'un placard, schizophrène
Ces 2 flics ont au début chacun leur enquête mais très vite, elles vont se rejoindre et ils devront apprendre à travailler ensemble ce qui ne sera pas simple.
Le thriller est énorme, abominable par moments, mais sans longueurs. Le seul bémol serait éventuellement la romance qui s'installe peu à peu dans le récit mais pourquoi pas? En tous cas cela ne m'a pas du tout gâché mon plaisir.
Je ne vous dévoilerais rien de plus pour ne pas vous empêcher de découvrir ce roman mais sachez juste que la suite (et pas encore la fin) se passe dans GATACA qui sera sans nul doute l'une de mes prochaines lectures.
Au détriment du morbide et du sanglant, Thilliez nous offre un roman mystérieux, presque ésotérique arpentant les sentiers de la science fine, de la manipulation des masses et les tréfonds du cerveau au travers d'un syndrome entêtant. La violence et la mort sont au cœur de la bataille et pourtant, soigneusement emballées pour ne pas paraître grossières, jouant plus sur les mots et le mystère que sur les images chocs et le sang pour accrocher le lecteur... Cela donne un très bon rendu !
Le tout semblant bien attrayant, d'autant plus que le style de l'auteur est très fluide et moderne, manquant peut-être de personnalité. Mais arrivé sur les dernières pages, on se rend compte que le rythme se ralentit d'un coup, perdant l’intérêt de l'histoire, la lecture devenant presque pénible....
Pour finir, je dirais que l'histoire est originale et tient en haleine presque jusqu'à la fin. Très bon livre tout de même.
J’adore Thilliez. Sa plume acérée, précise, toujours ancrée dans les domaines médical, scientifique et psychologique, me fascine à chaque lecture. Et avec Syndrome E, il frappe fort.
D’un côté, on suit Lucie Hennebelle, enquêtrice marquée par ses propres blessures, confrontée à un phénomène aussi mystérieux qu’effrayant : un homme devient aveugle après avoir visionné un vieux film. Pas de cause physiologique apparente : c'est son psychisme qui aurait été impacté au point de produire une cécité...Mais comment ?
De l’autre, le charismatique commissaire Sharko découvre une scène d’horreur absolue : quatre cadavres, abattus avec une précision clinique. Le tueur a pris soin d’ôter la boîte crânienne, d’extraire les globes oculaires... et de décoller la peau de leurs visages avec la méticulosité d’un écorcheur, comme on pèle une orange.
Deux intrigues parallèles, deux atmosphères inquiétantes, qui finissent par converger dans une histoire aussi glauque que fascinante. Au cœur de cette plongée, des images subliminales insérées dans un film ancien, capables d’impacter directement le cerveau, sa plasticité, ses réponses émotionnelles. De là, le roman s'enfonce dans les entrailles de programmes secrets, d’expériences sordides menées par la CIA, de chercheurs prêts à franchir toutes les limites éthiques pour « comprendre » l’esprit humain.
En tant qu’étudiante en psychologie et en sciences cognitives, j’ai été happée par les thématiques abordées. Hystérie collective, neuromarketing, manipulation cérébrale, conditionnement, expérimentations extrêmes... Ce livre est un cauchemar scientifique éveillé. Il questionne les frontières de la recherche, de l’humain, de la morale. Jusqu’où peut-on aller au nom de la connaissance ? À quel moment l’homme devient-il le monstre qu’il étudie ?
C’est dérangeant, brillant, horrifique. Et tout bonnement captivant.
J'ai eu le sang glacé quant "aux orphelins Duplessis" (sachant qu'une bonne partie de cette fiction s'appuie sur des faits réels). Mon prochain Thilliez sera bien sûr la suite : Gataca !
Le chemin de Lucie et de Sharko se croise et s'entremêle. Deux personnages qui se ressemblent et qui sont totalement différents. J'ai beaucoup apprécié la complexité et le scénario de cette histoire.
Trop bien ! Juste le sujet de ce livre… et le fait que nos deux protagonistes se rencontrent enfin ! Il y a tout qui est merveilleux, le secret entier de tous les pays de tous les gens qui sont normalement des gens respecter…
Encore un tome brillamment réussi dans cette série, ça devient une habitude ! Petite originalité cette fois-ci, avec Sharko et Lucie on voyage en Egypte et au Canada, et ce n'est pas pour me déplaire ! Comme toujours avec Franck Thilliez on se retrouve dans une enquête palpitante qui nous guide vers un dénouement inattendu et surtout plein d'enseignements autour de l'histoire, des sciences et de la géopolitique. Hâte de lire le suivant !
Franck Thilliez frappe fort avec "Le Syndrome E", premier tome mettant en scène le duo d'enquêteurs Lucie Henebelle et Franck Sharko. Ce thriller plonge le lecteur dans une intrigue haletante, mêlant neurosciences, manipulations psychologiques et expérimentations secrètes.
Dès les premières pages, le roman captive par son atmosphère oppressante. Tout commence avec la découverte d’un mystérieux film des années 50 qui rend aveugle un spectateur. Ce point de départ, original et glaçant, entraîne Lucie Henebelle dans une enquête qui va la dépasser, et qui l’amènera à croiser la route du commissaire Franck Sharko, un enquêteur marqué par son passé et hanté par des hallucinations.
L’intrigue, brillamment construite, nous entraîne aux quatre coins du monde, révélant un complot sordide où science et barbarie se confondent. Thilliez excelle dans l’art du suspense en distillant des indices au fil des chapitres, tout en maintenant une tension constante. Les thèmes abordés, comme la violence inscrite dans le cerveau humain ou les dérives des expériences scientifiques, renforcent l’ambiance sombre et dérangeante du récit.
Les personnages sont un autre point fort du roman. Lucie, mère célibataire tiraillée entre son rôle de parent et son obsession pour l’enquête, et Sharko, un homme brisé mais tenace, forment un duo aussi improbable qu’efficace. Leur relation évolue au fil des pages, ajoutant une dimension humaine et émotive qui contraste avec la noirceur de l’histoire.
Avec Le Syndrome E, Thilliez propose un thriller palpitant, à la croisée du roman policier et du techno-thriller, où la frontière entre bien et mal devient floue. La fin, saisissante, donne une envie irrésistible de se jeter sur la suite, Gataca.
Première enquête menée en binôme pour Franck Sharko et Lucie Henebelle et ce fut une très bonne enquête !
Les évènements nous happe sans aucune difficulté et nous fait découvrir le syndrome E, un étrange syndrome qui semble intéresser des personnes peu recommandables...
Bien que certaines ficelles scénaristiques ne m'ont pas étonnées (Spoiler(cliquez pour révéler)la présence de la CIA notamment), j'ai été plusieurs fois surprise par d'autres (Spoiler(cliquez pour révéler)comme l'appartenance à la Légion étrangère des cinq individus retrouvés morts au début du récit ou encore l'utilisation des hystéries collectives pour amener à l'explication finale de du syndrome E).
L'épilogue m'a complètement scotchée, je ne m'attendais pas à une fin pareille ! Cela m'a encore plus donné envie de lire les autres tomes de Franck Sharko et de Lucie Henebelle.
Encore un très bon tome de la série! J'ai adoré découvrir la relation naissante entre Sharko et Hennebelle, duo de choc qui ne peut qu'être attachant ! L'intrigue est encore une fois complexe à souhait mais bien menée! Suspens et addictivité jusqu'aux dernières lignes... et quelle fin ! On ne peut qu'avoir hâte de lire la suite.
J'attendais ce tome avec impatience et je n'ai pas été déçue. Enfin la rencontre Sharko/Lucie. Elle se fait pratiquement à la moitié du roman mais que d'étincelles ! On sent de suite leur connivence, leur connexion tant au niveau caractère que charnel. L'enquête est certes complexe mais passionnante et captivante. Je l'ai lu d'une traite tellement j'étais immergée a 100%. Et cette fin mais whaaat !
Résumé
Début de l'intrigue
Une équipe technique de la voirie découvre 5 cadavres à Gravenchon, commune de Seine-Maritime, ensevelis deux mètres sous terre. Chose effroyable, leur crâne a été ouvert, leur cerveau prélevé ainsi que leurs yeux. La DPJ de Rouen n'ayant pas l'habitude de traiter ce genre d'affaire est aidée par le commissaire parisien Sharko. Parallèlement, Ludovic Senéchal, cadre lillois dans une administration française, est un vrai passionné de films anciens. Pour étoffer sa collection, il se rend à Liège acquérir des vieilles bobines filmatographiques qu'un jeune revend, son père venant de décéder. Après visionnage d'une pellicule, Ludovic est rendu inexplicablement aveugle. Un réflexe lui permet, néanmoins, de joindre par téléphone Lucie Hennebelle, inspecteur de police à Lille et ancienne relation personnelle. Très vite, ces deux affaires pourtant éloignées semblent tisser un lien étroit, un mystère bien complexe que le duo Sharko-Hennebelle va tenter de résoudre en parcourant plusieurs pays.
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