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Les travaux des hommes de génie, même poursuivis dans de fausses directions, ne manquent presque jamais de se révéler, en fin de compte, nettement bénéfique au genre humain.
Afficher en entierOh ! Vous, les étoiles, et les nuages, et la brise, que vous importent mes tourments ? Si vous avez vraiment pitié de moi, débarrassez-moi de mes souvenirs, de ma sensibilité, et laissez-moi sombrer dans le néant. Sinon, écartez-vous de moi, et laissez-moi seul dans mes ténèbres.
Afficher en entierApprenez donc, sinon par mes préceptes, du moins par mon exemple, combien il est redoutable d'acquérir certaines connaissances, et combien plus heureux que l'homme qui aspire à devenir plus grand que sa nature ne l'y destine, est celui qui s'imagine que sa ville natale est le pivot de l'univers.
Afficher en entierJ'entrevoyais encore d'autres possibilités. Provoquer l'apparition de fantômes et de démons était une chose que mes auteurs favoris disaient tout à fait réalisable. Évidemment mes incantations demeuraient sans effets, mais j'attribuais mes échecs plutôt à des erreurs dues à mon inexpérience qu'à un manque de savoir-faire ou à une carence dans les théories de mes éducateurs.
Afficher en entier« – Comment puis-je vous remercier, vous mon seul bienfaiteur ? De vos lèvres jaillissent les premières paroles de bonté qui me soient adressées. Je vous serai toujours reconnaissant. L'humanité dont vous faites preuve ence moment me garantit que ma rencontre avec mes amis sera une réussite.
« – Puis-je connaître leur nom et leur, adresse ?
« Je me tus. Ainsi donc, me dis-je, est venu le moment de me décider, celui qui me comblera de bonheur ou qui m'en privera pour toujours. J'essayai vainement de trouver la fermeté nécessaire pour lui répondre et cet effort anéantit toutes mes énergies.
Je tombai sur une chaise et me mis à sangloter. À cet instant, j'entendis les pas de mes jeunes protecteurs. Je n'avais plus une seule seconde à perdre. Je saisis la main du vieillard et criai :
« – Il est grand temps ! Sauvez-moi, protégez-moi ! C'est vous et votre famille, ces amis que je cherchais. Ne m'abandonnez pas alors que l'heure de mon épreuve vient de sonner !
Afficher en entier- Mon cher Frankenstein, je n'avais pas remarqué à quel point tu as mauvaise mine. Tu es si maigre, si pâle ! Comme si tu n'avais pas dormi depuis plusieurs nuits !
- Tu devines bien. J'ai été, ces temps-ci, tellement accaparé par mes travaux, que je ne me suis accordé aucun repos, comme tu vois. Mais j'espère en avoir terminé.
Je m'étais remis à trembler violemment. Il m'était impossible de faire allusion devant lui aux épisodes de la nuit.
Nous arrivâmes bientôt à l'université. Là, je frémis à la pensée que la créature que j'avais laissée chez moi s'y trouvait toujours, bien vivante, et circulant en liberté.
Afficher en entier"Les douces paroles d'Agathe, les sourires enjôleurs de la charmante Arabe, n'étaient pas pour moi. Les généreuses exhortation du vieil homme et les propos animés du cher Félix n'étaient pas davantage pour moi. Ah! La misérable, la pauvre épave que j'étais !"
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