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Commentaires de livres faits par Freelfe

Extraits de livres par Freelfe

Commentaires de livres appréciés par Freelfe

Extraits de livres appréciés par Freelfe

date : 10-04-2019
Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2019/04/mers-mortes-daurelie-wellenstein.html

Mers mortes est un roman d’Aurélie Wellenstein, publié par les Editions Scrinéo. Il coûte 17,90€ pour 368 pages.
Tout d’abord, abordons la couverture. J’ai mis beaucoup de temps à y voir le dauphin. L’ambiance y est aussi sombre que dans le livre.
Parler de ce livre ne sera pas chose aisée. Cela faisait très longtemps que je n’étais pas passée par autant d’émotions fortes avec une lecture !

Nous sommes donc sur la Terre, quelques années après notre ère. A cause de l’humain, la faune et la flore maritime ont disparu, entraînant la disparition des mers et par la même occasion, de la pluie. Cependant, des fantômes reviennent se venger des atrocités commises par l’humain lors de ce que l’autrice a appelé des marées. Seules quelques personnes ont la capacité de se protéger et de protéger les autres des marées et Oural en fait partie. Hors celui-ci se fait kidnapper et embarquer dans une quête impossible…

Oural est donc notre héros. C’est un personnage torturé par ce qu’il vit, par ce qu’il voit, par ce qu’il subit. Un peu agaçant, téméraire et courageux, il lui tient à cœur de sauver chaque vie humaine. C’est un personnage auquel on s’attache facilement.
En autre personnage important, il y a Bengale, le commanditaire de son enlèvement. Bengale est certainement le personnage le plus insaisissable de l’histoire. Durant toute l’histoire, je n’ai su sur quel pied danser avec ce personnage : Un fou ? Un homme bon ?
Il y a de nombreux personnages secondaires, tous aussi attachants les uns des autres. Tous sont torturés. Ils ont tous eu une vie malheureuse et subis des actes plus ou moins atroces. Aurélie Wellenstein nous dépeint la chute de la nature mais aussi celle de la société. Elle nous dépeint l’humanité dans ce qu’elle a de plus atroce, quand la loi du plus fort règne et que seul compte quelques jours de survie en plus.

Au centre du livre, un message écologique, une morale, une réflexion. L’autrice nous propose, tout d’abord assez subtilement, une réflexion sur nos actes, celle de l’humanité envers les animaux et la planète. Au travers de dialogues entre personnages, au travers des pensées d’Oural. Comme dans le livre les choses se sont produites, elle nous les dépeint avec toute la fatalité de la situation, les regrets et les remords.
Puis, viennent les cauchemars. Et là, le livre m’a bouleversé.

En effet, Oural fait des cauchemars mais nous n’en connaissons la teneur qu’au milieu du livre. Ces passages décrits par l’autrice m’ont tout simplement chamboulé. Les sentiments qu’elle donne aux animaux, leur souffrance… Tout cela donne des scènes dures à vivre et empreint d’un réalisme dur à supporter. Il m’est arrivé de devoir poser le livre un moment pour me ressaisir face à l’intensité de ses scènes. De ses vérités qui adviennent aujourd’hui sur notre planète.

La fin est à la hauteur de l’histoire. J’avais un peu peur de celle-ci car la quête paraissait insensée et je me demandais comment l’autrice allait conclure. Mais elle est dans la lignée et l’ambiance sombre du roman.

Que dire de cette histoire ? Ce livre est un coup de cœur, une de ses lectures qui m’a profondément marqué et dont je garderai une trace pendant longtemps. Mers mortes est un bijou à découvrir, qui dérange, sombre certes, mais qui nous confronte à une réalité que beaucoup de personne lambda refuse de voir.

Ma chronique ne peut dépeindre toutes les émotions qui m’ont parcouru et combien il m’est dur de sortir de cette histoire. Mais je vous recommande sincèrement ce livre, parce qu’il en vaut vraiment la peine.
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Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2019/03/neph-et-shea-tome-2-lexode-daline.html

L’exode est le second tome de la saga Neph et Shéa d’Aline Wheeler. Autoédité, ce roman de 388 pages coûte 18€.

Afin de permettre au plus grand nombre de lire la chronique, celle-ci ne contient pas de spoiler.

Nous retrouvons Neph, Shéa et leurs compagnons là où nous les avions laissés. Ayant enchaîné la lecture des deux tomes, je ne saurais vous dire la pertinence ou l’efficacité des rappels. Cependant, l’autrice met quelques pages au début de son livre afin de nous faire un résumé du premier tome.

Que dire de ce second tome ? J’ai beaucoup apprécié ma lecture. L’objet livre en lui-même est très agréable, même si je préférais la première couverture toute violette. Les pages sont bien remplies mais la police d’écriture est agréable. Ce second objet est dans la même lignée que le premier tome.

J’y ai trouvé moins de coquille. L’écriture me semble plus aboutie dans le style et son but. Paradoxalement peut-être, j’y ai trouvé aussi quelques longueurs.
Quant à l’histoire, elle avance bien. J’ai autant apprécié la relation qui se poursuit entre les personnages. J’ai trouvé l’avancée de l’histoire, toujours captivante. Celle-ci, dans la suite logique, devient nettement plus sombre.

De fait, l’évolution de l’histoire, des personnages et de l’écriture est en faveur de la qualité de la trilogie : le premier tome était une réussite, le second le surpasse.
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Ma chronique :https://freelfe.blogspot.com/2019/03/lily-20-equinoxe-de-printemps-demilie.html

Equinoxe de printemps est le premier tome de la série jeunesse Lily 2.0 d’Emilie Colline. Publiée par les Editions Caouanne et destiné à un lectorat plutôt jeune, ce petit livre à destination coûte 16,00€ pour 180 pages.

Tout d’abord, commençons par l’objet livre en lui-même, pour lequel j’ai eu un coup de cœur. Le livre est très agréable au toucher. Et visuellement, il est magnifique ! Le texte est illustré et stylisé, un peu à la manière d’un bullet journal. Quelques pages sont même en couleur ! La couverture est elle aussi magnifique. Bref, mention spécial à l’objet livre : il est splendide !

Lily est une jeune parisienne vivant à Montmartre. Elle nous livre ses péripéties aux allures magiques et fantastiques dans ce journal intime. Elle nous livre à quelques moments ses tourments de jeunes adolescentes avec des disputes amicales qui feront sourire les plus vieux. Lily est un personnage simple et attachant.

L’histoire que nous présente Emilie Colline est à la fois simple et travaillée. L’autrice nous propose une aventure relativement prévisible pour un lectorat plus âgée. Cela ne l’empêche pas d’être captivante ! Elle est bien menée, travaillée, avec des personnages attachants : tout est là pour passer un agréable moment lecture.
Ce qui rend ce livre différent, et qui m’a autant plus, ce sont les détails apportés autour de pratiques alternatives, connues de noms mais rarement au-delà des stéréotypes. Cela donne à l’histoire quelque-chose d’à la fois magique et réelle.

J’ai adoré l’ambiance du livre, le style simple et rafraichissant de l’autrice et de son personnage. Attention, simple n’est pas un défaut : c’est une simplicité travaillée, celle de ne pas vouloir trop en faire. Tout est dosé pour une histoire qui se lit très rapidement et par laquelle on est immédiatement captivée.

J’ai été surprise par ce livre. En le recevant, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Je l’ai lu dans les jours suivants et je l’ai dévoré ! Ce livre a été un coup de cœur, une très belle découverte ! C’est avec plaisir que je poursuivrais les aventures de Lily !
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Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2019/03/neph-et-shea-tome-1-la-fuite-daline.html

La fuite est le premier tome de la série Neph et Shéa d’Aline Wheeler. Un roman de fantasy Young Adult d’environ 340 pages, autoédité, et coûtant 16€.

Tout d’abord, arrêtons-nous sur l’objet livre. La couverture, d’un rare ton violet, m’a immédiatement séduite. J’ai vraiment eu un coup de cœur pour celle-ci. Ensuite, le livre comporte des pages épaisses, aérées, avec une police d’écriture agréable. Les chapitres sont simplement décorés. Le tout donne un objet très agréable à regarder et à tenir.

Nous sommes immédiatement embarqués dans l’histoire, alors que nous ne savons rien des personnages ni du monde dans lequel nous débarquons. Nous découvrons tour à tour Shéa et Neph, chacun dans sa fuite respective, que le hasard va réunir.
Shéa est une jeune femme assez sombre et difficilement abordable. Neph, quant à lui, a un côté que je qualifierai de maladroit, qui m’a séduit. Nos deux personnages sont en tout cas attachants, avec des personnalités très différentes.
Les personnages secondaires ne sont pas en restes et le quatuor qui finira par se former au cours du livre m’a énormément plu.

Comme je le disais, nous nous retrouvons embarqués immédiatement dans l’histoire. Nous découvrons donc au fur et à mesure l’univers que nous propose l’autrice. Un univers construit et qui nous réserve encore des surprises ! Parce qu’il est amené doucement et au fur et à mesure du livre, nous nous y intégrons très facilement. L’autrice nous livre avec parcimonie un univers très riche et travaillé, que j’ai eu plaisir à découvrir. Le livre s’adresse certes à des lecteurs plutôt Young Adult mais nous avons là un vrai univers de fantasy, avec différents peuples, ordres, castes…
L’histoire est ponctuée de péripéties et le livre se lit très facilement. Malgré quelques passages qui m’ont paru parfois un peu hésitants ou maladroits, avec des tournures pas toujours parfaites, ainsi que de petites coquilles dans la mise en page (absence de point, majuscule en trop ou en moins…), ce livre est rondement mené. Ces petites imperfections ne sont que le reflet d’un premier roman et bien que je les signale, elles n’ont aucunement pénalisé ma lecture que j’ai trouvée passionnante.

Alors certes, ce livre ne révolutionne pas le genre. Les habitués du style pourront prévoir beaucoup des rebondissements. Pour autant, l’ambiance et l’univers que nous propose l’autrice passe bien au-dessus d’une histoire un peu prévisible. J’ai pris grand plaisir à lire ce livre, à découvrir toute l’imagination de l’autrice et à suivre les péripéties de nos attachants personnages. C’est donc un livre qui reprend les codes mais qui fonctionne, qui est très plaisant à lire et dont le point fort réside dans l’univers, les personnages et les relations entre ceux-ci.

Conclusion

L’histoire est bien rythmée, l’univers riche et construit, les personnages travaillés. Ce livre comporte tous les ingrédients pour satisfaire un lectorat tourné vers la fantasy. J’ai été particulièrement charmée cette lecture que j’ai dévoré : le style est fluide, on est pris dans l’ambiance et on avance. Une excellente découverte que je recommande ! C’est avec plaisir que je me lance dans le second tome aussitôt celui-ci refermé.
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Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2019/02/les-royaumes-demoniaques-tome-1-la.html

La Roche des Âges est le premier tome des Royaumes démoniaques de Christopher Evrard. Un roman autoédité de dark fantasy de presque 400 pages coûtant 16.00 €

Tout d’abord, un point mérite d’être fait sur l’objet livre en lui-même. La couverture est sombre et peut-être pas des plus attrape l’œil mais je trouve que ce style a quelque-chose de peu fréquent (et correspond très bien à cette histoire). De plus, l’objet livre en lui-même est très attrayant : la couverture est douce et les pages sont aérées et très agréables à lire. D’autant plus que sont clairsemées des illustrations. Les chapitres, d’une cinquantaine de page chacun, comportent un petit alexandrin au départ. Il y aurait eu moyen, à mon humble avis, de les découper car, au sein d’un même chapitre, on alterne de point de vue. Ces changements sont marqués par des espacements et ceci permet de faire une pause (pour les gens qui, comme moi, n’aiment pas s’arrêter au milieu des chapitres).
Le tout fait que le livre est très aéré et très agréable à lire.

Nous découvrons donc le personnage principal : Ciwen, un héros peu commode auquel j’ai eu du mal à m’attacher. Aux premiers abords : bougon, rustre, du genre Je-fonce-dans-le-tas-je-tue-tout-le-monde-et-je-réfléchis-après… Forcément, pas la meilleure des premières impressions. Je vous rassure, il s’améliore. Cynique, d’un tempérament explosif, j’ai finis par m’attacher à ce personnage, à son histoire, à ses capacités, à ses mésaventures. A la fin de ce livre, je ne sais trop si Ciwen est véritablement ce qu’on appelle un « anti-héros » ou un héros. A l’instar des autres personnages secondaires qui ponctuent l’histoire, il y a peu de manichéisme dans cette histoire, ce qui ne la rend que mieux ! Ce que je retiens, c’est que Ciwen est le genre de personnage principal que je ne croise pas souvent au détour de mes lectures (mais je lis peu de Dark Fantasy aussi, il est vrai.)

J’ai mis un peu de temps à rentrer dans le livre. Un prologue abstrait et un premier chapitre assez laborieux : long, trop de détails à mon goût et avec beaucoup de rallonge. Ma première impression a donc été un style d’écriture assez lourd. Comme je le disais ci-dessus, j’y ai trouvé beaucoup de rallonges qui cassent le rythme et alourdissent les scènes. S’il y a des dialogues, ils sont bien moins nombreux que dans d’autres livres, Ciwen n’étant pas le personnage le plus causant. Un choix qui rend un récit plus long à lire (pas ennuyeux, juste qu’il y a beaucoup de lecture ^^) et nécessite une grande fluidité dans son écriture. D’où, à mon sens, les rallonges qui alourdissent le récit et en pénibilisent particulièrement le début, cassant le rythme. Ceci pourrait en rebuter plus d’un. Et cela serait dommage car j’ai beaucoup apprécié cette lecture, l’ambiance sombre et le monde construit par l’auteur.
Vous l’aurez donc compris : pour les lecteurs qui n’aiment pas les descriptions et les pages de narration, ce livre risque de ne pas vous convenir. Attention, je ne dis pas que ce livre manque d’action, loin de là. Celles-ci ponctuent l’histoire et le rythme est assez rapide. L’écriture de l’auteur est travaillée et cela se sent.

Heureusement, je suis parvenue à rentrer dans l’histoire. J’ai été surprise par la quête première, finalement assez facilement et surtout très rapidement atteinte. Le but du livre est ailleurs, mais pour le découvrir, il vous faudra le lire.

L’univers construit par l’auteur a su me captiver. Nous y retrouvons différents peuples, tous très bien construits et avec de petits détails personnalisés de l’auteur. L’intrigue est bien travaillée, attrayante et habilement dirigée.

De ma chronique, peut-être ne ressort-il pas exactement mon ressenti. Je peine en effet à mettre des mots sur celui-ci. L’expérience de cette lecture a été atypique. Comme je le disais un peu plus haut, Ciwen n’est pas un héros comme j’ai l’habitude de croiser. De fait, c’est un peu tout l’univers de l’auteur qui est, pour moi, inhabituel. Les codes sont empruntés à différents styles, le tout est mélangé et donne… quelque-chose de différent. Je ne saurais mettre de mot sur ce ressenti particulier. Je ne m’attendais pas à ça, c’est innovant. Ce premier tome est assez heurtant et nous interroge. Je sais que j’ai apprécié ma lecture mais peut-être ma chronique est-elle écrite trop à chaud pour définir clairement mon ressenti.

En conclusion

Si vous cherchez quelque-chose de différent, ce premier tome pourrait être votre réponse. Loin du traditionnel, la patte personnelle de l’auteur surprend. On y rentre dedans, ou pas. Il est cependant indéniable que malgré, selon moi, les rallonges par moment, l’auteur nous propose un récit travaillé et possède un imaginaire débordant ! Ce livre vaut le détour.
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Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2019/02/les-enfants-de-la-baleine-tome-1-4-dabi.html

Les enfants de la baleine est une série de manga comptant bientôt 12 tomes (le 12ème tome paraîtra en mars 2019) dessinée par Abi Umeda et publié par les Editions Glénat. Chaque tome coûte 6,90€ pour 192 pages.

Les enfants de la baleine se déroule dans un univers entre Science-Fiction et dystopie. A la lecture du quatrième tome, je ne sais pas encore vers quel style me tourner (mais est-ce vraiment important ?) Un premier tome qui pose les bases d’un univers prometteur et intrigant.

Nous suivons le personnage de Chakuro. Surnommé le destructeur à cause de sa continuelle maladresse, il est aussi atteint d’hypergraphie. Autrement dit, il se sent dans l’obligation de tout noter. C’est donc l’équivalent de son journal de bord que nous avons entre les mains dans lequel il nous relate son monde, ses rituels, et comment tout ceci va voler en éclat lors de la découverte d’un vaisseau à la dérive.

Alors que je suis à la lecture du quatrième tome quand je rédige cette chronique, je dois bien avouer que j’adore cette série de manga. Pourtant plutôt à destinée jeunesse / Young-Adult, j’ai tout d’abord été surprise par le déferlement de violence qui arrive progressivement (ce qui me fait dire que ce manga serait plutôt à proposer pour des adolescents : sous ses apparences tout gentil, il y a quand même pas mal de combat et de dessin assez violent). J’ai été séduite par cet univers mystérieux et je prends plaisir à en découvrir ses paradoxes et ses secrets à chaque tome.
Je me suis rapidement attachée au personnage de Chakuro et aux autres. Certains nous quittent malheureusement très rapidement et c’est sûrement ce qui contribue à l’intérêt de ce manga : Que va-t-il se passer ? Qui va survivre ? Où tout cela va-t-il mener ? Quels sont encore les secrets cachés ?

En conclusion

Les premiers tomes d’une série de manga captivante et passionnante. Un univers intrigant, bien construit et qui promet encore de belles surprises. Des personnages attachants et qui évoluent vite. Une histoire bien rythmée et captivante. Une fois lancée dans la lecture d’un tome, on n’en sort plus !

Je vous recommande donc cette série, que je destinerais plutôt à des adolescents assez âgés et à des jeunes adultes : même s’il n’y est pas question de sexe, je lui trouve quand même un côté assez violent qui pourrait heurter les plus jeunes et les plus sensibles.

Ps : Notez au passage les magnifiques couvertures de la série !
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date : 01-02-2019
Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2019/02/de-larmes-et-de-lumiere-dolivier-guy.html

De Larmes et de Lumière est un roman écrit par Olivier Guy et publié par les Editions Béatitudes. Ce livre de 320 pages coûte 17,80€. Ce roman nous emmène donc pendant la seconde guerre mondiale jusqu’à nos jours, pour une histoire tragique. Un livre qui me tentait énormément et qui n’a malheureusement pas été un succès.

Je n’irais pas par quatre chemins : j’en suis bien désolée mais je ne suis pas du tout rentrée dans l’histoire. L’auteur a une écriture très travaillée. On sent rapidement qu’on a entre les mains un livre documenté et soigné. Mon souci n’a donc pas été dans l’écriture mais dans ce qui était écrit. L’auteur nous présente de grandes et de longues pages de narration où l’histoire se retrouve noyée dans des détails qui n’ont pas d’importance pour le récit. Nous transmettre du savoir, oui. Il me semble cependant que la manière de le faire n’a pas été la bonne pour moi avec ce livre.

En toute transparence, je vous dirais que je n’ai pas finis le livre. J’ai laborieusement lu 130 pages avant d’abandonner. Nous y enchaînons des points de vue différents, ce qui pourrait rendre l’histoire attrayante. Ce n’est pas que l’histoire n’avance pas ou qu’elle n’est pas intéressante : c’est qu’elle se retrouve noyée sous des détails.

Je suis bien désolée de faire une chronique négative sur ce livre qui m’avait tant tenté.
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date : 26-01-2019
Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2019/01/vice-versames-de-muriel-rawolle.html

Vice Vers’Âmes est un one-shot publié par Muriel Rawolle en autoédition. Ce livre d’un peu moins de 350 pages, coûtant 19€ en grand format et 9,99€ en Kindle, est un grand format aux pages bien remplies.

L’histoire commence tout d’abord avec Samuel, un jeune adulte agaçant, sûr de lui-même et qui cherche constamment à assurer sa virilité et sa supériorité auprès de la gente féminine. Autant dire que dès les premières lignes, le ton est donné et l’impression pas très attrayante. Cependant, il est bien forcé d’évoluer quand il se retrouve propulsé au XIXe siècle. On découvre là un jeune homme plein de ressources, toujours sûr de lui-même certes, mais qui essaye sincèrement de changer la condition de la pauvre Clémence. De fait, j’ai finis par apprécier ce personnage et à me captiver pour ses aventures.
Clémence, quant à elle, est une jeune femme collée aux mœurs de l’époque mais atteinte du syndrome de Tourette. Si j’ai trouvé ce détail intéressant, je déplore cependant son trop peu d’apparition une fois arrivée au XXIe siècle. Point central quand elle est à son époque, ce syndrome disparaît presque totalement par la suite. J’aurais aimé, au contraire, en voir son développement et plus d’approfondissement (d’ailleurs, d’un point de vue scientifique, n’est-ce pas Samuel qui aurait dû se retrouver atteint de ces crises ? Mais ce n’est qu’un détail.) Le personnage de Clémence est très intéressant mais peu aussi un peu paraître timorée. Il faut dire que sa condition au XIX n’est pas enviable et elle ne sait rien de la gente masculine. J’ai elle aussi beaucoup apprécié son évolution, son épanouissement dans le monde actuel.

Qu’attendais-je de ce livre ? J’y attendais notamment une réflexion sur la condition féminine et masculine à deux époques différentes. Le syndrome de Tourette a été une agréable surprise : ce n’est pas tous les jours que l’on croise cette maladie dans les romans (Young-Adult d’autant plus). La réflexion quant à la condition féminine est en effet avancée mais de manière assez subtile, au travers des yeux de Samuel. L’autrice n’a pas eu pour but d’en faire toute une plaidoirie mais de l’amener au travers de l’ahurissement dans les yeux de Samuel.

De plus, l’autrice s’est extrêmement documentée pour écrire ce roman et cela se sent. Elle nous apporte des petits détails que j’ai trouvés très intéressant, notamment sur l’époque XIXe siècle. J’ai appris beaucoup de chose pendant ma lecture, sans gros paraphe de savoir mais là encore, apporté de manière fine, à l’aide de petites notes de page.

L’écriture est fluide et le langage très hétérogène. Il est en effet soutenu quand nous sommes avec Clémence et très familier avec Samuel (ce qui, de manière personnelle, m’agace profondément mais correspond bien au personnage). Le rythme de l’histoire est léger, le ton parfois humoristique. L’alternance des points de vue donne un rythme captivant au roman et nous invite à poursuivre notre lecture.

Conclusion

Voici donc un livre très documenté, fluide, léger mais qui amène néanmoins et finement, une réflexion sur différent aspect. J’ai beaucoup apprécié cette lecture. J’ai trouvé ce roman intéressant, travaillé et très appréciable.

Amateurs d’historiques, avec un poil de fantastique, je vous recommande ce livre.
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Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2019/01/comme-si-cetait-toi-de-mhairi-mcfarlane.html

Comme si c’était toi est un roman de Mhairi McFarlane, publié par les Editions Milady pour 8,20€. Cette romance fait 470 pages. J’ai découvert ce roman en audiolib.

Nous suivons aléatoirement le personnage d’Anna et de James. La première est une jeune femme qui manque de confiance en elle dès qu’il est question de son physique et de ses relations amoureuses. Le second est quelqu’un qui semble sûr de lui mais qui vit un passage difficile. Les deux jeunes gens se connaissent du lycée où James harcelait Anna. Celle-ci a réussi à se reconstruire mais les retrouvailles inattendues font vaciller son équilibre…

Bien que légère, cette romance aborde avec subtilité les dégâts et les séquelles du harcèlement scolaire. Anna a vécu une expérience traumatisante qui s’est répercutée sur toute sa vie.

L’histoire est assez simple et prévisible mais cependant agréable. Les personnages principaux d’Anna et de James sont très attachants. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Le tout donne une histoire plaisante, facile à lire et idéale pour un moment de détente.

Mon expérience audiolib : Il m’a fallu un petit temps pour m’habituer à la voix de Véra Pastrélie mais j’ai finalement finis par l’apprécier. Sa lecture est douce et fluide malgré quelques bugs dans l’enregistrement. J’ai apprécié les effets qu’elle met dans sa lecture et son interprétation de ce livre.

J’ai donc beaucoup apprécié cette lecture et cette histoire.
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Chronique : https://freelfe.blogspot.com/2019/01/maeve-regan-tome-1-rage-de-dents-de.html

Maeve Regan est une série de 5 tomes publiée par les Editions Milady. Ce premier tome, Rage de dent, compte un peu moins de 400 pages et coûte 7,60€. Un univers d’Urban Fantasy qui a conquis de nombreux lecteurs et qu’on me recommande depuis un moment. Verdict ?

Maeve est une héroïne au tempérament de feu. Têtue, bornée, elle entretient des relations chaotiques autour d’elle. C’est une héroïne à laquelle il m’a fallu du temps pour m’attacher. C’est quelqu’un qui repousse les autres. L’autrice l’a bien rendu par sa plume, au point que j’ai eu envie de refermer le bouquin, incapable de m’attacher à notre héroïne. Finalement, j’ai persévéré.

De fait, j’ai mis beaucoup de temps pour rentrer dans l’univers de Maeve. Celui-ci est pourtant très intriguant et avait tout pour me convaincre. Ce n’est pas que je ne suis pas convaincue, c’est (juste) que ce livre n’a pas été à la hauteur de mes attentes. Peut-être en avais-je trop ?
L’histoire est bien ficelée et se termine en cliffhanger. L’ambiance du livre est bien travaillée et l’univers promet de nous réserver de bonnes surprises. Ce livre a vraiment tout pour (me) plaire. Je donnerai donc sa chance au second tome, car je suis persuadée que cette série a vraiment quelque-chose à offrir même si je ressors un peu déçue de ce premier tome, bon malgré tout.

Conclusion

Un premier tome qui présente les fondations solides d’un univers qui promet d’être intéressant et intrigant. L’histoire est bien ficelée et prometteuse. L’héroïne est un peu agaçante mais on s’y attache.
J’ai hâte de voir ce que va donner la suite.
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Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2018/11/les-secrets-de-brune-lamie-parfaite-de.html

Les secrets de Brune : L’amie parfaite est une bande dessinée de Bruna Vieira et Lu Cafaggi. Publié aux Editions Sarbacane, cet album de 88 pages coûte 15,50€.

J’ai beaucoup apprécié les dessins ainsi que l’histoire de cet album. L’héroïne est très attachante, avec ses doutes et son manque de confiance en soi. Je m’y suis aussitôt attachée. Cependant, je suis restée un peu sur ma faim. J’ai trouvé l’album beaucoup trop court et je me suis vraiment demandé quel était le but, la morale de cette histoire. Peut-être qu’il y a cependant un second tome, ce qui expliquerait cette impression d’inaccomplissement ?

Une agréable lecture malgré tout, avec de très jolis dessins et une héroïne attachante.
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date : 16-11-2018
Ma chronique : https://freelfe.blogspot.com/2018/11/immortel-ad-vitam-de-cecile-pommereau.html


Immortel Ad Vitam est un one-shot de Cécile Pommereau. Publié par les Editions Noir d’Absinthe, ce roman mêlant fantastique et policier coûte 15,00€ pour 241 pages. Celles-ci sont aérées et la police de caractère est importante. Les pages se tournent donc rapidement pour une lecture rapide avec des chapitres courts.

Loin d’être mon genre de lecture au départ, ce livre m’a cependant attiré par sa couverture sombre et sa quatrième de couverture. Une ambiance sombre, ironique, un peu à la Tim Burton. Sitôt reçu, sitôt lu.
La première centaine de page passe toute seule : je suis emportée par le style fluide, sans fioriture de l’autrice. On avance droit au but. Le ton est donné : ironie, sarcasme, une ambiance policière, j’imagine. Nos deux personnages principaux sont attachants, l’alternance de leur point de vue permettant de mieux les saisir. J’ai beaucoup apprécié leur relation, que j’ai trouvée très touchante.

Puis, arrive la seconde partie. Passé la centaine de page, j’ai trouvé qu’il y avait une cassure dans le rythme. C’est à ce moment que j’ai totalement décroché du bouquin. Après une première partie sur les chapeaux de roue, nous voici plus tourné vers l’enquête et je n’y ai pas du tout trouvé mon compte.
Malgré tout, je suis parvenue jusque la fin. Je ne vais pas mentir : se fut laborieux. Je me suis ennuyée. C’est dommage parce que ça avait si bien commencé !

Conclusion

Un avis en demi-teinte avec une première partie géniale, bien rythmée. L’écriture est fluide, maîtrisée et les personnages sont attachants. Malheureusement, la seconde partie m’a totalement ennuyé et je n’y ai pas trouvé mon compte. Dommage.
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date : 09-10-2018
Ma chronique : http://freelfe.blogspot.com/2018/10/le-gardien-de-nos-freres-dariane-bois.html

Le gardien de nos frères est un roman d’Ariane Bois publié par les Editions Charleston. Un drame historique de 368 pages coutant 8,50€. Un livre qui ne se lit pas vite, aux pages bien remplies, émotionnellement chargé, très détaillé.

Ariane Bois a failli me perdre au début de son livre. D’un côté, nous avons la romancière, qui nous raconte une fiction sous fond historique. De l’autre, nous avons la journaliste, qui nous narre des détails véridiques. J’ai trouvé que le côté entre les deux ne se faisait pas très bien. Au départ, j’ai eu l’impression de lire un documentaire qu’on aurait mieux écrit. J’ai donc hésité à refermer ce livre. Et je serais passée à côté d’une lecture très marquante !

Au fur et à mesure que nous avançons, que nous découvrons la vie éprouvante de Simon, le calvaire de Léna. Nous nous attachons à ces personnages, à ce qu’ils vivent et à ce qu’ils ont vécu. Et l’écriture un peu brute et froide d’Ariane Bois rend ça magnifiquement bien et là où j’ai eu du mal au début, je l’ai trouvé parfaite par la suite. C’est brute et froid, à l’instar de ce moment de l’histoire. Pas de chichi ou de fioriture. Le côté « documentaire » devient moins présent, ou peut-être me suis-je habituée ?

Ce livre m’a beaucoup questionné. Ce qui est certainement le but du livre de cette autrice. Je ne connaissais pas du tout les évènements qu’elle nous raconte. Je ne parle pas de la seconde guerre, mais de l’après. On se questionne peu sur l’après en fait : que deviennent les enfants cachés une fois la guerre finie ?
Le portrait que nous dresse l’autrice est cruellement juste. D’un côté, une nécessité pour le peuple juif de récupérer ces enfants. De l’autre, des familles aimantes et honnêtes à qui on retire froidement et subitement un être qu’ils ont appris à aimer. Au milieu, des enfants battus, violés, par des gens qui n’ont fait que profiter d’une main d’œuvre gratuite et qui réclame de l’argent ! Et la religion catholique qui n’a pas le bon rôle non plus qui, dans un mouvement (ou une mascarade ?) de piété, refuse de laisser « redevenir juif » les enfants qu’elle a fait catholique.
Alors ont-ils bien fait, ces juifs survivants ? C’est la question avec laquelle je ressors. Leurs arguments sont louables, bienveillants et censées. Leurs intentions bonnes, clairement. Mais quand on voit la réalité ainsi exposée, certains de ces enfants enlevés à des foyers bons et aimants pour être placés dans un orphelinat (bon aussi mais ce n’est pas pareil.). Ça questionne, ça me questionne. L’autrice nous expose cela de manière neutre, sans donner son avis je trouve.

La découverte de ces évènements, l’absence de parti pris, les questionnements autour rendent se livre excellent, frappant, poignant. Un livre que je ne suis pas prêt d’oublier !
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Ma chronique : http://freelfe.blogspot.com/2018/10/ces-jours-qui-disparaissent-de-timothe.html

Ces jours qui disparaissent est une bande dessinée de Timothé Le Boucher publié par les Editions Glénat. Coûtant 22,50€, ce one-shot fait 190 pages.

L’auteur nous propose une histoire de double personnalité qui peut être tout à fait fantastique ou psychologique. Nous y suivons Lubin qui mène une vie tout à fait normal jusqu’à son corps soit occupé par un autre être…
Je me suis immédiatement attachée à Lubin et à son calvaire. J’ai été saisie par cette histoire, bouleversée par ce livre et son avancée. J’ai dévoré cet album, fascinée, attachée aux personnages mais aussi avec cette envie de savoir jusqu’où cela allait aller.

J’ai donc eu un petit coup de cœur pour cet album que je ne peux que vous recommander ! Une histoire captivante, saisissante, émouvante…
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Ma Chronique : http://freelfe.blogspot.com/2018/09/la-jeune-fille-sur-la-falaise-de.html

La jeune fille sur la falaise est paru aux Editions Charleston, collection Poche. Son prix est de 9,50 euros. La taille d’écriture est très agréable pour le lecteur. C’est un livre que l’on peut emporter facilement avec soi du fait de son format poche.


Grania vit avec son ami à New York. Des tensions dans son couple font qu’elle part réfléchir en Irlande où elle s’installe provisoirement chez ses parents. Sa rencontre avec une petite fille, Aurora, va bouleverser sa vie. Au fil de son séjour en Irlande, elle va découvrir le passé de sa famille et le lien qui relie celle-ci à celle d’Aurora.

Grania est une jeune artiste. Elle vit de ses sculptures. C’est une jeune femme qui tient à son indépendance. Son égoïsme et son caractère fier ne lui rendent pas la vie facile.

Aurora est une petite fille orpheline de mère. Elle est élevée par son père, Alexander, qui fait tout pour la rentre heureuse. Malgré cela, c’est une enfant en manque d’amour qui est marqué par la mort de sa mère.

Ce roman comprend deux histoires. Celle de la rencontre de Grania et d’Aurora, de leur amitié, qui se déroule de nos jours. Et celle des ancêtres de ces-dernières racontée par Aurora elle-même. Histoires qui sont liées comme sont liées les deux familles.

L’écriture de Lucinda RILEY est vraiment très agréable à lire. Elle a su rendre vivants et attachants ses personnages. On a du mal à lâcher ce roman dont le principal thème est l’amour avec un grand A, l’amour plus fort que tout.

Je recommande ce roman qui est vraiment très plaisant à lire. Idéal pour les vacances. Je ne connaissais pas l’auteur auparavant, mais cette lecture m’a donné envie de démarrer sa série Les sept sœurs, également chez Charleston.
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Ma chronique : http://freelfe.blogspot.com/2018/09/le-secret-de-lome-tome-1-le-secret-de.html

Le secret de Lomé est le premier tome de la nouvelle série du même nom d’Alexiane de Lys. Ce roman de fantastique-fantasy est publié par les Editions Michel Lafon. 380 pages aérées pour 15,95€.

Nous découvrons notre héroïne dès les premières pages : une fille agaçante et égocentrique, qu’on a envie de baffer histoire de lui remettre les idées en place. Autant dire que dans les premières pages, notre chère Lomé ne m’a pas plus ! Mais pas du tout. Alors qu’elle bascule dans un nouveau monde, somme toute pas accueillant du tout, violent, et où elle n’est clairement pas du bon côté, Lomé n’en fait qu’à sa tête. Sous l’idée d’une force de caractère et d’un courage, elle a juste un comportement irréfléchi, stupide, borné, idiot… Un entêtement de gamine immature qui l’entraîne évidemment dans les plus sombres aventures.
Bon, le portrait de Lomé n’est pas très appréciateur en ce début de chronique. Pourtant, il me semble être à l’image de l’héroïne à ce moment. C’est certainement l’une des choses qui m’a beaucoup plus dans ce livre : son évolution. On ne va pas se mentir : il lui reste quand même un petit côté agaçant malgré tout. Mais elle devient moins égocentrique et se révèle même courageuse, voire réfléchie. Mieux encore, elle se rend elle-même compte de son évolution et se tire un portrait sévère mais assez réaliste de qui elle était. C’est ce nouveau personnage que j’ai apprécié. Cette Lomé-là, on s’y attache. Et de voir son évolution rend le livre attrayant.
Elle n’est certes pas le seul personnage important mais afin de ne pas spoiler, je ne vous en dirais pas plus.

Evidemment, le personnage principal est important mais et le reste ?
L’univers que nous propose l’autrice est sombre et violent. C’est un nouveau monde mystérieux, qui mérite d’être découvert car il n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît. Avec peu de magie, nous sommes dans une sorte de société médiévale, archaïque et sectaire. D’un côté, les Torga, doté de l’Emprise, pouvoir magique peu développé dans ce premier tome. De l’autre, les autres, les esclaves, qui ne possèdent par ce pouvoir d’Emprise.
Le rythme du roman est effréné. L’autrice a une plume fluide et nous livre peu de détails de description. Il faut que ça avance. Il est vrai qu’il est dur de lâcher le roman une fois commencé : les pages aérées se tournent rapidement et les enchaînements de rebondissements se succédant, nous sommes totalement happés. Avantage certain d’une lecture captivante, j’ai cependant eu aussi l’envie de me poser à certains moments. D’avoir moins d’action, plus de narration, de description, de détail. Ce n’est pas que tout cela soit inexistant. C’est que ceci est sommaire et je n’ai pu m’empêcher d’être déçue par cela, de penser qu’avec un peu plus de temps, nous pourrions encore plus apprécier notre lecture sans avoir par moment l’impression d’une succession d’action.
Pour autant, nous ne manquons pas de détails. L’autrice, faisant choix de nous en donner peu, va à l’essentiel. Nous avons ce qu’il nous faut. Le livre se destine à un public de Young Adult et pas à un public d’amateur de fantasy à la Rothfuss par exemple. Forcément, les codes ne sont pas les mêmes. J’avais seulement trop d’attente je crois ^^

Pour autant, malgré ce petit point ci-dessus, j’ai passé une agréable lecture et j’ai pris un vrai plaisir à lire ce livre. J’ai eu du mal à le lâcher une fois lancée. Et j’ai regretté que le tome 2 ne soit pas encore sorti (et il va falloir patienter un peu, l’autrice m’ayant parlé d’Automne 2019…) Car la fin nous réserve encore de beaux rebondissements et surtout un choix… Mais je n’en dirais pas plus ! (Et l’autrice aurait pu encore plus nous torturer !)

Conclusion

Un livre de fantasy à destination d’un public Young Adult, très sympathique, rempli d’actions et de rebondissements (un peu trop ?). Une fois dedans, difficile de lâcher le bouquin : l’autrice sait nous captiver grâce à une écriture fluide, à une héroïne agaçante au départ mais à laquelle on s’attache, ainsi qu’à un univers complexe et une histoire bien construite.
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date : 18-09-2018
Ma chronique : http://freelfe.blogspot.com/2018/09/girlhood-de-cat-clarke.html

Girlhood de Cat Clarke est un roman de 350 pages, publié par les Editions Robert Laffon dans leur Collection R, en vente à 17,90€. Un livre que l’autrice, réputée pour ses drames et la noirceur de ses histoires, qualifie de plus optimiste que les autres. Surprenant, mais c’est bel et bien le cas.

Girlhood nous propose une ambiance lourde et pesante. Habituée au style de l’auteur, je crains le dénouement. Notre héroïne est attachante mais aussi agaçante, tout comme le sont ses amies. Quant à la nouvelle, je me suis immédiatement méfiée d’elle : que veut-elle ? Qui est-elle ?

De fait, j’ai dévoré ce roman du début à la fin. Mais cette fin m’a un peu déçue. Parce qu’elle est peut-être trop joyeuse ? Trop optimiste ? C’est très paradoxal alors que l’on « reproche » notamment à cette autrice ces horribles fins.

Un excellent roman, une nouvelle fois.
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Ma chronique : http://freelfe.blogspot.com/2018/07/le-passageur-tome-1-le-coq-et-lenfant.html

Le coq et l’enfant est le premier tome de la série Le Passageur d’Andoryss. Publié par les Editions Lynks, ce roman de 280 pages coûte 15,90€.

Tout d’abord, j’ai beaucoup apprécié l’objet livre en lui-même. Les pages sont aérées et agréablement présentées. Quant à la couverture, je la trouve effrayante mais j’aime beaucoup sa matière.

L’histoire commence immédiatement. On découvre le quotidien tristounet de Matéo, au moment où son don (sa malédiction ?) apparaît. Matéo est un adolescent perdu (il y a de quoi l’être !), attachant et courageux. J’ai beaucoup apprécié ce personnage tout comme j’ai beaucoup apprécié cette première aventure.
Nous sommes plongés dans la culture des roms et leurs croyances. Quant à l’histoire, contrairement à la couverture, je ne l’ai pas trouvé effrayante. J’ai beaucoup apprécié son rythme et son déroulement. Les personnages secondaires sont aussi attachants. Ce premier tome pose les bases d’un univers qui promet d’être intéressant et très riche.

Conclusion

Un bon premier tome, qui développe un univers riche, avec des personnages attachants et une histoire bien rythmée. Je recommande donc ce premier livre pour une lecture assez rapide et captivante.
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date : 28-07-2018
Ma chronique : http://freelfe.blogspot.com/2018/07/la-nuit-des-temps-de-rene-barjavel.html

La nuit des temps de René Barjavel est un classique que l’on m’a très souvent conseillé de lire. Je me suis donc lancé. La version poche est publiée par les Editions Pocket au prix de 7,50€ pour presque 400 pages.

C’est donc l’histoire d’une expédition polaire qui va faire la découverte incroyable d’une ancienne civilisation.

Ce livre est bien écrit, bien renseigné et très intéressant. L’histoire avec l’expédition polaire et les retombées médiatiques sont intéressantes car cela nous paraît très vrai : Ça pourrait se passer aujourd’hui ! On a même cette impression d’une histoire vraie de ce côté.

Mais ce que j’ai préféré, c’est vraiment l’histoire d’Eléa et la découverte de cette nouvelle civilisation. J’ai été transportée dans cet univers et j’aurais tellement voulu en apprendre davantage, passer encore du temps avec elle dans son univers ! Une civilisation particulière que j’aurais aimé connaître davantage. Et puis la fin…

Conclusion

C’est donc un livre que j’ai bien aimé, très bien écrit. Je l’ai trouvé un peu long à démarrer cependant. L’impression de vraie que dégage l’auteur est époustouflante. L’histoire de cette civilisation m’a conquise.
Un classique que je recommande à mon tour !
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date : 27-07-2018
Ma chronique : http://freelfe.blogspot.com/2018/07/tortues-linfini-de-john-green.html

Tortues à l’infini est le dernier roman de John Green. Publié par les Editions Gallimard Jeunesse, ce roman de 340 pages coûte 21,00€.

Je ne suis pas du toute une fan de cet auteur. J’ai tenté deux de ces livres sans jamais accrocher ni aux histoires, ni à la plume. J’ai cependant voulu lui redonner sa chance : ce n’est pas possible que tout le monde apprécie cet auteur… sauf moi ?
On dirait bien que si. Dès les premières pages, j’ai été rebuté par le style d’écriture et le personnage « étrange » d’Aza. On peut avoir une psychopathologie sans être bizarre, vous savez !
La centaine de page vaillamment atteinte, je suis allée voir la fin que je n’ai pas trouvée plus intéressante que le reste du bouquin lu en travers…

Alors ma chronique ne fera pas de mal à cet auteur largement apprécié et dont le succès n’est plus à refaire. Et je me sens un peu comme un petit mouton noir de ne pas apprécier cet auteur. Mais non, ce livre ne m’aura pas plus convaincu que les autres que j’ai déjà tenté de lire. Je lui aurais au moins redonné une chance ^^

Un livre que je ne recommande donc pas, que je n’ai pas apprécié du tout : lent, fade, sans intérêt, avec des personnages loufoques et bizarres. Je n’y ai pas du tout trouvé mon compte !
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date : 25-07-2018
Ma chronique : http://freelfe.blogspot.com/2018/07/orcam-tome-1-automne-de-laura-muller.html

Orcam est une série de fantasy autoéditée publié par Librinova et écrite par Laura Muller. Ce premier tome, Automne, fait 742 pages et coûte 25,90€.

Commençons par l’objet livre : la couverture est jolie sur l’écran mais pas d’excellente qualité une fois imprimée. C’est bien dommage car je la trouve très jolie ! Le livre est assez lourd : c’est qu’il compte plus de 700 pages et le papier est assez épais. Les pages sont bien remplies et ne se tournent pas si vite que ça : il y a de la lecture ! Malgré quelques coquilles de présentation (et d’orthographe ou de fautes de frappes), ce livre est visuellement très agréable à lire.

Nous nous retrouvons dans un univers de fantasy médiéval où nous suivons principalement les aventures de Lihanna, jeune adolescente intrépide, au caractère bien trempé, et de Liam, courageux mais avec lui aussi un caractère fort. Nos deux personnages principaux ont une relation entre « Je ne t’aime pas, moi non plus » et « Je t’aime, moi non plus » (si vous saisissez la différence ;) )
J’ai adoré ces deux personnages, même si le côté un peu adolescent m’a parfois agacé. Disons que la relation entre Lihanna et Liam m’a fait plus d’une fois lever les yeux au ciel. J’ai trouvé les qu’il/elle est sexy beaucoup trop récurent au début du livre, redondance très agaçante.
Pour autant, j’ai adoré la relation des deux personnages principaux et je me suis beaucoup attaché à eux !

De fait, excepté ce petit point d’agacement cité ci-dessus, j’ai adoré ce bouquin ! On émet toujours des doutes face à un livre autoédité. Mais n’en aillez pas pour celui-ci : j’ai trouvé l’écriture très agréable et fluide. L’univers proposé est travaillé et intéressant. Quant à l’intrigue, je l’ai trouvé bien menée et captivante. Certes, on y retrouve quelques longueurs, mais c’est toujours le risque avec un roman de cette taille. Pour autant, cela n’a pas non plus entravé ma lecture. Ce livre est rythmé par les intrigues, les rebondissements. Il est très agréable à lire et je le recommande avec plaisir !

Conclusion

Un livre autoédité bien écrit, bien mené, dans un univers de fantasy travaillé, avec des personnages attachants. J’ai adoré cette immersion dans l’univers de l’autrice et je me pencherais sur la suite avec plaisir !
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Ma chronique : http://freelfe.blogspot.fr/2018/05/the-vanishing-girl-tome-1-de-laura.html

The Vanishing Girl est le premier tome de la série éponyme de Laura Thalassa. Publié aux Editions Michel Lafon, ce roman de 360 pages coûte 15,95€.

Nous voici plongé dans un univers fantastique qui semble proche de nous. Suite à des manipulations génétiques (merci le gouvernement), Ember est dotée d’un don ou d’une malédiction : elle disparait 10 minutes au moment où elle s’endort. Alors qu’elle mène une vie « ordinaire » malgré tout, la voici qui se retrouve embarquée par le gouvernement. J’ai adoré ce personnage : sa répartie, son humour, son caractère bien trempé mais aussi sa détermination et ses émotions. Je me suis immédiatement attachée à elle.
Le second personnage principal est Caden, le beau et mystérieux Caden. Que penser de lui ? Est-il franc ? En tout cas, le duo qu’il forme avec Ember est génial ! Lui aussi est doté d’un sacré sens de la répartie et d’un sacré caractère. J’ai adoré découvrir ce personnage, ses faiblesses, qui il est derrière cette carapace de gros dur. Un vrai coup de cœur pour Caden ! Et un vrai coup de cœur pour ce duo ! Et un vrai coup de cœur pour le bouquin tout cours !

Dès les premières pages, j’ai été happée par le bouquin. Les pages sont très aérées et se tournent très rapidement. L’histoire commence sur les chapeaux de roue et le rythme du bouquin fait qu’on a beaucoup de mal à en décrocher. Nous découvrons les diverses machinations au fur et à mesure, sans vraiment savoir qui sont les gentils des méchants. Le duo Ember-Caden rend l’histoire d’autant plus attrayante que ces personnages sont vraiment bien construits.
Les situations s’enchaînent et le livre s’achève sur un beau cliffhanger. Beaucoup trop vite ! Il faut attendre le second tome désormais.

Conclusion

Vous l’aurez compris, j’ai littéralement dévoré ce livre. Je n’ai vraiment aucun reproche à lui faire : l’histoire est captivante et bien rythmée, l’univers proposé est intrigant et remplis de suspens, les personnages sont attachants et adorables. Que demandez de plus sinon la suite ?
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date : 08-05-2018
Ma chronique : http://freelfe.blogspot.fr/2018/05/les-legendes-de-lazee-tome-1-le.html

Le jongleur des lunes est le premier tome de la série Les légendes de l’Azée d’Ornella O., publié à compte auteur. Ce joli pavé de 517 pages coûte 18€. Les pages y sont cependant assez aérées mais je ne vous mentirais pas : il y a pas mal de lecture !

J’ai tout d’abord été attirée par l’ambiance qui se dégage de la quatrième de couverture. Et cette ambiance, je l’ai retrouvé tout le long du livre : une ambiance de poésie et de conte, que j’adore ! A cela, ce roman a totalement répondu à mes attentes ! Je l’ai trouvé très bien écrit, avec beaucoup de passage narratif. J’y ai trouvé quelques longueurs parfois, mais cela reste très personnel.

Je ne pourrais trop l’expliquer, mais j’ai mis un peu de temps à entrer dans l’histoire. Le personnage de Léo est un personnage auquel j’ai eu du mal à m’attacher, sans vraiment pouvoir l’expliquer. Et je me demande si je ne suis pas passée à côté de ma lecture. Peut-être n’ai-je pas lu ce livre au bon moment ?
Les personnages sont très bien construits et l’auteur parvient très bien à retranscrire leur sentiment. L’univers est très riche et bien construit. Le mot final est légèrement prévisible mais cela ne m’a pas pour autant déranger.

De fait, j’ai trouvé ce roman vraiment bien écrit et vraiment bien construit. J’ai passé un agréable moment lecture. Ce livre nous fait voyager et nous emporte loin de notre quotidien.
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Ma chronique : http://freelfe.blogspot.fr/2018/05/shades-of-magic-tome-1-shades-of-magic.html

Shades of Magic est le premier tome d’une trilogie publiée chez les Editions Lumen et écrite par V.E. Schwab. Cette belle petite brique de 500 pages coûte 15,00€.

Pour commencer, je ferais remarquer la qualité de l’objet livre. Les chapitres sont très joliment illustrés, les pages sont épaisses et aérés. La couverture est magnifique ! Au départ, c’est vraiment ce qui m’a attiré vers ce livre : la qualité de l’édition proposée, de l’objet.

Ensuite, vient l’univers de l’auteur. Nous sommes dans un roman de fantasy médiéval, avec un personnage central, Kell qui a la capacité rare de voyager au travers des mondes. Le personnage de Kell est assez froid je trouve, torturé, fidèle et courageux. C’est un personnage mystérieux, auquel on s’attache rapidement.
Le second personnage important du livre est Lila. Elle, c’est vraiment un personnage de caractère ! C’est une battante, avec un sacré caractère, tenace, forte et courageuse, un peu casse-pied aussi. Et sous cet aspect, on y décèle une certaine fragilité qui la rend vraiment attachante.

L’univers proposé est intéressant, intrigant. L’auteur sait le rendre accessible : il aurait largement pu le compliquer davantage ! Ce qui fait qu’on comprend très rapidement comment ça fonctionne. L’auteur l’amène vraiment bien et nous nous y intégrons sans difficulté.
J’ai trouvé le début du livre un peu longuet cependant. Je me demandais bien où est-ce que l’auteur allait nous emmener. Je trouve d’ailleurs que c’est un premier tome très introductif. Sans m’ennuyer, j’ai quand même trouvé que ça trainait à démarrer. Heureusement que j’étais attachée aux personnages et intriguée mine de rien.

Paradoxalement, je trouve que ce livre peut se suffire à lui-même. L’aventure se clôt bien et pourrait s’achever là même s’il reste énormément de matière à fournir et que je lirais la suite dans hésiter.

En conclusion :

Un premier tome très introductif, avec des personnages attachants et bien travaillés, une bonne plume et un univers captivant et intrigant, qui mérite d’être davantage développé. Sans être un coup de cœur, j’ai vraiment apprécié cette lecture et je la recommande aux lecteurs de l’imaginaire. L’objet livre est sublime et ça se lit très vite malgré le nombre de page !
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Ma chronique : http://freelfe.blogspot.fr/2018/05/le-lilas-ne-refleurit-quapres-un-hiver.html

Le Lilas ne refleurit qu’après un hiver rigoureux est paru aux Editions LEDUC.S, collection Charleston. Son prix est de 22,50 euros. La couverture est attirante et reflète le contenu du livre qui nous parle de trois femmes. La taille d’écriture est très agréable pour le lecteur. C’est un livre de bonne qualité.


L’histoire se déroule pendant la seconde guerre mondiale et durant les années qui suivent. Trois femmes issues d’horizons différents sont mises en scène. Trois femmes qui vont devoir survivre à cette guerre malgré sa cruauté et les souffrances endurées.

Caroline vit à New York et est issue d’un milieu bourgeois. Durant cette guerre sont objectif va être de venir en aide aux orphelins français. Puis après 1945, elle va prendre en charge les femmes revenues des camps de concentration. C’est une femme de cœur qui se bat pour aider les autres.
Au début de la guerre, Kasia est une jeune adolescente polonaise. Avec son caractère bien trempé et malgré les souffrances qu’elle va endurer, elle ne baissera jamais les bras.
Herta est un jeune médecin allemand. Son premier poste va être dans un camp de concentration réservé aux femmes. Déstabilisée au début par ce qu’on lui demande de faire, elle va très vite s’adapter. Elle est prête à tout pour montrer aux hommes qu’une femme peut être un aussi bon médecin qu’un homme.

Dans son roman, Martha Hall Kelly met en scène ces trois personnages. Chapitre après chapitre, elle nous fait vivre la guerre aux travers de leurs yeux. Elle aborde les sujets de la résistance, des camps de concentration, des expérimentations faites par les nazis sur les prisonnières. Elle n’oublie pas de parler de la générosité et du courage de certains mais aussi de la lâcheté d’autres. Elle nous parle aussi de l’après-guerre et des conséquences dramatiques pour ceux qui y ont survécu.

Je recommande fortement ce roman pour les sujets qui y sont traités et la qualité d’écriture de Martha Hall Kelly. Bravo pour ce premier roman.
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date : 22-04-2018
http://freelfe.blogspot.fr/2018/04/lucile-rhodes-tome-1-la-grande-porte-de.html

Lucile Rhodes est une trilogie de Jean-Claude Mouëza, publié aux Editions Oliane. Le premier tome, La grande porte de verre, est un roman coûtant 9,99€ en version Kindle et de 16,77€ en version poche pour 550 pages. Une bonne petite brique avec pas mal de lecture mais qui se lit assez rapidement malgré tout. Les pages sont aérées et la police de caractère assez grande pour un format poche.

Notre héroïne s’appelle Lucile, jeune fille issue des quartiers riches, qui va voir sa vie basculer du jour au lendemain. C’est une jeune fille de caractère, courageuse.

J’ai passé un très agréable moment en compagnie de ce livre que j’ai trainé pas mal de temps. J’ai beaucoup apprécié l’histoire, le rythme de celle-ci, les personnages, l’univers proposé et l’avancé de tout cela. Cependant, maintenant que ce livre est refermé depuis quelques jours, quelques éléments me dérangent un peu. L’impression d’un certain flou reste. Est-ce parce que j’ai mis du temps à le lire ? Peut-être bien. Mais j’ai trouvé certains éléments très improbables, notamment concernant le personnage très difficile à saisir de Frédérick (quel beau prénom =D) ou le personnage encore plus mystérieux de Jewel. Dans l’après-coup, c’est ce qui me reste : l’impression d’un fouillis et le fait de ne pas trop savoir à quoi tout cela a rimé… Mais comme je le dis, peut-être est-ce parce que j’ai étalé ma lecture sur plusieurs semaines… Ou parce qu’il s’agit d’un premier tome et que cela s’éclaircit par la suite ?

Ne vous méprenez pas cependant : malgré cette petite note négative ci-dessus, je ne retiens pas que ça du livre. J’ai vraiment apprécié ce livre, que j’ai plutôt lu comme un one-shot. Je trouve que ce livre se suffit largement à lui-même : pas de cliffhanger final, certes peut-être quelques questions sans réponse mais une conclusion qui me satisfait. Après, cela ne m’empêchera pas de lire la suite si j’en ai l’occasion.

En conclusion

Un livre de fantasy que j’ai beaucoup apprécié, bien écrit et avec une histoire qui avance bien. Les personnages sont bien construits, tout comme l’univers dans lequel nous entrons facilement. J’ai beaucoup apprécié cette lecture que je recommande aux amateurs d’imaginaire notamment.
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