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C'était un ouragan dans ma tête, une tornade d'images, d'idées, de souvenirs, de sensations, mais dominée par une pensée qui revenait tout le temps : Brice ne pouvait pas avoir fait ça. C'est mon frère, et je le connais mieux que personne.
Afficher en entierQuand Brice a franchi la porte, nos regards se sont croisés, et dans ses yeux il y avait comme un appel au secours. Et de la peur. Une peur effrayante, paralysante, qui l'empêchait de se débattre ou de crier comme il aurait dû le faire.
Afficher en entier"Le mal était fait, j'étais malheureux,"
"Nous sommes des frères. Des frères de sang."
Afficher en entier- Écoute, Martin, a poursuivi Papa, nous sommes aussi bouleversés que toi, mais...
Mais vous pensez qu’il l’a fait. Eh bien, pas moi, et je le prouverai...
Afficher en entierC'est fou ce que c'est violent d'avoir la police qui débarque chez soi, un soir, sans prévenir. On mène une vie tranquille, et la police, on ne la voit que sur le bas-côté de la route, avec des radars, ou pour vérifier qu'on a bien mis sa ceinture dans la voiture ! La vraie police, celle des enquêtes, des prisons et tout, c'est pour les bandits, pas pour nous ! Et là, j'ai entendu le vieux policier expliquer à André, au téléphone : " Il est soupçonné de cinq meurtres. " Brice a changé de couleur, et moi j'ai cru que j'allais vomir. Le policier a repassé le téléphone à papa qui a écouté quelques secondes et a fait ce qu'André lui a conseillé. Il est parti avec deux des flics et Brice. Avant, il a embrassé maman et lui a murmuré de ne pas s'inquiéter, que c'était une erreur ridicule et qu'ils seraient bientôt de retour.
Quand Brice à franchi la porte, nos regards se sont croisés, et dans ses yeux il y avait comme un appel au secours. Et de la peur. Une peur effrayante, paralysante, qui l'empêchait de se débattre ou de crier comme il aurait dû le faire.
L'un des policiers est resté. Il nous a annoncé qu'un collègue allait le rejoindre et qu'ils devaient fouiller la chambre de Brice. Maman était complètement perdue. Moi, je me suis rassis à ma place. J'avais compris que notre vie, ma vie, ne serait plus jamais la même.
Afficher en entier"Il y a un an, j'aurais été capable de dire qui j'était en quelques mots seulement : Martin Lemeunier, quatorze ans, en troisième, fils de Pierre -Neurochirurgien- et de Nadège -directrice artistique dans une agence de publicité-, frère de Brice, dix-neuf ans, en seconde année d'une école de cinéma, option réalisation. J'étais un adolescent ordinaire, plutôt gâté par la vie : j'avais des copains, un ami, une grande chambre dans une grande maison, j'était bon au collège, je jouais au tennis, j'allais au cinéma, à la montagne en hiver et à la mer en été. Douze mois plus tard, tous ces mots ont perdu pour moi leur signification...."
Une partie du Prologue
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