Commentaires de livres faits par Freyja13
Extraits de livres par Freyja13
Commentaires de livres appréciés par Freyja13
Extraits de livres appréciés par Freyja13
Dès son entrée sur scène, elle est huée par un public chauffé par ce goujat de Gou Sheng.
On lance des chaussures, je m'en prends trois sur la tête. Qin An, le secrétaire du Parti du village, aussi.
Il s'énerve: "c'est le chaos, il faut appeler oncle Tianyi! Yinsheng, me demande-t-il, va le chercher avec le directeur de la troupe!"
Nous fonçons chez lui.
— Maman.
— C’est son regard, sans doute. Tout passe par le regard. Quand on est homo, il suffit d’observer un type dans les yeux pour savoir s’il l’est lui aussi. Ça ne marche pas à tous les coups, mais presque. On appelle ça le radar gay, je crois.
» Toi aussi, finalement, tu es un célibataire endurci. Comme moi ! On l’est de manière différente, c’est tout. Mais dans le fond, on veut la même chose : baiser. Rien d’autre ne nous intéresse. Toi tu veux le faire en maintenant les apparences, et moi en me sentant pute. À part ça, on est les mêmes.
— Alors, tu aimes la vue ? Toi, t’es plutôt pas mal. Un peu tatoué. Mais bon, on va faire avec. C’est quoi ton nom, beau gosse ?
Parce que du coup, peut-être que ça me remuerait plus autant les tripes de le voir.
Never Let Me Down Again
Il s’interrompit une seconde avant de reprendre :
— Comment se fait-il qu’un vampire et un jeune loup se soient associés à ces monstres ?
Le couple échangea un regard gêné.
— Il se trouve, avoua Simon en se grattant le cuir chevelu, qu’avant d’être mordu, j’étais l’un d’entre eux.
Il fit une pause pour tenter de trouver une position plus confortable.
― Vous vous bercez d’illusions depuis trop longtemps, reprit-il. Le bien-manger, le bien-vivre. Des concepts à la con pour faire croire aux gens qu’ils ont encore une chance de s’en sortir. La vérité c’est qu’ils sont foutus. On est tous déjà morts.
Avant de partir, je poste un petit tweet pour rassurer mes fans :
Princesse Charlotte de Galles [officiel]
Au programme ce soir, le Gala de L.A. ! L’occasion de porter cette magnifique robe Coco Chanel pour la bonne cause. Faites un don @WWF vous aussi, sauvez des vies.
#Protect #Save #Love
Lorsque la limousine s’approche du tapis rouge, je suis déjà pompette d’avoir bu une bonne partie de la bouteille de champagne qui se trouvait dans la voiture. Cadeau de Joshua Ferguson pour « les sœurs d’Angleterre »."
— Un peu comme le Père Noël. Sans les rennes.
— Votre Altesse, je crois que vous ne mesurez pas l’importance de ce que vous représentez pour vos sujets, et pour la planète entière.
— Peut-être que si je ne rentrais pas, ils réaliseraient qu’ils n’ont pas vraiment besoin de moi, et de ce faste désuet.
La secrétaire de Vanina refusa de rendre les armes.
— Vous vous trompez, Altesse. En chaque homme sommeille un crapaud qui s’ignore, en chaque femme une belle au bois dormant. Tout le monde aime les histoires de princesses. Surtout quand elles finissent bien."
Elle a osé la poser cette question qui nous taraude tous depuis le départ. Moi, je l'observe, mon mec, je le vois se mordre la lèvre, se mettre à carburer. Je connais cet air-là. Il l'affichait, il y a quelques semaines, quand il m'a dit que tout était fini, quand mon univers s'est effondré.
Mais depuis, il est revenu et je n'ai pas pu le chasser. Il est encore perdu alors que je me suis trouvé.
Il n'y a plus de camps, mais le rejet est encore là, surtout chez lui. Sa famille le reniera, il le sait. M'aime-t-il assez pour tout perdre ? S'aime-t-il assez pour tout sacrifier ? J'affiche un visage serein mais, brique après brique, tout mon mur se craquelle.
Un regard sur notre histoire - Barjy L.
— Rafi, soupira Dad, surpris de réaliser comme ce surnom lui venait naturellement. Tu rends toujours les choses encore plus compliquées.
— Je ne pense pas pouvoir faire ça. Je crois que nous avons touché le plafond du compliqué. J’offre juste un exutoire.
— Les choses peuvent toujours devenir plus compliquées. À demain. "
De temps en temps, on voit aussi des putes s’installer en face. Sûrement des filles de l’Est, avec leur accent à couper au couteau, leurs cheveux trop blonds et les dix-huit ans qu’elles n’ont atteints que sur leurs faux papiers. Elles sont belles. J’adore dessiner ces femmes, la douceur de leurs courbes et leurs sourires qui se fissurent. Je les croque sans me lasser quand elles ne me voient pas, surtout à la fin de la nuit, lorsque les mascaras coulent et que les corps se retrouvent un peu plus brisés qu’auparavant.
J’ai essayé de me maquiller comme elles. J’ai même essayé de baiser une ou deux de ces filles. Ça n’était pas pour moi. Parce qu’au final, quand on se croise au petit matin, elles et moi, on se reconnaît sans même avoir à échanger un mot. Elles comme moi, nous appartenons à la caste de ceux qui se meurent d’avoir trop baisé. Mais je les envie tout de même. J’envie leurs corps conçus pour accueillir les hommes, là où le mien ne se livre qu’à une parodie de coït artificiel et lubrifié.
Je mets deux sur dix à la chambre de l’hôpital, j’ai trouvé un poil de cul dans la douche. "
Ils n’avaient ni gagné ni perdu après tout. D’après elle, ça signifiait que c’était un échec. Pour Lola, la victoire n’était pas un compromis. Dad doutait qu’une telle victoire existe réellement. "
« Comment j'ai su quoi ? », demande l’invité d'une voix monocorde.
« Bah que vous… vous préfériez les… hommes ? », en prenant à témoin les autres élèves qui balancent des sourires en coin.
« Et toi, comment as-tu su ? », réplique-t-il, calmement.
Elle est surprise par sa répartie, on l'est tous.
J'aurais répondu quoi si c'était vers moi qu'il s'était tourné ? J'aurais menti pour sauver les apparences ? Sûrement.
*Un regard sur notre histoire - Barjy L.*
— Lequel ? ironisa Sebastián. Tu n’as pas eu assez de la décoratrice et du technicien ?
— Je n’ai jamais assez de rien, admit Rafael. Tu es sûr qu’on ne devrait pas prendre de nectar maintenant ? Ce serait plus prudent.
Sebastián se raidit avant de pencher son visage vers Rafael qui lui rendit un regard fatigué.
— Tu ne vas vraiment pas bien, commenta-t-il.
— Tu croyais avoir le monopole de la souffrance ? demanda tranquillement Rafael. "
Je m’intéresse. Pour de vrai. Moi non plus je ne fais pas semblant.
— Jeanne. Et vous ?
— Je suis trop jeune pour être ton père, grogné-je. Tu peux me tutoyer.
— Et toi ? lance-t-elle en riant.
— Mathias.
— Bienvenue chez les crevards, Mathias. "
— Un flic ? demanda Lucio.
— Oui, Rafael et moi avons déjà collaboré avec lui.
— Tu te l’es fait ? demanda le vampire à Rafael.
Il avait du flair.
— C’est lui qui me l’a mise.
— Exquis.
Ils topèrent. "
— Je crois que tu enfermes Elena dans cette pièce. Je crois que tu la maintiens dans cette pièce de peur qu’elle ne t’échappe de nouveau. "
Le lendemain, Zhongxing me reproche de ne pas avoir le matériel.
"Dégage!" m'ordonne-t-il.
Je cherche des yeux Bai Xue et je l'aperçois parmi les actrices.
Je m'incline, lui adresse un profond salut puis m'éloigne en répandant une pluie de larmes.