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Chapitre 2 :
«… Pas vraiment l’accoutrement dont je rêvais en croisant mon ex.
— Euh, oui, tu ne m’as peut-être pas reconnue puisque la dernière fois que je t’ai vu, c’était quand tu t’apprêtais à partir pour toujours.
Je choisis d’être en colère plus que nostalgique.
Il passa ses mains sur les boîtes et s’avança jusqu’à ce que seuls quelques cartons nous séparent.
— Ça, ou alors je ne m’attendais pas à te voir dans le grenier de ma grand-mère, penchée sur une boîte.
Il afficha un sourire narquois qui me faisait fondre auparavant, mais pas cette fois.
— Comme ce sont les affaires de ta grand-mère, je devrais probablement bénéficier de la réduction « mon ex-petit ami est un enfoiré », crachai-je.
Il secoua la tête et se passa une main dans les cheveux. La dernière fois que je l’avais vu, ses cheveux lui tombaient toujours dans les yeux et je détestais ça. Mais je n’admettrais pas que sa nouvelle coupe de cheveux faisait ressortir ses yeux et était incroyablement sexy.
— Abbey, écoute…
Il fit courir sa main sur le bureau et vint la poser sur la mienne. Ce simple contact déclencha en moi un feu qui partait de mes doigts jusqu’en dessous de mon nombril.
— Ce que j’ai fait était nul, et j’en suis désolé. J’aurais dû me battre davantage pour que tu viennes avec moi. Tu sais, tu adorerais New York. Il y a tellement d’endroits à photographier. Et là où j’habite, à Brooklyn, c’est un mélange de culture, tellement dynamique.
— Mais tu savais que je ne souhaitais pas partir, et tu n’avais aucune envie de rester. … »
Afficher en entierChapitre 2 :
«… Je n’avais pas revu Jordan depuis plus de quatre ans, et il était là, la main posée sur l’un des cartons, ses yeux bleus écarquillés comme s’il venait d’apercevoir un fantôme.
— Abbey Dillinger ? s’enquit-il.
Mais c’était plus un hoquet qu’une interrogation.
Il m’avait quittée, et je l’avais haï à cause de ça. Il aurait pu étudier à l’école d’art de Dallas. Il aurait pu rester s’il m’avait vraiment aimée. J’aurais dû le détester, mais en le voyant devant moi, j’en fus incapable. Il s’était bonifié durant ces quatre dernières années. …»
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