Frime et châtiment

Un beau gros navet, aux personnages totalement caricaturaux, aux dialogues plats, bourré de jeux de mots navrants de facilité et à l'écriture si plate qu'au mieux, on s'ennuie, au pire, on se sent mal mal à l'aise devant ce débit de lieux communs.

Un roman original dont la lecture provoque à coups sûrs des émotions. L'auteure, présente elle-même dans son roman, cherche à dénoncer les ravages du superficiel par un langage osé, parfois vulgaire, en adéquation totale avec l'état d'esprit de ses deux principaux protagonistes. Elle nous présente deux clichés sur patte : Faustine et Valentin, rongés par tous les vices, et le reste de la famille, lui non plus pas en manque côté clichés... c'est un peu dommage, d'ailleurs, puisqu'on retrouve une vision manichéenne de l'apparence et du rapport au corps : les superficiels méchants d'un côté, les moches heureux de l'autre, et aucun juste milieu qui ne serait ni habité par les "dindons potelés" ou les "canons baisables"... Le dénouement est toutefois une espèce de libération, dans ce sens où les personnages récoltent ce qu'ils ont semé et sont punis ou graciés selon qu'ils aient bien agi ou non. La plume devient alors un peu moins étouffante, un peu plus objective et nous permet de respirer à nouveau, loin des mots crus et appréciateurs qui fourmillent entre les pages. Car non seulement l'apparence et l'attitude stupide de ceux qui ne veulent pas vieillir était mis en évidence, mais un œil moralisateur semblait également observer Ginette et Martin, heureux, donc niais, stupides, gros et suintants, les accusant presque d'avoir un comportement aussi plan-plan, généralisant finalement la satyre au point qu'on ne sache quel est le bon rapport au corps...

Si ce livre se lit plutôt bien et propose un scénario construit avec soin, j'ai toutefois l'impression qu'une incohérence subsiste quant à l'âge de Tintin (vingt ans), né après Margot, qui est une bonne élève et qui passe le bac (dix-huit ans, donc ?). Il en va de même avec la durée depuis laquelle Valentin vit avec Faustine, un coup quinze ans, puis dix... J'ai l'impression d'avoir été perdue à ce niveau-là.

Bon déception, je n'aime pas dénigré le travail des autres, malheureusement je n'ai pas accroché. Trop de cliché, trop trop trop. j'ai sauté des pages en espérant une amélioration... Bref pas un livre pour moi.

Oh mon dieu... C'est quoi cette horreur ?

Je n'ai pas pour habitude de dénigrer des romans mais là sincèrement c'est inacceptable.

Pourquoi ? Du cliché, du cliché, et clairement un gros problème avec les clichés.

Sincèrement je n'ai pas compris si c'était de l'humour grossier, ou si le fond était vraiment de faire réfléchir. Le parti pris de faire des personnages stéréotypés pouvait être intéressant et l'histoire de base avait un vrai potentiel, la société où la beauté représente tout, chirurgie, argent, bref il y avait moyen de faire une belle satire de notre société.

Mais comment a-t-on pu en arriver là ?

Le style est très lourd et rend la lecture laborieuse, de nombreuses répétitions, loin d'être fines, Ginette est qualifiée quasiment à chaque chapitre de rougeaude, grosse, débordante. Bref c'est bon on a compris quoi.

Comble du cliché : Le beau garçon se nomme Valentin, la fille "moche" Ginette et la personnage âgée Gertrude. Faustine, la copine de Valentin, est pleurnicharde, capable de tout et n'importe quoi pour garder l'argent de Valentin, pense que tout le monde est moche. Oh et puis ça serait trop long de tout détailler.. Mais c'est réellement bourré de cliché et trop lourd. Au final le livre est juste vulgaire.

Vraiment du grand n'importe quoi, j'ai été incapable d'aller jusqu'au bout tellement la lecture est énervante et grotesque. A éviter à tout prix... Une très grosse déception car j'en attendais beaucoup de ce roman.