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- Bonjour Jeffrey !
- Hey ! Bonjour, Fleur. Si tu viens me voir à cette heure, c’est que tu as déjà un creux et non pour mes beaux yeux.
- Tes yeux sont aussi appétissants que tes pâtisseries, je le taquine en papillonnant des paupières.
- Waouh, tu sais parler à un cuisinier, toi.
- Oui, mais je suis morte de faim aussi.
- Tsssss, je le savais. Tu connais les règles, si tu viens quémander de la nourriture en cuisine, tu fermes les yeux et tu ouvres la bouche.
- Tu te rends compte que tes paroles sont presque obscènes ?
Ce qui ne m’empêche pas de me hisser sur un tabouret et de m’exécuter en toute confiance.
- Mais je l’espère bien, souffle-t-il en déposant un chou à la crème entre mes lèvres.
Je m’empresse de l’engloutir pour le mâcher en gémissant de plaisir. Jeffrey cuisine aussi merveilleusement le sucré que le salé.
- Tu sais que tu es bigrement excitante comme fille ? susurre-t-il. Cette façon que tu as de te délecter de tout ce que je te mets en bouche, ça me rend tout chose.
- Il est parfait ton chou, comme d’habitude. Tout ce que tu cuisines est pure merveille et c’est la seule raison pour laquelle je t’autorise à me parler de façon aussi indécente. Espèce d’obsédé !
Afficher en entierCe type est un Kiss-Cool, il a deux effets. Le premier te fait perdre la tête et ramollit ton corps. Le second te refroidit tout net comme un plongeon dans l'eau glacée. On dit souvent qu'il ne faut pas se fier à la première impression, soit.
Afficher en entierCe calme extérieur et ce chaos intérieur, c'est déstabilisant.
Afficher en entierIls approuvent tous en Levant le pouce, sauf Dante. Trop risqué, son pouce pourrait se nécroser.
Afficher en entierDeux fois dans la même soirée ! Mais attribuez-moi la médaille de la gourde indécente !
Afficher en entierSon souffle tiède balaye mon visage quand il se penche sur moi.
— Tu vas me rendre fou, Fleur. J’ai autant envie de te tordre le cou que de t’embrasser.
Il soupire, puis effleure mon front de sa joue.
— Tu crois que je te hais… C’est tout l’inverse. Ce n’est pas toi que je déteste, c’est ce que tu provoques en moi.
Le silence qui suit m’écrase, puis m’étouffe lorsqu’il me caresse le visage avec ses lèvres, sa joue. Sa main se fait délicate en parcourant mon cou. Pour sûr, il est persuadé que je suis dans les vapes. Dans le cas contraire, jamais il ne confesserait ce qu’il garde si secret.
Afficher en entierComme les choses du cœur mêlées à la raison sont complexes !
Afficher en entierCe type est-il porteur d’un gène de roquet pour passer son temps à aboyer de la sorte ?
Afficher en entierLà, tout de suite, je n’ai qu’une envie : lui fracasser le crâne à coups de talon. Détruire et ruiner sa si jolie tête de con. Enfiler un pantalon, aussi, et en premier lieu si possible.
Afficher en entierFigée contre le placard, toujours les yeux fermés, je suis perplexe. Qu’il m’abandonne brutalement après m’avoir chauffée, je ne sais pas si je dois en rire ou pleurer. Finalement, c’est mieux, non ? Ma raison, cette connasse, affirme que oui. Mais mon corps hurle de frustration. C’en est presque douloureux.
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