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« Ce serait si facile de flirter avec elle. L’alcool me dit que c’est une bonne idée. L’alcool sait ce qu’il dit. »
Afficher en entier« Il me sourit et son regard se perd dans le mien plus longtemps que nécessaire. Assez pour réveiller les papillons dans mon ventre. Un insecticide serait le bienvenu. »
Afficher en entier« Mon cœur cherche à s’échapper de ma poitrine, certainement pour aller se réfugier avec le sien. »
Afficher en entier« — Il n’y a pas de discussion possible Kiara. Même si tu es en colère contre moi, je m’assurerai que tu rentres bien à l’appartement.
— Je ne sais pas si je dois trouver ça prévenant ou horriblement autoritaire.
— Je suis autoritairement prévenant, il répond avec un sourire. »
Afficher en entier« Tu as le regard de la fille qui a trouvé le plus gros diamant qui soit. Un diamant avec un pénis. »
Afficher en entierLe lendemain, je me réveille juste avant Kiara, dans l’espoir de faire un jogging pour me défouler. Elle a eu la même idée. Ou du moins, elle veut courir. Je doute que ce soit pour exorciser ses besoins sexuels refoulés et ça m’étonnerait aussi que ça m’aide. Je vais plutôt devoir courir le caleçon tendu parce qu’elle a remis ce putain de pantalon. Je devrais le cacher. Ou le jeter par inadvertance. Le brûler comme les sorcières du Moyen ge.
— Tu es prêt ?
Non ! Enlève ce pantalon !
— Ouais, on y va.
Je passe devant et nous marchons rapidement jusqu’au parc pour nous échauffer. Comme je l’avais prédit, cette séance de sport est une vraie torture et en prime, ses seins compressés dans son débardeur de sport rebondissent de façon obscène. Je n’arrête pas de les imaginer faire la même chose quand je la pilonnerai après m’avoir poussé à bout. Plus j’essaye de me faire à l’idée que je ne la toucherai pas, plus elle est provocante. Et mon imagination s’emballe comme jamais.
Afficher en entierJe me suis déjà réveillé avec la gueule de bois. Les coups de marteau dans le crâne qui s’attaquent à mon cerveau, la bouche sèche, les yeux en feu, le corps endormi et lourd. Mais là, j’ai la sensation que c’est pire. Je n’ai pas bu pourtant, je n’ai même pas mis de vin dans la sauce pour les pâtes, mais j’ai l’impression d’avoir passé une nuit d’enfer. J’ai rêvé de Kiara dans tous les sens possibles et évidemment nue, la plupart du temps. Je bande comme un dingue en me réveillant avec des images d’elle dans ma tête, et si ma main s’occupe du boulot, ce n’est que pour ne pas sortir en trombe de ma chambre pour aller dans la sienne et me jeter sur elle comme un malade de pervers.
Afficher en entier— C’est bon, je lui ai dit. Happy ?
Je balance mon téléphone sur le canapé à côté de moi et laisse aller ma tête en arrière.
— Oui, merci. Il m’a harcelée pendant deux jours.
Je ferme les yeux et inspire longuement. Je pense que c’est la pire idée que j’ai pu avoir. Emménager avec un homme qui n’aurait qu’un mot à dire pour que je me retrouve dans son lit. Derrière mes paupières, je revois ses cheveux bruns qui avaient l’air tellement doux, ses yeux noisette et cette barbe de deux jours qui recouvre le bas de son visage fin à la mâchoire carrée. Est-ce que je pourrai me retenir de passer mes doigts dans sa chevelure et sentir sa barbe contre ma peau ? Un léger frisson me parcourt à cette idée et j’ouvre les yeux. Il faut que j’arrête d’imaginer de telles choses.
— Qu’est-ce que tu veux dire par « harcelée » ?
Jude place son ordinateur portable sur ses genoux et me lance un regard entendu. Je lève un sourcil.
— Il m’a posé la question chaque fois qu’il me voyait. Heureusement qu’on ne travaille pas ensemble.
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