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L'histoire de Wen est véridique. A l'époque où Xinran journaliste à Pékin, recueillait les confidences des femmes dans son émission de radio (publiées dans "Chinoises" 2003), elle a rencontré cette femme qui lui a raconté son histoire. Bouleversée par ce récit qui réveillait en elle un souvenir d'enfance, elle lui a consacré un livre, qui éclaire d'un jour poignant le rite des funérailles célestes.
Funérailles Célestes fait partie de mes livres favoris. Il est d'une beauté incroyable, peut-être parce que l'histoire est en partie vraie.
Wen, une jeune mariée, médecin dermatologue, s'engage dans l'armée, après avoir reçu une lettre lui annonçant le décès de son mari. Un courage extraordinaire l'a saisie, et lui dicte de partir sur les traces de son bien-aimé pour découvrir les secrets de sa mort. Et quel voyage !
Il a été dépaysant, aussi bien pour elle que pour moi. Durant des décennies, elle foule les plaines du Tibet, inconnues pour moi. Et j'en ressens des frissons aux rythmes des saisons qui passent. Une paix intérieure, une grande pureté et une spiritualité.
Dans ce livre, Wen dit que le Tibet est un grand monastère. Et l'auteure le décrit très bien. Il y a quelque chose d'apaisant dans ce livre. Une sérénité.
Et Wen est peut-être l'une des plus belles âmes de ce monde. Quelle loyauté envers la famille qui l'a recueillit, la jeune femme qu'elle a sauvé, et puis, bien sûr, son mari, après tant d'années !
Funérailles Célestes raconte donc un destin hors du commun, dans un pays où le temps semble s'être arrêté, et les esprits incarnés dans chaque petite pierres, dans chaque brise parmi les pâturages et les monastères.
Je suis triste pour Wen, lorsqu'elle finie par revenir dans sa ville natale et qu'elle ne reconnaît rien, ni personne.
Lu l'année dernière. ll s'agit d'une histoire basée sur le témoignage d'une chinoise ayant passé près de trente ans de sa vie au Tibet. L'auteure avait recueilli ses confidences en 1994 ; elle en fit la trame de Funérailles célestes en 2004. Une plume qui m'avait envoûtée par son réalisme, sa poésie et son humanisme.
Une histoire qui raconte la destinée hors du commun d'une femme animée d'une foi et d'une ténacité exceptionnelles, portée intimement par un amour absolu. Un exil qui lui apportera un sentiment d'appartenance et de reconnaissance infinie, pour ce pays qu'il l'a accueillie et consolée.
Ce récit raconte également, en filigrane, le sort d'un pays insoumis, l'incroyable capacité de résistance du Tibet face à la Chine communiste de cette fin des années 50 (joug politique, conflit armé, fuite du dalaï-lama), puis la cohabitation des frères ennemis à l'aube de la Révolution culturelle...
Je me suis régalée de lire ce livre, l'histoire est passionnante et touchante. Le fait que ce soit réel m'a rendu encore plus émue ! Xinran a parfaitement retranscrit la vie de Shu Wen, j'ai été captivé du début à la fin. De plus ce livre nous permet d'en apprendre plus sur la Chine et le Tibet, ce qui est d'autant plus intéressant.
Ce roman, tiré d’une histoire vraie, nous transporte sur les pas d’une jeune chinoise partie au Tibet à la recherche de son mari, prétendument mort loin de sa Chine natale. C’est touchant, cela nous apprend beaucoup de choses sur la spiritualité tibétaine et sur leurs mœurs.
un très beau livre Quand on lit ce livre, on est dans un autre univers, un univers de sagesse , de calme de tristesse. On ressent l'amour que Wen porte à son mari et tout ce qu'elle fait pour le retrouver.
très belle écriture, Zinran nous fait voyager dans les années 50 et la culture tibétaines et chinoises
Ce roman est magnifique et très triste. J'ai été bluffé par le courage et la persévérance de Shu Wen dans la recherche de son mari disparu au Tibet. En même temps, ce roman nous apprend de nombreuses facettes inconnues de la vie des tibétains et de leur coutumes qui sont différentes des chinois. L'auteur nous emporte dans un voyage spirituel et nous aussi on se met à la place de Wen et on veut savoir ce qui est arrivé à son mari. Je recommande cette oeuvre fortement !
Résumé
L'histoire de Wen est véridique. A l'époque où Xinran journaliste à Pékin, recueillait les confidences des femmes dans son émission de radio (publiées dans "Chinoises" 2003), elle a rencontré cette femme qui lui a raconté son histoire. Bouleversée par ce récit qui réveillait en elle un souvenir d'enfance, elle lui a consacré un livre, qui éclaire d'un jour poignant le rite des funérailles célestes.
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