Commentaires de livres faits par Youfoundrose
Extraits de livres par Youfoundrose
Commentaires de livres appréciés par Youfoundrose
Extraits de livres appréciés par Youfoundrose
(p. 91)
(pp. 90-91)
(p. 77)
(p. 72)
(p. 64)
" Vous faites une affaire personnelle de ce qui vous est dit parce que vous y donnez votre accord."
(p. 63)
(pp. 59-60)
(p. 51)
J'avais de l'amitié une vision sublime : si elle n'était pas Oreste et Pylade, Achille et Patrocle, Montaigne et La Boétie, parce que c'était lui, parce que c'était moi, alors je n'en voulais pas. Si elle laissait la place à la moindre bassesse, à la moindre rivalité, à l'ombre d'une envie, à l'ombre d'une ombre, je la repoussais du pied.
- Oui. Il m'adore comme un gamin de quinze ans adore son père. Donc, il a envie de me tuer.
- Et toi, tu le considères comme ton fils ?
- Il y a de ça. J'ai beaucoup d'admiration et d'affection pour lui. Quand je pars, il me manque. Quand je reviens, il m'énerve et il m'exaspère.
- Tu as peur de lui.
- Non. J'ai peur pour lui.
- Alors, il est ton fils.
Aldous Huxley
Tu as changé. Je le regrette et ne te le reproche pas. Tu dois avoir tes raisons. Ce que tu as pris pour de la froideur était le réflexe inquiet d'une femme qui se découvrait aimée au-delà de ses espérances. Non pas que cela m'ait déplu, au contraire. Mais l'art de recevoir des diamants avec grâce n'est enseigné nulle part et pas plus qu'une autre je n'en ai la science. Si je t'ai perdu, je m'incline et te remercie pour les carats du passé. S'il demeurait le moindre espoir que tu me reviennes, je t'attends et te promets, sinon d'être plus habile, au moins de ne plus te cacher le désarroi bienheureux qui t'est dû.
À toi, Astrolabe.
Cela peut-il s'appeler jouir ? Est-ce là un plaisir vrai ? Au contraire, dans l'intimité de femme à femme, nuls préliminaires effrayants et péni-bles, tout est jouissance; chaque jour, chaque heure, chaque minute cet attachement se renouvelle sans inconvénient: ce sont des flots d'amour qui se succèdent comme ceux de l'onde sans jamais se tarir, ou, s'il faut s'arrêter dans ce délicieux exercice, parce que tout a un terme et qu'à la fin le physique cesse de répondre aux épanchements de deux âmes si étroitement unies, on se quitte à regret, on se recherche; on se retrouve, on recommence avec une ardeur nouvelle, loin d'être affaiblie, irritée par l'inaction.
Les plaisirs de femme à femme sont non seulement vrais, mais encore purs et sans mélange.
(pp. 66-67)